Atelier 5 : « La toile : l`angoisse relationnelle »
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Atelier 5 : « La toile : l`angoisse relationnelle »
Atelier 5 : « La toile : l’angoisse relationnelle » 5.0 LA TOILE 5.1 L’ANGOISSE RELATIONNELLE 5.2 LA FUITE 5.3 LA FUITE 2 5.4 L’INSÉCURITÉ 5.5 UN TROU AU COEUR 5.6 LA PETITE FILLE 5.7 AU-DELÀ DE L’OPPRESSION 5.8 LA CONDENSATION IMAGES RELIÉES : XIV, XV, XVI « La toile : l’angoisse relationnelle» 5.0 LA TOILE Après cet atelier, j’ai entrepris de répertorier les événements qui m’ont laissé une cicatrice au cœur. J’en ai répertorié 79. Chaque événement a un chiffre attribué entre 1 et 79. Pour chaque événement, l’émotion vécue est traduite par une couleur. Par la suite, j’ai segmenté les événements par tranche d’âge. J’ai fait l’exercice d’observer quels sont les émotions les plus fréquentes et comment elles sont reparties dans le temps (voir tableau en annexe 1). Cela dit, j’ai traduis le tableau par la carte suivante. 5.1 L’ANGOISSE RELATIONNELLE Je commence l’introspection. J’ai le sentiment d’être vide. Je respire et tranquillement, une vibration de mon frère en Haïti apparait. Une oppression naît, je me sens prise dans une cage, j’étouffe. Je tente de trouver un lieu de communion défusionné. L’image de deux cellules distinctes sur la même branche apparait. Ça me donne un peu d’air. La cellule du haut c’est moi et celle du bas c’est mon frère. Je plonge au cœur de ma cellule. Je manque d’air. Mon accompagnatrice m’invite à décrire ce qui se passe à l’intérieur de mon corps. J’ai le cœur qui bat la chamade, j’ai une boule de tension surdimensionnée au niveau de la poitrine. Je me sens fâchée, je n’aime pas cet état. Après quelques respirations, la tension se fait moins vive. Change de décor. 5.2 LA FUITE Je vois l’ombre d’un arbre défeuillé (style un arbre en hiver) en trois dimensions. J’ai la curiosité de savoir de quoi il en retourne. Je m’adosse à l’arbre. Mes mains se lient à l’ombrage de l’arbre, je deviens prisonnière, je ne peux plus bouger. Mon accompagnatrice me question sur mes émotions : L’oppression. Pour sortir de ce tableau, je liquéfie l’ombrage de l’ombre. L’arbre se transforme en encre noir et s’écoule. Une émotion naît. C’est de la frustration mélangée avec de l’angoisse. Je connais bien cet état. C’est celui qui nait lorsque j’approche une zone ou un sujet trop sensible. Ça me donne de la consistance pour ne pas vivre la crise. Anjuna m’invite à ne pas quitter le lieu de la crise. Vite, j’ai besoin d’un médicament, je ne supporte pas l’état. Je pose alors ma main au niveau du cœur; j’y projette de la lumière. Je me calme et respire mieux. Change de décor. 5.3 LA FUITE 2 Je me retrouve dans le décor sombre d’un cirque miteux. J’observe. Je vois un clown sur un monocycle sur un fil dans les airs. Je vois la scène dans sa globalité et je vois aussi la scène du point de vu du clown. Pour un bref instant l’action se fige. Il n’y a pas de mouvement mais je sens que l’angoisse se cache. Je ne la vis pas. Elle est cachée à gauche, en bas de l’image juste derrière les boulets de canons qui viennent d’apparaître. Elle n’est pas visible mais je reconnais son magnétisme. Je quitte mon rôle d’observatrice. Je tente de plonger dans l’angoisse. Je n’y ai pas accès pour l’instant. J’observe que c’est plus léger et plus facile dans la peau d’un personnage. Je me sens bien. Maintenant, je vois deux images dans le même plan. Encore celle du cirque où l’angoisse semble vouloir m’attaquer et dans l’autre, une étendue d’eau calme et où un couché de soleil se présente. Maintenant, il n’y a plus qu’une image, celle de l’étendue d’eau. L’angoisse disparait, je nage dans l’eau. Tout d’un coup, la mer s’agite, le ciel s’assombrit et j’aperçois qu’un canon lançant des boulets me poursuit dans l’eau. Je me sauve et c’est le retour de l’angoisse. Change de décor. 5.4 L’INSÉCURITÉ À ce moment, je commence à capoter. Je ne comprends pas la récurrence du thème de l’angoisse, je ne me sens pas bien, je trouve la visualisation longue et je voudrais bien arrêter mais bon, je me laisse aller à ces moments désagréables. L’angoisse est à son paroxysme et elle est bien présente dans mon ventre (habituellement, l’oppression se fait davantage au niveau de la cage thoracique). Je vois une grotte, j’ai beaucoup de tension. J’entre dans cette dernière - c’est la même grotte que l’autre visualisation, celle où j’ai tourné en rond pendant la visualisation et que les mêmes séquences revenaient sans cesse. En entrant dans la grotte, j’ai la sensation d’être pénétrée par toutes sortes de vibrations. Elles ne proviennent pas de moi. C’est un peu comme si un portail était ouvert sur moi et que tout de l’univers pouvait entrer dans moi. J’ai un fort sentiment d’insécurité. Je l’explique à mon accompagnatrice. Elle m’invite à appeler un guide. J’appelle le guide qui vit dans l’arbre. Celui de la dernière visualisation. Il m’enveloppe de son manteau de lumière dans la grotte. La grotte se dissipe. Change de décor. 5.5 UN TROU AU CŒUR J’aperçois une chute dans la jungle. L’angoisse est toujours présente. Alors, j’incarne mon corps. Dans mon corps, il y a un gros trou au niveau du cœur. Le trou aspire tout mon intérieur. Encore une fois, je place ma main au niveau du cœur et y projette de la lumière. L’oppression s’atténue. Par la suite, j’ai la curiosité de savoir si je peux entrer dans le trou du cœur. Je tente l’expérience. Le décor change. 5.6 LA PETITE FILLE Je me retrouve à l’intérieur d’un cylindre avec des marches en serpentin. Le guide m’indique que je dois effectuer seule la descente (en écrivant ces lignes, j’observe que lorsque je descends profond dans l’inconscient, il y a toujours le noir et cette sensation de descente.). Lorsque j’atteins le fond, je vois une petite fille repliée sur elle-même couchée au sol (je l’ai déjà vu lors d’une séance SPP). Je sais que je pourrais aller dans elle. Par contre, je ne veux pas. Je lui demande ce qu’elle veut, elle répond qu’elle veut la paix; la paix comme dans l’expression : « sacrez-moi la paix ! » 5.7 AU-DELÀ DE L’OPPRESSION Je sens la fatigue du présent exercice et l’oppression se re-manifeste. J’en ai mon voyage. J’ai alors l’idée d’entrer dans la bulle de l’oppression. Il ne se passe rien, j’attends. Quelques instants plus tard, je perçois la vibration du bonheur. Je me retrouve face à une toile peinte dans laquelle je peux entrer (comme dans le film Opération beurre de peanut). J’entends que je peux créer le bonheur. J’ai la curiosité de savoir comment ont fait. Je tente l’exercice de me laisser immerger tout le corps par l’angoisse. Par la suite, je condense toute l’angoisse pour la réduire à un point. Elle devient une bille de verre. Je vois maintenant deux billes. Une noire et une rouge. Je porte mon attention sur la bille noire. Elle se retrouve dans un bol d’eau. Elle est lourde et cogne fortement le fond du bol à la fin de sa chute. La bille s’ouvre et à l’intérieur il y a une belle rose blanche. Le décor change. 5,8 LA CONDENSATION Je me retrouve étendue sur le sol. Les expériences tendues de ma vie défilent (je ne prends pas le temps de tout télécharger les expériences car ça fait près de 1h30 qu’on est en introspection, j’ai de la fatigue et je me dis que mon accompagnatrice aussi doit être un peu tannée). Le téléchargement d’expérience se fait à 63%. La petite fille de tout à l’heure, m’invite à déposer le contenu de mon téléchargement dans la bille rouge. Je m’exécute. Un coffre de velours bleu apparait et j’y dépose la bille noire et la bille rouge. À cet instant, je sais qu’une voie de passage est crée et que si je veux retourner dans le lieu, il me suffit d’entrer à l’intérieur d’une des billes.