LURPA Cotation fonctionnelle des pièces mécaniques TABLEAU

Transcription

LURPA Cotation fonctionnelle des pièces mécaniques TABLEAU
LURPA
Cotation fonctionnelle
des pièces mécaniques
C
Méthode CLIC :
Cotation en
Localisation avec
Influence des
Contacts
Professeur à l ’IUT de Cachan
9 avenue de la division Leclerc,
94234 Cachan Cedex
Tel : 01 41 24 11 73
[email protected]
Cotation des jonctions entre les pièces
p7
Cotation des assemblages vissés
p17
Cotation des surfaces non fonctionnelles
p19
Calcul de l'inéquation correspondant à
la chaîne de cotes
exigence suivante
plus d'exigences
3. Surface de mise
en position
4. Type d’interface
5. Type d’entité
de liaison
6. Surface
d’appui
Pièce d’appui
Repère : Etat :
Embout
interface surface type
2. Type d’entité
de liaison
Pièce ou bloc :
surface type
1. Nom de la pièce
Plan
A
e
e
1
Cylindre
B
e
Martin
4 trous
parallèles
C
e
jeu
vis M4
serrage
Plan
Cylindre
4 taraudages
E
F
Primaire
c
Secondaire
p40
p49
1
Auteur :
jeu
c
p21
Embout (e)
contact
D
N
p44
Principales notions des normes ISO de cotation
TABLEAU DE MISE EN POSITION
A
p23
Répartition des tolérances
version 10 février 2013
H
p1
Cotation des pièces influentes
Laboratoire Universitaire de Recherche
en Production Automatisée
Ecole Normale Supérieure de CACHAN
61 avenue du Président WILSON,
94235 Cachan cedex
Tel : 01 47 40 29 71
C
Analyse de la mise en position des pièces
Recensement des exigences fonctionnelles
Pour chaque exigence
Bernard ANSELMETTI
A
C
A
D
E
F
B
Corps (c)
c
Tertiaire
Pour chaque pièce et pour chaque position différente,
le tableau de mise en position définit :
- la ou les pièces d'appui
- les associations de surfaces pour réaliser une liaison
Mettre A, B, C sur la 3eme ligne
- l’ordre de prépondérance des liaisons
et D, E, F sur la 5eme
- la nature du contact
- les composants standards qui assurent la liaison
Bâti d'un mécanisme : mettre "ME " (milieu extérieur) sur la dernière ligne.
Ne pas utiliser de couple de lettres différentes (AB) ou une lettre avec un nombre (A1), ni les lettres
(0, I, X, M, L)
2
ENTITES DE POSITIONNEMENT
Entités surfaciques
Plan
Plans
décalés
Surface
discontinue
Cône
Surface
continue
Plans
coplanaires
Entités Ajustements
Cylindre
Groupe de Cylindres
Cylindres
coaxiaux
Groupe de Taraudages
Plans
parallèles
symétriques
Locating
Sphère
( >180°)

Filetage
(si  <180°, la sphère doit être considérée
comme une surface quelconque)
Taraudage
Groupe de Plans
parallèles
symétriques
Surface
extrudée
bilatérale
3
TYPES D'INTERFACE
Ajustements
Serrage
Jeu (libre)
Jeu bloqué
Serrage
u
B
10±0,2
pion
A
D
embase
Surfaces
Contact
Jeu forcé
Pion
cylindre
p
A
serrage
E
cylindre
D
e
Composants
Vis
Réglage
Cote
Coussinet
Décalage
Colle, joint..
p
plan
p
B
décalage
10 0,2
plan
E
e
corps
C
F
embase
vis
Corps
cylindre
c
C
jeu
Vis M6
serrage
taraudage
F
e
4
CHOIX DE LA PREPONDERANCE
La surface prépondérante est celle qui impose le plus de
degrés de liberté en rotation dans la mise en position
Le concepteur choisit l'ordre de prépondérance en fonction des défaillances pouvant
être causées par des défauts géométriques
(a) centrage sur cylindre
(b) appui plan
- bonne coaxialité de la gorge - pression de contact répartie
(pas de matage)
- risque de matage (perte de
coaxialité
médiocre de la gorge
précontrainte)
=> risque de vibrations dans la
=> risque de mauvaise
transmission
transmission du couple
jeu
bon guidage
bon contact
jeu
Poulie
(p)
5a
Arbre
(a)
4p
3a
2p
L'étendue des surfaces doit être compatible avec ce choix de prépondérance.
La cotation sera alors déterminée pour respectée ce choix.
METHODE DE COTATION DES JONCTIONS
1) Identifier les entités de liaison sur chaque pièce. Si la surface en contact est
beaucoup plus petite que la surface complète, définir une zone restreinte.
2) Si la pièce est peu rigide, définir les surfaces de références par des zones de
références partielles.
3) Pour un pion serré dans un alésage, spécifier la localisation de cet alésage en zone
projetée sur une longueur qui correspond à l'épaisseur de la pièce complémentaire .
4) Pour un taraudage, spécifier la localisation de ce taraudage en zone projetée sur
une longueur qui correspond à l'alésage recevant la vis ou à la longueur du goujon.
5) Sur chacune des deux pièces en contact, à l'aide de la fiche, placer la cotation type
et le nom de la référence.
6) Changer éventuellement le symbole :
7) Lorsque l'entité de liaison tolérancée ou l’entité de référence est de type ajustement
avec une liaison avec jeu, mettre le modificateur M.
8) Le cas échéant, mettre les cotes encadrées entre les références d'une jonction.
9) Désigner les références particulières avec un commentaire.
6
COTATION TYPE DES ENTITES
Entité primaire
Plan
Entité secondaire
A
t1a A
B
t1a
Entité tertiaire
t1a A B
C
t2a A B
t2a A (2)
Plans coplanaires
t1a CZ
t1a CZ A
t1a CZ A B
t2a CZ A
t2a CZ A B
(2)
A
E
(2)
B
A B
t3a M
A B
(2)
C
t2a CZ M
A B
t3a CZ M
A B
B
a2±t2a/2
(2)
E
a1±t1a/2
E
E
E
t2a M
A
A
t4a CZ M
a1±t1a/2
A
E
E
a1±t1a/2
t3a M
t3a CZ M
t3a CZ M
a1±t1a/2
A
A
a1±t1a/2
E
A
C
t2a M
Cylindres coaxiaux
a2±t2a/2
(2)
B
a1±t1a/2
Cylindre
(2)
C
a2±t2a/2
(2)
E
7
20°
B

A
20°
t1a A
t1a A
B
C

t1a
Cône
20°
Surface discontinue
t1a CZ A
t1a CZ
P
x
50
2x a1±t1a/2
t1a
E
t1a
50
2x a1±t1a/2
t1a
A
P
M
50
t2a
A
B
(1)
M
50
E
A B
C
2x a1±t1a/2
E
A
B
t2a
50
P
C
A
2x a1±t1a/2
E
B
2x a1±t1a/2
E
(3)
(1)
t2a
M
A
B
2x a1±t1a/2
x
Avec pions
serrés
(3)
P
50
(1)
x
Groupe
Cylindres
A
C (1)
(3)
t1a A
t1a
(3)
(1)
x
Surface
continue
B
(3)
(1)
P
A
(3)
t1a CZ A B
t2a
P
C
E
A B
8
Entité primaire
Plans
parallèles
symétriques
A
Entité secondaire
a1±t1a/2
a1±t1a/2
E
E
B
t2a
M
t3a
M
Entité tertiaire
a1±t1a/2
A
A
E
C
t2a
M
t3a
M
(2)
(2)
4x a1±0,02
Groupe de
Plans
parallèles
symétriques
Sphère
0
E
4x a1±0,05
0
M
A
a1±t1a/2
4x a1±0,05
E
A
M
0
a1±t1a/2
E
E
A B
M
C
B
E
S t1a
A
A
M
a1±t1a/2
E
S t1a
a1±t1a/2
pas de
locating en
primaire
C
A
A
t2a M
B
t2a M
a1±t1a/2
E
C
t2a M
A B
t3a M
A B
(2)
Md x p, 6g - 6g
Filetage
E
A B
M
B
Locating
A B
A B
(2)
t1a A
Md x p, 6g - 6g
Md x p, 6g - 6g
t1a A B
t2a A B
t2a A
(2)
A
B
Md x pas, 6H - 6H
Md x pas, 6H - 6H
t1a A
t2a A
Md x pas, 6H - 6H
P
x
Groupe
Taraudages
avec vis
50
A
50
A
P
t1a
P
t2a
P
Md x pas, 6H - 6H
t2a
P
A B
A B
t1a A B
B
50
P
B
(1) Définir la référence à l’aide d’un commentaire
4) M
(2) La localisation remplace l'orientation si la surface
tolérancée est parallèle à la référence
(3) Ajouter les cotes encadrées définissant la surface
L
x
C
2x Md 6H-6H
C
2x Md 6H-6H
2x Md 6H-6H
50
P
(2)
P
t1a
t1a
(2)
B
x
A
A
t1a A
2x Md 6H-6H
t1a
C
2x Md 6H-6H
2x Md 6H-6H
t1a
x
50
P
A
P
Groupe
Taraudages
x
t1a A B
t2a A B (2)
A
x
Md x pas, 6H - 6H
P
Md x pas, 6H - 6H
(2)
B
A
Taraudage
avec vis
9
C
P
Taraudage
(2)
50
t1a
P
A B
C
pour toutes les liaisons et les
références avec du jeu favorable
pour les références avec du jeu
défavorable
10
REGLE 1 : LIMITATION DES SURFACES
Zone restreinte
trait mixte fort
30
A
30
0,04
0,04
A
trait mixte fort
Référence sur une section
Centreur
Références partielles
Blocage en rotation
5
5
A3
C
130
A2
5
A1
2x Ø8,3±025
0
B
A A1, 2, 3
A
0,04
M
E
A
B
11
REGLE 2 : CHOIX DU MODIFICATEUR
Mettre un modificateur
Entité dimensionnelle
M , s’il y a du jeu
6x ø8.50,3
ø0,1
M
A
ø0
P , s’il y a un élément serré
trait mixte fin à double point
0,05 P
A B
P
6x
M8x1,25 6H-6H
t2 P D E M
A
P
A
10
10
0,2
P 8
serrage
M
jeu sur l'entité
de référence
jeu sur l'entité tolérancée
Mettre un modificateur
A B
M
B
Sinon, s'il y a du serrage, pas de modificateur
12
REGLE 3 : ORIENTATION OU POSITION
La spécification de position remplace l'orientation s'il est possible
de mettre une cote encadrée par rapport à une des références
t3a M
cote encadrée
cas mixte
pas de cotes encadrée
=> position
=> orientation
(d)
(a)
(b)
(c)
t2a M
A
A
t1a
t1a
A
t1a A
A
t1a
?
?
B
a1±t2a/2
E
t3a M
B
a2±t4a/2
A B M
(c)
t2a A
E
t5a M
t1a
(b)
A
B
pas de
symbole 
A
A
0,1 A B
B
10
(a)
t2a A
?
A
A
A
C
C
A
a1±t1a/2
50
B
E
A
A
cote implicite "0"
13
REGLE 4 : DEFINIR LES REFERENCES PARTICULIERES
Avec la norme 5459-2011, la référence sur une surface gauche est une surface
nominale extérieure matière qui minimise la distance maxi.
Cette définition ne convient pas pour des surfaces « fermées », car la condition
extérieure matière ne peut pas être respectée.
Surfaces :
t1a
t1a
A
Surface nominale
A
Surface nominale
Filetages :
Par défaut, l’élément tolérancé et la
référence sont sur les flancs de filet
M5 x 0,8 6g - 6g
0, 5 B
Surface nominale
qui minimise la
distance maxi
Spécification et référence sur
le diamètre extérieur
M5 x 0,8 6g - 6g
0, 5 B
MD
A
A
MD
14
PIECE EN APPUI SUR DES PIECES DIFFERENTES
Repère :
Etat :
Bague
Plan
b
1
Cylindre
A 1b
B
contact
Plan
D 5c
Auteur :
7a
2b
Martin
Schéma de la jonction
Les surfaces
de la 5eme ligne
n’appartiennent
pas à la même
pièce
surface interface surface type
Pièce ou bloc :
2b
jeu
1b
5c
Cylindre
E 7a
Primaire
Secondaire
Tertiaire
On définit la cotation en considérant que les pièces d'appui sont "soudées"
Dans un second temps, les spécifications relatives à des pièces différentes sont
traitées comme des exigences à l'aide d'une chaîne de cotes.
b1±t1b/2
a1±t1a/2
E
B
A
t2b M
E
D
t2a M
E
D
t1c
t3b
A
15
COTATION DES ASSEMBLAGES VISSES
6x øp2± t2p/2
ø0
s4
Dvis = diamètre maxi
du corps de la vis
distance
mini
M
A B
M
système de références
de mise en position
A
B
øp1± t1p/2
E
ø0
øp3
M
A
øs2
M
ø8
øs1± t1s/2
D
Inéquation :
6x
E
M8x1,25 6H-6H
t2s
P
D
E
M
Pour une fixation par
goujon, la zone
projetée correspond
au dépassement des
goujons.
s3
D
Tampons
filetés pour
le contrôle
au calibre
E
P s4
0
(p2 - t2p/2 - Dvis - t2s)/2  distance mini
(au rayon)
16
TOLERANCES SUR FILETAGES
Filetage
Tolérance sur
métrique sommet
flanc
Ecarts et tolérances au diamètre
TOLERANCES FONDAMENTALES
Numéro de tolérance
4
6
8
4
6
7
VIS
TARAUDAGE
Tolérance Td (m) Tolérance TD1 (m)
36
56
38
42
67
45
48
75
53
85
53
85
63
100
60
95
71
112
63
100
80
125
67
106
90
140 180
80
125
100 160 200
90
140
112 180 224
90
140
118 190 236
95
150 236 125 200 250
112 180 280 150 236 300
132 212 335 170 265 335
150 236 375 190 300 375
170 265 425 212 335 425
180 280 450 236 375 475
212 335 530 280 450 560
236 375 600 315 500 630
275 425 670 355 560 710
300 475 750 375 600 750
315 500 800 425 670 850
335 530 850 450 710 900
355 560 900 475 750 950
375 600 950 500 800 1000
M8x1,25 6H-6H
Diamètre Pas
nominal
d moyen = d nominal
- 0,6495.pas
d intérieur = d nominal
- 1,0825.pas
Profil théorique
tolérance sur
sommet /2
tolérance
Vis
sur flanc /2
** : Ecart supérieur pour la
vis classe h, es = 0
Ecart inférieur pour le
taraudage classe H, EI = 0
PAS
P
en mm
0,2
0,25
0,3
0,35
0,4
0,45
0,5
0,6
0,7
75
0,8
1
1,25
1,5
1,75
2
2,5
3
3,5
4
4,5
5
5,5
6
ECART FONDAMENTAUX
Ecart inf.
Ecart supérieur
EI**
es**
VIS
TARAUD.
g
17
18
18
19
19
20
20
21
22
22
24
26
28
32
34
38
42
48
53
60
63
71
75
80
f
34
34
35
36
36
38
38
38
40
42
45
48
52
58
63
70
75
80
85
90
95
e
50
53
56
56
60
60
63
67
71
71
80
85
90
95
100
106
112
118
G
17
18
18
19
19
20
20
21
22
22
24
26
28
32
34
38
42
48
53
60
63
71
75
80
17
COTATION DES SURFACES NON FONCTIONNELLES
Les surfaces non fonctionnelles du mécanisme sont caractérisées par une
spécification de position d'une surface quelconque par rapport au système de
références principal de la pièce.
°
1
A B

B
sur toutes les surfaces
Définir les surfaces
nominales par des
cotes encadrées
A
D
C
Rayons et chanfreins avec
cotation classique



3,2
2,8
°
1,8
Ch 2  0,2 à 45°
2,2
En CAO :
Positions nominales définies par la numérisation CAO
1
A B C
18
CHOIX PAR DEFAUT DES TOLERANCES
Valeurs de base utilisables par des étudiants :
Qualité du mécanisme
Précise
Moyenne
Large
Forme
0,005
0,01
0,04
Dimension locale
0,02
0,04
0,16
Orientation
0,03
0,06
0,3
Position et
battement
0,05
0,2
0,8
Type spécification
Remarque : Pour un maxi matière, mettre 0 M ou 0 L en prenant la
précaution d’augmenter la tolérance sur la dimension de la tolérance
prévue sur l’orientation ou la position au maximum de matière.
Les autres valeurs peuvent être extraites des normes de tolérances générales,
mais les valeurs doivent être impérativement reportées sur les spécifications ISO
du dessin.
19
DECOMPOSITION EN SOUS-ENSEMBLES
Niveau 1 : Décomposition logistique
Sous-ensembles achetés ou réalisés par des entités
différentes et livrés montés sur les lignes
d’assemblage
Niveau 2 : Décomposition cinématique
Décomposer le mécanisme en sous-ensembles en
fonction des mobilités. Chaque sous-ensemble
obtenu est alors constitué de pièces solidaires en
liaisons complètes.
Niveau 3 : Décomposition méthodologique
Décomposer le mécanisme en fonction du
processus d’assemblage et des liaisons.
bras s
Bâti
bras f
bras i
Graphe d'un mécanisme sur plusieurs niveaux
Chaque pièce est mise en position sur des pièces situées à sa
gauche
L'exigence entre les pièces e et h est traitée au
Mécanisme
a
b c d bloc 1 bloc 3
niveau du bloc 1 et génère une spécification
Bloc1
dans le bloc 2. Cette spécification sera ensuite
e f g bloc 2
traitée comme une nouvelle exigence à
Bloc2
h j
l'intérieure du bloc 2 pour coter les pièces h et j.
Bloc3
exigence
ordre virtuel d'assemblage
k m n
20
CASCADE DES EXIGENCES
Compte tenu de la décomposition du mécanisme en sous-ensembles, une
exigence donne chaîne de cotes. Une spécification de ce niveau devient
ultérieurement une exigence au niveau inférieur.
Exigence géométrique étudiée
Bloc ou système
étudié au niveau N
Chaîne de cotes
dans le système N
Pièces ou
sous-ensembles
Système étudié au
niveau N+1
Exigences externe du
système étudié
Exigence externe : condition géométrique à respecter entre les surfaces du
sous-ensemble étudié imposé par le niveau supérieur.
21
DEFINITION D’UN BLOC
Lorsqu'il n'est pas possible de définir la mise en position complète d’une pièce isolée
par rapport au reste du mécanisme, il faut constituer un bloc composé de plusieurs
pièces. Chaque pièce est caractérisée par un tableau de mise en position dans le
bloc. La mise en position d’un bloc est également définie par un tableau.
Pièce ou bloc :
Repère :
bt
A
surface
1a
D
Primaire
3p
4t
Martin
5a
Plans // symétriques
B
4t , 5a
jeu
circlips 1,50,1
contact
Jeu
Cylindre
1
Auteur :
Plans // symétriques
E
Secondaire
1p , 7p
Schéma de la jonction
Cylindre
interface
surface
type
Bloc tournant
Etat :
1a
3p
1p 7p
Tertiaire
Dans le tableau d'un bloc, les surfaces de la troisième ligne n’appartiennent pas à
la même pièce.
La base d'un bloc (première pièce sur laquelle sont posées les autres pièces du
bloc) n'a pas de tableau de mise en position : mettre "base" sur la 2eme ligne du
tableau.
Le tableau des configurations indique à quel bloc appartient chaque pièce.
22
Etat
CONFIGURATIONS D'UN MECANISME
Bloc Piston V
Cylindres
coaxiaux
Mise en position d'une pièce dans un état donné :
Etat à gauche piston
tige
corps
Bloc Piston H
1
Cylindres
coaxiaux
1
Plan
Plan
bloc piston
Bloc Piston V
x=60
2
Cylindre
Plan
Etat à droite
Bloc Piston H
Plan
2
Cylindre
dégagement
approche
ralentissement
prise
dépose
dégagement
approche
Bloc Piston V
Cylindres
coaxiaux
cote 60
Configurations d'un mécanisme :
prise
Configurations>
repère
Corps H
Piston H
Tige H
Bloc piston H
Corps V
Piston V
Tige V
Bloc piston V
ch
ph
th
bch
cv
pv
tv
bcv
Bloc
bch
bch
bcv
bcv
ralentissemt
Etat Position Bloc Etat Position Bloc Etat Position Bloc Etat Position
1
2
bch
bch
bcv
bcv
1
1
bch
bch
bcv
bcv
2
1
3
Plan
bch
bch
bcv
bcv
Bloc Etat Position
bch
bch
2
3
dépose
bcv
bcv
60
2
2
23
RECENCEMENT DES EXIGENCES FONCTIONNELLES
Une exigence doit être motivée par un risque de défaillance
(impossibilité de montage, panne ou défaut perçu par le client).
Une exigence est exprimée sous forme géométrique en langage ISO entre les
surfaces terminales, en précisant le cas échéant les restrictions du cas d’application
(par défaut c’est le cas le plus défavorable).
Principaux types d’exigences :
Exigence de service : données dans le cahier des charges du client
Exigence de jonction : montabilité et qualité des interfaces
Exigence d'interférence : absence de contact ou de contrainte entre pièces
Exigence de conception : bon fonctionnement interne, performance, durée de vie
Exigence du processus d’assemblage : activité d’assemblage des pièces
Exigences de fabrication : réalisation des pièces isolées
Exigence de maintenance et de recyclage : démontabilité, interchangeabilité
Pour trouver les exigences :
Pour chaque surface, rechercher
l’effet d’un écart géométrique :
- trop de matière
- pas assez de matière
- défaut de forme
- défaut d’orientation
Penser au non contact entre les
pièces, à la qualité des contacts avec
les pièces voisines, à la résistance
mécanique des pièces, à la durée de
vie, à l'étanchéité, au processus
d'assemblage et de réglage, à la
maintenance...
24
Les exigences sont exprimées
si possible en ISO
EXIGENCES FONCTIONNELLES
1°) Caractéristiques fines
des surfaces
fonctionnelles
3°) Position ou orientation
A
20
X mini
X mini
Ra 1.6
t
2°) Distance entres
surfaces terminales
(non contact)
A
0,2
0,2
A B
B
4°) Implantation des
composants
v3
v2
v4
F2
6°) Exigence de fabrication
Jeu
v5
jeu
J2
V6 : jeu sur sommet
v7 : jeu sur flanc
1
2 3
Préhenseur
5 maxi
V8
F3
V9
F1 V1
5°) Assemblage des pièces
Le pignon de
taillage ne
doit pas
toucher la
pièce
25
HIERARCHISATION DES EXIGENCES
L'indice de hiérarchisation est défini de 1 à 4 (1 = très important)
en fonction du risque et de la perception par le client :
Indice 1 : Défaut pouvant entraîner la non montabilité du produit, affecter la
sécurité de l'utilisateur, ou une panne bloquant le produit.
Indice 2 : Défaut tel qu'il peut entraîner le refus de prise en main du produit par le
client, ou entraînant une réparation lourde.
Indice 3 : Défaut justifiant une réparation assez aisée ou non immédiate
Indice 4 : Défaut non perçu ou admis par le client, n'entraînant pas de réparation.
Objectif :
Concentration des efforts sur les exigences critiques
Choix d'un procédé très capable de respecter les exigences critiques
Projet de norme NFE 04 009
publiée le 18/01/2002
A côté de chaque spécification
30±0,05
3
Ø0,1 A
B
1
26
RESULTANTE DES EXIGENCES DE JONCTION
Pour chaque couple d'entités en vis à vis, il y a une exigence :
Martin
Gap pour des entités
surfaciques ou jeu ou
serrage pour des entités
ajustement.
surface
interface
surface
Primaire
Secondaire
Distance maximale entre les
surfaces primaires en contact
Tertiaire
Distance maximale entre
les surfaces secondaires
ou tertiaires en contact
gap maxi
gap maxi
t1e
t2p A
t2e D
A
D
t1s
t2p + t2e  gap
t1e + t1s  gap maxi
Somme des tolérances d’orientation
Jeu ou serrage
s1 - e1 - (t1s+t1e)/2  jeu mini
serrage
e1 - s1 + (t1s+t1e)/2  serrage maxi
e1 - s1 - (t1s+t1e)/2  serrage mini
distance
mini
B
a1±t1a/2
0
t1b
M
P
E
A
B
D
PD
Distance mini = (a1 - Dvis - t1a/2 - t1b)/2
(au rayon)
E
ts
 t3s M
D
s2±t2s/2
s2-e2 - (t2s/2+t3s+t2e/2+t3e)  jeu mini
E
Dmaxi vis = Dvis
A
A
D
Montabilité des vis
E
te
t3e M
E
e2+t2e/2+t3e
jeu
s2-t2s/2-t3s
jeu mni
s1±t1s/2
E
e1±t1e/2
jeu mni
E
Jeu entre les états virtuels
au maximum de matière
27
E
Somme des tolérances de forme
e2±t2e/2
Montabilité et
qualité des contacts
- primaires
- secondaire
- tertiaire
1
e
type
Embout
distance
mini
serrage
B
Pion Dtd/2
a1±t1a/2
E
0 M A
b1±t1b/2 E
t2b
P
B
D
Serrage mini = D-b1-(td+t1b)/2
Serrage maxi = D-b1+(td+t1b)/2
Distance mini = (a1-t1a/2 - D - td/2- t2b)/2
(au rayon)
E
28
CHAINE DE COTES UNIDIRECTIONNELLE
- Supprimer toutes les pièces influentes (en supposant que les pièces sont
maintenues en contact)
- Repérer en bleu les surfaces terminales de l'exigence .
- Repérer en rouge les surfaces de contact entre les pièces, qui sont
perpendiculaires à la direction de l'exigence
70
B
A
0,4 A
entretoise
B
pointe
base
Chaîne de cotes
- Sur chaque pièce, vérifier qu'il n'y a que deux surfaces colorées et relier
les 2 surfaces colorées par une cote
29
COTATION EN LOCALISATION
A
0
M
E
0,02
D
E
20,03±0,03
B
A
11,97±0,02
D
E
Cotation des
jonctions
déjà en place
12,2±0,02
- Mettre la valeur encadrée sur chaque cote
- Repérer le système de références principal d'un côté
- Localiser l'autre surface par rapport au système de références
- Supprimer éventuellement la référence tertiaire ou secondaire inutile
B
E
0,02 19,96±0,03
0
b
Cotation à
ajouter
tb
A
B
B
M
E
A
D
A
0,05 A
t2e D
e
te
A
B
p
tp
A
B
- Etablir les relations à respecter en faisant la somme algébrique des valeurs
encadrées et en ajoutant les tolérances
Il faut : b + e + p = 70 et tb + te + tp  0,4
30
EXIGENCE ET BRANCHE DE MISE EN POSITION
Exigence entre une surface
terminale et la base
Exigence de distance entre 2
surfaces terminales.
Surfaces
Exigence
terminales
Exigence
t A
B
Surface
terminale
support
B
base
Branche de
mise en
position
2 Branches
de mise en
position
A
La démarche est
indépendante de la
référence sur la base
base
Le support est la pièce dans laquelle
converge les 2 branches de mise en
position.
31
DECOMPOSITION D'UNE EXIGENCE ENTRE 2 SURFACES
•
Exigence globale
Sous-exigences de chaque surface terminale
t1
cote ou distance
support
t2
t1
distance radiale
M
mini
maxi
forme en zone
commune sur 2
pièces différentes
zone commune ou
groupe sur des
pièces différentes
t
…...
td CZ
td CZ
support
t
support
support
t
ou
M
L
t
…...
recopier ,
M
ou
L
support
t
t
recopier ,
support
L
t2
spécification
géométrique
support
support
support
t
support
t
support
32
DECOMPOSITION D'UNE EXIGENCE AVEC REFENCES
L'exigence est une spécification de position ou d'orientation par rapport à un
système de références construit sur des surfaces qui ne sont pas toutes sur la base.
0
Exigence
M
CZ
A
M
B
C
Sousexigences
t
M
t
support
M
t
support
M
t support
support
t support
Supprimer les références inutiles dans l'exigence.
Déterminer si les références sont positionnantes (cote encadrée) ou orientantes.
En déduire la sous-exigence pour chaque surface tolérancée et pour chaque
référence.
Reporter les modificateurs sur les sous-exigences
Déterminer la branche de mise en position de chaque surface terminale par
rapport à la base et identifier le support (première pièce commune à toutes les
branches ).
Coter les pièces avec l'algorithme CLIC et le support (une des 4 solutions)
ALGORITHME CLIC
Pièce terminale
Localisation ou orientation par rapport à une
référence sur la base ou par rapport au support
C
t1c
pièce c
B
A
3. Ajouter le symbole , si la surface tolérancée et le
système de références sont de révolution et coaxiaux ;
Ajouter le symbole L sur les références avec du jeu ;
Adapter le symbole en fonction de la position de la surface
tolérancée par rapport aux références
spécification d'orientation
spécification de position
t1c A B C
2
3
t1c A B
position

L
orientation
4. Placer les cotes encadrées nécessaires entre la
surface tolérancée et les références positionnantes
C
t1c A B
pièce c
B
4
fin
5. Pour chaque surface d'appui correspondant à une référence
positionnante, mettre ;
- une spécification de position,
- une spécification d'orientation si la référence est primaire
et si une droite d'analyse ne coupe pas cette surface.
Pour les autres surfaces, mettre une spécification d'orientation
6. Ajouter d'un symbole L , s'il y a du jeu
sur la surface tolérancée
1
base
2. Écrire le système de références principal de
la pièce (1) (2), sans les références inutiles à droite
pièce = base ou support
t base
pièce d
1. Sur la pièce terminale, copier de la partie gauche de
l'exigence, avec le symbole de spécification,
le  , le L ou le M
non
pièce c
33
A
t1d
5
t2d
C
B
A
pièce d
6
t2d
L
34
(1) Pour la base, reprendre les références de l'exigence. (2) Pour le support, choisir un système commun à toutes les spécifications.
ROLE DES REFERENCES
Les références inutiles à droite du système de références doivent être enlevées.
(une référence est inutile si elle n'intervient pas dans la définition de la zone de tolérance).
p2
Une référence est positionnante si :
- l'exigence est une spécification de position
- s'il faut une cote encadrée entre la surface
tolérancée et cette référence
t2p A
B
plaque
A
orientante
positionnante
B
Les autres références sont orientantes.
Une référence primaire positionnante est aussi orientante, si certaines droites
d'analyse issues de la surface terminale ne coupent pas cette référence.
A
A
t
20
20
t
40
A
A
Cette droite ne coupe pas la
référence A => la référence est
positionnante et orientante.
les droites coupent toujours la
référence A => la référence est
uniquement positionnante.
35
COTATION TYPE DES SURFACES FONCTIONNELLES
Plan
Cylindres
coaxiaux
Surface 2D quelconque
A B C
A B C
t
t
t
L
CZ A B C
t
L
CZ A B C
Cône
Plans
coplanaires
t CZ A B C
Surface 3D quelconque
t
t CZ A B C
A
B
C
t
t CZ A B C
Plans
parallèles
symétriques
A
B
C
Groupe de cylindres parallèles Sphère
2x
t
L
t
L
A B C
A B C
t
L
t
L
A B
A B
C
C
s t
L
A B C
50
Cylindre
t
L
t
L
A B C
A B C
Modificateur
Filetage
t
A B C
jeu défavorable L
jeu favorable
M
pas de jeu : pas de modificateur
36
JEU FAVORABLE OU DEFAVORABLE
Lorsqu'il y a un jeu dans la boucle de contacts correspondant à une exigence, il faut
dire si le jeu est favorable ou non pour cette exigence :
C maxi
C mini
C mini
C maxi
e = écart entre les surfaces terminales, calculé en position centrée.
Jeu
Jeu
Jeu
Jeu
défavorable
défavorable
favorable
favorable
Jeu
Inéquation correspondant à l'exigence :
e - Jmaxi /2
 Cmini
e + Jmaxi /2
 Cmaxi
L
e + Jmini /2
 Cmini
L
e - Jmaxi /2
 Cmaxi
M
M
Attention : un jeu ne peut être favorable que pour une seule exigence fonctionnelle,
37
le plus souvent, c'est pour la montabilité.
Exigence
fonctionnelle
t1 support
a
Le support est la pièce dans laquelle convergent
toutes les branches de mise en position issues des
surfaces terminales.
Il existe 4 solutions de cotation du support :
t
support
t support
support
du bloc
2) En zone commune ou groupement :
t CZ
t
2x
primaire
f
Base
e
3) Par rapport à un des systèmes
auxiliaires :
t
t
D E
D E
t
système de
E références de
D jonction avec
l'autre branche
32
D E
support
16
support
support
16
t
t
t support
t support
d
4) Par rapport un système de références de
fabrication :
t A B C
12
20
t A B C
t A B C
t A B C
t A B C
t A B C
support
6
32
b
c
support
1) Si le support est un bloc, poursuite de
l'itération à l'intérieur du bloc :
t2 support
22
COTATION DU SUPPORT
A
B
C
38
RESULTANTE UNIDIRECTIONNELLE
Calcul de la résultante des valeurs nominales et du cumul des tolérances
dans la direction u.
Exigence
X = 0,3±0,2
t1a A B C
a1
t1b A B C
b1
u
Direction
fonctionnelle
a
b
t1c A B C
c
t1d A B C
c1
d
d1
X nominal = d1 – a1 - b1 – c1
Variation de X = t1a + t1b + t1c + t1d
Xmini = X nominal - variation de X /2 ≥ 0,1
Xmaxi = X nominal + variation de X /2 ≤ 0,5
39
RESULTANTE 3D
En (a), on connaît les dimensions nominales des pièces et la position nominale du point
F. On cherche le déplacement du point F dû aux défauts des différentes jonctions.
0.2 A B
X = 50
a
f
dFa
b d
dFb
F
jonction
étudiée
F
dFc
jonction
étudiée
dFd
jonction
étudiée
F
Droite
d'analyse
a
a
b
base
d
(a)
B
A
b
d
(b)
c
c
c
c
a
a
b
d
d
d
(d)
(c)
c
(e)
dF
En 3D, le déplacement résultant du point F noté dF
est la somme des influences de chaque jonction
dFa
dFb
dFc d
dF
40
INFLUENCE D'UNE LIAISON PLANE
Défauts de planéité négligés
Détermination de l'influence des défauts de la pièce A sur le déplacement du point F.
F
30
a
t1a A
t2a A
dFa
A
Tolérances
Localisation tL
Orientation to
Etendue E
Distance L
F
Ecart e
Surface
nominale
t1a
Droite
d’analyse
t2a
Ecart maxi = 0.5  t1a + t2a.L/E
Variation : t1a + 2.t2a.L/E
41
INFLUENCE D'UNE LIAISON CYLINDRIQUE AVEC JEU
Calcul de l'écart de position e à l'extrémité de l'arbre, en M.
a1t1a/2
b1t1b/2
L
A
t2b
L
A
E
L
JVL/2
b1+t1b/2+t3b
A
50
b1+t1b/2+t2b
50
t3b
a1-t1a/2
A
Etat virtuel en localisation au mini matière
DVL = (b1+t1b/2+t2b)
Etat virtuel en orientation au mini matière
DVo = (b1+t1b/2+t3b)
Etat virtuel au mini matière de l'arbre
dm = a1-t1a/2
Jeu virtuel en localisation
M JVL = DVL – dm
e Jeu virtuel en orientation
JVo = DVo – dm
 = JVo / E
e = JVL /2 + L. 
Influence de la liaison en M :
Variation de M = 2e = JVL + 2.JVO.L./ E
42
LIAISON AVEC DEUX PIONS AVEC JEU
Influence du jeu dans une liaison assurée
par 2 pions sur le déplacement d’un point F.
- Si la droite d'analyse (F,f) coupe le segment
PQ, le déplacement est égal à dF = JM/2.
Jeu maxi
JM = (c1+t1c/2) – (p1-t1p/2)
Carter
Déplacement maxi de l'axe F d'un trou
dans la direction f par rapport à l'embase
F
f
pion p1±t1p/2
Embase
Cotation du carter
f
jeu JM
Point F
2x c1±t1c/2
0
E
A
Q
- Sinon, le carter pivote autour du centre C de
la liaison
f
F
B
E
P
Cotation de l'embase
P
x
D
M
P
2x e1±t1e/2
t2e
P
E
E
D
E
E
dF = JM.L /E sin 
43
REPARTITION UNIFORME DES TOLERANCES
Lorsque les valeurs nominales sont connues, les inéquations sont de la forme :
 ki.ti ≤ IT
Résolution du système avec ki=1
Etape 1 : Etat initial des inéquations
ta + tb + tc  0,6
ta + td  0,8
tc + tf + tg  0,3
n1 = 3
n2 = 2
n3 = 3
t1 = 0,2
t2 = 0,4
t3 = 0,1
•Nombre de tolérances dans la condition
(tenir compte des coefficients n=ki)
•Calculer la tolérance maxi = ti/n
•Chercher la plus petite tolérance
tc = tf = tg = 0,1
Les valeurs de la ligne critique sont imposées.
Supprimer la ligne traitée et remplacer les valeurs connues dans le tableau
et poursuivre par itérations.
Etape 2 avec tc = tf = tg = 0,1
ta + tb  0,5
ta + td  0,8
n1 = 2
n2 = 2
t1 = 0,25
t2 = 0,4
ta = tb = 0,25
t2 = 0,55
td = 0,55
Etape 3 avec ta = tb = 0,25
td  0,55
n2 = 1
44
=6
REPARTITION ISO CAPABILITE
Il faut maximiser les Cam.
IT
=6 = Dispersion instantanée
Cam =
ou =tolérance mini réalisable.

Il faut connaître la dispersion  = 6 i de chaque pièce :
Exemple :
b =0,018
f = g =0,06
ta = 0,2
d =0,18
a = c =0,12
Il faut déterminer les tolérances ti telles que les capabilités
soient les plus grands possibles.
Etat initial des inéquations
Ci =
ti
i
ta + tb + tc  0,6
ta + td  0,8
tc + tf + tg  0,3
Chercher la plus petite capabilité
Après changement de variables
a.Ca + b.Cb + c.Cc
 0,6
a.Ca + d.Cd
 0,8
c.Cc + f.Cf + g.Cg
 0,3
n1 = a + b + c = 0,258
n2 = a + d = 0,30
n3 = c + f + g = 0,24
C1 = 2,32
C2 = 2,66
C3 = 1,25
(si inférieur à 1, ce n'est pas réalisable)
Cc = Cf =Cg = 1,25
tc =  c.Cc=0,121,25= 0,15
tf = tg =  f.Cf = 0,06  1,25= 0,075
Poursuivre par itération en éliminant les valeurs connues, du système d'inéquations
45
METHODE STATISTIQUE
•
En cotation fonctionnelle, il s'agit de faire un calcul prévisionnel.
•
Il faut estimer quelle est la probabilité d'obtenir un écart petit, moyen ou grand
dans l'intervalle d'influence des tolérances de la pièce ?
Modèle probabiliste sans contrôle des
lots (applicable en unitaire et en série)
Uniforme
Centré
2/i
4/i
1/i
 = i/2 3
Influence i
Triangulaire
(Ellipse)
 = i/4
Influence i
Modèle semi - quadratique
avec contrôle des lots
(applicable en série)
Applicable s'il n'y a pas
d'effets angulaire
(influence = tolérance)
=t/8
 = i/2 6
Influence i
m
zone dans laquelle
peut se trouver la
moyenne du lot
t/4
t
Une courbe centrée peut être espérée si l'écart est dû à plusieurs facteurs
indépendants (fabrication en plusieurs phases par exemple)
46
CALCUL DE LA RESULTANTE
S'il y a plus de 5 pièces dans la chaîne de cotes, la distribution sur la résultante est
"normale" (en prévisionnel, les distributions sont centrées)
Xnominal + p.x  X maxi
p.x
Résultante
moyenne
avec
x
x= a²+ b²+ c²+ d²+ e² + f²
(vraie quelle que soient les distributions,
si les pièces sont indépendantes)
Xmaxi
influence de la pièce b
Probabilité désirée
(p=3 pour 99,86%)
X nominal + p
ia²
ib²
ic²
id²
ie²
f2 + ITf/2  Xmaxi
+
+
+
+
(2 3)² 4²
6²
6² (5,07)²
probabiliste uniforme =i/2 3
probabiliste centré =i/4
probabiliste centré =i/6
quadratique centré =i/6
semi-quadratique t = 6 IT, IT=2
semi-quadratique t = 6 IT
possible s'il n'y a pas
d'effets angulaires
47
LOI NORMALE
F(p) donne la proportion d'individus contenue dans la population
à gauche de la limite x + p.x
à gauche : F(p)
à droite : 1-F(p)
P=F(p)
p .x
x
p
à gauche
à droite
intérieur
extérieur
2
0,9772
0,0228
0,9545
0,0455
2,5
0,9938
0,0062
0,9876
0,0124
intérieur : 2F(p)-1
extérieur : 2 - 2F(p)
p .x
-p .x
x
3
3,5
4
4,5
5
5,5
6
0,9987
0,9998
0,999968 0,999997 1,000000 1,000000 1,000000
0,0013 2,3267E-04 3,1686E-05 3,4008E-06 2,8710E-07 1,9036E-08 9,9012E-10
0,9973
0,9995
0,999937 0,999993 0,999999 1,000000 1,000000
0,0027
0,0005 6,3372E-05 6,8016E-06 5,7421E-07 3,8073E-08 1,9802E-09
48
LECTURE DES SPECIFICATIONS ISO DE COTATION
1 Tolérancement dimensionnel avec enveloppe
d5
1.1 Cote linéaire
Chaque dimension locale (distance entre des points face à face) doit être
comprise dans l'intervalle de tolérance.
30  0.2
E
d3
d4
d1 d2
d mini  di  d maxi
L'exigence de l'enveloppe ajoute l'une des conditions suivantes :
–arbre : la surface réelle doit pouvoir être contenue dans un cylindre de diamètre égal au diamètre maxi ;
–alésage : la surface réelle doit pouvoir contenir un cylindre de diamètre égal au diamètre mini ;
–tenon : les 2 surfaces réelles doivent pouvoir être placées entre deux plans distants de la cote maxi ;
–rainure : les 2 surfaces réelles doivent pouvoir contenir deux plans distants de la cote mini.
1.2 Cote angulaire
Chaque angle local (angle entre les droites tangentes minimax aux surfaces réelles dans un plan
perpendiculaire aux 2 plans) doit être compris dans l'intervalle de tolérance.
vue dans le plan Pi
30° ± 15 ’
 mini     maxi
 i°
2 droites tangentes
49
2 Tolérancement par zone de tolérance
Décrire la spécification dans l'ordre suivant :
–nom du symbole
Forme (sans référence)
Désignation
Orientation
Symbole Désignation
Position
Symbole
Désignation
Rectitude
Parallélisme
Localisation
Circularité
Perpendicularité
Concentricité
Planéité
Inclinaison
Coaxialité
Forme d’une ligne
quelconque
Orientation d’une
ligne quelconque
Position d'une ligne
quelconque
Forme d’une surface
quelconque
Orientation d’une
surface quelconque
Position d'une
surface quelconque
Cylindricité
Symbole
Symétrie
Battement
Battement circulaire
Battement total
50
- Surface tolérancée (sans maximum ou minimum de matière)
Surface réelle
Axe
Surface médiane
Section
Surface
Surface
Axe
Q
Q
P
P

plan
cylindre
plan
tous les points
lieu des centres
lieu des milieux points de la section tous les points de tous les points lieu des centres
des sections
de la surface
des sections
des bipoints
uniquement
la surface de P à Q du contour
- Référence simple ou primaire (sans maximum ou minimum de matière)
Arbre
Alésage
Plan médian
Section
Surface
Plan
cylindre
cylindre
plan

plan


plan
A
A
A
A
Plan minimax
A
(tangent côté libre de la
Axe du plus gros Plan bissecteur des Centre de la ligne
Axe
du
plus
petit
matière qui minimise la
cylindre contenu
plans minimax à
circulaire située
cylindre
distance maxi)
dans l'alésage
chaque côté
dans la section
contenant l'arbre
Groupe de trous
Référence dans une section
La référence B est formée
E
10±0,05
2x
2 lignes tangentes
par les axes des cylindres de
0,05 A même diamètre et le plus parallèles ou perpendiculaires
à la référence prépondérante
gros possible, en position
B
dans la section.
relative parfaite qui sont
B
contenus dans les alésages
La référence est construite sur
l'ensemble des éléments tolérancés
A
A
–Système de références
minimax
Selon
commentaire
(pas de norme)
Plan de
section
B : droite
médiane des
deux lignes.
B
Référence face avant
primaire
A Surface nominale
Référence face cachée
51
secondaire
øt A B C tertiaire
- Référence secondaire :
Même définition que la référence primaire en ajoutant "perpendiculaire (ou orientée à °) à la primaire" .
- Référence tertiaire :
Même définition que la référence primaire en ajoutant "perpendiculaire (ou orientée à °) à la primaire et à
la secondaire".
2x
A
DR1
z
y
Palper A, B (A),
DR1 = A  B
Palper C (DR1)
PT2 = DR1  C
PT2
B
C
x
z
B
A
y
PT1
x
z
B
DR3
PT2
A
C
y
PT1
x
PT2
DR3
Palper A,
Palper B (A)
PT1 = A  B
Palper PT2 sur le plan
DR3 = PT1 U PT2
Palper A,
Palper B (A) et C (A)
PT1 = A  B
PT2 = A  C
DR3 = PT1 U PT2
B
0,05 A
B1
z
PT1
y
PT4 PT2
x
C
z
DR3
DR3 A
x
Palper A,
Palper B1 (A) et B2 (A)
PT1 = A  B1
PT2 = A  B2
DR3 = PT1 U PT2
PT4 = milieu PT1, PT2
Palper A, B (A), C (B)
PT1 = A  B
DR3 = B  C
y
PT1
B
A
z
B2
x
C
A
B2
DR1
B1
y
PT2
B
Palper A, B1 (A), B2 (A),
B = plan bissecteur B1, B2(*)
DR1 = A  B
Palper C (DR1)
PT2 = DR1  C
(*) la norme demande 2 plans // les plus proches
possible qui minimisent la distance maxi, mais ce
critère est impossible à respecter sur MMT.
– Surface nominale (pour les spécifications de position seulement) : (la surface nominale est ce que devrait
être la surface tolérancée si elle était parfaite et en position parfaite par rapport aux références)
Définir la nature de la surface nominale (plan, droite, point ou surface) et la méthode de construction de
cette surface à partir du système de références et des dimensions théoriquement exactes.
52
– Zone de tolérance :
- symbole  : zone cylindrique ;
- symbole S ou sphérique : zone sphérique ;
- pas de symbole : zone comprise entre deux lignes ou deux plans orientés perpendiculairement à la flèche
issue du cadre de tolérance (décrire cette orientation à partir des surfaces de la pièce).
- espace balayé par une sphère dont le centre parcourt la surface nominale.
Pour une position, la zone de tolérance est centrée sur le nominal.
Pour une orientation, la zone de tolérance est parallèle au nominal.
– Critère de validation (sans maximum ou minimum de matière) :
La spécification est vérifiée si la surface tolérancée est contenue dans la zone de tolérance.
3 Maximum ou au minimum de matière
M ou L
sur l'élément
sur la surface tolérancée
tolérancé ou sur la référence.
0
A B
M
sur la
référence
M
Au maximum ou au minimum de matière, la pièce doit respecter l'état virtuel. L'état virtuel est constitué
par les surfaces nominales tolérancées et les surfaces de références.
La dimension des entités cylindriques ou formées par des plans parallèles de l'état virtuel est donnée
par le tableau :
Maxi matière
Mini matière
Surface
Arbre
d maxi + tolérance
d mini - tolérance
Tolérancée
Alésage
d mini - tolérance
d maxi + tolérance
Surface de
Arbre
d maxi
d mini
Référence
Alésage
d mini
d maxi
Critère de validation :
Au maximum de matière, l'état virtuel doit être à l'extérieur de la matière.
Au minimum de matière, l'état virtuel doit être à l'intérieur de la matière.
53
4 Zone commune et groupe
Zone commune
0,05
0,05 CZ A
A
0,05 A
A
A
5 Zone projetée
10
t
P
L'élément
tolérancé
ou
l’élément de référence est
projeté dans la zone P limitée
par un trait mixte fin à double
points :
M8x1,25 6H-6H
D
10
A
Positions nominales : 4 axes situés à 90° sur un cercle 80
Zone de tolérance : 4 cylindres 0,1 centrés sur les
positions nominales
P
0,05
0,05 A
0,05
Zones
indépendantes
P
D
E
P
t
P
D
E
40
54
6 Limitation de l'étendue des surfaces
Surface restreinte
0,2 A
ø60
B
Ligne flottante
0.05
t/L
A
spécification limitée à toute
ligne de longueur L
A
Surface limitée à la zone
définie par le trait mixte fort
ø8
A3
10x30
Références
Partielles
Le plan de référence spécifié
minimax
est
construit
uniquement sur les zones
hachurées notées A1, A2, A3.
8
A1
ø8
10
38
A2
A
7 Pièces non rigide
A1,2,3
0,04
Mettre l'indication ISO 10579-NR dans le
cartouche et spécifier les conditions de
mesure à l'état contraint.
0,2
0,1
0,5
F
1000.05
1000.2 F
Condition de contraintes :
La pièce est plaquée face A sur un marbre
avec 8 vis M6 placées dans les 8 trous
périphériques. Le couple de serrage des vis
est de 10 Nm.
55
F
A
A
E
A
8 groupe de taraudages
80
D
ø40,02± 0,02
E
E
P 14
M
D
6
0
6x
M8x1,25 6H-6H
0,2
P
D
E
M
Profil théorique
tolérance sur
sommet/2
tolérance
sur flanc/2
56