rapport annuel 2002
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rapport annuel 2002
RAPPORT ANNUEL 2002 Message du Président Chers actionnaires, Pendant cette année 2002, les investissements de nos clients des applications télécommunications sans fil sont restés très limités à cause des surcapacités existantes de machines qui continuent d’affecter ce type d’application. De même, le marché des applications optoélectroniques pour réseaux grandes distances de télécommunications par fibres optiques sur lequel nous fondions de bon espoir s’est tari à cause des surcapacités des réseaux. La conjonction de ses deux éléments a rendu l’année 2002 particulièrement difficile. Nous avons obtenu des résultats financiers assez décevants bien que nous ayons pénétré l’application des lasers DVD sur lequel nous n’étions pas présents. Le chiffre d’affaires a reculé de 46% par rapport à l’exercice 2001, pour s’élever à 18,6 M€ sur l’année 2002. Les ventes de machines de production se sont élevées à 10,2 M€, en baisse de 61,0 % par rapport à l’exercice précédent. Les machines de production représentent 54,8 % du chiffre d’affaires. Les ventes de machines R&D ont progressé de 31 %, et s’élèvent à 3,4 M€. Les ventes d’accessoires ont légèrement fléchi de 11,9 %, et s’établissent à 5,0 M€. La marge brute avant provisions pour dépréciation des stocks, s’établit à 6,7 M€, soit 36,1 % du chiffre d’affaires contre 41,7 % à la même période de l’exercice précédent. La baisse de la marge brute est due à une sous-activité du personnel productif, évaluée à 1,0 M€. Cette sous-activité a été utilisée pour réorganiser la production, permettant d’atteindre notre premier objectif d’une réduction de la durée du cycle de fabrication des machines à 7 mois. La marge brute après provisions s’établit à moins 3,2 M€ en raison de l’augmentation des provisions pour dépréciation du stock d’un montant de 10,0 M€, alors qu’elles s’élevaient à 1,7 M€ pour l’exercice 2001. Ces provisions proviennent de la méthode de dépréciation des stocks de la société et d’une provision exceptionnelle constituée sur l’encours, dues au manque de visibilité sur les décisions d’achats de nos clients de machines de production. Le résultat d’exploitation s’établit à moins 12,0 M€ contre plus 4,9 M€ l’exercice précédent. Les frais d’exploitation (Ventes, Administration, R&D) sont restés globalement stables par rapport à l’exercice précédent. Toutefois, les charges d’exploitation ont été impactées par une provision de 1,0 M€ constituée sur une créance client douteuse. Le résultat net consolidé ressort négatif de 9,3 M€ après prise en compte d’un crédit d’impôts de 2,7 M€. La trésorerie disponible au 31 décembre 2002 s’élève à 16,7 M€ contre 9,6 M€ l’exercice précédent. Cette augmentation de la trésorerie résulte d’un emprunt hypothécaire, remboursable sur 15 ans, d’un montant de 10,0 M€. Avec une trésorerie nette positive, RIBER dispose des moyens financiers suffisants pour poursuivre sa stratégie de développement de nouveaux produits et de nouvelles applications tout en restant très vigilant et actif pour améliorer notre rentabilité. Nous remercions nos clients, nos salariés, nos fournisseurs, et nos actionnaires pour leur accompagnement et leur confiance pendant cette période complexe que traverse notre industrie. 2 Les faits marquants Diversification des applications En avril 2002, Riber a livré une machine de production MBE 49 double destinée à la fabrication de lasers DVD lecture et écriture (read and write) à la nouvelle usine Sharp de Mihara, Japon. Le succès des lecteurs DVD auprès des consommateurs, ainsi que l’augmentation des capacités de stockage des PC, jeux vidéo et consoles de jeux, soutiennent une croissance régulière de cette application laser. Les DVD fabriqués par Sharp, le plus grand fabricant mondial de composants optoélectroniques, utilisent des semiconducteurs composés GaInAlP à base de phosphore sur des wafers GaAs. Ces lasers ont une longueur d’onde d’émission de 650 nm, et leur puissance d’émission est modulable (70 mw ou 100 mw), ce qui permet des vitesses d’écriture différentes (x 2 ou x 4 respectivement). Pour cette application, Sharp utilise la MBE qui produit des matériaux d’une plus grande pureté, d’une meilleure qualité, et assure une meilleure reproductibilité. Elle permet d’obtenir des lasers plus fiables et d’une plus grande puissance à consommation nominale identique. La réputation de Riber, la fiabilité de ces machines de production et les performances supérieures des épiwafers réalisés, ainsi que la capacité de Riber à répondre aux besoins et aux délais de livraison de Sharp, ont convaincu Sharp de commander ses nouvelles machines chez Riber. Le Laboratoire Riber d’Applications de Lille pour les semi-conducteurs composés à base de phosphore a collaboré étroitement avec Sharp pour lui permettre de définir les conditions de croissance optimale de la machine pour ses applications afin d’accélérer la mise en production des machines livrées. Nouveau programme de RD En mai, nous avons engagé une collaboration avec le laboratoire CM2 du CNRS pour l’épitaxie de semi conducteurs composés à base d’Antimoine. Ces derniers permettent, en autre, la détection de signaux infra rouge proche et lointain, ce qui est nécessaire à une détection fine et efficace des molécules organiques et pourraient débouchés sur des applications environnement, biotechnologie et sécurité. Mise en service de nouvelle machine En juin, nous avons livré la machine MBE7000. Cette machine, la nouvelle génération de machine destinée aux applications de télécommunications sans fil, permet de traiter 7 wafers de 6 pouces simultanément. Cette très grande capacité permet d’abaisser significativement le coût de possession de nos clients et de rendre le prix des wafers épitaxiés en MBE encore plus compétitif. Cette machine a été livré à IntelliEpi, un fabricant américain de wafers épitaxiés qui offre une large gamme de produits. Renforcement de la trésorerie En juillet, nous avons réalisé un emprunt hypothécaire de 10 M€ afin de nous donner une bonne marge de manœuvre financière. Actionnariat En septembre, AXA Investment Managers Private Equity Europe est devenu l’actionnaire majoritaire de Riber, avec une détention de 15,21% du capital. Celle-ci correspond à la reprise de la totalité de la participation d’Etoile Investissements, actionnaire historique de Riber. 3 Chiffres clés Chiffres d’Affaires consolidés (en millions d’euros) 2002 Accessoires et composants Machines de recherche Machines de production 5,0 3,4 10,2 2001 5,7 2,6 25,9 2000 3,5 2,3 35,4 Répartition géographique du Chiffre d’Affaires consolidés (en millions d’euros) 2002 Asie Europe Amérique du Nord Autres 5,0 6,8 6,2 0,6 2001 4,0 10,2 19,5 0,5 2000 15,7 9,8 15,7 0 Marge brute consolidée / résultat courant en % du chiffre d’affaires 2002 Marge brute avant provisions (en %) Résultat courant avant impôts (en %) 2001 2000 36,1 41,7 47,3 (64,2) 14,3 27,5 2002 2001 (9,3) 3,2 7,04 (0,50) 0,17 0,41 Résultats Nets Résultat Net Part du Groupe (M€) Résultat par action (€) 2000 4 Evolution récente et perspectives 2003 Le marché des applications hyperfréquences (Strategy Analytics AsGa 2003-2006) devrait renouer avec la croissance après la phase de déstockage de ces dernières années. Les applications des télécommunications sans fil et le développement des radars anti-collision pour l’automobile en seraient les principaux moteurs. Cependant, les surcapacités actuelles de machines de production ne devraient pas être résorbées avant fin 2003. Le marché des applications optoélectroniques pour les VCSEL pour les communications optiques très courtes et les réseaux métropolitains, lasers DVD pour les lecteurs/graveurs des stockages optiques, et celui des LED blanches en ZnSe pour écrans blancs de produits nomades (téléphones portables, assistants personnels, etc.) sont en croissance durable. Bien que nous anticipions la livraison de quelques machines de production pour certaines de ces applications en 2003, ce n’est qu’en 2004 qu’elles contribueraient plus significativement au chiffre d’affaires. Le marché des machines de recherche connaît un regain important grâce à de nouvelles applications pour des dispositifs hyperfréquences à forte puissance (GaN) et des capteurs à base de nouveaux matériaux (Sb). Les machines de recherche devraient contribuer significativement au chiffre d’affaires 2003, notamment par le succès rencontré par la machine Compact21 auprès de la communauté scientifique internationale et par la réputation des autres modèles de machines de recherche. Riber estime ainsi pouvoir réaliser un chiffre d’affaires en progression par rapport à celui de l’année 2002 et retrouver une croissance opérationnelle. 5 RAPPORT ANNUEL 2002 SOMMAIRE Message du Président Les faits marquants Chiffres clés Evolution récente et perspectives 2003 CHAPITRE 1 1.1 1.2 1.3 1.4 1.5 1.6 1.7 1.8 1.9 1.10 1.11 1.12 1.13 1.14 1.15 RENSEIGNEMENTS CONCERNANT L'ACTIVITE DE RIBER CHAPITRE 2 2.1 PATRIMOINE — SITUATION FINANCIERE — RESULTATS 2.2 2.3 CHAPITRE 3 3.1 3.2 3.3 3.4 Caractéristiques essentielles de l’activité Historique de Riber Stratégie de la société Aperçu de l'industrie des semi-conducteurs composés Les technologies de production des semi-conducteurs composés Les produits de la société Fabrication Clients Marketing et distribution Recherche et développement Propriété intellectuelle Concurrents de Riber Réglementation Personnel Immobilier Commentaires des dirigeants sur la situation financière et les résultats de Riber 2.1.0 Résultats d'exploitation 2.1.1 Trésorerie de la société 2.1.2 Politique d'investissements 2.1.3 Carnet de commandes Présentation des comptes 2.2.1 Comptes consolidés Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés Bilans consolidés Comptes de résultats consolidés Tableau des flux de trésorerie consolidés Tableau de variation des capitaux propres consolidés Notes annexes aux comptes consolidés 2.2.2 Comptes annuels Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes annuels Bilan Compte de résultat Tableau des flux de trésorerie Notes annexes aux comptes annuels Rapport des Commissaires aux Comptes sur les conventions réglementées Rapport du Directoire à l’Assemblée Générale Mixte du 13 juin 2003 Tableau des résultats des cinq derniers exercices ORGANES D'ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE Membres des organes d'administration, de direction et de surveillance 3.1.0 Directoire 3.1.1 Conseil de Surveillance 3.1.2 Comités constitués dans le cadre du gouvernement de l’entreprise Intérêts des dirigeants 3.2.0 Rémunération des dirigeants 3.2.1 Informations détaillées sur les options de souscription d’actions 3.2.2 Conventions réglementées 3.2.3 Prêts et garanties accordés ou constitués en faveur des organes d'administration, de direction et de surveillance Intéressement du personnel 3.3.0 Contrats d'intéressement et de participation Calendrier indicatif des publications 2 3 4 5 7 7 7 8 8 10 13 15 18 18 20 21 21 22 22 23 23 24 24 24 24 26 27 27 28 28 28 29 31 32 33 34 46 46 47 49 52 53 62 64 85 86 86 86 86 86 87 88 88 88 89 89 89 89 89 6 CHAPITRE 1 — RENSEIGNEMENTS CONCERNANT L'ACTIVITE DE RIBER 1.1 Caractéristiques essentielles de l'activité Riber conçoit, développe et fabrique des équipements d'épitaxie, ainsi que les pièces détachées et accessoires s'y rattachant, destinés à l'industrie des semi-conducteurs composés. Riber offre aussi à ses clients un service après-vente mondial en assurant la maintenance de ses équipements ainsi que des activités de formation et d'assistance technique. Les principaux produits de Riber sont des équipements d'épitaxie utilisant la technologie de l'épitaxie par jets moléculaires — technologie EJM, appelée aussi MBE (Molecular Beam Epitaxy), et se décomposent en machines d'épitaxie par jets moléculaires utilisées pour la production (machines EJM de production) et en machines destinées aux activités de recherche et développement (machines EJM de recherche). La société fabrique et commercialise également un petit nombre de machines de recherche n'utilisant pas la technologie EJM. Ces machines utilisent la technologie dite de déposition de vapeur chimique sous ultravide par laquelle les matériaux source gazeux sont déposés sur une surface dans une chambre sous ultravide. L'épitaxie est une technologie capitale dans l'industrie des semi-conducteurs composés car elle constitue une première étape essentielle à la production de nombreux dispositifs électroniques fabriqués à partir de semiconducteurs composés. Les avantages substantiels que présentent les semi-conducteurs composés sur ceux en silicium sont les caractéristiques physiques exceptionnelles des semi-conducteurs composés qui permettent en effet aux dispositifs électroniques fabriqués à partir de ceux-ci d'opérer à des fréquences plus élevées, tout en consommant moins d'énergie et en générant une meilleure linéarité, à moindres bruits et distorsions électroniques. En outre, les dispositifs semi-conducteurs composés peuvent émettre de la lumière et détecter des champs magnétiques, autant de propriétés que n'ont pas les semi-conducteurs en silicium. De ce fait, les semi-conducteurs composés se sont révélés être des matériaux indispensables à de nombreuses applications de haute technologie destinées aux télécommunications mobiles, par satellite et par fibre optique, aux ordinateurs, aux systèmes de défense, à l'industrie automobile et à l'électronique grand public. Plusieurs procédés d'épitaxie concurrents sont utilisés dans la fabrication des dispositifs semi-conducteurs composés. Cependant, l'épitaxie par jets moléculaires est la technologie la plus adaptée à la fabrication de dispositifs semi-conducteurs composés utilisés dans les applications qui sont les plus avancées, les plus performantes et qui sont positionnées sur les marchés les plus porteurs, comme des téléphones cellulaires, des terminaux de télécommunications par satellites, des équipements pour réseaux de fibre optique, et des produits électroniques grand public tels que les décodeurs interactifs ("set-top boxes") pour les services Internet à la télévision ou les lecteurs de DVD. L'expérience de Riber et son expertise dans le domaine de la technologie EJM ainsi que la notoriété de sa marque auprès des chercheurs scientifiques et des fabricants de dispositifs à base de semi-conducteurs composés lui permettent d'offrir à ses clients répartis dans le monde entier une large gamme de machines et de pièces détachées ou accessoires destinés aussi bien à la production à grande échelle de tranches épitaxiées qu'à la recherche de pointe sur les semi-conducteurs composés et sur des matériaux dits avancés. Les clients ayant acheté des machines EJM de production sont soit des fournisseurs qui produisent et commercialisent des tranches épitaxiées auprès de fabricants de dispositifs à base de semi-conducteurs composés, soit des entreprises industrielles intégrées qui produisent des tranches épitaxiées pour les traiter et les intégrer à des dispositifs à base de semi-conducteurs composés. Les clients ayant acheté des machines EJM de recherche rassemblent des universités et des instituts de recherche dans le monde entier ainsi que d'importantes sociétés industrielles. Le siège social de Riber ainsi que ses sites de production sont situés à Rueil-Malmaison, dans le département des Hauts-de-Seine. Par ailleurs, Riber est représentée à travers le monde par un réseau de 28 agents commerciaux ou distributeurs. Riber disposait aux Etats-Unis et en Allemagne de deux filiales commerciales détenues à 100 %, respectivement Riber Inc. créée en juillet 1997 et Riber GmbH créée en décembre 1997. Dans un but d’optimisation des coûts, la filiale Riber GmbH a été cédée et transformée en agent commercial à compter du 1er janvier 2001. 7 Depuis le 1er janvier 2001, le Groupe est constitué de Riber SA, société-mère et unique site de production, et de Riber Inc., filiale ayant pour objet la distribution et la livraison des produits de Riber SA aux Etats-Unis. Riber SA détient la totalité du capital social de Riber Inc. et participe activement à sa direction. Dans le cadre de son activité, Riber Inc. a recours depuis sa création aux services administratifs, financiers et commerciaux de Riber SA. En contrepartie des prestations de services et de son assistance, Riber SA perçoit une redevance calculée sur la performance de sa filiale. Riber SA accorde aussi des avances financières rémunérées à sa filiale. 1.2 Historique de Riber Société française créée en 1964, Riber a démarré son activité comme distributeur de produits sous ultravide importés des Etats-Unis et destinés à des laboratoires de recherche français. En 1976, Riber a été absorbée par Instruments S.A., société spécialisée dans l'instrumentation scientifique dont elle est devenue une division. Pendant cette période, l'expérience de Riber en matière de procédés sous ultravide lui a permis de devenir l'un des leaders dans le développement de la technologie de l'épitaxie par jets moléculaires. Dès 1978, Instruments S.A. est ainsi devenue grâce à Riber l'une des premières sociétés à produire et commercialiser des machines EJM. En 1992, Instruments S.A. a filialisé sa division Riber et en a cédé la totalité du capital en 1997 à un groupe d'investisseurs principalement composé de certains actionnaires et membres de l'équipe dirigeante d'Instruments S.A. Cette acquisition a permis de renforcer la situation financière de Riber et d'accélérer la réorientation stratégique visant à privilégier le développement des machines EJM de production par rapport à la fabrication de machines EJM de recherche. Au cours de l’année 1997, Riber a créé deux filiales de commercialisation, Riber Inc. et Riber GmbH, par reprise de l’activité de filiales d’Instruments S.A ayant un marché significatif pour Riber S.A. Ces filiales permettent une meilleure maîtrise des marchés ainsi que la constitution d’un stock local. Les raisons de la stratégie privilégiant le développement des machines EJM de production sont expliquées dans la section 1.3 ci-dessous intitulée "Stratégie de la société". 1.3 Stratégie de la société Les objectifs de Riber sont, d'une part de renforcer sa place de leader sur le marché des machines EJM, et d'autre part d'augmenter sa part de marché sur le marché des équipements d'épitaxie et des pièces détachées et accessoires qui s'y rattachent. Riber s'efforce aussi de maintenir son avance technologique grâce à la conception et la fabrication d'équipements d'EJM et d'épitaxie en général à même d'utiliser les nouvelles technologies de fabrications par épitaxie. La stratégie de Riber repose sur les éléments clés suivants : Utiliser sa forte notoriété sur le marché des machines EJM de recherche pour conserver son avance technologique et créer de nouvelles opportunités sur le marché des machines EJM de production. Riber a décidé en 1995 de privilégier la fabrication de machines EJM de production par rapport aux machines EJM de recherche. Cette réorientation stratégique a été motivée par trois raisons principales : • les ventes de machines EJM de recherche reposaient largement sur des financements publics en diminution ; • les marges dégagées sur les ventes des machines EJM de recherche étaient significativement inférieures aux marges potentielles des machines EJM de production ; et • la croissance de la demande pour les produits utilisant des semi-conducteurs composés hautement performants avait créé une demande soutenue et conséquente pour les machines EJM de production. Un des objectifs de la société est de maintenir des ventes de machines EJM de recherche dans son chiffre d'affaires, pour rester présente sur ce marché afin d'exploiter la notoriété dont elle bénéficie auprès des membres de la communauté scientifique du fait de la qualité et de la performance technique de ses produits. Riber estime que sa notoriété dans le monde scientifique peut influer sur la décision d'acquisition de machines EJM de production. L'engagement continu de Riber dans des programmes de recherche et de développement devrait également permettre à la société de suivre les avancées de ces technologies évolutives pour concevoir et développer de nouvelles machines EJM de production. 8 Consolider et renforcer sa position de leader sur le marché des machines EJM de production. Riber entend maintenir sa position de leader et rester compétitive sur le marché des machines EJM de production en améliorant constamment les coûts de fonctionnement, la qualité du processus de fabrication et la fiabilité de ses machines. Riber entend également augmenter ses dépenses de recherche et développement afin de concevoir et commercialiser des machines EJM de production et les pièces détachées et accessoires s'y rattachant de plus en plus complexes et répondant de façon compétitive aux attentes de ses clients. Riber estime qu'elle peut satisfaire les besoins croissants du marché et introduire le moment opportun, de nouvelles machines EJM, grâce à l’extension des capacités de production achevée en novembre 2000. Accentuer ses efforts de recherche et développement pour étendre les applications de l'EJM et accroître ses parts de marché sur le marché global des équipements d'épitaxie à base de semi-conducteurs composés. Riber estime que son expertise dans la conception et la fabrication d'une large gamme de machines EJM constitue un avantage compétitif décisif. Afin de gagner des parts de marché sur le marché global des équipements d'épitaxie pour les semi-conducteurs composés, Riber devra développer les applications utilisant la technologie EJM et convaincre ses clients potentiels que ses machines EJM sont les plus flexibles, les plus performantes et les plus compétitives pour produire à grande échelle des tranches épitaxiées destinées aux dispositifs à base de semi-conducteurs composés utilisés dans les applications les plus avancées. Pour atteindre ces objectifs, Riber souhaite, d'une part accentuer ses efforts de recherche et développement et, d'autre part conclure des accords de partenariat avec des laboratoires de recherche français ou européens afin de mettre en place de nouveaux laboratoires d'applications se consacrant à l'étude de certaines technologies ciblées, comprenant notamment : • L'utilisation de la technologie EJM pour la fabrication de dispositifs électroniques à base de phosphore opérant à très hautes fréquences. L'utilisation de la technologie EJM pour la production de tranches épitaxiées à base de phosphure d'indium est une technique qui, si elle est développée avec succès, permettra d'utiliser les machines EJM pour la production des tranches épitaxiées destinées aux dispositifs électroniques à base de phosphore, dispositifs utilisés dans certaines applications liées aux télécommunications mobiles à très hautes fréquences et aux réseaux de fibre optique à très hauts débits. • L'utilisation de l’épitaxie pour la fabrication de dispositifs électroniques à base d’alliage d’arséniure de gallium ou d’antimoniure de gallium pour les lasers à cavité verticale émettant en surface (VCSEL). Si les efforts visant à utiliser la technologie EJM pour la production de tranches épitaxiées composées d’arséniure de gallium ou d’antimoniure de gallium aboutissent, Riber pourra fabriquer des machines EJM assurant la production des tranches épitaxiées utilisées pour la fabrication de lasers pour les réseaux à fibre optique locaux et métropolitains. • L'utilisation de la technologie EJM pour les lasers de stockages de données ou dispositifs hyperfréquences hautes températures. Si les efforts visant à utiliser la technologie EJM pour la production de tranches épitaxiées composées de nitrure de gallium aboutissent, Riber pourra fabriquer des machines EJM assurant la production des tranches épitaxiées utilisées pour la fabrication de diodes à laser bleu permettant d'augmenter les capacités de stockage de données des lecteurs de HD-DVD ou de dispositifs opérant à hautes fréquences en environnement de température élevée. • L'utilisation de l'épitaxie pour la fabrication de dispositifs électroniques à base d'un alliage de silicium et germanium opérant à moyennes fréquences. L'utilisation de l'épitaxie pour la fabrication de dispositifs électroniques à base d'un alliage de silicium et germanium opérant à moyennes fréquences et destinés à des équipements de télécommunications mobiles ou d'ordinateurs est une technique qui, si elle est développée avec succès, permettra à Riber de fournir des équipements d'épitaxie à l'industrie des semiconducteurs en silicium. Les investissements prévus dans ces différents domaines devraient permettre de soutenir la croissance de l'activité de Riber par l'amélioration des machines existantes ainsi que la conception de nouveaux équipements capables d'utiliser les nouvelles technologies de fabrication par épitaxie. L'ouverture de laboratoires d'applications devrait aussi permettre à Riber de montrer à ses clients potentiels les possibilités offertes par ses équipements en leur procurant des tranches épitaxiées de très haute qualité produites grâce à ses machines. Cela devrait également permettre à Riber de maintenir son avantage concurrentiel sur les autres fabricants d'équipements EJM et d'augmenter ses parts de marché sur le segment de l'épitaxie en montrant les avantages des machines EJM de production à des clients potentiels. 9 Renforcer son activité très profitable de production de pièces détachées et accessoires d'épitaxie par jets moléculaires. Riber estime que l'accroissement du parc mondial de machines EJM représente une opportunité pour développer son activité de vente de pièces détachées et accessoires EJM. Cette activité nécessite le renforcement de sa capacité à collaborer avec des chercheurs scientifiques pour développer de nouveaux accessoires répondant aux besoins techniques de ses clients. En ce qui concerne l'activité relative aux pièces détachées, Riber entend développer son service après-vente grâce à l'embauche de nouveaux employés, au lancement d'un nouveau centre de services en Asie, à un soutien aux clients par un accès téléphonique 24 heures sur 24, l'intervention rapide de techniciens et enfin la mise à disposition de pièces détachées dans le monde entier. Réaliser des opérations de croissance externe. Le succès de Riber dépend de sa capacité à répondre rapidement aux changements technologiques intervenant dans l'industrie des semi-conducteurs composés. La société entend accroître sa flexibilité de fabrication et développer sa gamme de technologies en procédant à l'acquisition d'entreprises d'instrumentation ou d'équipement ayant développé des produits ou technologies relatifs à la déposition de films de matériaux extrafins qui pourraient être utilisés dans la fabrication de dispositifs à base de semi-conducteurs composés. Cette stratégie d'acquisition devrait permettre à Riber d'accroître son savoir-faire et son expérience dans le domaine des technologies d'épitaxie ultra-fines, et de pouvoir ainsi répondre plus rapidement à l'évolution de la demande sur le marché. 1.4 Aperçu de l'industrie des semi-conducteurs composés La révolution des semi-conducteurs composés. Les avancées dans le domaine des technologies de l'information, des télécommunications et de l'électronique grand-public au cours de la dernière décennie, telles que la miniaturisation des téléphones mobiles, la complexité croissante des applications liées à l'Internet et les avancées dans le domaine des communications par fibre optique, ont rendu nécessaire le développement de dispositifs électroniques sophistiqués, consommant peu d'énergie, pouvant fonctionner à de très hautes fréquences, émettre de la lumière et capter des champs magnétiques faibles. En outre, des avancées telles que l'apparition de nouveaux services de télécommunications mobiles terrestres, le développement des systèmes de télécommunications par satellite et l'accroissement en débit et en quantité des réseaux de fibre optique terrestres ou sous-marins ont rapidement accru les débouchés commerciaux de ces dispositifs électroniques et ont rendu nécessaire leur production commerciale à des coûts compétitifs. Dans le passé, les fabricants de produits électroniques comptaient sur les progrès de la technologie des semi-conducteurs en silicium pour faire face aux exigences techniques des produits de haute technologie. Cependant, parce que les dispositifs à base de semi-conducteurs composés peuvent remplir des fonctions cruciales que les propriétés physiques du silicium ne permettent pas d'assurer, ils se sont révélés indispensables au fonctionnement des applications les plus avancées, et cela aussi bien dans le domaine de l'information et des télécommunications que de l'électronique grand public. Avantages des semi-conducteurs composés sur les semi-conducteurs en silicium. Un semi-conducteur est une substance, généralement un élément chimique à l'état solide ou bien composé de forme cristalline, ayant la propriété d'être conducteur de courant sous certaines conditions et non-conducteur sous d'autres, ce qui en fait un moyen efficace de contrôle du courant électrique. A la différence du silicium qui est un semi-conducteur constitué d'un seul élément et dont les caractéristiques électroniques sont par conséquent limitées, les matériaux semi-conducteurs composés sont obtenus à partir d'un assemblage de différents éléments tels que l'arséniure de gallium, le phosphure d'indium, l'arséniure de gallium et d'aluminium et un alliage de silicium et germanium. Comme il est expliqué dans la section 1.5 ci-dessous intitulée "Les technologies de production des semi-conducteurs composés", les performances des semi-conducteurs composés dépendent à la fois de leur composition chimique et de la quantité d'impuretés incorporées, de manière contrôlée, au sein même de la structure cristalline. 10 La liste ci-dessous énumère certains des avantages que présentent les dispositifs à base de semi-conducteurs composés sur ceux à base de silicium : • la vitesse des électrons dans un dispositif semi-conducteur composé est au moins quatre fois supérieure à celle constatée dans un dispositif semi-conducteur en silicium, ce qui permet une utilisation à de plus hautes fréquences ; • la possibilité d'émettre de la lumière, ce qui signifie qu'à la différence des dispositifs à base de silicium, les dispositifs à base de semi-conducteurs composés peuvent être utilisés dans les LEDs et les diodes laser ; • des propriétés magnétiques qui permettent à ces dispositifs semi-conducteurs composés de détecter des champs magnétiques faibles ; et • la possibilité d'être utilisés à des températures plus élevées ainsi que dans des environnements soumis à de fortes radiations, à l'instar de l'espace intersidéral. Semi-conducteurs composés : applications et marchés finaux. Les tranches épitaxiées sont utilisées dans la fabrication des dispositifs à base de semi-conducteurs composés capables de remplir une large gamme de fonctions, et cela dans une variété de plus en plus étendue d'applications. Les technologies de fabrication employées pour produire ces tranches épitaxiées sont fonction du modèle de dispositif à base de semi-conducteurs qui, lui-même, varie en fonction de son utilisation. Bien que les dispositifs à base de semi-conducteurs composés puissent être classés selon un grand nombre de caractéristiques techniques, leurs fonctionnalités peuvent être regroupées sous trois rubriques principales : • Les dispositifs électroniques à haute fréquence qui transmettent, reçoivent et actionnent des signaux à haute fréquence. Ces dispositifs sont utilisés comme commutateurs, amplificateurs de puissance, amplificateurs de l'étage de commande, mixeurs, transmetteurs, récepteurs ou émetteurs-récepteurs dans des applications liées aux télécommunications mobiles. Parmi les dispositifs électroniques à haute fréquence utilisés pour les communications par satellite, on trouve des convertisseurs amont et aval pour les satellites de télécommunications. • Les dispositifs opto-électroniques qui émettent et détectent les signaux lumineux. Parmi les dispositifs opto-électroniques émettant de la lumière, on trouve les LEDs utilisées comme témoins sur les appareils électro-ménagers et multimédia, les diodes laser et les lasers à cavités verticales émettant en surface (VCSEL) utilisés pour le transport de données par câbles en fibre optique. Les dispositifs opto-électroniques qui détectent la lumière comprennent les détecteurs à ultra-violets utilisés dans les détecteurs d'incendie et les équipements de détection de missiles, les détecteurs infra-rouges utilisés pour la vision de nuit et les capteurs de chaleur, les capteurs d'images utilisés par les appareils médicaux, les caméscopes et les cellules solaires utilisées dans les panneaux d'énergie solaire des satellites. Les optocoupleurs sont quant à eux des dispositifs opto-électroniques qui émettent et détectent des signaux lumineux et qui sont principalement utilisés pour isoler les circuits des télévisions et des magnétoscopes. • Les dispositifs magnétiques qui détectent les signaux provenant de champs magnétiques ainsi que les objets métalliques. Parmi les dispositifs magnétiques, on peut citer les capteurs magnéto-résistants et les capteurs à effet Hall. Les dispositifs magnétiques sont par exemple utilisés dans des systèmes automobiles qui nécessitent un contrôle électronique, tels que les capteurs de position d'essuie-glaces et les systèmes de freinage anti-blocage. Comme il est précisé avec plus de détails dans la section 1.5 ci-dessous intitulée "Les technologies de production des semi-conducteurs composés — Les technologies concurrentes de fabrication de semiconducteurs composés", il existe aujourd'hui quatre techniques principales d'épitaxie pouvant être utilisées pour la fabrication de tranches épitaxiées destinées à la production de dispositifs à base de semi-conducteurs composés : l'épitaxie en phase liquide ou LPE, l'épitaxie en phase vapeur ou VPE, la déposition par vapeur chimique organo-métallique ou MOCVD, et l'EJM. Les dispositifs à base de semi-conducteurs composés produits à partir de tranches épitaxiées fabriquées selon l'une ou plusieurs de ces technologies sont utilisés dans un certain nombre d'applications destinées à des marchés finaux divers, en fonction de la catégorie fonctionnelle à laquelle ils appartiennent. 11 Dispositifs à base de semi-conducteurs composés produits grâce à la technologie EJM. Parmi les applications actuelles recelant des dispositifs à base de semi-conducteurs composés fabriqués à l'aide de la technologie EJM, figurent notamment : • des applications de télécommunications mobiles utilisant des dispositifs à haute fréquence et ayant une consommation d'énergie optimale tels que les téléphones cellulaires, les pagers, les combinés PCS, les systèmes de communication de point à point utilisés pour relier les cellules d'un réseau de téléphone cellulaire et les réseaux locaux de communication utilisés pour les transmissions de données dans les écoles et les entreprises ; • des applications pour systèmes de télécommunications par satellite qui utilisent des dispositifs à haute fréquence très performants pour recevoir et transmettre des informations à un coût optimal sur des zones géographiques étendues ; • des applications de transfert de données telles que les équipements destinés aux réseaux de fibre optique sous-marins et terrestres qui, à l'instar des multiplexeurs à division d'ondes multiples, permettent le transfert dans une même fibre optique de données de formats différents, ou qui utilisent des dispositifs à haute fréquence tels que les étages de commande, les amplificateurs et les diodes lasers à haute puissance, appelés lasers de pompage, utilisés dans les réseaux de communications longue-distance pour transporter des données et véhiculer les flux d'information sur internet ; • des applications électroniques nécessitant des vitesses, taux de transmission et capacités de stockage très élevés tels que les microprocesseurs utilisant des dispositifs à haute fréquence dont la consommation d'énergie est optimale, les lecteurs de DVD qui utilisent des diodes laser pour lire et stocker des données, et les lecteurs de disques durs, CD-Rom, DVD et HD-DVD dont les moteurs utilisent des dispositifs magnétiques ; • des produits électroniques grand public utilisant des dispositifs à haute fréquence tels que les récepteurs de systèmes de positionnement global ou GPS permettant de localiser des personnes parties en mer, en randonnée ou en voiture, les récepteurs de télévision par satellite (ou récepteurs DBS), les décodeurs interactifs et les modems pour câble pour la télévision digitale et interactive ; • des équipements intégrant des dispositifs à haute fréquence permettant de tester la performance des dispositifs semi-conducteurs en silicium ; et • des applications militaires reposant sur l'utilisation de dispositifs à haute fréquence très performants, telles que les armes intelligentes, les radars, les télécommunications par satellite avancées et les contre-mesures électroniques. Les exemples d'applications nouvelles en voie d'être commercialisées et utilisant des dispositifs à base de semiconducteurs composés fabriqués grâce à la technologie EJM comprennent: • des applications pour le marché des télécommunications mobiles tels que les téléphones mobiles équipés pour accéder à Internet et des équipements pour les systèmes de distribution vidéo, et ce y compris les équipements locaux de distribution multipoints et les systèmes de distribution vidéo par micro-ondes utilisés dans la télévision interactive et la réception de données multimédia depuis Internet; • des applications destinées au marché des transferts de données comme les multiplexeurs à division d'ondes multiples qui sont utilisés pour la transmission de données par fibre optique; • des applications dans l'industrie automobile utilisant des dispositifs à haute fréquence, tels que, notamment, les radars anti-collision, appelés aussi systèmes de navigation intelligents, qui détectent la présence d'autres véhicules et d'obstacles et régulent automatiquement la vitesse de la voiture pour éviter des accidents; • des applications pour le marché de l'électronique grand public tels que les décodeurs interactifs pour Internet à la télévision. 12 Les marchés finaux pour ces différentes applications ne sont encore qu'à un stade préliminaire de développement. Pour plus de détails concernant les dispositifs à base de semi-conducteurs composés fabriqués à partir de tranches épitaxiées produites grâce à la technologie EJM, il est possible de se référer aux sections 1.3, 1.5 et 1.12 intitulées respectivement "Stratégie de la société", "Les technologies de production des semiconducteurs composés" et "Concurrents de Riber". 1.5 Les technologies de production des semi-conducteurs composés Epitaxie L'épitaxie est l'opération consistant à réaliser une croissance cristalline en déposant de très fines couches de matériaux semi-conducteurs à la surface d'un matériau cristallin appelé substrat. Si la composition chimique des flux moléculaires est compatible avec la structure cristalline du substrat, les couches déposées formeront une structure mono-cristalline identique à celle du matériau du substrat. Le substrat est généralement composé d'arséniure de gallium ou de phosphure d'indium. D'autres matériaux semi-conducteurs composés tels l'arséniure de gallium et d'aluminium, l'arséniure de gallium et d'indium, l'arséniure d'indium et aluminium, le phosphure d'indium et l'antimoniure d'indium, peuvent aussi être utilisés comme films épitaxiés. Des impuretés appelées dopants sont incorporées dans les couches épitaxiées pour renforcer leurs propriétés électriques. Les performances des produits qui sont fabriqués à partir des tranches épitaxiées dépendent à la fois du nombre et de l'épaisseur des couches épitaxiées, de leur composition chimique et des dopants qui y sont incorporés. Epitaxie par jets moléculaires L'épitaxie par jets moléculaires (EJM) est réalisée dans un réacteur sous ultravide dans lequel les matériaux source devant composer les tranches épitaxiées tels que le gallium, l'arsenic et l'aluminium, sont introduits par jets moléculaires simultanés. Les jets moléculaires sont produits en chauffant jusqu'à évaporation les matériaux source à l'état solide placés dans des creusets, eux-mêmes montés dans des cellules à effusion. Il est possible de remplacer des matériaux source à l'état solide par des matériaux source à l'état gazeux, ceux-ci étant alors introduits dans le réacteur au moyen d'un injecteur de gaz. En raison de l'environnement sous ultravide du réacteur (dont la pression interne est en moyenne cent milliards de fois inférieure à la pression atmosphérique moyenne) lorsque les matériaux source à l'état gazeux sont injectés dans le réacteur, ou que les matériaux source à l'état solide s'évaporent du creuset, leurs molécules forment une série de faisceaux qui traversent l'espace séparant le creuset du substrat sans rencontrer d'obstacle. Quand les faisceaux de molécules entrent en collision avec la surface du substrat, les molécules se décomposent en atomes de la matière évaporée. La tranche épitaxiée étant chauffée durant le procédé, l'énergie cinétique des molécules est suffisante pour permettre une réorganisation spontanée des atomes en un monocristal répliquant celui du substrat. Pour assurer une uniformité optimale de l'épaisseur des couches, la tranche, ou les tranches dans l'hypothèse de machines EJM à plusieurs positions, sont placées en rotation dans le réacteur au cours du procédé d'épitaxie. Un contrôle précis de la croissance des tranches est assuré grâce à la présence d'obturateurs mécaniques, placés entre les cellules d'effusion et le substrat, et contrôlés par ordinateur. Ainsi, la fermeture d'un obturateur empêche un faisceau moléculaire d'atteindre le substrat, ce qui permet la formation d'une part, de couches épitaxiées très fines et d'autre part, d'interfaces abruptes entre les couches. L'épaisseur des tranches épitaxiées réalisées par EJM peut varier d'un millième de micromètre à 50 micromètres (un micromètre étant approximativement cent fois plus fin qu'une feuille de papier). Cette maîtrise aiguë des jets moléculaires est un aspect important de la technologie EJM dans la mesure où bon nombre des dispositifs électroniques actuellement les plus performants requièrent la présence de couches épitaxiées très précisément définies. La possibilité d'ouvrir et de fermer chaque obturateur de façon indépendante permet également de contrôler à tout moment le mélange des matériaux source et des dopants évaporés sur la tranche et, par là-même, de déterminer la composition chimique de chaque nouvelle couche épitaxiée. Dans le but de créer des couches épitaxiées ayant des compositions chimiques différentes, la position des obturateurs peut être modifiée afin que des faisceaux composés de combinaisons différentes de matériaux source et de dopants soient envoyés à la surface du substrat. Cette possibilité de modification de la composition chimique de chaque nouvelle couche épitaxiée permet de concevoir un profil électrique spécifique pour un dispositif semi-conducteur composé donné, et donc de définir le trajet que le courant électrique empruntera dans celui-ci. 13 Les principaux avantages du procédé EJM sur les autres technologies de production de semi-conducteurs composés sont : • Un contrôle précis. Le niveau élevé de contrôle de la fabrication dans la technologie EJM permet au fabricant de tranches épitaxiées de faire croître des films épitaxiés de compositions chimiques différentes, avec une précision de niveau atomique (l'épaisseur minimale de chaque couche étant au moins de un à deux atomes) tout en assurant une uniformité à la surface du substrat. Cette très grande uniformité permet aux fabricants de tranches épitaxiées faisant appel à la technologie EJM d'obtenir des taux de rendement pouvant atteindre 95 % de chaque tranche épitaxiée, ce qui signifie que jusqu'à 95 % des tranches épitaxiées peuvent être utilisées pour la fabrication de dispositifs à base de semi-conducteurs composés. La faculté offerte par la technologie EJM d'obtenir des interfaces abruptes entre les couches épitaxiées de compositions différentes, réduit le bruit électronique et les distorsions et optimise la consommation d'énergie des dispositifs électroniques à haute fréquence. En outre, la très grande pureté des cristaux de matériaux semi-conducteurs composés, résultant de l'environnement sous ultravide au sein du réacteur EJM, permet la fabrication de dispositifs électroniques à haute fréquence qui sont très efficaces dans le maniement des flux d'électrons. • La surveillance du procédé d'épitaxie. L'environnement sous ultravide du réacteur EJM permet l'utilisation d'électrons ou de photons comme sondes, pour assurer un contrôle permanent et très précis de la surface de la tranche et de la qualité des couches épitaxiées. Ces procédés de surveillance facilitent le contrôle de la croissance du cristal, et par là-même fournissent un contrôle qualité particulièrement efficace. • Une flexibilité de fabrication. Du fait de l'utilisation de la technologie de l'ultravide, il règne une très basse pression au sein du réacteur EJM. Cette très basse pression permet de retirer rapidement les matériaux qui n'ont pas été utilisés dans le cycle de croissance d'une tranche épitaxiée sans qu'il soit nécessaire de purger le réacteur. Ceci réduit l'intervalle de temps nécessaire entre deux cycles de croissance épitaxiale et augmente les capacités de production, c'est-à-dire le nombre de tranches épitaxiées produites par unité de temps. • De meilleures conditions de sécurité et d'entretien. La technologie EJM ne requiert pas les volumes élevés de gaz toxiques utilisés dans certains procédés concurrents de fabrication de semi-conducteurs composés, ce qui se traduit par une sécurité accrue et un entretien plus aisé. Les technologies concurrentes de fabrication de semi-conducteurs composés. Les autres procédés d'épitaxie utilisés actuellement pour la production de tranches épitaxiées incluent l'épitaxie en phase liquide ou LPE, l'épitaxie en phase vapeur ou VPE et la déposition par vapeur chimique organométallique ou MOCVD. La LPE et la VPE sont des techniques arrivées à maturité qui montrent des limites dans la production des fines couches épitaxiées nécessaires à la fabrication des dispositifs à base de semiconducteurs composés les plus performants. La MOCVD, qui permet la production de couches épitaxiées fines et relativement uniformes, est utilisée pour la production de tranches épitaxiées destinées à la fabrication d'une large gamme de dispositifs opto-électroniques et pour certains dispositifs électroniques à haute fréquence. Les principales caractéristiques, avantages et inconvénients de ces trois technologies sont les suivants : • La LPE est un procédé relativement simple par lequel l'épitaxie est réalisée en plongeant un substrat dans un liquide composé de matériaux source liquéfiés thermiquement sous une pression atmosphérique normale. Ce procédé peut être utilisé pour la production de couches épitaxiées relativement épaisses que l'on peut faire croître très rapidement. Bien que la LPE soit adaptée à une production à grande échelle de tranches épitaxiées, son utilisation est limitée car elle ne permet pas la croissance des fines couches de semi-conducteurs composés nécessaires aux dispositifs électroniques utilisés dans les applications avancées. • La VPE est un procédé d'épitaxie peu coûteux et arrivé à maturité par lequel l'épitaxie est réalisée sous une pression atmosphérique normale par dépôt sur la surface de la tranche, qui est chauffée, des matériaux source à l'état gazeux. Bien que la VPE ne puisse pas être utilisée pour la croissance de couches épitaxiées très fines, l'épaisseur des couches y est néanmoins plus facile à contrôler qu'avec le procédé LPE. Si la VPE est encore largement utilisée pour la production de tranches épitaxiées pour des LEDs de grande diffusion, ses débouchés commerciaux sont par ailleurs limités. 14 • La MOCVD a été développée principalement pour pallier les insuffisances de la VPE pour la croissance de fines couches épitaxiées. Avec la MOCVD, l'épitaxie est réalisée en déposant dans un environnement à basse pression des matériaux source à l'état gazeux sur une tranche chauffée en rotation, permettant ainsi la formation de couches épitaxiées de même composition que celle des gaz utilisés. Ce procédé peut être utilisé pour la croissance de couches épitaxiées fines et d'une épaisseur relativement uniforme ; il s'avère rentable pour la production commerciale de tranches épitaxiées destinées à certains dispositifs à base de semi-conducteurs composés très performants. La société estime que la technologie EJM offre des avantages sur les technologies concurrentes d'épitaxie décrites ci-dessus en ce qu'elle permet tout d'abord, un contrôle plus précis de l'épaisseur de la couche épitaxiée, ensuite, une plus grande uniformité et pureté de la composition chimique, et enfin, la possibilité de réaliser des interfaces très abruptes entre les couches épitaxiées, soit autant de facteurs essentiels pour l'obtention des propriétés électroniques requises par les fabricants des dispositifs à base de semi-conducteurs composés les plus sophistiqués. D'un point de vue technique, les technologies EJM et MOCVD ont chacune leurs forces et faiblesses, ce qui conduit à les utiliser dans des contextes différents. A titre d'exemple, la MOCVD est la technologie dominante utilisée pour produire les tranches épitaxiées pour la production de LEDs de haute qualité et de cellules solaires qui ne nécessitent pas des couches épitaxiées ultra-fines. A l'inverse, la fabrication de dispositifs électroniques à hautes fréquences requérant l'utilisation de couches épitaxiées extrêmement fines est principalement assurée par EJM. 1.6 Les produits de la société Riber propose une large gamme de machines EJM et de pièces détachées ou accessoires utilisés aussi bien pour la production commerciale de tranches épitaxiées que pour la recherche de pointe sur les semi-conducteurs composés ou sur d'autres matériaux dits avancés. Riber fabrique également un petit nombre de machines à déposition par vapeur chimique sous ultravide. Ces machines sont destinées aux activités de recherche et développement dans le domaine des techniques d'épitaxie utilisées pour la fabrication des semi-conducteurs composés en alliage de silicium et germanium. Les différents modèles de machines EJM de Riber sont conçus et fabriqués à partir d'une même plate-forme, ce qui signifie que la conception générale des machines et de leurs accessoires est largement standardisée. Cette standardisation permet aux clients de la société de débuter avec une machine EJM de recherche et de passer ensuite, avec des dépenses et un apprentissage minimaux, au stade de la production commerciale de tranches épitaxiées en achetant une machine EJM de production fabriquée à partir de la même plate-forme. Bien que les machines EJM de recherche soient principalement utilisées pour la conduite de recherches sur les matériaux semi-conducteurs composés, il peut arriver que les clients de Riber les utilisent pour la production de tranches épitaxiées en petites quantités. Grâce à sa capacité d'adaptation technologique, Riber offre à ses clients, selon leurs besoins, la possibilité d'utiliser avec la technologie EJM des matériaux source à l'état solide aussi bien que gazeux. Tous les modèles de machines EJM produits par Riber sont équipés d'un réacteur sous ultravide au sein duquel se déroule l'épitaxie. Connecté au réacteur se trouve un système de transfert utilisé pour faire passer le ou les substrat(s) de la pression atmosphérique normale à la pression sous ultravide du réacteur. Ce système de transfert peut être soit manuel ou semi-automatique pour les machines de recherche, soit entièrement automatique pour les machines de production. Dans le cas de systèmes de transfert entièrement automatiques, les substrats sont chargés dans des porte-substrats, eux-mêmes placés dans une cassette pouvant contenir jusqu'à dix porte-substrats, voire davantage. Ainsi, pour un réacteur ayant une capacité de 4x6 pouces, chaque porte-substrat pourra contenir quatre tranches mesurant 6 pouces de diamètre. La cassette est alors placée dans la chambre d'entrée de la machine, les porte-substrats étant alors traités automatiquement, un par un, jusqu'à ce que la cassette soit entièrement vide. 15 Machines de production De 1988, date de livraison de sa première machine EJM de production au 31 décembre 2002, Riber a conçu, fabriqué et livré 50 machines de ce type. Le tableau ci-dessous donne des informations générales relatives aux machines EJM de production qui ont été livrées par Riber au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2002. Modèle Nombre de machines livrées en 2002 Exemple des compositions chimiques des tranches épitaxiées Capacité de traitement de la machine et de production maximum Année de lancement MBE 49(1) 3 Arséniure de gallium et d'aluminium Phosphure d’indium 4×4 pouces ou 6×3 pouces Production de 13.500 tranches de 4 pouces par an 1991 MBE 7000 1 Arséniure de gallium et d'aluminium Phosphure d’indium 4×8 pouces ou 7×6 pouces Production de 23.625 tranches de 6 pouces par an 2001 __________ (1) Modèle 1991 : 3×4 pouces ; Modèle 1996 : 4×4 pouces ou 6×3 pouces La société estime qu'elle est devenue le leader technologique sur le marché des machines EJM de production. De fait, en 1991, Riber a été la première entreprise à concevoir et vendre une machine EJM de production entièrement automatique, la MBE 49 (3×4 pouces). De même, Riber a été en 1996, avec le lancement d'une version améliorée de la MBE 49, la première société à proposer sur le marché une machine EJM avec capacité de traitement de 4 substrats de 4 pouces. Avec la MBE 6000, Riber a été la première à installer en 1999 une machine EJM ayant une capacité de traitement de 4×6 pouces. La MBE 6000 est, selon la société, l'une des machines d'épitaxie les plus compétitives du marché en termes de coûts de fonctionnement pour la production de tranches épitaxiées de grande qualité. Les coûts de fonctionnement dépendent à la fois des niveaux de productivité et de rendement, des coûts opérationnels et du montant de l'investissement. En 2002, Riber a livré, en première mondiale, la première machine de production 7x6 pouces, la MBE 7000, d’une capacité supérieure de 75% au précédent modèle. Cette machine a été conçue pour répondre aux demandes des clients intervenant dans la fabrication des circuits hyperfréquence. Les atouts des machines EJM produites par Riber en termes de productivité, rendement, coûts opérationnels et investissement résultent de l'avance technologique de Riber par rapport à ses concurrents. Cette avance technologique résulte des travaux de recherche et développement des ingénieurs de Riber, des échanges d'informations constants entre Riber et ses clients, de la proximité de Riber avec les laboratoires de recherche et de la veille technologique que Riber assure. Machines de recherche Comme il est expliqué ci-dessus dans la section 1.3 intitulée "Stratégie de la société", Riber a adopté depuis 1995 une stratégie privilégiant la fabrication de machines EJM de production par rapport à celle des machines EJM de recherche. Cependant, la société estime que le marché des machines de recherche devrait rester stratégiquement important pour elle dans la mesure où sa présence sur le marché renforce sa notoriété et son image, notamment en termes de performance et de qualité des produits, au sein de la communauté scientifique, éléments pouvant être pris en considération lorsqu'une société décide de sélectionner un fournisseur de machines EJM. L'engagement constant de Riber dans les programmes de recherche et développement lui permet également de suivre les avancées de technologies évolutives et d'en détecter les futures opportunités en termes d'applications industrielles. Chaque modèle est conçu pour traiter des matériaux semi-conducteurs composés spécifiques qui sont recensés dans la colonne intitulée "Exemples des compositions chimiques des tranches épitaxiées". Les caractéristiques de chaque modèle sont adaptées pour traiter les différents matériaux source utilisés, matériaux qui dépendent des objectifs de recherche de chaque utilisateur. 16 Depuis l'introduction de sa première machine EJM de recherche en 1978, et jusqu'au 31 décembre 2002, Riber a conçu, fabriqué et livré un total de 381 machines de ce type. Le tableau ci-dessous fournit des informations générales sur le nombre de machines de recherche livrées par Riber au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2002. Modèle Nombre de machines livrées en 2002 Compact 21 3 Epineat CMT 1 Exemple des compositions chimiques des tranches épitaxiées Nitrure de gallium, antimoniure de gallium Tellure de cadmium et de mercure Capacité de traitement de la machine et production maximum 1×3 pouces/manuel ou 1×2 pouces/manuel 3×2 pouces/manuel Année de lancement 1997 1989 Les machines EJM de recherche de Riber peuvent être utilisées avec des matériaux source à l'état solide ou gazeux selon les besoins spécifiques de chaque client. Outre la fabrication de machines EJM de recherche, Riber produit également un réacteur d'épitaxie à déposition par vapeur chimique sous ultravide, appelé l'Epineat SiGe qui peut être utilisé soit pour la recherche relative aux techniques d'épitaxie des composés à base de silicium, soit pour la fabrication pilote de tranches épitaxiées en alliage de silicium et germanium. La déposition par vapeur chimique sous ultravide est une technique par laquelle les matériaux source gazeux sont déposés au sein d'une chambre sous ultravide. Les trois réacteurs SiGe qu'elle a vendus depuis le lancement de ce modèle en 1992 sont opérationnels. Bien que l'usage commercial des alliages de silicium et germanium soit encore limité, les récents développements de cette technologie rendent de plus en plus probable que, dans les prochaines années, les dispositifs électroniques fabriqués à partir de semi-conducteurs composés en alliage de silicium et germanium constitueront une alternative compétitive à certains dispositifs électroniques fabriqués à partir de semiconducteurs composés d'arséniure de gallium issus de tranches épitaxiées produites grâce à la technologie EJM. Pièces détachées, accessoires et services Pièces détachées et accessoires. Riber est l'un des leaders sur le marché des pièces détachées et accessoires EJM montés sur les machines de production ou de recherche. Avec aujourd'hui un parc installé de plus de 1.100 machines EJM dans le monde, le marché des pièces détachées et des accessoires représente un potentiel de croissance important. Les exemples d'accessoires incluent des cellules à effusion pour la vaporisation des matériaux, des systèmes d'injection de gaz et de contrôle de débit qui permettent une injection précise des matériaux à l'état gazeux et des systèmes de contrôle qui permettent de réguler le processus de croissance épitaxiée. Les pièces détachées incluent notamment des filaments, des joints, des fours, des plateaux, de la visserie et des creusets, etc. Riber développe et commercialise un ou deux nouveaux accessoires chaque année. Services. Riber offre à ses clients dans le monde entier une large gamme de services allant de la formation sur les systèmes d'épitaxie à des interventions techniques sur site. A titre d'exemple, Riber propose à ses clients des formations sur les procédés EJM de croissance cristalline pour différents semi-conducteurs composés, ainsi que des missions de conseils relatifs à la fourniture et au maniement des tranches ou aux équipements de contrôle des tranches épitaxiées. Sur demande des clients, Riber peut aussi fournir une aide technique pour la modification de machines existantes et la conception sur mesure de nouveaux accessoires. Enfin, Riber offre des services de décontamination chimique préventive et de nettoyage sur les machines EJM et les pièces et accessoires s'y rattachant. Le service après-vente de Riber comporte une formation à l'entretien des machines et la fourniture de pièces détachées dans le monde entier. En mars 2000, Riber a mis en place un service téléphonique fonctionnant 24 heures sur 24 pour assurer à tout moment un support technique et l'envoi de pièces détachées. En développant un tel service, Riber souhaite donner à tous ses clients de machines EJM de production la possibilité de recevoir une assistance technique et, le cas échéant, les pièces nécessaires dans les 48 heures suivant leur demande. 17 1.7 Fabrication Les machines EJM ainsi que les accessoires produits par Riber sont assemblés et testés dans des salles blanches respectivement de classes 1.000 et 10.000 où la poussière, la pression, la température et l'humidité sont contrôlées. Les classes 1.000 et 10.000 sont des mesures de la quantité de poussière et d'autres particules dans l'air, de sorte que la concentration de ces particules est dix fois supérieure dans une salle blanche de classe 10.000 que dans une salle blanche de classe 1.000. Ces salles blanches sont situées au sein des centres de fabrication de Riber situé à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). Un contrôle strict de l'environnement des salles blanches est nécessaire pour préserver les machines et les pièces de toute contamination par l'air. Riber fait largement appel à la sous-traitance pour la fabrication de la plupart des pièces nécessaires à l'assemblage des machines et des autres produits. Une fois fabriquées, ces pièces sont traitées chimiquement afin que les machines Riber soient en mesure d'atteindre les niveaux requis en matière d'ultravide. Riber dispose de systèmes informatiques intégrés pour la conception et la fabrication de ses produits. Ainsi, la conception des équipements, des pièces détachées, et des accessoires est assistée par le programme Autocad Mechanical Desktop 2000. Les besoins en matières premières et produits semi-finis, les flux de pièces et les coûts sont gérés au moyen du logiciel Mapics XA. Riber dispose en outre d'un réseau Intranet qui permet de gérer la circulation de l'information entre les différents postes de travail de fabrication et les différents départements. Le département qualité de Riber est constitué de trois techniciens qui supervisent chaque étape de la production et s'assurent du respect du programme d'assurance qualité. Ce programme est basé sur le respect des procédures internes relatives à l'identification des matières premières et des pièces mécaniques pour s'assurer de la conformité aux spécifications des produits livrés, à la correction constante d'anomalies de conception et de fabrication au moyen de formulaires remplis par les employés de Riber et qui indiquent les défauts des équipements ou des matériaux, et à l'observation de normes de qualité tout au long de la conception, de l'assemblage et des tests des machines et accessoires. Riber a pour objectif d'obtenir avant la fin de l’année 2003 la Certification ISO 9001, standard international reconnu dans le domaine de l'assurance qualité en terme de conception, développement, production, installation et service. La durée de fabrication et d'assemblage d'une machine EJM de production ou de recherche varie de sept à huit mois en fonction du nombre d'options souhaité par le client. Trois à huit semaines supplémentaires sont généralement requises pour l'installation des machines chez les clients et les démonstrations relatives aux performances de la machine et à la qualité des tranches épitaxiées ainsi produites. Le cycle de fabrication des accessoires est en moyenne de quatre à cinq mois. La capacité de production de Riber est aujourd'hui limitée à la fabrication de 35 machines EJM de production et de 8 machines EJM de recherche par an. Des informations supplémentaires relatives à cette expansion sont développées dans la section 1.15 ci-dessous intitulée "Immobilier". Riber fait appel à environ 15 sous-traitants pour la fabrication de la plupart des pièces mécaniques et ensembles électroniques et à environ 30 fournisseurs pour celle des produits du commerce comme les pompes, les composants ultravides et les produits électroniques. En outre, Riber fait appel à trois fournisseurs aux EtatsUnis et en Autriche pour l'approvisionnement en matières premières nécessaires aux composants fabriqués, à savoir le tantale et le molybdène. Ces fournisseurs sont Plansee Aktiengesellschaft, H.C. Stark Inc. et CSM Industries Inc.. Riber importe environ 10 % des matériaux nécessaires à la fabrication de ses machines, de ses pièces détachées et de ses accessoires depuis les Etats-Unis, l'Allemagne, le Royaume-Uni et le Japon. 1.8 Clients Riber dispose de deux catégories principales de clients qui achètent, pour l'une, des machines de production et, pour l'autre, des machines de recherche. Le marché des pièces détachées, des accessoires et des services s'étend pour sa part à ces deux groupes de clients. 18 Le tableau ci-dessous précise la proportion du chiffre d'affaires représenté par le client de Riber le plus important de l’exercice, ainsi que par ses 5 et ses 10 meilleurs clients. Concentration du chiffre d'affaires Plus gros client(2)................ 5 plus gros clients(2)............ 10 plus gros clients(2).......... Chiffre d'affaires total ........... Exercice clos au 31 décembre(1) 2000 2001 2002 (en millions d'euros, sauf pour les pourcentages) 8,11 19,7% 3,30 9,6% 3,93 21,1% 29,22 71,0% 14,35 41,9% 12,18 65,4% 37,56 91,2% 23,94 69,9% 14,92 80,1% 41,19 100,% 34,24 100% 18,63 100% __________ (1) Source : Etats financiers de Riber préparés en application des principes comptables français. (2) Ces clients ne sont pas nécessairement les mêmes d’un exercice à l’autre. Les clients des machines EJM de production Les clients des machines EJM de production de Riber se divisent en trois groupes : des clients qui produisent et commercialisent des tranches épitaxiées destinées aux fabricants de dispositifs électroniques ou optoélectroniques ; des clients qui produisent des tranches épitaxiées et les traitent pour réaliser des dispositifs électroniques ou optoélectroniques destinés aux fabricants de produits industriels ou grand public ; enfin des clients qui produisent des tranches épitaxiées, les traitent pour réaliser des dispositifs électroniques ou optoélectroniques qui sont intégrés dans les produits de cette société cliente. Contrairement au marché atomisé des machines EJM de recherche, le marché actuel des machines EJM de production est très concentré, avec environ 40 clients potentiels. Riber a gagné un nouveau client en 2002 et espère élargir encore sa clientèle grâce au nombre croissant d'applications de la technologie EJM. Parmi les fournisseurs de tranches épitaxiées qui ont acheté des machines EJM de production figurent Procomp Informatics Limited, Picogiga S.A., IQE Ltd., Epinova GmbH, Intelligent Epitaxy Technology Inc. et MBE Technology PTE Ltd. Quant aux entreprises industrielles intégrées ayant acheté ces mêmes machines, on trouve notamment Alpha Industries Inc., Nortel Networks, Lucent Technologies Inc., TRW Space and Defense Inc., RF Micro Devices Inc., Sumitomo Electric, Infineon, Raytheon, Agere, ADC (Corning) et Alcatel. Les clients des machines de recherche Les clients des machines de recherche de Riber sont des centres de recherche et des universités qui conduisent des recherches dans le cadre de programmes financés par des Etats, des organisations internationales ou des entreprises industrielles. Ces machines peuvent aussi être utilisées dans le cadre de la formation d'étudiants susceptibles de participer à des projets liés au développement et à l'amélioration des technologies de production des semi-conducteurs composés. Enfin, des entreprises industrielles ont également acquis ce type de machines afin d'effectuer des travaux de recherche ou de réaliser des productions pilotes de dispositifs à base de semi-conducteurs composés. Bien qu'il soit arrivé que des clients achètent plus d'une machine EJM de recherche, cela est relativement rare dans la mesure où un tel achat dépend de l'obtention de nouveaux financements. Parmi les clients qui ont acheté, ces dernières années, des machines EJM de recherche à la société figurent l'Institut Max Planck, l'Université de Hanovre, l'Université de Fribourg, l'Université de Stanford, le Centre de Recherche de Santa Barbara, l'Université de Cincinnati, l'Institut de Technologie du Japon, l'Université de Tokyo, Matsushita Electric Industrial Company Ltd., Kokusai Denshi Denwa Company Ltd., Showa Denko K.K., NEC Corp. et Samsung Electronics Corp. 19 1.9 Marketing et distribution Riber commercialise ses produits par l'intermédiaire d'un réseau mondial de 28 agents ou distributeurs expérimentés. En ce qui concerne les Etats-Unis, Riber dispose d’une filiale détenue à 100 %, Riber Inc.. Les agents et distributeurs, dont la filiale de Riber, liés par des contrats à durée indéterminée ou reconductibles, rendent compte de leurs actions aux responsables des ventes en charge des Amériques, de l'Asie et de l'Europe. Selon leur degré d'implication dans la vente, l'installation ou le service apporté, les agents et distributeurs reçoivent des commissions ou ristournes variant de 5 % à 15 % du montant de la transaction pour les machines de production ou de recherche, et de 15 % à 25 % sur le montant des ventes de pièces détachées ou d'accessoires. Les agents et distributeurs de Riber commercialisent généralement les produits d'autres entreprises relevant de l'industrie de l'instrumentation. Les agents, distributeurs et la filiale de Riber travaillent en étroite collaboration avec les responsables des ventes régionaux dans le but de nouer des relations commerciales avec des prospects, de commercialiser de nouvelles machines et de conclure des ventes. Ils sont aussi en charge du suivi des marchés liés à l'activité de la société. Les responsables régionaux ont notamment pour mission d'apporter un support technique aux agents et distributeurs, ainsi que de développer les stratégies de vente sur leurs territoires respectifs afin de permettre à ces derniers de développer leur clientèle dans les meilleures conditions possibles. Le personnel du laboratoire d'applications et les dirigeants de Riber peuvent aussi être amenés à participer aux efforts de marketing si la force de vente ne dispose pas du savoir-faire nécessaire pour satisfaire certains besoins spécifiques des clients. En 2002, approximativement 42 % du chiffre d'affaires total de Riber était libellé en dollars américains. Bien que les conditions de paiement varient d'un client à l'autre, les clients de machines EJM de production règlent habituellement 40 % du prix de celles-ci lors de la commande, 50 % au moment de la livraison et les 10 % restants une fois celles-ci sont installées et testées. Les conditions de paiement des clients des machines EJM de recherche varient quant à elles en fonction de leurs habitudes commerciales, des versements des fonds de recherche ou d'autorisations gouvernementales. Les délais de règlement demandés aux clients sont de un mois à réception de la facture. Dans la mesure où les machines de recherche sont souvent financées par des fonds publics et que les machines de production sont achetées par des clients qui fournissent des garanties bancaires ou des lettres de crédit irrévocables, Riber estime ne pas être exposée à un risque significatif de défaut de la part de ses clients. Le tableau ci-dessous décrit le chiffre d'affaires de Riber au cours des trois dernières années pour chacune des trois lignes de produits. Chiffre d'affaires par lignes de produits Nb. Machines de production................. Machines de recherche.................. Pièces détachées, accessoires et services ...................................... Total........................................... (1) 14 6 — 2000 CA CA (M€) (%) 35,4 85,9% 2,2 5,7% 3,5 41,1 8,4% 100% Exercice clos au 31 décembre(1) 2001 2002 Nb. CA CA Nb. CA CA (M€) (%) (M€) (%) 12 25,9 75,7% 4 10,2 54,8% 6 2,6 7,6% 4 3,4 18,1% — 5,7 34,2 16,7% 100% — 5,0 18,6 27,1% 100% Source : Etats financiers de Riber préparés en application des principes comptables français. En raison des arrondis, des discordances peuvent exister. Le tableau ci-dessous décrit la répartition géographique du chiffre d'affaires de Riber, tant en valeur absolue qu'en pourcentage, pour les trois derniers exercices. Chiffre d'affaires par région Europe ............... Etats-Unis .......... Asie ................... Autres................ Total.................. (1) Exercice clos au 31 décembre(1) 2000 2001 2002 (en millions d'euros, sauf pour les pourcentages) 9,79 23,8% 10,20 29,8% 6,84 36,7% 15,69 38,1% 19,54 57,1% 6,19 33,2% 15,71 38,1% 3,95 11,5% 4,99 26,8% — — 0,55 1,6% 0,61 3,3% 41,19 100,0% 34,24 100,0% 18,63 100,0% Source : Etats financiers de Riber préparés en application des principes comptables français. En raison des arrondis, des discordances peuvent exister. 20 1.10 Recherche et développement Riber considère que la recherche et développement est un élément important de son succès et entend accentuer dans le futur ses investissements dans ce domaine. Le tableau ci-dessous donne des informations relatives aux dépenses de recherche et développement de Riber depuis 2000 : Frais bruts totaux ....................................................... Remboursements provenant de subventions .................. R&D imputée dans le coût de fabrication des systèmes ... Frais totaux nets ........................................................ Dépenses totales en pourcentage du chiffre d'affaires ..... (1) Exercice clos au 31 décembre(1) 2000 2001 2002 (en milliers d'euros, sauf Pour les pourcentages) 2.172 3.626 3.511 (—) (—) (247) (1.642) (1.665) (983) 530 1.961 2.281 1,3% 5,7% 12,2% Source : Etats financiers de Riber préparés en application des principes comptables français. En raison des arrondis, des discordances peuvent exister. Les efforts de Riber en terme de recherche et développement concernent tout particulièrement les domaines suivants: • le développement de nouveaux équipements et technologies d'épitaxie ; • le développement de nouveaux accessoires ; • l'amélioration des performances des machines EJM existantes ; • l'adaptation aux besoins des machines EJM existantes ; et • la recherche de techniques de fabrication plus efficientes. Au cours de l’exercice 2002, le laboratoire commun de Lille, mis en place en juin 2001 en partenariat avec le CNRS, a reçu plusieurs clients souhaitant faire des epiwafers semi-conducteurs à base de phosphore, notamment Sharp. Sharp a pu évaluer, grâce à ce laboratoire, les mérites techniques des epiwafers fabriqués avec le MBE 49 et mettre au point les étapes du process pour la fabrication de leurs epiwafers. Ces travaux préalables ont permis d’accélérer la mise en production de leurs machines de leur usine de Mihara, au Japon. En effet, Sharp utilise des semi-conducteurs composés GaInAIP à base de phosphore sur des wafers GaAs pour la fabrication de lasers DVD lecture et écriture (« read and write »). En juin 2003, deux nouvelles conventions ont été signées avec le CRHEA et le CRMC2 dans le cadre de l’accord de laboratoires communs passé avec le CNRS. Ces laboratoires sont destinés aux applications hyperfréquence (communication moyenne fréquence à forte puissance en milieu hostile) et optoélectronique à base de nitrure de gallium (laser bleu) pour le CRHEA, et aux applications à base de barrières d’oxydes ultra fines (quelques dizaines d’atomes) pour de potentielles applications CMOS, MRAM et pour des applications nanotechnologiques à base de silicium germanium, pour le CRMC2. 1.11 Propriété intellectuelle Riber estime que son succès repose davantage sur sa capacité à maintenir sa technologie propre, ses procédés de fabrication et son savoir-faire que sur ses brevets. Alors que la fabrication de la plupart des pièces mécaniques est sous-traitée, la stratégie de Riber vise à conserver les étapes-clefs de production et le savoirfaire en son sein, afin de protéger ses informations relatives aux aspects sensibles du procédé de fabrication. Riber prend également d'autres mesures pour protéger ses données confidentielles, comme le recours au secret commercial et la conclusion d'accords de confidentialité, formels ou non, avec ses employés et ses fournisseurs. 21 Riber a déposé cinq brevets dans plusieurs pays. Ces brevets, de dates d’échéance variable, couvrent les principaux pays européens et les Etats-Unis. Ils appartiennent à la société-mère Riber SA. Cependant, aucun de ces brevets n'est lié de façon substantielle aux versions actuelles ou futures des machines EJM ou des pièces détachées et accessoires s'y rattachant ou à des versions dont la commercialisation serait envisagée. Riber n'a pas cherché à poser davantage de brevets principalement car elle estime que la conception de la plupart de ses équipements est basée sur des procédés d'ingénierie mécanique déjà connus, et par là-même non-brevetables : le leadership technologique de Riber ne provient pas d'un seul aspect de son procédé de fabrication mais bien plus de l'expérience et du savoir-faire que la société a accumulés en matière de procédés ultravides, de son habileté à concevoir des machines et accessoires répondant aux besoins de ses clients et de sa maîtrise des traitements chimiques et de l'assemblage des pièces mécaniques achetées auprès de ses fournisseurs. Riber a déposé six marques parmi lesquelles figure notamment le nom "Riber" en France. 1.12 Concurrents de Riber Marché des machines EJM et des pièces détachées et accessoires s'y rattachant Le marché des machines EJM et des pièces détachées et accessoires s'y rattachant est très compétitif. Les deux principaux concurrents de Riber sur ce marché sont VG Semicon, basé au Royaume-Uni, et Veeco Applied Epi Inc., qui exercait son activité sous le nom d’Applied Epi Inc. anciennement EPI MBE Products Group au sein de Chorus Corporation, installé aux Etats-Unis. Riber doit aussi faire face à la concurrence de la société finlandaise DCA Instruments qui vend des machines d'ultravide pour des usages variés y compris pour l'épitaxie par jets moléculaires, et, dans une moindre mesure, à celle de sociétés qui n'interviennent que sur leurs marchés nationaux respectifs, telles SVT Associates aux Etats-Unis, Omicron en Allemagne, Eiko et Anelva au Japon, Addon en France. VG Semicon est le principal concurrent de Riber sur le marché des machines EJM de production. Applied Epi Inc. est un important fournisseur de pièces détachées et accessoires pour machines EJM et est devenu le principal concurrent de Riber sur le marché des machines EJM de recherche. Applied Epi Inc. a commencé à installer des machines de production en l’an 2000. Le marché des équipements d'épitaxie pour les semi-conducteurs composés Sur le marché plus large des équipements d'épitaxie utilisés dans l'industrie des semi-conducteurs composés, dont le marché des machines EJM forme un segment, les principaux concurrents de Riber sont des fabricants de machines MOCVD de production tels que Emcore Corporation, Aixtron AG, Nippon-Sanso K.K. et Thomas Swan Ltd. Comme il est décrit dans la section 1.5 ci-dessus intitulée "Les technologies de production des semiconducteurs composés", la technologie MOCVD domine le marché des équipements d'épitaxie utilisés pour la production de tranches épitaxiées destinées aux dispositifs opto-électroniques comme les LEDs de haute qualité et les cellules solaires, alors que la technologie EJM est prédominante sur les marchés des équipements épitaxiés destinés aux dispositifs électroniques à haute fréquence. Il peut arriver que des fournisseurs de tranches épitaxiées ou des fabricants industriels de dispositifs à base de semi-conducteurs composés possèdent à la fois des machines de technologie EJM et MOCVD. Ces deux technologies se concurrencent aujourd'hui directement pour la production de tranches épitaxiées utilisées à la fabrication de diodes laser et de certains dispositifs électroniques à haute fréquence. 1.13 Réglementation La société est autorisée par les autorités locales à disposer au sein de ses locaux d'une installation de traitement de surface, soumise à déclaration et autorisation, dans laquelle elle utilise des acides minéraux et d'autres agents chimiques pour le traitement de pièces mécaniques. Cette installation classée est conforme aux dispositions de l’arrêté du 4 janvier 1985 relatif au contrôle des circuits d’éliminations des déchets générateurs de nuisances. Elle n’utilise que de très faible volume de substances dangereuses traitées et de déchets toxiques générés. En outre, comme il est expliqué dans la section 1.6 ci-dessus intitulée "Les produits de la société — Pièces détachées, accessoires et services", Riber offre à ses clients des services de décontamination chimique et de nettoyage des machines EJM, des pièces détachées et des accessoires s'y rattachant qui peuvent engager sa responsabilité au regard de la réglementation applicable en matière de sécurité et d'environnement. 22 1.14 Personnel L’évolution de l’effectif sur les trois derniers exercices est la suivante : Catégorie d’activité Production et qualité Commercial et marketing Recherche et développement Administration Total France 2000 71 15 22 11 119 2001 74 18 26 10 128 2002 67 16 27 9 119 Au 31 décembre 2002, la moyenne d’âge des non-cadres s’établit à 38 ans, avec une ancienneté moyenne de 9 ans, à l’identique de la période précédente. Concernant les cadres, la moyenne d’âge ressort à 39 ans au 31 décembre 2002 et l’ancienneté moyenne s’élève à 11 ans. L’ancienneté moyenne était de 10 ans au 31 décembre 2001. Le taux de rotation de l’effectif s’élève à 10 % en 2002, il était de 9 % en 2001. Les dépenses consacrées à la formation des salariés s’élèvent à 78.311 € au 31 décembre 2002, contre 64.561 € l’exercice précédent. Tous les contrats de travail conclus entre Riber et ses salariés sont soumis à la Convention Collective de la Métallurgie. En outre, comme le prévoit la législation, la direction organise des réunions périodiques avec un représentant du personnel. Riber étudie les moyens les plus efficaces d'appliquer la législation française portant sur la réduction de la durée légale hebdomadaire du travail à 35 heures. Riber estime que les ajustements nécessaires devraient avoir un impact modéré sur ses résultats d'exploitation ou financiers. La société estime que les relations avec ses salariés sont satisfaisantes. 1.15 Immobilier Les bureaux, installations de production et de recherche-développement de Riber sont situés dans des locaux de 3.930 m(2) à Rueil-Malmaison (Hauts de Seine). Le 30 août 2001, Riber a acquis le site industriel dont elle occupe 40%, le reste de ce site est actuellement loué à une autre entreprise. La surface totale est de 15.770 m(2), des réserves de disponibilité en surface et locaux permettent de futures extensions. Depuis novembre 2000, Riber occupe une surface complémentaire d’environ 1.000 m(2), située aussi à RueilMalmaison. Le contrat de bail a été conclu en juillet 2000 pour une durée de 3 ans. Riber Inc., filiale de distribution, loue des bureaux dans le New Jersey (USA). Aucune activité de production n’est effectuée sur ce site. Concernant la sécurité des bâtiments, trois systèmes de sécurité sont en place pour protéger le site : - anti-intrusion par une télésurveillance reliée à un P.C. sécurité pendant les périodes d’inoccupation des locaux ; - une détection incendie et eau ; - un système d’accès codé pour les deux portes extérieures. 23 CHAPITRE 2 — PATRIMOINE — SITUATION FINANCIERE — RESULTATS Tous les montants mentionnés dans ce chapitre sont arrondis au millier d'euros, sauf stipulation contraire. 2.1 COMMENTAIRES DES DIRIGEANTS SUR LA SITUATION FINANCIERE ET LES RESULTATS DE RIBER Cette section relative à la situation financière et à l'activité de Riber doit être lue en conjonction avec ses états financiers consolidés, leurs annexes et les informations à caractère financier contenues dans ce rapport annuel. Les états financiers consolidés de Riber au 31 décembre 2002 ont été préparés conformément aux principes comptables généralement admis en France. Les ventes de machines sont en général constatées lors de l'expédition (Free on board). Postérieurement à l'expédition, la société supporte des coûts d'installation et de garantie. L'ensemble de ces coûts est provisionné au moment de la constatation du chiffre d'affaires. La société commercialise aussi des composants pour machines EJM et propose un service après-vente et des prestations de maintenance à ses clients. Les ventes de composants et de services sont constatées lorsque les composants sont expédiés et le service rendu. En 2002, 27 % du chiffre d'affaires a été généré par cette activité. Le marché des machines EJM de production présentant un meilleur potentiel de croissance que celui des machines EJM de recherche, Riber a décidé, en 1995, de réorienter graduellement son activité vers la production de machines EJM de production. En 1995, Riber a entrepris des travaux préparatoires de marketing, conception et mise au point d'une machine de production, qui lui ont permis de présenter une version améliorée de la MBE 49 et de vendre, pour la première fois, en 1996, trois machines EJM de production. Les ventes ont ensuite augmenté régulièrement ; sept exemplaires ont été vendus en 1999, quatorze en 2000 et douze en 2001. Les efforts de marketing que Riber a déployés et son expérience sur ce marché lui ont donc permis de réaffecter sensiblement ses capacités de production des machines EJM de recherche vers les machines EJM de production conformément à sa réorientation stratégique. Si la stratégie de la société pour les machines de recherche est de poursuivre une politique de vente plus sélective tenant compte à la fois des marges dégagées sur les ventes et de l'impact potentiel de ces ventes sur les ventes futures de machines de production, le principal objectif de la société est désormais le développement, la production et la commercialisation de machines EJM de production. Cependant, Riber n’a vendu que quatre machines de production en 2002 en raison du ralentissement des investissements dans les télécommunications sans fil et l’optoélectronique de réseaux grandes distances. En France et aux Etats-Unis, la commercialisation des machines Riber est assurée par la société ou sa filiale, Riber Inc.. Des agents commerciaux ou distributeurs indépendants commercialisent les produits dans le reste du monde et sont rémunérés par des commissions ou des remises sur le prix des machines. Au 1er janvier 2001, la filiale allemande Riber GmbH a été cédée, un contrat d’agent a été conclu avec cette dernière. 2.1.0 Résultats d'exploitation Comparaison entre l'exercice 2001 et l'exercice 2002. Chiffre d'affaires. Le chiffre d’affaires s’est établi à 18,6 M€ pour 2002 contre 34,2 M€ pour l'exercice précédent. Les facturations de machines de production ont consisté en 3 MBE 49, dont 2 MBE 49 couplées pour le client Sharp. Au cours de l’exercice 2002, la part du chiffre d’affaires réalisée en Asie a progressé de 25 % grâce aux applications optoélectroniques DVD alors que l’Europe a reculé et que l’Amérique du Nord a fortement régressé. Le recul des ventes en Amérique du Nord et en Europe est dû à l’arrêt des investissements dans les réseaux de fibres optiques grandes distances dont les fabricants sont principalement concentrés dans ces deux régions du monde. Machines de production. Les ventes de machines de production se sont élevées à 10,2 M€, en baisse de 61,0 % par rapport à l’exercice précédent. Cette baisse s’explique par la poursuite de la faiblesse des investissements dans les télécommunications sans fil et par l’arrêt des investissements dans l’optoélectronique de réseaux grandes distances. Les machines de production représentent 54,8 % du chiffre d’affaires. Machines de recherche. Les ventes de machines R&D ont progressé de 31 %, et s’élèvent à 3,4 M€. 24 Pièces détachées, accessoires et services. Les ventes d’accessoires ont fléchi de 11,9 %, et s’établissent à 5,0 M€. Coûts des ventes et marges brutes. La marge brute avant provision pour dépréciation de stocks s’établit à 6,7 M€, soit 36,1 % du chiffre d’affaires, contre 41,7 % à la même période de l’exercice précédent. La baisse de la marge brute est due à une sous-activité du personnel productif évaluée à 1,0 M€. Cette sous-activité a été utilisée pour réorganiser la production, permettant une réduction de la durée du cycle de fabrication des machines à 7 mois. La marge brute après provision s’établit à moins 3,2 M€ en raison de l’augmentation des provisions pour dépréciation de stock d’un montant de 10,0 M€, alors qu’elles s’élevaient à 1,7 M€ pour l’exercice 2001. Ces provisions proviennent de la méthode de dépréciation des stocks de la société et d’une provision exceptionnelle constituée sur l’encours en raison du manque de visibilité sur les décisions d’achat de nos clients de machines de production. Autres charges d'exploitation Charges commerciales. Les charges liées à la commercialisation des produits de Riber sont passées de € 3.801.000 en 2001 à € 3.501.000 en 2002. Cette diminution des charges commerciales s’explique par la non récurrence de charges constatées l’exercice précédent. Charges administratives. Les charges administratives de Riber sont en diminution sur la période, passant de € 2.156.000 en 2001 à € 1.766.000 en 2002. Cette diminution s’explique par une réduction des honoraires et la constatation de produits de location immobilière pour une année pleine. Charges nettes de recherche et développement. Les charges nettes de recherche et développement ont augmenté, passant de € 1.961.000 en 2001 à € 2.281.000 un an plus tard. Cette progression s’explique par l’appréhension en année pleine du coût de fonctionnement du laboratoire de Lille. Les frais bruts de recherche et développement, c'est-à-dire avant imputation dans le coût des ventes des systèmes sur des affaires nouvelles ou des demandes spécifiques réalisées à la commande, s’élèvent à € 3.300.000 au titre de l’exercice 2002 contre € 3.626.000 l’exercice précédent. Autres produits et charges d'exploitation. Les autres produits et charges d'exploitation font ressortir une charge nette de € 1.199.000 en 2002 contre un produit net de € 263.000 pour la période précédente. La charge nette de l’exercice 2002 s’explique essentiellement par la comptabilisation d’une provision d’un montant de € 1.052.000 constituée sur un client devenu douteux. Charges et produits financiers. Riber a constaté un produit financier net de € 42.000 en 2002 contre une charge financière nette de € 41.000 en 2001. L’exercice précédent avait été impacté par un résultat de change négatif de € 585.000 provenant essentiellement d’une annulation de commande libellée en dollars américains et qui avait fait l’objet d’une couverture à terme. Pour 2002, la charge d’intérêt de l’emprunt de 10 M€, contracté en juillet 2002 et qui s’élève à € 216.000, a été couverte par des produits de placement de la trésorerie pour un montant de € 319.000. Comparaison entre l'exercice 2000 et l'exercice 2001. Chiffre d'affaires. Le chiffre d'affaires s'est établi à € 34.240.000 pour 2001 contre € 41.185.000 pour l'exercice précédent. Cette baisse de 16,8 % s’explique par la chute des livraisons de machines MBE 6000 pour les télécommunications sans fil, chute qui a été atténuée par une croissance des livraisons de machines MBE 49 pour l’optoélectronique. La part du chiffre d'affaires de Riber réalisé en Amérique du Nord a fortement augmenté, représentant 57 % du chiffre d’affaires contre 38 % l’exercice précédent, celle de l’Europe a légèrement progressé tandis qu’elle a fortement régressé en Asie. Machines de production. Les ventes de machines de production ont représenté € 25.913.000 en 2001 contre € 35.365.000 en 2000, soit une baisse de 27 %. Cette diminution résulte de la dégradation sectorielle constatée dans le secteur des télécommunications sans fil, dégradation qui n’a pas permis de maintenir le nombre de machines MBE 6000 vendues au même niveau que la période précédente (2 machines vendues en 2001 contre 11 l’exercice précédent). Par contre, le nombre de machines MBE 49 est passé de 3 à 10 en 2001. Le changement du mix-produits a conduit à constater une diminution de 14,5 % du prix de vente moyen. En 2001, les machines de production ont représenté 76 % du chiffre d'affaires de Riber contre 86 % en 2000. 25 Machines de recherche. Les ventes de machines de recherche ont représenté € 2.594.000 en 2001 contre € 2.344.000 en 2000. Pièces détachées, accessoires et services. Les ventes de pièces détachées, accessoires et services ont représenté € 5.733.000 en 2001, soit une augmentation de 65 % par rapport à l'année précédente. Cette augmentation résulte de l’amélioration des moyens du service après-vente et de la vente d’accessoires pour applications à base de phosphore. Coûts des ventes et marges brutes. Le coût de 2000. La marge brute avant provision au titre de d’affaires contre 47,3 % à la même période de essentiellement par la baisse du chiffre d’affaires production. ventes était de €19.970.000 en 2001 contre €21.698.000 en l’exercice 2001 s’établit à €14.270.000, soit 41,7 % du chiffre l’exercice précédent. La baisse de la marge brute s’explique causée par la modification en quantité du mix des modèles de Autres charges d'exploitation Charges commerciales. Les charges liées à la commercialisation des produits de Riber sont passées de € 4.671.000 en 2000 à € 3.801.000 en 2001. Cette diminution des charges commerciales s’explique par une baisse € 737.000 des commissions payées aux agents. En effet, en raison de la forte augmentation des ventes réalisées par notre filiale américaine en 2001, les commissions hors groupe ont diminué en proportion. Charges administratives. Les charges administratives de Riber sont en augmentation sur la période, passant de € 1.722.000 en 2000 à € 2.156.000 en 2001. Cette augmentation s’explique par des coûts supplémentaires inhérents à la cotation en bourse. Charges nettes de recherche et développement. Les charges nettes de recherche et développement ont fortement augmenté, passant de € 530.000 en 2000 à € 1.961.000 un an plus tard. Cette progression s’explique par le développement de nouvelles versions de logiciels pilotant les machines de production, de nouveaux accessoires et de nouvelles machines. Les frais bruts de recherche et développement, c'est-à-dire avant imputation dans le coût des ventes des systèmes sur des affaires nouvelles ou des demandes spécifiques réalisées à la commande, s’élèvent à € 3.626.000 au titre de l’exercice 2001 contre € 2.172.000 l’exercice précédent. Autres produits et charges d'exploitation. Les autres produits et charges d'exploitation faisaient ressortir une charge nette de € 1.761.000 en 2000 alors que Riber a constaté un produit net de € 263.000 au cours de l'exercice 2001. Les autres charges nettes d'exploitation en 2000 étaient constituées essentiellement de provisions diverses pour un montant de € 954.000 et de l’intéressement des salariés aux résultats pour un montant de € 683.000. Les produits nets dégagés à la clôture de l’exercice 2001 proviennent de pénalité perçue sur annulation de commande de €199.000, d’une reprise de provision constituée en 2000 s’élevant à € 605.000, diminués des frais de notaire sur l’acquisition du site de Rueil-Malmaison pour un montant de € 592.000 Charges et produits financiers. Riber a constaté une charge financière nette de € 41.000 en 2001 contre un produit financier net de € 1.012.000 en 2000. Cette évolution défavorable du résultat financier s’explique par un résultat de change négatif de € 585.000 provenant essentiellement d’une annulation de commande libellée en dollars américains et qui avait fait l’objet d’une couverture à terme. Le placement de la trésorerie a toutefois permis de maintenir le résultat financier à l’équilibre. 2.1.1 Trésorerie de la société Les flux nets de trésorerie générés par l'activité de Riber ressortent négatifs de 2,0 M€ en 2002 ; ils ressortaient négatifs de 12,9 M€ en 2001 en raison de l’augmentation importante du niveau des stocks. Au 31 décembre 2002, la trésorerie disponible était de 16,7 M€ contre 9,6 M€ en 2001. Les fonds sont détenus majoritairement par Riber SA. En juillet 2002, Riber S.A. a obtenu un financement hypothécaire de 10 M€, remboursable sur 15 ans. Ce financement fait suite au rachat du site industriel effectué en août 2001. Riber a réalisé 0,7 M€ d'investissements corporels en 2002, contre 11,784 M€ en 2001. Ces investissements ont été financés par la trésorerie générée par Riber (cf. section 2.1.2 — « Politique d’investissements »). 26 2.1.2 Politique d'investissements Le montant global des investissements corporels s’est élevé à € 720.000 sur l’exercice, contre € 11.784.000 en 2001, dont € 9.600.000 avaient été engagés pour le rachat du site industriel. Le détail par nature et mode de financement des investissements réalisés au cours des trois derniers exercices sont donnés dans l’annexe des comptes consolidés, dans la section 2.2.1, notes 4 et 5. Riber S.A. n'a acquis aucune participation dans une autre société depuis 1997, à l'exception des capitaux engagés dans la création de Riber Inc. et de Riber GmbH, ses deux filiales de commercialisation détenues à 100 % et qui ont été créées en juillet et décembre 1997 respectivement. En décembre 2000, Riber S.A. a autorisé la cession de sa filiale allemande pour un deutschmark, cette cession prenant effet au 1er janvier 2001. Ces investissements ont été essentiellement financés grâce aux liquidités disponibles de la société et, pour le solde, par recours au crédit-bail. A l'exception de la participation dans sa filiale américaine, la totalité des investissements de Riber sur cette période a été réalisée en France. Les investissements sont essentiellement constitués par des investissements en Recherche et Développement (création de laboratoires d’applications, logiciels, prototypes, etc….), des investissements informatiques et des investissements de matériel et outillage permettant d’assurer le renouvellement ou l’amélioration du matériel existant. Riber dispose actuellement de capacités de production suffisantes pour faire face à une croissance du chiffre d’affaires. 2.1.3 Carnet de commandes Le carnet de commandes de Riber s’élève à 10,2 M€ au 31 décembre 2002. 27 2.2 PRESENTATION DES COMPTES 2.2.1 Comptes consolidés RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDES (Exercice clos le 31 décembre 2002) Aux Actionnaires GROUPE RIBER S.A. 133, boulevard National 92500 Rueil Malmaison Mesdames, Messieurs, En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la société RIBER relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2002, tels qu'ils sont joints au présent rapport. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes. Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les entreprises comprises dans la consolidation. Par ailleurs, nous avons également procédé à la vérification des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Paris, le 20 mai 2003 Les Commissaires aux Comptes PricewaterhouseCoopers Audit Marc CHAUVEAU BOISSIERE EXPERTISE AUDIT Tita A. ZEÏTOUN 28 BILAN ACTIF En milliers d'euros Note 31 Décembre 2002 31 Decembre 2001 31 Decembre 2000 Net Net Net ACTIF IMMOBILISE Immobilisations incorporelles (4) 239 398 534 Immobilisations corporelles Terrain Bâtiments Outillage industriel Matériel de transport Matériel de bureau Autres immobilisations corporelles (5) (5) (5) (5) (5) (5) 5 734 3 612 2 361 23 291 1 120 5 734 3 805 2 304 51 299 1 261 0 0 415 44 311 1 333 13 140 13 453 2 103 37 52 131 13 417 13 903 2 767 18 552 191 4 322 5 386 16 733 28 903 533 7 808 2 278 9 613 16 689 151 18 713 1 713 35 927 TOTAL DE L'ACTIF CIRCULANT 45 184 49 135 73 195 TOTAL DE L'ACTIF 58 601 63 038 75 962 Immobilisations financières (6) TOTAL DE L'ACTIF IMMOBILISE ACTIF CIRCULANT Stock et en-cours Avances et acomptes sur commandes Clients et comptes rattachés Autres créances et comptes de régularisation Disponibilités et placements (7) (8) (9) (11) Les notes annexes font partie intégrante des états financiers 29 BILAN PASSIF En milliers d'euros Note 31 Décembre 2002 31 Decembre 2001 31 Decembre 2000 CAPITAUX PROPRES Capital social Primes Réserves Ecart de conversion Résultat groupe 3 012 33 555 10 841 30 -9 284 3 012 33 555 7 672 9 3 167 3 010 33 555 1 972 2 7 042 38 154 47 415 45 582 0 0 0 38 154 47 415 45 582 (12) 612 511 1 360 Dettes financières Emprunts et dettes auprès des éts de crédit Emprunts et dettes financières diverses (13) 0 10 100 0 39 24 88 Dettes Avances et acomptes reçus sur commandes Dettes fournisseurs et comptes rattachés Autres dettes et comptes de régularisation (8) (10) 2 764 4 264 2 706 5 546 7 042 2 485 14 582 9 576 4 749 TOTAL DES DETTES 19 835 15 113 29 020 TOTAL DU PASSIF 58 601 63 038 75 962 CAPITAUX PROPRES PART DU GROUPE (20) INTERETS MINORITAIRES TOTAL DES CAPITAUX PROPRES Provisions pour risques et charges DETTES Les notes annexes font partie intégrante des états financiers 30 COMPTE DE RESULTAT En milliers d'euros Note Chiffre d'affaires Coût des ventes (17) 31 Décembre 2002 31 Décembre 2001 31 Décembre 2000 18 634 -11 903 34 240 -19 970 41 185 -21 698 6 731 14 270 19 486 -9 980 -3 501 -2 281 -1 766 -1 199 -1 681 -3 801 -1 961 -2 156 263 -472 -4 671 -530 -1 722 -1 761 -11 997 4 933 10 330 42 -41 1 012 -11 955 4 892 11 342 2 672 -1 725 -4 300 RESULTAT NET DES ENTREPRISES INTEGREES -9 284 3 167 7 042 RESULTAT NET DE L'ENSEMBLE CONSOLIDE -9 284 3 167 7 042 0 0 0 -9 284 3 167 7 042 MARGE BRUTE Provisions sur stocks Charges commerciales Charges de recherche et développement Charges administratives Autres charges et produits d'exploitation (23) RESULTAT EXPLOITATION Charges et produits financiers (24) RESULTAT COURANT DES ENTREPRISES INTEGREES Impôts sur les résultats (14) Intérêts minoritaires RESULTAT NET (PART DU GROUPE) Résultat de base par action (2.15) -0,50 0,17 0,41 Résultat dilué par action (2.15) -0,48 0,17 0,39 Les notes annexes font partie intégrante des états financiers 31 TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE (en milliers d'euros) FLUX DE TRESORERIE LIES A L'ACTIVITE 31 décembre 2002 31 décembre 2001 31 décembre 2000 Résultat consolidé -9 284 3 167 7 042 Elimination des charges et produits sans incidence sur la trésorerie Amortissements et provisions (1) Variation des impôts différés Quote-part de subvention virée en résultat Plus-values de cession, nettes d'impôt 2 880 -1 022 0 1 -22 378 0 5 1 252 99 -6 48 = Marge brute d'autofinancement des sociétés intégrées -7 424 3 527 8 436 Variation du besoin en fonds de roulement lié à l'activité Stocks Créances Dettes 10 351 827 -5 798 -12 214 9 590 -13 834 -10 109 -12 515 17 224 = Flux de trésorerie généré par l'activité -2 044 -12 931 3 035 -180 -720 -259 -11 783 -494 -1 190 13 0 0 -57 78 -128 -944 -11 964 -1 812 Emissions d'emprunts Remboursements d'emprunts Acquisition ou cession d'actions d'auto-contrôle Augmentation de capital et prime d'émission 10 114 -54 2 0 3 -52 -1 325 1 36 -56 0 33 707 = Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement 10 063 -1 374 33 688 44 0 -18 -3 -8 0 7 119 -26 290 34 904 9 613 16 733 35 903 9 613 999 35 903 7 119 -26 290 34 904 FLUX DE TRESORERIE LIES AUX OPERATIONS D'INVESTISSEMENT Acquisitions d'immobilisations Incorporelles Corporelles Cessions d'immobilisations Variation nette des prêts et créances financières = Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement FLUX DE TRESORERIE LIES AUX OPERATIONS DE FINANCEMENT Incidence des variations de change Incidence des variations de périmètre VARIATION DE TRESORERIE Trésorerie d'ouverture Trésorerie de clôture Variation de trésorerie (1) à l'exclusion des provisions sur actif circulant Les notes annexes font partie intégrante des états financiers 32 TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES (en milliers d'euros) Capital Situation au 31décembre 1999 Augmentation de capital Prime d'émission nette des frais IPO Incorporation des réserves au capital Affectation du résultat Résultat consolidé de la période Variation des écarts de conversion Autres variation (BSA) Situation au 31décembre 2000 Affectation du résultat Résultat consolidé de la période Augmentation de capital Acquisition ou cession de titres d'autocontrôle Variation des écarts de conversion Autres mouvements Situation au 31 décembre 2001 Affectation du résultat Résultat consolidé de la période Augmentation de capital Acquisition ou cession de titres d'autocontrôle Variation des écarts de conversion Autres mouvements Situation au 31 décembre 2002 Primes 2 287 Réserves Résultat consolidées de l'exercice 458 855 1 242 Autres Titres ent. consolidante Ecart de conversion -7 0 Total capitaux propres Total autres -7 610 33 097 113 -113 1 242 -1 242 7 042 -3 -3 1 3 010 33 555 1 984 7 042 7 042 -7 042 3 167 -10 0 -10 2 -28 -1 3 012 33 555 -1 325 -1 325 19 -1 325 -1 316 19 8 997 3 167 3 167 -3 167 -9 284 9 0 2 2 21 -1 323 -1 293 21 0 3 012 33 555 12 164 -9 284 30 4 835 610 33 097 0 0 7 042 -3 1 45 582 0 3 167 2 -1 325 -9 -1 47 415 0 -9 284 0 2 21 0 38 154 Les notes annexes font partie intégrante des états financiers 33 NOTES ANNEXES AUX COMPTES CONSOLIDES AU 31 DECEMBRE 2002 1. NATURE DE L’ACTIVITE ET PRINCIPES COMPTABLES 1.1 Nature de l’activité et historique de la société Riber SA et ses filiales (« le Groupe ») développent, fabriquent et vendent du matériel et des accessoires d’épitaxie destinés à l’industrie des semi-conducteurs conçus à partir de la technologie de l’épitaxie par jets moléculaires (technologie EJM appelée aussi MBE, molecular beam epitaxy). 1.2 Principe de consolidation Les comptes consolidés sont établis conformément aux dispositions de la législation française et notamment aux dispositions du règlement 99-02 du Comité de réglementation comptable du 29 avril 1999. Les filiales dans lesquelles RIBER SA exerce un contrôle exclusif sont consolidées par intégration globale. En date du 19 décembre 2000, le Conseil de surveillance de RIBER SA a décidé de la cession de la filiale allemande. En raison de son caractère non significatif, la sortie du groupe de cette société n’a pas été retraitée dans les comparatifs de l’année 2000. A compter du 1er janvier 2001, RIBER SA consolide son unique filiale de commercialisation, Riber Inc., par intégration globale. Les états financiers de la société consolidée, établis selon les règles et principes comptables en vigueur dans son pays, sont retraités afin d’appliquer les règles et principes retenus par le Groupe. Les sociétés du Groupe clôturent leur exercice social le 31 décembre. 1.3 Conversion des états financiers des filiales étrangères Les états financiers de la filiale américaine Riber Inc. ont été convertis selon les principes suivants : - le compte de résultat est converti au taux moyen de l’exercice, les postes d’actif et de passif ont été convertis en euro sur la base des cours de clôture de l’exercice, les différences de conversion engendrées par la variation des cours de change sont incluses dans les capitaux propres au poste « Ecart de conversion ». 2. METHODES ET REGLES D’EVALUATION 2.1 Constatation des produits Les ventes de systèmes sont constatées lorsque la propriété et le risque sont transférés au client, ce qui est généralement le cas lors de l'expédition. Postérieurement à l'expédition, la société supporte des coûts d'installation et de garantie. L'ensemble de ces coûts est provisionné respectivement en charges à payer et en provisions pour risques et charges lors de la constatation du chiffre d'affaires. 2.2 Frais de recherche et développement Les frais de recherche et développement sont constatés en charges de l’exercice. Les frais bruts engagés en matière de Recherche et Développement se sont élevés à 3,3 millions d’euros au cours de l’exercice, dont 1,0 million d’euros ont été imputés dans le coût de fabrication des systèmes. 2.3 Autres immobilisations incorporelles Les autres immobilisations incorporelles correspondent essentiellement à des logiciels acquis et amortis sur un ou trois ans. 34 2.4 Immobilisations corporelles Les immobilisations corporelles figurent au bilan pour leur coût d’acquisition ou de production. Les amortissements sont calculés suivant les modes linéaires ou dégressifs en fonction de la durée de vie prévue. Bâtiments Matériel et outillage industriels Agencements et installations Matériel de transport Matériel informatique Mobilier 2.5 Durée Mode 20 ans 3 à 10 ans 5 à 10 ans 10 ans 5 ans 3 à 5 ans 10 ans Linéaire Linéaire Dégressif Linéaire Linéaire Linéaire/Dégressif Linéaire Biens acquis en crédit-bail Lorsque le Groupe est locataire d’un bien par un contrat de location longue durée ou de crédit-bail présentant les caractéristiques d’une acquisition, la valeur vénale du bien est immobilisée et amortie selon la méthode ci-dessus et la dette correspondante est inscrite au passif. Les biens acquis en crédit-bail s’élèvent à 105.279 euros au 31 décembre 2002. Le total des amortissements constatés sur ces biens est de 61.788 euros au 31 décembre 2002 (cf. note 5). 2.6 Stocks Les stocks des produits fabriqués, finis ou semis finis sont comptabilisés à leur prix de revient constitué par leur coût de production comprenant les consommations, les charges directes et indirectes de production et les amortissements des biens concourant à la production. Une provision pour dépréciation est constituée lorsque leur valeur brute est supérieure à leur valeur de réalisation. La valeur brute des matières et des approvisionnements comprend le prix d’achat et les frais accessoires valorisée selon la méthode du coût unitaire moyen pondéré. Les stocks de matières et d’approvisionnements font l’objet d’une dépréciation tenant compte de leur valeur d’utilité déterminée notamment en fonction de leur consommation. La société RIBER SA détient au 31 décembre 2002 un stock de métaux (tantale, molybdène) d’un montant de 5,2 millions d’euros. Ce stock représente plusieurs années de consommation et ne fait pas l’objet de dépréciation en raison de son caractère stratégique pour la production de Riber SA. Au 31 décembre 2002, une provision exceptionnelle de 2,8 millions d’euros a été constatée en prévision d’un risque de mévente de certaines machines de production. 2.7 Transactions en devises étrangères Les transactions réalisées en devises sont converties au cours du jour de la date de transaction. Les soldes des actifs et passifs libellés en devises sont convertis au cours du jour de la clôture, les gains et pertes de change latents résultant de ces conversions sont portés au compte de résultat. Au 31 décembre 2002, le résultat net de change est un gain net de 140 milliers d’euros. 2.8 Créances d’exploitation Les créances d’exploitation sont comptabilisées à leur valeur de réalisation nette anticipée. Les créances douteuses ou litigieuses font l’objet de provisions pour dépréciation calculées en fonction de la perte probable. 35 2.9 Provisions pour risques et charges Les provisions constituées sont destinées à couvrir les risques et les charges nettement précisés quant à leur objet et à leur montant, que des événements survenus ou en cours rendent probables. Provisions pour garantie Les systèmes vendus bénéficient d’une garantie d’un an à compter de la date de leur mise en service effective. A ce titre, une provision est constituée pour toutes les garanties en cours à la date de clôture. Cette provision est déterminée de la manière suivante : un coefficient, correspondant aux coûts de garantie de la période rapportés au chiffre d’affaires ayant généré ces dépenses, est appliqué au chiffre d’affaires sous garantie à la clôture de l’exercice. Provision pour litiges La société et sa filiale peuvent être impliquées dans certaines procédures contentieuses qui font l’objet de provision en fonction du risque estimé. Le Groupe considère que le dénouement des litiges et des procédures, lorsqu'il interviendra, n'aura pas d'impact sur la situation financière, son résultat et son financement. 2.10 Impôts différés Les impôts différés sont déterminés selon la méthode du report variable pour toutes les différences temporaires provenant de la différence entre la base fiscale et la base comptable des actifs et passifs. Les taux d’impôts ayant été entérinés par un texte de loi sont retenus pour déterminer les impôts différés. Les principales différences temporaires sont liées aux provisions non déductibles fiscalement, notamment, aux provisions pour retraite et autres avantages liés à l’emploi. 2.11 Retraites et autres engagements vis à vis du personnel Les montants des engagements du Groupe en matière de pensions, de compléments de retraite et d’indemnités de départ en retraite sont comptabilisés sous forme de provisions estimées sur la base d’évaluations actuarielles. Ces indemnités provisionnées sont payables lors du départ en retraite des salariés sous condition de leur présence dans le Groupe à la date de leur départ en retraite. Ces engagements ont été calculés selon une méthode rétrospective avec projection des salaires en appliquant les principales hypothèses actuarielles retenues suivantes : - taux taux taux taux d’actualisation des IFC d’actualisation des Médailles d’inflation de revalorisation annuelle des salaires 5,00 4,20 2,00 3,50 % % % % Le tableau suivant permet d’effectuer le rapprochement entre l’évaluation des engagements et la provision constituée dans les états financiers consolidés figurant en « provision pour risques et charges » au 31 décembre 2002. Ecarts Valeur actuariels actuelle des différés engagements Ecart de Provision futurs transition comptabilisée (en milliers d’euros) 31 décembre 2001 433 (54) 487 Coûts des services 46 46 Charge d’intérêt 24 24 Amortissement écart de Transition (19) 19 Amortissement du gain actuariel net (1) 1 Prestations payées Pertes et gains actuariels 4 4 31 décembre 2002 507 (70) 577 36 2.12 Intéressement et plan d’épargne salariale L’accord d’intéressement des salariés, correspondant à une participation de 4 % du résultat comptable avant impôt, a pris fin au 31 décembre 2000. Cet intéressement a été remplacé par une prime « qualité » s’élevant à 114.000 euros brut au 31 décembre 2001. Des charges patronales correspondantes ont été provisionnées pour un montant de 51.300 euros. L’application de la formule légale de la participation des salariés s’est traduite par une charge à payer de 207.839 euros au 31 décembre 2000, 22.575 euros au 31 décembre 2001 et aucune charge au titre de l’exercice 2002. Riber Inc. a mis en place un plan d’épargne salariale dont bénéficient tous les salariés employés à plein temps. Ce plan donne la possibilité aux salariés concernés d’épargner une partie de leur rémunération et parallèlement la société complète cette épargne. La contribution de la société est déterminée annuellement à la discrétion du Conseil d’Administration. Cette contribution au titre de l’exercice n’est pas significative. 2.13 Estimations La production d’états financiers en conformité avec les principes comptables français nécessite de la part des dirigeants certaines estimations qui affectent le montant des actifs et passifs figurant au bilan, certains éléments du compte de résultat ou les montants inclus dans les notes annexes. Il est possible que la réalité se révèle différente de ces estimations et hypothèses. 2.14 Critères d’appréciation retenus pour l’identification des opérations exceptionnelles Les éléments ne se rapportant pas aux activités ordinaires de l’entreprise sont comptabilisés dans le résultat exceptionnel. Les éléments des activités ordinaires même exceptionnels par leur fréquence ou leur montant sont compris dans le résultat courant. 2.15 Résultat par action Le résultat par action non dilué est obtenu en divisant le résultat net par le nombre moyen sur la période d’actions composant le capital. Pour le résultat par action dilué, la moyenne pondérée des actions ordinaires en circulation est ajustée pour tenir compte de la conversion en actions ordinaires potentiellement dilutives, des options accordées au personnel. 31 Décembre 2002 31 Décembre 2001 31 Décembre 2000 18,519,999 18,523,709 17,277,099 Actions ordinaires potentielles dans l’hypothèse de l’exercice de la totalité des bons/options de souscription 831,540 _________ 566,937 ________ 804,517 ________ Moyenne pondérée des actions ordinaires et potentiellement dilutives servant à calculer le résultat par action dilué 19,351,539 ======== Moyenne pondérée des actions ordinaires composant le capital et servant à calculer le résultat par action non dilué 19,090,646 ======== 18,081,615 ========= Les titres auto-détenus portés en déduction des capitaux propres consolidés ont été exclus du nombre moyen pondéré des actions en circulation pour leur montant existant au 31 décembre 2002, soit 284.073 actions, ainsi que les titres auto-détenus par le contrat d’animation, soit 21.203 actions. Le calcul est effectué en prenant pour hypothèse que les fonds sont recueillis à la date d'émission des bons de souscription d'actions et sont supposés être affectés au rachat d'actions au prix du marché. 37 3. INFORMATIONS RELATIVES AU PERIMETRE DE CONSOLIDATION Sociétés consolidées par intégration globale Société Siège Riber SA 133 boulevard National 92500 RUEIL MALMAISON France 3880 Park Avenue, Edison NJ 08820, USA Riber Inc 4. % contrôle % d’intérêt mère mère 100 100 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (en milliers d’euros) Valeurs brutes à l’ouverture 2001 Amortissements cumulés à l’ouverture 2001 Valeurs nettes comptables à l’ouverture 2001 Logiciels 771 (237) 534 Différence de change Variation de périmètre Acquisitions Cessions Dotations aux amortissements Reprises amortissements Valeur nette comptable à la clôture 2001 0 (1) 259 (1) (394) 1 398 Valeurs brutes à l’ouverture 2002 Amortissements cumulés à l’ouverture 2002 Valeurs nettes comptables à l’ouverture 2002 1.027 (629) 398 Différence de change Variation de périmètre Acquisitions Cessions Dotations aux amortissements Reprises amortissements Valeur nette comptable à la clôture 2002 0 0 180 0 (339) 0 239 Valeurs brutes à la clôture 2002 Amortissements cumulés à la clôture 2002 Valeurs nettes comptables à la clôture 2002 1.207 (968) 239 38 5. IMMOBILISATIONS CORPORELLES Terrain, Bâtiments (1) (en milliers d’euros) Valeurs brutes à l’ouverture 2001 Amortissements cumulés à l’ouverture 2001 Valeurs nettes comptables à l’ouverture 2001 Outillage Industriel En-cours Installatio ns, agenceme nts Matériel de transport Matériel de Bureau Total 0 (0) 1.013 (598) 2.463 (1.130) 68 (24) 479 (169) 4.023 (1920) 0 415 1.333 44 311 2.103 9.604 (0) (65) 0 9.539 1.982 (148) (94) 148 2.303 84 (15) (155) 14 1.261 21 (0) (14) 0 51 1 93 (20) (101) 16 299 1 11.784 (183) (429) 178 13.453 9.604 (65) 2.844 (541) 2.531 (1.270) 89 (38) 553 (254) 15.621 (2.168) 9.539 2.303 1.261 51 299 13.453 Différence de change Acquisitions Cessions Dotations aux amortissements Reprises amortissements Valeurs nettes comptables à la clôture 2002 0 0 (0) (193) 0 9.346 0 593 (0) (535) 0 2.361 0 18 (0) (159) 0 1.120 0 0 (25) (15) 11 22 (2) 109 (5) (115) 5 291 (2) 720 (30) (1.017) 16 13.140 Valeurs brutes à la clôture 2002 Amortissements cumulés à la clôture 2002 Valeur nette comptable à la clôture 2002 9.604 (258) 3.437 (1.076) 2.549 (1.429) 64 (42) 651 (360) 16.305 (3.165) 9.346 2.361 1.120 22 291 13.140 Dont Crédit-bail Valeurs brutes 2001 Amortissements cumulés 2001 50 -26 55 -20 105 -46 Valeurs brutes 2002 Amortissements cumulés 2002 50 -33 55 -28 105 -61 Différence de change Acquisitions Cessions Dotations aux amortissements Reprises amortissements Valeurs nettes comptables à la clôture 2001 Valeurs brutes à l’ouverture 2002 Amortissements cumulés à l’ouverture 2002 Valeurs nettes comptables à l’ouverture 2002 (1) acquisition du site de Rueil-Malmaison en août 2001 6. IMMOBILISATIONS FINANCIERES 2002 Net Créances diverses Dépôts et cautionnements Provision créances diverses TOTAL 257 30 (250) 37 2001 Net (en milliers d’euros) 200 30 (178) 52 2000 Net 100 31 (0) 131 39 7. STOCKS ET EN-COURS 2002 Stock de produits finis Provision pour dépréciation Total net produits finis Stock d'en-cours de production Provision pour dépréciation Total net en-cours Stock de matériel et composants Provision pour dépréciation Total net matériel et composants Total stock brut Total provisions TOTAL STOCK NET 8. 5.199 (2.666) 2.533 11.893 (2.838) 9.055 14.000 (7.036) 6.964 31.092 (12.540) 18.552 2001 (en milliers d’euros) 3.749 (592) 3.157 12.599 0 12.599 15.694 (2.547) 13.147 32.042 (3.139) 28.903 2000 2.257 (283) 1.974 7.471 0 7.471 8.344 (1.100) 7.244 18.072 (1.383) 16.689 CLIENTS ET COMPTES RATTACHES – FOURNISSEURS ET COMPTES RATTACHES 2002 2001 (en milliers d’euros) 2000 Clients et comptes rattachés Brut Provisions TOTAL 5.494 (1.172) 4.322 7.966 (158) 7.808 18.754 (41) 18.713 4.264 4.264 7.042 7.042 9.576 9.576 Fournisseurs et comptes rattachés Fournisseurs de biens et services TOTAL 9. AUTRES CREANCES ET COMPTES DE REGULARISATION Les autres créances s’analysent comme suit : 2002 Net Etat - Créances de TVA Impôts différés Actif Provision Impôts différés Actif nets Charges constatées d’avance Etat - Créances d’impôts Autres créances et comptes de régularisation TOTAL 10. 610 1.811 (1.352) 365 3.576 376 5.386 2001 Net (en milliers d’euros) 226 351 0 809 677 215 2.278 2000 Net 887 721 0 56 0 49 1.713 AUTRES DETTES ET COMPTES DE REGULARISATION 2002 Net Dettes envers le personnel Organismes sociaux Impôts différés Passif Subvention Etat – TVA et autres taxes Etat – Impôt sur les sociétés Commissions à payer aux agents Autres dettes et comptes de régularisation TOTAL 2001 Net (en milliers d’euros) 516 766 686 700 459 0 294 294 435 269 0 0 315 455 1 1 2.706 2.485 2000 Net 1.300 588 0 0 168 2.032 633 28 4.749 40 11. TRESORERIE 2002 Net 2001 Net (en milliers d’euros) 741 2.587 15.992 7.026 (0) (0) 16.733 9.613 Disponibilités Valeurs mobilières de placement Soldes créditeurs de banque TOTAL TRESORERIE NETTE 2000 Net 5.544 30.383 (24) 35.903 La société investit ses excédents de trésorerie dans des valeurs mobilières de placement à fort coefficient de liquidités (SICAV). Ces titres sont valorisés au coût d’acquisition diminué, le cas échéant, d’une provision lorsque la valeur d’inventaire est inférieure à la valeur d’acquisition. 12. PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES Solde 31/12/01 Engagements de retraite Provision pour garantie Provision pour risques clients Autres provisions (1) TOTAL Au 31 décembre 2002 Dotations Reprises Solde Solde 31/12/02 31/12/00 (en milliers d’euros) 577 425 487 90 0 11 0 25 0 11 0 25 0 13 511 0 115 3 14 10 612 Au 31 décembre 2001 Dotations Reprises Solde 31/12/01 62 0 487 48 112 0 0 37 112 11 0 775 1.360 0 62 762 911 13 511 (1) La ligne « autres provisions » au 31 décembre 2000 comprend une provision de 762.000 euros qui avait été constituée en prévision du remplacement de certains composants des machines produites. Cette provision, devenue sans objet au 31 décembre 2001, a été reprise dans sa totalité. 13. EMPRUNTS ET DETTES FINANCIERES Montant total Emprunts Emprunts sur crédit bail Dépôt de garantie TOTAL Au 31 décembre 2002 Moins De 1 à d’un an 5 ans 10.079 17 723 11 2.518 6 4 10.100 0 734 4 2.528 Plus de Montant 5 ans total (en milliers d’euros) 6.838 10 0 29 0 6.838 0 39 Au 31 décembre 2001 Moins De 1 à Plus de d’un an 5 ans 5 ans 2 12 8 17 0 0 0 14 0 25 0 0 En juillet 2002, Riber SA a obtenu un financement hypothécaire à taux variable de 10 millions d’euros, remboursable sur 15 ans. Ce financement fait suite au rachat du site industriel effectué par Riber SA en août 2001. 14. IMPOTS SUR LES BENEFICES ET IMPOTS DIFFERES Détail de la charge de la période Décembre 2002 Impôt courant Impôt différé TOTAL BRUT Provision impôt différé TOTAL NET 3.002 1.022 4.024 (1.352) 2.672 Décembre 2001 (en milliers d’euros) (1.348) (378) (1.726) 0 (1.726) Décembre 2000 (4.200) (100) (4.300) 0 (4.300) 41 Détail des impôts différés au bilan Décembre 2002 Engagement de retraite Autres impôts différés Actif Autres impôts différés Passif TOTAL BRUT Provision impôts différés Actif TOTAL NET Décembre 2001 Décembre 2000 (en milliers d’euros) 178 161 173 560 0 0 351 721 0 0 351 721 204 1.607 (459) 1.352 (1.352) 0 Les impôts différés Actif ont été provisionnés à hauteur des impôts différés Passif en application du principe de prudence. Rapprochement entre la charge d’impôt théorique et réelle Décembre 2002 Résultat comptable avant impôt Charge d’impôt théorique au taux en vigueur pour l’entreprise consolidante Impact des différences de taux d’imposition Autres TOTAL 15. (11.955) 4.236 (211) (1) 4.024 Décembre 2001 (en milliers d’euros) 4.895 Décembre 2000 (1.783) (6) 63 (1.726) 11.341 (4283) 2 (19) (4.300) INSTRUMENTS FINANCIERS Une part significative des ventes à l’export est réalisée en dollars américains alors que la majorité des coûts est réalisée en euros. Afin de couvrir le risque lié aux fluctuations des taux de change, le groupe recourt à des contrats de couverture à terme en devises étrangères. Ces contrats sont conclus lors de la prise de commande de chaque système en fonction des échéances des paiements prévues au contrat. Le cours ainsi garanti est retenu pour valoriser la vente du système et la créance correspondante. La valeur notionnelle des contrats de couverture en cours au 31 décembre 2002 est de 3.435 milliers d’euros. Cette valeur notionnelle apparaît inférieure de 210 milliers d’euros à la valeur de marché de ces contrats calculée sur la base des cours de change à la clôture de l’exercice. 16. AUTRES ENGAGEMENTS Décembre 2002 Cautions accordées aux clients Cautions bancaires diverses Caution en faveur de ISA Inc. Engagement couverture à terme Hypothèques Engagement leasing Engagements d’achat matières 895 0 0 3.435 9.961 1.161 0 Décembre 2001 (en milliers d’euros) 3.927 0 0 0 0 0 1.534 Décembre 2000 544 57 275 0 0 0 5.872 Le Groupe loue des équipements industriels au travers de contrat de crédit bail. Les loyers minima futurs au titre de ces contrats s’analysent comme suit au 31 décembre 2002 : 2003 2004 12 6 Total des loyers minima 18 42 17. INFORMATION SECTORIELLE ET GEOGRAPHIQUE La société opère sur un seul secteur d’activité et ne gère pas de résultat opérationnel par produits ou par zones. L’information relative aux résultats par activités n’est pas applicable. Toutefois, l’analyse du chiffre d’affaires par lignes de produits et zones géographiques est présentée ci-après : Par lignes de produits (Données en milliers d’euros) Décembre 2002 Systèmes industriels Systèmes « recherche et développement » Accessoires et composants TOTAL Décembre 2001 Décembre 2000 10.207 25.913 35.365 3.373 2.594 2.344 5.053 _______ 5.733 ______ 3.476 ______ 18.633 34.240 41.185 Par zones géographiques (Données en milliers d’euros) Décembre 2002 Décembre 2001 Décembre 2000 Amérique du Nord 6.188 19.539 15.692 Asie 4.989 3.950 15.708 Europe 6.843 10.203 9.785 Autres 613 548 0 _______ _______ ______ 18.633 34.240 41.185 TOTAL 18. EFFECTIF ET MONTANTS DES REMUNERATIONS L’effectif du Groupe est le suivant : Décembre 2002 Décembre 2001 Décembre 2000 Ingénieurs et cadres Agents de maîtrise Employés et techniciens Ouvriers 36 16 71 6 ___ 32 13 82 6 ___ 27 14 59 7 ___ TOTAL 129 133 107 Les charges de personnel se sont élevées à 6.827 milliers d’euros pour l’exercice 2002 (7.050 milliers d’euros pour 2001) hors participation légale. 19. REMUNERATION DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE SURVEILLANCE La société a versé la somme de 845.095 euros aux membres de son directoire et à ses cadres dirigeants, soit un ensemble de dix personnes, au cours de l’exercice clos en 2002. Les membres du conseil de surveillance n’ont perçu aucune rémunération pour l’exercice clos en 2002. 43 20. CAPITAUX PROPRES Le 14 mars 2000, la société a procédé à la conversion de la valeur nominale de ses actions en euros et a augmenté corrélativement son capital de 113 250 Euros . Le 24 mai 2000, la société a émis 3 720 930 actions de valeur nominale de 0,16 euro au prix de 10 euros chacune dans le cadre d'un placement privé international et de l'admission de ses titres au Nouveau Marché. L'opération d'émission d'actions nouvelles s'est traduite par un produit brut total de 37.209.300 euros (dont 595.348,8 euros au titre de l'augmentation de capital) sur lequel ont été imputés les frais, nets d’impôts, relatifs à l'opération soit 3.517.375 euros. Au cours de l’exercice 2001, 9.480 actions nouvelles ont été créées à la suite de l’exercice de bons de souscription du premier plan. Le capital social a été augmenté de 1.517 euros. Au cours de l’exercice 2002, 2.370 actions nouvelles ont été créées à la suite de l’exercice de bons de souscription du premier plan. Le capital social a été augmenté de 379 euros. 21. BONS DE SOUSCRIPTION D’ACTIONS ET OPTIONS DE SOUSCRIPTION D’ACTIONS L’échéancier au 31 décembre 2002 des bons de souscription accordés par l’Assemblée Mixte du 29 juin 1998 s’établit comme suit : Libellés BSA émis BSA exercés BSA annulés Total Nombre Total 630 255 (105 630) (379 165) 145 460 Juin 98 à juin 99 126 051 (33 630) (75 833) 16 588 Juin 99 à juin 2000 126 051 (33 630) (75 833) 16 588 Juin 2000 à juin 2001 126 051 (33 630) (75 833) 16 588 Juin 2001 à juin 2002 126 051 (2 370) (75 833) 47 848 Juin 2002 à juin 2003 126 051 (2 370) (75 833) 47 848 Chaque bon donne le droit de souscrire à une (1) action nouvelle moyennant le versement d’un prix égal à un (1) franc par action. Ces bons expirent le 29 juin 2003. L’échéancier au 31 décembre 2002 des bons de souscription accordés par l’Assemblée Mixte du 14 mars 2000 s’établit comme suit : Libellés Nombre Total BSA émis BSA exercés Total 350 000 -350 000 Mai 2000 à mars 2001 117 000 -117 000 Mars 2001 à mars 2002 134 000 -134 000 Mars 2002 à mars 2003 38 000 -38 000 Mars 2003 à mars 2004 38 000 -38 000 Mars 2004 à mars 2005 23 000 -23 000 Chaque bon donne le droit de souscrire à une (1) action nouvelle moyennant le versement d’un prix égal à dix (10) euros par action. Ces bons expirent le 14 mars 2005. Les 300.000 options de souscription d’actions attribuées par le Directoire du 19 octobre 2001 à un prix d’exercice de 3,08 euros ne pourront être exercées par tranches de un tiers qu’à l’expiration d’un délai de quatre ans à compter de leur attribution. En date du 26 août 2002, le Directoire a fait usage de l’autorisation conférée par l’Assemblée Générale mixte du 13 juin 2002 et a décidé d’attribuer 100.000 options de souscription d’actions Riber. Chacune des options de souscription donnant droit à la souscription, jusqu’au 25 août 2009 inclus, d’une action nouvelle de la société à émettre à titre d’augmentation de son capital, à concurrence d’un montant global de 16.000 euros correspondant à 100.000 actions nouvelles de 0,16 euro de valeur nominale chacune. Le prix de souscription, calculé d’après la moyenne des cours moyens de l’action Riber lors des vingt séances de bourse précédant le jour de l’attribution, soit le 26 août 2002, s’élève à 0,99 euro. Ces options ne pourront être exercées qu’à l’expiration d’un délai de quatre ans à compter du 26 août 2002. A compter de l’expiration de ce délai, les titulaires pourront exercer leurs options par tranche de un tiers pendant trois ans. 44 22. RACHAT D’ACTIONS Un programme de rachat d’actions a été mis en place par le Directoire suite à l’autorisation donnée par l’Assemblée Générale Mixte du 13 juin 2002. Une note d’information décrivant ce programme de rachat d’actions a été visée le 27 mai 2002 par la Commission des Opérations de Bourse sous le numéro 02-631. Au 31 décembre 2002, les 284.073 actions propres détenues, représentant un coût d’acquisition de 1.328.056 euros, soit un coût d’acquisition moyen de 4,67 euros par action acquise, ont fait l’objet d’une provision pour dépréciation de 1.062.433 euros calculée sur la base de 0,94 euros par action correspondant au cours de bourse moyen du mois de décembre 2002. La valeur d’acquisition des titres d’autocontrôle ainsi que la provision correspondante ont été portées en diminution des capitaux propres consolidés. 23. AUTRES CHARGES ET PRODUITS Les autres charges et produits d’exploitation sont constitués essentiellement par une provision pour dépréciation d’une créance client pour un montant de 1.052 milliers d’euros. 24. RESULTAT FINANCIER Le placement de la trésorerie a généré des produits financiers pour un montant de 319 milliers d’euros. Les intérêts de l’emprunt mis en place en juillet 2002 s’élèvent à 216 milliers d’euros et les autres frais sont de 201 milliers d’euros. Le résultat de change est positif de 140 milliers d’euros. 25. EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE Aucun événement postérieur à la clôture n’a d’incidence significative sur les comptes arrêtés au 31 décembre 2002. 45 2.2.2 Comptes annuels RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS (Exercice clos le 31 décembre 2002) Aux Actionnaires RIBER S.A. 133, boulevard National 92500 Rueil Malmaison Mesdames, Messieurs, En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale ordinaire, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2002 sur : — le contrôle des comptes annuels de la société RIBER tels qu'ils sont joints au présent rapport, — les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi. Les comptes annuels ont été arrêtés par le directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes. 1. OPINION SUR LES COMPTES ANNUELS Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. 2. VERIFICATIONS ET INFORMATIONS SPECIFIQUES Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du directoire et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels. En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives à l’identité des détenteurs du capital et des droits de vote vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Paris, le 20 mai 2003 Les Commissaires aux Comptes PricewaterhouseCoopers Audit Marc CHAUVEAU BOISSIERE EXPERTISE AUDIT Tita A. ZEÏTOUN 46 BILAN ACTIF (en euros) Rubriques Brut IMMOBILISATIONS INCORPORELLES Concession, brevets et droits similaires ... Autres immobilisations incorporelles........ IMMOBILISATIONS CORPORELLES Terrains............................................... Constructions ....................................... Installations tech., mat. et outillage ind... Autres immobilisations corporelles .......... Immobilisations en cours ....................... Amort. provisions Net 31/12/02 Net 31/12/01 994 078 213 142 898 408 69 471 95 670 143 671 324 255 73 718 1 207 220 967 879 239 341 397 973 814 474 641 724 258 569 1 076 375 1 747 653 16 170 653 3 082 597 13 088 056 13 379 790 912 190 712 6 910 1 608 545 912 851 015 1 312 433 912 190 712 6 910 296 112 1 350 728 1 807 079 1 312 433 494 646 2 202 655 ACTIF IMMOBILISE.............................. 19 184 952 5 362 909 13 822 043 15 980 419 STOCKS ET EN-COURS Stocks de matières premières ................ Stocks d'en-cours de production ............. Stocks produits intermédiaires et finis ..... 13 580 686 11 892 842 5 198 897 6 860 428 2 838 157 2 665 554 6 720 258 9 054 685 2 533 343 12 748 861 12 599 517 3 157 255 30 672 425 12 364 139 18 308 286 28 505 633 718 101 527 505 190 596 525 260 5 643 780 4 501 607 1 171 941 4 471 839 4 501 607 7 952 430 1 351 869 10 863 488 1 699 446 9 164 042 9 829 559 15 991 627 704 685 365 026 15 991 627 704 685 365 026 7 026 141 1 913 464 735 383 17 061 338 17 061 338 9 674 988 44 533 666 48 010 180 224 694 114 237 58 580 403 64 104 836 IMMOBILISATIONS FINANCIERES Autres participations ............................. Créances rattachées à des participations . Prêts……………………………………………. Autres immobilisations financières. ......... CREANCES Avances, acomptes versés sur commandes ............................................................ Créances clients et comptes rattachés ..... Autres créances.................................... DISPONIBILITES ET DIVERS Valeurs mobilières de placement ............ Disponibilités ....................................... Charges constatées d'avance ................. 5 3 3 3 733 870 437 128 ACTIF CIRCULANT ............................... 58 597 251 Ecarts de conversion actif ...................... 224 694 TOTAL GENERAL .................................. 78 006 897 14 063 585 19 426 494 5 3 2 1 733 611 361 381 814 905 266 071 5 3 1 1 1 733 805 040 536 262 814 429 851 942 754 47 BILAN PASSIF (en euros) Rubriques Net 31/12/02 Net 31/12/01 SITUATION NETTE Capital social ou individuel, dont versé 3 012 250 .............. Primes d'émission, de fusion, d'apport............................... Réserve légale................................................................ Réserves réglementées ................................................... Report à nouveau ........................................................... Résultat de l'exercice ...................................................... 3 012 250 31 420 575 301 187 1 333 893 12 984 223 (10 148 167) 3 011 870 31 420 575 301 035 3 979 10 851 735 3 462 572 CAPITAUX PROPRES ...................................................... 38 903 961 49 051 766 Provisions pour risques...................................................... Provisions pour charges..................................................... 258 977 0 137 798 0 PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES .................... 258 977 137 798 DETTES FINANCIERES Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit ...... Emprunts et dettes financières divers................................ 10 072 607 11 650 48 631 10 276 10 084 257 58 907 AVANCES ET ACOMPTES RECUS SUR COMMANDES EN COURS 2 635 964 5 180 389 DETTES DIVERSES Dettes fournisseurs et comptes rattachés .......................... Dettes fiscales et sociales ................................................ Autres dettes ................................................................. 4 278 402 1 799 909 315 547 6 876 870 1 866 717 921 359 6 393 858 9 664 946 DETTES .......................................................................... 19 114 079 14 904 242 Ecarts de conversion passif .............................................. 303 386 11 030 TOTAL GENERAL ............................................................ 58 580 403 64 104 836 48 COMPTE DE RESULTAT (en euros) France Export 31/12/02 31/12/01 Production vendue de biens .... Production vendue de services 7 911 439 276 110 9 432 897 368 828 17 344 336 644 938 32 434 527 672 688 CHIFFRES D'AFFAIRES NETS................................... 8 187 549 9 801 725 17 989 274 33 107 215 Production stockée ............................................................. Production immobilisée ....................................................... Subventions d'exploitation ................................................... Reprises sur amortissements et provisions, transfert de charges Autres produits .................................................................. 743 637 247 159 27 328 709 241 104 130 6 620 624 1 640 535 19 350 979 396 67 810 PRODUITS D'EXPLOITATION ........................................... 19 803 786 42 434 930 CHARGES EXTERNES Achats de matières premières et autres approvisionnement ... Variation de stock [matières premières et approvisionnement] Autres achats et charges externes ...................................... 6 469 567 1 502 272 4 286 392 29 372 580 (7 246 716) 5 963 709 12 258 231 28 089 573 IMPOTS, TAXES ET VERSEMENTS ASSIMILES......................... 527 331 476 970 CHARGES DE PERSONNEL Salaires et traitements ...................................................... Charges sociales............................................................... 4 256 854 2 097 778 4 491 277 2 194 218 6 354 632 6 685 495 1 333 750 11 051 651 14 000 797 825 1 839 069 0 12 399 401 2 636 894 AUTRES CHARGES D'EXPLOITATION ..................................... 164 632 178 046 CHARGES D'EXPLOITATION ............................................. 31 704 227 38 066 978 RESULTAT D'EXPLOITATION............................................ (11 900 441) 4 367 952 DOTATIONS D'EXPLOITATION Dotations aux amortissements sur immobilisations ............... Dotations aux provisions sur actif circulant .......................... Dotations aux provisions pour risques et charges ................. 49 COMPTE DE RESULTAT (suite) (en euros) RESULTAT D'EXPLOITATION .................................... PRODUITS FINANCIERS Autres intérêts et produits assimilés............................ Reprises sur provisions et transferts de charges ........... Différences positives de change.................................. Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement ................................................................. 31/12/02 31/12/01 (11 900 441) 4 367 952 114 117 256 298 218 515 173 639 894 144 369 128 649 314 002 670 786 545 1 536 635 1 413 631 216 856 301 409 327 209 28 355 929 340 1 931 896 1 284 904 RESULTAT FINANCIER ............................................. (1 145 351) 251 731 RESULTAT COURANT AVANT IMPOTS....................... (13 045 793) 4 619 683 PRODUITS EXCEPTIONNELS Produits exceptionnels sur opérations de gestion .......... Produits exceptionnels sur opérations en capital ........... Reprises sur provisions et transferts de charges ........... 5 765 12 506 198 753 CHARGES FINANCIERES Dotations financières aux amortissements et provisions Intérêts et charges assimilées .................................... Différences négatives de change................................. 25 567 18 271 224 320 16 024 45 864 1 907 49 461 61 888 51 368 RESULTAT EXCEPTIONNEL ....................................... (43 617) 172 952 Participation des salariés ............................................. Impôts sur les bénéfices .............................................. (2 941 244) 22 575 1 307 488 TOTAL DES PRODUITS ............................................. TOTAL DES CHARGES ............................................... 20 608 601 30 756 768 44 195 886 40 733 313 BENEFICE OU PERTE ................................................ (10 148 167) 3 462 572 CHARGES EXCEPTIONNELLES Charges exceptionnelles sur opérations de gestion.......... Charges exceptionnelles sur opérations en capital........... Dotations exceptionnelles aux amortissements et provisions.................................................................. 50 =================================================================== Complément d’information : Afin de se mettre en conformité avec l’avis 00-D du 21 décembre 2000, publié le 16 janvier 2001, émis par le Comité d’urgence du Conseil national de la comptabilité, l’imputation des frais d’émission des titres aurait dû être réalisée nette d’impôts sur l’exercice 2000. L’impôt correspondant s’élève à 2.134.843 €. Le tableau ci-dessous présente un rapprochement entre les situations réelles pour chacune des périodes et les situations pro forma. La situation 2002 aurait dû correspondre à la situation pro forma 2002. TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES (en euros) Capital Situation réelle au 31 décembre 2000 3 010 354 Retraitement IS sur frais d'introduction Situation au 31décembre 2000 Pro Forma Affectation du résultat selon AGM du 13 juin 2001 Augmentation de capital Résultat 2001 Régularisation affectation résultat 2000 Situation au 31 décembre 2001 Pro Forma 3 010 354 3 011 870 Réserves indisponibles 0 33 555 418 Report à nouveau 1 470 020 33 555 418 3 011 870 31 420 575 Aux termes de la résolution 4bis, l’Assemblée de l’économie d’impôt générée par les frais euros, dans le compte « prime d’émission » conformer à l’avis 00-D du 21 décembre Comptabilité. 45 588 458 -2 134 843 0 1 470 020 7 469 335 45 588 458 217 705 4 758 -780 9 381 714 -9 604 177 -2 134 843 3 462 572 2 134 843 0 737 3 462 572 0 8 716 892 3 462 572 49 051 766 301 035 3 978 2 134 843 0 301 035 3 978 10 851 735 3 462 572 49 051 766 152 1 329 932 2 132 488 -3 462 572 -10 148 167 0 -10 148 167 362 12 984 223 -10 148 167 38 903 960 301 187 1 333 893 2 134 843 3 012 250 9 604 178 -18 31 420 575 33 555 418 Total capitaux propres 0 379 3 012 250 Résultat 83 331 -2 134 843 retraitement IS sur frais d'introduction Situation au 31 décembre 2002 Pro Forma 83 331 1 517 Affectation du résultat selon AGM du 13 juin 2002 Résultat 2002 Augmentation de capital Situation réelle au 31 décembre 2002 31 420 575 Réserve légale 2 134 843 Rapprochement avec la situation réelle: retraitement IS sur frais d'introduction Situation réelle au 31 décembre 2001 Primes -2 134 843 301 187 1 333 893 10 849 381 0 -10 148 167 38 903 960 Générale Mixte du 13 juin 2003 a autorisé le reclassement d’introduction en bourse, d’un montant de 2.134.842.68 par le débit du compte « report à nouveau », afin de se 2000 du Comité d’urgence du Conseil national de la ================================================================ 51 TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE (en milliers d'euros) FLUX DE TRESORERIE LIES A L'ACTIVITE 31 décembre 2002 31 décembre 2001 -10 148 3 463 2 558 0 1 44 0 3 = Marge brute d'autofinancement -7 589 3 511 Variation du besoin en fonds de roulement lié à l'activité (2) Stocks Créances Dettes 10 197 398 -4 996 -12 186 1 864 -6 008 = Flux de trésorerie généré par l'activité -1 990 -12 819 -180 -717 -259 -11 778 Résultat social Elimination des charges et produits sans incidence sur la trésorerie Amortissements et provisions (1) Quote-part de subvention virée en résultat Plus-values de cession, nettes d'impôt FLUX DE TRESORERIE LIES AUX OPERATIONS D'INVESTISSEMENT Acquisitions d'immobilisations Incorporelles Corporelles Cessions d'immobilisations Variation nette des prêts et créances financières 13 603 149 -281 -11 888 Emissions d'emprunts et apports en comptes courants Remboursements d'emprunts et de comptes courants Cession (Acquisition) d'actions d'auto-contrôle Augmentation de capital et prime d'émission 10 114 -42 2 0 0 -3 -1 330 1 = Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement 10 075 -1 332 7 804 -26 040 8 891 16 695 34 931 8 891 7 804 -26 040 = Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement FLUX DE TRESORERIE LIES AUX OPERATIONS DE FINANCEMENT VARIATION DE TRESORERIE Trésorerie d'ouverture Trésorerie de clôture Variation de trésorerie (1) à l'exclusion des provisions sur actif circulant (2) variation nette 52 NOTES ANNEXES AUX COMPTES ANNUELS AU 31 DECEMBRE 2002 NOTE N° 1 — FAITS CARACTERISTIQUES DE L’EXERCICE En juillet 2002, Riber a obtenu un financement hypothécaire de 10 millions d’euros, remboursable sur 15 ans. Ce financement fait suite au rachat du site industriel effectué par Riber SA en août 2001. NOTE N° 2 — PRINCIPES, REGLES ET METHODES COMPTABLES Les comptes de la Société RIBER S.A. ont été établis et présentés suivant les prescriptions du Plan Comptable Général et conformément aux dispositions de la loi du 30 avril 1983 et du décret du 29 novembre 1983 pris en application de cette loi. D'autre part, l'application de ces méthodes respecte la règle d'indépendance des exercices et suppose la continuité de l'exploitation. La méthode des coûts historiques a été retenue pour l'établissement des comptes de bilan. Les principales méthodes utilisées sont les suivantes : 2.1 Constatation des produits Les ventes de systèmes sont constatées lorsque la propriété et le risque sont transférés au client ce qui est généralement le cas lors de l’expédition. Postérieurement à l'expédition, la société supporte des coûts d'installation et de garantie. L'ensemble de ces coûts est provisionné respectivement en charges à payer et en provision pour risques et charges au moment de la constatation du chiffre d'affaires. 2.2 Frais de recherche et développement Les frais de recherche et développement sont constatés en charges de l’exercice. Les frais bruts engagés en matière de Recherche et Développement se sont élevés à 3,3 millions d’euros au cours de l’exercice. Une partie de ces frais, soit 1,0 million d’euros, ont été imputés dans le coût de fabrication des systèmes. 2.3 Immobilisations corporelles Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût d'acquisition (prix d'achat et frais accessoires) ou à leur coût de production. 2.4 Biens acquis en crédit-bail Les biens acquis en crédit-bail ou location longue durée s'élèvent à 105.279 euros au 31 décembre 2002. Le total des amortissements théoriques constatés sur ces biens est de 61.788 euros au 31 décembre 2002. Les loyers minima futurs au titre de ces contrats s'analysent comme suit au 31 décembre 2002, en milliers d'euros: 2003...................... 2004...................... Total...................... 2.5 12 6 18 Stocks Les stocks des produits fabriqués, finis ou semis finis sont comptabilisés à leur prix de revient constitué par leur coût de production comprenant les consommations, les charges directes et indirectes de production et les amortissements des biens concourant à la production. Une provision pour dépréciation est constituée lorsque leur valeur brute est supérieure à leur valeur de réalisation. La valeur brute des matières et des approvisionnements comprend le prix d’achat et les frais accessoires valorisée selon la méthode du coût unitaire moyen pondéré. 53 2.6 Créances et dettes Les créances et dettes sont enregistrées au cours de la date de transaction. Les créances et dettes en monnaies étrangères sont évaluées en appliquant les taux de change au 31 décembre 2002. Lorsque la valeur d'une créance s'avère à la clôture de l'exercice, pour quelque raison que ce soit, dévalorisée, ou qu'un risque même partiel de non recouvrement apparaît, une provision pour dépréciation est pratiquée en fonction de la perte probable. 2.7 Opérations en devises Les créances et les dettes en devises sont enregistrées au cours historique. Elles sont converties au cours de clôture, la contrepartie de l'ajustement étant comptabilisée dans un compte d'écart de conversion actif ou passif. Une provision est constituée pour faire face au risque de perte de change. 2.8 Titres de placement La société investit ses excédents de trésorerie dans des valeurs mobilières de placement à fort coefficient de liquidité (SICAV). Ces titres sont valorisés au coût d'acquisition diminué, le cas échéant, d'une provision lorsque la valeur d'inventaire est inférieure à la valeur d'acquisition. 2.9 Instruments financiers Afin de gérer le risque lié aux fluctuations des taux de change, la société utilise des contrats de couverture à terme en devises étrangères. Ces contrats sont conclus afin de gérer l'exposition aux fluctuations du dollar US et mis en place au moment de la prise de la commande sur la base des échéances de paiement prévues aux contrats. La valeur notionnelle des contrats de couverture à terme en cours au 31 décembre 2002 s'élève à 3.435.404 euros. 2.10 Indemnités de départ à la retraite Les montants des engagements de la société en matière de pensions, de compléments de retraite et d'indemnités de départ à la retraite figurent en engagements hors bilan. Ces engagements ont été calculés selon une méthode rétrospective avec projection des salaires et les principales hypothèses actuarielles retenues sont les suivantes : taux taux taux taux d'actualisation des IFC ........................... d'actualisation des Médailles ................... d’inflation ............................................. de revalorisation annuelle des salaires ..... 5,00% 4,20% 2,00% 3,50% NOTE N° 3 — AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS 3.1 Immobilisations incorporelles et corporelles Les amortissements sont calculés suivant les modes linéaires ou dégressifs en fonction de la durée de vie prévue. Durée Bâtiments........................................... Matériel et outillage industriels.............. Agencements et installations ................ Matériel de transport ........................... Matériel informatique........................... Mobilier.............................................. 20 3 à 10 5 à 10 10 5 3à5 10 Mode ans ans ans ans ans ans ans Linéaire Linéaire Dégressif Linéaire Linéaire Linéaire/Dégressif Linéaire 54 3.2 Dépréciation du stock Les stocks de matières et d’approvisionnements font l’objet d’une dépréciation tenant compte de leur valeur d’utilité déterminée notamment en fonction de leur consommation. La société détient au 31 décembre 2002 un stock de métaux (tantale, molybdène) d’un montant de 5,2 millions d’euros. Ce stock représente plusieurs années de consommation et ne fait pas l’objet de dépréciation en raison de son caractère stratégique pour la production de Riber. Au 31 décembre 2002, une provision exceptionnelle de 2,8 millions d’euros a été constituée en prévision d’un risque de mévente de certaines machines de production. 3.3 Provision pour créances douteuses Les créances douteuses ou litigieuses font l'objet de provisions pour dépréciation calculées en fonction de la perte probable. 3.4 Provision pour garantie Les systèmes vendus bénéficient d’une garantie d'un an à compter de la date de leur mise en service effective. A ce titre, une provision est constituée pour toutes les garanties en cours à la date de clôture. Cette provision est déterminée de la manière suivante : un coefficient correspondant aux coûts de garantie de la période rapportés au chiffre d'affaires ayant généré ces dépenses, est appliqué au chiffre d'affaires sous garantie à la clôture de l'exercice. NOTE N° 4 — NOTES SUR LE BILAN ET LE COMPTE DE RESULTAT 4.1 Dettes financières En juillet 2002, la Société a obtenu un financement hypothécaire à taux variable de 10 millions d’euros, remboursable sur 15 ans. Ce financement fait suite au rachat du site industriel effectué par Riber en août 2001. 4.2 Emission de bons/options de souscription d'actions et suivi des bon s/options antérieurs L’échéancier au 31 décembre 2002 des bons de souscription accordés par l’Assemblée Mixte du 29 juin 1998 s’établit comme suit : Libellés BSA émis BSA exercés BSA annulés Total Nombre Total 630 255 (105 630) (379 165) 145 460 Juin 98 à juin 99 126 051 (33 630) (75 833) 16 588 Juin 99 à juin 2000 126 051 (33 630) (75 833) 16 588 Juin 2000 à juin 2001 126 051 (33 630) (75 833) 16 588 Juin 2001 à juin 2002 126 051 (2 370) Juin 2002 à juin 2003 126 051 (2 370) (75 833) 47 848 (75 833) 47 848 Chaque bon donne le droit de souscrire à une (1) action nouvelle moyennant le versement d’un prix égal à un (1) franc par action. Ces bons expirent le 29 juin 2003. L’échéancier au 31 décembre 2002 des bons de souscription accordés par l’Assemblée Mixte du 14 mars 2000 s’établit comme suit : Libellés BSA émis BSA exercés Total Nombre Total 350 000 -350 000 Mai 2000 à mars 2001 117 000 -117 000 Mars 2001 à mars 2002 134 000 -134 000 Mars 2002 à mars 2003 38 000 -38 000 Mars 2003 à mars 2004 38 000 -38 000 Mars 2004 à mars 2005 23 000 -23 000 Chaque bon donne le droit de souscrire à une (1) action nouvelle moyennant le versement d’un prix égal à dix (10) euros par action. Ces bons expirent le 14 mars 2005. 55 Les 300.000 options de souscription d’actions attribuées par le Directoire du 19 octobre 2001 à un prix d’exercice de 3,08 euros ne pourront être exercées par tranches de un tiers qu’à l’expiration d’un délai de quatre ans à compter de leur attribution. En date du 26 août 2002, le Directoire a fait usage de l’autorisation conférée par l’Assemblée Générale mixte du 13 juin 2002 et a décidé d’attribuer 100.000 options de souscription d’actions Riber. Chacune des options de souscription donnant droit à la souscription, jusqu’au 25 août 2009 inclus, d’une action nouvelle de la société à émettre à titre d’augmentation de son capital, à concurrence d’un montant global de 16.000 euros correspondant à 100.000 actions nouvelles de 0,16 euro de valeur nominale chacune. Le prix de souscription, calculé d’après la moyenne des cours moyens de l’action Riber lors des vingt séances de bourse précédant le jour de l’attribution, soit le 26 août 2002, s’élève à 0,99 euros. Ces options ne pourront être exercées qu’à l’expiration d’un délai de quatre ans à compter du 26 août 2002. A compter de l’expiration de ce délai, les titulaires pourront exercer leurs options par tranche de un tiers pendant trois ans. 4.3 Rachat d’actions Un programme de rachat d’actions a été mis en place par le Directoire suite à l’autorisation donnée par l’Assemblée Générale Mixte du 13 juin 2002. Une note d’information décrivant ce programme de rachat d’actions a été visée le 27 mai 2002 par la Commission des Opérations de Bourse sous le numéro 02-631. Au 31 décembre 2002, les 284.073 actions propres détenues ont fait l’objet d’une provision pour dépréciation de 1.062.433 euros calculée sur la base de 0,94 euros par action correspondant au cours de bourse moyen du mois de décembre 2002. Ces actions propres figurent en titres immobilisés pour un montant de 1.328.056 euros au 31 décembre 2002. 4.4 Rémunération des organes d'administration et de surveillance La société a versé la somme de 845.095 euros aux membres de son directoire et à ses cadres dirigeants, soit un ensemble de dix personnes, au cours de l'exercice clos en 2002. Les membres du conseil de surveillance n'ont perçu aucune rémunération pour l'exercice clos en 2002. 4.5 Impôts sur les bénéfices La ventilation de l’impôt sur les bénéfices s’établit comme suit : Résultat courant Résultat exceptionnel (hors participation) Résultat comptable (hors participation) Résultat avant impôts (13.045.793) (43.617) (13.089.410) Impôts 2.919.180 14.539 2.933.719 Résultat net (10.126.613) (29.078) (10.155.691) La Société a utilisé l’option fiscale de report en arrière des déficits, ce qui a permis de constater un crédit d’impôts de 2.941.244 euros. 4.6 Résultat financier Une provision supplémentaire de 1.031.141 euros a été constituée sur les 284.073 actions auto-détenues. Le placement de la trésorerie a généré des produits financiers pour un montant de 412.856 euros. Les intérêts de l’emprunt mis en place en juillet 2002 s’élèvent à 216.166 euros. Le résultat de change est négatif de 152.415 euros. 4.7 Résultat exceptionnel Une charge exceptionnelle de 32.353 euros a été constatée au titre d’un litige prud’homal. NOTE N° 5 — EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE Aucun événement postérieur à la clôture n’a d’incidence significative sur les comptes arrêtés au 31 décembre 2002. 56 IMMOBILISATIONS Rubriques Valeur brute début exercice Acquisitions Valeur brute fin d’exercice Diminutions (en euros) IMMOBILISATIONS INCORPORELLES Autres immobilisations incorporelles.. IMMOBILISATIONS CORPORELLES Terrains......................................... Constructions sur sol propre............. Installations tech., mat. et outillage industriel. ...................................... Autres immobilisations corporelles .... Immobilisations corporelles en cours. IMMOBILISATIONS FINANCIERES Autres participations ....................... Prêts et autres immobilisations financières ..................................... TOTAL GENERAL ............................ 1 027 362 179 858 1 207 220 1 027 362 179 858 1 207 220 1 855 770 5 733 814 3 870 474 3 437 641 5 733 814 3 870 474 1 581 871 3 029 574 1 262 754 124 020 24 870 1 262 754 3 128 724 15 478 487 1 979 790 1 287 624 16 170 653 851 927 1 560 422 57 600 660 303 2 567 191 624 1 615 455 2 412 349 57 600 662 870 1 807 079 18 918 198 2 217 248 1 950 494 19 184 952 AMORTISSEMENTS Immobilisations amortissables Montant début exercice Augmentations dotations Diminutions reprises Montant fin exercice (en euros) IMMOBILISATIONS INCORPORELLES Autres immobilisations incorporelles... IMMOBILISATIONS CORPORELLES Constructions sur sol propre.............. Installations tech., mat. et outillage industriel. ....................................... Autres immobilisations corporelles ..... TOTAL GENERAL ............................. 559 917 338 491 898 408 559 917 338 491 898 408 65 045 541 020 193 524 535 355 258 569 1 076 375 1 492 632 266 380 11 359 1 747 653 2 098 697 995 259 11 359 3 082 597 2 658 614 1 333 750 11 359 3 981 005 57 PROVISIONS Rubriques Montant début exercice Augmentations dotations Montant fin exercice Diminutions reprises (en euros) Provisions pour garanties données aux clients.................................... Provisions pour pertes de change .... Provisions pour impôts ................... Autres provisions pour risques et charges........................................ 11 000 117 515 14 000 224 694 25 000 224 694 117 515 9 283 Provisions pour risques et charges ...................................... 137 798 Prov. Sur immobilisations incorporelles ................................. Prov. Sur autres immobilisations financières.................................... Prov. Sur stocks et en-cours ........... Provisions sur comptes clients......... Autres Provisions pour dépréciation . 69 471 9 283 238 694 117 515 258 977 69 471 209 694 1 102 739 1 312 433 2 925 737 157 571 9 438 403 1 171 941 527 505 157 571 12 364 140 1 171 941 527 505 Provisions pour dépréciation ...... 3 362 473 12 240 588 157 571 15 445 490 TOTAL GENERAL ......................... 3 500 271 12 479 282 275 086 15 704 467 ETAT DES ECHEANCES DES CREANCES ET DETTES ETAT DES CREANCES DE L’ACTIF IMMOBILISE Créances rattachées à des participations .............. Prêts................................................................ Autres immobilisations financières ....................... Montant brut A 1 an au plus (en euros) A plus d’1 an 190 712 6 910 1 608 545 6 910 1 806 167 6 910 1 605 818 4 037 961 8 587 274 3 559 575 609 812 244 560 78 799 4 037 961 8 587 274 618 331 609 812 244 560 78 799 2 941 244 10 145 386 5 598 324 4 547 062 CHARGES CONSTATEES D’AVANCE ...................... 365 026 365 026 TOTAL GENERAL ............................................. 12 316 581 5 970 261 DE L’ACTIF CIRCULANT Clients douteux ou litigieux................................. Autres créances clients....................................... Personnel et comptes rattachés........................... Sécurité sociale et autres organismes sociaux ....... Etat – Impôts sur les bénéfices ........................... Etat – Taxe sur la valeur ajoutée ......................... Etat – Divers .................................................... Débiteurs divers ................................................ 190 712 1 608 545 1 799 257 1 605 818 6 346 320 58 Montant brut ETAT DES DETTES A 1 an au plus A plus d’1 an et 5 ans au plus (en euros) Emprunts auprès d’établissement de crédit ...................................... Emprunts et dettes financières divers .......................................... Fournisseurs et comptes rattachés... Personnel et comptes rattachés....... Sécurité sociale et autres organismes................................... Taxe sur la valeur ajoutée .............. Autres impôts, taxes et assimilés .... Autres dettes ................................ 10 072 607 721 906 2 512 622 11 650 2 615 9 035 4 278 402 475 948 686 159 4 278 402 475 948 686 159 219 197 124 070 315 547 219 197 124 070 315 547 TOTAL GENERAL ......................... 16 183 580 6 823 845 2 521 657 A plus de 5 ans 6 838 077 6 838 077 CHARGES A PAYER MONTANTS DES CHARGES A PAYER INCLUS DANS LES POSTES SUIVANTS DU BILAN Montants Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit............... Emprunts et dettes financières divers ........................................ Dettes fournisseurs et comptes rattachés ................................... Dettes fiscales et sociales ......................................................... Disponibilités, charges a payer .................................................. 110 245 134 784 795 806 092 1 672 TOTAL .................................................................................. 1 666 938 PRODUITS A RECEVOIR MONTANTS DES PRODUITS A RECEVOIR INCLUS DANS LES POSTES SUIVANTS DU BILAN Montants Créances clients et comptes rattachés........................................ Etat ....................................................................................... Autres créances ...................................................................... Disponibilités .......................................................................... 8 112 244 560 2 934 106 TOTAL .................................................................................. 255 712 CHARGES ET PRODUITS CONSTATES D’AVANCE RUBRIQUES Charges Produits Charges ou produits d’exploitation................................ 365 026 Charges ou produits financiers ................................ Charges ou produits exceptionnels ................................ TOTAL ................................................................ 365 026 59 COMPOSITION DU CAPITAL SOCIAL CATEGORIES DE TITRES 1 2 3 4 – – – – Actions Actions Actions Actions composant le capital au début de l’exercice................ émises pendant l’exercice ........................................ remboursées pendant l’exercice................................ composant le capital en fin d’exercice........................ Nombre 18 824 190 2 370 18 826 560 La valeur nominale d’une action est de 0,16 euro. Il n’y a qu’une seule catégorie de titres. Le capital social est intégralement libéré. ENGAGEMENTS FINANCIERS ENGAGEMENTS DONNES Montant Avals et cautions Engagements en matière de pensions, retraites et indemnités ...... Autres engagements donnés ..................................................... - couverture à terme 3 435 404 euros ...................................... - leasing Citicorp 1 161 438 euros ............................................ - hypothèques 9 960 689 euros................................................ 894 691 577 557 14 557 531 TOTAL................................................................................... 16 029 779 ELEMENTS RELEVANT DE PLUSIEURS POSTES DU BILAN POSTES DU BILAN Participations .......................................................................... Créances rattachées à des participations .................................... Créances clients et comptes rattachés........................................ Avances et acomptes reçus sur commandes en cours................... Dettes fournisseurs et comptes rattachés ................................... Montants concernant les entreprises liées 190 1 355 1 375 123 912 721 646 842 226 EFFECTIF MOYEN EFFECTIFS Cadres ................................................................................... Agents de maîtrise et techniciens .............................................. Employés ............................................................................... Ouvriers ................................................................................. TOTAL................................................................................... Personnel salarié 33 13 71 6 123 60 VENTILATION DU CHIFFRE D’AFFAIRES REPARTITION PAR SECTEUR D’ACTIVITE Montants Ventes systèmes ...................................................................... Ventes composants .................................................................. Ventes SAV ............................................................................. Prestations de services.............................................................. 13 160 885 4 136 975 267 834 423 580 TOTAL ................................................................................... 17 989 274 REPARTITION PAR MARCHE GEOGRAPHIQUE Montants France .................................................................................... Communauté Européenne ......................................................... Export .................................................................................... 8 187 458 1 045 035 8 756 781 TOTAL ................................................................................... 17 989 274 ACCROISSEMENTS ET ALLEGEMENTS DETTE FUTURE D’IMPOTS Allègements - écart de conversion passif 2002 ............................................. - provision Organic et effort de construction 2002 ...................... - écart de valeur liquidative sur OPCVM..................................... Montants 303 386 42 990 43 709 TOTAL DES ALLEGEMENTS ..................................................... 390 085 Moins-values à long terme......................................................... 25 567 Tableau des filiales et participations - exercice 2002 Données en Euros Filiales Capital en devise Capital en € Capitaux propres autres que capital QP du capital détenu VB des titres détenus VN des titres détenus 954 -9 796 100% 912 912 Montants des Prêts et avances cautions et avals consentis par CA de l'exercice donnés par Riber SA Riber SA Résultat de l'exercice Dividendes encaissés par Riber SA -154 650 0 part. > 50% du capital Riber Inc 1 000 190 712 6 436 853 part < 50% du capital N/A La valeur d’inventaire des titres est la valeur mathématique, toutefois aucune provision n’est constatée lorsque le résultat est conforme aux prévisions (business plan). 61 RAPPORT SPECIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS REGLEMENTEES (Exercice clos le 31 décembre 2002) Aux Actionnaires RIBER S.A. 133, boulevard National 92500 Rueil Malmaison Mesdames, Messieurs, En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées. Il ne nous appartient pas de rechercher l'existence de conventions mais de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de celles dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous appartient, selon les termes de l'article L. 117 du décret du 23 mars 1967, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation. Nous avons effectué nos travaux selon les normes de la profession applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. Convention autorisée au cours de l’exercice clos au 31 décembre 2002 Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention conclue au cours de l’exercice et visée à l’article L.225-88 du code de commerce. Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution s’est poursuivie au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2002 Par ailleurs, en application du décret du 23 mars 1967, nous avons été informés que l'exécution des conventions suivantes, approuvée au cours d'un exercice antérieur, s'est poursuivie au cours du dernier exercice. - La société Riber Inc. bénéficie d’un plafond d’engagement sous forme de caution, aval ou garantie que votre Directoire est autorisé à donner à hauteur de huit millions d’Euros sur présentation d’une lettre de crédit justificative. Cette autorisation n’est pas utilisée au 31 décembre 2002. - En application de la convention d’assistance passée avec Riber Inc., aucune facturation n’a été appliquée au titre de l’exercice 2002 du fait des résultats déficitaires de cette filiale. - En application de la convention conclue le 17 septembre 2001 entre votre société et la société Lavédrine Finance & Stratégie, représentée par Monsieur Olivier Lavédrine en sa qualité de Président, votre société a bénéficié du concours de M. Lavédrine pour l’étude et la mise en place d’un financement hypothécaire d’un montant de 10 millions d’Euros destiné à financer l’acquisition du site de Rueil-Malmaison intervenue le 30 août 2001. 62 En rémunération de ces prestations, la société Lavédrine Finance & Stratégie a perçu en 2002 un montant fixe de 3 049 € HT ainsi qu’un montant de 4 448 € HT correspondant à 10% de l’économie actuarielle réalisée sur le coût de l’ensemble des financements levés par comparaison à un taux de 5,50% fixe annuel de référence. Paris, le 20 mai 2003 Les Commissaires aux Comptes PricewaterhouseCoopers Audit Boissière Expertise Audit Marc CHAUVEAU Tita A. ZEÏTOUN 63 2.3 RAPPORT DU DIRECTOIRE A L’ASSEMBLEE GENERALE MIXTE DU 13 JUIN 2003 Mesdames, Messieurs les actionnaires, Nous vous avons réunis en Assemblée Générale, Ordinaire et Extraordinaire, conformément aux prescriptions légales, réglementaires et statutaires pour vous rendre compte des résultats de notre gestion de la Société et du Groupe au cours de l’exercice social clos le 31 décembre 2002 et pour soumettre à votre approbation les comptes de cet exercice. Lors de l’Assemblée, vous entendrez également la lecture des rapports des commissaires aux comptes. Par ailleurs, nous avons souhaité profiter de cette réunion des actionnaires à intervenir pour soumettre également à votre approbation les opérations suivantes : ü Autorisation donnée au Directoire pour le rachat par la Société d’une partie de ses propres actions, dans les conditions légales et autorisation donnée au Directoire pour annuler lesdites actions rachetées ; ü Autorisation d’utiliser les délégations en période d’offre publique ; Le présent rapport se décomposera donc en deux parties : - la première partie sera consacrée à l’exposé par le Directoire de la gestion de la société et du Groupe qui a été mise en œuvre pour l’exercice clos au 31 décembre 2002 ; - la seconde partie sera consacrée à l’exposé des motifs, conditions et modalités des autres opérations soumises à votre approbation. *** 64 PARTIE I - RAPPORT DE GESTION DU DIRECTOIRE POUR L’EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 2002 Les comptes qui vous sont présentés ont été établis en suivant les mêmes méthodes que lors de l’exercice précédent, dans le respect des dispositions du plan comptable, et en observant les principes de prudence et de sincérité. I – ACTIVITE DE LA SOCIETE ET DU GROUPE 1 - Situation et évolution de l’activité de la Société et du Groupe au cours de l’exercice Le chiffre d’affaires de l’exercice de la Société s’établit à 17.989.273 Euros contre 33.107.215 Euros pour l’exercice précédent, soit une baisse d’environ 45,66 %. Le chiffre d’affaires de l’exercice du Groupe s’établit à 18.633.665 Euros contre 34.239.699 Euros pour l’exercice précédent, soit une baisse d’environ 45,58 %. Les facturations de machines de production ont consisté en 3 MBE 49, dont 2 MBE 49 accouplées pour le client Sharp, et la première machine MBE 7000. Alors que les ventes des machines de production ont baissé de 61 % en raison de la poursuite de la faiblesse des investissements dans les télécommunications sans fil et de l’arrêt des investissements dans l’optoélectronique de réseaux grandes distances, les ventes des machines de recherche ont progressé de 31 %, et les accessoires ont légèrement fléchi de 12 %. Au cours de l’exercice 2002, la part du chiffre d’affaires réalisée en Asie a progressé de 25 %, grâce aux applications optoélectroniques DVD, alors que l’Europe a reculé et que l’Amérique du Nord a fortement régressé. Le recul des ventes en Amérique du Nord et en Europe est dû à l’arrêt des investissements dans l’optoélectronique de réseaux grandes distances dont les fabricants sont principalement concentrés dans ces deux régions du monde. La société Riber Inc., filiale de commercialisation de Riber SA, a réalisé un chiffre d’affaires de 6.436.853 Euros, contre 19.936.799 Euros pour l’exercice précédent. Vous trouverez dans le tableau annexé à notre bilan des informations relatives à l’activité et au résultat de notre filiale. 2 - Evénements importants intervenus en cours d’exercice pour la Société et le Groupe § Mise en place d’un financement de 10 millions d’euros du site industriel acquis par RIBER SA en août 2001 Par acte en date du 30 août 2001, RIBER a acquis son site situé 133, boulevard National à Rueil Malmaison ainsi que les locaux occupés actuellement par l’Institut Français du Pétrole (IFP). Ce rachat a été financé par un emprunt hypothécaire à taux variable de 10 millions d’euros en juillet 2002, remboursable sur 15 ans. 65 3 - Evolution prévisible et perspectives d’avenir pour la Société et le Groupe (i) Concernant le marché des machines de production : Le marché des applications hyperfréquences devrait, selon la dernière étude publiée par Strategy Analytics ( AsGa 2003-2006), renouer avec la croissance après la phase de déstockage des dispositifs de ces dernières années. Celle-ci serait essentiellement tirée par les applications télécommunications sans fil et le développement des radars anti-collision pour l’automobile. Les communications par fibres optiques, le grand public et le militaire y participent dans des volumes plus faibles, les applications réseaux terrestres, satellites et équipements industriels ne croîtraient que plus modestement. Les besoins en wafers réalisés en MBE devraient croître à un rythme d’environ 17% par an entre 2003 et 2006. Cependant, les surcapacités actuelles de machines de production ne devraient pas être résorbées avant fin 2003, et nous pensons que pour ce secteur la reprise ne se fera qu’en 2004. Le marché des applications optoélectroniques pour les lasers DVD et celui des LED blanches en ZnSe pour écran blanc de produits nomades (téléphones portables, assistant personnel, etc.) sont en croissance. Le premier l’est par la croissance des ventes des graveurs R/W et la pénétration des lasers MBE sur ce segment, et le second par la substitution des LED blanches en GaN par le ZnSe qui offre une consommation électrique plus faible et un coût unitaire plus faible. Le marché des VCSEL reste encore modeste mais continue de se développer, avec un certain avantage pour la MBE. Bien que nous anticipions la livraison de quelques machines pour certaines de ces applications en 2003, ce n’est qu’en 2004 qu’elles contribueraient plus significativement au chiffres d’affaires. Un autre compartiment de marché devrait se développer, celui des capteurs à effet Hall. Ce type de capteurs est de plus en plus intégrés dans des produits tel que : l’automobile où leur nombre par véhicule est en augmentation ; les téléphones portables « clap» et autres produits électroniques audio/video. (ii) Concernant le marché des machines de recherche : Ce marché connaît un regain important qui résulte du financement de nouveaux projets, soit pour le développement de nouvelles applications, soit en réponse à de nouveaux défis technologiques. Les nouvelles applications concernées sont : - les dispositifs à base de composés semi-conducteurs GaN, pour les hyperfréquences dont il est envisagé l’utilisation dans l’automobile, les stations de base, les alimentations électriques, et pour l’optoélectronique, les lasers bleus pour le stockage de données sur disque HD-DVD ; - les dispositifs à base de composés InSb pour réaliser des capteurs infrarouges et infrarouges lointains dont il est envisagé l’utilisation dans les biotechnologies, l’environnement et la sécurité. Les nouveaux défis technologiques consistent en la réalisation de structures très fines d’oxydes stables pour la plupart des dispositifs semi-conducteurs des futures générations, et la réalisation de dispositifs nanotechnologiques à base de fils ou d’îlots quantiques en semi-conducteurs composés. Les machines de recherche devraient contribuer significativement au chiffre d’affaires 2003, notamment par le succès rencontré par la machine Compact21 auprès de la communauté scientifique. 66 (iii) Concernant le marché des composants : Les retards pris par Riber dans le développement de certains produits et le ralentissement de la vente de pièces détachées pour les machines de production du fait de la sous activité devraient entraîner une stabilité du chiffre d’affaires de ce type de produits pour cette année. 4 - Evénements importants survenus depuis la clôture de l’exercice pour la Société et le Groupe Aucune information n’est à communiquer. 5 - Activités en matière de recherche et développement de la Société et du Groupe Les dépenses brutes correspondantes se sont élevées à 3,3 millions d’euros contre 3,6 millions d’euros l’exercice précédent. Une partie de ces frais, soit 1,0 million d’euros, ont été imputés dans le coût de ventes des systèmes sur des affaires nouvelles ou des demandes spécifiques réalisées à la commande, contre 1,7 millions d’ euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2001. Les dépenses nettes de recherche et développement s’élèvent à 2,3 millions d’euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2002 contre 1,9 millions d’ euros l’exercice précédent. 6 - Informations en matière sociale Etat des effectifs Au 31 décembre 2002, l’effectif total de la Société était de 119 salariés, dont 2 salariés sous contrat à durée déterminée. La filiale américaine Riber Inc. comprend 6 salariés. La Société a procédé, au cours de l’exercice, à 5 embauches dont 2 ingénieurs ou cadres et 3 techniciens ou employés. Fin 2002, la moyenne d’âge est de 38,5 ans, l’ancienneté moyenne de 9,6 ans. La main-d’œuvre extérieure, principalement utilisée dans le cadre du surcroît d’activité, représente 3,7 % de l’effectif total moyen. Le volume des heures supplémentaires au cours de l’année s’est élevé à 1.052 heures. Enfin, au cours de la période, la Société a été contrainte de procéder aux licenciements individuels pour cause réelle et sérieuse de 4 salariés. Organisation du temps de travail Un projet d’accord de réduction du temps de travail (« RTT ») avait été proposé aux salariés en novembre 2001, projet qui n’a pas abouti. Une nouvelle négociation sur la réduction du temps de travail est envisagée pour le premier semestre 2003. La durée hebdomadaire du temps de travail est de 38,50 heures. Trois salariés travaillent à temps partiel dans l’entreprise (2 en 4/5ème de temps et 1 sur 25h/semaine). 67 Le taux d’absentéisme s’établit à 2,8 % en moyenne sur l’année, soit 8 jours par salarié. Hors congés de maternité, le nombre de jours moyen d’absence par salarié est de 5, soit 1,3 % en moyenne sur l’année. Rémunérations-politique salariale La masse salariale brute inscrite en charge sur l’année s’élève à 4,3 millions d’euros, à comparer à la masse salariale de 2001 qui s’élevait à 4,5 millions d’euros. Le taux de charges patronales a évolué quant à lui de 48,9 % en 2001 à 49,3 % en 2002. La légère baisse de la masse salariale s’explique par le non remplacement de certains départs de salariés (11 départs contre 5 entrées) et le non renouvellement de 3 contrats à durée déterminée. Les augmentations de salaires ont été ponctuelles. Un accord de participation ainsi qu’un plan d’épargne salariale ont été signés en décembre 2001. Le pourcentage moyen du personnel féminin s’établit à 34 % (19 % dans la catégorie des cadres, 18 % pour les Agents de Maîtrise et 45 % pour les employés). Les résultats comparatifs des salaires entre le personnel féminin et masculin montrent des écarts peu significatifs et conformes au marché. Relations professionnelles et accords d’entreprise La Société dispose d’un Comité d’Entreprise et d’un Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT). Aucun accord d’entreprise n’a été signé au cours de l’exercice 2002. Un nouveau plan d’options de souscription en actions RIBER a été décidé par le Directoire en date du 26 août 2002. Ce plan concerne 27 salariés et représente un total de 100.000 options. Ce plan a été mis en place dans le but principal de pouvoir octroyer des options aux salariés récemment embauchés dans la Société et qui n’ont pas pu bénéficier des options attribuées en 2001 à l’ensemble des salariés présents. Conditions d’hygiène et de sécurité L’application des dispositions relatives aux conditions d’hygiène et de sécurité fait partie des attributions du Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail de l’entreprise (CHSCT), qui se réunit mensuellement. Une formation des salariés sur les dangers de l’électricité et sur les moyens de protection en milieu industriel a été réalisée au cours de l’année 2002. L’accent a aussi été mis sur la tenue vestimentaire et les règles de sécurité des collaborateurs occupant un poste à risque. Le nombre d’accident du travail s’établit à 7, dont 3 non liés à l’activité industrielle, contre 4 en 2001. La formation Pour l’année 2002, le plan de formation continue a représenté 1,8 % de la masse salariale brute, avec un nombre de jours de formation 165 jours. Le nombre de stages réalisés au cours de l’exercice s’élève à 85, auxquels ont participé 67 salariés. Le plan de formation est déterminé en fonction des besoins spécifiques individuels ou par services. Travailleurs handicapés L’effectif de la Société comprend un salarié handicapé reconnu comme tel par la COTOREP et représentant 0,65 unité pour une obligation de 7 unités. La Société a versé une contribution à l’AGEFIPH d’un montant de 13.011 euros en 2002. 68 Œuvres sociales Il n’y a pas d’œuvres sociales autres que celles du Comité d’Entreprise. Importance de la sous-traitance La société a recours à la sous-traitance pour la réalisation d’opérations de production non réalisables avec ses moyens industriels ainsi que pour le développement de logiciels. Il est aussi fait appel à la main-d’œuvre extérieure pour des prestations qui ne relèvent pas du cœur de métier : surveillance, nettoyage, espaces verts, maintenance informatique, travaux, etc. 7 - Informations en matière environnementale Les machines EJM ainsi que les accessoires produits par Riber sont assemblés et testés sur l’unique site industriel de Rueil-Malmaison. La filiale américaine Riber Inc., compte tenu de son activité uniquement commerciale, n’a pas d’impact sur la mise en cause de l’environnement. Riber fait appel à la sous-traitance pour la fabrication de la majorité des pièces nécessaires à l’assemblage des machines et des autres produits. Certaines pièces sont usinées en interne par le service mécanique. Une fois fabriquées, les pièces mécaniques sont traitées chimiquement afin que les machines Riber soient en mesure d’atteindre les niveaux requis en matière d’ultravide. Ce traitement de surface se fait par l’utilisation d’acides minéraux et d’autres agents chimiques. La Société offre par ailleurs, pour les phases de maintenance des machines Riber, des services de décontamination chimique et de nettoyage des machines EJM et des pièces s’y rattachant qui requièrent le maniement, et parfois le rejet, de composés à base d’arsenic ou de phosphore et d’autres substances dangereuses. Les substances toxiques sont recyclées par des organismes agréés. Pour le traitement chimiques des pièces, la Société dispose d’une installation de traitement de surface soumise à déclaration et autorisation, et se conforme aux dispositions de l’arrêté ministériel du 4 janvier 1985 relatif au contrôle des circuits d’élimination des déchets générateurs de nuisance. Elle n’utilise que de très faible volume de substances dangereuses et génère en petites quantités des déchets toxiques qui sont éliminés par des entreprises agréées. Cette installation est régulièrement contrôlée par les administrations. La politique de maîtrise des consommations des ressources naturelles a abouti aux résultats suivants : - Eau : l’eau consommée par la Société est essentiellement utilisée pour le refroidissement thermique de machines. La Société a mis en place un programme de réduction de consommation d’eau qui a débuté par l’acquisition de deux refroidisseurs d’eau permettant d’utiliser cette ressource en circuit fermé. - Electricité : cette énergie est utilisée pour la force motrice et la production d’énergie thermique. L’amélioration des isolations thermiques, par l’utilisation de nouveaux matériaux, devrait permettre une diminution de la consommation électrique. Avant l’acquisition de son site industriel en août 2001, Riber a fait procéder à une analyse des bâtiments et des sols. Cette analyse n’a révélé ni amiante, ni pollution des sols et sous-sols. L’activité de la Société n’a pas d’impact sur l’environnement au regard des rejets dans l’air, dans les sols et les évacuations d’eau. 69 Par ailleurs, la Société dispose d’un Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT), qui se réunit mensuellement, et qui est particulièrement sensibilisé sur les conditions de sécurité et de protection tant des personnes que de l’environnement. II - FILIALES ET PARTICIPATIONS 1 - Prises de participation significatives dans des sociétés ayant leur siège en France et prise de contrôle de telles sociétés Aucune information n’est à communiquer. 2 - Avis donné à une autre société par actions que la société détient plus de 10% de son capital Aucune information n’est à communiquer. 3 - Aliénation d’actions intervenues à l’effet de régulariser les participations croisées Aucune information n’est à communiquer. 4 - Actions d’autocontrôle Aucune information n’est à communiquer. III - RESULTATS - AFFECTATION 1 - Examen des comptes annuels et résultats de la Société Aucune modification n’a été apportée dans la présentation des comptes sociaux par rapport à l’exercice précédent. Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2002, le chiffre d’affaires s’est élevé à 17.989.273 Euros contre 33.107.215 Euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2001, ce qui représente une baisse de 45,66%. Les charges d’exploitation de l’exercice ont atteint au total 31.704.227 Euros contre 38.066.978 Euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2001. Le résultat d’exploitation pour l’exercice ressort négatif de 11.900.441 Euros contre un résultat positif de 4.367.952 Euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2001. Le résultat d’exploitation comprend des dotations constituées sur les stocks pour un montant de 9.438.403 euros, contre 1.681.498 euros l’exercice précédent. Quant au résultat courant avant impôts, tenant compte du solde négatif de 1.145.351 Euros des produits et charges financiers, il ressort négatif de 13.045.793 Euros contre un résultat positif de 4.619.682 Euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2001. Après prise en compte : - du résultat exceptionnel de moins 43.617 Euros contre plus 172.952 Euros pour l’exercice précédent, - de l’impôt sur les sociétés de moins 2.941.244 Euros contre 1.307.488 Euros pour l’exercice précédent, - de la participation des salariés aux fruits de l’expansion d’un montant nul pour cet exercice contre 22.575 Euros pour l’exercice précédent, 70 l’exercice clos le 31 décembre 2002 se traduit par une perte de 10.148.167 Euros contre un bénéfice de 3.462.572 Euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2001. 2 - Proposition d’approbation et d’affectation du résultat Nous vous proposons de bien vouloir approuver les comptes annuels (bilan, compte de résultat et annexe) tels qu’ils vous sont présentés et qui font apparaître une perte de 10.148.167,28 Euros et de donner quitus aux membres du Directoire pour leur gestion (1ère résolution). Nous vous proposons également d’affecter la perte de 10.148.167,28 Euros au compte report à nouveau (2ème résolution). § Rappel des distributions de dividendes au titre des trois derniers exercices Aucune distribution de dividendes n’a eu lieu au titre des trois derniers exercices. Nous vous proposons de le constater (3ème résolution). 3 - Comptes consolidés Aucune modification n’a été apportée dans la présentation des comptes consolidés par rapport à l’exercice précédent. Le chiffre d’affaires de l’exercice s’établit à 18.633.665 Euros, contre 34.239.699 euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2001, soit une baisse de 45,58 %. Le compte de résultat consolidé fait apparaître un résultat d’exploitation négatif de 11.996.996 Euros, contre un résultat positif 4.933.131 Euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2001. Le résultat net part du Groupe s’élève à moins 9.283.508 Euros, contre un résultat positif de 3.166.844 Euros pour l’exercice clos le 31 décembre 2001. Les capitaux propres, après prise en compte du résultat consolidé, sont positifs de 38.154.381 Euros. 4 - Proposition d’approbation des comptes consolidés Conformément à la loi, nous vous proposons de bien vouloir approuver les comptes consolidés (bilan, compte de résultat et annexe) tels qu’ils vous sont présentés et qui font apparaître une perte de 9.283.508,25 Euros (4ème résolution). 5 - Tableau des résultats des cinq derniers exercices Au présent rapport est annexé, conformément aux dispositions de l’article 148 du décret du 23 mars 1967, le tableau faisant apparaître les résultats de la Société au cours de chacun des cinq derniers exercices. 71 IV - CONVENTIONS VISEES A L’ARTICLE L 225-86 ET SUIVANTS DU CODE DE COMMERCE Nous vous informons, conformément à l’article L 225-86 du Code de Commerce, qu’aucune convention nouvelle n’a été conclue au cours de l’exercice. Les conventions antérieures ont été poursuivies (5ème résolution). V - DEPENSES NON-DEDUCTIBLES FISCALEMENT Conformément aux dispositions de l’article 223 quater du C.G.I , nous vous précisons que les comptes de l’exercice écoulé ne prennent pas en charge de dépenses non déductibles du résultat fiscal. VI - ADMINISTRATION ET CONTROLE DE LA SOCIETE 1 - Administration § Modifications intervenues au sein des organes d’administration, de direction, de surveillance ou de contrôle Nous vous rappelons que l’assemblée générale ordinaire du 23 septembre 2002 a renouvelé les mandats de membres du Conseil de surveillance de Messieurs Belin, Gjalt Smit et de la société IDI S.C.A. Le Conseil de surveillance du 15 novembre 2002 a nommé par cooptation la société Axa Investment Managers Private Equity Europe en qualité de membre du Conseil de surveillance, en remplacement de S.I. Finance, démissionnaire. Nous vous demandons de ratifier cette nomination pour la durée du mandat restant à courir de son prédécesseur, soit jusqu’à l’issue cette présente Assemblée (6ème résolution). § Nomination des organes susvisés ou renouvellement de leur mandat proposé à l’Assemblée Les mandats de membre du Conseil de surveillance de Messieurs Erich Spitz, Michel Baudron, Olivier Lavédrine et de la société Axa Investment Managers Private Equity Europe arrivant à expiration lors de la présente assemblée, nous vous proposons de renouveler leurs mandats pour une nouvelle période de deux ans devant prendre fin à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2004 (résolutions 7 à 10). 72 2 - Contrôle § Renseignements relatifs à la répartition du capital social A notre connaissance, les personnes suivantes détiennent une participation significative dans la Société à la date du 21 mars 2003 : Axa Investments Managers § 15,16 % Michel Picault 6,32 % Hayat Partnership 4,00 % IDI 3,81 % S.I. Finance 4,25 % Finove Limited 2,87 % Autres dirigeants 0,61 % Modifications intervenues dans le capital social Monsieur Jean-Bernard Para a exercé, au mois de juillet 2002, 2.370 des 11.850 bons de souscription d’actions qu’il avait souscrit suite à l’assemblée générale mixte du 29 juin 1998. Monsieur Jean-Bernard Para avait déjà exercé 9.480 de ses bons le 16 novembre 2001, en conséquence Monsieur Para n’est plus titulaire d’aucun bon de souscription d’actions. Le nombre d’actions nouvelles émises en exercice de ces bons s’élève à 2.370. En conséquence, le Directoire, lors de sa réunion du 17 juillet 2002, a décidé d’augmenter le capital social de 379,20 Euros, pour le porter de 3.011.870,40 Euros à 3.012.249,60 Euros et de modifier en conséquence l’article 6 des statuts. 3 - Renseignements relatifs à la participation des salariés § Etat de la participation des salariés au capital social au dernier jour de l’exercice Au dernier jour de l’exercice clos le 31 décembre 2002, il n’existe pas d’actions Riber détenues de manière collective par les salariés de la société (par l’intermédiaire d’un plan d’épargne d’entreprise ou d’un fond communs de placement d’entreprise). § Acquisition d’actions destinées à être attribuées aux salariés dans le cadre de l’intéressement du personnel aux fruits de l’expansion de l’entreprise Aucune information n’est à communiquer. § Opérations réalisées au titre des options d’achat ou de souscription d’actions réservées au personnel salarié de la société Vous trouverez toute information relative à ce sujet dans le rapport spécial du Directoire établi conformément à l’article L.225-184 du Code de Commerce. 73 4 - Comité d’audit et Comité des rémunérations Dans le cadre de l’admission de Riber au segment « Next Economy » d’Euronext, le Conseil de surveillance réuni le 28 mars 2002 a mis en place et adopté les règlements d’un comité d’audit et d’un comité des rémunérations. L’admission de Riber au segment « Next Economy » d’Euronext est effective depuis le 19 décembre 2001. Le Comité d’audit s’est réuni une fois en 2002. VII – RENSEIGNEMENTS RELATIFS A LA REMUNERATION DES MANDATAIRES SOCIAUX Nous vous indiquons ci-après les détails des rémunérations et avantages de toute nature versés à chacun des mandataires sociaux par Riber, au cours de l’exercice écoulé, ainsi que les rémunérations et avantages de toute nature versés à ces mandataires sociaux par les sociétés contrôlées par Riber, au sens de l’article L. 233-16 du Code de Commerce, au cours de l’exercice écoulé : Nom des mandataires sociaux Michel Picault Michaël Levy Catherine Chaix Agnès Gobeau Qualité Président du Directoire Membre du Directoire Membre du Directoire Membre du Directoire Montant total des rémunérations versées par la Société EUR 238.639 Montant des avantages de toute nature versés par la Société EUR 7.350 Montant total des rémunérations versées par les sociétés contrôlées néant Montant des avantages de toute nature versés par les sociétés contrôlées néant 102.397 néant néant néant 74.921 néant néant néant 70.492 néant néant néant Les membres du conseil de surveillance n’ont reçu aucune rémunération et/ou avantage de toute nature de la Société, ni des sociétés contrôlées par elle au sens précité. VIII – INFORMATIONS RELATIVES AUX MANDATS OU FONCTIONS EXERCES DANS TOUTE SOCIETE PAR LES MANDATAIRES SOCIAUX Nous vous communiquons, dans les tableaux ci-après, la liste des mandats et fonctions exercés dans toute société par chacun des mandataires sociaux de la Société, au cours de l’exercice écoulé : 74 Nom des mandataires sociaux Michel Picault Michaël Levy MEMBRES DU DIRECTOIRE Mandats ou Société dans laquelle Fonctions le mandat ou la fonction est exercé Lieu du siège social de la société Président Riber Inc. Etats-Unis Néant Néant Néant (1) Catherine Chaix Agnès Gobeau (1) Monsieur Michael Levy a quitté la société le 4 décembre 2002. Nom des mandataires sociaux Erich Spitz MEMBRES DU CONSEIL DE SURVEILLANCE Mandats ou Société dans laquelle Fonctions le mandat ou la fonction est exercé Membre du conseil Valéo de surveillance Président Directeur Général Michel Baudron Membre du Directoire ERA République Tchèque Horiba Jobin Yvon SAS Administrateur ISAFILA Administrateur Ryman Gérant SC CMB Co Chairman JY Inc. Co Chairman MSI Administrateur Gjalt Smit France Thales Corporate Ventures Board member et Vice President Administrateur Patrick Bamas (pour la période du 1/01/02 au 13/06/02) Thales Avionics LCD Administrateur Directeur Général Délégué Lieu du siège social de la société France Etats-Unis CBSAI JY UK Royaume Uni JY Italie Italie Membre du Directoire Auriga Partners Administrateur Miriad Technologie Membre du Conseil de Surveillance Nemoptic Administrateur BCD Luxembourg Président Tims bv Pays-Bas Membre du Conseil de surveillance Tecnotion bv Almelo Pays Bas PROGNA Düsseldorf Allemagne CEO France Néolane 75 Nom des mandataires sociaux Olivier Lavédrine Paul Belin SI Finance (pour la période du 1/01/02 au 27/08/02) MEMBRES DU CONSEIL DE SURVEILLANCE Mandats ou Société dans laquelle Fonctions le mandat ou la fonction est exercé Président Lavédrine Finance et Stratégie SAS Président Pennel Industries SAS Gérant OL93 SARL Membre du Conseil de surveillance ADI SA Membre du Conseil de surveillance Membre du Conseil de surveillance Financière Atlas Lieu du siège social de la société France Jouve & Associés Président du Beirat Stettner GmbH & Co KG Allemagne Administrateurdirecteur SLF Luxembourg ------- ------- Aucun mandat Membre du Conseil de Surveillance Europartenaires Charmoy Compagnie Financière de l’Avre Domaines Cordier Européenne de Gastronomie Faratex Financière des Mauges Administrateur FINECIE SA Labeyrie SA France Monaroc SA Operadora Or est Sacred SA Opéra (SAS) Srei-eo SA Suez Gestion SA Speed Rabbit SA 76 Nom des mandataires sociaux MEMBRES DU CONSEIL DE SURVEILLANCE Mandats ou Société dans laquelle Fonctions le mandat ou la fonction est exercé Lieu du siège social de la société Astorg & Associés Financière FB Eric de Montgolfier (pour la période du 01/01/02 à février 2002) Administrateur Pareo Finance Sebia International Représentant permanent de Astorg Partner au conseil d’administration Corinne Saada (pour la période du 3/04/02 au 27/08/02) Financière Ice Frans Bonhomme Sebia S.A. Agio Lowendal Lowendal Group Point de mire Administrateur Représentant permanent de S.I. Finance Speed Rabbit Pizza Membre du Conseil de Surveillance Représentant permanent de S.I. Finance Membre du Conseil de Surveillance Représentant permanent de FENICE VYGON Membre du Comité stratégique France S.N. OR-EST France DARKWORKS ELDORAWIN OPERA (SAS) Financière RAS (SAS) RAUTUREAU APPLE SHOES (SAS) IPBM IDI IDI Kaïros Administrateur France Euridi Coparis 77 Nom des mandataires sociaux MEMBRES DU CONSEIL DE SURVEILLANCE Mandats ou Société dans laquelle Fonctions le mandat ou la fonction est exercé Christian LangloisMeurinne Lieu du siège social de la société Ancelle et Associés S.A. Président Directeur Général IDIFINE S.A. EURIDI S.A. Administrateur GRANDVISION S.A. Président COPARIS S.A. IPBM S.A. OGI ALBAN (SAS) AUDIRIS (SAS) Financière Neuilly-Madrid (SAS) Financière Bagatelle (SAS) Avenir Entreprise (SICAV) Partner Midcap US (SICAV) Euris Censeur au conseil d’administration Représentant permanent d’Ancelle IDI Kaïros et Associés au conseil d’administration Représentant permanent de l’EURIDI au conseil IMV Technologies d’administration Représentant permanent de l’Idifine au conseil Financière Neuilly-Barres d’administration France France France 78 Nom des mandataires sociaux MEMBRES DU CONSEIL DE SURVEILLANCE Mandats ou Société dans laquelle Fonctions le mandat ou la fonction est exercé AXA Investment Managers Private Equity Europe (pour la période du 15/11/02 au 31/12/02) Lieu du siège social de la société W-Tech-Fi Bonna Sabla Société Financière Daum Tétart CFC Daum TAGSYS Membre du Conseil de Surveillance PHS MEMS France MEDIDEP Genopole 1er jour EUROPE TECHNOLOGIES I-SOURCE GESTION FINSECUR WINWISE CONSORT NT PKANTER 2 PIKANTER 3 EURIDI Administrateur MATIGNON INVESTISSEMENT ET GESTION Holding Cornhill France S.A. François Jerphagnon (pour la période du 15/11/02 au 31/12/02) Membre du Comité de Surveillance PARTAPEF 11 Président Directeur Général PARTAPEF 9 Vice-Président du Conseil de Surveillance Financière Daum Membre du Conseil de Surveillance CFC Daum France 79 X – INFORMATIONS SUPPLEMENTAIRES EN TANT QUE SOCIETE COTEE 1 - Information sur les risques de marché en cas de variation des taux d’intérêt, des taux de change ou des cours de bourse Afin de gérer le risque lié aux fluctuations des taux de change, la société utilise des contrats de couverture à terme en devises étrangères. Ces contrats sont conclus et mis en place au moment de la prise de commande sur la base des échéances de paiement prévues au contrat. La valeur des contrats de couverture à terme est estimée sur la base d’un prix de marché à la clôture de l’exercice. La valeur des contrats en cours au 31 décembre 2002 fait apparaître un gain net de 210.000 Euros. La valeur notionnelle des contrats de couverture en cours au 31 décembre 2002 est de 3.435.000 Euros. En juillet 2002, la société a souscrit un emprunt à taux variable pour un montant de 10 millions d’euros. Cet emprunt est remboursable sur une période de 15 ans. L’évolution des taux a été favorable sur l’exercice. La société se réserve toutefois la possibilité de transformer ce taux variable en taux fixe par l’utilisation d’un SWAP de taux d’intérêt. Le poste valeurs mobilières de placement comprend essentiellement des supports de placement monétaires et réguliers. 2 - Information sur les actions propres rachetées et vendues par la Société La Société a conclu un contrat d’animation de marché avec la Société Générale en date du 5 décembre 2000. A ce titre, et dans le cadre des autorisations de rachat de ses propres actions qui lui avaient été conférées par l’assemblée générale mixte du 13 juin 2001 et l’assemblée générale mixte du 13 juin 2002, la Société a acquis 90.010 actions au prix moyen de 3,67 euros et vendu 76.529 actions au prix moyen de 3,50 euros. Riber détenait déjà 7.722 actions au 31 décembre 2001 acquises à un prix moyen de 4,27 euros. Au 31 décembre 2002, la Société détient 21.203 actions RIBER, représentant 0,11 % du capital social. Dans le cadre des mandats de rachat d’actions signé les 22 mars 2001 et 23 juillet 2001 avec la Société Générale, Riber a acquis aucune action au cours de l’exercice mais vendu 401 actions au prix moyen de 5,03 euros. Riber détient directement, au 31 décembre 2002, 284.073 actions propres, soit 1,51 % de son capital actuel. 80 Conformément à l’article L.225-211 alinéa 2 du Code de Commerce, vous trouverez ci-après les informations requises relatives à l’utilisation de l’autorisation susvisée. Nombre d’actions achetées par la Société Cours moyen des achats (en euros) Nombre d’actions vendues par la Société Cours moyen des ventes (en euros) Montant des frais de négociations (en euros) Nombre d’actions inscrites au nom de la société au 31 90.010 3,67 76.930 3,51 4.525 305.276 décembre 2002 % du capital représenté par les actions auto-détenues au 1,62 % 31 décembre 2002 Valeur des actions à leur cours d’achat (en euros) 1.405.871 Valeur nominale unitaire des actions auto détenues 0,16 Euros Motifs des acquisitions effectuées Liquidité du titre Objectifs multiples 81 PARTIE II - RAPPORT DU DIRECTOIRE SUR LES AUTRES OPERATIONS PROPOSEES A L’ASSEMBLEE STATUANT EN LA FORME ORDINAIRE ET EXTRAORDINAIRE I - AUTORISATION DONNEE AU DIRECTOIRE POUR LE RACHAT PAR LA SOCIETE D’UNE PARTIE DE SES PROPRES ACTIONS, DANS LES CONDITIONS LEGALES 1 - Autorisation de rachat d’actions Nous vous proposons de renouveler l’autorisation accordée au Directoire par l’assemblée générale mixte du 13 juin 2002, qui vient à expiration de la présente Assemblée, de faire racheter par la Société ses propres actions, dans le cadre de l’article L.225-209 du Code de Commerce (11ème résolution). Ce programme de rachat d’actions aurait pour objectif : - d’assurer la régularisation du cours de bourse de la Société ; - de favoriser la réalisation d’opérations financières ou de croissance de la Société, les actions acquises pouvant être utilisées à toutes fins et notamment être, en tout ou en partie, conservées, cédées, transférées ou échangées ; - d’attribuer les actions rachetées aux salariés et dirigeants dans les conditions et selon les modalités prévues par la loi, notamment dans le cadre de la participation aux fruits de l’expansion de l’entreprise, du régime des options d’achat d’actions ou par le biais d’un plan d’épargne d’entreprise ; - de les annuler dans la limite d’un nombre maximum ne pouvant excéder 10% du capital social, sur une période de vingt-quatre mois, sous réserve de l’adoption par l’Assemblée Générale Extraordinaire de la résolution présentée à l’Assemblée Générale relative à l’autorisation donnée au Directoire d’annuler les actions rachetées au titre de la présente autorisation. Les actions pourraient, à tout moment, dans les limites de la réglementation en vigueur, y compris en période d’offre publique, être acquises, cédées, échangées ou transférées, par tous moyens et, notamment par transfert de blocs, par des opérations optionnelles ou par utilisation de tout instrument financier dérivé. La part maximale du capital acquise ou transférée sous forme de bloc de titres pourra atteindre la totalité du programme. Nous vous proposons de fixer à cette autorisation conférée au Directoire, les limites suivantes : - le nombre maximum d’actions dont la Société pourrait faire l’acquisition ne pourrait pas excéder la limite de 10% des titres composant le capital social à la date de l’utilisation du programme de rachat d’actions ; - le montant maximum global destiné au rachat des actions de la Société ne pourrait dépasser 9.000.000 Euros ; - les prix d’achat et de vente limites (tels qu’ajustés le cas échéant pour prendre en compte les opérations affectant le capital social) seraient les suivants : 82 - prix maximum d’achat par action : 5 Euros ; - prix minimum de vente par action : 0,2 Euro. Ce programme de rachat d’actions serait autorisé pour une durée qui prendrait fin lors de l’assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2003 et pour une durée maximum de 18 mois. Il se substituerait, à compter de l’Assemblée, au programme de rachat d’actions autorisé par la 6ème résolution de l’assemblée générale mixte du 13 juin 2002. Nous vous proposons de conférer les pouvoirs nécessaires au Directoire à l’effet de mettre en œuvre ce programme de rachat d’actions. Le Directoire vous donnera dans son rapport à l’Assemblée Générale Annuelle, les informations relatives aux opérations sur les titres ainsi réalisées au cours de l’exercice1. 2 - Autorisation d’annulation des actions rachetées Le programme de rachat d’actions sur lequel nous sollicitons votre autorisation prévoit notamment la possibilité pour la Société d’annuler les actions rachetées, ce qui implique la réalisation de réductions du capital. Par conséquent, en complément du programme de rachat d’actions, nous vous demandons d’autoriser le Directoire à annuler tout ou partie des actions de la Société que cette dernière détiendrait dans le cadre de la mise en œuvre du programme de rachat d’actions visé au paragraphe précédent et des précédents programmes, dans la limite de 10% du capital par périodes de 24 mois, et à réduire corrélativement le capital social (12ème résolution). Nous vous proposons en outre d’autoriser le Directoire à imputer la différence entre le prix de rachat des actions annulées et leur valeur nominale sur les primes et réserves disponibles et de lui donner tous pouvoirs pour faire le nécessaire dans le cadre de ces réductions du capital. Cette autorisation serait donnée pour une période expirant lors de la prochaine assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2003 et pour une durée maximum de 18 mois. 3 - Note COB Conformément au Règlement COB n°98-02 modifié par le règlement 2000-06, ce programme de rachat d’actions a fait l’objet d’une note d’information visée par la COB. Nous la tenons à votre disposition au siège social. 1 Le compte rendu de la précédente autorisation figure au paragraphe X 2. 83 II - DELEGATIONS AU DIRECTOIRE POUR EMETTRE DES VALEURS MOBILIERES DIVERSES 1 - Renouvellement de l’autorisation donnée au Directoire d’augmenter le capital de la Société en période d’offre publique L’article L 225-129 IV du Code de Commerce dispose que toute délégation de l’Assemblée Générale est suspendue en période d’offre publique d’achat ou d’échange sur le titres de la Société, sauf si l’Assemblée Générale, préalablement à l’offre, a autorisé expressément une augmentation de capital pendant ladite période d’offre publique d’achat ou d’échange et si l’augmentation envisagée n’a pas été réservée. L’autorisation conférée au Directoire d’augmenter le capital de la Société en période d’offre publique par l’assemblée générale extraordinaire du 13 juin 2002 expire à l’issue la présente Assemblée. C’est pourquoi, nous vous proposons de renouveler cette autorisation qui expirera à l’issue de l’assemblée générale ordinaire annuelle des actionnaires appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2003 (13ème résolution). Par conséquent, nous vous proposons de conférer au Directoire la faculté d’utiliser toutes les délégations de pouvoirs visées aux paragraphes précédents, qui seraient conférées par l’Assemblée, en ce compris celles relatives aux augmentations de capital, en cas de survenance d’une offre publique d’achat ou d’échange portant sur des valeurs mobilières émises par la Société. Nous vous proposons également de conférer tous pouvoirs au porteur d’une copie ou d’un extrait du procèsverbal de la réunion de l’Assemblée, et notamment à la Gazette du Palais, à l’effet d’accomplir toutes les formalités de publicité requises (14ème résolution). Nous sommes à votre disposition pour vous donner toutes précisions et tous renseignements complémentaires que vous pourriez souhaiter. Les projets de résolutions reprennent les points de ce rapport, nous vous remercions de bien vouloir les approuver, comme nous vous remercions de votre confiance et de votre collaboration. ___________ Le Directoire 84 RIBER SA TABLEAU DES RESULTATS DES CINQ DERNIERS EXERCICES CAPITAL EN FIN D'EXERCICE: Capital social Nombre d'actions ordinaires existantes Nombre d'actions à dividende prioritaire existantes Nombre maximal d'actions futures à créer: par conversion d'obligations par exercice de droits de souscription OPERATIONS ET RESULTAT DE L'EXERCICE: Chiffre d'affaires hors taxes Résultat avant impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements et provisions Impôts sur les bénéfices Participation des salariés due au titre de l'exercice Résultat après impôts, participation et dotations aux amortissements et provisions Résultat distribué RESULTAT PAR ACTION: Résultat après impôts, participation mais avant dotations aux amortissements et provisions Résultat après impôts, participation et dotations aux amortissements et provisions Dividende attribué à chaque action PERSONNEL: Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice Montant de la masse salariale de l'exercice Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux de l'exercice 1998 1999 2000 2001 2002 2 286 735 15 000 000 0 2 286 735 15 000 000 0 3 010 354 18 814 710 0 3 011 870 18 824 190 0 3 012 250 18 826 560 0 0 630 255 0 630 255 0 507 310 0 797 830 0 895 460 12 689 292 18 742 17 785 917 2 445 825 40 292 245 13 633 280 33 107 215 6 607 461 17 989 273 447 003 5 336 0 -163 185 5 336 0 2 112 872 2 066 123 207 840 9 604 177 1 307 488 22 575 3 462 572 -2 941 244 0 -10 148 167 0 0 0 0 0 0,00 0,16 0,60 0,28 0,18 -0,01 0,14 0,51 0,18 -0,54 0 0 0 0 0 74 2 355 683 1 145 538 84 2 680 172 1 275 011 103 4 115 424 1 753 187 128 4 491 277 2 194 218 124 4 256 854 2 097 778 85 CHAPITRE 3 — ORGANES D'ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE 3.1 MEMBRES DES ORGANES D'ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE 3.1.0 Directoire Aux termes des statuts de Riber, le Directoire doit comprendre entre deux et cinq membres ; il en comprend actuellement trois. Les membres du Directoire sont nommés pour des mandats de six ans renouvelables. Les réunions du Directoire, qui ont lieu au moins une fois par mois, sont convoquées par son Président ou la moitié au moins de ses membres. Les membres du Directoire de Riber sont : Nom Age Fonction Actuelle Date de nomination à la fonction actuelle Terme du mandat au directoire Michel Picault ........... 49 Président du Directoire et directeur marketing 2003 2009 Catherine Chaix ........ 54 Membre du Directoire et directrice des applications 2003 2009 Agnès Gobeau .......... 37 Membre du Directoire et directeur administratif et Financier 2003 2009 Michel Picault est Président du Directoire et directeur industriel de Riber depuis 1997. De 1982 à 1996, il a occupé différentes fonctions chez Riber et a notamment été responsable de ses services techniques aux EtatsUnis. En 1991 il a été nommé directeur de production de Riber, avant d'en devenir directeur exécutif en 1995. Avant de rejoindre Riber, M. Picault était ingénieur spécialisé en micro-électronique au sein du groupe Philips. Il est titulaire d'un diplôme d'ingénieur de l'Institut National des Sciences Appliquées de Lyon et d'un DEA de Métallurgie-Physique de l'Université Claude Bernard de Lyon. Catherine Chaix a rejoint Riber en 1981 où elle a occupé différentes fonctions dans le domaine du développement et des applications. Ainsi, elle a créé le laboratoire d'applications en 1983, avant de rejoindre le département des machines de production en 1988 et de prendre en charge en 1994 le développement des composants. Elle est devenue Directrice des applications en 1996 et membre du directoire en 1997. Madame Chaix est titulaire d'un doctorat en Métallurgie Physique de l'Université de Paris XI-Orsay. Agnès Gobeau travaille chez Riber depuis 1997 comme Responsable des Services Comptabilité, Finances et du Personnel. Elle a été promue Directeur Administratif et Financier, en remplacement de M. Lavédrine qui a été nommé au Conseil de Surveillance lors de l’Assemblée Générale du 13 juin 2001. Auparavant, elle a collaboré pendant six ans au sein d’un cabinet d’expertise comptable, Concorde Européenne Audit-France. Agnès Gobeau est titulaire d’un DESS de Techniques Bancaires et Financières de l’Université de Strasbourg, du DESCF et d’une maîtrise de droit des affaires. 3.1.1 Conseil de Surveillance Aux termes des statuts, le Directoire ne peut souscrire de contrat d'emprunt pour des montants supérieurs à €150.000 et procéder à l'acquisition ou la cession d'actifs de plus de €150.000, sans l’autorisation du Conseil de Surveillance. Les statuts de la Société prévoient que le Conseil de Surveillance comprenne de 3 à 18 membres ; il en comprend actuellement 6. La structure à Directoire et Conseil de Surveillance a été adoptée par une Assemblée Générale Extraordinaire qui s'est tenue le 16 juillet 1997. Antérieurement à cette date, la société était dirigée par un Conseil d'Administration. 86 Le Conseil de Surveillance est composé des personnes suivantes : Nom Age Fonction Actuelle Date de nomination à la fonction actuelle Terme* Erich Spitz............................................. 72 Président du Conseil de Surveillance 2003 2004 Michel Baudron (1) ................................. 63 Membre du Conseil de Surveillance 2001 2002 S.I. Finance(représentée par Corinne Saada) (2) ............................................ — Membre du Conseil de Surveillance 2001 2002 AXA Investment Managers Equity Europe (représentée par François Jerphagnon) (3) — Membre du Conseil de Surveillance 2003 2004 Olivier Lavédrine ................................. 55 Membre du Conseil de Surveillance 2003 2004 Gjalt R. Smit....................................... 64 Membre du Conseil de Surveillance 2002 2003 Paul Belin ........................................... 64 Membre du Conseil de Surveillance 2002 2003 IDI SCA (représentée par Christian Langlois-Meurinne)............................... — Membre du Conseil de Surveillance 2002 2003 __________ (1) Monsieur Michel Baudron a démissionné de ses fonctions en date du 27 mai 2003 (2) La Société S.I. Finance a démissionné de ses fonctions le 27 août 2002 (3) La Société Axa Investment Managers Private Equity Europe a été nommée par cooptation, en remplacement de S.I. Finance, démissionnaire, le 15 novembre 2002 par le Conseil de Surveillance, pour la durée du mandat restant à courir. * à l'issue de l'Assemblée Générale statuant sur les comptes de l'exercice indiqué dans cette colonne. Le Conseil de Surveillance s’est réuni à huit occasions au cours de l’année 2002 et le taux de présence a été supérieur à 75 %. A ce jour, sur les six membres du Conseil de Surveillance, cinq répondent aux critères d’indépendance énoncés dans le rapport Bouton de septembre 2002. Aucun jeton de présence n’a été alloué aux membres du Conseil de Surveillance au titre de l’exercice 2002. Chaque membre du Conseil de Surveillance doit être propriétaire d’une action de fonction. Le Conseil de Surveillance ne comprend pas de membres élus par les salariés. 3.1.2 Comités constitués dans le cadre du gouvernement de l’entreprise Suite à l’admission des titres Riber sur le segment Next Economy d’Euronext, le Conseil de Surveillance du 28 mars 2002 a procédé à la création d’un comité d’audit et d’un comité des rémunérations. Le Comité d’audit est composé des membres du Conseil de Surveillance suivants : - Monsieur Erich Spitz, Président ; - Monsieur Gjalt Smit ; - Monsieur Olivier Lavédrine. Dans le cadre de ses responsabilités, le Comité d’audit doit notamment procéder à l’examen des documents comptables et financiers et intervenir dans les procédures de contrôle tant externe qu’interne. 87 Le Comité des rémunérations est composé des membres du Conseil de Surveillance suivants : - Monsieur Paul Belin, Président ; - L’IDI, dont le représentant permanent est Monsieur Christian Langlois-Meurinne. Le Comité des rémunérations a pour principales missions de proposer au Conseil de Surveillance la rémunération des membres du Directoire, examiner les rémunérations des principaux dirigeants de la Société et de sa filiale ainsi qu’examiner tous projets d’augmentation de capital réservée aux salariés et plans d’options de souscription ou d’achat d’actions. Les Comités se réunissent aussi souvent que l’intérêt de la société l’exige, et au moins deux fois par an, préalablement à l’arrêté des comptes annuels et semestriels. Les Comités rendent compte de leurs travaux au Conseil de Surveillance sous forme d’émission d’avis. Organisation et activité des comités au cours de l’exercice écoulé : Chaque comité dispose d’un règlement interne spécifique précisant ses attributions et ses modalités de fonctionnement. Ces comités comprennent au moins 2/3 de membres indépendants. Le taux de présence de ses membres a été de 100 %. Le Comité d’Audit s’est réuni une fois en 2002 afin de procéder à un audit de la comptabilisation de certains éléments du stock. Il a aussi procédé à la revue de l’arrêté des comptes 2002 en présence des commissaires aux comptes en mars 2003. Le Comité des Rémunérations ne s’est pas réuni en 2002 mais a procédé au début de l’année 2003 a un contrôle de cohérence de la rémunération des cadres dirigeants. 3.2 INTERETS DES DIRIGEANTS 3.2.0 Rémunération des dirigeants La société a versé la somme de € 845.095 (hors avantages en nature) aux membres de son Directoire et aux dirigeants de Riber S.A., soit un ensemble de dix personnes, au cours de l'exercice clos en 2002. Les membres du Directoire et cadres dirigeants retenus sont Messieurs Michel Picault, Jean-Bernard Para, Alain Jarry, Michaël Levy, Paul Schmitt, Rino Contini, Jean-Pierre Garnier, Gilles Ménétrier et Mesdames Catherine Chaix et Agnès Gobeau. Les membres du Conseil de Surveillance n'ont perçu aucune rémunération pour l'exercice clos en 2002. Les avantages en nature versés ne sont pas significatifs. 3.2.1 Informations détaillées sur les options de souscription d’actions OPTIONS DE SOUSCRIPTION ATTRIBUEES DURANT L’EXERCICE 2002 Options de souscription d’actions attribuées à des mandataires sociaux par Riber, à raison des mandats et fonctions exercées chez Riber. Nombre Dates d’échéance Prix N° du plan Michaël Levy 31.966 26 août 2009 0,99 Euro N°2 Agnès Gobeau 17.048 26 août 2009 0,99 Euro N°2 Options de souscription d’actions attribuées aux dix salariés de la société non mandataires par Riber, dont le nombre d’options ainsi consenties est le plus élevé : Nombre Dates d’échéance Prix N° du plan Nombre total d’options 43.366 26 août 2009 0,99 Euro N°2 attribuées aux salariés sus-visés OPTIONS DE SOUSCRIPTION LEVEES DURANT L’EXERCICE 2002 Actions souscrite ou achetées par chacun des mandataires sociaux de Riber en levant les options détenues sur Riber : Aucune action n’a été souscrite par levée d’option de souscription. 88 Actions souscrites ou achetées en levant les options détenues sur Riber, par chacun des dix salariés de Riber, non mandataires sociaux, dont le nombre d’actions ainsi achetées ou souscrites est le plus élevé : Aucune action n’a été souscrite par levée d’option de souscription. 3.2.2 Conventions réglementées Les conventions réglementées en vigueur au cours de l’exercice sont détaillées dans le rapport spécial des commissaires aux comptes dans la section 2.2.2 ci-dessus intitulée "Comptes annuels". A ce jour, aucune nouvelle convention réglementée n’a été conclue. 3.2.3 Prêts et garanties accordés ou constitués en faveur des organes d'administration, de direction et de surveillance Néant. 3.3 INTERESSEMENT DU PERSONNEL 3.3.0 Contrats d'intéressement et de participation L’accord d'intéressement, signé le 24 juin 1998, d’une durée de 3 ans à compter du 1er janvier 1998, s’est terminé le 31 décembre 2000. Cet accord n’a pas été reconduit au titre de l’exercice 2001. La somme versée au titre de l’exercice 2000 était de 474.821 € . Un accord de participation des salariés aux résultats de la société a été signé le 13 décembre 2001 entre la société Riber SA et les représentants du personnel membres du Comité d’Entreprise. Les résultats des exercices 2000 et 2001 ont permis de dégager une réserve de participation positive s’élevant respectivement à 207.839 € et 22.575 €. Aucune participation n’a pu être constatée au titre de l’exercice 2002. Les sommes constituant la réserve de participation sont employées en totalité à l’acquisition de parts de fonds communs de placement d’entreprise et affectées à un Plan d’Epargne Entreprise. 3.4 CALENDRIER INDICATIF DES PUBLICATIONS 2 avril 2003 Résultats annuels 2002 24 avril 2003 Chiffre d’affaires consolidé du 1er trimestre 2003 13 juin 2003 Assemblée Générale mixte 24 juillet 2003 2 octobre 2003 Chiffre d’affaires consolidé du 2ème trimestre 2003 Résultats semestriels 2003 23 octobre 2003 Chiffre d’affaires consolidé du 3ème trimestre 2003 29 janvier 2004 Chiffre d’affaires consolidé du 4ème trimestre 2003 89 GLOSSAIRE Dispositifs Electroniques : Composant électronique actif possédant des fonctions complexes, tel un transistor. Les dispositifs électroniques s'opposent aux composants électroniques passifs que sont par exemple les résistances. EJM (ou MBE) : Epitaxie par jets moléculaires (ou molecular beam epitaxy). Epitaxie : Opération consistant à réaliser une croissance cristalline en déposant de très fines couches de matériaux semi-conducteurs à la surface d'un matériau cristallin appelé substrat. Si la composition chimique des flux moléculaires est compatible avec la structure cristalline du substrat, les couches déposées formeront une structure mono-cristalline identique à celle du matériau du substrat. Epitaxie par jets Moléculaires ou EJM : Procédé d'épitaxie réalisé dans un réacteur sous ultravide dans lequel les matériaux source devant composer les tranches épitaxiées tels que le gallium, l'arsenic et l'aluminium sont introduits par jets moléculaires simultanés. HEMT : High electron mobility transistor ou transistor à haute mobilité d'électrons, c'est-à-dire un transistor dans lequel la vitesse des électrons est très élevée. LED : Light emitting diode ou diodes électroluminescentes. LPE : Liquid phase epitaxy ou épitaxie en phase liquide (cf. description section 1.5). MOCVD : (cf. description section 1.5) MOMBE : Metal organic molecular beam epitaxy, ou EJM dans laquelle certains jets moléculaires sont composés de molécules organiques contenant un élément métallique. Semi-conducteurs Composés : Alliage d'éléments chimiques qui a des propriétés semi-conductrices c'est à dire qu'il peut ou non transmettre du courant électrique. Silicium : Elément chimique qui est la base de l'industrie électronique. VPE : Vapor phase epitaxy ou épitaxie en phase vapeur (cf. description section 1.5). 90