Bruit de Terroirs N° 10 - MANTES LA VILLE
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Bruit de Terroirs N° 10 - MANTES LA VILLE
%58,76GH N° 10 Les coups de coeur des étapes du camion pédagogique Il nous revient tout d’un coup que nous étions déjà sur ces lieux il y a 3 ans. A l’époque, nous réalisions un tour de France particulier puisque chaque lycée était jumelé avec « un des plus beaux villages de France », le plus proche de l’établissement scolaire. Après une semaine dans le lycée, nous faisions escale, accompagnés d’une dizaine d’élèves du lycée-étape, dans le village pour une semaine supplémentaire. Cette expérience nous a tous enrichis et nous en avons gardé de merveilleux souvenirs. C’est ainsi que nous sommes retournés, avec autant de plai- sir que d’émotion, à La Roche Guyon. Nous ne fûmes pas déçus : le château était toujours là solidement adossé à la falaise et protégeant le village amoureusement lové dans une boucle de la Seine. Quelques jours plus tard… Monsieur le Maire nous fit le grand honneur de venir dîner à bord de notre camion, accompagné pour l’occasion du Comte et de la Comtesse de la Rochefoucauld, les propriétaires actuels du château. Jamais le vers de Lamartine « Ô temps suspend ton vol » -, ne nous avait paru aussi actuel. MÉMOIRE DE TERROIRS LA ROCHE- GUY .D ON EN B B.D .D.. UYON En 1962 sort « le piège diabolique », bande dessinée de la série « Blake et Mortimer » L’intrigue de l’ouvrage se déroule principalement dans le village de La Roche Guyon, à différentes époques de son histoire. On se rappelle que dans cette histoire bien ficelée, le gentil Mortimer hérite d’un bien étrange et bien encombrant cadeau de la part du méchant professeur Miloch : une machine à voyager dans le temps. Ce cadeau s’avérera empoisonné tant les visites dans le passé et le futur s’avéreront être autant de galères, d’où le titre de l’ouvrage. Pourquoi avoir choisi ce village et son château, aussi étrange qu’impressionnant et magnifique ? « Il me fallait trouver un endroit de grande ampleur, présentant un intérêt géographique, stratégique et historique se prêtant à l’évocation d’évènements passés ou futurs (...) Nous arrivions sur la commune par la route des Crêtes, lorsqu’à un détour du chemin nous apparut soudain, s’étendant Mantes-la-Ville Lycée Camille Claudel du 20/03/2006 au 30/03/2006 EDITORAL Après la Franche-Comté et les derniers – mais terribles – frimas de l’hiver, nous en sommes allés rejoindre les faubourgs de la capitale, dans le pays mantois plus exactement : le lycée Camille Claudel allait donc être notre lieu de résidence pour 15 nouveaux jours.. Le Président Philippe Gombert jusqu’à la ligne d’horizon, le grandiose panorama de la vallée de la Seine avec la célèbre boucle du fleuve et, à l’avantplan, enfouies parmi les frondaisons rousses, les puissantes ruines du donjon. Mon décor était là.» Il faut bien reconnaître que ce village est d’une langoureuse beauté, lové qu’il est le long de la Seine. Quant à son château, il est aussi magique qu’envoûtant. 1 0(02,5(GH En passant par l’Histoire ... A LA RENCONTRE DES DEUX MANTES me le Conquérant en 1087, lors de la campagne de représailles que le souverain commanda contre le Vexin. Plus tard, l’un de nos plus grands rois – Philippe-Auguste – y rendit son dernier soupir. Cette ville, historique donc, s’honore, entre autres souvenirs, d’une fort belle collégiale, d’une tour – dite Tour SaintMaclou – érigée au 16ème siècle, et du vieux pont du 12ème siècle qui reliait autrefois Mantes à Limay, sa voisine. Le nom Mantes vient de « Medunta », qui signifie « chêne » dans le langage de nos ancêtres les gaulois. C’est dans cette petite ville proche de Paris que vivait autrefois la belle Gabrielle d’Estrée, dulcinée du bon Roi Henri le quatrième. C‘est du reste lui qui, dans un courrier adressée à son aimée, lui écrivit : « je viens à Mantes, ma jolie… ». La cité s’enrichit depuis 1953 de ce doux qualificatif qu’elle accole désormais à son nom : Mantes-la-Jolie. Cette ville, située non loin de la frontière entre la France et la Normandie, revêtait une importance stratégique, si bien qu’elle fut brûlée par Guillau- 2 De l’autre côté de la ligne ferroviaire Paris-Mantes-Rouen, s’étend Mantes-la-Ville, cité plus récente que sa sœur et qui doit l’essentiel de sa notoriété à l’usine de « la Cellophane » qui exerça ses activités de 1926 à 1985, date à laquelle elle ferma ses portes pour laisser la place à la zone industrielle actuelle. Mantes-la-Ville, c’est aussi deux maisons artisanales de fabrication d’instruments à vent de renommée mondiale: BuffetCrampon pour les clarinettes, et Selmer pour les saxophones 0(02,5(GH LA ROUTE COL ORÉE DES IMPRESSIONNISTES COLORÉE EN PAYS MANT OIS MANTOIS Qu’il est beau ce pays mantois ! Tant et si bien qu’il a inspiré plus d’un peintre. En se promenant au hasard de ces vertes campagnes, on peut les suivre au travers de leurs magnifiques errements artistiques. De villages en campagnes, de champs de blé en cœurs de villes, ils ont fait de cette terre des images immortelles qu’ils ont couchées sur la toile comme autant de souvenirs indélébiles. Qui de Monet, de Sisley, de Renoir ou de Cézanne a été le plus ému par ces paysages ? Nul ne le saura plus jamais mais chacun nous a laissé une trace magnifique de son passage en pays mantois. C’est bien ici, non loin de la capitale, qu’ils ont expérimenté leur art et affirmé le modernisme de leur mouvement naissant. Quelques tableaux sont l’éclatant résultat de leur voyage initiatique en Vexin. « La route de Mantes » (1874) d’Alfred Sisley, « Au bord de l’eau » (Bennecour t – 1868), « La prairie » (Lavacourt – 1879), « Entrée du village de Vétheuil » (1879), « l’Eglise de Vétheuil » (1880), « Sentier dans les coquelicots » (1880), « Champ de Blé » (Moisson – 1881), « La Seine à Port-Villez » (1890) de Claude Monet, « Paysage à Vétheuil » (1890) d’Auguste Renoir, « Vue de Bonnières » (1866) de Paul Cézanne LA ROCHE GUY ON : SEUL VILLA GE FRANCILIEN CLASSÉ AU UYON VILLAGE TITRE DES « PL US PLUS BEA UX VILLA GES DE BEAUX VILLAGES FRANCE ». Blotti dans un méandre de la Seine, creusé dans les falaises de craie et de silex, le village, à l’origine troglodytique, est un étrange mélange entre l’architecture francilienne et les colombages de la Normandie voisine. On dirait que le temps s’ y est arrêté, tant cela fait longtemps qu’il monte la garde sur la vallée de la Seine. On ne pourra qu’admirer la majesté du château dont l’édification débuta au 12ème siècle pour ne s’achever que sous le règne de Louis XV. Situé à un endroit stratégique, à la frontière entre le royaume de France et le Duché de Normandie, il a longtemps joué le rôle de poste avancé. Il est composé de deux parties : la plus ancienne est creusée dans la roche, à flanc de colline et domine la seconde partie, plus récente. Le tout est surmonté d’un énorme donjon posé sur un éperon rocheux et protégé par deux sèches murailles. Il nous souvient alors que les Seigneurs de la Roche l’avaient fait ériger pour se dresser contre la gigantesque for teresse de ChâteauGaillard, construite par Richard Cœur de Lion en 1197. Les deux imposants édifices n’étaient éloignés que de quelques kilomètres, mais l’un était en terre anglaise et l’autre française. Toutes deux se regardaient, menaçants, comme pour se neutraliser. Le donjon faisait alors 30 mètres de haut et un souterrain – il existe toujours - permettait de rejoindre le « château du bas », au moyen d’un escalier très raide. La Révolution a été malheureusement fatale au donjon. Elle lui a rogné les ailes en le réduisant d’un bon tiers. Au bas, protégée par l’ombre massive et impressionnante de la for teresse, le village s’éparpille timidement dans la verdure, doucement bercé par les eaux du grand fleuve. En son centre, on aperçoit la douce église St-Samson et un peu plus loin, la magnifique maison de la Gabelle, construite au 16ème siècle. On ne manquera pas de poursuivre sa promenade jusque vers les habitations troglodytiques qui rappellent l’habitat originel de la petite cité du Vexin. 3 LE CHÂTEA U HÂTEAU BRETEUIL DE A quelques encablures du lycée Camille Claudel, en pleine vallée de Chevreuse, nous n’avons pas pu résister à l’envie d’aller voir le « Château-Musée » de Breteuil, dont la réputation nous avait donné l’eau à la bouche sans que nous puissions jusque là étancher notre soif Belle idée que de confier la garde du somptueux château de Breteuil à un chat ! Mais pas n’importe quel chat : le chat botté. C’est en effet au Château de Breteuil que sont réunis, pour le plus grand plaisir des grands et des petits, les contes de Perrault. En se promenant dans le magnifique palais et dans ses jardins, on se croirait plongé dans un des livres du grand conteur, tant ces personnages, rencontrés au hasard de la ballade, nous surprennent autant qu’il nous enchantent. Un extraordinaire bain de jouvence ! On y appréciera aussi les nouvelles séries animées, les somptueux services de table, des personnages de cire du Musée Grévin et de très nombreux objets d’art.. Une visite que l’on n’oublie pas ! Charles Perrault contrôleur général de la surintendance des Bâtiments, puis entre à l’Académie française (1671). Frère de l’architecte et scientifique Claude Perrault, Charles est passé à la postérité grâce à ses célèbres Contes. Après de brillantes études littéraires, il obtient une licence en droit et s’inscrit au barreau en 1651. Collaborateur de Colbert, chargé de la politique artistique et littéraire de Louis XIV (1663), il est ensuite nommé 4 Charles Perrault, auteur très sérieux, a préféré sortir la première édition du recueil de contes sous le nom de son fils, alors âgé de seize ans. Le succès de ses contes sera tellement immense qu’il finira par occulter le reste de son œuvre littéraire. vint de toutes ces histoires qu’il entendit ça et là et dont il fit un recueil baptisé les « Contes de ma Mère l’Oye », publié pour la première fois en 1697. LES 8 CONTES DE PERRAULT Cendrillon Ses contes sont inspirés de contes populaires qui se transmettaient par la tradition orale, le plus souvent par l’intermédiaire des bonnes d’enfants venues à la campagne. La Belle au Bois Dormant Perrault est donc avant tout un extraordinaire collecteur de textes et même s’il n’a jamais dévoilé ses sources, tout porte à croire que son inspiration lui Le Petit Poucet Le Petit Chaperon Rouge Barbe Bleue Le Chat Botté Les Fées Riquet à la Houppe 3$5)806GH L’extraordinaire parfum d’une huile peu commune Cet agriculteur du 21ème siècle à voulu diversifier son offre comme 8 autres producteurs seulement - en France sur les 146 qui produisent de l’huile de colza, tout en s’imposant de travailler le produit de base avec la démarche la plus respectueuse de l’environnement. Son huile est en cours de labellisation « agriculture raisonnée ». Depuis que nous sommes amarrés en pays mantois, notre curiosité a été maintes fois attisée par une huilerie un peu particulière. Nous avons donc décidé d’aller enquêter. C’est à Avernes, à quelques virages du lycée Camille Claudel, que nous découvrons une grande cabane en bois perdue au milieu des champs. Ici, le colza est à l’honneur et il pointe son nez aromatique en cette fin de mois de mars. Mais revenons sur cette intrigante maison de bois. La grande porte de cette masure s’ouvrant à nous, nous nous y faufilons pour y découvrir d’im- posants matériels agricoles dressés ici comme des princes « des terres » attendant la récolte prochaine. Remis de nos émotions face à ce régiment, c’est le maître des lieux, Stéphane DUVAL, qui nous accueille dans son mini laboratoire de 20 m2. Au centre, un petit bijou mécanique extrait à plein régime une substance pure : l’huile de colza extra vierge. Sans attendre, cet homme taillé dans la masse mais au cœur chaleureux s’empresse de nous conter sa deuxième passion après la terre : l’huile de colza qu’il produit depuis septembre 2005. C’est avec ce délicieux produit de la nature qu’il produira sa ration quotidienne de 25 litres d’huile de colza 1ère pression à froid. Mais la route est encore longue vers le succès définitif. Il faudra pour cela que notre sympathique agriculteur investisse du temps et de l’argent. Il lui faudra vendre en effet 10 000 bouteilles sur les deux années tests qu’il s’est donné… … Et pour l’avoir goûtée, nous pouvons affirmer que cette huile surprend le palais, habitué que nous sommes à l’huile de colza des grands magasins. Oui ! Monsieur Duval ! Votre produit vous honore et vous méritez bien qu’il soit plus connu tellement son arôme nous a conquis. Son goût subtilement noiseté est un ravissement pour égayer les salades. EARL du Val 10 rue du ruisseau - 95450 AVERNES Tél : 01 30 39 20 01 - Email : [email protected] 5 UNE BIÈRE ARTISANALE AUX SA VEURS EXQUISES SAVEURS montrer un talent que plus personne ne lui conteste aujourd’hui. Quatre bières sont nées de cette passion fulgurante : la désormais célèbre bonde primée, une ambrée, une blanche et une bière au miel appelée « la Véliocasse », du nom des tribus gauloises qui vivaient jadis dans le Vexin. Coup de tonnerre dans le monde de la bière : une bière du Vexin obtient la médaille d’or au concours général agricole 2004. Les brasseurs nordiques et alsaciens battus sur leur propre terrain. Ils auraient pourtant dû se méfier puisque l’année précédente déjà, cette même bière avait décroché la médaille de bronze dans ce même concours. C’est vrai qu’elle est bien bonne la bière de Denis Sargeret. Elaborée à partir des orges de son exploitation, il a toujours souhaité donner plus de place aux céréales qu’au houblon. Une savante alchimie qui a donné naissance à une bière légère, dotée d’une douce amertume et d’un subtil arôme de caramel. C’est en 2000 que l’idée lui prend d’utiliser ses cultures à la réalisation d’un produit qu’il pourrait lui-même créer. Comme il cultive essentiellement des céréales, la bière apparaît vite comme le produit idéal. Denis Sargeret décide alors de suivre une formation accélérée à l’IFBM de Nancy. A son retour, il est persuadé qu’il tient la solution. Reste à réaliser son rêve et pour ce faire, il va dé- Ferme brasserie du Vexin 3, rue de la Croix des Ruelles 95450 THEMERICOURT Tél./ fax : 01 30 39 24 43 6 Chaque printemps, Denis Sargeret apporte son orge dans une malterie d’Issoudun pour la transformer en malt. Puis, le brassage, la fermentation et le conditionnement sont réalisés à la ferme brasserie de Théméricourt (95) où, avec l’aide de son épouse Brigitte et de son fils Aurélien, il produit aujourd’hui 400 hectolitres de ce merveilleux breuvage. LE PODIUM DE L’ETAPE Lors de chaque étape 8 menus sont servis aux 40 convives qui nous rejoignent lors des soirées gastronomiques organisées à bord du camion de Patrimoine et Terroirs. Ces soirées sont autant d’occasions de faire un parcours initiatique dans la France des Terroirs, mais aussi pour les élèves, de montrer l’étendue de leurs talents, de leur volonté et de leurs progrès. Chaque soirée est consacrée à un terroir différent et donc une des facettes de notre gastronomie. Tous ces menus sont notés par les convives, ce qui nous permet, au terme de l’étape, de dresser le bilan des préférences des invités, tant au niveau des mets que des boissons. Cela nous apporte également un bon instrument pédagogique pour débattre avec les élèves de la soirée de la veille. Le menu que nous vous proposons de découvrir ci-dessous est donc la synthèse des deux semaines passées au lycée Camille Claudel de Mantes-la-Ville. LE PALMARÈS CULINAIRE Velouté de poireaux aux coques (Soirée Picardie) Duo des rivières séquanaises (Soirée Franche-Comté) Carbonnade flamande (Soirée Nord-Pas-de-Calais) Plateau de fromages franciliens (Soirée Ile-de-France) Millefeuille de pommes du Limousin AOC (Soirée Midi-Pyrénées) LE PALMARÈS BA CCHIQUE BACCHIQUE AOC Reuilly blanc AOC Chateauneuf-du-Pape rouge (Vin blanc du Val de Loire) (Vin rouge des Côtes du Rhône) AOC Pessac-Leognan rouge AOC Vacqueyras (Vin rouge des Graves en Bordelais) (Vin rouge des Côtes du Rhône) AOC Armagnac Hors d’âge (Eau-de-vie de Midi-Pyrénées) 7 ILS SE SONT DISTINGUÉS LORS DE L’ÉT APE ÉTAPE Certains des élèves qui nous ont été confiés se sont particulièrement distingués, par leur envie, leur volonté et leur comportement général. Nous avons travaillé essentiellement avec les classes de 1ère et de Terminale Bac Pro, parfois renforcées par quelques élèves de Terminale BEP. Citons pour les Terminale BEP, Valériane VIARD et Stéphanie SAGOT Elles ont magnifiquement démontré des qualités professionnelles qui laissent bien augurer de la suite de leurs études. Rappelons ici que 14 élèves (essentiellement des Terminale Bac Pro) ont déjà bénéficié de ce stage en janvier dernier. Ce stage est donc réservé aux élèves de 1ère Bac Pro et 2 élèves de Mantes la Ville rejoindront ainsi 12 autres élèves venus d’autres horizons pour former la Promotion « Beauvilliers » qui se tiendra du 22 mai au 30 juin prochain. Ces stages sont conçus selon plusieurs séquences : au sein du Groupe ELIOR ou chaque élève passera deux semaines dans deux sites différents : 1 site ELIANCE (restauration commerciale) et 1 site AVENANCE (restauration collective) au sein de PATRIMOINE et TERROIRS (4 semaines) sur le site du M.I.N de Rungis où est basé le camion restaurant pédagogique. Cette séquence sera riche en découvertes et en travaux pratiques : Organisation de réceptions, de déjeuners et de dîners à bord du camion Approfondissement des connaissances sur les produits et les cuisines régionales Séances de training aux techniques d’expression et de communication orales. Visites et formations sur site (Arc international, Lavazza, divers professionnels des métiers de bouche (fromagers, fruitiers, poissonniers,…) Interventions de personnalités du monde de la restauration ou des métiers de bouche. Pendant ces stages, les élèves seront totalement suivis et pris en charge par Patrimoine et Terroirs. Ces stages intensifs sont l’occasion pour nos élèves de démontrer leurs qualités professionnelles, leurs capacités d’adaptation ainsi que leurs aptitudes à travailler en équipe. Tout au long de ces 6 semaines, ils auront l’occasion de rencontrer nombre de professionnels. Ils seront évalués tout au long de leur stage et tous ceux qui se seront distingués durant ces 6 semaines se verront offrir un contrat CDI chez l’un de nos partenaires professionnels. Les cinq premiers – à l’issue des deux premières promotions (janvier et juin) – se verront également offrir une bourse qui leur sera octroyé jusqu’à la fin de leurs études.. LES LAURÉA TS DU LYCÉE CAMILLE CLA UDEL DE MANTES LA VILLE URÉATS LAUDEL Elodie MANRESA élève de 1ère Bac Pro 8 Nasser JEFFRANE élève de 1ère Bac Pro ILS NOUS ONT HONORÉS DE LEUR PRÉSENCE Bénédicte BAURET – Conseillère Régionale Dominique BERTELOOT – Inspecteur d’académie – Inspecteur Pédagogique Régional Daniel CHEVALIER – Inspecteur Pédagogique Régional Françoise GIROD – Inspecteur Education Nationale Jacques HARMANT – Adjoint au Maire de Mantes la Ville Margot NICOLAS – Adjointe au maire de Mantes la Ville Alain QUENNEVILLE – Maire de La Roche Guyon Guy-Antoine de la ROCHEFOUCAULD – Adjoint au Maire et Vice-Président de la Communauté de Commune de La Roche Guyon Ainsi que les 282 autres convives qui sont venus dîner à bord de notre camion pédagogique itinérant 2, rue de l’aubrac - V.1.P - 94595 Rungis Cedex 517 Tél.: 01.55.52.16.16 - Fax : 01.55.52.16.17 Site internet : http://www.patrimoine-et-terroirs.fr