Bruit de Terroirs N° 10 - MANTES LA VILLE

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Bruit de Terroirs N° 10 - MANTES LA VILLE
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N° 10
Les coups de coeur des étapes du camion pédagogique
Il nous revient tout d’un coup
que nous étions déjà sur ces
lieux il y a 3 ans. A l’époque,
nous réalisions un tour de France particulier puisque chaque
lycée était jumelé avec « un des
plus beaux villages de France »,
le plus proche de l’établissement
scolaire. Après une semaine
dans le lycée, nous faisions escale, accompagnés d’une dizaine d’élèves du lycée-étape,
dans le village pour une semaine supplémentaire.
Cette expérience nous a tous
enrichis et nous en avons gardé de merveilleux souvenirs.
C’est ainsi que nous sommes
retournés, avec autant de plai-
sir que d’émotion, à La Roche
Guyon. Nous ne fûmes pas déçus : le château était toujours là
solidement adossé à la falaise
et protégeant le village amoureusement lové dans une boucle de la Seine.
Quelques jours plus tard… Monsieur le Maire nous fit le grand
honneur de venir dîner à bord
de notre camion, accompagné
pour l’occasion du Comte et de
la Comtesse de la Rochefoucauld, les propriétaires actuels
du château.
Jamais le vers de Lamartine « Ô temps suspend ton
vol » -, ne nous avait paru aussi actuel.
MÉMOIRE DE TERROIRS
LA ROCHE- GUY
.D
ON EN B
B.D
.D..
UYON
En 1962 sort « le piège diabolique », bande dessinée de la série « Blake et Mortimer »
L’intrigue de l’ouvrage se déroule principalement dans le village
de La Roche Guyon, à différentes époques de son histoire.
On se rappelle que dans cette
histoire bien ficelée, le gentil
Mortimer hérite d’un bien étrange et bien encombrant cadeau de
la part du méchant professeur
Miloch : une machine à voyager
dans le temps. Ce cadeau s’avérera empoisonné tant les visites
dans le passé et le futur s’avéreront être autant de galères, d’où
le titre de l’ouvrage.
Pourquoi avoir choisi ce village
et son château, aussi étrange
qu’impressionnant et magnifique ?
« Il me fallait trouver un endroit
de grande ampleur, présentant un
intérêt géographique, stratégique
et historique se prêtant à l’évocation d’évènements passés ou
futurs (...) Nous arrivions sur la
commune par la route des Crêtes, lorsqu’à un détour du chemin
nous apparut soudain, s’étendant
Mantes-la-Ville
Lycée Camille Claudel
du 20/03/2006 au 30/03/2006
EDITORAL
Après la Franche-Comté et
les derniers – mais terribles
– frimas de l’hiver, nous en
sommes allés rejoindre les
faubourgs de la capitale,
dans le pays mantois plus
exactement : le lycée
Camille Claudel allait donc
être notre lieu de résidence
pour 15 nouveaux jours..
Le Président
Philippe Gombert
jusqu’à la ligne d’horizon, le
grandiose panorama de la vallée de la Seine avec la célèbre
boucle du fleuve et, à l’avantplan, enfouies parmi les frondaisons rousses, les puissantes ruines du donjon. Mon décor était
là.»
Il faut bien reconnaître que ce
village est d’une langoureuse
beauté, lové qu’il est le long de
la Seine. Quant à son château, il
est aussi magique qu’envoûtant.
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En passant par l’Histoire ...
A
LA RENCONTRE DES
DEUX
MANTES
me le Conquérant en 1087,
lors de la campagne de représailles que le souverain commanda contre le Vexin. Plus
tard, l’un de nos plus grands
rois – Philippe-Auguste – y rendit son dernier soupir.
Cette ville, historique donc,
s’honore, entre autres souvenirs, d’une fort belle collégiale, d’une tour – dite Tour SaintMaclou – érigée au 16ème siècle, et du vieux pont du 12ème
siècle qui reliait autrefois Mantes à Limay, sa voisine.
Le nom Mantes vient de
« Medunta », qui signifie
« chêne » dans le langage de
nos ancêtres les gaulois. C’est
dans cette petite ville proche
de Paris que vivait autrefois la
belle Gabrielle d’Estrée, dulcinée du bon Roi Henri le quatrième. C‘est du reste lui qui,
dans un courrier adressée à
son aimée, lui écrivit : « je
viens à Mantes, ma jolie… ».
La cité s’enrichit depuis 1953
de ce doux qualificatif qu’elle
accole désormais à son nom :
Mantes-la-Jolie.
Cette ville, située non loin de
la frontière entre la France et
la Normandie, revêtait une
importance stratégique, si bien
qu’elle fut brûlée par Guillau-
2
De l’autre côté de la ligne ferroviaire Paris-Mantes-Rouen,
s’étend Mantes-la-Ville, cité
plus récente que sa sœur et qui
doit l’essentiel de sa notoriété
à l’usine de « la Cellophane »
qui exerça ses activités de
1926 à 1985, date à laquelle
elle ferma ses portes pour laisser la place à la zone industrielle actuelle.
Mantes-la-Ville, c’est aussi deux
maisons artisanales de fabrication d’instruments à vent de
renommée mondiale: BuffetCrampon pour les clarinettes,
et Selmer pour les saxophones
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LA
ROUTE COL
ORÉE DES IMPRESSIONNISTES
COLORÉE
EN PAYS MANT
OIS
MANTOIS
Qu’il est beau ce pays mantois ! Tant et si bien qu’il a inspiré plus d’un peintre. En se
promenant au hasard de ces
vertes campagnes, on peut les
suivre au travers de leurs magnifiques errements artistiques.
De villages en campagnes,
de champs de blé en cœurs
de villes, ils ont fait de cette
terre des images immortelles
qu’ils ont couchées sur la toile comme autant de souvenirs
indélébiles.
Qui de Monet, de Sisley, de
Renoir ou de Cézanne a été le
plus ému par ces paysages ?
Nul ne le saura plus jamais
mais chacun nous a laissé une
trace magnifique de son passage en pays mantois. C’est
bien ici, non loin de la capitale, qu’ils ont expérimenté leur
art et affirmé le modernisme de
leur mouvement naissant.
Quelques tableaux sont l’éclatant résultat de leur voyage initiatique en Vexin.
« La route de Mantes » (1874)
d’Alfred Sisley, « Au bord
de l’eau » (Bennecour t –
1868), « La prairie » (Lavacourt – 1879), « Entrée du village de Vétheuil » (1879),
« l’Eglise de Vétheuil » (1880),
« Sentier dans les coquelicots »
(1880), « Champ de Blé »
(Moisson – 1881), « La Seine à Port-Villez » (1890) de
Claude Monet, « Paysage
à
Vétheuil »
(1890)
d’Auguste Renoir, « Vue
de Bonnières » (1866) de
Paul Cézanne
LA ROCHE GUY
ON : SEUL VILLA
GE FRANCILIEN CLASSÉ AU
UYON
VILLAGE
TITRE DES
« PL
US
PLUS
BEA
UX VILLA
GES DE
BEAUX
VILLAGES
FRANCE ».
Blotti dans un méandre de la Seine, creusé dans les falaises de
craie et de silex, le village, à l’origine troglodytique, est un étrange
mélange entre l’architecture francilienne et les colombages de la
Normandie voisine. On dirait que le temps s’ y est arrêté, tant
cela fait longtemps qu’il monte la garde sur la vallée de la Seine.
On ne pourra qu’admirer la
majesté du château dont
l’édification débuta au 12ème
siècle pour ne s’achever que
sous le règne de Louis XV. Situé
à un endroit stratégique, à la
frontière entre le royaume de
France et le Duché de
Normandie, il a longtemps
joué le rôle de poste avancé.
Il est composé de deux
parties : la plus ancienne est
creusée dans la roche, à flanc
de colline et domine la
seconde partie, plus récente.
Le tout est surmonté d’un
énorme donjon posé sur un
éperon rocheux et protégé par
deux sèches murailles. Il nous
souvient alors que les
Seigneurs de la Roche l’avaient
fait ériger pour se dresser
contre la gigantesque
for teresse de ChâteauGaillard, construite par
Richard Cœur de Lion en
1197. Les deux imposants
édifices n’étaient éloignés que
de quelques kilomètres, mais
l’un était en terre anglaise et
l’autre française. Toutes deux
se regardaient, menaçants,
comme pour se neutraliser. Le
donjon faisait alors 30 mètres
de haut et un souterrain – il
existe toujours - permettait de
rejoindre le « château du
bas », au moyen d’un escalier
très raide. La Révolution a été
malheureusement fatale au
donjon. Elle lui a rogné les
ailes en le réduisant d’un bon
tiers.
Au bas, protégée par l’ombre
massive et impressionnante de
la for teresse, le village
s’éparpille timidement dans la
verdure, doucement bercé par
les eaux du grand fleuve. En
son centre, on aperçoit la
douce église St-Samson et un
peu plus loin, la magnifique
maison de la Gabelle,
construite au 16ème siècle.
On ne manquera pas de
poursuivre sa promenade
jusque vers les habitations
troglodytiques qui rappellent
l’habitat originel de la petite
cité du Vexin.
3
LE CHÂTEA
U
HÂTEAU
BRETEUIL
DE
A quelques encablures du
lycée Camille Claudel, en
pleine vallée de Chevreuse,
nous n’avons pas pu résister à l’envie d’aller voir le
« Château-Musée » de Breteuil, dont la réputation nous
avait donné l’eau à la bouche sans que nous puissions
jusque là étancher notre soif
Belle idée que de confier la
garde du somptueux château
de Breteuil à un chat ! Mais
pas n’importe quel chat : le
chat botté.
C’est en effet au Château de
Breteuil que sont réunis, pour
le plus grand plaisir des
grands et des petits, les contes de Perrault. En se promenant dans le magnifique palais et dans ses jardins, on se
croirait plongé dans un des
livres du grand conteur, tant
ces personnages, rencontrés
au hasard de la ballade, nous
surprennent autant qu’il nous
enchantent. Un extraordinaire bain de jouvence !
On y appréciera aussi les
nouvelles séries animées, les
somptueux services de table,
des personnages de cire du
Musée Grévin et de très nombreux objets d’art..
Une visite que l’on n’oublie
pas !
Charles Perrault
contrôleur général de la surintendance des Bâtiments, puis
entre à l’Académie française
(1671).
Frère de l’architecte et scientifique Claude Perrault, Charles
est passé à la postérité grâce
à ses célèbres Contes.
Après de brillantes études littéraires, il obtient une licence
en droit et s’inscrit au barreau
en 1651.
Collaborateur de Colbert,
chargé de la politique artistique et littéraire de Louis XIV
(1663), il est ensuite nommé
4
Charles Perrault, auteur très
sérieux, a préféré sortir la première édition du recueil de
contes sous le nom de son fils,
alors âgé de seize ans. Le succès de ses contes sera tellement
immense qu’il finira par occulter le reste de son œuvre littéraire.
vint de toutes ces histoires qu’il
entendit ça et là et dont il fit un
recueil baptisé les « Contes de
ma Mère l’Oye », publié pour
la première fois en 1697.
LES 8 CONTES
DE PERRAULT
Cendrillon
Ses contes sont inspirés de contes populaires qui se transmettaient par la tradition orale, le
plus souvent par l’intermédiaire des bonnes d’enfants venues
à la campagne.
La Belle au Bois Dormant
Perrault est donc avant tout un
extraordinaire collecteur de
textes et même s’il n’a jamais
dévoilé ses sources, tout porte
à croire que son inspiration lui
Le Petit Poucet
Le Petit Chaperon Rouge
Barbe Bleue
Le Chat Botté
Les Fées
Riquet à la Houppe
3$5)806GH
L’extraordinaire parfum d’une huile peu commune
Cet agriculteur du 21ème siècle
à voulu diversifier son offre
comme 8 autres producteurs seulement - en France sur les
146 qui produisent de l’huile
de colza, tout en s’imposant de
travailler le produit de base
avec la démarche la plus respectueuse de l’environnement.
Son huile est en cours de labellisation « agriculture raisonnée ».
Depuis que nous sommes
amarrés en pays mantois, notre curiosité a été maintes fois
attisée par une huilerie un peu
particulière. Nous avons donc
décidé d’aller enquêter. C’est
à Avernes, à quelques virages
du lycée Camille Claudel, que
nous découvrons une grande
cabane en bois perdue au milieu des champs. Ici, le colza
est à l’honneur et il pointe son
nez aromatique en cette fin de
mois de mars.
Mais revenons sur cette intrigante maison de bois. La grande porte de cette masure
s’ouvrant à nous, nous nous y
faufilons pour y découvrir d’im-
posants matériels agricoles
dressés ici comme des princes
« des terres » attendant la récolte prochaine. Remis de nos
émotions face à ce régiment,
c’est le maître des lieux, Stéphane DUVAL, qui nous accueille dans son mini laboratoire de 20 m2. Au centre, un
petit bijou mécanique extrait à
plein régime une substance
pure : l’huile de colza extra
vierge.
Sans attendre, cet homme taillé
dans la masse mais au cœur
chaleureux s’empresse de nous
conter sa deuxième passion
après la terre : l’huile de colza qu’il produit depuis septembre 2005.
C’est avec ce délicieux produit
de la nature qu’il produira sa
ration quotidienne de 25 litres
d’huile de colza 1ère pression
à froid.
Mais la route est encore longue vers le succès définitif. Il
faudra pour cela que notre
sympathique agriculteur investisse du temps et de l’argent. Il
lui faudra vendre en effet
10 000 bouteilles sur les deux
années tests qu’il s’est donné…
… Et pour l’avoir goûtée, nous
pouvons affirmer que cette huile surprend le palais, habitué
que nous sommes à l’huile de
colza des grands magasins.
Oui ! Monsieur Duval ! Votre
produit vous honore et vous
méritez bien qu’il soit plus connu tellement son arôme nous a
conquis. Son goût subtilement
noiseté est un ravissement pour
égayer les salades.
EARL du Val
10 rue du ruisseau - 95450 AVERNES
Tél : 01 30 39 20 01 - Email : [email protected]
5
UNE BIÈRE ARTISANALE AUX SA
VEURS EXQUISES
SAVEURS
montrer un talent que plus personne ne lui conteste
aujourd’hui.
Quatre bières sont nées de
cette passion fulgurante : la
désormais célèbre bonde primée, une ambrée, une blanche
et une bière au miel appelée
« la Véliocasse », du nom des
tribus gauloises qui vivaient
jadis dans le Vexin.
Coup de tonnerre dans le monde de la bière : une bière du
Vexin obtient la médaille d’or
au concours général agricole
2004. Les brasseurs nordiques
et alsaciens battus sur leur propre terrain.
Ils auraient pourtant dû se méfier puisque l’année précédente déjà, cette même bière avait
décroché la médaille de bronze dans ce même concours.
C’est vrai qu’elle est bien bonne la bière de Denis Sargeret.
Elaborée à partir des orges de
son exploitation, il a toujours
souhaité donner plus de place
aux céréales qu’au houblon.
Une savante alchimie qui a
donné naissance à une bière
légère, dotée d’une douce
amertume et d’un subtil arôme
de caramel.
C’est en 2000 que l’idée lui
prend d’utiliser ses cultures à
la réalisation d’un produit qu’il
pourrait lui-même créer. Comme il cultive essentiellement des
céréales, la bière apparaît vite
comme le produit idéal. Denis
Sargeret décide alors de suivre une formation accélérée à
l’IFBM de Nancy. A son retour,
il est persuadé qu’il tient la
solution. Reste à réaliser son
rêve et pour ce faire, il va dé-
Ferme brasserie du Vexin
3, rue de la Croix des Ruelles
95450 THEMERICOURT
Tél./ fax : 01 30 39 24 43
6
Chaque printemps, Denis Sargeret apporte son orge dans
une malterie d’Issoudun pour
la transformer en malt. Puis, le
brassage, la fermentation et le
conditionnement sont réalisés
à la ferme brasserie de Théméricourt (95) où, avec l’aide de
son épouse Brigitte et de son
fils Aurélien, il produit
aujourd’hui 400 hectolitres de
ce merveilleux breuvage.
LE PODIUM DE L’ETAPE
Lors de chaque étape 8 menus sont servis aux 40 convives qui
nous rejoignent lors des soirées gastronomiques organisées à bord
du camion de Patrimoine et Terroirs.
Ces soirées sont autant d’occasions de faire un parcours initiatique
dans la France des Terroirs, mais aussi pour les élèves, de montrer
l’étendue de leurs talents, de leur volonté et de leurs progrès.
Chaque soirée est consacrée à un terroir différent et donc une des facettes de notre gastronomie.
Tous ces menus sont notés par les convives, ce qui nous permet, au terme de l’étape, de dresser le
bilan des préférences des invités, tant au niveau des mets que des boissons. Cela nous apporte
également un bon instrument pédagogique pour débattre avec les élèves de la soirée de la veille.
Le menu que nous vous proposons de découvrir ci-dessous est donc la synthèse des deux semaines
passées au lycée Camille Claudel de Mantes-la-Ville.
LE PALMARÈS CULINAIRE
Velouté de poireaux aux coques
(Soirée Picardie)
Duo des rivières séquanaises
(Soirée Franche-Comté)
Carbonnade flamande
(Soirée Nord-Pas-de-Calais)
Plateau de fromages franciliens
(Soirée Ile-de-France)
Millefeuille de pommes du Limousin AOC
(Soirée Midi-Pyrénées)
LE
PALMARÈS BA
CCHIQUE
BACCHIQUE
AOC Reuilly blanc
AOC Chateauneuf-du-Pape
rouge
(Vin blanc du Val de Loire)
(Vin rouge des Côtes du Rhône)
AOC Pessac-Leognan rouge
AOC Vacqueyras
(Vin rouge des Graves en Bordelais)
(Vin rouge des Côtes du Rhône)
AOC Armagnac Hors d’âge
(Eau-de-vie de Midi-Pyrénées)
7
ILS SE SONT DISTINGUÉS LORS DE L’ÉT
APE
ÉTAPE
Certains des élèves qui nous ont été confiés se sont particulièrement
distingués, par leur envie, leur volonté et leur comportement général.
Nous avons travaillé essentiellement avec les classes de 1ère et de
Terminale Bac Pro, parfois renforcées par quelques élèves de
Terminale BEP.
Citons pour les Terminale BEP, Valériane VIARD et Stéphanie SAGOT
Elles ont magnifiquement démontré des qualités professionnelles qui laissent bien augurer de la suite
de leurs études.
Rappelons ici que 14 élèves (essentiellement des Terminale Bac Pro) ont déjà bénéficié de ce stage
en janvier dernier. Ce stage est donc réservé aux élèves de 1ère Bac Pro et 2 élèves de Mantes la
Ville rejoindront ainsi 12 autres élèves venus d’autres horizons pour former la Promotion « Beauvilliers »
qui se tiendra du 22 mai au 30 juin prochain.
Ces stages sont conçus selon plusieurs séquences :
au sein du Groupe ELIOR ou chaque élève passera deux semaines dans deux sites différents :
1 site ELIANCE (restauration commerciale) et 1 site AVENANCE (restauration collective)
au sein de PATRIMOINE et TERROIRS (4 semaines) sur le site du M.I.N de Rungis où est basé le
camion restaurant pédagogique. Cette séquence sera riche en découvertes et en travaux pratiques :
Organisation de réceptions, de déjeuners et de dîners à bord du camion
Approfondissement des connaissances sur les produits et les cuisines régionales
Séances de training aux techniques d’expression et de communication orales.
Visites et formations sur site (Arc international, Lavazza, divers professionnels des métiers de
bouche (fromagers, fruitiers, poissonniers,…)
Interventions de personnalités du monde de la restauration ou des métiers de bouche.
Pendant ces stages, les élèves seront totalement suivis et pris en charge par Patrimoine et Terroirs.
Ces stages intensifs sont l’occasion pour nos élèves de démontrer leurs qualités professionnelles,
leurs capacités d’adaptation ainsi que leurs aptitudes à travailler en équipe. Tout au long de ces 6
semaines, ils auront l’occasion de rencontrer nombre de professionnels. Ils seront évalués tout au
long de leur stage et tous ceux qui se seront distingués durant ces 6 semaines se verront offrir un
contrat CDI chez l’un de nos partenaires professionnels.
Les cinq premiers – à l’issue des deux premières promotions (janvier et juin) – se verront également
offrir une bourse qui leur sera octroyé jusqu’à la fin de leurs études..
LES LAURÉA
TS DU LYCÉE CAMILLE CLA
UDEL DE MANTES LA VILLE
URÉATS
LAUDEL
Elodie MANRESA
élève de 1ère Bac Pro
8
Nasser JEFFRANE
élève de 1ère Bac Pro
ILS NOUS ONT HONORÉS DE LEUR PRÉSENCE
Bénédicte BAURET – Conseillère Régionale
Dominique BERTELOOT – Inspecteur d’académie – Inspecteur Pédagogique Régional
Daniel CHEVALIER – Inspecteur Pédagogique Régional
Françoise GIROD – Inspecteur Education Nationale
Jacques HARMANT – Adjoint au Maire de Mantes la Ville
Margot NICOLAS – Adjointe au maire de Mantes la Ville
Alain QUENNEVILLE – Maire de La Roche Guyon
Guy-Antoine de la ROCHEFOUCAULD – Adjoint au Maire et Vice-Président de la Communauté
de Commune de La Roche Guyon
Ainsi que les 282 autres convives qui sont venus dîner à bord
de notre camion pédagogique itinérant
2, rue de l’aubrac - V.1.P - 94595 Rungis Cedex 517
Tél.: 01.55.52.16.16 - Fax : 01.55.52.16.17
Site internet : http://www.patrimoine-et-terroirs.fr