Téléchargez l`article - Axe
Transcription
Téléchargez l`article - Axe
La Marne AgricoleLes semenciers prennent leur température 1 sur 2 http://www.la-marne-agricole.com/reussir/public/impression.php?code... FILIÈRE Les semenciers prennent leur température 13 mai 2013 Source: Semences de ferme Guillaume Perrin La Marne Agricole Semences certifiées Gnis Céréales à paille Axe-Environnement Baromètre BVA Le Gnis Reims organisait une réunion « Distribution de semences certifiées de céréales à paille », mardi 30 avril à la Maison des Agriculteurs. Au programme : actualité du marché, étude sur le positionnement des agriculteurs, et débat sur la protection de l’utilisateur de semences certifiées. Xavier Martin, délégué régional du Gnis Reims, a accueilli mardi 30 avril à la Maison des Agriculteurs les professionnels de la filière semences en balayant l’actualité. Nouveauté pour la loi du 8 décembre 2011 sur les obtentions végétales et les semences de ferme : « elle légalise la pratique des semences de ferme de variétés nouvelles protégées par un Certificat d’obtention végétale (COV) pour 21 espèces pour lesquelles cette pratique est traditionnelle. Les agriculteurs qui utilisent des semences de ferme de nouvelles variétés protégées par un COV payent une rémunération aux sélectionneurs pour la création variétale qu’ils utilisent ». Pour rappel, les 474 variétés de semences tombées dans le domaine public (âgées de plus de 25 ans ou non protégées par un COV) sont libres d’exploitation par les agriculteurs. Ces derniers ne peuvent vendre ou échanger des semences, mais ont la possibilité d’utiliser les de communication à destination de l’enseignement agricole. nouvelles variétés protégées « pour faire leur propre adaptation et sélection ». Un rapport - ©G. Perrin d’étude sur les ressources génétiques est attendu pour la fin du mois de mai. De plus, de nouvelles espèces devraient s’ajouter aux 21 soumises à dérogation. Pour les modalités de rémunération, pourraient s’appliquer un contrat entre titulaire de COV et agriculteurs, ou un contrat entre un ou plusieurs titulaires de COV et un groupe d’agriculteurs, voire un accord interprofessionnel. Le poster exhibé par Sébastien Fauchart fait partie d’un plan Nouveaux outils de communication La plateforme réseau semences certifiée (www.reseau-semences- certifiees.fr) fait peau neuve, avec des modules supplémentaires : une page dédiée aux vidéos et une application comparative – disponible sur smartphone – sont en première ligne des nouveautés. La communication des semenciers se renouvelle aussi. La promotion de la filière cible désormais le corps enseignant : le but est de montrer la diversité des métiers et de former un « personnel motivé » en organisant des visites sur les stations de recherches, les stations de semences, les parcelles de production, les laboratoires, etc. Un site web a été mis en avant pour l’opération : www.gnis-pedagogie.org. Emeric Oudin, PDG d’Axe-Environnement, a alimenté une discussion à propos des équipements de protection individuelle (EPI). - ©G. Perrin Protection rapprochée Émeric Oudin, PDG d’Axe-Environnement, était invité à cette réunion pour susciter la discussion au sujet des équipements de protection individuelle (EPI). Il souhaite avant tout que « les préoccupations actuelles sur la santé concernent davantage les producteurs », et propose pour ce faire de les accompagner pour utiliser les EPI. En effet, le chemin est encore long avant d’inculquer à grande échelle le renouvellement des EPI après usage, mais aussi leur bonne utilisation, la responsabilité du chef d’exploitation, etc. À noter : la valorisation des EPI au sein de la filière Adivalor suit son cours. Si la Champagne- Ardenne est en pointe sur le sujet avec des collectes volontaires, le projet national devrait progresser d’ici 2014. Mais le sujet soulève quelques paradoxes. Comme le relève un membre de l’assistance, l’image que peuvent véhiculer les agriculteurs auprès du public conduit certains d’entre eux à refuser le port des EPI. Un fabricant de semences s’inquiète aussi du « risque d’ambiguïté » des messages invitant à utiliser les semences certifiées – présentées comme moins risquées que les produits phyto –, tout en portant des protections laissant penser le contraire… Et la tendance législative actuelle ne va pas aider à mettre tout le monde d’accord. Satisfaction des utilisateurs : oui, mais... Le Gnis a commandé à BVA un rapport d’étude national se présentant sous la forme d’un « Baromètre d’utilisation des semences certifiées auprès des céréaliers ». Voici la synthèse des résultats obtenus lors de cette enquête réalisée entre décembre 2012 et janvier 2013 auprès de 603 agriculteurs, 122 pour la région Est. Chacun d’entre eux cultive au moins 5 hectares de blétendre d’hiver. De g. à d. : Sébastien Fauchart (responsable céréales à paille Après une année culturale atypique, on observe que 76 % des sondés ont semé une nouvelle variété, la plupart du temps sur moins de la moitié de la surface disponible. Plus curieux, les ventes de semences sont à la hausse, mais le taux d’utilisation chute. Mais la comparaison 15/05/2013 15:01 La Marne AgricoleLes semenciers prennent leur température 2 sur 2 du Gnis de Reims), Xavier Martin (délégué régional du Gnis) et Emeric Oudin (PDG d’Axe-Environnement). - ©G. Perrin http://www.la-marne-agricole.com/reussir/public/impression.php?code... avec les semis 2011 est délicate, puisque comme le relève l’assistance, « l’échantillon de population est différent ».« Il est certain que nous n’avons pas de recul avec ce nouvel échantillon », analyse Xavier Martin. Les producteurs de la région Est se sont également montrés satisfaits des prestations de leur distributeur (conditionnement, délais de livraison, information, conditions de paiement, etc.). Cependant, l’implication des distributeurs dans la promotion des semences certifiées est jugée moindre par ceux qui les achètent et les utilisent. Droits de reproduction et de diffusion réservés © Copyright 2013 La Marne Agricole. Usage strictement personnel. L'utilisateur du site reconnaît avoir pris connaissance de la licence de droits d'usage, en accepter et en respecter les dispositions. 15/05/2013 15:01