Une invitation spéciale… Perle de vie
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Une invitation spéciale… Perle de vie
Visitez • Textes exclusifs… • Blogues • Cinéma • La question du jour Une invitation spéciale… La Commission Jeunesse de la ville de Gatineau vous invite pour une seconde fois à venir rencontrer votre conseiller municipal. En effet, c’est le mardi 30 mars 2010, de 16h à 18h, que se déroulera la deuxième édition du fameux événement, à l’agora GillesRocheleau de la Maison du Citoyen. Des questions concernant le métier de conseiller municipal? Des recommandations à faire aux conseillers? Des commentaires en regard de tout sujet politique? C’est lors de la soirée « Viens rencontrer ton conseiller » que vous pourrez en faire part aux conseillers municipaux, le tout entouré d’un bon souper. Le but de cette rencontre est de créer des liens entre le conseil municipal, la Commission jeunesse et les jeunes afin d’échanger et de devenir des citoyens avertis. De plus, vous aurez la chance unique d’assister à la réunion du conseil municipal qui se déroulera à 19h. Pour de plus amples informations, veuillez consulter notre site internet www.cjgatineau.ca. (La Commission Jeunesse est toujours à la recherche de membres. Si tu as entre 12 et 17 ans et est intéressé à t’impliquer dans ta communauté, n’hésite pas à visiter notre site web. Être membre de la CJ, c’est une expér ience enrichissante qui rapporte!) Vol. 8, No. 3 • 17 mars 2010 • www.letudiant07.com • 102 000 exemplaires Perle de vie >Florence Bolduc Collège St-Alexandre aïti. Un pays où la pauvreté se dénonce d’ellemême à chaque coin de rue. Heureusement, le sort de ses habitants tient à cœur à un grand nombre de personnes, dont Fabienne Husson-Dubeau. H Bénévole depuis neuf ans à l’organisme Soleil des Nations, un organisme d’adoption sans but lucratif, ainsi qu’à SOS Haïti, voilà ce qui a poussé cette femme à dévouer de son temps à une cause aussi noble que celle de l’aide des plus démunis et sans défense d’entre nous : les enfants orphelins. Tout d’abord, Fabienne a toujours été dévouée à aider autrui. Pendant quinze ans, elle a parrainé des enfants avec Vision Mondiale. Aussi, lors de ses voyages en Amérique Centrale et dans les Antilles, elle amenait toujours autant de bagages personnels que de dons. Faisant beaucoup de bénévolat dans les écoles, elle n’avait pas de temps à consacrer à l’aide humanitaire. C’est après avoir adopté sa petite Magalie à Haïti qu’elle réalisa ce désir qu’elle avait d’aider d’autres enfants démunis du pays. «Je ne pouvais croire que des milliers d’autres enfants comme ma petite Magali, si belle et si intelligente, n’auraient pas la chance de grandir et de s’épanouir.» Bénévole à l’organisme Soleil des Nations, Fabienne s’engage activement à aider d’autres familles qui, comme la sienne, désirent adopter un Haïtien. Plus encore, elle se dévoue également à favoriser le parrainage de famille haïtiennes qui veulent garder leurs enfants, mais qui très souvent n’en ont pas les moyens. Ayant rencontré la mère de Magalie, elle comprend que bon nombre de mères réalisent un sacrifice inouï en laissant leurs enfants aux soins de d’autres. Malheureusement, c’est fréquemment à cause de ce sacrifice que les bambins survivent. Le parrainage représente donc une bouée de sauvetage, un apport à ces familles qui veulent au moins survivre. Photo prise par Fabienne lors d’un voyage à Haïti en 2009. Mais Fabienne ne s’arrête pas là. Suite à l’ouragan qui a détruit les Gonaïves, elle s’engage, avec toute sa famille, au sein de l’organisme SOS Haïti. «Nous avons passé des heures à ramasser des dons en espèces et en matériel, faire le tri, aller porter les boites dans des entrepôts, faire des conférences de presse, des entrevues, etc.» Lorsque toute cette agitation se calma, elle décida tout Merci à nos partenaires Or La jerevededevenir.com Commission scolaire des Portages-de-l’Outaouais Merci à nos partenaires Argent Christina-Eleni Papadopoulos Membre de la Commission jeunesse Merci à nos partenaires associés www.cjgatineau.ca simplement de continuer à s’investir dans le groupe. Elle accomplit un miracle, avec les autres membres de l’organisme, pour 97 enfants, e n co n s t r u i s a n t u n o r p h e l i n a t a u x Gonaïves. Cet exploit, Fabienne a pu le réaliser après avoir amassé 150 000$ de dons. «Cet argent était une goutte d’eau parmi les millions accumulés par les g rands organismes et, pourtant, quatre ans plus tard, notre orphelinat est le seul résultat concret qui reste encore aux Gonaïves et qui aide toujours.» Fabienne HussonPour le futur, elle a Dubeau et Magalie. d’autres projets en tête. Par exemple, elle et le groupe SOS Haïti désirent mettre sur pied une école de métiers, associée avec l’orphelinat qu’ils ont construit aux Gonaïves, afin d’assurer un avenir pas trop lugubre aux Haïtiens. Là-bas, ils pourraient apprendre quelque chose d’utile pour pouvoir s’intégrer par la suite à la société et survivre. Ce que tout le monde redoute, avec la situation actuelle à Haïti, c’est que dans quelques années, l’aide apportée après le tremblement de terre n’y paraisse même plus. C’est grâce à ces petits organismes pour lesquels œuvrent des personnes emphatiques et généreuses, comme Fabienne Husson-Dubeau, que l’avenir de milliers d’enfants peut être pris en main. Si on prend tous exemple sur Fabienne, nous réaliserons de vrais miracles! ACTUALITÉS Lisez d’autres reportages sur www.letudiant07.com La burqa: un débat idéologique >Elena Chudzia-Conde philosophiques sur lesquels reposent nos sociétés occidentales? Récemment, au terme de Quoi qu’il en soit, quel que soit notre six mois de travaux, la mispoint de vue sur cette problématique, il faut sion parlementaire qui avait absolument éviter le piège de la rectitude pour mandat d’examiner la politique qui paralyse tout débat. Certaines question du port de la burqa en France réalités doivent être exposées sans complairendait publiques ses recommandations sance pour que l’on soit en mesure de rendre concernant cette pratique on ne peut plus compte de leurs éventuelles conséquences à contestée par nombre de Français. Ses concourt et à long termes. Par exemple, se clusions sont claires: la burqa doit être interrefuser de voir dans la prolifération de la dite autant dans les transburqa le signe de la montée ports publics que dans les en puissance d’un islam poliécoles et les hôpitaux, ainsi tique rigoriste et intranque dans différents autres sigeant serait une erreur d’inlieux de l’espace public. terprétation qui pourrait Selon la commission, la s’avérer lourde de conburqa violerait les normes et séquences. La burqa n’est pas les valeurs de la République seulement ou forcément le française. sceau de la soumission de la Pour l’heure, seul l’avenir femme, c’est aussi et surtout dira ce que l’Assemblé la revendication d’un mode nationale décidera de faire de de vie et de pensée à tous ces recommandations. points de vue opposé au Chose certaine, ce débat à nôtre. haute teneur passionnelle et En réalité, la question idéologique risque de déborn’est pas tellement de savoir der des frontières de si nous devons ou non interl’Hexagone et de causer des dire la burqa. La question est discussions enflammées plutôt de savoir si nous pouLa question de l’interdiction du port de la burqa est fort délicate et soulève de dans bien des chaumières. vons tolérer des pratiques qui nombreux problèmes qui semblent a priori insurmontables. La question de l’interdicdéfient l’éthique collective de tion du port de la burqa est nos sociétés. Collège St-Joseph de Hull Président : Martin Godcher Secrétaire-trésorier : Sylvain Dupras Administrateurs : Claude Beaulieu Simon Leclair Marie-Eve Bouchard Rédacteurs en chef Érablière : Cédrik Lapratte-Roy De l’Île : Maxine Gravel-Godin Grande-Rivière : Arielle Charbonneau St-Alexandre : Florence Bolduc Nicolas-Gatineau : Cédrik Parker Du Versant : Véronique Céré Le Carrefour : Geneviève Charlier Mont-Bleu : Émilie Bégin-Galarneau St-Joseph : Rhiannon Jones Des-Lacs : Véronique Larocque CEHG Maniwaki : Jessica Lafontaine Nouvelles-Frontières : Émilie Pagé Sacré-Cœur de Gracefield : Jérémy Miljour Lafond Hormisdas-Gamelin : Valérie Sauvé Production : Médias Transcontinental Impression : Transcontinental Qualimax Distribution : Publi-Sac Outaouais L’Étudiant Outaouais est publié par l’organisme sans but lucratif Les Amis de L’Étudiant Outaouais, fondé le 12 octobre 2004. Télécopieur : 819 568-7038 Courriel : [email protected] Internet : www.letudiant07.com fort délicate et soulève de nombreux problèmes qui semblent a priori insurmontables. En effet, comment peut-on prôner le principe de liberté et interdire dans le même temps une pratique religieuse ou culturelle sous prétexte qu’elle serait contraire à notre culture et aux valeurs d’égalité hommefemme que nous chérissons? D’un autre côté, pourquoi devrions-nous tolérer une pratique qui s’avère être le porte-étendard d’une idéologie aux antipodes des principes NOS ÉLÈVES ADULTES PRENNENT LA PAROLE Ces élèves ont participé à un forum qui nous a permis de mieux comprendre leur vécu et d’identifier des pistes pour favoriser leur réussite. Tout comme pour les élèves des écoles secondaires, les élèves adultes ont des rêves. C’est à nous de leur fournir les outils nécessaires et de les accompagner. Un désir de réussir les anime et il faut contribuer à entretenir leurs passions. Merci à tout le personnel qui a accompagné les élèves adultes. Un forum fort intéressant! Le président du Conseil, Jocelyn Blondin 3266780 C2 Le mercredi 17 mars 2010 L’Étudiant Outaouais www.info07.com La Commission scolaire désire souligner la participation des élèves représentant les centres d’éducation des adultes: La Génération, l’Arrimage, le Centre de formation professionnelle de l’Outaouais, La Pêche, le Centre de formation générale et professionnelle Vision-Avenir. Le directeur général, Jean-Claude Bouchard ACTUALITÉS La question du jour sur www.letudiant07.com Qu’en est-il des Jeux Olympiques de Vancouver? >Émilie Bégin-Galarneau École secondaire Mont-Bleu es Jeux Olympiques d’hiver 2010 sont maintenant derrière nous. Cet événement d’envergure s’est déroulé dans la grande ville qu’est Vancouver située en Colombie-Britannique. L C’est d’ailleurs la troisième fois que notre pays accueille les Jeux; Montréal fut la ville hôte des Jeux Olympiques d’été de 1976 ainsi que Calgary lors des Jeux Olympiques d’hiver de 1988. La ville de Vancouver a été sélectionnée parmi sept autres choix: Andorre-la-Vieille en Andorre, Berne en Suisse, Harbin en Chine, Jaca en Espagne, PyeongChang en Corée du Sud, Salzbourg e n Au t r i ch e e t S a r a j e vo e n B o s n i e Herzégovine. Les Vancouvérois ont finalement appris le 2 juillet 2003 que leur ville avait été désignée pour l’organisation des XXIe Jeux Olympiques d’hiver. La ville de Vancouver est tout un phénomène. Selon le journaliste François Guérard, le sport est inscrit dans l’ADN de la ville. Notamment, le groupe Mercer Human Resource Consulting a fait des recherches pour déterminer les villes où il fait bon v iv re. Selon ce palmarès, Vancouver se retrouve en troisième place après Zurich et Genève. Les trophées des villes les plus agréables à habiter ont été remis en fonction de 39 facteurs sa réputation suite aux différents comme la sécurité, la événements à Copenhague et propreté, la pollution et les de permettre la création transports. Le USA today a d’ententes avec plusieurs nommé cette ville comme étant pays. Par ailleurs, les Jeux ont le “top model de l`Amérique du déjà permis la construction Nord”. Ceci est sûrement en lien de nouvelles installations avec les magnifiques parcs que sportives ainsi que l’améliol’on retrouve sur place, l’arrièreration d’installations exisplan des montagnes et le bord tantes, comme par exemple de mer qui fait magnifiquement la Canada line, un métro mile tour de la ville. souterrain et mi-surélevé, Whistler, l’une des villes qui demeure, fort heureusefaisant partie des sites des Jeux, ment, accessible après les est reconnue pour avoir le plus Jeux Oly mpiques et grand centre de ski en Pa r a l y m p i q u e s de Amérique. Les pistes de cette Vancouver. Ce sera efficace superbe ville se sont retrouvées pour réduire les embouteilau premier rang selon la revue lages sur les routes, ce qui se Ski Magazine, ce qui signifie que traduira par moins de polluWhistler possède les plus belles Vancouver a tenu les Jeux Olympiques d’hiver en février. tion. pentes du continent. Il faut dire Les retombées sont nombreuses. (Photo: Émilie Bégin-Galarneau) D’ailleurs, le sens du conque de nombreux amateurs de cept jeux accessibles a été ski affirment préférer les pentes de cette ville tique, le hockey sur glace, la luge, le surf des adopté par les organisateurs des Jeux touristique plutôt que celles de la Suisse, de neiges et le patinage de vitesse. Les meilleurs Olympiques. Ils ont tenté d’intégrer les résil’Autriche, de l’Italie ou de la France. Ceci athlètes du monde y étaient! dents des quartiers défavorisés et les peuples probablement en raison des grandes quanLa venue des Jeux Oly mpiques et autochtones à cet événement international. tités de neige que l’on y retrouve chaque Paralympiques entraînent de nombreux Pour vous expliquer concrètement, à l’aide année. avantages comme celui de créer l’opportu- d’exemples, le village des athlètes sera transÀ Vancouver, plusieurs disciplines nité de nouer des liens d’affaires au niveau formé après les jeux en nouveau quartier sportives ont été présentées, comme le cur- international. Cet aspect permettra au pour gens moins nantis et 50 000 billets ont ling, le patinage artistique, le ski acroba- Canada d’aider son économie, d’améliorer été distribués aux gens à faible revenu. Pol yvalente de l’Érab lièr e La Polyvalente de l’Érablière est plus qu’une école, c’est un milieu de vie où l’on offre aux élèves une multitude d’activités complémentaires tant sur le plan des sciences et de la technologie, qu’aux plans sportif, culturel, social et communautaire. À titre d’exemple, les élèves peuvent bénéficier d’activités sportives telles le soccer, le volley-ball, le basket-ball, les meneuses de claques et le football. Nous aurons une équipe de football cadet l’an prochain, en plus de l’équipe juvénile que nous avons actuellement. Au plan culturel, les élèves de l’école peuvent compter sur une ligue d’improvisation, des ateliers d’arts, une activité de chevaliers des lettres, des spectacles amateurs, un défilé de mode et de nombreux voyages éducatifs. Les scientifiques en herbe, pour leur part, participent chaque année à l’expo-sciences. Le mercredi 17 mars 2010 L’Étudiant Outaouais www.info07.com L’école Polyvalente de l’Érablière offre à ses élèves une formation riche et variée. C’est une école de petite taille, offrant aux intervenants la possibilité de bien connaître l’ensemble des élèves. Le tutorat, implanté au premier cycle se révèle des plus efficaces pour encadrer et soutenir les jeunes en leur inculquant, dès leur arrivée, un sentiment de sécurité et d’appartenance. À l’Érablière, la formation est complète ! Les élèves du 1er cycle ont accès au parcours de formation générale ou à la concentration en micro-informatique. Ceux du 2e cycle choisissent, en fonction de leurs intérêts et de leurs aptitudes, le parcours de formation générale, le parcours de formation générale appliquée (selon les options scientifiques) ou le parcours de formation axée sur l’emploi. L’école offre également des services adaptés de grande qualité aux élèves handicapés et en difficulté d’adaptation et d’apprentissage. Pour nous joindre : 819 561-2320 C3 3210666 mercredi Radio-Canada reçoit : RENCONTRE Horaires télé et cinéma sur www.letudiant07.com Gontran Venne, à l’aube de la retraite Nicolas Malette École Sacré-Coeur de Gracefield >Mélissa Gervais Émilie Bégin-Galarneau École secondaire Mont-Bleu >Sonia Maisonneuve Polyvalente Le Carrefour ’équipe de Presse Carrefour de la polyvalente Le Carrefour a interviewé le professeur, Gontran Venne, qui enseigne l’anglais de la 4e et 5e secondaire du programme de l’international qui prendra sa retraite bientôt. L AU TÉLÉJOURNAL / OTTAWA-GATINEAU avec Michel Picard 18H Voyez l’entrevue intégrale à : Radio-Canada.ca/ottawa-gatineau AU MONDE SELON MATHIEU avec Daniel Mathieu 15H10 Depuis combien de temps enseigné vous? Cela fait 35 ans. C’est ma dernière année, en fait, c’est plutôt 35 ans et demi. (rires) Vous avez mentionné que c’était votre dernière année. Quels sont vos plans pour votre retraite? O h m o n d i e u ! Ma f e m m e e t m o i voulons voyager surtout en Europe. De plus, nous voulons acheter un motorisé pour faire le tour de l’Amérique du Nord. Et puis, je veux faire d’autres activités que je n’avais pas le temps de faire lorsque je travaillais comme professeur. Avez-vous enseig né ailleurs qu’à Carrefour? Oui, en effet, j’ai enseigné aux techniques de Hull pendant une année et quatre ans à la polyvalente Mont-Bleu. Puis, je suis à Carrefour depuis 1980. J’ai été muté ici car il y avait un surplus de professeurs. Au fil des années, avez-vous eu un coup de cœur parmi les polyvalentes que vous avez fréquentées? Je dirais que c’est à Carrefour car j’ai passé 90% de ma carrière à cette école. J’ai fait tous les niveaux de la première secondaire à la dernière. Qu’est-ce que vous aimez le plus de votre métier? J’aime bien les élèves en général. Surtout le contact avec les jeunes est très plaisant. Leur énergie et leur jeunesse crée des liens qui font en sorte qu’on s’attache à eux. Qu’allez-vous retenir de notre école? Surtout les activités qui sont en relation avec les jeunes. Les danses, les activités de financements pour l’international le soir et tout ce qui était le parascolaire. Cela nous permettait de mieux connaître l’entourage quotidien et c’était toujours amusant. Si vous ne seriez pas enseignant, quel autre métier auriez-vous aimé pratiquer? Je dirais peut-être le droit du travail. En effet, j’ai toujours été intéressé dans les relations de travail. Par contre, à l’origine, j’ai fait un bac en histoire, mais il n’y avait pas de postes disponibles à ce moment-là, alors j’ai dirigé mes plans vers la langue anglaise. Comment diriez-vous les étudiants en anglais? Il y en a qui sont très bien. Je me considère privilégié car je côtoie une clientèle assez assidue et qui veut apprendre. Mais, comme dans toutes les matières, les groupes ne sont pas homogènes. Il y en a des plus faibles et d’autres plus forts. Nous sommes dans une région où l’anglais est très présent dans notre quotidien ce qui, d’après moi, les aide à développé leur deuxième langue. Pour apprendre à mieux connaître votre personnalité, nous avons quelques questions un peu plus farfelues à vous poser. Si vous-auriez le pouvoir de changer quelque chose dans le monde, ce serait quoi? J’essaierais de faire une redistribution des richesses à travers le monde. Il n’est pas normal qu’aujourd’hui, il y ait une partie de la population qui n’a pas d’éducation, qui meurent de faim ou à cause qu’ils n’obtiennent pas un vaccin qui coûte disons 2 $. Il faudrait une répartition plus équitable pour au moins que chacun ait un minimum pour vivre. Quel est votre super héro préféré et pour quelles raisons? Je dirais Superman car il me fait penser à Achille dans l’antiquité car les deux ont un point faible. J’aime beaucoup l’histoire et la littérature en général. Pour finir, avez-vous hâte de prendre votre retraite? Oui, bien sûr. Après 35 ans, j’ai pas mal fait le tour du métier. Je laisse ma place aux jeunes qui prendront la relèvent avec énergie et motivation. Le Fonds des oeuvres pastorales soutient la Maison Alonzo-Wright de Gatineau C4 Le mercredi 17 mars 2010 L’Étudiant Outaouais www.info07.com Photo : M. André Boyer, Mme Suzanne Guérin et M. Michel Careau Le 28 février dernier, au sous-sol de l’église St-Alexandre, à l’occasion du brunch annuel de la Maison AlonzoWright, le porte-parole du Fonds a remis un chèque de 1 000$ pour venir en aide à la mission de cet organisme qui est voisin du Collège St-Alexandre, secteur Gatineau. Ce don est offert grâce au volet Solidarité sociale du Fonds des oeuvres pastorales du diocèse. Le Fonds des oeuvres pastorales du diocèse de Gatineau est fier de s’associer à la publication de L’Étudiant Outaouais. Afin de supporter la jeunesse d’aujourd’hui et de demain, vous pouvez faire un don au volet jeunesse du Fonds : Fonds des oeuvres pastorales 180, boul. Mont-Bleu, Gatineau, Qc., J8Z 3J5 Tél. : 819 771-8391 [email protected] Chers jeunes étudiantes et étudiants de l'Outaouais ! Vous nous tenez à cœur au Fonds des œuvres pastorales du Diocèse de Gatineau ! Par toutes sortes d'activités ou d'aide ponctuelle, nous cherchons à vous accompagner. Notre participation cette année encore au concours d'écriture de L'Étudiant Outaouais en est une autre preuve. Vous serez tous gagnants car vous aurez remporté une victoire sur vous-mêmes en vous donnant un défi à votre taille. Michel Careau, Porte-parole et directeur Fonds des oeuvres pastorales 3217381 3340478 RENCONTRE Cartes virtuelles et météo sur www.letudiant07.com Georges Lafontaine, homme de lettres… et de politique! >Nicolas Malette École Sacré-Cœur de Gracefield ’ai eu le plaisir de poser quelques questions à un homme bien connu de la Va l l é e - d e - l a - G a t i n e a u , Georges Lafontaine. J’ai passé un moment enrichissant en compagnie d’un être aux multiples intérêts dans le domaine des lettres et de la politique. J Avez-vous toujours envie d’écrire? La première des choses consiste à étoffer notre idée principale par la recherche de documents historiques, de faits et d’anecdotes locales. La période de l’écriture est moins longue à faire que la phase de recherches. J’ai écrit mes trois premiers livres dans la même année. Ensuite, il s’agit de faire de nombreuses vérifications, ça peut même aller de sept à dix vérifications pour s’assurer que tout y est. Qu’est-ce qui vous inspire? Je me suis inspiré de plusieurs choses qui se sont passées dans la région. Notamment, mon der nier roman, L’orpheline, s’appuie sur une solide con- naissance de l’histoire de la municipalité d’écrire ce troisième Quels conseils donneriezde Bouchette. roman, Le Par asite, vous à un jeune qui désire que j’avais commencé se lancer dans la création Pouvez-vous nous décrire les thèmes que l’on à rédiger mon dernier littéraire? retrouve dans vos romans? récit L’orpheline, qui Il ne faut jamais oublier J’ai écrit quatre livres avec publication. r a c o n t e l ’ h i s t o i r e le lecteur. C’est pour Débutons par Des cendres sur la glace, d ’ u n e j e u n e f e m m e lui que nous écrivons et qui a remporté le Grand prix de la relève qui cherche sa mère. il faut se soucier de son l i t t é r a i re d u Q u é b e c o f f e r t p a r l e s C e t t e h i s to i re s’ i n intérêt. Il est imporlibrairies Archambault. Cela raconte spire d’une anecdote tant de conserver un l’histoire d’un vieil homme (Achille que j’avais entendue degré de réalisme. R o y ) q u i a f a i t u n e p r o m e s s e à s a alors que j’étais jourdéfunte femme: rapporter ses cendres naliste. Les ancêtres Georges Lafontaine, un être aux multi- Y-a-t-il une possibilité que sur sa terre natale, Terre-Neuve. Il par- du village racontaient ples intérêts dans le domaine des lettres l’un de vos romans se tira donc en canot d’écorce, comme ses q u’ u n e s p i o n a l l e et de la politique. retrouvent sur grand ancêtres, pour accomplir sa promesse. m a n d vivait à écran? Bien sûr, il y a eu une suite, qui s’intit- Bouchette, près du lac Trente-et-un- J’ai signé les droits cinématographiques ule Des cendres et du feu, qui nous milles, lors de la seconde guerre mon- avec une compagnie de production de entraîne dans l’univers du petit-fils diale. En somme, tous mes livres se Montréal. La compagnie écrit présented’Achille (Antoine), qui réalise son rêve, déroulent dans la région de la Gatineau. ment le scénario de mon livre Le Parasite. devenir pompier à la SOPFEU basée à C’est à suivre… Messines. Je me suis alors tourné vers Est-ce possible de percer dans le domaine de un genre différent, le suspense. Le l’écriture? Que pouvons-nous vous souhaiter, pour votre Parasite parle d’un homme victime d’un Comme beaucoup d’autres choses, c’est art et vous? chauffard, qui le laissera paralysé pen- une passion. Pour moi, c’était un défi per- Je souhaite que mes livres aident la région dant 18 mois. Ce qui l’obligera à trou- sonnel d’écrire mon premier livre. Il n’y a à rayonner sur le plan culturel à travers le ver d’autres moyens pour faire payer le pas beaucoup d’écrivains qui vivent de Québec et j’espère être assez lu pour pouc o u p a b l e . J e n’ a v a i s p a s t e r m i n é leur plume. voir continuer à écrire. NOS ÉLÈVES ADULTES PRENNENT LA PAROLE La Commission scolaire désire souligner la participation des élèves représentant les centres d’éducation des adultes: La Génération, l’Arrimage, le Centre de formation professionnelle de l’Outaouais, La Pêche, le Centre de formation générale et professionnelle Vision-Avenir. Tout comme pour les élèves des écoles secondaires, les élèves adultes ont des rêves. C’est à nous de leur fournir les outils nécessaires et de les accompagner. Un désir de réussir les anime et il faut contribuer à entretenir leurs passions. Merci à tout le personnel qui a accompagné les élèves adultes. Un forum fort intéressant! Le directeur général, Jean-Claude Bouchard C5 3266780 Le président du Conseil, Jocelyn Blondin Le mercredi 17 mars 2010 L’Étudiant Outaouais www.info07.com Ces élèves ont participé à un forum qui nous a permis de mieux comprendre leur vécu et d’identifier des pistes pour favoriser leur réussite. COMMENTAIRES Lisez d’autres reportages sur www.letudiant07.com Carrière en musique et régions éloignées ne font pas bon ménage >Jessica Lafontaine CEHG de Maniwaki es classes de musique dans les écoles secondaires rurales sont en déclin. Plusieurs auraient pu croire le contraire mais ce n’est pas le cas. Dans notre école, on ne compte que trois groupes de musique tandis qu’il y en avait six lors de mon entrée à la polyvalente, il y a de cela presque cinq ans. L Aujourd’hui, l’enseignante en musique n’a même plus l’équivalent d’une demitâche, car elle n’a que dix périodes sur trentesix. Peu de personnes, comme moi, on l’inte n t i o n d e p o u r s u iv re l e u r s é t u d e s supérieures en musique, cependant, elles devraient avoir les ressources nécessaire afin d’être prêtes pour leur audition et pouvoir faire compétition aux musiciens en devenir des villes ou des plus grands centres. Si on veut pouvoir continuer nos études, nous devons, dans la majorité des cas, suivre des cours à l’extérieur de notre région. Vous savez, ce n’est pas toujours évident de partir chaque semaine et de rouler durant des heures. Quelques fois, je dois manquer de l’école pour pouvoir être à jour dans mon apprentissage et aller voir mon enseignant. Ce n’est pas toujours facile de rater une journée et personne ne devrait avoir à faire ça. Est-ce que vous trouvez ça normal? Au contraire de ce que bien des élèves pensent, manquer des cours n’est pas toujours amusant. On doit rattraper la matière, prendre entente avec les professeurs pour déplacer nos examens. Heureusement, tous les miens sont très coopératifs. C’est là qu’on voit qui a à cœur la réussite de ses étudiants. Afin de coordonner tout ça, il faut beaucoup de patience mais surtout de la détermination. Au fil du temps, ça peut devenir très exigeant. Concilier études et cours privés peut être tout un casse-tête. Je le sais par expérience. Bien des gens diront: “voyons, elle n’est pas obligée de faire tout ça, en plus elle doit s’absenter de ses cours à l’école”. Le mot qui définit le mieux cette réalité est la détermination. Tous les étudiants ne doivent jamais arrêter de rêver et doivent se donner à fond afin d’atteindre leur but. Malgré les nombreux obstacles auxquels ils sont confrontés, quelques-uns réussissent, sont très fiers et se trouvent chanceux d’avoir réussi. Bref, je dis à tous les jeunes musiciens des régions éloignées d’avoir de la détermination et de ne pas avoir peur de foncer. La guerre des différences >Mathieu Varin École secondaire Louis-Joseph-Papineau ans les journaux, on peut retrouver plusieurs publications réalisées pour faire rire les lecteurs. La plupart de ces publications, qui sont particulièrement des caricatures des bandes dessinées, etc. ont pour but de rire des personnes qui ne sont pas tous comme nous. D Par exemple, on rédige des publications pour rire de la race d’un individu, de la religion d’un être, des handicapés, de l’orientation sexuelle d’une personne.... Dans cet éditorial, je vais vous donner deux arguments pour être contre la discrimination : la discrimination peut engendrer de graves problèmes sur l’estime de soi de l’individu attaqué et tous les êtres humains doivent être respectés de la même manière. Pour débuter, si on utilise la discrimination sur un individu quelconque d’une manière ou d’une autre, la personne aura peut-être des troubles d’estime de soi. Imaginez que vous soyez un pauvre, un homosexuel ou une lesbienne, un handicapé, un noir, qui fait rire de lui en permanence. Comment vous sentiriez-vous? Probablement mal! Votre estime de vousmême serait moins forte que si vous étiez pareil comme les autres. Moi aussi, je suis attaqué par les autres à cause de ma différence. J’ai une maladie au dos, je ne peux pas tout faire comme les autres... Je me suis fait discriminer au primaire et maintenant j’ai de vrais amis en qui je peux compter réellement. Ce grave problème d’estime de soi peut même engendrer les pires conséquences qu’on ne peut imaginer. Deuxièmement, tout être humain du Canada doit être respecté comme tout être humain. Selon la Charte des droits et libertés de la personne, tous les individus du Canada ont les mêmes droits et libertés... Par exemple, c’est pour cela que les écoles ont enlevé les cours d’enseignement catholique pour les remplacer par des cours d’éthique et culture (ce qui a causé plusieurs problématiques pour les parents). Plusieurs personnes n’aiment pas les homosexuels. Mais qu’est-ce qui ne comprennent pas? Ce n’est pas une maladie, ni un choix, tu nais comme cela. Finalement, la discrimination est inacceptable dans un pays comme le nôtre. Tout le monde doit être accepté comme il est, tel qu’il soit... Selon moi, on juge trop vite et sans connaître. On doit apprendre à mieux connaître avant de dire un commentaire désobligeant sur quelqu’un. Oui, c’est vrai qu’on ne peut pas toujours aimer les autres, mais on doit se respecter! 3293861 Les Services Orthopédagogiques C6 Le mercredi 17 mars 2010 L’Étudiant Outaouais www.info07.com Clinique d’apprentissage spécialisée pour enfants, adolescents et adultes ts Êtes-vous inquie ires cola des difficultés s nt? de votre enfa FAITES APPEL À NOTRE ÉQUIPE NNUS ! 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U PRIX LAURÉAT D2 9 EXCELOR 0ol0aire) sc (persévérance 819 663-4400 • 340 RUE MAIN, GATINEAU www.apprenonsensemble.com Suivez-nous sur uqo.ca 3266741 COMMENTAIRES Encore plus de nouvelles sur www.letudiant07.com À trop vouloir en faire… >Danielle Eyer École secondaire De l’Île epuis quelques années, les appareils électroniques deviennent de plus en plus populaires chez les jeunes. Tout le monde a une Wii, un iPod, un iPhone… ou ils en veulent un. D Toutes les compagnies, comme «Apple» et «Samsung», essaient d’inventer un appareil qui pourra nous laisser tout effectuer: faire des appels, écouter de la musique, prendre des photos… Même aller faire des recherches sur Internet! Mais il y a toujours une spécialité principale. Le seul problème, dans certains cas, est qu’en ajoutant toutes ces nouvelles propriétés, on enlève la qualité de l’attribut principal.C’est vrai que la qualité, c’est mieux que la quantité! Ce qui est populaire, en ce moment, c’est surtout les écrans tactiles. Mais parfois, ces écrans ne sont pas vraiment efficaces. Dans certains cas, vos doigts sont trop gros ou vos ongles sont trop longs, et cela résulte que vous touchez la mauvaise commande. Cela peut être très agaçant, et la conséquence pourrait être que vous recommenciez plusieurs fois. L’autre pro- blème avec les écrans tactiles, est que ces écrans se salissent souvent et très vite,car vous êtes toujours en train de le toucher. Ceci est aussi très désagréable, car ça pourrait vous arrêter de voir l’image adéquatement quand vous jouez à un jeu ou que vous regardez une vidéo. Il y a aussi un autre problème avec les écrans tactiles, qu’est l’Internet. Plusieurs jeunes n’y vont pas sur leurs appareils électroniques parce que ça coûte de l’argent. Mais, comme je l’ai déjà mentionné, c’est possible que vous ne touchiez pas à la commande désirée.Si,par accident,vous allez sur Internet, cela pourrait résulter à vous faire dépenser de l’argent sans aucune raison. C’est très agaçant! L’Internet devrait être sur un appareil différent, ou au moins dans un menu différent, et cela éviterait que ça recommence. Finalement, les écrans tactiles pourraient être intéressants et utiles, mais ils ne sont pas toujours efficaces. Je ne comprends pas pourquoi ils sont tellement populaires s’ils ont tellement de difficultés techniques. Personnellement, je ne suis pas une grande fanatique des appareils avec des écrans tactiles, et je préfère appuyer sur un bouton que de toucher un écran. Il était temps que ça change ! >Ana Delia Perez École secondaire du Versant Elles ont longtemps souffert de préjugés, certaines ont été victimes d’abus et elles ont fait preuve de courage afin de se sortir de cette situation. Les femmes ont longtemps été victimes de discrimination, cela l’est moins de nos jours. Ces abus ont beaucoup diminué dans notre pays grâce à des femmes qui se sont battues et qui ont même donné la vie pour défendre leurs droits. Mais qu’est-ce qu’ont fait les féministes afin de défendre leurs droits et transformer les mentalités? Quels changements ont-elles réellement apporté à la société d’aujourd’hui ? D’abord, l’intégration des femmes dans l’éducation a été un bon moyen pour empêcher la discrimination faite aux femmes. Puis, les pressions faites au gouvernement pour changer les lois discriminatoires et la sensibilisation des gens par des conférences ont grandement aidé. Ensuite, le plus gros problème ne sont pas les préjugés, ni les lois injustes mais bien le patriarcat, c’est-à-dire la domination des femmes par les hommes. Le but des féministes était et reste encore de renverser le patriarcat. Le résultat de leurs revendications a mené au droit de vote des femmes au niveau fédéral. En 1920 : à partir de ce moment,les Canadiens âgés de plus de 21 ans, hommes ou femmes, ont eu le droit de voter aux élections fédérales. IL ÉTAIT TEMPS QUE ÇA CHANGE! C’est difficile à croire qu’en 1928 la Cour suprême du Canada déclarait qu’une femme n’était pas une personne et qu’elle ne pouvait ainsi être élue au Sénat du Canada. C’est dégradant ! Auparavant le lieu de travail d’une femme était au foyer et son devoir était d’élever des enfants. Plusieurs changements ont suivi… La découverte de la pilule contraceptive est venue rendre une grande liberté aux femmes. La liberté de choisir de devenir mère ou bien de faire des études afin de poursuivre une carrière. Nous croyons que la société capitaliste peut être améliorée. Nous croyons en sa réforme mais le problème est que dans ce système, les femmes sont discriminées socialement, politiquement et économiquement. C’est en changeant les mentalités qu’on sera capable de changer la société. Paraît-il que, même en 2010, il existerait au Québec des problèmes reliés à l’équité salariale, soit que le salaire d’un homme reste plus élevé que celui d’une femme ayant fait le même travail. Même s’il y a des choses à améliorer, nous, femmes canadiennes, devons être reconnaissantes car il y a eu des gros changements. Nous devons être reconnaissantes envers ces femmes qui étaient là bien avant nous et qui se sont battues afin que nous puissions avoir des droits aujourd’hui. 3338642 Le mercredi 17 mars 2010 L’Étudiant Outaouais www.info07.com C7 COMMENTAIRES Horaires télé et cinéma sur www.letudiant07.com Une situation qui nous tient à cœur >Valérie Sauvé École secondaire Hormisdas-Gamelin epuis un certain temps, on entend beaucoup parler du séisme qu’il y a eu en Haïti et de tous les dégâts que ça a causé. On parle de ce qui c’est passé, de ce que les gens comme nous ou connus font pour venir en aide aux Haïtiens. Mais qu’en est-il des élèves du secondaire ? Eux-aussi se sentent touchés et veulent donner un coup de main. D Dans les journaux, on en parle partout. Tous veulent sensibiliser les gens à la cause d’Haïti. On annonce aussi des levées de fonds un peu partout. Récemment, il y a eu un grand spectacle, «L’Union fait la force» qui a eu lieu au mois de janvier précédent. Ainsi, les adultes se joignent ensemble pour participer aux levées de fonds, mais les adolescents aussi font de leur mieux. À Hormisdas-Gamelin, plusieurs projets ont été mis sur pieds pour récolter des fonds qui iront à la Croix Rouge, pour aider les Haïtiens. Les élèves de l’école se lancent à coeur joie et participent ouvertement aux projets qui leur sont offerts. Les idées sont d’ailleurs très originales. Trois d’entre elles sont assez connues par les élèves. Il y avait tout d’abord la récolte de fonds qui a pris fin le 5 février et qui a duré plus d’une semaine. Des élèves volontaires se promenaient dans la cafétéria et restaient dans le hall d’entrée pour récolter les fonds des élèves, des enseignants et de toutes les personnes qui acceptaient de donner. Ensuite, il y a le défilé de mode dont les fonds, qui seront récoltés lors du défilé, seront destinés à Haïti. Les élèves du secondaire ont passé dans différentes classes pour annoncer la date des auditions à venir aux élèves intéressés et pour donner les consignes pour y participer. Et le troisième projet, organisé par des élèves du quatrième secondaire qui suivent le cours d’entreprenariat, est formé par un groupe de neuf élèves. Le projet est présentement en construction. Les élèves organisent un show bénéfice dont l’argent récolté par la vente des billets et ceux vendus sur place ira une fois de plus à Haïti. L’élève à qui j’ai posé quelques questions a assuré que le projet avançait bien. La date du spectacle n’a pas encore été déterminée, mais le projet doit avoir lieu avant le 5 juin. La grande demande >Vanessa Marroquin École polyvalente Nicolas-Gatineau Il était beau, grand, parfait! Le moment était venu, j’allais enfin faire ma grande demande… Non, je ne vous parle pas d’un beau, grand et parfait garçon, mais bien du métier auquel j’ai rêvé toute ma vie ! Cette année, comme tous les finissants, je vais faire ma demande d’admission au CÉGEP. J’ai toujours su dans quel domaine j’irais, jusqu’à ce que survienne le temps de me poser les bonnes questions. J’ai réalisé qu’en fait, je me dirigeais vers un rêve que je nourrissais depuis mon enfance et non vers ce que cette jeune femme que je suis devenue aime. L’humain vit en moyenne 72 ans et c’est au 2/9e de sa vie qu’il doit choisir ce qu’il fera durant les 50 prochaines années à venir, c’est-à-dire à 16 ans ! J’ai toujours été une fille très polyvalente, attirée par toutes sortes d’activités et je commence à peine à réaliser ce que je préfère pratiquer ou non. Bien sûr, on nous bombarde d’informations, des gens passionnés viennent nous parler de leur emploi, les CEGEP nous présentent leurs programmes, on nous conseille, etc. Plein de portes s’ouvrent à nous, mais laquelle prendre? Je veux être heureuse plus tard. Comme en C8 Le mercredi 17 mars 2010 L’Étudiant Outaouais www.info07.com Investir dans l’avenir Nous possédons et exploitons plus de 160 centrales hydroélectriques et un parc éolien, livrant de l'électricité fiable en mettant l'accent sur l'excellence opérationnelle, la sécurité, la communauté et l'environnement. Nos opérations se situent à travers le Canada, les États-Unis et le Brésil et notre siège social est situé ici à Gatineau. Énergie renouvelable Brookfield est fière d'appuyer la relève et l'Étudiant Outaouais. energiebrookfield.com Énergie renouvelable Brookfield 3209108 amour, il faut avoir vécu des hauts et des bas pour savoir ce qui correspond à nos attentes et ce qui saura entretenir la passion. Je parle de passion? Oui! Il faut être passionné dans la vie et surtout dans notre métier, sinon où trouver le courage de le pratiquer durant tant d’années? S’il n’en tenait qu’à moi, je partirais en voyage pour partager avec d’autres gens, gagner de l’expérience, du vécu et, surtout, apprendre à me connaître moi-même. Mais voilà la solution! Pourquoi n’avonsnous pas droit à une année d’expérimentation? Ne devrait-il pas y avoir une année où l’on pourrait choisir exactement les cours dont on a envie de faire l’expérimentation avant de s’engager à fond ? Ou encore ne devrait-on pas avoir le droit d’aller dans un programme que l’on construit nous-mêmes ? Je suis un peu utopique n’est-ce pas? Mais c’est pourtant la réalité des adolescents, ma réalité, notre réalité. Nous sommes obligés de choisir parmi ce que d’autres croient être les seuls champs d’intérêts possibles à offrir, ou à choisir des programmes bien fermés aux autres domaines. Combien de fois devrai-je me prendre un coup de râteau avant d’enfin trouver le domaine dans lequel je voudrai étudier et de me diriger vers le métier qui me donnera le goût de me lever chaque matin? Les membres du conseil des commissaires et de la direction générale de la Commission scolaire au Coeurdes-Vallées (CSCV) félicitent les élèves de l’école secondaire Hormisdas-Gamelin et de l’école secondaire LouisJoseph-Papineau pour leur apport inestimable au succès de l’Étudiant Outaouais. Le président du conseil des commissaires, Alexandre Iracà Le directeur général, Maurice Groulx 3335766 ARTS ET SPECTACLES Cartes virtuelles et météo sur www.letudiant07.com Œil pour œil, dent pour dent… Les Sept jours du Talion >Fannie Morin École secondaire Hormisdas-Gamelin l s’appelle Bruno Hamel, il a 38 ans et il est chirurgien. Avec sa conjointe, Sylvie et sa fille, Jasmine, de sept ans, il habite Drummondville. Comme tous les gens heureux, il n’a pas vraiment d’histoire. Jusqu’à ce que Jasmine, par un bel aprèsmidi d’automne, soit violée et assassinée. I Dès lors, l’univers de la famille Hamel bascule. Mais lorsque la police arrête le meurtrier, un terrible projet germe dans l’esprit ténébreux de Bruno: il va s’empa- rer du monstre et lui faire payer ce qu’il a fait à sa petite fille. Le jour de la comparution du meurtrier, Hamel, qui a minutieusement préparé son coup, kidnappe le monstre, puis transmet aux autorités policières un message laconique: celui qui a violé et tué sa petite fille va souffrir pendant sept jours, après quoi il sera exécuté. Ensuite seulement, lui-même se rendra. reur. C’est plus violent psychologiquement que physiquement, mais il y a quand même des scènes qui font mal juste à regarder. C’est un film qui nous fait réfléchir sur la vengeance qu’est prêt à faire un parent, mais est que ça vaut vraiment le coup ? À vrai dire cela dépend de la personne qui regarde ce film, certain vont croire qu’il faut être dérangé pour faire de telles « Le meurtrier de cette gamine a eu tord de choses, mais d’autres vont croient que se réveiller la rage d’un père aimant. » venger, c’est la seule façon de faire et après Ce film est bon, pas excellent, mais quand tout, il l’a bien privé de sa fille pourquoi même bon. C’est un film psychologique, il n’aurait il pas le droit, lui, de le priver de sa ne faut pas s’attendre à voir un film d’hor- vie ? Ce qui enlève du charme au film, c’est qu’ils ont mis tout le livre dans le film, ce qui a déplu à certains spectateurs. Claude Legault est sans contredit génial dans son rôle. Ce qui a dégouté certains spectateurs, c’est que les scènes de violence ont fait rire les gens de la salle... Est-ce normal? « Des fois on oublie tout ce qu’un parent peut faire pour sauver son enfant. » Si vous avez le cœur sensible ou que vous vous attendez à un film à la Décadence 7, laissez tomber… Si vous êtes de ces personnes qui ont aimé le livre, c’est un film à mettre à votre agenda. Alors bon cinéma! Band of Skulls : plus qu’un groupe de squelettes >Stephanie Meunier Grande-Rivière Band of Skulls est un trio musical originaire de Southampton en Angleterre et composé de Russell Marsden (guitare et voix), Emma Richardson (basse et voix) ainsi que de Matt Hayward (batterie). Ils jouent ensemble une musique alternative ne ressemblant à presque aucune autre musique, sauf peutêtre les White Stripes. Ils sont entrés en studio de janvier à mars 2009 pour enregistrer l’album Baby Darling Doll Face Honey qui s’est principalement fait connaître grâce à iTunes. Des employés de iTunes auraient été si impressionnés par leur chanson I Know What I Am qu’ils l’ont choisie pour le single de la semaine en avril. Après quelques semaines, la chanson était connue par des internautes de partout dans le monde : États-Unis, Royaume-Uni, France, Japon, NouvelleZélande, Australie, Canada et dans les PaysBas grâce à ce téléchargement gratuit fourni par iTunes. L’album a d’abord été rendu disponible sur iTunes puis est sorti le 6 avril sur plusieurs sites de téléchargement et, comme il est écrit dans la biographie du groupe, disponible sur le site de ce dernier, «même sur un bon vieux CD». Le CD contient 11 chansons, dont deux singles: I Know What I Am et Death by Diamonds and Pearls. La chanson Friends figure sur la très appréciée bande originale de New Moon de l’immensément populaire saga Twilight. Le téléchargement et la disponibilité de la musique sur Internet ont changé la façon mes 7 centres + 50 program de formation = yant emploi stable et pa Un emploi stable et payant, c’est possible, grâce à la formation professionnelle qui est offerte par l'un des 7 centres de la région de l'Outaouais. de l'e me a c étier et ont ce program ment est « Pour moi, nts sont des gens du m nels. Le taux de place garanti ! » a n st n io 'e ig c ss se fe le n Les e e l'éco ais pro e sont de vr us attend à la sortie d c , e in a m o d ral un emploi vo ement fédé excellent et au gouvern me disaient a d a n a C s ille à Santé Plusieurs personnes aux femme drick trava Depuis, Cé icien en pharmacie. « me, qu’il était réservé e domaine m n c h s ra c comme te m'inscrive à ce prog mme travaillant dan is aperçu, o su avant que je ue le pourcentage d'h surpris lorsque je me ans la q t ed étant donné . Je fus agréablemen tais pas le seul homm ce ’é est très min a formation, que je n m au début de classe. » Tu peux t'inscrire gratuitement parmi 50 programmes qui te permettront d’acquérir les connaissances et les compétences nécessaires pour l’obtention de ton diplôme d’études professionnelles, une belle porte d’entrée sur le marché du travail. Ces formations varient entre 6 et 24 mois et t'amèneront vers ce que tu rêves de devenir... jerevededevenir.com C9 3266074 Le mercredi 17 mars 2010 L’Étudiant Outaouais www.info07.com acie Tremblay technique en pharm k ic r d é C Nom: tance me: Assis a vie. nt changé m périence dans le Program omplèteme x dont l’industrie du disque, de la vidéo et, bien entendu, de la musique, découvre et popularise les artistes. Un groupe d’adolescents qui enregistrent dans leur garage avec la permission de leurs parents ou une jeune fille qui offre sa version de quelques chansons populaires sur Youtube ou Myspace pourraient se retrouver sur un quelconque palmarès en l’espace de quelques mois. Plusieurs groupes ont en effet été «victimes» de ce phénomène qu’est internet, dont Lily Allen, Cœur de Pirate, Arctic Monkeys, Be Your Own Pet, etc. ARTS ET SPECTACLES Lisez d’autres reportages sur www.letudiant07.com Three Days Grace à la Place Banque Scotia >Marc-André Forget Polyvalente de L’Érablière es lumières n’avaient pas terminé de s’éteindre que déjà la foule criait. Les gyrophares rouges tournant sur eux-mêmes énergisaient les spectateurs avides de voir les membres du groupe. Dès les premiers accords de leur nouveau «hit» Break, Three Days Grace avait déjà exaucé tous les désirs de ses fans assistant au concert. L Le spectacle du 20 décembre 2009, se d é ro u l a n t à l a P l a ce B a n q u e S co t i a d’Ottawa, fut des plus sensationnels. Mêlant leurs classiques aux nouvelles chansons de leur plus récent opus, Life Starts Now, sortie le 22 septembre dernier, Three Days Grace n’a déçu personne! De la première minute à la dernière seconde, les membres du groupe ont donné tout ce qu’ils avaient sur scène, présentant même un solo de batterie de la part de Neil Sanderson! Ce spectacle époustouflant mélangeait les effets de lumières, de sons et de pyrotechnie des plus impressionnants. Chacune de leurs chansons, que ce soit un incontournable comme I Hate Everything About You ou une nouveauté comme Goin’ Down, furent jouées par des maîtres de la musique. De plus en plus en délire au fur et à mesure que la musique s’enchaînait, la foule fut aussi un élément à considérer quant au succès de cette soirée mémorable. Que se soit en sautant, en criant ou en chantant, toutes les personnes présentes envoyaient leur énergie aux membres du groupe. Ils voulaient du spectacle et étaient là pour s’amuser: Three Days Grace n’a pas déçu! De plus, alors que le chanteur Adam Gontier entamait les premières paroles d’une chan- son plus calme, Last To Know, les briquets et les cellulaires s’allumaient pour créer une ambiance magique, très appréciée par le groupe. Puis, Barry Stock, le guitariste, et Brad Walst, le bassiste, retournèrent dans leur répertoire métal pour Just Like You au grand plaisir d’un public endiablé. Que ce soit pour les effets spectaculaires, le choix des chansons ou bien l’énergie fabuleuse offerte au groupe par la foule, ce fantastique spectacle a été exceptionnel. Three Days Grace est un groupe qui se donne continuellement pour ses fans et qui n’a pas peur d’expérimenter, album après album. Du talent artistique à Des-Lacs >Sarah QuesnelLanglois Catherine Thérrien École secondaire Des-Lacs C10 Le mercredi 17 mars 2010 L’Étudiant Outaouais www.info07.com Cela fait plus de 10 ans que l’événement Secondaire en spectacle a lieu. Les étudiants peuvent partager leurs talents, que ce soit le chant, la danse, le mime ou le beat box. Cela leur permet de démontrer leur créativité, leur originalité et leur dynamisme. Le concept est simple, chaque école participante fait un spectacle local entre le mois de décembre et de mars. Les juges y choisis- nissent donc pour faire un deuxième spectacle avec les gagnants du spectacle local. Secondaire en spectacle est un programme d’enrichissement et de développement permettant aux élèves d’expérimenter monde des arts de la scène. Notre école, l’école secondaire Des Lacs, participe pour la troisième fois. Nous trouvons qu’il s’agit d’une belle occasion de voir les talents des jeunes de notre école. Nous avons beau être moins que 300 élèves, mais nous avons parmi nous de grands talents. sent deux ou trois participants qui représen- L’an passé, nous avons été agréablement surteront leur école à la finale régionale. À cette pris. Il y a trois élèves qui sont ressortis du rencontre régionale, plusieurs écoles se réu- lot. Nadia Bailey est une chanteuse impres- sionnante. Elle s’est rendue en finale, et ce n’est pas pour rien. Elle chante tellement bien, nous en avons même des frissons. Elle est toute petite, et pourtant, elle a une voix envoutante et mature. Il y a aussi Éric Lebeau qui nous a impressionnés. Bien qu’il ne s’est pas rendu en finale régionale, il en a quand même surpris plus d’un. Il est un chanteur/compositeur et un guitariste vraiment talentueux. Il nous a touchés avec ses belles paroles. Pour terminer, il y avait aussi Jean-François Renaud qui faisait quelque chose de différent. Lui préférait le beat box au chant. Il a gagné le prix le coup de coeur, et avec raison! ant Mainten rdis m les a ouvert 20 h ! jusqu’à 3310497 3340190 ACTUALITÉS La question du jour sur www.letudiant07.com L’art de vulgariser les sciences! >Claudia Poirier Polyvalente de l’Érablière e 22 janvier 2010, à la polyvalente de l’Érablière, des jeunes de tous les niveaux ont consacré leur journée à l’expo-science. Certains professeurs emmenaient même leur élèves pendant les cours voir ces jeunes qui se sont démarqués lors d’un projet. L Plusieurs élèves participaient à cette expo dont l’une des deux meilleures élèves du secondaire 1, Audrey Matte qui a mérité huit méritas dans différentes matières. Elle présentait le système digestif à l’aide d’un mannequin. Il y en avait vraiment pour tous les goûts: comment faire son parfum, la fibrose kystique, le système digestif, une programmation digne d’Internet explorer et l’hypnose. Cette activité avait lieu à la bibliothèque de l’école ou tous les jeunes ont eu accès tout au long de la journée. D’après certains commentaires entendus, la majorité des gens ont aimé leur journée. Les juges ont regardé chaque présentation. D’après quelques témoignages, c’était très stressant puisque tout dépendait de l’opinion des juges sur leur projet. D’autres ont trouvé cela ennuyant de se répéter pour tout le monde. Tout était très intéressant. Les jeunes avaient de l’entrain dans leur projet. D’autres étaient plus monotones. Cela était moins fascinant. On semblait un peu les déranger. Malgré ce peu de gens moins captivants, l’expo-sciences était à couper le souffle. Certains étaient plus populaires. Des garçons ont créé une programmation comme Internet. Un navigateur! L’Internet marchait. Ils allaient sur Google et faisaient des recherches qui fonctionnaient. C’était vraiment incroyable. Un projet a vraiment attiré mon attention. Deux garçons parlaient de la fibrose kystique dont un qui en est atteint. Il expliquait chaque traitement qu’il reçoit. Il présentait aussi chaque comprimé qu’il doit prendre. Il nous faisait aussi faire un petit test pour nous montrer comment il respire. Prenez une paille, bloquer vous le nez et essayer de respirer comme ça pendant plus de 20 secondes. Lui, il respire toujours comme ça. J’ai trouvé cela très spécial et intéressant. On ne sait pas encore qui ira plus loin avec ce projet mais ils le méritent tous! Sérieusement, il faut quand même beaucoup de courage pour présenter le fruit de ses efforts à tous. Certains avaient l’air moins confiants de leur travail. Mais derrière leurs projets se cachent beaucoup d’efforts et de recherches, j’en suis certaine. La technologie va-t-elle trop loin? >Rhiannon Jones Collège St-Joseph de Hull La technologie nous permet de faire beaucoup de choses. Aller sur Internet, écouter de la musique et envoyer des messages textes. Nous pouvons même aller sur le Web via notre téléphone portable! Incroyable, n’est-ce pas? Par contre, la technologie ira-t-elle trop loin un jour? Sans la télévision et l’ordinateur, que ferions-nous? Parler au téléphone? Envoyer des lettres par la poste? Ou pire encore, passer du temps entre amis à l’extérieur?! Nous avons beaucoup de moyens efficaces et rapides pour communiquer avec nos proches. Facebook, par exemple, nous permet de partager notre vie entière avec nos amis, notre famille et même des étrangers. Faudrait-il se méfier? Plus la technologie avance, plus il y a de malfaiteurs sur le Web. La publicité sur Internet est à son apogée. Elle tend des pièges à plusieurs personnes sans qu’elles ne s’en rendent compte. Il faut être prudent. Les messages anonymes nous affirmant que nous avons gagné 10 000$ sont-ils vraiment crédibles? Les agences de voyage nous donnant des rabais incroyables existent-ils vraiment? Derrière toutes ces arnaques ce ne sont pas des machines, mais bien des êtres humains. Notre vie privée est-elle en péril? Sommes-nous espionnés sur le Web? Faut-il faire plus attention sur Internet que dans notre vraie vie? Malheureusement, il faut faire encore plus attention qu’avant, car c’est extrêmement facile pour un malfaiteur d’accéder à un ordinateur quelconque. À moins que vous ne vouliez dévoiler toutes vos recherches effectuées sur Google, il faut commencer à réduire le nombre d’informations dévoilées sur Internet. Bref, la technologie est merveilleuse. Elle nous permet de faire d’extraordinaires recherches. Mais il y a deux côtés à chaque médaille. Bien que nous nous sentions en sécurité chez soi, avec notre ordinateur dans notre bureau, il faut toujours être vigilant sur le Web. Chaque site Internet enregistre nos gestes et leurs produits visités. Il ne faudrait surtout pas se mettre dans une situation qui pourrait nuire à notre image. Le mercredi 17 mars 2010 L’Étudiant Outaouais www.info07.com 3339525 C11 3211872 SPORTS Encore plus de nouvelles sur www.letudiant07.com Une «Journée Blanche» à l’Érablière! >Caroline Laporte Polyvalente de l’Érablière Cette année, l’Érablière organisait une journée blanche pour nous faire profiter pleinement de l’hiver. Les élèves avaient le choix parmi cinq activités, soit le ski alpin, la planche à neige, la glissade, le patin ou le hockey. Cette activité a eu lieu le lundi 15 février. C’était l’occasion parfaite de faire des activités et de profiter de l’hiver au maximum. C’était aussi l’occasion de faire de nouvelles connaissances. Le ski alpin est une activité qui se pratique seul ou en groupe. On est très chanceux au Québec parce que nous avons de longs hivers pour pratiquer ce sport, soit de novembre à avril, et nous avons aussi beaucoup de choix de pentes. Il y a aussi «l’après ski» qui fait partie de ce beau sport…se reposer et se réchauffer dans un chalet à proximité des pentes de ski en buvant un bon chocolat chaud. C’est le bonheur! La planche à neige est devenue aussi populaire que le ski alpin. Pour faire de la planche à neige, nous devons avoir de l’équilibre. Les jeunes amateurs de sensations fortes qui aiment la vitesse, les bosses et les trucs dangereux adorent faire de la planche à neige. Au début, ce sport demande beaucoup de patience. Même si vous tombez, ne vous découragez pas parce que la planche à neige est un sport magnifique. La glissade en tubes est une activité idéale pour toute la famille et pour les groupes. La glissade en tubes n’est pas seulement une activité pour les petits. Les adolescents et les adultes s’amusent tout autant à dévaler les pentes. La glissade en tubes devient de plus en plus populaire.Attachez vos tuques et amusezvous! Pour le patin, nous sommes choyés puisque nous avons la plus longue patinoire au monde…le canal Rideau située à Ottawa nous donne la chance de patiner en famille ou avec des amis ou encore seul. Les petits et les grands viennent sur le canal en patins, à pied ou encore à traîneau. Le hockey étant un sport d’équipe, c’est une bonne façon d’apprendre à jouer en groupe. Il y a des équipes de garçons et de filles. Nous sommes très chanceux car nous avons beaucoup de patinoires et d’arénas pour pratiquer ce sport, mais pour jouer en sécurité n’oubliez pas de mettre votre casque et le reste de votre équipement. Comme vous pouvez le constater, les sports d’hiver sont souvent l’occasion de découvrir de nouvelles disciplines sportives tout en profitant de nos hivers canadiens! Mentor Active: pour les filles et les filles seulement! >Émilie Pagé Collège Nouvelles Frontières C12 Le mercredi 17 mars 2010 L’Étudiant Outaouais www.info07.com Le sport chez les filles est une activité parfois négligée. Serait-ce la pression de bien performer ou le fait qu’on se sent un peu intimidée par les garçons lorsqu’il s’agit d’activités physiques, ce qui nous empêche de pratiquer le sport que l’on aime? Toutes ces affirmations sont plausibles. C’est pourquoi le Collège NouvellesFrontières a décidé de s’associer avec le pro- gramme Mentor Active, qui a été créé en association avec le gouvernement du Québec. Depuis octobre, plusieurs élèves du Collège ont reçu des formations en lien avec le programme Mentor Active. Il s’agit d’un organisme qui a pour but d’encourager les filles à faire du sport et de l’activité physique au sein de leur école. Grâce à Mélanie Renaud, responsable de la vie sportive au collège, deux formatrices ont été désignées, pour ainsi devenir des «mentor actives» certifiées. Le groupe est composé de huit jeunes filles, tant au deuxième cycle qu’au premier, ayant à cœur le sport. La devise est de faire bouger la gente féminine. Lors de la première activité, qui a eu lieu le 15 décembre dernier, les participantes étaient nombreuses. Le tournoi de Kin-Ball fut un franc succès. Avec sa trentaine de participantes, on peut dire que l’activité a attiré plusieurs spectateurs. Les enseignantes étaient également très motivées à l’idée de jouer avec les élèves. Tout au long de l’année, soit à toutes les neuvaines, diverses activités seront organisées pour les filles, afin de leur donner la chance de faire du sport, sans trop de compétition. Que se soit des tournois sur l’heure du midi ou dans randonnées péde- stre après l’école, une belle diversité d’événements seront proposée pour plaire à tous. Il est également possible de reconnaître l’équipe Mentor Active grâce aux chandails que ses membres arborent lors des sorties. La dernière activité qui a eu lieu le vendredi 22 janvier, a également été une autre réussite pour le club. L’école a reçu un groupe de jeunes filles venant d’Iqaluit, au Nunavut, dans le nord du Canada. Après un dîner interculturel, le gymnase a été rempli de jeunes filles partageant leurs habiletés dans un jeu appelé le TripleSport; un mélange de soccer, hand-ball et basket-ball. Même les entraîneurs et chauffeur d’autobus se sont joints aux participantes. L’équipe espère avoir une bonne participation pour les prochaines activités qui se concrétiseront sous peu. Les suggestions ou commentaires sont toujours agréables afin de répondre aux besoins des élèves du Collège Nouvelles-Frontières. Une chose est sûre, avec l’équipe Mentor Active, les filles sont entre elles pour toutes les activités; quoi de mieux? On souhaite bien évidemment longue vie à ce club et profitez-en, car ce n’est pas tout les jours qu’on peut se débarrasser des garçons pour une heure ou deux!