Je me présente : je m`appelle Mario Perera et je suis âgé de 70 ans

Transcription

Je me présente : je m`appelle Mario Perera et je suis âgé de 70 ans
Réflexions personnelles sur les deux chansons : « Tu nous laisses » et
« Tu ne m’as pas laissé le temps »
Par Mario Perera
Je me présente : je m’appelle Mario Perera et je suis âgé de 70 ans.
Je suis écrivain Sri Lankais auteur de plusieurs livres en Français et en
Anglais : ayubowan-marioperera.over-blog.com.
Mes qualifications académiques sont pour la plupart d’origine française
car la plus grande partie de mes études se portait sur des langues
appliquées à la traduction vers le Français et l’Anglais.
Professionnellement, j’ai servi comme interprète de conférence lors des
réunions internationales et bilatérales entre plusieurs délégations
gouvernementales.
Titres académiques :
Sacrae Theologie Licentiatus de l’Université Grégorienne de Rome
(études d’une durée de huit ans comprenant trois années de philosophie
au grand séminaire de Kandy, Sri Lanka, 1961-1964, et quatre années
de théologie à Rome de 1964-1968 ).
Diplôme d’études approfondies à l’université de Lille, 1980
Maîtrise de lettres d’anglais économique, à l’université de Lille, 1978
Maîtrise de lettres de langues étrangères appliquées à l’université de
Lille, 1979
Diplôme de Traducteur et Interprète, Fédération Universitaire et
Polytechnique de Lille, 1979
B.T.S. de traducteur commercial, Ministère de l’Education, République
Française, 1979.
Diplôme en Droit à l’université de Colombo (Sri Lanka), 1977.
Je parle six langues européennes (anglais, français, italien, allemand,
espagnol, et néerlandais, en plus de ma langue nationale, le cinghalais).
Dans le domaine professionnel :
À l’ambassade de France au Sri Lanka J’ai travaillé dans le service
culturel comme traducteur-interprète.1969-1977 et 1981.
À l’ambassade du Sri Lanka à Paris comme traducteur-interprète. 1980.
Traducteur intérimaire pour l’UNESCO à Paris. 1980
Professeur de Français à l’Alliance Française de Colombo, 1973-1977.
Guide polyglotte de voyages internationaux (pour des groupes
francophones en voyage au Sri Lanka et en Asie du sud et du sud-est),
1982-2005.
Dans le domaine artistique :
Diplômé du Royal College of Music, London pour piano. 1958
Organiste et directeur du chœur international du College Universitaire
des Oblats de Marie Immaculée à Rome, 1964-1968
Comme artiste-chanteur, j’ai donné des spectacles sur la scène dans le
premier théâtre du Sri Lanka : « The Lionel Wendt Theater » de
Colombo.
Lors de mes voyages, j’ai été informé d’une polémique au sujet des deux
chansons par des amis français à plusieurs reprises.
Le débat avait d’autant plus d’importance que l’un des deux chanteurs
est le fils de deux grandes célébrités du monde de la chanson française
et internationale : David Halliday.
L’avis unanime exprimé fût qu’il s’agissait de deux versions de la même
chanson.
J’ai appris aussi que l’auteur de la première version de cette chanson
intitulée : « Tu nous laisses » avait entamé des démarches pour faire
valoir ses droits auprès du tribunal.
J’ai aussi pu lire un article paru dans un journal français à ce sujet.
Pour satisfaire ma propre curiosité et découvrir le fond de cette histoire,
je me suis décidé à lire plus attentivement les paroles et à comparer les
deux versions.
J’ai fais mes propres recherches notamment sur Internet.
À la fin de la lecture des deux textes je me suis senti poussé par une
obligation d’honnêteté intellectuelle, pour appuyer la thèse que les deux
versions soit une seule et même chanson.
Leur ressemblance est évidente, non seulement sur des sentiments
intenses de douleur occasionnée par la séparation d’un être bien aimé,
mais aussi dans la façon de chanter et d’exprimer ces émotions (timbre
de voix, emphase des mots et les jeux de tonalité de la voix (mélismes).
Je n’ai aucun doute que le sentiment de fond soit identique, déjà la
similarité des titres l’annonce bien : « Tu nous laisses » contre « Tu
ne m’as pas laissé le temps »).
La douleur que ces deux versions expriment est la même, tandis que
l’ensemble des paroles démarque une claire opposition entre un « je »
(l’être souffrant) et un « tu » (l’être disparu).
Je trouve aussi que le thème est identique, celle d’un être aimé qui est
parti sans laisser à l’autre le temps de lui exprimer son amour.
Malgré la tentative très étudiée de la deuxième version (celle de Mr
Hallyday) d’utiliser les mots et les images dont il se sert ne sont qu’une
façon différente de dire la même chose comme par exemple (« Alors
comme ça tu t’en vas (je reste seul sans toi)» pour Mr Amamra et « je
reste (seul) avec mes souvenirs» sous entendu parce que tu es parti
pour Mr Hallyday…
La ressemblance des idées est d’autant plus perceptible que la
représentation métaphorique est quasi similaire pour exprimer une
même réalité comme pour : « silencieux et froid idée de la mort,
froide réalité comme le reflet d’un miroir» et « un miroir en éclat de
verre » (un miroir est toujours silencieux et froid)…
En tant que séminariste d’un ordre missionnaire Catholique et comme
quelqu’un épris de musique je suis très sensible au thème de l’amour et
de la douleur que celui-ci peut occasionner.
J’ai l’intime conviction que, même si la douleur exprimée dans les deux
chansons est la même, la première interprétation, (celle de Mr Amamra)
résonne beaucoup plus comme un cri authentique en comparaison de la
deuxième version dont l’intensité se perd un peu par le fait sans doute
de se conformer à la première version et à vouloir l’imiter sans avoir
vécu son réel et horrible déchirement…
Fait pour valoir ce que de droit.

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