Bemora veut une loi anti-tabac unique pour tous les

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Bemora veut une loi anti-tabac unique pour tous les
Bemora veut une loi anti-tabac unique pour tous les établissements de
l’horeca
Bruxelles, le 31 décembre 2007
Un an après l’entrée en vigueur de la loi anti-tabac dans l’horeca, beaucoup de chaînes de restaurant
souffrent encore de pertes de chiffre d’affaires suite au caractère discriminatoire de cette loi. Cela
ressort d’une enquête que l’association Bemora a menée auprès de ses membres. Le caractère
discriminatoire de la loi fait fuir le fumeur vers des établissements de l’horeca ou il est relativement
facile de fumer. Bemora demande que la loi anti-tabac s’applique de la même manière pour tous les
établissements horeca.
La loi anti-tabac du ministre Demotte est entrée en vigueur le 1er janvier 2007. Elle décrétait que les
établissements horeca où la vente de nourriture représente moins de 30% du chiffre d’affaires, doivent
disposer d’un système d’aspiration de fumée. Pour les établissements de l’horeca où le chiffre d’affaire
généré à partir de 30% de la vente de nourriture, un fumoir séparé est obligatoire. Le pourcentage de
nourriture vendue est le critère quelques peu étrange de cette loi pour préserver la santé des clients
(et du personnel).
Un mois après l’entrée en vigueur de la loi, Bemora a questionné ses membres sur les conséquences.
Bemora défend les intérêts des chaînes de restaurant du pays. Les répercussions de cette loi
discriminatoire s’est fait sentir après un mois déjà : dans 26% des points de vente des membres
Bemora, le chiffre d’affaires a baissé. Les chaines de restaurants ont vu leurs clients partir vers des
établissements dans lesquels il y a possibilité de fumer. En réaction, le ministre Demotte a annoncé
qu’il voulait évaluer la loi après un an.
Bemora a organisé cette semaine un nouveau tour de table. Celui-ci donne le même résultat : un an
après l’entrée en vigueur de la loi anti-tabac, 31% des points de vente signalent une baisse du chiffre
d’affaires suite au caractère discriminatoire de la loi. Cette baisse peut parfois aller jusqu’à 5%.
Dans 6,6% des points de vente des membres de Bemora, l’interdiction de fumer était déjà d’application
bien avant que la loi anti-tabac les y oblige. Les autres membres Bemora ont pris la décision de ne pas
instaurer de fumoirs après l’entrée en vigueur de cette loi. Ces fumoirs sont désagréables pour le client
et ne correspondent pas à l’aspect social associé à l’idée de « manger dehors ». Dans les chaines de
restaurants des membres de Bemora, il y a de facto une interdiction de fumer. Après une petite
enquête auprès des membres de Bemora, le personnel est très satisfait de l’interdiction totale. Les
remarques les plus entendues sont la disparition de la fumée (57% des points de vente) et la
disparition des frictions entre fumeurs et non-fumeurs (41%).
Dans aucun des points de vente il ne faut rappeler l’interdiction de fumer au client. Dans 35% des
points de vente, Bemora remarque une baisse allant jusqu’à 22% de la consommation de café après le
repas. Les fumeurs reconnaissent que c’est leur envie de fumer une cigarette après le repas qui les fait
partir directement après le repas principal. Le temps que les fumeurs passent dans ces points de vente
est plus court et la vente de desserts baisse également un peu. Les baisses du chiffre d’affaires sont les
plus prononcées aux endroits où le consommateur a le choix entre un établissement de l’horeca avec
ou sans règlementation tabac souple.
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Les fumeurs admettent qu’il n’est pas agréable de fumer dehors. Pour aller au devant de leur critique,
les membres Bemora ont installé dans un établissement sur deux, des cendriers ou des abris à l’entrée
de leur établissement.
Les membres de Bemora n’ont pas remarqué un nombre croissant de contrôle de leur établissement.
Les contrôles tabac sont donc restreints.
Les résultats de cette enquête confirment ceux de février de cette année : une loi anti-tabac qui
discrimine les différents types d’établissements de l’horeca a une influence négative sur le chiffre
d’affaires.
Les membres Bemora demandent à la nouvelle ministre de la Santé Publique, Madame Onkelinx, qu’il y
ait une loi anti-tabac uniforme pour tous les établissements horeca. Si la santé est le critère pour
imposer une loi anti-tabac aux établissements de l’horeca, tous les établissements de l’horéca doivent
être traités de la même manière. Cette discrimination où l’on fait une distinction entre celui qui vend
peu ou beaucoup de nourriture doit disparaître. Soit le tabagisme et la nourriture vont ensemble, soit
pas du tout.
Geert Maris
sécrétaire Bemora
Contact : Paskal Deboosere
Responsable communication
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