Agenda culturel
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5:34 Page 2 ❆ ❆ ❆ ❆ 3/12/04 ❆ 001) BingBang21 [MEILLEURS VŒUX] ❆ ❆ ❆ ❆ Agenda culturel : Notre sélection Gastronomie : Repas de Fêtes Dijon “Ville Mutante” Entre femmes En famille : Marchés de Noël … No 21 Décembre 2004 001) BingBang21 3/12/04 5:34 Page 3 Edito édito Messie… Dijon on t’aime ! Noël à Dijon, Pâques au balcon… Je ne suis pas certain que vous trouverez ce genre de proverbe dans le nouvel “Almanach Bourguignon” que Jean-François Bazin (qui est un peu notre Pierre Bellemare à nous !) vient de sortir. Mais pourquoi ne pas s’inventer de nouveaux vœux, à l’aube d’une année nouvelle qu’il ne tient qu’à nous de rendre meilleure ! Tirage : 50 000 ex Diffusion : Le Messager Dijonnais Dijon, Beaune, Fontaine-les-Dijon, Marsannay-la-Côte, Talant, Gevrey-Chambertin, Messigny-et Vantoux, Ahuy, Norges-la-ville, Clénay, Brognon, Saint-Julien, Brétigny, Asnières-les-Dijon, Bellefond, Ruffey-les-Echirey, Varois-et-Chaignot - Couternon, Sennecey-les-Dijon, Crimolois, Ouges, Fenay, Domois, Perrigny-les-Dijon, Couchey, Fixin, Brochon, Flavignerot, Corcelles-les-Monts, Velars-sur-Ouche, Fleurey-sur-Ouche, Hauteville, Daix, Morey-St-Denis, Chambolle-Musigny, Vougeot, Vosne-Romanée, Nuits-St-Georges, Savigny-les-Beaune, Vignoles, Pommard, Volnay, Aloxe-Corton. Publicité : 03 80 73 01 15 [email protected] Directeur de publication : Richard Patouillet Graphisme, mise en page : PhotoGraphic Jean-Luc François, Frédéric Mary Responsable rédaction : Gérard Bouchu Auteurs : Gérard Bouchu, Christophe Barruet, Nathalie Bouley, Arnaud Costilhes, Delia, Jean Maisonnave,Laurence Yalamow, Agathe Zeblouse. Avec la participation du CDT Côte d’Or et de l’Office de Tourisme de Dijon, les libraires de la FNAC, Les disquaires de Gibert Joseph Impression : Roularta Dépôt légal : décembre 2004 Abonnement 4 numéros : 23 € Toute reproduction même partielle des articles et des photos interdite. Droits réservés. PROCHAIN NUMERO : MI- MARS A défaut de flocons, ce que nous ont promis les commerçants du centre ville, c’est leur plus beau sourire, et ça aussi, c’est un joli cadeau. A vous de faire de même, souriez, vous ne serez peut-être pas filmés, mais vous surprendrez vos voisins, qui seront bien obligés de faire pareil. Buvez un verre de vin chaud, dites bonjour le premier, rien que pour voir, parlez avec les inconnus qui vous demandent un renseignement… Aves ses premiers grands froids, Dijon va vivre ses heures les plus chaudes, ça ne devrait pas être triste… Nous continuons dans ce numéro notre enquête sur “Dijon, ville mutante”, avec une vision plus féminine cette fois, à vous de réagir, par courrier. Les femmes vous parlent culture, architecture, sorties dans les bars, les restos… et les hommes cuisine et vins, ça change un peu. Mutations toutes en douceur(s), dans un monde de brutes! On vous gâte dans ce numéro. On sort des clichés habituels dijonnais en y revenant, discretos, tout en les détournant. Plutôt que le pain d’épices à la manque, qui n’ajoute rien à la gloire de Dijon, quand il est de mauvaise qualité, voici le pain d’épices à la mangue de Billoux, qu’on vous propose comme recette de fin d’année. Ou les pains d’épices nouveaux de Gillotte, d’une douceur extrême, comme ses ganaches, qui font connaître ce créateur dijonnais jusqu’au Japon. Thibert est là lui aussi, avec ses brochettes de mangues et bananes, qu’il vous préparera si vous suivez son cours de cuisine cette semaine. Thibert a quitté les cuisines d’un resto étoilé pour aller dans les vôtres. Il n’a jamais été aussi bien. Et il fait des émules, au point qu’on va bien citer Dijon comme exemple de ville gastro… pour ses particuliers. C’est vrai qu’on est plutôt “bien dans notre vie, dans notre ville”, même si on critique pas mal, mais ça coûte rien d’essayer d’améliorer le quotidien. En tout cas, ça coûte moins que tous les festivals bidons, les opérations soit-disant de prestige qui ne servent qu’à redorer le blason de quelqu’uns et qui n’ajoutent rien à l’image de la ville et même de la région. Dijon change, comme vous, comme nous. Faut suivre, non ? On vous servira de guide, dans les mois à venir. Messie - pardon : mais si - plus que jamais... Gérard Bouchu sommaire BING-BANG édité par EDIBANG SARL de presse au capital de 14 400 € 52, avenue de Stalingrad-21000 DIJON Gérant : Richard Patouillet Régie publicitaire Edibang : Richard Patouillet - Siphra Moine Vous avez décidé de passer Noël ici ? Tant mieux ! Qu’est ce que vous allez vous embêter à la Réunion et la Martinique, avec ces compagnies d’aviation qui coulent, ces moustiques qui piquent, ces coups de soleil qui vous gâchent la vie… Même pas la peine d’aller voir en Alsace ou en Provence pour piétiner au milieu des embouteillages causés par les marchés de Noël, il y en a plein par ici, et si la neige s’en mêle, ça pourrait être sympa. C’est vrai, pour une fois, le ciel pourrait nous donner un petit coup de main, pas de raison que ce soient toujours les autres qui aient de la neige ! • Agenda culturel 03 • Marchés de Noël 13 • Gastronomie : Repas de Fêtes 15 • Portrait : Fabrice Gillotte 23 • Dijon je t’aime 25 • Rue des Godrans 27 • Dijon, “Ville Mutante” 31 • Courrier des lecteurs 37 • Livres : sélection FNAC 45 001) BingBang21 3/12/04 5:34 Page 4 3/12/04 5:34 Page 5 Agenda LE SHOW ET LE FROID ★ ★ 001) BingBang21 ❆ ★ ❆ ★ ❆★ Un peu de nourriture intellectuelle, entre les courses aux cadeaux et les repas de fêtes à préparer, ça ne peut pas faire de mal. Ceci dit pour vous donner une idée de ce qui vous attend dans les pages suivantes car, c’est bien connu, la vie culturelle se met, elle, carrément entre parenthèses dès l’approche des fêtes. De toutes façons, vous n’allez pas vous plaindre, le nombre de spectacles durant le reste de l’année n’est pas en régression, loin de là, il suffit de voir les programmes, de regarder les affiches… Tiens, parlons-en, justement, des affiches : cela fait partie des sujets qui fâchent, souvent évoqués au cours de nos discussions autour du thème : “Dijon, ville mutante”. Mêmes réponses, curieusement, que pour la TV, la grande concurrente : “avant, il y avait moins de choix, mais on ne loupait rien, aujourd’hui, on apprend trop tard qu’il y avait tel ou tel spectacle”. La faute à qui ? Au stress quotidien, qui nous empêche de penser à ces petites bulles d’oxygène qui embellissent la vie ? Au manque de moyens de certains programmateurs, qui comptent sur le bouche à oreille plus que sur les médias traditionnels ? Qu’est-ce qu’il faudrait, en fait, pour nous sensibiliser ? Des banderolles, des affiches en trois dimensions, des parades dans les rues ? Des bandesannonces sur grand écran à l’extérieur de l’Auditorium, question de créer de la vie dans ce quartier où certains voyaient déjà battre le cœur du Dijon de l’an 2000. Avec le recul, ça peut faire sourire ! Chacun en fait est dans sa bulle, et sans les interconnections entre troupes en place, combien d’amoureux du lyrique sauraient ce qui se passe au Parvis Saint-Jean, combien d’amateurs de ballet auraient l’idée de s’intéresser aux adaptations de grands classiques de la littérature mondiale? Savez-vous, par exemple, le nom du seul spectacle qui sera à l’affiche à Dijon le soir du réveillon et dans les jours qui suivront ? “La Vie Parisienne”, d’Offenbach, dans une version délire signée Olivier Desbordes. Tellement délire qu’on va donner ce conseil d’ami au directeur du Grand Théâtre : le verre habituellement servi à l’entracte, c’est sympa, mais mieux vaudrait inciter les bars voisins à être de la fête, à servir un vin chaud à tous en guise d’apéritif, question de créer l’ambiance avant même le lever de rideau. L’an dernier, il aura fallu attendre tout le premier acte d’un autre Offenbach pour voir des sourires s’accrocher aux lèvres des premiers rangs d’orchestre… En janvier, c’est un “musical” d'un auteur inconnu, cette fois, Robert Kurka, qui va créer l’évènement : Le Brave Soldat Schweik, cet anti-héros de la littérature tchèque, devenu une des grandes figures de l’opéra-comique. Etrange destin : considéré comme un arriéré mental, obligé de participer à une guerre absurde, Schweik remporte des centaines de petites victoires quotidiennes grâce à sa naïveté, son sourire et la bonne volonté qu'il affiche face aux toubibs, aux gradés… Avec le décorateur Patrice Gouron, Olivier Desbordes a eu “envie de mettre ce monde en images, un monde trop grand pour Schweik, trop gros… Un monde qui bascule, où l'horizontal et le vertical n'existent plus, un monde sans fil à plomb !” Vision à la fois grotesque des fantômes enfantins avec des gens trop grands, trop gros, comme si le grand angle en contre-plongée d'un Orson Welles ou la vision apocalyptique du Locataire de Polanski étaient la réalité du monde traversé par un innocent ! Notre brave soldat traverse cette folie avec la naïveté enfantine nécessaire à un semblant de survie. Une leçon de vie à méditer, sourire aux lèvres, par les temps qui courent. ❆ Musique symphonique L’Orchestre Philharmonique de Radio France Mercredi 15 décembre à 20h, Auditorium Par Gérard Bouchu Vendredi 7 janvier à 20h, Auditorium Un ensemble formé de 34 solistes permanents, très démocratique, puisqu’il se produit sans chef. L’extrême discipline de travail et de jeu que suppose cette performance fait que cet orchestre n’a pas d’équivalent dans le monde musical. Son répertoire de prédilection demeure celui de la fin du XVIII° siècle austro-hongrois, bohême compris, en particulier Mozart. Au programme du concert dijonnais, l’Ouverture de Don Giovanni, la Symphonie n°38 en ré majeur, dite "de Prague" et le Concerto pour clarinette en la majeur, K 622 (1791). Un concerto qui nous permettra de retrouver l’un des plus prestigieux clarinettistes français, Pascal Moraguès. ● Programme enregistré et diffusé par Radio Classique La Chambre Philharmonique Un programme viennois exceptionnel, sous la direction du grand Myung-Whun Chung, avec la suite que Berg tira de Lulu, son opéra maudit, et la Symphonie n°4 de Mahler, l’ensemble transcendé par la voix de Nathalie Dessay, une soprano française aujourd’hui dans tout l’éclat de son art. Mahler, plus que jamais à la mode en France (à propos, ne manquez pas la sortie en dvd de “Mort à Venise” film sublime de Visconti, pour vos futures soirées au coin du feu !) L'Orchestre de Prague Jeudi 3 février à 20h, Auditorium Prestigieuse tournée inaugurale de La Chambre Philharmonique, ensemble de solistes réunis par Emmanuel Krivine pour magnifier tant le patrimoine baroque en respectant les “tempéraments” d’époque que pour illustrer le répertoire classique et même très contemporain. En soliste, Véronique Gens qui confirme, par son propre itinéraire stylistique, l’absence de vraies frontières entre la musique française du “ Grand Siècle ”, de Berlioz et de Ravel ! Une grande soirée, autour des airs de concerts les plus mozartiens et de la Symphonie n°4 en si bémol majeur de Beethoven. Une création : le Cycle des gris de Bruno Mantovani. Opéra et théatre musical La Vie Parisienne Vendredi 31 décembre à 21h, dimanche 2 janvier à 15h, vendredi 14, samedi 22, mardi 25 janvier à 20h. Grand Théâtre. Pour commencer l’année 2005 du bon pied, rien ne vaut un bon vieil Offenbach, surtout revu à la sauce Desbordes. Avec lui, la folie n’est pas que dans la 3 tête, les costumes des chanteurs, voir leur propre tenue sur scène, elle flotte dans l’air, ou plutôt dans les airs, car cet opéra bouffe ne manque pas d’airs connus. Faisons confiance à Olivier Desbordes et à sa troupe de Branquignols (au sens Dhéry du terme, dérision donc au sens noble) pour laisser peu de répit au spectateur, emporté dans une frénésie qui ne supporte pas les temps morts. Brigitte Antonelli et Christophe Lacassagne mènent le bal, à notre plus grande joie. Tout bouge, s’anime et pétille jusqu’à l’embrasement général. Une Vie parisienne déjantée, pour faire du bien dans les têtes (et dans les fêtes !). Le Brave Soldat Schweik Mardi 11, jeudi 13, samedi 15, vendredi 21 janvier à 20h, dimanche 23 janvier à 15h, mardi 1er février à 20h. Théâtre du Parvis Saint-Jean. Monument de la littérature tchèque, le roman de Joroslav Hasek a souvent été adapté pour le théâtre, mais le Brave Soldat Schweik est présenté aujourd'hui dans une version musicale oscillant entre Kurt Weill, Stravinsky et la comédie musicale américaine. Avec Olivier Desbordes à la mise en scène et 001) BingBang21 3/12/04 5:34 Page 6 JAGUAR DIJON I I I 165 AVENUE ROLAND CARRAZ I I 03 80 515 000 I www.jaguar.com I NUDANT AUTOMOBILES 21300 CHENOVE OFFREZ-VOUS LE LUXE ! 3 900 € D’ECONOMIE (1) PAJERO EXCEED AU PRIX DU PAJERO ELEGANCE MITSUBISHI PAJERO • Motorisation 3.2 DI-D 160 ch Turbo Diesel(2) • Contrôle de trajectoire MASC et anti-patinage MATC • ABS multi-mode avec répartiteur de freinage EBD • Contrôle assisté du frein moteur EBAC • Boîte auto. séquentielle 5 rapports • Suspension à 4 roues indépendantes • 4 airbags • Climatisation automatique • Sellerie cuir DYNAMIC MOTORS DIJON 7 RUE PAUL LANGEVIN - 21300 CHENOVE 03 80 54 08 54 (1) Modèle présenté : Mitsubishi Pajero Long 3.2 DI-D Exceed : 41 280 €, déduction faite de la remise de 3 900 €, peinture métallisée en option incluse (430 €). (2) Consommations CEE (l/100 km) : mixte 10,1. Emissions CO2 (g/km) : 227/339. 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Ça ne va pas du tout, il finira par être condamné à mort, mais la guerre n'a pas laissé un seul arbre pour qu'on puisse le pendre ! Alors… Dialogues des Carmélites Vendredi 25 février à 20h, dimanche 27 février à 16h, mardi 1er mars à 20h. Auditorium Paolo Conte Mercredi 2 février à 20h. Auditorium Voyages Enrico Macias Dimanche 12 décembre à 16h. Auditorium © Warner Music Italy 2004 Chef d’œuvre de Francis Poulenc créé pour la Scala de Milan en 1957 sur un livret de Georges Bernanos, Dialogues des Carmélites n'est pas un opéra sur la Révolution française. Il se sert de ces évènements historiques pour mettre admirablement bien en relief les doutes de l'âme humaine face à la mort et face à la foi. Dialogues des Carmélites raconte simultanément l'histoire poignante d'une aventure individuelle et d'un destin collectif : les deux se confondent dans une admirable scène où se superposent les chœurs de la foule et les voix des religieuses qui s'éteignent une à une. Autour de Nadine Denize, une distribution de haut niveau pour cet événement à Dijon, que mettra en scène Eric Perez, aussi à l’aise dans le tragique (“ Le Lac d’Argent ”) que dans la pochade pour public d’opérette (non)averti. C’est à Dijon qu’il signa sa première mise en scène, avec le Tour d’Ecrou, de Britten. vingt ans, désormais. Au départ : un livre, le “codex seraphininus”, une encyclopédie décrivant un monde imaginaire, écrite dans une langue inconnue mais abondamment illustrée. Le thématique de cette dernière version n’a pas changé : une exploration, à la fois précise, analytique, loufoque et poétique de ce monde imaginaire. Un grand ballet très attendu (réservez vos places très, très vite !) C'est sans nul doute un moment privilégié que de voir et entendre dans la même soirée Didier Lockwood au violon, André Ceccarelli à la batterie et Bireli Lagrène à la guitare. Ces trois monstres sacrés vont pouvoir improviser des échanges qui ne manqueront pas de garantir à ce grand moment de la scène jazz française un caractère exceptionnel. Ils sont accompagnés à la contrebasse par Marc Michel Lebevillon. Le répertoire de cette soirée emprunte au disque incontournable de Didier Lockwood "tribute to Grappelli" les standards et compositions qui rendent hommage au grand violoniste, ainsi que les couleurs qu'il échangeait avec Django Reinhardt Danse Serenata Jeudi 9 et vendredi 10 décembre à 20h. Auditorium Après la semaine russe, la semaine italienne. Aterballetto, fondée en 1979, est la principale compagnie de production et de diffusion de danse en Italie. Mauro Bigonzetti, qui la dirige depuis 1997, présente Serenata, pièce dansée avec voix et musiques en live. Elle révèle toute la tradition de l’Italie du sud et se propose d’exhumer des sons, des chansons et la sensibilité humaine cachée dans le patrimoine de l’Italie toute entière. Musiques originales et traditionnelles arrangées et exécutées en direct par le groupe musical Assurd. Un retour étonnant, à ne pas manquer. Chansons empreintes d'humanité, d'écoute de l'autre, de nostalgies, de fêtes et de senteurs aromatiques, chansons d’hier et d’aujourd’hui. Enrico Macias, chanteur singulier, pluriel, rare et unique, nous invite à voyager à travers un univers ensoleillé et olfactif qui devrait nous donner du baume au chœur, en cette période de l’année. Vous serez accueilli en musique par les élèves des ateliers de musique arabo-andalouse du CNR, autour d'un thé à la menthe. Carte Blanche à Didier Lockwood Vendredi 21 janvier à 20h. Auditorium Pour écrire ses chansons, Paolo Conte s’inspire, nous dit-on, de ses lectures, des films qu'il a vus et puise dans son imagination fertile et sa propre expérience. Bon début. Il pose ensuite sa voix rauque sur des musiques jazzy et touche, mine de rien, le cœur du public français avec des titres que tout le monde fredonne comme Via con me, Come di ou Hemingway. Paolo Conte à l'auditorium avec quinze musiciens et quatre choristes : venez chanter avec eux, vous en sortirez enchantés. DUO 04”05 Futur Antérieur & Les Eléments Jeudi 16 et vendredi 17 Décembre à 14h30 et 20h. Grand Théâtre Ce spectacle est l’aboutissement du travail mené par le Ballet du duo dijon avec deux chorégraphes invités en résidence : Béatrice Massin et la Compagnie Fêtes Galantes pour la partie baroque et Jean Guizerix pour la partie classique. Des pas, des écrits, des éléments d’un langage, celui de la “Belle Danse” ou de la fin du XIXe siècle… une recherche d’aujourd’hui par deux chorégraphes respectueux d’un passé qu’ils souhaitent rendre vivant. Infos pratiques ■ Grand Théâtre Entrée du public : Place du Théâtre ■ Auditorium Entrée du public : Place Jean Bouhey Site internet : www.leduodijon.com Billetterie : Tricodex Renseignements et réservations par téléphone : 03 80 60 44 44 ou par fax au 03 80 60 44 45. Mardi 25 et mercredi 26 janvier à 20h. Auditorium Le Ballet de l'Opéra de Lyon sur la scène de l’Auditorium pour la quatrième version d’un travail développé par Philippe Decouflé depuis presque Billetterie centrale au Grand Théâtre : du lundi au vendredi de 10h30 à 18h30 5 001) BingBang21 3/12/04 5:35 Page 8 ■ Rataplan - Design R. Tapinassi La mobilité des accoudoirs permet de multiples combinaisons A partir de 2098 € ttc Dimensions : 150 cm fermé/200 cm ouvert Existe aussi en 110 fermé/160 ouvert 9, rue Verrerie 21000 DIJON Duke Tél./Fax : 03 80 30 07 20 Design : Hannes Weststein BALI ■ Design C. Contin ■ BACH Design F. Paretti Lips ■ Design P. 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Surtout, on aimerait profiter de ces circonstances pour revivre, l’espace de quelques instants, chacun pour soi, les moments les plus magiques, les plus émouvants, les plus étonnants, ceux que nous avons relégués dans un coin de notre mémoire mais qu’une photo, une voix pourront nous rendre, petits bouts de vie volés au temps qui passe. De Mergnat à Cantarella, pour ceux qui comme moi ont pris le train en route, loin du train-train quotidien, quel chemin parcouru. Quant aux pionniers, il faudra demander à Jean Maisonnave de plancher dessus, la prochaine fois, quand il en aura fini avec son marché de Noël. Si la télévision, pour les cinquante ans d’une chaîne comme Télé-MonteCarlo, peut s’offrir une soirée nostalgie, ressuscitant les images de 1954, les pubs, les films, les évènements de l’époque, qui nous dira ce qu’il en était, du théâtre en ce temps là, de son importance dans la vie, dans la ville ? L’objectif de Robert Cantarella est de “ s’engager de la façon la plus déterminée possible dans l’invention des formes inédites que l’époque réclame, et prendre, par rapport à cette invention, le recul pour en mesurer la place et la conséquence dans la société ”. Pour en savoir plus sur la programmation de cette année 2005 Replacé dans le contexte, c’est peu dire que le débat nous tient à cœur. Euromuses… on Ice ! Cendrillon sur Glace Le vendredi 17 décembre, à la Patinoire, à 20 h 30 Vingt patineurs de haut niveau international entourent Natalia Bestemiyanova et Andrey Bukin, champions olympiques et champions du monde, dans cette vision moderne du conte de Cendrillon mis en scène par le quintuple champion européen Igor Bobrin. Le Lotus et l’épée, le nouveau spectacle des moines Shaolin Le jeudi 13 janvier au Palais des Sports à 20 h 30 Retour en France des célèbres Moines Shaolin avec, pour la première fois sur scène, des femmes maîtres de kung fu, les nonnes guerrières du Monastère de Yongtaï. Des prouesses physiques inimaginables réalisées grâce à la pratique du qigong, exercices sur l’énergie vitale qui permettent de dominer le corps et d’apprivoiser la douleur. Dreams le nouveau spectacle d’HOLIDAY ON ICE Vendredi 25 février à 20 h 30, samedi 26 à 14 h, 17 h 30 et 21 h 00 et dimanche 27 février à 14 h 30 au Palais des Sports de Dijon Après le triomphe de “Diamants, Diamants” (plus de 450 000 spectateurs), “Dreams” sera certainement la plus étonnante des superproductions qu’Holiday on Ice ait jamais créée. Invité d’honneur : Philippe Candeloro Locations : En décembre et janvier, avec l’ABC ! qui démarre en force avec la création de l’opéra de Kurka “Le Brave Soldat Schweik” : un site : www.tdb-cdn.com et un numéro de téléphone: 03-80-68-47-47 Humour-conte Théâtre Menteur La Princesse d’Elide Samedi 11 décembre à 20 h 30, Théâtre des Feuillants. Mardi 11 janvier, à 20 h 30, Théâtre des Feuillants Un spectacle entre monologue comique, musichall et conte à la veillée. Soutenu par les notes burlesques, mélancoliques, pétillantes de Camille Rocailleux, musicien-compositeur,Yannick Jaulin navigue dans les eaux floues du mensonge et de la vérité, nous guide dans ces mondes qui en disent long sur nos propres vies. Menteur rêve de ce merveilleux défi : vivre sans juger de ce qui est Vérité ou Mensonge, sans opposer Bien ou Mal, pour pouvoir sans contrainte être "juste". Un spectacle enlevé dans l’esprit de la commedia dell’arte, tout en gardant la richesse du texte de Molière (et oui, c’est bien de lui, relisez vos classiques !) Un spectacle complet où se mêlent le théâtre parlé, la musique, le chant, la danse, le tout mené par le jeu endiablé d’un groupe de comédiens qui ressuscite la vivacité de la pièce, ses lazzis, ses pantomines, ses improvisations, et la vitalité de la farce. Humour théâtral et musical Danse-théâtre Blanc d’ombre, sur les pas de Camille Claudel Mardi 14 décembre à 20 h 30, Théâtre des Feuillants Beaucoup de femmes se sont engagées dans les impasses douloureuses et ensorcelantes de Camille Claudel. Peu l'ont fait de façon si poignante. Entre danse et théâtre, entre silence et bruits, entre ombres et lumières, Marta Carrasco, seule sur scène, est tour à tour joyeuse, amante comblée, créatrice inspirée ou petite chose perdue, étouffée par le besoin vital de créer. Un moment de pure magie. Heureux ? Mardi 18 janvier à 20 h 30, Grand Théâtre Alors là, réservez, ce n’est pas tous les jours qu’on a la chance de recevoir à Dijon Jean Rochefort, un acteur que l’on croyait connaître sur le bout de sa moustache, et qui nous surprend en redonnant vie et voix à cet autre acteur, si mal compris mais tant aimé en son temps, que fut Fernand Raynaud. Retour sur scène de mademoiselle Lelongbec et de tous ces gens qui faisaient (rire) la France des années 50, aussi savoureux qu’inattendu. Et puis, il y a la musique de Satie, distillée avec grâce par le pianiste Bruno Fontaine. Heureux ? Euromuses - 17 rue Amiral Roussin 21000 Dijon - Tél : 03 80 30 61 00 Au théâtre Mansart, ce soir ! Parabole Mercredi 15 et jeudi 16 décembre à 19h30 Retour très attendu de Noël Jovignot pour ce spectacle créé en Guadeloupe avec 4 acteurs guadeloupéens, martiniquais et africain. Le fils prodigue, on connait l'histoire. Ils sont deux frères, le plus jeune, parti au loin, mange sa part de l'héritage avec les fêtes et les filles. Quand il décide de rentrer, son père organise un grand festin. Alors, le frère aîné est pris d’une grande colère…. José Pliya imagine la suite : le cadet retrouvera-t-il sa place ?Une pièce qui interroge l'homme sur sa place dans le monde, sur la place qu'il fait à son Dieu et sur celle qu'il laisse à son frère. Le montreur Jeudi 13 janvier à 19h Andrée Chédid parle des hommes… aux hommes. Nous savons que nous sommes liés de manière sub- 7 tile. Se couper de l’autre, c’est se priver d’une rencontre… c’est entamer le processus de l’ablation en soi. Andrée Chédid dit avec cœur la nécessité de la rencontre. Elle appelle l’homme à s’ouvrir, irriguant ainsi le fleuve de vie, indispensable à la communauté des vivants. Quatre acteurs en mal de puissance ou en don, en haine ou en amour, en façade ou en source s’agitent, complotent, assassinent ; parfois raniment l’espoir d’un seul battement. Dans le cadre du Festival Temps Renseignements : de Paroles 2005. Théâtre Mansart Tél : 03-80-63-83-33. 001) BingBang21 3/12/04 5:35 Page 10 tendances automne-hiver Intermède salon de coiffure Au fil des saisons qui s’installent, la nature nous dicte ses lois et nos vies se calquent au rythme des saisons. Paradoxalement tout devient matière et non matière. Plus les arbres se dénudent, plus nos corps s’enveloppent au cœur de matières riches, ultra douillettes. En adoptant la fourrure, la femme devient urbaine primitive et ne fait plus qu’un avec sa seconde peau. Au gré de ses sorties, elle découvre alors tout l’univers de la fauve attitude. Shampooing-coupe-coiffage : Femme : 32 € - Homme : 18 € 27, Boulevard Carnot - Dijon - Tél 03 80 66 21 32 Fermé le lundi - Mardi au Vendredi : 9h - 19h - Samedi : 8h30 - 17h Conseil visagiste gratuit sur RDV Espace Chaumette Flamant HOME INTERIORS 8, rue Charrue - 21000 DIJON Tél. 03 80 30 47 61 Espace Chaumette Espace Chaumette Flamant diffuse D HOME INTERIORS. écoration Intemporelle : Grande bibliothèque, commode, vaisselier, bureau, semainier, console, meuble d’appoint… de facture élégante s’alliant discrètement au contemporain comme aux meubles de famille. Mis en scène dans une ambiance feutrée. Les murs ont été peints avec la peinture déclinant 285 teintes superbes à la texture pigmentée, vendue en 2,5 l. ou 5 l. et toujours les beaux objets, les luminaires et la gamme des abat-jours adorables et coquets à souhait, pour vous, vos maisons, vos amis... Fermé le lundi matin 10 h à 12 h - 14 h à 19 h 8 rue Charrue - 21000 Dijon - Tél. 03 80 30 47 61 Flamant 001) BingBang21 3/12/04 5:35 Page 11 Agenda Réservation conseillée Jamait à l’Auditorium Le Jazz mis en Scènes dans les clubs le 5 mars prochain le 10 décembre prochain Unité de temps mais pas de lieu pour «Jazz en Scènes» sixième du nom, l’opération la plus médiatique de la Fédération des Scènes de Jazz et de Musiques Improvisées qui, à travers plus de 70 groupes répartis le même soir dans les 27 espaces du réseau (soit 265 musiciens), tend à affirmer, loin des grandes salles ou du format «scène nationale», que le jazz vit au quotidien dans toutes les régions de l’Hexagone. Quand il est venu au siècle dernier faire tituber de sa gouaille éthylo-poétique quelques soirées mémorables du bien-nommé Bistrot de la Scène, son trio s’appelait encore De Verre en Vers, et les seules tournées qu’il pouvait s’offrir étaient sirotées le soir-même dans les comptoirs bourguignons, là où au compte-goutte il a construit son style et sa (bonne) réputation... Aujourd’hui, en quintette à cordes et à bretelles (un piano qui prend au riche pour donner au pauvre), Yves Jamait impose son nom et son swing mâle de casquettelover sur les grandes scènes de l’Hexagone, porté par un album dans la fleur de l’âge (De Verre en Vers) qui non seulement caresse les Dimanches mais aussi la barre des 20 000 exemplaires vendus. En attendant courant 2005 la sortie d’un second disque lui-même très attendu, l’occasion est trop belle d’aller découvrir dès le 5 mars prochain à 20h (c’est un samedi !), sur la scène magnifiquement improbable de l’Auditorium, bon nombre de chansons que vous n’avez peut-être jamais entendues. Tarifs : de 16 à 25 euros - Renseignements et réservation (ultraconseillée !) chez Nouna Prod au 03 80 48 61 68. Par son dynamisme et le nombre de ses clubs, la Bourgogne est une nouvelle fois à l’honneur : le Jazz Club d’Auxerre accueille en effet Zooloup, sextet emmené par le tromboniste Denis Leloup featuring Zool Fleischer au piano et Magic Malik aux flûtes et au chant assez divers. Autre tête d’affiche à ne pas manquer, celle du Crescent de Macon avec «La vie est un poulpe», combo forcément tentaculaire qui met en avant les saxophones du formidable Eric Prost. Quant à l’Arrosoir de Chalon/Saône, il laissera logiquement filtrer dans la liesse le «Collectif des arts osés». Enfin, le D’Jazz Kabaret dijonnais grimpera des cimes résolument contemporaines puisque le Thôt Quartet de Stéphane Payen s’est déclaré «à la recherche d’un nouveau type de syncrétisme musical pour s’affranchir des règles harmoniques au profit d’un travail sur la variation et se caractérisant par une abondante richesse de timbre et d’improvisations thématiques»… Why Not(e) me direz-vous ? Pourquoi pas ! www.scenes-jazz.com pour le programme complet de tous les concerts. par Agathe Zeblouse L’interview : Sinsemilia 10 ans que le groupe Sinsemilia parcoure la France de concert en concert, à quelques heures de leur live à l’Open Festival de Dijon, rencontre avec l’un de ses membres. Etait il difficile de se remettre à l’écriture après une longue tournée Live ? Un peu, parce que pour la première fois nous n’avions rien de coté. On écrivait en même temps que la musique se créait. Tout le processus a changé, pour la première fois nous avions du temps pour réaliser notre album. Album réalisé entièrement à Grenoble dans notre studio. Un album plus apaisé ? On cherchait à ce que l'énergie soit là quand il faut vraiment qu'elle soit présente. Que ce ne soit pas un truc systématique pour masquer le reste. Dans cet album, le texte est porteur d'une hardiesse ou non. Toute la musique est composée en fonction du texte. Pourquoi avoir choisi de reprendre le titre Marlene de Noir Désir ? On aimait énormément ce titre de Noir Désir, on a travaillé le morceau en se disant qu’il était discutable de le bosser, là, maintenant, à cause de l’affaire Cantat. Mais on parle d’un groupe, de sa musique dont l’œuvre est éminemment respectable et cela n’à rien avoir avec la vie privée de l’un de ses membres. On parle artistiquement d’un groupe, et de sa musique. Reprendre ce morceau, c’est plus un plaisir ; il y a toute une partie du truc qui ne nous concerne pas. Le groupe a-t-il évolué musicalement avec l’arrivée d’un nouveau membre ? Oliver est arrivé pour remplacer Fafa qui a abandonné sa trompette pour passer à la guitare ou au clavier. Cette arrivée est symptomatique d'une envie de vouloir tester de nouvelles choses. Avoir une grande liberté qui se sente sur l'album. Vous êtes un groupe qui aime partir en tournée ? Tout ce qui a trait à une tournée c'est ce qu'on préfère. Non seulement l'échange avec les gens mais aussi être ensemble dans le bus, arriver dans une nouvelle ville, découvrir pour repartir, c'est lié à ce que l'on aime le plus dans ce métier là. On a l'impression de partir en colo comme lorsque l'on était gamin ! par Mister B 9 Qui fait couac ? Attention Talent Scène Découverte 2005 du Printemps de Bourges Tremplin régional avec Semtazone (chanson), Platypus Armada (fusion), Free’s B (électro), Pierre Kaspar (hip hop) et Immune - mercredi 15 décembre à La Vapeur (entrée gratuite – invitations à retirer à la Fnac de Dijon) Les Marmots (chanson néoréaswing) du jeudi 6 au samedi 8 janvier 20h30 Bistrot de la Scène Guillaume Seguron quartet (D’Jazz Kabaret) mercredi 19 janvier 20h30 la Vapeur Club Didier Lockwood, Biréli Lagrène et Cie (jazz de cordée) vendredi 21 janvier 20h Auditorium Anne Ducros (jazz vocal) vendredi 21 janvier 20h30 Théâtre des Feuillants Paolo Conte (chanson al limone) mercredi 2 février 20h Auditorium Bzzz Pük (D’Jazz Kabaret) mercredi 23 février 20h30 La Vapeur Club Aldebert (chanson révélation) vendredi 25 février 20h30 salle Mendès France de Quétigny Slang (D’Jazz Kabaret) mercredi 9 mars 20h30 La Vapeur Club Moutin Réunion quartet (jazz brothers) mardi 15 mars 20h30 Théâtre des Feuillants Roy Haynes quartet (jazz legend) vendredi 1er avril 20h30 Théâtre des Feuillants Vincent Delerm (piano et vers solitaire) vendredi 8 et samedi 9 avril 20h30 Théâtre des Feuillants 001) BingBang21 3/12/04 5:36 Page 12 Des idées cadeaux pour les amoureux d’objets authentiques La déco côté nature dedans-dehors Beauregard Rue de Beauregard (à côté de l’hôtel Kyriad) 21600 LONGVIC - Tél : 03 80 36 21 55 Mardi au vendredi de 14 h à 19 h, samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h 001) BingBang21 3/12/04 5:36 Page 13 Agenda Disques pour île déserte… ou à offrir un soir de Noël Piano félin, féminin, fellinien… Jean-Pierre COMO / Scenario (CD Naïve – CHOC Jazzman 2004) il s’étend jusqu’à l’infini en grand, il se divise jusque dans l’infini en petit ; tous les hommes le négligent, tous en regrettent la perte ; rien ne se fait sans lui, il fait oublier ce qui est indigne et il immortalise les grandes choses.» (Voltaire, in Zadig, 1747). mène la danse de bout en bout, la musique s’impose ici, de la façon la plus naturelle qui soit, comme un voyage obsédant et lyrique entre le sentiment de mouvement et le mouvement du sentiment. Autoproduit et fier de l’être ! Les Joueurs de Bique / L’invitation Il en va bien souvent de la musique comme du Septième Art : tout commence par l’envie de raconter une histoire. Dans le prolongement du très acoustique « Storia », son opus précédent qui dessinait l’Italie comme un rêve, Jean-Pierre Como, le bouillonnant pianiste-fondateur de Sixun, nous ouvre aujourd’hui les portes de son cinéma intérieur, imaginant en V.O. un scénario à tiroirs tant par l’identité et la densité lyrique du moindre thème développé ici que par la richesse des intentions orchestrales d’un metteur en swing de tout premier plan : solo d’île déserte, duo acrobate échappé d’une comédie napolitaine, trio d’amore augmenté ça et là d’une clarinette ou encore majestueux navire poussé par les vents. Au final, un disque félin, féminin, profondément fellinien (bien souvent on songe à Nino Rota), qui n’est pas sans évoquer Stravinski affirmant dans sa Poétique musicale qu’il ne suffisait pas d’entendre la musique mais qu’il fallait encore la voir. Silence, on tourne ! Pour ceux qui aiment (vraiment) le jazz ! Christophe Wallemme / Time Zone (CD Nocturne) «Rien n’est plus long que le temps puisqu’il est à la mesure de l’éternité, rien n’est plus court puisqu’il manque à tous nos projets ; rien n’est plus lent pour qui attend, rien de plus rapide pour qui jouit ; Si, au fil des siècles, l’insaisissable notion du temps a pu inspirer quelques belles lettres aux écrivains du monde entier, elle reste pour le musicien, chacun avec la force de son engagement et de ses passions, l’essence même de toute tentative de musique. Album à lectures multiples, qui saisira l’initié par l’hardiesse de ses rythmes impairs et ravira le profane par la beauté spatiale de ses timbres, sa puissance mélodique, son groove tantôt latin tantôt balkanique et la maestria de ses instants improvisés, Time Zone est avant tout l’œuvre sagement mûrie d’un compositeur doué d’un sens peu commun : celui de la (dé)mesure composée. Qu’il le démultiplie ou – paradoxe et luxe suprêmes – qu’il en suspende le vol, Christophe Wallemme fait ressentir le temps physiquement. Et ce n’est pas la moindre des qualités des instrumentistes (le guitariste brésilien Nelson Veras, le chanteur belge David Linx ou encore l’accordéoniste italien David Venitucci…) qui de tous les horizons ont relevé à ses côtés ce premier défi personnel que de parvenir à transcender ainsi une écriture dont l’une des «sciences» repose sur sept ans de réflexions avec feu le trio Prysm qui marqua l’histoire du jazz français à la fin du siècle dernier. Charnelle et élégante à la fois, à l’image d’une contrebasse qui avec pudeur Souvenez-vous, nous avions déjà vanté les mérites de ces drôles de drilles à l’occasion d’un passage au Théâtre Mansart l’année dernière… “Bique” comme la déformation médiatico-orale de “Bic” (au choix les rasoirs ou les stylos), à l’époque où ces étudiants des Beaux-Arts de Dijon inventaient le concept de chansons jetables, sorte d’easy-listening à la française à coup de xylophone, de boîtes à “meuh” et de batterie en carton... Bref, des mélodies ludiques et légères qui ne sont pourtant pas parties à la corbeille tant leurs mots se posent comme d’authentiques poèmes à la gloire de notre dérisoire quotidien. Ainsi, après Les cadeaux, les Joueurs de Biques envoient aujourd’hui L’invitation… Un album (leur quatrième !) étonnant, aux textes particulièrement pétris de générosité et d’humour décalé, une musique toujours accueillante, chauffée aux métissages les plus improbables, un savoureux mélange à contre-courant qui invite à se mélanger en toute légèreté avec, en sus du fameux quatuor de base, pas moins d’une douzaine de musiciens invités... Déjà en vente chez tous les bons disquaires ou sur internet (www.lesjoueursdebiques.com). Bonnes fêtes ! Autres rendez-vous de cette fin d’année… Crèche vivante et messe de minuit à Châteauneuf-en-Auxois Concert de Noël à la basilique Notre-Dame de Beaune Rendez-vous le 24 décembre à partir de 22 heures. Récital d’orgue par Jean-Pierre Leguay. Rendez-vous le 19 décembre à 16h30. La veillée et la messe sont animées par un groupe qui interprète des chants de Noël anciens. Avant la messe, les personnages de la crèche se mettent en place et l’ensemble reproduit fidèlement et grandeur nature “L’Adoration des bergers” du maître de Flemalle (Robert Campin 1378-1444), tableau présenté au musée des Beaux-Arts de Dijon. Au cours de la messe, la remise des offrandes a lieu avec le concours d’habitants costumés en paysans et paysannes. Concert “Fantaisies brillantes” par l’Ensemble Magnifica dans le salon des tapisseries du château de Gilly. Œuvres de Haendel, Arban, Bizet… Rendez-vous le samedi 11 décembre, avec possibilité de cocktail et concert ou de cocktail, concert et dîner. Prix en fonction de la formule. Renseignements au 06 08 55 96 84 Tél : 03 80 49 21 59 ou 03 80 49 22 23 11 Zutique Productions présente Antenne Bourgogne du printemps de Bourges, Zutique Productions présente l’audition régionale de l’opération “Attention Talent Scène Découvertes 2005 du Printemps de Bourges” le mercredi 15 décembre à la Vapeur, avec notamment 5 groupes bourguignons sélectionnés : Semtazone (chanson), Immune (pop), Platypus Armada (fusion), Free’s B (électro) et Pierre Kaspar (hip hop). Renseignements et réservation : au 03 80 62 89 98 001) BingBang21 3/12/04 5:36 Page 14 Vous êtes entré dans le 21ème siècle. Maintenant asseyez vous dessus. 599 € Fauteuil design Assises et dossiers garnis de mousse polyuréthanne 30 kg (mousse conforme aux normes Oko Tex). Structure métal, piètement chromé. Déhoussable, nettoyage à la vapeur ou avec brosse. Revêtement tissu FELT, 80% laine et 20% polyamide. Dim. : L.75 x P.86 x H.80 cm. Hauteur assise : 38 cm. Profondeur assise : 51 cm. RUE DU temp ÊTRE CHEZ SOI COMME CHEZ PERSONNE P L ATA N E - G R A N D M A R C H É - 21800 QUETIGNY 001) BingBang21 3/12/04 5:36 Page 15 En famille… Le Père Noël en a plein la hotte ! Par Delia Plus la peine d’aller dans l’Est ou le Sud de la France : les marchés de Noël ont investi, pour ne pas dire envahi la Côte-d’Or. Pas un village, pas une place ou même une salle des fêtes qui ne se mettent, le temps d’un week-end, aux couleurs et saveurs de saison. Initiative louable et pourtant, à part quelques rendez-vous originaux, la hotte du Père Noël recèle souvent les mêmes cadeaux, artisanat et produits du terroir en tête. Les nostalgiques ne résisteront pas à un petit tour de baraquement, histoire de retrouver la magie des odeurs de vin chaud et de cannelle ou les inoubliables pommes au sucre et autres barbes à papa. Encore une année difficile pour le Père Noël... qui ne sait plus où donner de la hotte ni du bonnet. Le Père Noël à la ferme... à Cléry Pour certaines familles, chez qui la très célèbre et classique dinde de Noël est encore de rigueur, voici un marché de Noël à ne pas manquer. A la ferme de la Forêt, à Cléry, le cadeau est prévu pour finir dans le four. Oies, dindes, canards, pintades, coqs et poulets attendent acquéreurs pour repas de fête. Et si l’artisanat du monde se marchande plutôt bien en décembre, ici, on revendique au contraire la qualité locale. Les volatiles sont élevés aux céréales de la ferme et ont batifolé dans l’herbe tout l’été. Rassurez-vous, pour les plus jeunes, ont a quand même prévu des animations “plus softs” : visite des volailles, des animaux nains, balades en poneys (gratuite !), visite du décor magique de Noël avec deux crèches de 3mx4m et distribution de papillotes par le Père Noël à qui on peut tirer la barbe. Et bien sûr, la traditionnelle buvette avec gaufres et vin chaud. A Cléry, (à côté de Pontailler sur Saône), le dimanche 19 décembre, toute la journée Au musée Ampélopsis à Massingy Une première cette année, dans le nord de la Côte-d’Or : le musée du vin de Massingy ouvre ses portes (à défaut de cheminée) au Père Noël qui viendra avec de nombreux produits de fête à emporter. Pour les amateurs, le vin chaud est offert par l’équipe du musée, alias la famille Brigand, et un grand jeu Ampélopsis permettra aux plus chanceux de repartir avec quelques bouteilles de crémant de la maison. A Massingy dans le Châtillonnais. Du jeudi 9 au dimanche 22 décembre, de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h30. Tarif : 7 € avec l’entrée du musée pour les adultes et 3 € pour les enfants. A Dijon : trois places, trois thématiques Des rubriques à tiroir et pour tous les publics, voilà ce que vous propose la quatrième édition du marché de Noël de Dijon (voir dans ce numéro). Et pour commencer, place de la Libération (ambiance chaleureuse garantie), plus de cent chalets, cette année encore, décoreront l’arc de cercle avec un marché traditionnel (gastronomie, dégustations, artisanat du monde et décorations de Noël...). Jusqu’au 24 décembre, de 10h à 20h Pour les plus petits et leurs parents, le rendez-vous est donné place Darcy avec manège et rencontre avec le Père Noël au milieu de sa forêt nordique. Quant à la place de la République, chaussez vos patins : jusqu’au 31 décembre, elle sera transformée en patinoire extérieure. Noël, je t'aime... Truffe, chocolat, pain d'épices et confiseries... Pour ceux qui auraient encore besoin d'excuses, Noël est sans aucun doute le meilleur moment de l'année pour se laisser à toutes les envies. Oubliez donc les restrictions de l'été et profitez de toutes les manifestations de saison où, sans abuser non plus on peut, toute en modération, déguster quelques bonnes petites sucreries... qui ne sont pas que pour les enfants ! Expos et concerts de Noël vous permettront également d'occuper les petits pendants les vacances. La truffe : un grand classique à découvrir La Saint-Nicolas en Pays Losnais Pendant toute la période de la récolte de la fameuse perle noire, autrement dit la Truffe de Bourgogne, le syndicat d'initiative de la Tille et de l'Ignon invite les amateurs de cette denrée subtile et rare à profiter des demi-journées découverte organisées tous les samedis après-midi. Rendez-vous le 11 décembre (de 14h à 17h) sur réservation. Tél : 03 80 95 24 03. Une opération vente et valorisation de la truffe de Bourgogne aura lieu le 19 décembre, place Darcy à Dijon avec un grand marché aux truffes. Saint-Jean-de-losne, ville de tradition marinière retrouve ses coutumes et fête depuis de nombreuses années l'arrivée de Saint-Nicolas, le saint patron des écoliers et des mariniers. Le dimanche, en fin d'après-midi, les enfants sages accueillent le saint qui débarque dans la ville pour dévoiler sa légende avant de distribuer friandises et boissons chaudes. Attention : le Père Fouettard l'accompagne ! A St.-Jean-de-Losne le 12 décembre, de 10h30 à 20h. Tél. 03 80 29 98 98 ou 03 80 29 05 48 La Fête du Pain d'épices A l'occasion de la SaintNicolas, Dijon organise la 14ème Fête du pain d'épices. Une façon agréable de rappeler les traditions populaires liées à cette gourmandise sucrée. A Dijon, jusqu'au 12 décembre, le pain d'épices investit les Halles et le musée de la Vie Bourguignonne : dégustations, constructions en pain d'épices, visites gratuites... De nombreuses animations au programme pour grands et petits. A cette occasion (le vendredi 10 décembre, de 10h à 11h20, avec un départ toutes les vingt minutes), consacrez 20 mn à mieux connaître les Halles en compagnie d'un guide de l'office de tourisme de Dijon. Rendez-vous côté rue Bannelier au lieu de dégustation où vous pourrez savourer le pain d'épices de la maison Mulot et Petitjean et un chocolat chaud offert par la Ville de Dijon. Aux Halles de Dijon jusqu'au 12 décembre Tél. 03 80 44 12 69 ou 03 80 74 59 26 ou 03 80 74 51 11 8ème fête du chocolat à Santenay Parmi les réjouissances de fin d'année, celle d'un bon bol de chocolat chaud et fumant reste une tradition. A Santenay, c'est le chocolat tout entier que l'on fête en ce premier dimanche de décembre. Exposition d'affiches anciennes et, à découvrir : le stylo à l'arôme chocolat ! A Santenay le 5 décembre. Tél. 03 80 20 63 15 Entrée adulte : 1,5 € Gratuit pour les enfants 13 Et un peu partout en Côte-d’Or… ● À Arnay-le-Duc (Maison Régionale des Arts de la Table) Du 12 au 26 décembre, tous les jours de 14h à 18h (fermé le 25 décembre) ● A Bligny-sur-Ouche Une trentaine d’exposants, le 11 décembre (de15h à 20h) et le 12 décembre (de 10h à 19h) ● A Châtillon-sur-Seine Du 18 au 20 décembre ● A Comblanchien Les 11 et 12 décembre, de 10h à 18h ● A Courtivron Le 11 décembre, de 15h à 22h ● A Grancey-le-Château-Neuvelle Le 12 décembre, de 10h à 18h ● A Laignes Le 19 décembre, de 9h à 19h ● A Marsannay-la-Côte Marché de Noël des scouts : une vingtaine d’exposants, le 12 décembre, de 10h à 18h30 ● A Pouilly-en-Auxois Soixante-dix exposants, les 11 et 12 décembre, de 10h à 19h ● A Sainte-Colombe-sur-Seine Le 11 (de 14h à 19h) et le 12 décembre (de 10h à 19h) ● A Savigny-les-Beaune Une soixantaine d’exposants, le 11 décembre (de10h à 21h) et le 12 décembre (de 10h à 19h) ● A Vitteaux Entre soixante-dix et quatre-vingt exposants, le 19 décembre, de 9h à 19h (2 euros) 001) BingBang21 3/12/04 5:36 Page 16 Publicité Bracelet homme MORLATO Cuir - Acier - Diamant à partir de 89 € Cuisinez Passion Cultiver ses herbes aromatiques devient un jeu d’enfant avec le petit pot design à herbes aromatiques, imaginé par le créateur danois EVA SOLO. Le grand choix de teintes et des finitions exceptionnelles viennent parfaire ce fourneau haut de gamme signé LACANCHE pour une nouvelle cuisine gourmande. Cusinez Passion 24 rue des Godrans - 21000 DIJON Tél. : 03 80 49 82 99 Ensemble “Clio Blue” Bracelet Boule : 38 € Bracelet Breloques : 55 € Boucles : 35 € Luc Martin Joaillerie 14 rue François Rude 21000 DIJON Tél. : 03 80 30 43 59 Framboisine Le monde enchanté des jouets Jouets en bois, trains Brio, peluches, jouets d'éveil, décorations pour chambres d'enfants et mille autres merveilles à découvrir pour les petits et les grands. 27 rue Monge - 21000 DIJON Tél. : 03 80 30 00 34 Si vous aimez l’originalité et la diversité, La bijouterie Fantaisie est faite pour vous ! Murano, cristal d’Autriche et véritables œufs Russes cohabitent avec bijoux, montres, piercing et autres accessoires très tendances. Vous trouverez facilement le cadeau pour faire ou vous faire plaisir ! Du mardi au Samedi de 9h à 19 h 7 Ter rue François Rude 21000 Dijon Tél. : 03 80 50 01 91 Chats ! Un lieu incontournable pour les amoureux des chats. Retrouvez tous vos objets déco et autre vaisselle, linge de maison... à l'effigie du chat. L'adresse du chat 14, rue Verrerie - 21000 DIJON Tél. : 03 80 38 11 22 001) BingBang21 3/12/04 5:36 Page 17 Epicure de rappel Faites vraiment les fêtes : (arr)osez le meilleur ! Par Jean Maisonnave L es repas de fin d’année sont d’ordre rituel, ce qui implique un rapport singulier à la nourriture. Les aliments s’y trouvent plus chargés d’affect, de symboles, de lien familial ou de promotion sociale, voire de signification religieuse, que d’une simple exigence de qualité « gastronomique ». Il s’agit de manger, pour conjurer, pour célébrer, pour s’unir, il s’agit donc de manger, d’abord, avec abondance, avec générosité, voire avec intempérance ; ce qui peut apparaître à certains comme le contraire du plaisir vrai. Rituel originellement païen, lié au solstice, au rallongement des jours, puis, pour faire vite, à la naissance du Christ, au calendrier, à d’autres rites nordiques, le tout plus ou moins aggloméré, le Père Noël ne venant que bien plus tard ; ce qui fait qu’on en est venu à se taper deux gueuletons dans la même semaine, ce qui, en soi, est déjà aberrant. Sauf pour les marchands qui s’y retrouvent , certains réalisant là l’essentiel de leur chiffre d’affaires. Et comme par définition le rituel ramène aux mêmes nourritures, on peut considérer que Noël est surtout la fête de la consommation standardisée, où les apparences, les fonctions du produit priment de loin sur ses vertus réelles. D’où le risque de se faire refiler n’importe quoi, il y en a qui ne bossent que pour ça, et, sous prétexte d’économie ou de prodigalité, de n’avoir à partager que de minces émotions ou de pures désillusions… Deux principes doivent ici maintenir l’homme éveillé plus que jamais : le trop est ennemi du bien ; et c’est toujours trop cher quand c’est médiocre. Principes au nom desquels cette modeste chronique s’efforcera d’aider à y voir plus clair parmi les mets de circonstance, tout en proposant, avec la complicité de deux des meilleurs chefs régionaux, Jean-Pierre Billoux et Jean-Paul Thibert, d’en renouveler, avec simplicité mais sagacité, l’apprêt ; manière de permettre aux aventuriers de ne pas se retrouver comme d’hab devant les mêmes marronniers, sans pour autant passer leur temps aux cuisines. Rituel d’accord, ça n’exclut pas la personnalité. Et puisque ces fêtes sont celles du partage et du recommencement, osez commencer par partager le meilleur : vous le valez bien, vos invités aussi. De gauche à droite : Jean-Pierre Billoux, Jean Maisonnave, Jean-Paul Thibert Le caviar : gris-gris Nourriture de plus en plus imaginaire, mais extraordinaire de suavité profonde, de délicatesse et de durée aromatique, même s’il peut être de bon ton, sur le mode du renard de la fable, de prétendre que ce n’est pas si terrible que ça, ce qui signifie au réel qu’on n’en a goûté que des pas bons. C’est que rare déjà, donc cher, l’esturgeon (femelle) s’est mal ressenti des variations dernières de la géo-politique : explosions de l’empire soviétique, irruption des barbus iraniens, perte de contrôle des pêches, de la reproduction (rappelons que ce sont des œufs) et du traitement du produit, lequel exige de véritables spécialistes. Ces œufs, donc, d’esturgeonne, cueillis en poche et salés à minima, doivent être consommés frais et si possible pas pasteurisés. Ce qui est rare. Deux variétés sont authentiques : le beluga, gros grains, (ignorons le mythique caviar blanc, le gris aussi devenu peu trouvable en Europe), saveur fraîche. C’es le top, et comme il n’y a pas de miracle, c’est le plus cher. Horrible. Un peu moins cher, plus marqué en saveur : l’osciètre. Enfin, plus commun, plus petit et d’esturgeon par commodité : le sévruga. Il s’en trouve de corrects. Autre possibilité : le pressé, œufs agglomérés, éclatés ou hors calibre, c’est souvent salé, souvent meilleur aussi que le petit grain et très bien avec une salade de pommes de terre à la crème. Voilà pour l’essentiel. ■ Acheter Dans les grandes maisons, on fait goûter. Versez la cuillère sur la main, mangez, humez la main : ça ne doit rien sentir. Cela dit, on peut faire des choses bien avec le pressé, et si vous voulez un réel plaisir, mettez-y la quantité ou choisissez autre chose. ■ Le truc Les œufs de lumps étant définitivement frappés de ringardise et à peine dignes d’un toast industriel, intéressez-vous à “l’Avruga”. Nom imbécile qui 15 désigne un excellent produit, pas donné mais d’un intéressant rapport qualité-prix, à base de harengs et d’encre de calamar. Ce n’est pas du caviar, même si ça y ressemble, mais c’est bien meilleur que n’importe quel succédané. Dernier conseil : évitez le citron. Remplacez-le par quelques goûtes de … vodka ! La truffe : noire, sans hésitation Quand elle est bonne, et mature, elle offre la plus forte concentration aromatique de la planète. Ignorez la blanche, la vraie, qui est italienne, hors de prix et presque trop brutalement minérale – à ne pas confondre avec l’insipide truffe d’été. Quant à la vieille rivalité entre la bourguignonne (uncinatum) et la périgourdine (mélanosporum) qui vient en fait le plus souvent de Provence, (l’effet «terroir» n’agit pas sur la truffe, à variété égale). On doit dire, n’en déplaise à quiconque, que la mélano (noire) est d’assez loin la meilleure ; mais, à raison de deux volumes pour un, la bourguignonne est intéressante, sauf qu’elle ne supporte pas du tout la cuisson. Reste la question du prix : la bourguignonne est intéressante si on la paye moitié prix de l’autre. À vous de voir… Cette année, il y a pas mal de truffes par ici, avec surtout du nez. Noël est plutôt pour la bourguignonne une bonne saison, alors que ce n’est que le début de la Périgord, trop chère en période de fêtes et pleinement mature en février : essayez donc la bourguignonne, si elle ne grimpe pas à des tarifs insensés, sachant qu’il en faut, pour ne pas être déçu, vingt grammes par personne, brouillade 001) BingBang21 3/12/04 5:36 Page 18 Epicure de rappel ou pâtes, ou purée. C’est une excellente truffe pour la macération, qui promet des jus et des terrines formidables (cognac, madère..) mais elle ne supporte pas la congélation ! ■ Acheter La bourguignonne doit avoir de beaux reflets noirs, bleus, et l’intérieur doit être brun sombre, pas trop veiné de blanc. La périgourdine doit avoir des reflets plus bruns, l’intérieur doit être noir, point barre. Achetez à quelqu’un de confiance, la fraîcheur est essentielle, et ne vous fiez pas au folklore. ■ Le truc Brosser, éplucher, mais utiliser l’eau le moins possible. Et les recettes les plus simples sont les meilleures : un œuf cassé, de la fleur de sel et de l’huile d’olive, une simple tartine de beurre frais, des pommes de terre, une râpée sur un riz blanc. Et le «tostadou», recette toute bête du sud-ouest : un os à moelle poché, rose encore, sur une tartine de pain toasté ou frit, lames de truffe, gros sel. Et une salade douce, mâche par exemple, avec un soupçon d’huile de noix. Ça vaut un cantique… Le foie gras : crème, euh ? Inusable et grand classique. C’est un des rares pro- duits qui, en se démocratisant, n’a rien perdu de ses qualités. Mais attention, soyez économe : choisissez le plus cher, à savoir le foie entier, d’oie ou de canard, à vous de voir, chacun a ses partisans, mais entier parce que c’est plus sûr. Le bloc (100% foie gras lui aussi mais aggloméré, issu de foies de diverses provenances) peut être excellent, consultez l’étiquette, surtout quand il comporte un fort pourcentage de morceaux. Evitez les blocs sans morceaux : c’est souvent des chutes, des foies mal formés qu’on passe au cutter. Quant aux produits dérivés, crèmes, mousses, pâtés et autres intitulés de marques, je me contenterai de dire qu’on entre dans l’aléatoire, mais que la législation est bien faite : examinez l’étiquette. L’oie effectue un grand retour, c’est bien, on se remet à l’élever (même en Alsace !) bien qu’elle soit plus fragile que le canard, et gavée trois fois par jour au lieu de deux. Plus suave, plus chère aussi, à chacun de choisir. Mais en tous les cas, mon conseil est de choisir les préparations «au naturel», en évitant par exemples les foies «truffés», plus chers, qui font peut être riche, mais où la truffe, là, n’a aucun intérêt. y enfoncer le pouce et voir comment la chair revient, ni trop vite, ni pas du tout. À défaut de pouvoir tâter, choisissez un foie crème pas trop rose, très lisse, exempt de toute granulosité et de toute trace rouge (hématomes). Si les deux lobes se ressemblent, c’est bien aussi. ■ Le truc Essayer le foie cru en carpaccio, c’est exquis. Le plus difficile, c’est le fin tranchage, qui peut virer à la purée. N’hésitez pas à faire durcir le foie entier au congélateur, avant de la passer à la machine à jambon ou au couteau plat. Poivre du moulin, gros sel gris, terminé. Baies rouges pour l’aspect si vous voulez. Pour les escalopes de foie poêlées, pareil : une heure de congélo après tranchage. Elles fondront moins tout en restant croustillantes en surface. Bûche de Noël ■ Biscuit 3 œufs 80 g de sucre semoule 70 g de farine tamisée ■ Sirop 5 cl de Whisky ou rhum (facultatif) 100 g de sirop de canne 50 g d’eau ■ Garniture 100 g de confiture de framboise 150 g de crème de marron 200 g de crème liquide entière 3 grosses meringues 20 g de sucre + décor de Noël pour bûche Les huîtres : vertes ■ Biscuit La France fait partie des pays, relativement rares, où l’huître se consomme nature. Et ça lui va bien. Après de graves problèmes de santé, la plate refait surface et pas seulement à Riec-sur-Belon : j’en ai récemment goûté de Méditerranée, iodées mais bonnes. Cela dit, la plate reste très chère. L’huître d’Arcachon aussi fait un retour remarqué. C’est une huître excellente, mais qui est meilleure sur place, question consistance. L’huître du Bassin de Thau (facile à ouvrir, ce n’est pas qu’un détail) a connu des hauts et quelques bas ; il faut la choisir grasse, son goût très iodé peut surprendre. Restent, sur les marchés d’ici, la bretonne, la normande et surtout la Marennes, le plus gros du marché, à juste titre. Là, il y a un terroir. La normande peut être magnifique, mais elle arrive peu jusqu’à nous. La sauvage est moins fine. C’est que l’huître a besoin d’être affinée après sa croissance en mer, sinon elle reste maigre et trop salée. Affinage en «claires» donc, bassins où elle s’adoucit, avec l’aide parfois d’une petite algue bleue nommée actinie, qui lui confère aux franges un joli vert et une saveur un rien noisette ; on l’a dit alors «spéciale». Les amateurs la recherchent. Mais une «Fine de claire» bien affinée peut suffire. Séparer les blancs des jaunes Fouetter dans un bol les jaunes avec 60 g de sucre pendant 2 minutes Incorporer la farine Monter les blancs au fouet, serrer les avec 20 g de sucre, ensuite les incorporer aux jaunes. Etaler cette pâte sur du papier cuisson et mettre sur une plaque au four préchauffé à 180° pendant 10-15 minutes Laisser refroidir puis retirer le papier du biscuit et le poser sur un linge humide ; La mode est venue ces années dernières de l’huître chaude, voire gratinée. Il faut alors la choisir grasse : elle résistera mieux à la chaleur tout en fixant les saveurs. Quant à la taille, ça va de la «papillon», toute petite, à choisir pour les plats en sauce, les tartares, très délicate et peu coûteuse, au «Pied de cheval» énorme et rare, que Roellinger, le grand chef de Cancale, sert nature avec de l’échalote crue, ou juste raidie aux épices douces. Pour l’usage commun, N°2, N°3, c’est bien. Et si vous trouvez des longues, non calibrées, elles sont moins coûteuses mais tout aussi bonnes. ■ Proportions ■ Acheter Enfin, je voudrais dire qu’une terrine de foie frais, c’est vraiment très facile à faire et que ça diminue le prix de plus de la moitié. À défaut, choisissez du mi-cuit, en verrine si c’est du bloc, pour voir les morceaux. Il faut se les faire ouvrir, si on peut. À défaut, coincer le talon (la pointe) dans la paume de la main gauche et glisser le couteau au 2/3 de la coque, par la droite : c’est là qu’est le muscle et pour un amateur, c’est vraiment la meilleure méthode, la moins dangereuse aussi. ■ Acheter ■ Le truc Mi cuit, donc, ou frais. Pour un foie frais de canard, le bon poids c’est au moins 400 grammes. Pour l’oie, allez, 600. Le problème c’est qu’ils sont au froid, or l’élément essentiel c’est l’élasticité. Il faut Jetez l’eau première. Deux avantages : cela nettoie l’huître, laquelle rejette en une minute une eau beaucoup plus fine. Et la première, on aura pu la récupérer, la filtrer à titre de fumet, pour détendre une sauce. 16 ■ Montage Imbiber légèrement le biscuit avec le sirop, étaler une couche de confiture puis de crème de marron. Rouler le biscuit en s’aidant du linge et faire attention de bien le serrer Mettre le biscuit au frais en attente Monter la crème liquide au batteur avec 20 g de sucre Recouvrir le biscuit de crème chantilly puis émietter dessus la meringue concassée grossièrement. ■ Décor Saupoudrer de sucre glace et cacao puis ajouter vos décors de Noël au copeaux de chocolat Saumon «cuit au diable»* (Jean-Pierre Billoux) 1 pièce de 600 g de saumon 3 dl d’huile d’olive 1 bouquet d’aneth 200 g d’algues 100 g de pommes de terre sel de Guérande poivre ■ Préparation Cuire la pomme de terre dans l’aluminium au four Mettre l’huile d’olive à tiédir sur le coin du feu avec l’aneth effeuillé Après cuisson, éplucher la pomme de terre, l’écraser à la fourchette Mixer l’huile et l’aneth avec la pulpe de pomme de terre Passer dans un tamis, poivrer et réserver au chaud Prendre le diable, disposer les algues dedans, bien humecter Ajouter la pièce de saumon, assaisonner avec poivre et sel de Guérande Refermer le diable, mettre cuire sur le feu Servir dans le diable, le coulis de pomme de terre à l’aneth à part *Double cocotte en terre cuite allant au four 001) BingBang21 3/12/04 5:36 Page 19 Epicure de rappel Le homard : tout bleu Celui là nous arrive tout droit de la grande tradition d’avant-guerre. Deux variétés, pour simplifier : le rouge et le bleu. Le bleu, dit «breton» est assez souvent irlandais ou écossais, et dans tous les cas c’est le meilleur (plus dense et persistant) mais le plus cher. Le rouge (dit canadien) provient aussi du Maine où on en consomme comme ici des crevettes, dans des formules à dix balles. Mer froide aussi, il peut être excellent ou médiocre, c’est moins la race qui est en cause que le traitement et les méthodes de retrempage, bon, on ne va pas s’étaler ici, il lui manque ce petit goût de noisette du breton. Pour obtenir un bon plat de homard, il faut être extrêmement cruel. On l’achète vivant, on le cuisine vivant. Le court bouillon, oui, certes, mais on perd quand même du goût par dispersion des sucs. Le mieux c’est : soit vous avez un four à haute température, comme certains restaus que je connais, soit vous coupez le bestiau en long d’un coup de hachoir, vivant, et vous jetez les deux moitiés à feu d’enfer, grill ou poêle fumante. Mais alors, par pitié, éviter les flambages qui donnent à ces chairs délicates un goût de carapace ou de poils roussis. Un beurre fondu, quelques gouttes de citron, un peu de sauce soja, rien d’autre. Ou alors, une vraie américaine, mais alors là on y passe le réveillon, restons entre amis. ■ Acheter Choissez une femelle. Meilleur rapport qualité prix car plus de chair sous carapace. Comment reconnaître ? En général, les pinces sont moins dissymétriques, l’intérieur de la queue est plus convexe. Le plus sûr, en fait, c’est de repérer la zezette. Les organes du mâle, ce sont deux crochets, sous la queue, vers le milieu. S’il n’y en a pas, c’est une dame, c’est simple ! ■ Le truc Un souvenir épatant, rapporté d’Asie : le homard aux mangues. Homard rôti et des dés de mangue peu mûre, très ferme, sautés au beurre. Il s’établit entre la mangue et le crustacé des correspondances exceptionnelles. L’escargot : blanc ou gris Petit, la Bourgogne étant pour moi le centre du monde, je pensais que l’escargot était celui de tous les réveillons. Ce n’est que bien plus tard que j’ai vu qu’il restait un phénomène essentiellement régional, comme ailleurs le saumon ou le gratin de cardons, même si l’escargot a singulièrement débordé son terroir, sous sa forme farcie. Escargot de Bourgogne donc, ou plus exactement «à la bourguignonne» puisque le scientifique Helix Pomatia ou gros blanc a à peu près disparu de nos campagnes avec l’excès des pesticides et tout le fourbi. Par ailleurs, c’est un animal très libre, qui ne supporte pas l’élevage. Ce qu’on trouve donc en bocal, naturel ou cuisiné, c’est du petit gris (Helix aspersia), dit ailleurs luma, cagole ou autres, et qui supporte très bien l’élevage comme la farce à la bourguignonne, beurre, ail et persil, les recettes sont partout et c’est vrai qu’à défaut d’être très digeste (n’oubliez pas d’enlever le germe central de l’ail !) c’est très bon. Mais un certain nombre de conserveurs sont restés fidèles au pomatia, sauvage donc, forcément. Car il vient, d’Europe centrale (Pologne, Tchéquie) où l’escargot est encore ramassé. Jusqu’à quand ? C’est tout le problème. Les paysans, là-bas aussi, vont bien finir par faire de l’intensif, avec engrais chimiques et pesticides. Ce sera alors p’tit gris pour tout le monde, vu que l’achatine, machin chinois et pneumatique, n’a plus le droit en France de se nommer escargot, heureusement d’ailleurs, c’est dégueulasse. ■ Acheter Là encore, lisez de près l’étiquette. Sans a priori. Et si vous en avez marre de farcir, faites comme la plupart des restaurateurs : achetez les escargots tout faits, sans crainte, nous avons à Dijon ce qui se fait de mieux en la matière. ■ Le truc Le vrai problème, c’est que les premiers apparaissent trop chauds et peu salés, les derniers très salés et presque froids. N’hésitez donc pas à sous saler la farce, en préconisant la salière sur table, et à utiliser les porcelaines pleines, à godets, moins pittoresques que les coquilles, mais qui tiennent mieux la chaleur. Le saumon : pas si rose Le saumon a été victime de son propre succès : élevages intensifs, nourritures déséquilibrées, graisses malsaines, chairs mollasses. On s’était même mis à élever les saumons sur plusieurs étages, ceux du dessous bouffaient les saloperies de ceux du dessus, ça devenait scabreux. Depuis la chose a été un tantinet régulée, on a créé des labels, on a valorisé le sauvage, le saumon a pu revenir sur les tables de fête, où, ici et là, il est central, entier et décoré, symbole de prospérité. Remarquez que le sauvage n’est pas forcément au top. Les mers ne sont plus ce qu’elles étaient, et c’est une chair qui fait du gras à l’élevage, lequel gras est nécessaire, sans excès, à la finesse de la chair. Par ailleurs, le saumon sauvage, s’il est effectivement de saveur plus franche, peut être de santé, disons fragile, d’où conséquences possibles – rares, heureusement - sur la digestion. Reste l’origine : Norvège, Écosse, Irlande, éviter en tout cas le Pacifique. Si par miracle vous trouvez un rescapé saumon de Loire, ou de l’Adour, n’hésitez pas, si vous avez les moyens. Sinon, je dirais que s’il s’agit de saumon fumé, croyez les spécialistes qui aiment bien celui de Norvège, plus commun mais plus gras. Pour un saumon frais, optez pour le label, quel qu’il soit : un cahier des charges, c’est déjà quelque chose, et dites-vous que le meilleur du saumon, c’est le plus moche : le ventre. ■ Acheter Ne vous fiez pas à la couleur. Elle provient de la nourriture, le krill, des crevettes minuscules, on y adjoint souvent du colorant. J’aurais donc tendance à choisir le plus clair, qui signale aussi des 17 Asperges vertes meunière, crème de caviar (Jean-Pierre Billoux) ■ Proportions (pour 4 personnes) 20 grosses asperges vertes 100 g de beurre 2 dl de crème fleurette 50 g de caviar 50 g d’oignons blancs frais gros sel – sel fin – poivre ■ Préparation : Éplucher l’oignon, l’émincer et le faire blanchir, égoutter et faire étuver au beurre (20 g) Éplucher les asperges, les cuire à l’eau salée, croquantes, les égoutter et les couper sur une longueur de 10 cm Ajouter 2 dl de cuisson des asperges dans les oignons, laisser cuire 5 minutes et mixer, assaisonner et réserver Dans un sautoir, faire fondre le beurre, ajouter les asperges et finir de cuire doucement Monter la crème comme une chantilly, incorporer le caviar dedans délicatement et assaisonner Sur quatre assiettes, disposer les asperges, les arroser avec le jus d’oignons. Servir la crème de caviar en saucière. Mettre une bonne cuillère de crème sur les asperges. Brochette de homard au pain d’épices et à la mangue (Jean-Pierre Billoux) ■ Proportions : 2 homards de 600 g 600 g de pain d’épices 2 dl de vinaigre de vin 2 mangues mûres 2 jus de citron 1 dl de Muscat de Baumes de Venise 100 g de beurre Poivre de Séchuan ■ Préparation : Faire cuire les homards dans de l’eau bouillante salée pendant 6 minutes, les rafraîchir, les décortiquer Couper la queue sur la longueur, ouvrir les pinces pour enlever les cartilages Enfiler ces morceaux sur une brochette en bois et réserver Émietter le pain d’épices, le faire sauter au beurre, poivrer, ajouter le vinaigre de vin, cuire 2 minutes et mouler en cercle de 6 cm Couper les mangues en morceaux, les faire sauter au beurre avec du poivre Faire réduire de moitié le jus de citron, le Muscat, 1/2 cuillère à café de poivre de Séchuan. Ajouter dans les mangues, passer à la passoire fine et réserver Faire chauffer les cercles de pain d’épices Poêler doucement au beurre les brochettes de homard pendant 2 minutes Disposer un cercle de pain d‘épices, une brochette dessus et entourer d’un cordon de jus de mangues. 001) BingBang21 3/12/04 5:36 Page 20 Epicure de rappel mers plus froides, donc des chairs plus fermes, en principe. Pétrossian fait un saumon tout blanc, extraordinaire, mais trop cher. ■ Le truc Fumez (légèrement) votre saumon, dans le four de la cuisinière. Un plat à feu, une couche de sciure de hêtre (ça s’achète en sacs), on allume, on laisse, on peut chauffer (40 % maxi). Et les filets, entiers ou en pavés, sur la peau, sur la grille. Ca fait du micuit, mi-fumé : c’est bon, les copains sont épatés. La volaille : arrosée Comme le Père Noël, la dinde nous vient d’Amérique : il est peu d’autres volatiles (excluons l’autruche, elle a l’air trop con) qui puisse nourrir une famille entière. Sauf que, la dinde étant devenue inepte, à force de gonflette et de traitements margoulinesques, il fallut bien lui trouver des alternatives. D’où l’avènement du chapon, le retour de la poularde et la récente apparition de la pintade chaponnée (voir recette). Voilà pour le répertoire auquel il conviendrait de joindre le canard, le pigeonneau et le poulet, pourquoi pas, car au sommet de son art, je ne vois rien qui le surpasse, même s’il fait moins riche. Comment s’y retrouver ? Peu importe finalement l’origine, l’important c’est le cahier des charges, qui met la Bresse, par son exigence, au premier plan. Mais en Chalosse, dans la Loire (pays de la race géline) et ailleurs, il se trouve de magnifiques volailles. Quelques règles générales, comportant, comme toutes, des exceptions : l’oie doit être choisie jeune, faute de quoi elle peut virer à la carne. La dinde doit être impérativement fermière, et pas trop grosse. Le chapon, c’est le contraire : au dessous de 3 kilos, c’est risqué ; si en plus de son passage en épinette (cages étroites) il est emmailloté/massé, alors c’est magnifique, mais hors de prix. La poularde, qui est une jeune poule engraissée, est en forme autour de 2 kilos et demi, et la pintade chaponnée un peu plus : elle garde son arrière goût giboyeux, augmenté de la finesse du gras. Arrosez souvent, tout le secret est là, à la broche surtout, avec un peu d’eau au besoin, sans inonder le plat à rôtir. Mettez plutôt un bol d’eau à côté, dans le four, surtout avec les grosses pièces. La mode est au poché-rôti : ce peut être difficile à exécuter, à la maison. Mais démarrer le four à 220°, pour baisser après coloration dorée, quitte à cuire plus longtemps (selon poids). La bête sera cuite à cœur, la chair plus souple. ■ Acheter Hors la question de poids, choisissez des bêtes jeunes. Pour ça, pincer le bec par les côtés (surtout l’oie !), ce doit être souple. Sauté d’escargots à l’estragon ■ Le truc ■ Proportions J’ai évité de parler du boudin blanc. C’est de la paléo en cuisine ; très rarement intéressant. Mais vous pouvez en farcir, entier, votre volaille. Ensuite, vous utilisez le boudin tout seul, ou, éclaté, comme farce ou base de farce : par exemple pour faire des tartines, ou farcir de grosses morilles… 4 douzaines de gros escargots 150 g de beurre 3 branches d’estragon 1 poireau 150 g de pommes de terre Sel et poivre du moulin La bûche : embûche. J’ignore quel est le plaisant drôle qui eut un jour l’idée de confectionner un gâteau en forme de bout de bois, toujours est il qu’on doit bien constater que la bûche de Noël est une pâtisserie ridicule. Formellement, c’est d’un goût accablant, même au second degré, nantie de nains, de scies, de végétations azymes. Et gustativement, c’est rarement le panard. Ne parlons pas de la diététique, qui n’a rien à faire en ces circonstances. On voit quand même à peu près d’où ça vient : le foyer. La bûche qu’en certains coins on trimballe et allume cérémoniellement pour célébrer l’union de la famille autour de la flamme et de la lumière, au coeur de l’hiver ; c’est beau à voir, mais à manger, non, parce que cette histoire a dégénéré en clownerie sous prétexte d’amuser les enfants. Pauvres gosses. Cependant, las de rouler d’improbables crèmes au beurre dans des hectomètres de génoise décorée à la fourchette, un certain nombre de pâtissiers et de cuisiniers se sont efforcés de renouveler le genre vers l’allégement et la sobriété. ■ Acheter La bûche glacée est en expansion, peut-être parce qu’on s’est aperçu que quelque chose de froid, en fin de repas, peut aider à digérer. Ce qui est moins digeste, c’est le tarif de ces choses, où le décor se paie au prix fort. ■ Le truc Pourquoi, après tout ça, ne pas opter pour l’épanouissement sensoriel pur, avec la douceur de la note sucrée ? avec par exemple un vin de Paille de chez Labet… Ou une sélection de grains nobles des dames Faller… Ou un Pedro Ximenez d’Osborne, ou… ! Manière de croire, un tout petit peu, au Père Noël. Lire l’étiquette La masse de fric qui va se dépenser pendant les fêtes, c’est énorme, proportionnel à la masse de bouffe offerte sur les marchés, où l’on trouve tout et n’importe quoi. C’est le moment de lire les étiquettes, de savoir choisir. Gare aux présentations illusionnistes, gare aux appellations de circonstance, aux intitulés fallacieux. Pour aider à choisir, sachez qu’il existe en France quatre «labels» fiables, plus ou moins. Le Label Rouge Agriculture Bio (AB) C’est le plus ancien, attribué par un organisme indépendant, lui-même contrôlé par une commission nationale. On ne dit pas que c’est le top, forcément, mais que dans sa catégorie, le produit a «des qualités gustatives». Fiable. Ca dit que c’est bien fait, bien élevé, bien nourri, et sain. Des gens biens (hors quelques opportunistes), mais pas forcément des spécialistes. Je connais des vins bio imbuvables. Cela dit, à 8O % c’est un gage de pureté artisanale. L’Appellation d’Origine Contrôlée C’est le petit dernier (si on exclut les européens). Il garantit «un produit de qualité régulière», selon un cahier des charges qui, là encore, est décisif. Ce label est plutôt destiné à des produits minoritaires ou à des activités de transformation (conserves, découpes…).Aucun label n’est une garantie, mais c’est un indice fort, pour qui ne connaît pas le meilleur des labels : celui ou celle qui fait. Mon fermier n’a aucun label, pas besoin. Conférée par l’INAO, avec sérieux, mais qui dit ellemême qu’elle certifie l’origine du produit, point barre, ce qui est le plus souvent un réel gage de qualité, mais pas toujours : ça dépend du cahier des charges. Pour le poulet de Bresse, on est au top du top ; pour d’autres produits, ça peut recouvrir des réalités très différentes, voire des margoulins qui s’en servent comme parapluie. Critères Qualité Certifiés 18 (Jean-Pierre Billoux) ■ Préparation Tailler le poireau en petite brunoise et faire étuver au beurre dans une casserole, mouiller avec 1 litre d’eau, saler, poivrer légèrement, amener à ébullition Tailler les pommes de terre de même, les ajouter au poireau, faire cuire 20 minutes et ajouter le beurre d’estragon, bien remuer Faire sauter au beurre les escargots, répartir dans des assiettes creuses, verser la soupe d’estragon. Foie gras frais de canard confit dans sa graisse (Jean-Pierre Billoux) À faire 48 heures avant dégustation ■ Proportions : 500 g de foie gras frais de canard 1 dl de porto rouge 1 dl de madère 6 g de sel 4 g de poivre 2 g de 4 épices 1 kg de graisse de canard ■ Préparation Assaisonner le foie gras cru Faire mariner pendant 12 heures le foie dans le porto et le madère en le retournant 2 à 3 fois Faire fondre la graisse de canard dans une cocotte Retirer le foie de la marinade, l’égoutter et le mettre dans la graisse Cuire au four pendant 20 minutes à 110° Laisser refroidir dans la graisse Servie avec une salade d’herbes et une vinaigrette d’huile d’olive et citron. Huîtres chaudes gratinées aux échalotes confites (J-P Thibert) ■ Pour 4 personnes : 24 huîtres n°1 ou 2 spéciales 8 grosses échalotes, 1 citron vin blanc, miel, 2 œufs, poivre et beurre ■ Préparation Émincer les échalotes, les cuire avec vin blanc, une noisette de beurre et miel, les laisse confire. Ouvrir les huîtres, garder l’eau , la filtrer, les enlever des coquilles et égoutter. Avec un peu d’eau des huîtres, du vin blanc et un jaune d’?uf, monter un sabayon avec un jus de citron. Faire raidir les huîtres, dans chaque coquille disposer un peu d’échalotes confites, une huître, un peu de sabayon et enfourner sous le grill 2 minutes. 001) BingBang21 3/12/04 5:36 Page 21 Epicure de rappel Carnet d’adresses C’est le moment de retourner au marché. Je ne sais pas si vous le savez, mais Dijon possède le plus beau marché de tout l’Est, voire (à population égale) un des plus intéressants de France. C’en est même étonnant, je ne vois guère que celui des Lices, à Rennes, pour le surpasser. On y trouve tout, y compris, maintenant, de bons poissonniers et c’est le moment où jamais d’éviter les supermarchés, foule et tout venant : Noël est pour les hypers un cible, une rente et c’est exactement le moment de les éviter, quitte à dépenser quatre sous de plus. Au marché donc : ● Poissons et crustacés : St Georges, La Marée, Quercia, mais les autres ont fait de gros efforts. ● Huîtres : Bris et Fils - (Tél. 05 46 84 10 26 pour les commandes) De la Marenne pleine et grasse, justement. La spéciale est moins salée. La longue moins chère et aussi bonne (c’est l’huître des petits déjeuners charentais, avec saucisses). ● Foie gras : Pascal Laprée (tél. 03 80 84 31 43 pour les commandes). On a de la chance d’avoir deux grands spécialistes dans la région, un dans la Nièvre pour l’oie, et Pascal Laprée pour le canard, un précurseur. Même dans le sud ouest, je n’en ai pas vu tellement de ce calibre. Voir aussi, pour le boudin et les foies travaillés : les Salaisons de campagne. ● Volailles : Chenu (tél. 03 80 58 92 36). Volailles de Bresse, dindes fermières, chapons et pintades. Voir aussi Desmonteaux pour les belles découpes sur la peau. ● Viandes : Chenu encore, et Bio Viande (groupement de producteurs), et Alviset, le grand classique. Mais aussi, nouveau, Régal Terroir, un groupement de petits producteurs d’excellents charolais. avenue Roland Carraz, à Chenôve - Tél. 03 80 52 54 23. Ex. Hélix, repris par le clan Romanzini, et son véritable «Bourgogne» Hélix Pomatia. Mais aussi, Bourgogne Escargots, 1 rue Jean Monnet, Chevigny-St-Sauveur -Tél : 03 80 71 06 66. Et bien sûr l’Escargotière de Marsannay-le-Bois, route d’Epagny, Tél. 03 80 35 76 15. Autre précurseur, quinze ans d’expérience au service du p’tit gris. ● Volailles : Gérard Silvestre, à Savoisy - Tél. 03 80 93 10 27. Poulets, canards, chapons, pintades (non chaponnées), vraies dindes, oies tendres. De la volaille fermières sans label ni Vins : brisez le dogme Vieille histoire : tout a été écrit sur l’accord des mets et des vins, et plus encore ; chacun y allant de son accord parfait, très singulier, très détaillé. Mais le dogme bouge encore, parce que les vins changent, les goûts changent, et même les habitudes alimentaires. Plus question d’un repas de fête avec un vin par plat, comme cela se faisant : c’est le casque assuré au réveil, sans parler des migraines au portefeuille. De même peut-on envisager, oui, un vin blanc sur un rouge, après rinçage, si le blanc n’est pas trop sec. Trois vins, c’est déjà pas mal, et ce peut être suffisant, si l’on sait concevoir l’ordonnance du menu en conséquence. Par exemple, un blanc pour coquillages et poissons, un rouge dense pour viandes et fromages, un moelleux, pas forcément doux, pas forcément blanc pour fromages persillés et desserts. Par exemple ; mais toute liberté est à prendre, selon les composants de chaque plat, selon les jus et les sauces, pourvu que l’on connaisse autant que faire se peut, l’origine exacte des vins. À titre de référence, pour chacun des produits ici évoqués, trois propositions : une personnelle, une régionale, une alternative, moins chère souvent. Mais surtout, fiez-vous à vos caviste préféré. Dijon en possède aujourd’hui de très compétents. (J-P Thibert) ■ Pour 4 personnes 24 huîtres n°1 ou 2 spéciales 8 grosses échalotes, 1 citron vin blanc, miel, 2 œufs, poivre et beurre ■ Préparation Émincer les échalotes, les cuire avec vin blanc, une noisette de beurre et miel, les laisse confire. Ouvrir les huîtres, garder l’eau , la filtrer, les enlever des coquilles et égoutter. Avec un peu d’eau des huîtres, du vin blanc et un jaune d’?uf, monter un sabayon avec un jus de citron. Faire raidir les huîtres, dans chaque coquille disposer un peu d’échalotes confites, une huître, un peu de sabayon et enfourner sous le grill 2 minutes. ● Gibiers : Léonard. Joli choix en poils et plumes, dont la grouse dodue, une sorte de grosse perdrix à l’accent écossais. Autres adresses ● Escargots : La Boutique de l’Escargot, 41 Huîtres chaudes gratinées aux échalotes confites Vichyssoise de pomme de terre aux truffes grises de Bourgogne (J-P Thibert) AOC, mais une très belle qualité, vingt dieux ! ● Caviar, foies gras, saumon : Épicerie Gauthier, 77 rue J.J. Rousseau, Dijon. Tél. 03 80 67 17 19. Le magasin n’est pas grand, mais ce n’est pas utile : on y trouve juste le meilleur des produits rares ou festifs. Un vrai épicier passionné, où se procurer aussi aromates et petites choses pour simplifier la cuisine, et le meilleur de l’artisanat régional, tel, par exemple, les miels à la rose ou au café de la Fée Pimprenelle… ● Bûches : Véronèse, rue Musette, Dijon, parce que ce sont les plus légères. Et pour les chocolats, bien sûr, Le Parrain Généreux, rue du Bourg. ● Caviar : une vodka, pas de problème. Russe et nature. À défaut, un blanc très sec, chardonnay de Bourgogne (Montagny, aligoté des Hautes Côtes) ou Picpoul, ou Blanc de la Clape (Languedoc). ● Huîtres : Chablis, c’est net, et pas seulement parce qu’ils poussent sur des huîtres. Ou un Riesling pas trop minéral, à cause de l’iode ; ou un Viognier. Huîtres chaudes : là, on peut glisser vers un Sauvignon, (St Bris) ou un aligoté, voire un Mercurey Blanc. ● Crustacés : les mêmes, suivant préparation. Pour les homards à l’armoricaine, il faut un rouge et costaud, un peu doux même. Moi, je risquerais un Maury (Mas Amiel) ou un Rancio de la région de Collioure (Mas Blanc). ● Foie gras, en terrine : difficile. Un moelleux mais avec de l’acidité ; évitez le Sauternes, mais essayez certains Coteaux du Layon ; et c’est le moment de découvrir les chardonnays vendange tardive de certains jeunes vignerons d’ici. Ou encore, si le foie est macéré, un Gewürtztraminer. Servez alors le foie en issue de repas, comme Alexandre Dumas : le vin fera aussi les fromages persillés, voire le dessert. Foie chaud poêlé : Côte 19 ■ Pour 8 personnes 500 g de poireaux 500 g de pommes de terre 100 g de beurre 3 l d’eau sel, poivre, bouquet garni, huile de noisette (facultatif) 4 dl crème fraîche 200 g de truffes grises de Bourgogne ■ Préparation Émincer les blancs de poireaux et couper en quartiers les pommes de terre épluchées Faire fondre les poireaux sans coloration dans le beurre, puis ajouter les pommes de terre, bien remuer Mouiller à l’eau, saler, poivrer, ajouter un bouquet garni, cuire 30 à 40 minutes, passer au mixer Ajouter la crème et reporter à ébullition en fouettant, laisser refroidir. Couper les truffes en julienne, les faire mariner dans un peu d’huile de noisettes Servir dans une assiette creuse, parsemer de la julienne de truffes et des pluches de cerfeuil. 001) BingBang21 3/12/04 5:36 Page 22 001) BingBang21 3/12/04 5:37 Page 23 [EXCLUSIF] Epicure de rappel de Beaune rouge, Volnay, Monthélie, Maranges. Ou un Hermitage, ou encore, plus modeste, un Chinon, un St Nicolas de Bourgueil tendre si c’est avec des fruits. ● Truffes : un Pomerol, ça s’impose. Mais on peut rester en Bourgogne avec un grand Côte de Nuits (Chambertin, Clos Vougeot) si c’est de la mélanosporum. Un Bourgogne plus léger si c’est de la grise (Chambolle, Morey). Alternative : un Pic St Loup ou un St Chinian (Languedoc), deux terroirs en pointe. Ou encore une Mondeuse (Savoie) de Magnin, ou un Côte du Rhône de Viret (un fou). ● Saumon : froid, on l’accompagnera d’un blanc fruité, Pinot Gris, Beurot des Hautes Côtes, Chalonnais ; ailleurs : Coteau des Baux, Graves blancs et, très bon rapport qualité prix, un Chignin Bergeron. Chaud : tous les Bourgognes blancs, Chablis 1er Cru en tête. Pinot gris alsacien sinon, Bellet (Nice), Palette (Aix) et, même, moins onéreux, Minervois blanc, tendance grenache, marsanne. ● Escargots : les mêmes blancs que plus haut, sauf si bouillons ou meurettes ; là un rouge s’impose, plutôt léger, celui de la sauce, pas un grand vin en tout cas, c’est inutile. ● Volailles : rôtie simplement, un rouge élégant, Volnay, Chinon de Raffault, Haut Médoc et les Côtes de Beaune en général. En sauce blanche (crème), Côte du Jura, Chablis Grands Crus (Les Clos !), voire Vin Jaune, fantastique, s’il n’y a rien après, sauf pâtes cuites et desserts non sucrés … Pour les volailles truffées, les vins de truffes. ● Gibiers, viandes rouges : pour moi, l’accord parfait, si jus bien réduit, c’est un Porto vintage (millésimé) non muté. Ca correspond peu à l’usage qu’on fait en France du Porto, mais je ne mets rien au dessus. Plus classiques : grands Côtes de Nuits, grands Médoc, Côtes Rôties, Chateauneuf du Pape… Alternatives chères : Trevallon (vin de Pays des Baux), La Grange des Pères (Aniane) ou, plus simplement un grand Fitou (Leyris), voire un Corbières, il en est de splendides (Lastours, La Voulte Gasparets, Villemajou…). Puisque c’est la fête, on peut tout faire au champagne. Mais alors, s’il vous plait, plutôt qu’un médiocre, et compte tenu de ce que les grandes cuvées sont hors de prix, pensez au Crémant. Des efforts immenses ont été faits en Bourgogne, et je connais des tas de champagnes qui pourraient en prendre de la graine ; n’achetez pas une étiquette, achetez un vrai vin. Quelques grands artisans : Vitteaux à Rully, Bouillot, Les Vignobles de Molesmes, ou, dans l’Yonne, les caves de Bailly. Cavistes La carte des Vins 1 rue Musette - Tél. 03 80 22 44 20 Au vieux millésime, 82 rue Monge Tél ; 03 80 41 28 79. Bourgognes intéressants (Dujac, Rapet…) et pleins de choses ailleurs : Piquemal en Roussillon, Brana en Irouleguy. Cher. En Bourgogne, Coche-Dury, et, magnifiques, grands Bordeaux Vieux à prix corrects. Vino bueno ! Pintade chaponnée à ma façon (J-P Thibert) ■ Pour 8 personnes 1 pintade chaponnée de 3 kg environ 200 g de foies de volaille 1 carotte, 1 oignon, 6 gousses d’ail dans leur peau 20 cl de vin blanc sec, jus de volaille (facultatif) 120 g de beurre salé 200 g de champignons de Paris 250 g de lard gras en petits cubes 3 échalotes ciselées, 2 feuilles de sauge ciselées 1 cuillère à soupe de persil haché 60 g de mie de pain 3 cl de marc de Bourgogne 2 œufs sel, poivre, épices, 1 jus de citron ■ La farce Faire sauter les champignons dans une cuillère de beurre, ajouter les échalotes ciselées, saler, poivrer, hacher grossièrement. Passer à la moulinette les foies de volaille et le lard, ajouter le persil et la sauge. Mélanger les champignons, la mie de pain, les ?ufs et le marc de Bourgogne, ainsi que les foies de volaille et la sauge, assaisonner. ■ La pintade Saler et poivrer l’intérieur, puis garnir de la farce et la recoudre. Porter à ébullition une grande marmite d’eau et plonger-la pendant 5 minutes, la retirer et essuyer dans un linge. Dans une plaque, faire colorer de chaque côté la pintade, ajouter l’ail non épluché, oignons et carottes en gros morceaux et cuire 10 minutes dans un four très chaud, jusqu’à obtention d’une belle couleur, arroser régulièrement. Baisser la température du four à 100°, laisser cuire pendant au moins 2 heures. Sortir la pintade de la plaque, dégraisser, ajouter le vin blanc et le fond de volaille, passer au chinois, monter au beurre, hors du feu ajouter un jus de citron. Servir avec des marrons ou du cerfeuil bulbeux. Rencontre avec Jonathan Nossiter, réalisateur du film Mondivino Dans un film documentaire fleuve, Jonathan Nossiter dresse une galerie de portraits de celles et ceux qui font - et défont- le vin aujourd’hui. Un regard plein d’humanité qui invite à s’engager contre l’uniformisation des goûts. En suivant ses personnages de ● Il y a bien quand même une notion de vieille Europe…Le terroir est une prise de conscience éthique du passé qui permet de progresser. C’est un vignes en caves, de la froideur combat et de parti pris dans votre film ? d’un laboratoire à la chaleur d’une cheminée de vigneron ou de la rudesse d’un tracteur-enjambeur au cuir confortable d’une voiture avec chauffeur, Jonathan Nossiter a parcouru trois continents avec escale sur la côte des vins. Lors de sa venue à Beaune pour parrainer la Vente des Hospices, il a bien voulu répondre à nos questions. Rencontre avec un réalisateur américain qui redonne de l’espoir à nos terroirs. ● On résume parfois Mondovino à une opposition entre gentils producteurs de terroir et méchants manipulateurs de goût… Je ne suis évidemment pas d’accord… [Rires] Je me suis placé en dehors de tout manichéisme ; mon travail consiste à lutter contre ce genre de simplification ! Ce n’est pas un combat entre riches et pauvres, bons et mauvais… Mondovino est un film humaniste. Il met en avant la richesse et la complexité de l’être humain, dans toutes ses expressions et ses contradictions. C’est un film sur la culture de l’être humain, autour du vin. Une guerre existe aujourd’hui et j’accepte en ces termes les qualificatifs de «collabos» ou de «résistants» qui sont employés par un des protagonistes de Mondovino. Bien sûr, ce conflit ne porte pas sur une question de vie ou de mort mais je perçois de réels dangers. Dans des domaines aussi variés que le cinéma, la politique ou le vin, il existe des forces de plus en plus totalitaires qui nous font basculer vers une société de consommation marketing. Mon film veut montrer comment ce mécanisme fonctionne dans le monde du vin. J’ai posé des questions, sans vouloir dénoncer quiconque. Je laisse assez d’espace au spectateur pour définir lui-même qu’elle pourrait être une façon - sa façon- de résister. ● La Bourgogne est-elle un des lieux stratégiques pour livrer bataille ? Pour moi, cette région est un phare magnifique pour l’ensemble du monde vinicole. La détermination qu’il y a ici à défendre, pour le vin, l’idée de terroir est un acte radical, moderniste et progressiste. C’est le contraire du folklore ou d’un quelconque repli de la 21 engagement intègre que l’on retrouve ici aussi bien chez les anciens qu’auprès des jeunes producteurs. ● Connaissiez-vous cette région avant de venir tourner votre film ? En parallèle de ma carrière de cinéaste, j’ai été sommelier pendant près de vingt ans. Amateur de vin, il m’a fallu plonger en Bourgogne, aller sur le terrain… Les vins de chez de Montille [famille de Volnay qui au centre du film, NDLR], vous savez, je les bois depuis 25 ans ! Mais un film est toujours un acte de découverte…J’avais envie de placer la Bourgogne au cœur de ma recherche. J’y ai révélé quelque chose de l’ordre de l’humain : la complexité des liens familiaux chez les vignerons bourguignons ou encore le courage de leur transparence, pour beaucoup, avec l’absence d’attaché de presse qui contrôlent l’image et la parole….Ce sont des esprits libres ! Et c’est ce que je pense ressentir, aussi, dans un verre de vin bourguignon. Propos recueillis par Arnault Costilhes 001) BingBang21 3/12/04 5:37 Page 24 Publicité Maille : du goût et des couleurs Les collections gourmandes Automne-Hiver 2004 de chez Maille offre à la gastronomie comme à ses fervents adeptes, outre des créations originales et toujours renouvelées, un panachage inédit et raffiné de fruits et de condiments finement associés. commencer par cette moutarde aux raisins secs de Corinthe et baies roses aux inflexions sucrées qui, alliée aux viandes blanches ou à certains gibiers (caille, lièvre et faisan) dévoile un bouquet original. On se délecte d’emblée des volailles associées à la deuxième merveille de la collection : une moutarde équilibrée et douce renfermant d’étonnantes saveurs parfumées que détiennent la figue et la coriandre. En revanche, mêlée aux viandes rouges et blanches ou encore À aux salades de mâche et d’endives, la Moutarde à la Noisette et muscade forme une parfaite alliance déployant tout à la fois suavité et caractère. Enfin, dernier sujet de la collection, la Moutarde à l’olive noire et aux câpres aussi puissante qu’acidulée a le double avantage de s’allier à toutes les viandes et aux poissons. Toutes sont si singulières, si suggestives, si alléchantes qu’il ne reste à ajouter aux accords subtils et heureux des moutardes Maille que les plaisirs d’une bonne table ! Boutique Maille de Dijon 32 rue de la Liberté 21000 Dijon 03 80 30 41 02 Emportez votre repas de Fêtes et dégustez à votre table P our les Fêtes de fin d’année, tout l’équipe de Festins de Bourgogne s’est mobilisée pour élaborer une nouvelle gamme d’Entrées, Foies Gras et Plats Cuisinés à emporter. Pour que vos fêtes soient réussies, nous avons sélectionné les meilleurs produits du marché : Foie Gras, Chapon, Dinde, Gibier, Bar, Saint Jacques… Demandez votre documentation au 03 80 54 39 39 et composez votre menu. ■ ■ ■ ■ ■ ■ Foie Gras de Canard (les 50 g) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.50 € Noix de Saint Jacques au Plats, Jus à l’Orange et au Curaçao : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10,75 € Bar Label Rouge aux Morilles et Fondue de Poireaux : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14,95 € Suprême de Pintadeau, Chartreuse de Cèpes au Foie Gras : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,95 € Filet Mignon de Marcassin Poêlé aux Baies de Genièvre, Millefeuille de Céleri et Marmelade de Pommes : . . . 10,90 € Volaille aux Ecrevisses, Flan de Courgettes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,60 € Et de nombreux autres produits…. FESTINS DE BOURGOGNE 23 route de Beaune à Marsannay la Côte (à coté du bowling) - Tél : 03 80 54 39 39 - Fax : 03 80 54 39 35 Email : [email protected] - site : www.festins.fr 22 001) BingBang21 3/12/04 5:37 Page 25 Portrait Fabrice Gillotte : la fée chocolat comme marraine Par Gérard Bouchu Avec la Fée Chocolat comme marraine, Patrice Gillotte fête ses 20 ans en 2005 avec un laboratoire tout neuf et une seconde boutique gourmande aux portes de Dijon. Un sacré pari sur l’avenir ! Celles qu'il réussit divinement comme cette ganache au pain d'épices, au miel et au fruit. Ces ganaches au fruit qui font toujours le succès du petit coffret « Terroirs de Bourgogne ». Un succès mondial, on peut le dire, les Japonais raffolant de ces douceurs à la gelée de fruits : ils ont même offert un pont d’or à fabrice Gillote pour qu’il aille travailler pour eux, sur place ! Comme à Loiseau et d’autres grands chefs, fut un temps… Mais ce garçon, qui cumule les médailles depuis 15 ans a suffisamment de bon sens pour rester attaché à son territoire, sinon à son terroir. Il bosse, oui, beaucoup même, mais il prend des vacances, laissant la clé à ceux qui le secondent depuis longtemps, en toute confiance. Sauf cette année, car le nouveau jouet qu’il vient de s’offrir risque de l’occuper pas mal, dans les mois à venir ! on, nous n’allons pas vous raconter un conte de fée, quoique la période s’y prête ! Seulement une histoire vraie, et qui devrait bien finir, car vu son âge, Fabrice Gillote, le héros principal, n’a pas fini de faire beaucoup de petits… chocolats. Une histoire qui a commencé au début des années 80 au fond d’un magasin de la rue du Bourg, du temps où celle-ci était encore pleine de saveurs pour les gourmands. Pas vraiment inspiré au départ par le chocolat, le petit Gillotte, préférait plutôt la pâtisserie, d’où peut-être ce goût pour le craquant qu’il n’a jamais perdu. En fait, il faudra attendre quelques années pour qu'il se "passionne littéralement pour le chocolat et la confiserie", travail qu'il n'avait fait que survoler depuis son entrée en apprentissage de patisserie, en 1980. Elève sérieux et forcément déjà gourmand, il apprendra son métier chez plusieurs grands confiseurs. En 1985, coup dur pour la famille: le père ne peut plus travailler. Le fiston reprend courageusement la fabrication. Après, tout roule: mariage avec Catherine, entrée en 86 dans l'entreprise pour seconder sa mère, et naissance de son fils, Julien... Dans son premier atelier, rue Lafayette, ils étaient seulement 5 ou 6 à travailler sans avoir le temps, déjà, de goûter à l'approche des fêtes les nouveautés du moment, que les rares visiteurs découvraient, ravis (souvenir ému d’une ganache au sésame, une au thym frais et zeste de citron et une autre à la pulpe de poire William et au miel). N Dijon Coq d’Or Celui qui fut, en 1990, à 26 ans, le plus jeune MOF de France, traduisez "Meilleur Ouvrier de France Chocolatier-Confiseur", va reprendre deux ans plus tard avec sa femme le magasin de la rue du Bourg. Il transforme la boutique mais garde ses habitués, ce qui est bon signe. L'entreprise a déjà grossi (9 salariés, 3 apprentis), mais il ne se prend pas la grosse tête pour autant. Le salon des Coqs d'Or, qui réunit tous les gourmands, fin novembre, à Paris, le fait connaître des Parisiens. Son truc à lui, ce sont les ganaches. Les jeunes. Un craqué du chocolat Ils ne sont que trois en France à s’être payés le luxe d’un laboratoire aux normes et aux dimensions du nouveau siècle (les autres sont à Troyes et à la sortie d’Aix). Un pari un peu fou, qui fait des envieux, car nombre de ses concurrents sont déjà venus sur le chantier visiter les futures installations. Il faut dire que les chocolatiers sont la nouvelle folie d’un siècle qui doit avoir plus que jamais besoin de se rassurer. Ce sont les nouvelles stars, qui remplaceront bientôt les grands chefs des années 90. Le chocolat est tendance, et même tous les chocolats, d’ailleurs. Plus besoin de se cacher pour faire le plein de chocolat au lait, revenu à la mode après des années de mise à l’index (vous passiez vraiment pour un plouc si vous ne vous émerveilliez pas devant le chocolat le plus noir, le plus amer possible !) Quant à la vraie nouveauté, c’est ce pain d’épices d’un moelleux étonnant, avec de vrais morceaux d’orange, qui vous réconcilie avec l’enfance et vous fait oublier tous ces goûters gâchés par des tartines beurrées. Un pain d’épices comme on n’en avait plus mangé depuis des années et qui vous réconcilie avec un des piliers de la gastronomie bourguignonne ! ! ! L'idéal, pour tout goûter, chocolats comme pains d’épices, est bien sûr de les suggérer comme cadeau pour les jours à venir. Vous avez peut-être, qui sait, vous aussi un parrain généreux ou une bonne fée comme marraine. Un pari sur l’avenir! En ce début décembre 2004; ils sont désormais 18 à s’activer autour de Nicolas, Sébastien ou Olivier, les « anciens », dans le laboratoire agrandi jouxtant la nouvelle boutique qui vient d’ouvrir ses portes, dans cette zone industrielle de Norges, en plein devenir, aux portes de Dijon. Les gens des villages alentours avaient déjà pris l’habitude de venir là, depuis cinq ans, passer des commandes, mais désormais, pour qui ne voudrait plus aller faire la queue rue du Bourg, c’est un magasin tout neuf qui les enveloppe de ses parfums. Mêmes prix, même choix qu’au centre ville.Et plus de problème de parking. Tout le monde y gagne, du fabriquant au client : évolution logique, qu’on retrouve d’ailleurs dans d’autres villes. Il y a la boutique dans le centre historique, pour satisfaire une clientèle qui prend le temps de vivre et de visiter, une autre à l’extérieur pour ceux que leurs horaires de travail ou leur mode de vie (habitat excentré, horaires de travail à rallonge) n’incitent guère à aller flâner en ville… Un petit plus, à Norges : les vitres qui laissent deviner le travail réalisé au quotidien par une équipe habituée à répondre aux exigences d’un homme qui sait, par ailleurs, se montrer très reconnaissant envers ceux qui partagent sa passion et sa conception du métier. 23 Magasin Fabrice Gillotte : 21 rue du Bourg 21000 Dijon. Tel 03-80-30-38-88. Zone artisanale de Beauregard (à l’entrée de Norges-la Ville) : Tél 03-80-35-58-50. www.chocolat-gillotte.com 001) BingBang21 3/12/04 5:37 Page 26 Publicité La cuisinerie La gastronomie est au centre de cette boutique unique par la diversité du propos et sa situation géographique. Au cœur de la ville, La Cuisinerie diffuse dans un décor aux lignes épurées, ultra contemporain, du petit électroménager, des ustensiles de cuisine éternels et pratiques et une compilation prestigieuse de matériel semi-professionnel haut de gamme adapté au particulier. isposés clairement par thème, les objets s’offrent au regard de celui qui rapidement trouve ce qu’il cherche. Parmi les ustensiles traditionnels pour cuisiner malin, de l’emportepièce à l’éplucheur castor, de la fourchette à huître au simple fouet, on note la présence de Rösle, la grande référence allemande. Les grandes recettes mijotent avec succès dans les prestigieuses casseroles signées Cristel, Lagostina ou les impressionnantes cocottes en fonte Staub. De Buyer, le spécialiste de l’hostellerie étend ses collections vers la pâtisserie avec les moul’flex en silicone antiadhésive et rivalise avec les poteries culinaires du renommé Emile Henry, les balances et les articles aux design italiens Bugatti et Guzzini. Tous de qualités professionnelles, cuit vapeur, trancheuse, friteuse, presse-agrume côtoient la ligne classique en inox brossé et noir de Nespresso, l’innovante machine à expresso de Magimix qui préserve tous les arômes du café. La cave idéale commence avec l’élégant et performant Screwpull, souvent D qualifié de meilleur tire-bouchon du monde, à la fois simple d’utilisation et incroyablement efficace et détient aussi thermomètres à vin, carafes à décanter, shaker. À déposer aussi dans son panier, quelques livres de cuisine des éditions Marabout qui délivrent toujours des recettes appétissantes et les conseils éclairés du vendeur de La Cuisinerie, lui-même ancien restaurateur. En 2005, La Cuisinerie offrira dans son caveau aux intéressés des démonstrations ponctuelles avec le matériel diffusé à la boutique et pour parfaire le tout, des cours de cuisine seront proposés par de grands restaurateurs de la région. Toutes les conditions sont donc réunies pour vous mettre aux fourneaux dès à présent ! Du mardi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 19h 6 rue Charrue - 21000 DIJON Tél : 03 80 3018 07 Dire que certains prennent des cours de relaxation. Togo Création Michel Ducaroy QUARTIER DES ANTIQUAIRES 3, Rue Chaudronnerie - DIJON 24 Tél. : 03 80 67 86 45 001) BingBang21 3/12/04 5:37 Page 27 Dijon, je t’aime ! Centre-Ville de Dijon : “Noël autrement” Par Patrice Bouillot Des rues illuminées où les enfants, blottis dans leurs manteaux, ouvrent des yeux émerveillés devant les vitrines des magasins. Des chalets en bois où les passants apprécient un verre de vin chaud… Chaque année, éternel recommencement, la féerie des fêtes semble procurer le même plaisir. Les villes rivalisent alors d’imagination pour attirer les chalands vers elles. ijon n’échappe pas à la règle. En matière de marché de Noël par exemple – une tradition récente, instaurée en 2001, mais déjà bien ancrée dans les mœurs – l’association des commerçants du centre-ville “Dijon je t’aime” n’a pas souhaité bouleverser les habitudes. On prend les mêmes et on recommence ! “Le marché de Noël, fort de 75 chalets, se déroulera sur deux sites, la place Darcy et surtout la place de la Libération”, explique Fabrice Gaboreau, le trésorier de l’association. Davantage tourné vers les enfants – il abrite à nouveau la “maison du père Noël” –, le marché Darcy regroupe une quinzaine de chalets . Place de la Libération, les forains proposent des produits alimentaires, des articles de décoration de Noël, des bijoux et des produits artisanaux, des jouets en bois… Autant d’idées cadeaux bienvenues à qui cherche à faire plaisir. Et pas forcément du déjà vu : “Le marché s’est renouvelé entre 30 et 40%”, indique Fabrice Gaboreau. Ouvert sept jours sur sept jusqu’au 24 décembre inclus, le marché de Noël du centre-ville joue même les prolongations le vendredi soir : ce jour-là, on peut y faire ses achats jusqu’à 22 heures, contre 20 heures les autres soirs. D La vraie nouveauté de cette quatrième édition – car il y en a une –, c’est la présence d’un “pays invité”. Un peu à la manière de la foire, le marché de Noël met à l’honneur les artisans de Reggio, la ville italienne jumelée avec Dijon. Cinq chalets présentent des produits artisanaux venus de la péninsule. L’objectif du marché, lui non plus, n’a pas varié. « “Cet événement nous permet d’attirer du monde en ville, de créer du trafic qui bénéficiera aux commerces”, détaille Fabrice Gaboreau. L’association, qui fédère 250 boutiques du centre-ville, joue donc pleinement son rôle en assumant l’organisation de ce marché, avec le soutien de la mairie. Quelques semaines après une campagne publicitaire en faveur du centre-ville, placardée sur des dizaines de panneaux du grand Dijon sur le thème : “Centreville, le commerce autrement” – le marché de Noël, lui aussi, va bénéficier d’une présence publicitaire sur 350 panneaux 4x3. Après la braderie du mois de septembre, qui avait glané des milliers de visiteurs en deux jours, le marché de Noël doit contribuer à gonfler les affaires des commerçants. L’association n’est pas la seule à jouer le jeu. Elle bénéficie du soutien de la mairie de Dijon puisque, au-delà du marché de Noël, la patinoire a refait son apparition place de la République. Un rendezvous ludique qui fait désormais partie du rendezvous des fêtes à Dijon, au même titre que le grandroue de Lille ! Les passants seront enfin ravis d’apprendre que la rue de la Liberté leur sera entièrement rendue, et donc privée de ses bus, durant les deux week-ends précédant Noël (au cours desquels les boutiques seront ouvertes le dimanche). À faire pour Noël à Dijon centre-ville (entre autres) Se faire prendre en photo avec le père Noël, place de la Libération. Déposer sa lettre au père Noël dans la boîte, place Darcy. Les auteurs des vingt plus belles lettres seront récompensés. Se coiffer du traditionnel chapeau rouge (2,50 euros). Découvrir le hockey-sur-glace (du 3 au 5 décembre). Se faire maquiller par Corinne (les 8, 15 et 21) Participer à “la cavalcade des lutins verts”, le 20 à partir de 14 heures (départ de la salle Devosge). Visiter Dijon sur le thème de Noël, avec l’office de tourisme (les 20, 23, 27 et 30). Inscription : 03 80 44 11 44. En savoir plus sur le sapin de Noël : exposition : “Le jardin du roi sapin” Au muséum d’histoire naturelle de Dijon jusqu’au 2 janvier). www.ville-dijon.fr ou 0800 21 3000 25 001) BingBang21 3/12/04 5:37 Page 28 Publicité Écrire la paix pour que cette année donne vie à vos rêve de bonheur… Chèques-cadeaux cheveux, visage et corps Gisèle Delorme - Espace Epilation Depuis 20 ans, dans un climat harmonieux et d’une transparence impeccable, l’Institut Gisèle Delorme et son équipe diplômée déploient avec douceur tous leurs talents pour vous rendre belle. oté désormais d’un EspaceÉpilation, il crée ainsi le lien nécessaire au bien-être total tout en gardant l’héritage de la gamme des soins Gisèle Delorme. À base d’huiles essentielles de l’agriculture biologique, les Complexes Gisèle Delorme participent activement à une sensation unique de mieux-être. Appliqués sur le corps, le visage et le cuir chevelu par drainage lymphatique, ils sont choisis avec toute l’exigence requise, selon l’épiderme, l’âge et les saisons et s’associent à d’autres soins aux vertus revitalisantes : exfoliation, enveloppement du corps au sel de Guérande (osmo-thérmie) ou aux algues (algothérmie). De plus, les forfaits aux tarifs compétitifs permettent de varier l’approche des soins personnalisés. Un service sur-mesure pour un grand moment de calme et de beauté ! Alors, pour les fêtes, offrez-vous un instant plaisir ! Commerçant indépendant faisant parti de la franchise ESPACE EPILATION D Nouveau : Infini-Temps, le duo deux sérum anti-age. Tarifs abonnés* La Cire Classique La Cire Blanche Demi-jambes 3.80€ Demi-jambes 19.00€ Cuisses 3.80€ Cuisses 22.00€ Maillot classique 3.80€ Maillot classique 6.50€ Aisselles 3.80€ Aisselles 6.50€ Sourcils 3.80€ Sourcils 6.50€ Lèvres 3.80€ Lèvres 6.50€ Joues 3.80€ Joues 6.50€ Menton 3.80€ Menton 6.50€ Cou 3.80€ Cou 6.50€ Epaules 5.00€ Epaules 6.50€ Fesses 3.80€ Fesses 6.50€ Ventre 3.80€ Ventre 6.50€ Demi-bras 3.80€ Demi-bras 6.50€ Jambes entières 7.60€ Jambes entières 13.00€ Maillot brésilien 8.00€ Maillot brésilien 13.00€ Maillot intégral 19.00€ Maillot intégral 25.00€ Bras entiers 7.60€ Bras entiers 13.00€ Bas du dos 3.80€ Bas du dos 6.50€ Dos 8.00€ Dos 13.00€ Torse 8.00€ Torse 13.00€ Autres Soins Manucure 10.00€ Soin jambes légères 25.00€ French manucure 7.60€ Soin ventre plat 25.00€ Pose de vernis 6.10€ Gommage dos 8.00€ Gommage demi-jambes 3.80€ Maquillage 15.00€ Beauté des pieds 19.00€ Gommage jambes entières 7.60€ Soins Femme active 23.00€ Gommage décolleté 3.80€ Soin yeux/cou/décolleté 9.00€ *offres soumise à conditions souscription 9.15€/mois. Frais de dossier 15.25€ paiements par prélèvement mensuel ou par anticipation (6 mois) Tarifs non-abonnés* Epilations Demi-jambes Cuisses Maillot classique Aisselles Sourcils Lèvres Joues Menton Cou Visage entier Pattes Nuque Epaules Fesses Ventre Demi-bras Jambes entières Maillot brésilien Maillot intégral Bras entiers Bas du dos Dos Torse 19.00€ 22.00€ 13.00€ 13.00€ 8.00€ 8.00€ 8.00€ 8.00€ 8.00€ 30.00€ 9.00€ 9.00€ 9.00€ 9.00€ 9.00€ 9.00€ 28.00€ 20.00€ 30.00€ 18.00€ 9.00€ 18.00€ 18.00€ Les Autres Soins Manucure 18.00€ French manucure 11.00€ Pose de vernis 8.00€ Beauté des mains 33.00€ Beauté des pieds 33.00€ Soin yeux/cou/décolleté Drainage visage Soins Femme active Soin nettoyant Soin lumière Soin renaissance 13.00€ 15.00€ 36.00€ 60.00€ 69.00€ 75.00€ Gommage corps 60.00€ Gommage jambes entières 40.00€ Soin ventre plat 25.00€ Drainage ventre et jambes 51.00€ Drainage corps entier 65.00€ Enveloppement algues/sel 60.00€ Soin minceur 120.00€ Cours de maquillage 42.00€ Maquillage ville 18.00€ Maquillage de mariée 32.00€ Pensez à offrir ou à vous offrir un instant de plaisir… Place Jean Macé - 21000 DIJON Tel : 03 80 30 27 64 Lundi de 10h à 19h - Le mardi, mercredi, jeudi de 9h30 à 19h - Vendredi de 9h à 19h Samedi de 9h à 18h30 Noël au parfum ! n quittant les sentiers battus du centre ville (chouette, on se garera plus facilement), à la recherche d’une boule de Noël originale pour compléter votre collection ou d’une toute autre idée déco pour l’occasion, faites un petit tour du côté de la rue Mirande, chez Pois de Senteur où Sylvaine Bourgoin fait, depuis 15 ans, du métier de fleuriste un travail de créateur. Une véritable ruche que cette petite boutique derrière laquelle se cache un atelier où s’active une équipe de dix personnes, chacune apportant sa touche, ses idées pour peaufiner le style Pois de Senteur. Pour Noël, elles nous en mettent plein les mirettes ! On ne sait où donner de la tête tant la boutique fourmille d’idées originales (naturelles ou artificielles mais qui font tellement illusion) pour donner à votre maison des airs de Noël aux tendances d’aujourd’hui. On joue sur la transparence… Outre le traditionnel rouge de Noël, on mise sur le mariage du blanc vert et or, magnifique lorsqu’on le décline en bouquets ronds et autres compositions où se mélangent fleurs coupées, fruits et autres fagots de cannelle, le tout scintillant de petites perles nacrées. Entre les boules de Noël maison, les couronnes de l’Avent, les bougies, les jacinthes et autres centres de table décorés, parmi une variété originale d’amaryllis agrémentés de paillettes et autres petits sapins d’Italie aux allures de plantes grasses, les idées ne manquent pas pour composer un Noël unique… E 75, rue Mirande. Ouvert de 8h à 12h30 et de 14h à 19h30 du lundi après-midi au vendredi, le dimanche matin de 9h à 12h30 et le samedi en journée continue. Tél. 03 80 63 97 23 26 001) BingBang21 3/12/04 5:38 Page 29 Publicité Rue des Godrans Petite escapade au coeur de la ville, dans la longue rue des Godrans. Un éventail hétéroclite de commerces résume tout l'attrait de ce quartier vivant : boutiques de déco et de prêt-à-porter, coiffeurs, traiteurs, restaurants, chapelier, commerces de bouche, marchands de graines... Sans compter le parking souterrain Grangier qui, tel un éloge à la proximité, est une proposition idéale aux moindres envies du moment entre la pause déjeûner au restaurant, les emplettes de l'après-midi ou la séance coupe-brushing ! L’ORANGE BLEUE Pêle-mêle incontournable d’objets graphiques et ludiques de référence (La chaise longue, Banal Extra, Legnomagia) à la fois utiles (tapis Arte-Espina, mobilier pour enfants Leblon-Delienne et Lazzari) et esthétiques comme ce distributeur 4 bouteilles de boissons dont les hommes raffole. Sans compter toutes les jolies bricoles inventives qui font tout le génie de l’inédit et de l’originalité ! Ouverture le dimanche 12 et 19 décembre de14h à 19h lundi 14h-19h Du mardi au samedi de 10h à 12h30 De 14h à 19h 52 rue des Godrans - 21000 DIJON - Tél : 03 80 30 78 82 www.orangebleuedijon .com C A S UA L C’est “La” boutique au masculin par excellence ! Chez CASUAL, les vêtements correspondent à votre style de vie, à votre personnalité … Si vous hésitez devant le vaste choix de prêt-à-porter, pensez, sans à priori, au “sur mesure” personnalisé pour les vestes, pantalons et costumes… à choisir parmi plus de 250 tissus signés des grands noms italiens. L’imagination et la création sont au rendez-vous ! CASUAL présente un des plus grand choix de chemises en Bourgogne ; là aussi n’hésitez pas à opter pour une chemise taillée spécialement pour vous dans l’un des 200 cotons double retors, à des prix largement démocratisés ! Coté sportswear, glissez-vous dans l’un des jeans stretch TRUSSARDI dont CASUAL est le distributeur officiel…un must dont vous ne pourrez plus vous passer ! Saison oblige, vous serez agréablement surpris par le rayon très coloré des pulls lambswool ou laine & cachemire. Enfin, laissez vous tenter : essayez l’un des pulls 100% cachemire (4 fils s’il vous plaît !) spécialement sélectionnés pour Noël. De purs moments de bonheur en perspective… GRAINE DE LUNE Un cocktail aux tons chauds, de fibres naturelles et de coordonnés raffinés, classiques et originaux signé CARNET DE BORD côtoie taffetas, velours, lainages à volant plus glamour chez le créateur RINASCIMENTO. Coupes asymétriques MITSOUKI et jeans des P’TITES BOMBES rythment le tout. Et pour notre grand plaisir : des nouveautés tous les quinze jours, le mardi ! LA boutique hommes C A S UA L 41, Rue des Godrans (parking Grangier) - 21000 DIJON Lundi, 14h à 19h - En semaine : 10h à 12h et 14h à 19h Jusqu’au 23 décembre : fermeture à 19h30 Ouvert les dimanche 12 et 19 décembre Tél. : 03 80 30 96 32 Du mardi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 19h 62 rue des Godrans 21000 DIJON Tél. : 03 80 30 34 51 SAB’ ELLE ET LUI BEAUTÉ SÉDUCTION L’homme fait son entrée dans la collanterie : boxers en mousse de viscose hyper chics, ensembles imprimés moulants et autres dessous flatteurs de marques inédites à Dijon (SET, YANNIS ZIROS, EROS VENEZIANI) pour tous les budgets. Et de l’allure toujours dans les collants GERBE, Chantal THOMAS, WOLFORD, FALKE et les accessoires, étoles, écharpes et sacs à main perlés. Du nouveau rue des Godrans : des cosmétiques à prix discount ! Un destockage de maquillages Nivéa, Gemey, L’Oréal, des colorations professionnelles, des accessoires coiffure et manucure, des crèmes de soin…Et le nec plus ultra : des créations originales de parfums aux fragrances exquises et recherchées qui remportent déjà un véritable succès. La beauté est à la fête ! Ouvert le dimanche19 décembre de 14h à 18h Lundi de 15h à 18h30 Du mardi au samedi de 9h30 à 12h15 et de 14h à 19h 43 rue des Godrans - 21000 DIJON Tél. : 03 80 30 69 80 Du mardi au samedi de 3h30 à 19h00 35 rue des Godrans - 21000 DIJON Tél. : 03 80 30 52 82 27 001) BingBang21 3/12/04 5:38 Page 30 Publicité LE GOELAND Un joli cadeau de Noël pour les amateurs de poisson frais cuisiné avec précision, et de cuisine du marché faite à l’instinct autant qu’à l’instant. Charlie Rotsart se lance dans l’avenir d’une restauration de qualité à prix aussi doux que le service : après la vie en rose (et oui, c’est un ancien salon de thé), la vie en bleu. Vins de petits propriétaires autour de 15 euros. Ouvert du mardi au dimanche, midi et soir. Formule autour d’un plat à midi à 11 euros. Menus le soir à partir de 18 euros 4, rue des Godrans - 21000 DIJON Tél : 03 80 30 15 48 PHILIPPE ALEXANDRE Bambous et galets, musique ouatée, sobriété de l’accueil soulignent à l’abri des regards, l’esprit raffiné et intimiste de ce nouveau salon visagiste mixte. Rasage à l’ancienne, cabine VIP à bac massant à disposition, pose de postiche et de perruque, vidéo à disposition des enfants, mini-bar pour se restaurer à la pause déjeuner, confèrent à cet univers zen et unique une autre idée de la coiffure. Son point d’orgue : la détente et la relaxation, générées par l’excellence des soins prodigués aux cheveux (ligne haut de gamme Seah Hairspa de Schwarzkof) combinés au massage crânien (shiatsu). La présence de l’institut Carita dédié aux soins du visage et du corps parachève la mise en beauté. Autrement dit, Philippe Alexandre ou… une certaine idée du prestige. SHIVA Une sélection de pierres semi-précieuses roulées ou montées sur argent invite au rêve comme celle des encens thaïlandais aux senteurs atypiques (thé vert, gingembre et poison)reconnaissables à leurs couleurs chatoyantes. Châles et écharpes s’attribuent la beauté des soies et laines du Kashmir, rivalisant avec les batiks et les tentures du Gujarat, patchworks brodés de petits miroirs. Du mardi au jeudi de 9h30 à 12h et de 14h15 à 19h Du vendredi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h15 à 19h 6 rue des Godrans - 21000 DIJON Tél. : 03 80 30 74 16 Forfait dame : bain, coupe, brushing, soin zen = 49 euros Forfait Homme : bain, coupe, coiffage, soin zen = 23 euros (étudiant –20%) Du mardi au mercredi de 9h à 18h Jeudi de 9h à 18h30 - Vendredi de 9h à 19h - Samedi de 8h à 16h Salon climatisé, 38-42 rue des Godrans - 2100 DIJON Tél. : 03 80 30 52 21 PVC Au méli-mélo irrésistible et hyper coloré d’objets déco bariolés, de gadgets cocasses parfois trempés dans l’acide sur fond de manga, fleurs kitchs, et images d’Épinal se joint le plaisir tendre de régresser vers l’enfance avec les canards de bain, le singe Kiki (le kiki de tous les kikis) ou encore Sophie la girafe à prix doudoux. À l’heure des papillotes, si cadeaux sérieux s’abstenir ! Ouvert le dimanche 12 et 19 décembre de 14h à 19h Sauf lundi matin - Du mardi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 19h 60 rue des Godrans - 21000 DIJON Tél. : 03 80 49 91 45 CUISINEZ PASSION ALAIN DE MONFAUCON - PEGGY SAGE Alliée aux plus grands fournisseurs de la cuisine professionnelle, Cuisinez Passion diffuse depuis trois ans, un choix de matériel professionnel de cuisine haut de gamme, performant, adaptés aux particuliers. À retenir parmi les grands noms de la coutellerie (ARCOS, 32 DUMAS) deux couteaux japonais : le KASUMI, véritable rasoir au manche ergonomique dont la lame en céramique ne s’aiguise pas et ne présente aucune réaction chimique avec le légume et le WASABI ultra précis pour émincer selon la technique japonaise. D’autres belles références avec les casseroles en cuivre et inox de fabrication normande MAUVIEL, les spéciales inductions de chez LACOR et l’édition par Ambassade de Bourgognes, de la gamme Lachanche, des pianos à l’esthétique soignée et aux fonctionnalités multiples. Toute la passion du métier est au cœur de cette boutique, dernière née du groupe Maison Hôtelière en ZAE Cap Nord ! Ouvert les lundi après-midi de Décembre Le Dimance 12 et 19 Décembre de 15h à 19 h Du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 de 15 h à 19h 24 rue des Godrans - 21000 DIJON - Tél. : 03 80 49 82 99 De quoi satisfaire les particuliers : un choix important, à prix très attractifs, de produits et accessoires de coiffure et de l’esthétique. Également, des maquillages lumineux, soins du corps et du visage et sa nouvelle ligne océane. Pour le gestebeauté, qui a dit sage ? Du lundi au samedi de 10h à 12h30 et de 13h30 à 19h 41 rue des Godrans - 21000 DIJON Tél. : 03 80 30 35 54 28 001) BingBang21 3/12/04 5:38 Page 31 Epicure de rappel BRUN D’HAIR CHAPELLERIE BRUYAS Hair comme rire où se mêlent écoute attentive et généreuse, douceur de l’accueil, boissons fraîches ou chaudes à toute heure et à celles des fêtes : clémentines, papillotes et champagne! Ici, l’humeur est printanière comme un brin de muguet, l’échange a un air de liberté, les ciseaux sont sûrs et la carte fidélité de ce salon incomparable a fait depuis de nombreux adeptes ! La chapellerie Bruyas, enseigne dijonnaise depuis 1881 détaille parmi un grand choix de gants et d’écharpes, une variété infinie de couvre-chefs adaptés, été comme hiver, à chaque situation, à chaque budget, à chaque génération comme à chaque tête! Du simple bonnet à la plus belle toque en marmotte, du chapeau de jardinier en jonc au panama, chacun est à même de trouver son bonheur. À noter le chapeau coup de c?ur d’Indiana Jones et pour le printemps, la collection bientôt arrivée des chapeaux de cérémonie. Outre la confection sur-mesure de chapeaux spéciaux, l’entretien et le nettoyage des chapeaux achetés en boutique, les conseils avisés de cette boutique unique conservent au métier tout son sens ! Mardi, mercredi, jeudi de 9h à 18h Vendredi de 9h à 19h - Samedi de 8h à 16 h 21 rue des Godrans - 2100 DIJON - Tél. : 03 80 30 76 16 BOUCHERIE PERNIN De premier choix et toujours frais, élaborés de façon artisanale leurs produits évoquent le goût du terroir et de la Franche-Comté dont cette boucherie, charcuterie, traiteur est originaire. Goûtez donc pour 11E90 (par pers.) le généreux Poulet de Bresse au Vin Jaune, Champignon et Morilles et son gratin Dauphinois. Sûr que vous passez commande autour du 15 décembre pour vos festins de Noël ! Ouvert le dimanche 12 et 19 décembre - Lundi de 14h à19h Du mardi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 19h 65 rue des Godrans - 21000 Dijon Tél. : 03 80 30 49 23 Du mardi au samedi de 8h à 13h de 15h15 à 19h15 14 rue des Godrans - 21000 DIJON Tél. : 03 80 30 40 67 CHEZ MAMIE CHEZ LEON Depuis qu’elle est devenue le symbole même de la petite adresse “pépère” (on n’ose pas dire (mémère”), c’est le succès assuré pour ce petit resto, qui joue à fond la carte nostalgie, dans le style pension de famille d’autrefois. Salade de la cousine Adelaïde, jambon façon nuitonne, rable de lapin à la crème d’estragon, coq au vin… Petits rideaux, petits carreaux, petites tables, petite salle, petits prix mais grande estime.” 54, rue des Godrans - 21000 DIJON Tél : 03-80-49-95-42 Ouvert le midi, du mardi au samedi, et les vendredi et samedi soirs. Formule à 11 euros le midi. Léon a le teint sépia des photos anciennes : son portrait est l’emblême d’une maison qui renoue avec l’heureuse époque des bouchons lyonnais, où l’on pouvait manger, à la bonne franquette, une nourriture qui vous mettait du baume au c?ur et du rose aux joues. Chausson d’hiver, saucisson pistache, andouillette de chez Bobosse… LES JARDINS DU MARCHÉ LA PORTE D’ITALIE Que faire pousser en hiver, que donner à mes plantes infestées de pucerons ? Autant de questions que de réponses pour le jeune passionné Ludovic Dellery et Jean-Claude Vieillard notre fameux jardinier de France Bleue qui aménagent sur rendez-vous et devis balcon, terrasse et jardin. Outre l’immense choix de graines, la possibilité d’être fourni en guirlandes de sapin Norman, celles-là même décorant les rues de Dijon. Lundi de 12h à 19h - Du mardi au samedi de 8h à 19h 5 rue des Godrans - 21000 DIJON - Tél.: 03 80 30 75 75 Envie d’un dîner agréable entre ami ? Optez pour la délicieuse formule italienne : la raclette Porte d’Italie. Commandée 24 h avant, on l’emporte déjà toute préparée sur son plat généreusement garni comportant (par pers.) une tranche de jambon de Parme, deux de Speck, de Coppa, de Salami, de Bresaola, de spianata et 200g de fromage à raclette traditionnel. Le coût ? 5,50 euros ! Et avec les panettoni, cioccolato, toroncini et amaretti, Noël sera moins froid ! 20, rue des Godrans Tél : 03-80-50-01-07. Ouvert du mardi au samedi Compter autour de 22 euros à la carte Épicerie Italienne - Du mardi au samedi de 9h à19h 22 rue des Godrans - 21000 DIJON - Tél. : 03 80 49 83 90 29 001) BingBang21 3/12/04 5:39 Page 32 Retrouvez les sur Internet…avec www.fransurf.com Cordonnerie JEAN-JACQUES 55, rue Jean Jacques Rousseau - DIJON - Tél 03.80.72.13.98 14, rue Monge - DIJON - Tél 03.80.30.11.21 9, rue des Artisans - QUETIGNY - Tél 03.80.46.29.74 www.cordonnerie-jean-jacques.com www.artsdufeu-dijon.com www.labarca.fr Offres spéciales fêtes de fin d’année 3, rue Chancelier de l’Hospital - DIJON - Tél 03.80.67.85.88 www.autoecolelesarcades.com 9, rue Florian - DIJON - Tél 03.80.71.36.08 www.revlook.com Des idées de cadeaux ? Arts du Feu, Cordonnerie Jean-Jacques, Le désir de plaire ? Rev Look Des tentations gourmandes ? La Barca, Domaine Hudelot-Baillet, Domaine de la Cras Des projets d’équipement ? SBAC, JM Audio Une décision d’aménagement ? Vérandas Boudier, Sivieri Carrelages Une étape décisive ? Auto Ecole Les Arcades Et le faire savoir ? SEMCO A l’occasion des fêtes de fin d’année, fransurf et ses annonceurs se sont associés pour vous proposer une sélection d’offres privilégiées que vous retrouverez sur leurs sites internet et sur www.fransurf.com/dijon De chez vous, bien au chaud, une petite visite virtuelle vous aidera à préparer utilement vos achats ou vos projets. Vous pourrez vous rendre ensuite chez ces professionnels, tous à proximité de chez vous, qui sauront vous faire partager leur passion et leur expérience en vous réservant le meilleur accueil. 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De gauche à droite, Monique Febvre, Françoise Cuzol-Sala, Dominique Renoud-Grappin, Marie-Christine Grandperret : une autre vision de Dijon, au féminin, au quotidien e lieu de rendez-vous choisi pour cette seconde rencontre autour du thème «Dijon, ville mutante» n’était déjà pas neutre en soi : Marie-Christine Grandperret, qui nous accueillait au sous-sol de son magasin Epokhé, rue Verrerie, fait partie des rares femmes qui, n’ayant il est vrai guère le look bourguignon, ont contribué le plus à changer la face de Dijon et l’intérieur de ses maisons. Si aujourd’hui les Dijonnais (et les Beaunois !) nagent dans le design sans même le savoir, c’est à elle qu’ils le doivent. Difficile de citer tous les chantiers où, depuis 25 ans, elle a été appelée par tel ou tel architecte pour une étude particulière adaptée au lieu, à l’environnement et bien sûr au budget, qu’il s’agisse de particuliers, de professions libérales ou de chefs d’entreprise. Le design, ou la résolution des problèmes de la vie quotidienne abordée avec humour, sensualité, plaisir et intelligence, comme le résumait un de ses grands créateurs, voilà qui pouvait servir de point de départ à une discussion sur le thème de la vie dans la ville, aujourd’hui. L Chemin faisant… chemins croisés Autour de Marie-Christine Dugourd, étaient réunies Françoise Cuzol-Sala, architecte DPLG avec qui nous évoquerons une autre fois les métamorphoses extérieures du Dijon du XXIème siècle, Dominique Renoud-Grappin, artiste hors cadre qui ne cesse d’innover dans son atelier d’encadrement-galerie à deux pas, Monique Febvre, qui a sa boutique de décoration pour la maison, très tendance, rue Charrue, L’Espace Chaumette (voir encadré 1). Et en décalé, car ce jour-là les trains entre Besançon et Dijon avaient pris pour le moins du retard, Betty Jeanroy, qui a recréé, avec son mari, et après Besançon, les Appartements de Juju et la Femme du Boulanger, deux lieux cosy et originaux, rue Amiral Roussin… Femmes différentes et semblables à la fois, plus humbles que les hommes réunis lors de notre dernière édition, passionnées par leur vie et leur ville. Plutôt que de reconstituer la conversation, ponctuée de fous-rires, ce sont les coups de cœur, M.C. Grandperret , “on vit sur un acquis. Il n’y a pas de construction d’un patrimoine contemporain” F. Cuzol-Sala , “il faut remettre en avant les métiers d’art tombés en désuétude”. comme les coups de gueule que nous allons tenter de résumer, car ils donnent bien le ton de l’époque. A vous d’imaginer par contre les couleurs qui ont défilé ce jour-là, dans les têtes, ces couleurs qui manquent le plus, selon elles, à cette ville grise, cette «ville-pigeon», clin d’œil à l’oiseau fétiche de ses squares, de ses toits et de ses trottoirs. Une vision qui rappelle toujours à Monique la ville «sombre, triste, sans vie» de son enfance, celle qu’elle avait quitté pour aller vivre et travailler à Paris. Une ville habitée par ses certitudes, au niveau vestimentaire comme décoratif. Une ville qu’elle a retrouvée il y a une vingtaine d’années et à qui elle s’efforce aujourd’hui de donner d’autres teintes, d’offrir d’autres horizons, de la maison au jardin. Betty ou Dominique, elles, sont toutes deux originaires de Besançon, ça se voit, ça s’entend. Pas à l’accent, mais au rire, à la liberté de parole. le canal, en traversant le Jardin de l’Arquebuse… En fait, on le découvre au fil des conversations, la couleur qui manque le plus à leurs yeux, c’est le vert. «Dijon, ville verte» aurait-elle du plomb dans l’aîle ? C’est vrai que le vert ne manque pas, aux alentours, même si le béton grignote du terroir. De quoi rendre neurasthénique quelqu’un qui, parti dix ans de Dijon, prendrait la voiture pour rejoindre la Toison d’Or depuis le centre ou même les boulevards périphériques. On démolit les tours des années 60 pour multiplier les lotissements sans vision globale de la ville à venir. Françoise, en tant qu’architecte, est prête à ouvrir le débat, plaidant la cause d’une profession mal comprise. On reviendra donc une autre fois sur ce Dijon de demain laissé aux mains de ceux qui ont, du bonheur des hommes, une vision bien parcellaire. Des petites maisons et juste de quoi pouvoir tourner autour ? Et pourtant, comme elle l’assure, «un mètre carré de parpaing bien employé ne coûte pas plus cher qu’un mètre carré de parpaing mal employé». Revenons sur le centre-ville, ce cœur de pierre à qui on a greffé ici et là quelques «jardinières en béton» pour apporter un peu de vert et éviter le rejet. Dans les rues, comme sur les places, d’ailleurs, devenues les mal aimées d’une ville où elles n’ont plus leur place, précisément ! Manque d’eau, manque d’herbe ! «Ce qui manque le plus, à Dijon, c’est l’eau» ! Et de maudire, comme tous les Dijonnais rencontrés au fil des mois, les princes qui nous ont gouvernés dans le passé et ont cru bon, pour des raisons d’hygiène, de couvrir le Suzon. Marie-Christine, qui continue de voyager à travers le monde, à la rencontre des grands designers du moment, ajoute en riant que Dijon manquerait plutôt… d’oies. Ces oies qui, au cœur de Chicago, dans les parcs, lui apportent la paix et la sérénité. Restent heureusement les canards, les cygnes que l’on peut rencontrer en quittant le centre pour filer vers la coulée verte, le lac Kir, 31 Places… aux femmes ! «Toutes loupées, nos chères places», si l’on veut bien mettre à part la Place des Ducs, attachante, obsolète, endormie au pied du Palais des Ducs. Ce 001) BingBang21 3/12/04 5:39 Page 34 Entre femmes… Palais qu’on ne peut même plus traverser sans tomber sur des dizaines de voitures ventouses, car il est devenu un vaste garage à ciel ouvert, image pathétique de ce qui devrait être le lieu le plus passant de la ville. Des «trous morts», des places qui manquent de vie, le constat n’est pas toujours tendre, même si on veut bien reconnaître les efforts faits ici et là. Mais, «y-a-t-il encore des paysagistes à Dijon ?», la question fuse. Reste l’impression globale de travail au coup par coup sur le terrain, sans concerta- pas de planter quelques bouts d’herbes». Quant au terre-plein central, il est resté dans l’état, avec ses jardinières et allées en béton qui accueillent désormais d’autres habitués que les rollers, partis s’éclater ailleurs. A quand une vraie place «plane, planante et plantée», un espace de jeu et de vie retrouvé, quitte à la surélever côté rue des Godrans, afin de masquer les avancées de béton sous la terre et le gazon. Quant à la pauvre place de la République, qui pourrait être le lien entre le nord et le sud, le centre et est l’image d’une reconversion réussie (encadré 3) A la différence de sa voisine, la rue du Bourg, qui a perdu son âme en même temps que ses enseignes anciennes. Sauf Gillotte, «Parrain Généreux» dont on vous parle par ailleurs, et quelques vitrines sympathiques qui luttent pour se faire une place au soleil, au milieu des marques habituelles. Signe des temps, maintenant qu’il a ouvert une nouvelle boutique en dehors de Dijon, la queue habituelle, à l’approche des fêtes, devant sa vitrine, est concurrencée par celle devant le distributeur de la banque voisine ! Une banque dont le look participe à l’image de cette rue «cassée» par la perspective du Centre Dauphine, en attendant les touches de vert promises pour «humaniser» ce lieu qui semble avoir été planté au coeur de la ville pour conquérir une clientèle périphérique, rassurée par le béton. Un espace de vie en tous cas qui a sa place plus que jamais en centre-ville. Et puis il y la FNAC, une des rares enseignes dont on ne pourrait absolument plus se passer, il faut le reconnaitre. Dijon, la capitale de la «franchise» M. Febvre, “il nous manque de la verdure… et des sourires. C’est si simple, si beau, un petit bonjour !” D. Renoud-Grappin, “j’aimerais pouvoir faire 500 mêtres sur une piste cyclable sans devoir m’arréter” tion approfondie, sans véritable amour surtout pour ceux qui vivent ici ou travaillent là, depuis des décennies. Facile de critiquer les erreurs d’un passé déjà lointain (la percée Lamonnoye, le parking Grangier, etc) si avec les outils qu’on a aujourd’hui, on se contente de «gommer pour faire ensuite de plus gros pâtés» (encadré 2). La place de la Libération libérée, on y croyait, mais reste encore à continuer le combat… sans chercher à meubler par des animations de pacotilles, et en rajoutant de l’espace vert, comme sur la place Kléber à Strasbourg et dans tant d’autres villes. Les autres places en prennent aussi pour leur grade, avec humour : «plus de banques que de bancs place Darcy, c’était inévitable». Mais pourquoi toujours des banques si tristounettes ? Pas qu’à Dijon, partout. Auraient-ils de l’argent, mais pas beaucoup de gout, les banquiers ? Et la place Grangier ? Toujours pas refaite, en réalité ! On a gagné une rue piétonne de plus, par contre, ça, c’est déjà pas mal. Mais «il ne suffisait l’Auditorium, elle fait surtout pitié. Que faire pour elle ? Un immense aquarium, répond MarieChristine. Toujours ce besoin d’eau… Pour Noël, il y aura une étendue de glace, c’est un début ! Rues IN, rues OUT Comme les places, les rues piétonnes reflètent l’image de la ville actuelle. Il y a celles qui faisaient les fières au départ et qui semblent porter le deuil de leurs illusions, comme les rues Verrerie et de la Chouette, en travaux certes, qui attendent le prince charmant qui les réveillera, en dehors des dimanches matins, où elles font le plein de familles en balade. Plutôt sympa, d’ailleurs, surtout quand il y a la brocante, une fois par mois. Mais à quand un système permettant de réguler efficacement la circulation des voitures, comme rue Amiral Roussin ? Cette dernière a la côte, aujourd’hui, auprès des Dijonnaises, même s’il n’y a pas plus de verdure qu’ailleurs ! Vivante l’été mais pas morte hors saison pour autant, avec à la fois des boutiques, des restos, des bars, des maisons chargées d’histoire, elle Et non, ce n’est pas forcément un compliment. «La pire image de la ville! Pas étonnant que les Dijonnaises aillent à Paris…» Pas seulement une réaction de commerçantes, de «femmes, tout simplement». Intéressant d’entendre nos deux Franccomtoises donner leur avis : «les Bisontines venaient autrefois à Dijon faire leurs achats». Que de jolies choses, à Dijon, pour leurs mères… Finie, cette époque : «des vendeuses pas souriantes, des marques comme on en trouve partout en France, c’est ça l’image de Dijon à Besançon». Bigre ! Dole, entre les deux, reste toujours la ville-tampon. Et c’est pas le futur TGV qui va arranger les choses : les gros malins qui annoncent un gain de temps (35 minutes entre les gares) oublient de dire que celle de Besançon étant fort éloignée du centre, il va falloir prendre un bus ou un taxi pour aller «en ville», ce qui devrait être pire, aux heures de pointe, qu’avec le TER actuel. Pour en revenir à Dijon, «si l’on ne peut pas faire la chasse aux franchisés, qu’on vienne au moins en aide aux bonnes volontés». Les banquiers, toujours eux, seraient trop frileux envers les novateurs et les novatrices. Autre idée soulevée, sinon, qui dépend quant à elle des politiques municipales : aider les métiers d’art, permettre aux rues du centre ancien de retrouver des ateliers avec de vrais créateurs, plutôt que la nième boutique du même style. Et surtout, «oser les formes, les couleurs, les ambiances»… Les lumières de la ville, là aussi, un sujet qui fâche. «Les rues sont parfois A voir et à revoir, pour prolonger le débat Magasin Epokhé : 15, rue Verrerie. Tél : 03-80-30-52-18 Contact : [email protected] Plein de nouvelles collections pour cette fin d’année. Le mieux c’est encore de prendre le temps de voyager dans cet espace culturel, chaleureux et coloré, de toucher les meubles-objets, de se familiariser avec ses créateurs. Un magasin d’antiquités du futur, où l’on trouve depuis le départ des créations d’aujourd’hui autant que des rééditions des meubles des années 20. Art-Encadrement : 25, rue Verrerie. Tél : 03-80-30-23-61. Exposition Jean-Marie Fauthier, jusqu’à début janvier. (photo ci-contre) Dominique Renoud-Grappin nous invite, au 32 1 milieu de son atelier, à «découvrir un artiste qui n’en reste pas à reproduire des couleurs, des formes pour qu’elles nous soient agréables : il transpose sur la toile des histoires critiques. Il nous fait entrer dans son univers de personnages tourmentés, aux têtes bizarres, expressives». Tout un parcours jalonné de cicatrices dévoilé avec une grande sensibilité et un immense talent. L’Espace Chaumette : 8, rue Charrue. Ouvert du mardi au samedi. Des créateurs belges pour vous aider à créer des maisons à vivre chargées d’histoires et de souvenirs pour demain. Du salon au jardin, ils pensent à tout (mobilier, objets de déco, vaisselle) même à vos murs. Cosy comme tout, aurait dit Mozart ! 001) BingBang21 3/12/04 5:39 Page 35 Entre femmes… très peu éclairées». De quel éclairage parlentelles ? Celui qui parfois reste en berne des semaines au coin d’une rue ou celui des boutiques, mais “peut-on demander d’éclairer le rideau de fer”. Dijon sort d’une longue nuit, et devrait retrouver des couleurs, dans les mois à venir, si la mise en lumières si réussie de l’hôtel de Vogüe est suivie d’effets tous plus lumineux les uns que les autres. Mais la nuit, pour les femmes qui n’habitent pas le centre-ville, et doivent trouver à se garer, reste toujours problématique. Un point commun à toutes : la peur. «Le parking souterrain… c’est l’horreur !… J’ai voulu me garer une nuit au Parking Sainte Anne, jai cru mourir de peur !» Et oui… pour montrer comment on peut très bien cuisiner le quotidien en s’adaptant à des matériaux, des touchers nouveaux. Un lieu qu’elle espère toujours faire vivre un jour prochain, avec la venue d’une femme comme Muriel Virely, qui crée l’événement, en cette fin d’année, en s’installant «cuisinière à domicile». Un choix de vie qui tombe à pic, dans une ville comme Dijon où l’on parlera bientôt moins des cuisiniers en place que de ceux qui se déplacent, à commencer par Jean-Paul Thibert (voir encadré 5). Et peut-être qu’avec un peu de chance c’est la gastronomie qui en sortira gagnante, comme dans les campagnes, avec les tables et chambres d’hôtes. Le retour des femmes en cuisine salué comme une des grandes conquêtes du nouveau siècle ? Voilà qui n’aurait certainement pas plus aux militantes de 68. Juju et ses appartements : entre Besançon et Dijon 3 Entre passé et «à venir» Une grande première réussie : l’éclairage de l’hôtel de Vogüe. A quand le même à l’Hôtel de Ville A boire et à manger, comme toujours Et la gastronomie, dans tout ça? «Il n’y a pas de vrai bar à vin (et ce sont des femmes qui le demandent !), pas de vraie brasserie comme à Paris ou Lyon, ou même Besançon. Pas de mélange de genres, pas de restos dans des lieux nouveaux (gares, entrepôts, magasins de meubles…) comme on en voit apparaître un peu partout». Et oui, les femmes, comme les hommes d’ailleurs, recherchent des espaces de vie neufs, vivants… Sale coup pour ceux qui se sont endormis sur les habitudes du passé. On comprend le succès des salons de thé et autres lieux douillets dont la multiplication, à Dijon comme dans nombre de villes, vient pallier à la déshumanisation des rues (voir encadré 4). Pas de restos-bars avec un côté épicerie, ni même de traiteurs ouverts en fin de journée ? Si, peutêtre, en cherchant bien. Et le dimanche matin ? En dehors de Mâme Gautier, rue Jean-Jacques, une des dernières épiceries fines qui fassent honneur à ce nom, peu de magasins ouverts pour les amateurs de produits frais de qualité, le vrai luxe, aujourd’hui. D’où leur prix, mais faut savoir ce qu’on veut ! Allez, on arrête de ronchonner, on ne va pas refaire le monde et l’heure tourne. Le temps est passé vite, autour d’une tasse de café et un gâteau maison, dans le coin cuisine que Marie Chrisitine Grandperret a fait installer au sous-sol d’Epokhé Entre passé et avenir, en espoir et craintes toujours présentes, quelle vision retenir pour Dijon ? «On vit sur l’acquis et on communique encore mal. Pas de construction d’un patrimoine contemporain, pas de vraie atmosphère, ni contemporaine, ni ancienne, d’ailleurs». Faut-il mettre des œuvres d’art dans la rue ? «Si c’est pour refaire le campus, c’est pas la peine… La ville bouge, c’est ce qu’on écrit partout, mais pas sur le plan visuel en tous cas». Et de revenir sur ce qui aurait été possible visuellement place de la Libération : «après un bon démarrage, ça sent un peu trop le patronage. Il y a des choses qui pourraient être à la fois ludiques et de qualité» Grande question: «Les Dijonnais veulent-ils vraiment que leur ville évolue ?» Et de se souvenir de cette phrase terrible lancée à la figure du maire actuel par une commerçante énervée à l’idée de voir des bus passer devant son magasin : «touche pas à ma rue Jean Jacques !». Dommage, d’ailleurs, que cette réunion n’ait débouché sur rien, et surtout pas sur une remise en cause d’un plan de circulation désormais obsolète. Et les petites navettes, au fait ? Plutôt bien accueillies. «On rêve d’en voir plus, ce qui permettrait de chasser les plus gros bus du centre». Les voitures aussi ? Silence dans les rangs. Seule Dominique est vraiment pour élargir le secteur piétonnier. Faut dire qu’elle est «la seule en fait qui travaille, vit et achète en ville». Et ça fait des années qu’elle traverse Dijon à pied ou en vélo. Les pistes ? 100% d’accord, le jour où on va «pouvoir faire 500 mètres sans devoir s’arrêter sur une vraie piste cyclable». Quant aux grands axes de circulation d’hier, nord sud et sud ouest, tous bouchés, qui osera les remettre vraiment en cause ? Des pénétrantes vertes ? «On en rêve !». A quoi sert le patrimoine ? Betty Jeanroy a créé, avec son mari, Les Appartements de Juju à Besançon, il y a 15 ans. Depuis 7 ans, ils ont fait coup double à Dijon, d’abord côté cour rue Charrue, puis côté scène, rue Amiral Roussin, ce nouveau petit théâtre de la ville, où tout le monde passe et repasse. Des vêtements signés des créateurs anversois à la mode: Martin Margiela, Dries Van Noten, Ann Demeulemeester... Des objets drôles, insolites. Un accueil sans façon. «Vous n’êtes pas dijonnais ?» Et non ! 90% de femmes dans la clientèle. Ici, on se salue, on plaisante, on n’achète pas forcément. Betty est heureuse rue Amiral Roussin, elle n’aime pas «les rues à business, les rues sans âme, où rien ne ressort». Elle qui était habituée à l’esprit plus ouvert, plus joueur des Bisontins a découvert à Dijon des «clientes pleines de délicatesse» qui ont besoin de se désintoxiquer des magazines féminins, des marques habituelles. Mais il y a plus de créateurs à Besançon, et pas encore de designers à Dijon, il faut laisser le temps au temps, comme on dit ici pour tout excuser. «Faut oser l’invendable, dans nos boutiques. Pour le fun !» Sinon, un constat : «Besançon est quand même plus propre. Les PV pleuvent quand des sacs trainent dans la rue». Et une heureuse surprise : après des mois de tatonnements, sa «Femme du Boulanger», le resto-salon de thé que son mari et elles ont ouvert, en face, a fini par trouver cette année son rythme, sa clientèle, mais aussi ses couleurs et ses saveurs. Comme à Besançon ! C’est tout dire… 2 Plus attachée à son patrimoine que Dijon, on trouve difficilement et en plus, l'Université y secrète des auteurs issus du corps enseignant qui savent en parler, analyser toutes les politiques culturelles et donner un tableau complet des services qui s'en occupent, de l'activité et des enjeux en Bourgogne et plus particulièrement à Dijon. Ainsi vient de paraître «L'Invention du patrimoine en Bourgogne» aux éditions universitaires de Dijon et sous la direction de Philippe Poirrier, maitre de conférences d'histoire contemporaine. Un ouvrage qui permet de faire le point sur les dernières décennies, et de rendre notamment hommage à deux femmes qui s'en occupent plus qu'activement, Sylvie Le Clech directrice de l'Inventaire de Bourgogne et Marie-Claude Pascal, conservateur du patrimoine en charge du secteur sauvegardé. Deux femmes prônant la tolérance du regard, l'ouverture et la nécessité de « toucher » à tout et de ne jamais perdre de vue le manuel derrière l'intellect. Seul reproche à apporter, quand on n’appartient pas au milieu concerné : l’absence de perspectives pour demain. Se féliciter des choix judicieux du passé, c’est bien. Mais quel avenir inventer pour éviter notamment que ne s’agrandisse le fossé entre les possédants du patrimoine et ceux qui ne font que rêver devant nos murs de pierre, avant d’aller se réfugier dans les centres commerciaux, par exemple ? Et la vie, et la ville, notre «écomusée du futur», comment le mettre en scène pour attirer un nouveau public tout en conservant l’ancien ? A suivre, très certainement. 33 001) BingBang21 3/12/04 5:39 Page 36 Entre femmes… Dijon, on gueule mais on t’aime Car il faut bien comprendre que ce sont surtout des rêves qui défilent, au long de ces conversations ponctuées de rires, d’exclamations, rêves d’une vie et d’une ville meilleure, par delà les générations, les clivages politiques. Pas d’ambitions personnelles, ni familiales, de la part de celles que nous avons rencontrées, encore que le rêve d’une femme, à la tête de la municipalité, puisse faire partie des options à envisager, dans la vie politique au sens stric (la «vie de la cité») des décennies à venir. «On l’aime, cette ville, forcément, on la sent qui bouge, on regrette simplement que les changements quand ils existent n’aillent pas plus vite». Personne ne regrette le passé, semble-t-il ? Si, un seul gros regret : «celui des grandes expositions au Musée des Beaux Arts, bien sûr, et l’absence d’une vraie cafeteria de musée pour se retrouver». Avec les projets autour de la réfection du musée, on espère qu’il y aura «enfin un lieu chaleureux, avec une terrasse dans la cour de Bar en été»… Quelques souhaits pour finir ? «Un peu trop de laisser aller, quand même. Avec les poubelles, la saleté qui s’accumule, l’image de ville propre en a pris un coup… Eviter sinon la médiocrité, dans les choix d’aménagement à venir.» Refaire une ville chic qui se choque vite, comme avant ? «Surtout pas, évidemment ! Que Dijon vive et ne soit pas que belle et endormie, comme dans une époque pas si lointaine!» Pour le reste, c’est à chacun de faire en sorte que la vie soit plus douce : un sourire par ci, une gentillesse par là. Une lumière dans la nuit, un peu de tendresse en journée. Les petits riens qu’une vision plus féminine de la ville peuvent apporter, cadeaux du Père Noël bienvenus en cette période de l’année. Des lieux cocooning pour l’hiver 4 Les Gourmandises de Tantine ■ Les Gourmandises de Tantine 4, rue de la Chouette - Tél : 03-80-30-79-85 Ouvert du lundi au samedi de 11 h à 19 h (tous les jours en décembre) Tantine a quitté sa crêperie de la rue Amiral Roussin pour redonner vie et couleurs à l’ancien Simple Simon. Habillée de mauve, aux couleurs de la salle, elle s’occupe du service, tandis que sa fille, en cuisine, prépare les tartes salées et sucrées du jour. Un duo discret pour un lieu lui aussi cosy comme tout. Non fumeur, autant le préciser. ■ D’Art et de Thé 4, rue Neuve Dauphine - Tél : 06-22-98-35-37 Ouvert de 9 h à 18 h 30 en semaine, sauf le lundi Un salon de thé-bibliothèque insolite, chaleureux. Expos originales, bouquins sur les étagères, choix de thés et de cafés pour accompagner la part de gâteau qui sort du four. Cake salés, gratins de légumes, crumbles, cake à l’orange. En cas d’affluence, pas de problème : on prend une BD ou un roman, et on se cale dans son fauteuil. Brunch de 12 h à 16 h le dimanche. ■ La Femme du Boulanger 40, rue Amiral Roussin - Tél : 03-80-50-12-33 Ouvert du lundi au samedi de 8 h 30 à minuit Un lieu qui a pris du temps pour exister, où l’on se sent bien, du petit noir du matin à la pause sucrée de quatre heures en passant par le plat du jour, coloré et savoureux, à l’image du reste. On aime bien les petits détails de la déco du jour, les lumières douces et rassurantes, quand on est assis au fond de la salle. Pain poilâne et blagues poilantes de Pierre pour accompagner le tout. 5 Cuisinière à domicile et cours de grand chef : Dijon donne le ton de l’époque ! Vous n’avez plus d’excuse désormais pour ne pas faire la fête chez vous, si vous n’êtes pas la reine des petits plats ! En dehors des traiteurs traditionnels, qui se portent toujours bien, il y a les franctireurs, ceux que les magazines mettent en avant, de plus en plus. Et Dijon, pour une fois, rejoint le peloton de tête (bon, d’accord, on ne parle pas de Paris !) Après Jean-Paul Thibert, qui fut en un temps pas si lointain un des jeunes chefs étoilés les plus remarquables de l’hexagone et qui a surpris tout le monde en se mettant à son compte - et avec quel succès, réservez à l’avance - voilà la dernière arrivée , Muriel Virely (cherchez bien, elle ressemble à une des trois fées d’un célèbre classique Disney !) : les Dijonnais l’ont découverte grâce à Isabelle Minini, qui a mis son atelier de fleuriste hors norme à la disposition de ce petit bout de femme timide, venue discrètement tout mettre en place, comme elle le ferait chez vous, avant l’arrivée des premiers invités, qui se sont rués sur des brochettes «Saint-jacques et chataignes», ou les tranches fines de pain d’épice au foie gras maison, dignes des grands chefs. Certes, si la magie a fonctionné aussi bien, c’est qu’il y avait ce cadre, mélange de jardin d’hiver fantastique, de décor de théâtre décoré de fleurs exotiques et peuplé d’étranges oiseaux, ce soir-là. Un cadre qu’il ne tient qu’à vous de reconstituer, car ces deux femmes hors normes ne demandent qu’à travailler de nouveau ensemble. Il y avait surtout ce soir-là la découverte d’un vrai talent de femme, amoureuse des bons produits, des saveurs justes, d’une vraie gentillesse, comme on n’en fait plus ! Pour en savoir plus Muriel Virely : Papilles gourmandes 19 rue Raoul de Juigné, 21000 Dijon. Tél : 06-83-57-93-01. Combien ça coûte ? 39, 50 € ou 49 €, selon le choix des mets. La femme du Boulanger 34 Jean-Paul Thibert : 45, bd de Troyes, 21240 Talant. Tél : 06-72-25-42-59. Combien ça coûte ? 70 € les cours du mardi et mercredi, 78 € les jeudis spécial Vins. 001) BingBang21 3/12/04 5:39 Page 37 Publicité AVE MARIA Le choix sélectif de ses produits et le savoir-faire font de l’Ave Maria une maison de renom. À l’annonce des fêtes, l’enseigne dresse une table convoitée : Escargots de Bourgogne préparés, Persillé de Saumon et Foie gras parfumé au Sauternes (deux spécialités de la maison), Saumons fumés, enfin, toute l’authenticité du terroir qui compte poulet de Bresse, dindes et chapons de premier choix et les gibiers de la région. L’épicerie agrémentée d’une nouvelle gamme à prix modérés parfait le tout. Sans hésiter, passez la commande avant les fêtes auprès de l’aimable équipe de professionnels toujours à votre disposition pour un conseil ou une recette afin qu’il ne manque rien aux festivités ! Ouvert tous les jours sauf le dimanche De 9h à 12h30 et de 15h à 19h Les matinées de marché de 7h à 13h et samedi “non stop” de 7h à 19h 22 rue Odebert - 21000 DIJON Tél. : 03 80 30 12 75 PIANOS MONNIER Diplômé de l’École Yamaha Piano Technical Academy au Japon et présent sur la place depuis 1969, Nicolas Monnier est un spécialiste chevronné du piano acoustique et numérique. Sur rendez-vous, il se déplace et assure la maintenance, les réparations, l’accordage et parfois la restauration. L’accent est mis aussi sur la location qui présente un triple avantage : celui des tarifs attractifs (à partir de 39E/mois), également de s’essayer le temps nécessaire sur le piano choisi, enfin, une fois convaincu de ses prouesses musicales, d’acheter ce dernier ou un autre modèle, en déduisant de l’achat les mensualités déjà versées. De plus, pour tout connaître sur le piano, des conférences sur le thème de l’histoire de la facture du piano auront lieu de satisfaire la curiosité des mélomanes ! (renseignements pris et inscription au 03 80 30 91 25) Du mardi au vendredi de 15h à 19h Ouvert samedi matin et après-midi de 15h à 19h Situé entre la rue Berbisey et la place Émile Zola 5 rue Jouffroy - 21000 DIJON Tél. : 03 80 30 91 25 TOUTE UNE HISTOIRE Nouvelle orientation pour cette jolie boutique où le cap est mis sur une silhouette plus fashion, actuelle, tournée vers un sportswear chic et sur des collections présentes et à venir à des prix plus avenants. Avec ACQUA VERDE, de la jupe à la veste cintrée, le jean est stretch et inventif ou plus haut de gamme sur les modèles du créateur KARIM TASSI. La ligne classique au beau tombé de BLUS AND BLUS croise les tops imprimés et la maille fine. L’aventure continue en février-mars avec les collections attendues de LABEL ATTITUDE. En attendant, rehaussé d’accessoires et de bijoux perlés fantaisie, le changement a du style ! Du mardi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 19h Prêt à porter 1bis rue verrerie - 21000 DIJON Tél.: 03 80 30 34 51 DARCY BEAUTÉ On mise sur les fêtes de fins d’année pour changer d’air, parfaire l’allure, bref être belle de la tête au pied… et jusqu’au bout des ongles. Car ce sont eux que l’on remarquera si vous les confiez au talent et au savoir-faire de Corinne Chanceaux. Chez Darcy Beauté, jouez la fantaisie aux décorations paillettées, osez les gels colorés, le strass, le percing en or sur vos vrais ongles ou sur des faux posés à la longueur désirée… Les possibilités sont immenses pour habiller vos ongles, les assortir à votre toilette, les embellir ! En montrant patte blanche, munie de ce présent article du Bing-Bang n°21, vous profiterez d’une remise de 15 euros sur la prestation ! Passage Darcy – 21000 Dijon 03 80 30 73 96 – sur rendez-vous Ouvert le lundi de 14h à 19h Du mardi au vendredi de 9h à 19h Le samedi de 9h à 13h 35 001) BingBang21 3/12/04 5:39 Page 38 Publicité Au Paradis Chic Au paradis chic du dépôt-vente, la démarche est élective : ici le prêt à porter de luxe est absolument impeccable. On y découvre des expositions de peintures tout au long de l’année, de belles pièces d’Antiquité campées dans une fabuleuse petite chapelle en prolongement de l’un des salons et des moments de paix où l’on déguste alors entre deux essayages, expresso, thé ou chocolat fumant préparé à l’ancienne. Coté bronze Une idée cadeaux d’exception Iissus de la fonderie Lauterbach, des thèmes animaliers, des rééditions d’objets anciens (pelles à grain, mortier ou encore statuettes) sont toutes des créations originales. les flèches directionnelles en bronze du parcours de la chouette sont en vente exclusivement à la boutique et à l’office du tourisme de Dijon. À retenir Tout est à voir à parcourir des escarpins aux fameux carrés de soie Hermès, des robes du soir aux visons de chez Dior, des chapeaux aux accessoires, bijoux ne strass ou insolites comme ce petit bracelet en bois de noix de coco… d’autre objets décoratifs étonnant, les tableaux inspirés de Bertine Marceau, exposés jusqu’au 15 janvier, tout un monde de rêve, à offrir, à s’offrir, à porter et à portée ! 80% de griffé et 20% d’originalité sont un heureux mélange, très tendance, de tout ce qu’on aime, sans compter le cachet du lieu ! Prêt-à-porter féminin Griffes et grandes marques Du lundi au samedi De 10h à 13h - De 14h à 19h 10 rue Monge - 21000 Dijon Tél : 03 80 49 84 24 Du lundi au jeudi 12h-14h/19h-22h30 - vendredi et samedi 12h-14h - 19h-23h Menu à 20 euros : Entrée+plat+Dessert L’art de la séduction. - Quelques exemples Floralie de Suprême de Cailles à l a Bressane Feuilleté de Saumon Fumé à l'Oeuf Poché Millefeuille d’Escargot et Cuisses de Grenouilles Direction : Jean-Noël & Nathalie Baudy Cuisine : C. Bernadat Nouveau Coupé 4 portes CLS. elle uv No VE CA Conso (l/100 km) urbaine de 14,3 à 20,1 ; extra-urbaine de 7,8 à 9,8 ; mixte de 10,1 à 13,6. Emission CO2 de 241 à 326 g/km. Selon homologation n°e1*2001/116*0295*01 du 27/08/04. Ventripotée de Queue et Pied de Cochon à la Gargamelle Magret de Canard à l’Armagnac et Pommes Acidulées Noix de Saint-Jacques et Crevettes Pôélées à la Pantagruel DEUX RESTAURANTS, UNE MÊME ADRESSE ETOILE 21 Le Bar de l’Entrecôte Distributeur officiel - Réparateur agréé Dégustez une viande parée, unique et savoureuse avec les sauces au choix du chef En Vos interlocuteurs commerciaux : M. Humblot M. Guillemin M. Lorandel € FORMULE À 15 dé cockta cembre : il OFFEd’accueil RT Nos offres de Bonne Année pour bien commencer 2005 En janvier, pour quatre convives, vous ne payez que 3 formules (hors supplément) En février, 1 coupe de champagne offerte (table de deux convives uniquement) à Dijon/Chenove. - 4-6, rue Paul Langevin - 21300 Chenove Tél. 03 80 59 64 64 20 rue Quentin - 21000 DIJON Tél. 03 80 30 68 69 www.mercedes-benz.fr 36 du lundi au samedi midi : 12h-14h/19h-22h30 001) BingBang21 3/12/04 5:39 Page 39 Courrier des lecteurs “Parlez-nous de vous” pour que nous puissions mieux parler de vous ! Parmi le courrier reçu à la suite du premier volet consacré en octobre à «Dijon, ville mutante», voilà un mail que nous avons conservé dans son intégralité ou presque, car il donne le ton des échanges que nous aimerions avoir plus souvent avec vous. Vu l’importance du texte, nous vous l’offrons en exclusivité, évidemment. ing Bang Magazine, depuis 5 ans, j'ai appris à le lire ! Impressionnant le format avec ce papier presque journal – n'allez pas le lire dans le TGV ou bien réservez 2 places - impressionnant ce culot pour sortir une publication papier supplémentaire à l'ère du Web, de l'email et du SMS. Alors la première fois on l'ouvre comme çà, pour voir, avec la ferme intention de le balancer dans la benne à papier juste après… et puis le temps passe à l'horloge et son balancier rassurant vous retrouve scotché jusqu'à la quatrième de couverture ! Oui, j'ai appris à le lire, à ne pas forcément voir ses couvertures très tendances…avec toutes ses pubs pour tirelires obèses où les canapés d'angle dépassent le prix de ma dernière voiture… Bing Bang Magazine ! Je l'attends comme une respiration, comme pour une reprise d'élan vitale et essentielle. Mais Ouges est si loin encore… qu'il me faut aller le chaparder au centre ville pour l'avoir frais. Ma dose de prose, c'est du consommable dans l'instant, après c'est plus pareil… non Môssieur ! B A chacun son Petit Lu Chaque trimestre nous apporte un nouveau regard et on respire par le nez, très fort, pour humer l'air de la ville (parce que l'on peut encore !), ses nouvelles tendances et ses vieux rêves. Depuis 20 numéros, Bing Bang véhicule tout ce que j'aime : une folie enjôleuse, des idées aussi craquantes que les oreilles du premier Petit Lu de la pile quand on vient d'ouvrir le paquet, et la douce croyance persistante des grands bébés dans la quarantaine! Dans ses lignes, je retrouve la volonté de l'encore possible, du pourquoi pas et du chiche tape-là ! Je retrouve les charrettes en bois que l'on pilotait à la ficelle de lieuse - vous souvenez-vous de son odeur et qui dévalaient le monde et ses bosses sur des roulements à billes de récup, mais surtout, surtout… une certaine nostalgie, saine, créatrice sinon reproductrice avec un ton, bordel - excusez ce dérapage - un ton bien présent, optimiste, pertinent et inamovible ! Dans le vingtième d'octobre, j'ai frissonné dès l'édito à tel point que je me suis relevé pour commencer à jeter mes premiers mots…. Allez parlez-nous de vous qu'il disait le Gérard! Ah ! Que oui ! Qu'ils reviennent nos marrons chauds, parfumer nos villes et nos rues, nous emberlificoter de souvenirs de môme, qu'ils viennent nous chercher avec leurs charrettes brinquebalantes… car cette nostalgie là, mon bon monsieur, elle a le paradoxe étonnant de nous faire rebondir, à partir de pas faits en arrière ! Et c'est y pas bien dit çà !? Chagrin d’amour Seulement voilà – ah ben ouais, faudrait pas faire l'étonné - une chose me chagrine et pas des moindres, c'est cette inquiétude latente que l'on retrouve un peu partout dans les articles. Que ce soit dans la restauration, la vie culturelle, les commerces, la vie de quartier, la question reste la même : qu'est-ce que l'on peut faire pour changer tout cela, pour retrouver le sourire et profiter mieux de Dijon, pour mieux vivre notre ville? Et cela m'inquiète d'autant plus que ce magazine s'adresse – j'ai regardé sa zone de couverture – bien audelà, de la communauté d'agglomération dijonnaise. Que va-t-on penser dans les chaumières si Dijon vit mal en ce début de 3ème millénaire, si "NOTRE" ville a du mal d'exister et à se reconnaître, si elle trébuche sur son voi- sinage et si sa solidarité n'a de sens ou/et ne s'exprime, que dans les plus grands évènements festifs dijonnais. Avancer, grossir, étendre le domaine de ses compétences, ingérer d'autres communes, repousser la périphérie vers d'autres villages qui frissonnent déjà, qui se meurent prématurément, qui n'existent plus qu'électoralement est peut-être inéluctable, sans doute, mais pourquoi accélérer plus, quand le mal ronge déjà le cœur ; quand le doute, les affres de la solitude et une indépendance citoyenne outrancière, restent omniprésents en paralysant dramatiquement, toutes velléités de changement de nos villages ? Une ville de villages Jean Luc Morizot défend encore l'idée d'une ville de villages et non plus de rues. L'idée est aussi merveilleuse que dramatique car le plus effrayant dans cette rêverie, c'est que Dijon puisse l'avoir ! Dans notre commune, nous nous posons les mêmes questions depuis 20 ans. Nous existons encore comme village mais nous avons déjà perdu notre âme. Les fêtes ont disparu les unes derrière les autres et les associations locales luttent au quotidien pour maintenir des animations qui n'animent plus personne et qui mettent en péril leur propre existence. Cité dortoir, proximité pantagruélique de Dijon, nos rues se déshumanisent… et le voisin devient un inconnu. Et pourtant nous continuons de nous battre, au quotidien, pour défendre aussi bien notre identité que sa représentation car nous ne pouvons plus rien laisser au hasard. Vous comprendrez bien qu'avec un centre ville dijonnais moribond, sa plus proche périphérie a vraiment du souci à se faire et s'il faut attendre que notre village devienne un quartier pour que l'on se préoccupe de sa survivance, beaucoup d'eau alimentera encore notre cher Suzon et je crains de n'être plus là pour m'en préoccuper et disserter comme je le fais aujourd'hui ! [1] L'idée la plus folle pour votre ville Quant à l'idée la plus folle, elle reste assurément celle de Jean Luc Morizot. C'est la plus folle car la plus utopique. La simple idée de pouvoir se balader à pied ou à bicyclette aussi tranquillement autour de la place Darcy que dans la vallée de l'Ouche, va en faire s'étouffer plus d'un ! Et vous.. avez-vous même seulement essayé… ? Alors IMAGINONS mais réalisons vite : une agglo comme un village où tout le monde salue tout le monde du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest, où tout le monde continue de sourire à l'épicier du coin, à la fleuriste d'en face, ou tout le monde se promène sur des trottoirs sans s'angoisser pour traverser la rue, le boulevard du bas ou le quartier suivant. IMAGINONS la voirie de demain, celle qui s'enrichira de notre passé et de notre prise de conscience et qui allongera notre parcours de promenade indéfiniment… En restant dans un esprit «Bonjour», c’est justement veiller à ce que tout le monde reste le voisin de tout le monde. C’est revendiquer oralement, un esprit de village que notre propre façon de vivre, menace. Dire bonjour à la dame à bicyclette, au facteur qui arrive, au gamin qui traverse sans regarder, saluer d’un grand geste son pote à la terrasse du café, d’un mouvement de tête celui qui passe en voiture, s’arrêter bavarder une minute avec celui qui promène son chien, l’écolier qui papillonne, l’institutrice, saluer la boulangère, le retraité sur son échelle, monsieur le Maire, sourire à la maman derrière sa poussette, offrir sa bonne humeur, 37 une petite histoire, parler de la météo, serrer la main du voisin pompier, du touriste hollandais qui cherche son chemin, s’inquiéter de cette petite mamie que l'on n' a pas vu depuis ce matin, offrir un bonjour à ceux qui hésitent, piétinent, à ceux qui ont oublié le mot et tous les autres avec, derrière les vitres de leurs foutues bagnoles, aux ados en mal d’être, bref, en un simple mot, briser la glace ou les mauvaises habitudes, sont des actes qu’ils nous faut absolument défendre au quotidien et dès maintenant si Dijon veut rester accessible tout en grandissant ! A nous donc, de les transmettre à nos enfants, même aujourd’hui, même au rythme qui est le notre (!), à nous de rappeler qu’un simple bonjour peut faire naître un sourire... et qu’un sourire n’a pas de prix ! [2] Votre grand regret pour ce qui a été déjà réalisé Difficile à dire. Dijon est une chouette ville ( nous en sommes tous persuadés ! ) mais à la comparer continuellement à d'autres, on lui trouve forcément des défauts, des tares immenses et on en vient vite aux regrets. Je regrette les dernières réalisations de parkings souterrains. On ne peut plus tarauder en profondeur sur 5 ou 10 niveaux pour aligner des automobiles. Les citadins doivent pouvoir stationner, c'est évident, mais nous, les périurbains, devons apprendre à nous passer de nos voitures ou à les laisser dans des endroits faits pour çà, en périphérie ou à proximité des gares. L'accès au centre doit se faire en transport en commun, à vélo ou à pied, que ce soit pour la balade ou le lèche-vitrine. Pour des emplettes plus conséquentes, un service de livraison doit se mettre en place pour ne point pénaliser les derniers commerçants et favoriser l'installation de nouveaux conquistadors. On doit restaurer le vrai plaisir d'achat sans s'inquiéter de savoir comment l'on va faire pour tout ramener à la maison. Notons enfin qu'à pied, on rentre plus facilement dans les boutiques - et nettement plus détendu - qu'après avoir passé 30 minutes à chercher un stationnement ! [3] Votre plus grande crainte pour l'avenir. Que nos instances politiques n'aient pas les c…. d'aller au bout de cette… rééducation par peur de l'urne calendaire ! Bruno Bon Parlez-nous de vous… Notre souhait : évoquer les mutations du monde qui nous entoure pour mieux comprendre notre ville, notre vie, apprendre à mieux y vivre, encore, même si nous sommes nombreux à reconnaître que l’on y vit bien. Comment ? Pas d’accord ! Alors, écrivez nous, Racontez nous votre propre vision de la ville, à pied, à vélo, en bus, en voiture… Racontez nous vos doutes, vos certitudes, vos espoirs, vos coups de cafard… Nous, nous continuerons de vous donner nos coups de cœur comme nos coups de gueule. BING-BANG MAGAZINE 52 avenue de Stalingrad 21000 DIJON ou [email protected] 001) BingBang21 3/12/04 5:40 Page 40 Publicité Créations Nature et Perles : des cadeaux par milliers, à fabriquer ! Si vous ne connaissez pas la grande folie du moment, courrez chez Créations Nature et perle, vous découvrirez ce que l’on peut faire avec de jolis boutons nacrés, ronds ou carrés. De toutes les tailles, de toutes les couleurs, superposés, sertis d’un petit cristal de Swarowski, ils feront une bague, un bracelet ou un sautoir du plus bel effet et donneront à un béret la touche de fantaisie indispensable. i vous ne connaissez pas la grande folie du moment, courrez chez Créations Nature et perle, vous découvrirez ce que l’on peut faire avec de jolis boutons nacrés, ronds ou carrés. De toutes les tailles, de toutes les couleurs, superposés, sertis d’un petit cristal de Swarowski, ils feront une bague, un bracelet ou un sautoir du plus bel effet et donneront à un béret la touche de fantaisie indispensable. Voilà une idée astucieuse et originale à faire soi-même pour un petit cadeau de Noël personnel à souhait ! Les idées ne manquent pas, les trésors de perles, de strass, de paillettes, de pierres semi-précieuses, de plumes et autres végétaux non plus pour vous aider à créer bijoux et autres parures de Noël pour votre maison. Des boules de verre très baroques dégotées au Liban ou de faux petits biscuits alsaciens pour décorer votre sapin, des pampilles en forme de libellules ou de glaçons idéales pour agrémenter un chandelier, S une nappe, des perles pour composer ronds de serviettes et autres lumières de table, des petits elfes en plâtre à poser, à suspendre, à accrocher aux bougeoirs, les idées prennent forme dès que l’on franchit le seuil de la boutique. Et si vous ne volez pas encore de vos propres ailes, laissez-vous guider au fil des ateliers que Brigitte et Isa animeront hors les murs en décembre, dans l’un des chalets du marché de Noël. Guettez le programme et misez sur les kits de perles pour initier vos chérubins au plaisir de la création. Créations Nature et Perles - Centre Dauphine. Ouvert du lundi au samedi de 10 à 19 heures. Tél. 03 80 30 18 62 Bibisa : l’île aux trésors C’est la première boutique Créations Nature et Perles, transformée en «annexe» et détenant tous les coups de cœur que Bibi et Isa ramènent dans leurs bagages. Bibisa, c’est la petite île aux trésors où l’on vient pêcher des idées cadeaux un peu différents. ’est la première boutique Créations Nature et Perles, transformée en «annexe» et détenant tous les coups de cœur que Bibi et Isa ramènent dans leurs bagages. Bibisa, c’est la petite île aux trésors où l’on vient pêcher des idées cadeaux un peu différents, des créations pour nous les filles qu’elles ont chinées un peu partout dans le monde. Hormis les bijoux aux influences multiples qui semblent pousser sur cet arbre magique C qui sert de présentoir, des attrape-rêves et autres mobiles d’écailles qui vous transporteront vers des rivages lointains, vous pourrez dégotter là de petites écharpes velours et volantées et leurs sacs coordonnés, des ensembles en jean et autres Tshirts à paillettes, de superbes babouches d’un rose ou d’un bleu tout aussi étourdissant ornées de perles (évidemment), sans oublier ces somptueuses vestes en soie col Mao proposées aussi en grandes tailles et tout droit ramenées des haut plateaux chinois. Bref, chacune trouvera là son petit bonheur qui fera merveille sous le sapin ! Bibisa Centre Dauphine. Ouvert du lundi de 14 à 19 heures et du mardi au samedi de 10 à 13h30 et de 14h30 à 19 h. Calisa Un panier gourmand festif à offrir ou à emporter ? Calisa offre une variété de produits du terroir sélectifs y joignant recettes et conseils : lobes de foie gras entier de canard, mi-cuit à servir en toasts ou poêlés avec des raisins au Vouvray, truffes du Périgord, escargots beurrés ou en cassolette de l’escargotière de Marsannay-le-Bois… n (re)découvre aussi les griottines de Fougerolles à déguster en cocktail ou en dessert. Sans oublier le chocolat Valrhona à offrir en ballotin et son grand cru noir Manjari à marier aux desserts de Noël. Accompagnés d’une gelée de Thé à la Bergamote, thés de Noël, de thés en coffrets seront servis dans l’une des théières en grès chinois de la boutique. Caviar Oscietre, saumon fumé Norvégien, champagnes, grands crus de vin, tout un cortège de saveurs pour mettre en émoi vos papilles ! O 38 Calisa - épicerie fine 12 rue Bannelier - 21000 Dijon Tél. : 03 80 30 86 21 Livraison gratuite des paniers gourmands sur Dijon Ouvert le dimanche 12 et 19 décembre de 14h 30 à 19h Ouvert mardi, vendredi, samedi de 8h à 19h Mercredi, jeudi de 9h à 12h et de 14h à 19h 001) BingBang21 3/12/04 5:40 Page 41 Au féminin Manuel de survie à l’intention des nouveaux arrivants… Par Bénédicte Bazaille Comme si l’arrivée de l’hiver ne suffisait pas à nous saper le moral, une chape de brouillard est tombée sur Dijon, nous intimant de rentrer dans notre coquille, comme tout Bourguignon bien docile… J’ai alors une pensée pour ces nouveaux arrivants, errant seuls dans les rues en quête de chaleur, de fête et de convivialité, et je me sens obligée de leur venir en aide… ne fuyez pas, à Dijon aussi, il y a moyen de passer un hiver caliente ! Pour les adeptes de l’héliothérapie, tout est bon pour rechercher la chaleur, même artificielle. Or, comme me l’a dit avec un bel enthousiasme une Hondurienne installée en Bourgogne : “Dijon, on y trouve tout ce que l’on cherche !”. Et elle n’a pas tort ! On peut toujours commencer par tenter une inscription tardive à la MJC de son quartier. Pas pour l’atelier macramé, mais pour d’autres sources de chaleur, comme les cours de djembé, une initiation aux danses africaines, orientales ou au flamenco (si c’est possible !). J’ai testé, avec un minimum de sens du rythme et un maximum d’autodérision, on s’en sort plutôt bien, à peine quelques courbatures salutaires, et ça réchauffe instantanément ! Une occasion sympa de rencontrer des gens du quartier dans une atmosphère “casse pas la tête”. Mais si vous êtes plutôt du genre Dirty Dancing, rendez-vous directement à la case “Salsa Pelpa”, pour les cours d’initiation à la salsa, tango, rumba et autres danses pourvu que ce soit muy latino… Ambiance “super macho”, ça mate à mort dès la porte d’entrée, mais vous êtes là pour ça, non ? Aiguiser votre sens de l’humour si vous n’avez pas d’origines brésiliennes, on ne sait jamais, “sur un malentendu, ça peut toujours marcher !” Enfin, pour ceux qui ont deux pieds gauches, débrouillez-vous pour qu’ils vous mènent au moins jusqu’au Kilkenny. Une vraie nouveauté depuis la rentrée : le café polyglotte. Tous les mardis, ça tachtche sec, et en plusieurs langues, s’il vous plaît ! À partir de 19 h et jusque plus soif, on baragouine (en un mot et surtout sans jeu de mot !) dans la langue choisie autour d’une table avec de parfaits inconnus. Forcément on prédit un grand moment de solitude à celui qui espère améliorer son taiwanais, mais faut admettre que dans l’ensemble ça fonctionne plutôt très bien. Chacun joue le jeu, dans une atmosphère très décontractée, les “vieux“ étrangers installés à Dijon corrigent patiemment les petits frenchies venus mettre en pratique leurs cours de langue plus que théoriques, et les nouveaux arrivants en profitent pour tester leur niveau avec de vrais français pur beurre, et non leurs copains Erasmus. Faut dire que ce pub chaleureusement voûté s’y prête admirablement, et que les bières à la pression (consommées certes avec modération) constituent un vrai support pédagogique. Contrairement aux Thursday Night de l’Atmosphère (qui trouvent aussi leur public), ici on s’écoute parler, tous âges et horizons confondus, et on ressort le sourire aux lèvres, heureux d’avoir trouvé des gens curieux et ouverts d’esprit pour affronter l’hiver dijonnais… Alors rendezvous mardi prochain, ça fera toujours un soir de moins passé devant TF1… Irish Pub Kilkenny 1 rue Auguste Perdrix 21000 Dijon Tél. 03 80 30 02 48 Salsa Pelpa 1 rue Marceau 21000 Dijon Tél. 03 80 73 20 72 Atmosphère Internationale 7 rue Audra 21000 Dijon Tél. 03 80 30 52 03 Thursday night, soirée Erasmus… C’est chouette la vie ! Par Délia Habiter rue de la Chouette, une véritable aubaine, qu’ils disaient. Le centre ville historique, l’ombre spirituelle et protectrice de Notre-Dame, le quartier des antiquaires, la maison Millière et ses cafés fameux… le plaisir évident de me sentir au cœur de la vie. Je n’imaginais pas encore à quel point, en empilant mes cartons dans le petit nid douillet que j’avais bien l’intention de m’aménager ce printemps. Retour en arrière. Les semaines passent vite. Les jours s’allongent et les touristes étrangers, par grappes disciplinées derrière leur guide, participent au long travail de polissage de la nouvelle chouette, hautement surveillée par une caméra vidéo depuis les actes de vandalisme qui avait coûté la vie à son aînée. Les bribes du même discours bien huilé me parviennent de loin en loin et l’histoire de la chouette porte-bonheur de Dijon n’a plus de secret pour moi. Mais voilà que la chaleur estivale tant attendue s’installe. Journées étouffantes, nuits guère plus fraîches et pour trouver quelque répit, j’ouvre, le soir venu, la fenêtre qui surplombe le petit animal symbolique. Dodo maintenant. C’était compter sans les vrais Dijonnais qui semblent attendre le crépuscule pour se dévoiler enfin. Car, le saviez-vous, toutes lumières éteintes, la rue de la Chouette, non pas coupe-gorge comme elle devait sûrement l’être en des temps plus moyenâgeux, se transforme en confessionnal, sous le regard témoin et complice de la petite chouette. Qui d’ailleurs, comme tout rapace nocturne qui se respecte, commence sa journée la nuit tombée. 39 Déclarations enflammées et vœux dans la foulée pour “amour toujours”, requête détaillée pour trouver un job, lancement de sorts pour évincer la rivale un peu trop pressante ou se débarrasser d’un copain un peu trop collant… la chouette de NotreDame en entend de bonnes. Quant elle n’est pas prise à témoin des disputes conjugales les plus loufoques que j’ai jamais surprises. Elle retrouve même grâce aux yeux d’un sceptique qui, après avoir visité Bruxelles et cherché pendant des heures le “ridiculement petit Manneken Pis” en conclut que sa chouette n’est pas si mal que cela. Sans compter l’ovation “à la manière de Verdi” d’une soixantaine de khâgneux et hypokhâgneux (comprenez les élèves des classes préparatoires aux grandes écoles, version littéraire) du lycée Carnot dont la chouette, symbole de la sagesse, est l’incontestable emblème. Mais depuis des siècles, le silence est d’or pour la chouette et elle respecte tous les secrets laissés en offrande par des millions d’hommes, femmes et enfants un rien superstitieux. A moins tout simplement qu’elle ne soit sourde ! C’est pas chouette la vie ! 001) BingBang21 3/12/04 5:40 Page 42 Optic 2000 - PADIEU 9 rue de la Liberté / 15 rue de la Poste - DIJON Tél. : 03 80 30 50 70 - www.optic2000.fr/padieu VENEZ DECOUVRIR LE NOUVEAU DISCOVERY 3 LE LAND ROVER DU 21ème SIECLE www.landrover.fr NOUVEAU DISCOVERY 3 - Moteur TDV6 2.7 L V6 Turbo Diesel – 190 ch DIN - ou 4.4 L V8 Essence – 299 ch DIN - Boîte de vitesses à 6 rapports - Suspension pneumatique électronique(1) - Système exclusif d’adaptation au terrain Terrain Response™ (1) - Disponible en 5 ou 7 places - 6 ou 8 airbags(2) Imaginez un nouvel horizon (1) En option sur finition S (2) Selon les modèles Circulation sur voies autorisées seulement. Consommations Norme CE 1999/94 : TDV6 Mixte (L/100km) : 9,4 – CO2 (g/km) : 249 – V8 Mixte (L/100km) : 15,0 – CO2 (g/km) : 354 NUDANT S.A. 19, rue du Transvaal Tél. 03 80 67 71 51 NUDANT AUTOMOBILES 165 avenue Roland Carraz - (route de Beaune) CHENÔVE Tél. 03 80 51 50 00 001) BingBang21 3/12/04 5:40 Page 43 La culture c’est l’échange Musiques La sélection CD de Gibert Joseph ● Behemoth Demigod Après l'excellent «Zos Kia Cultus», Behemoth s'apprête à sortir un nouvel album, DEMIGOD, enregistré au Poland's Hendrix Studios, et mixé pour l'occasion en Suède au Sweden's Dug Out Studios avec Daniel Bergstrand (Meshuggah, In Flames, Strapping Young Lad) dans un soucis de meilleure qualité. «DEMIGOD» marque une nouvelle évolution dans la musique de Behemoth. C'est un album qui gravit un nouvel échelon dans leur brutalité, mais qui en même temps, regroupe les influences classiques du groupe tels que le Heavy ou le Thrash. Ce qui le rend plus mélodique, on le ressent beaucoup dans les intros ou les passages de guitare acoustique et même un peu dans la voix de Nergal par exemple, et tout ceci peut rappeler des groupes très classiques tels que Sepultura ou Slayer. Mais malgré cela, «DEMIGOD» reste une évolution logique par rapport à «Zos Kia Cultus» où, déjà ils affirmaient bien plus leur tendance Death. Encore une fois, Les musiciens font preuve d'un très grand dynamisme: le rythme est très soutenu, autant dans le tempo que dans l'évolution des compositions. Malgré le fait que cela reste dans la lignée de Behemoth, on ne ressent pas de lassitude car il y a toujours une particularité, une bonne inspiration en abondance et surtout une capacité à mettre ces inspirations en formes. Il n'y a rien à dire quant à la production sonore, le mixage est de vraiment bonne qualité. Les instruments sont homogènes et le son conserve une grande puissance et une très grande propreté, en somme que des choses agréables pour nos oreilles. Une fois de plus, Behemoth a très bien réussi ce qu'il a entreprit, ils ont réussi à marier la violence à la mélodie sans pour autant que la brutalité soit réduite, et peut-être même à la sublimer. Behemoth est aujourd'hui un groupe de Metal extrême affirmé, et cet album ne fait que confirmer leur talent et leur détermination. ● Doc Israêl and Seven "friction" spirale records Chanteur rasta, humaniste et engagé, allergique aux guitares saturées, une formation "classique" basse-batterie-guitare tels sont les ingrédients détonnants de cette formation pleine de surprises. Produit par Greg gordon (system down, slayer....) Cette nouvelle production annonce un métissage flamboyant qui n'est pas sans rappeler Urban dance squad par moment et FFF par d'autres ! (ceci n'est pas péjoratif! ). Des new-yorkais de Brooklin qui ne renient ni le roots, ni le rock, ni le funk : ambitieux certes mais loin d'être prétentieux. Un album fresh (ça c'est fait !) et surtout le revival d'un style oublié depuis une dizaine d'années. Pour terminer, j'ajoute que les comptes rendus des concerts de Doc israel sont jusqu'ici élogieux : ça joue ! Ca sonne !... Ank Bo ● AL "Le masque du ravisseur / Matière Première" Maxi vinyl 2 titres + instru +acappella Produit par Dj saxe Production : Matière Première Distribution : 2 good music C'est en tant que rappeur solo, mais toujours accompagné par Dj Saxe, que l'on retrouve AL. Mc dijonnais, remarqué en 1998 pour ses apparitions sur "opération freestyle" de dj Cut Killer et sur "détournement de son" de Fabe avec le morceau "correspondance", il sort en 2000 avec Adil el Kabir et Dj saxe un Ep autoproduit “A force de tourner en rond" sur la structure Dijonnaise Matière Première. Egalement lauréat du Fair 2002 et Découvertes du printemps de Bourges 2002, AL a eu le temps d'ecumer les studios, les radios et les scenes en France et en Suisse. Il revient depuis octobre 2004 avec un maxi vinyle autoproduit par la structure dijonnaise Matière Première. contact : [email protected] Raâf ■ Dr. Folamour Ou comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer la Bombe. Kubrick, il y a 40 ans, en pleine guerre froide. A l'époque où les gens achetaient leurs abris anti-atomiques en kit. Peter Sellers, tour à tour officier britannique naïf, président des Etats-Unis dépassé par les évènements, et conseiller scientifique handicapé à moitié nazi (la moitié gauche). Voilà les ingrédients d'une farce cynique sur l'absurdité de la guerre, de la course aux armements. Ou comment un simple grain de sable, en l'occurence un officier paranoïaque, lance seul et de façon irrémédiable la guerre nucléaire et peut-être la destruction du monde tel qu'on le connaissait. Un film qui rend le sourire grâce à des images fortes comme celle d'un pilote texan faisant du rodéo sur une bombe de 20 mégatonnes. Ou encore George C. Scott tellement fier de la virtuosité de ses hommes qu'il en oublie jusqu'à la gravité du moment. De quoi détendre même les plus stressés. ● Tony Conrad with Faust IMPORT GIBERT JOSEPH Outside the Dream Syndicate Anniversary Edition (Table of elements) Remember Venus in Furs ? Tony CONRAD, compagnon de viole (au sein du Dream Syndicate) et Doppelganger de Johnny Viola qui incisait la chair à vif du v.u "Banana", acheva en 72 en pacte Faustien. L'alliance avec "Faust", métronome germanique cultissime déploie ici-bas les Hautes Solitudes de la Nico de "DesertShore" ou de "Marble Index". Une cicatrice intérieure dépecée de toute carnalité (le chant) semblerait paraître le spectre de Von Biber, Magistre Prodige des Sonates du Rosaire (XVIIe siècle) s'amarrant aux préceptes de La Monte Young. Mais aussi les Stooges Lysergiques offciant du très rituel et délétère "We will fall" (proposée par John Cale) Echos de l'ombre, mantras résureectionnistes de cruautés en voluptés d'un âge l'autre Chuterons nous en cet espace d'absolue exigence ? Drone Forever - Dr Dogood ■ Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban. Cà y est Noël est là! Enfin presque, en tout cas Harry Potter est de retour. Pour le 3ème volet de ses aventures, l'adolescent anglais le plus célèbre de France nous réserve encore bien des surprises. Parviendra-t-il à retrouver Sirius Black, le mystérieux criminel dont le nom fait presque autant trembler que celui de Voussavez-Qui? Mais les Détraqueurs, ces monstrueux gardiens de prison, ne sont-il pas plus effayant que Black? Quand à Malefoy, peut-on imaginer pire cauchemard? Recevra-t-il enfin ce que mérite sa perfidie? Bref, beaucoup de frissons mais aussi beaucoup de poésie, d'humour, le tout dans des décors magnifiques. 2 heures 20 de plaisir dans le monde de la sorcellerie. Juste un regret, qu'il faille attendre encore le 4ème opus de la série. Enfin que les impatients se consolent avec les livres, tout aussi captivants et peut-être même encore plus. 41 001) BingBang21 3/12/04 5:40 Page 44 Pourquoi tant réfléchir… vos cadeaux ! Espace jeux Échecs, Cartes, Bridges… Espace Maroquinerie Nouvelle gamme de stylo PORSCHE DESIGN - MONTEVERDE De la tendresse Nouvelles collections NICCI Culture & divertissement des beaux livres… La culture c’est l’échange Papeterie : 4, place des Ducs - DIJON Librairie-Disques : 16-22 rue des Forges - DIJON 001) BingBang21 3/12/04 5:40 Page 45 Musiques Rue des Nouveautés Par Nathalie Bouley Envie d’autre chose : A cause des garçons ! Les garçons sont un prétexte. Stéphanie Duvignon aime les belles matières, les pulls douillets, les vêtements confortables, sobres qui se distinguent par leurs façons et cette touche d’originalité qui fera que vous ne serez pas habillée comme tout le monde. C’est parce qu’elle n’est pas dijonnaise et qu’elle ne trouvait pas vraiment ce qu’elle cherchait qu’elle a décrété d’ouvrir sa propre boutique. Une boutique à son image, branchée mais pas déjantée, dans l’air du temps un peu rock, un peu trash mais paradoxalement tout en discrétion, un peu chic et sport, en aucun cas classique mais en tout point distinguée. Ici on ne fait que des créateurs en exclusivité et pas n’importe lesquels, ceux qui hantent les pages des magazines de mode les plus spécialisés : Les Prairies de Paris, Dice Kayek, Cacharel, See by Chloé, Barbara Bui, Gaspard Yurkivich et Repetto pour les chaussures. Une adresse incontournable pour toutes celles qui se veulent singulières sans être apprêtées, à l’aise dans leurs tenues, très Vogue dans l’allure et glamour dans la coupe ! Pour être unique en son genre, une adresse sélect et inédite : A cause des Garçons ! 15 passage Darcy. Ouvert du lundi après-midi au samedi de 10 à 12 et 14 à 19h. Lunatic : des perles venues d’ailleurs… frontières de la Birmanie, de la Thaïlande et du Laos. Finement ciselées, elles sont d’une étonnante originalité et l’on peut les marier au gré de nos fantaisies à d’autres perles naturelles somptueuses, à des tourmalines aux transparences limpides, à du corail de Méditerranée, à des grenats et autres turquoises lorsqu’on ne préfère pas un collier tout en perles du Brésil ou un autre en ambre de la Baltique. Un joli tour du monde au fil de ses richesses minérales que l’on peut décliner en parure, la boutique ayant tout, les torques et autres apprêts nécessaires (fermoirs, cabochons, crochets) à la confection de vos précieux bijoux. Et puis si vous ne vous sentez pas l’âme créatrice, vous pourrez toujours craquer pour les bracelets ou sacs en argent tressé réalisés par les Karen (une tribu de Birmanie) ou pour les imposants colliers Navajo qu’on peut ainsi se procurer sans avoir à voyager très loin. Juste du côté de Lunatic, place Grangier. 6 place Grangier. Tél. 03 80 30 56 48 Espace Epilation L’Espace Epilation rue Piron a fermé ses portes pour s’agrandir et mieux vous accueillir dans l’institut de Beauté Gisèle Delorme, 4 rue Berbisey. Six nouvelles cabines sont désormais à votre disposition pour vous faire chouchouter. Le concept est resté le même, à savoir :une formule «abonné», pour bénéficier de tarifs compétitifs , pas de rendezvous, mais toujours un moment de détente, accompagné d’un accueil chaleureux pour nous les femmes pressées !!. Dans l’Espace Gisèle Delorme vous découvrirez toujours les bienfaits des Huiles Essentielles Biologiques Personnalisées et autres merveilleux soins… Poussez la porte et abandonnez vous dans les mains expertes des esthéticiennes ! Giselle Delorme - Espace Epilation 4, rue Berbisey - DIJON Tél. 03 80 30 27 64 La redoute s’agrandit ! Ici on compose soi-même ses bijoux, ce qui jusquelà n’a rien d’original ! Sauf si je vous dis qu’ici vous trouverez surtout des perles en argent, vendues au poids et à un prix plus que raisonnable. Pas n’importe quelles perles puisqu’elles sont façonnées et estampillées par les tribus du triangle d’or, ces peuples des montagnes que l’on peut découvrir aux Si La Redoute a changé de trottoir rue Piron, c’est pour mieux s’agrandir et renouveler le concept de l’espace jusque-là occupé par l’un des ténors de la vente par correspondance. Il y aura, en plus de l’espace colis, un espace shopping avec une sélection d’articles pour la femme dans un premier temps (vêtements et accessoires) qui se renouvelleront tous les mois. 43 La Cuisinerie : rien de réchauffé ! On vous avait annoncé son ouverture. Eh bien voilà chose faite et on n’est pas déçu du concept ! Vous trouverez tout tout tout ce que vous cherchez pour votre cuisine : de l’économe au presse purée en passant par les rutilantes batteries de cuisine en inox signées Christel, des robots et autres grille-pain griffés Magimix, une gamme d’automitigeurs Staub et des petits plats Emile Henry. Il y a comme un savant mélange de goûts, un fumet d’antan avec ces objets traditionnels (des moulins à poivre, à sel, à café de chez Peugeot, de vieux torchons) qui se marient avec harmonie à des ustensiles high-tech, plutôt cuisine de pro. Plein de très bonnes idées pour faire de son quotidien un jeu d’enfant dans un écrin de bois d’emblée sympa. Et la cuisine en-bas dans le caveau n’attend plus que les grands chefs pour de prochaines leçons, guettons le programme ! 6, rue Charrue. Ouvert du mardi au samedi de 10 à 12h et 14 à 19h. Cycles-Team : deux mordus du vélo ! Alain et Anthony Noars, père et fils, sont des accros. L’un fait toujours de la compétition, l’autre pas, mais il ne leur viendrait pas à l’idée d’arrêter de rouler. Une deuxième nature en quelque sorte qu’ils prolongent au quotidien, ayant repris au printemps dernier le vieux magasin de cycles de la rue du Drapeau ! Du VTT au vélo de course en passant par le vélo de loisir, du bas au haut de gamme, du vélo enfant au vélo adulte, du matériel séparé (pour se confectionner son vélo à la carte) à l’habillement (été et hiver), tout tourne autour de leur passion. Vous trouverez ici, chez Cycles-Team, des marques peu distribuées chez leurs homologues (une marque française Time, une autre allemande Cube, une italienne Wilier et une autre espagnole BH) mais aussi un atelier de réparation pour qu’on bichonne votre joujou et surtout les conseils, des services sur mesure (comme le réglage de la hauteur sur hometrainer) pour qu’à votre tour, vous puissiez vivre une vraie histoire d’amour avec votre vélo. 24, av. du Drapeau. Ouvert du mardi au samedi de 9h30 à 12h et de 14h30 à 19h (horaires d’hiver). 001) BingBang21 3/12/04 5:40 Page 46 symphonie Enceintes pour Noël ? NOUVEAUTÉ Rien de mystique, que de la technique chez REGA pour concevoir des enceintes de haute qualité à un prix abordable. La nouvelle gamme R1/3/5/9, au look fin et moderne présente tous les ingrédients d’une performance équilibrée et plaisante. Un son particulièrement polyvalent, dynamique et, surtout… musical… Système complet à partir de 610 € SOURCES Audiomat - Audio Note - CEC - Creek - Denon - Hartley Rega - Teac 3D - Lab… AMPLIS Audiomat - Creek - Crimson - Denon - Euphya - Harman Kardon - Pathos - Rega - REL - Vincent Audio… ENCEINTES Advance Acoustic - Apertura - Castle - Klipsch - Lintra ProAc - Rega… ACCESSOIRES Cable OSH - CD Blacklight - Clearaudio - DNM - Furutech HMS - MIT - Qed - StereoVox - XLO… 71, rue Condorcet, Dijon - Tél/Fax 03 80 43 21 25 LOA 37 mois - Exemple pour une Volvo XC90 Momentum D5. Kilométrage standard. Prix recommandé au 09/04/2004 : 41 500 euros TTC. Apport : 30% dont Premier Loyer : 10 375 euros et Dépôt de Garantie : 2 075 euros, suivi de 36 loyers de 497,91 euros (Assurance Complémentaire Auto comprise**) - Option d'achat : 19 920 euros TTC. Coût total en cas d'acquisition: 48 219,76 euros TTC ou possibilité de renouveler le contrat avec un autre véhicule - dans les limites prévues au contrat Sous réserve d'acceptation du dossier par FCE Bank Plc - 34, rue de la Croix de Fer, 78174 Saint-Germain-en-Laye Cedex RCS Versailles - 392 315 776. Photo non contractuelle. **Dans les limites prévues au contrat. Gamme Volvo XC90 : consommation Euromix (en l/100 km) : 8,2/12,7 ; CO2 rejeté (g/km) : 216/304. Volvo for life est une marque déposée. J.M. NUDANT S.A. - 21 RUE DU TRANSVAAL - 21000 DIJON Tél. 03 80 67 71 51 http://symphonie.free.fr - [email protected] Venez découvrir la brodeuse Concessionnaire exclusif depuis 1973 des cuisines : S.B.A.C. SOCIÉTÉ BOURGUIGNONNE D'AMÉNAGEMENT DE CUISINES UN SERVICE DE QUALITÉ AVEC ENTRETIEN ET RÉPARATION TOUTE MARQUE VENTE NEUF ET OCCASION DE MACHINES A COUDRE ET A BRODER FAMILIALES ET PROFESSIONNELLES 20 rue Charrue - DIJON FIÉVÉE Tél. : 03 80 30 07 73 70 rue Jean-Jacques Rousseau - DIJON Tél : 03 80 72 42 06 www.fransurf.com/dijon/sbac 001) BingBang21 3/12/04 5:40 Page 47 Livres Bing Bang et la Fnac vous proposent : Les plus beaux raids à ski ■ Mario COLONEL – Arthaud Trek quasi arctique au cœur des Alpes Suisses, descente face nord du mont Turia sur 900 m à 45° : Italie, Espagne, Suisse, Autriche et France, Mario Colonel, photographe de montagne le plus célèbre du monde, a balisé pour les skieurs les randonnées les plus spectaculaires et les plus paradisiaques d’Europe. Données techniques et paysages à couper le souffle, ce livre d’art et d’action nous entraîne dans 22 raids glace et poudreuse, des plus abordables aux plus ardus. La voie himalayenne de Zinal à plus de 4000 m dans le Valois. La célèbre Chamonix-Zermatt par 4 pistes hors normes. Le massif du Mont Blanc, inoubliable, pour une escapade intense de 3 jours autour du Dolent jusqu’à la Vierge prise dans la neige. Un livre rare et poignant, en équilibre entre contemplation, guide et engagement. Olivier Mouchiquel Amérique du Sud : solitude des terres extrêmes ■ Karine MEUZARD & Christian CLOT ABM/Ultimaterra L’exploratrice beaunoise Karine Meuzard et son compagnon ont sillonné à pieds et en bateau l’Amérique du Sud par ses territoires les plus sauvages : jungle hostile de l’Amazone, mer de sel de l’Altiplano et désert sans vie d’Atacama, alpinisme extrême de la Cordillère des Andes à la Terre de Feu, et l’assaut dans les vagues, à la voile, du Cap terrifiant de l’île de Horn… Chaussez vos crampons pour un récit d’aventure, d’aquarelles et de photographies sublimes ; chemin de croix et de lumière d’une femme d’absolu : la force est dans la volonté de vaincre. Olivier Mouchiquel Femmes dans la guerre (1939–1945) ■ Claude QUETEL – Larousse Les aviatrices du 588e régiment de bombardement de nuit ont effectué 24 000 sorties, taillant en pièces, moteurs coupés, les formations ennemies. Femmes commandants d’escadrille, femmes pilotes de guerre des escadrons de chasse, femmes d’exode, femmes des camps, femmes tondues à la libération, elles furent d’une résistance physique surhumaine et d’une tolérance sans limite. Allemandes, Françaises, Japonaises, Russes, elles ont payé le tribut le plus lourd et le plus injuste à la guerre. Le Mémorial de Caen compose enfin un chant d’honneur à ces héroïnes oubliées de l’histoire : en toute femme aujourd’hui, dans le cœur de celle que nous aimons, pulse l’héritage de cette puissance et de cette fragilité. Un seul constat : «Si nous avions été des hommes, nous n’aurions pas tenu». Olivier Mouchiquel Mystères & Légendes de la mer ■ Yves PACCALET – Arthaud Les mythes nous relient à l’océan dans ce livre d’histoire et de contes, arpentant les points cardinaux : photographies de royaumes engloutis, littoraux celtes des fées et des korrigans, mythologie des vagues, présence gréco-romaine de nos racines. Poséidon parle aux dauphins de Méditerranée, Rome laboure et ensemence les flots, et le Pacifique lointain dans sa colère emporte le marin vers des îles sans retour. Cosmologies funestes ou lumineuses, et bien avant Colomb, socles marins d’hommes et d’icebergs dérivant du Nord vers les terres de l’Ouest : Yves Paccalet, compagnon de navigation du commandant Cousteau, nous immerge dans les courants étranges sur lesquels nous bâtissons nos civilisations. Que la mer nous emporte… Olivier Mouchiquel Vell’a - la marque ■ F. BONNET - M. BOURGNE – Glénat Un monde qui ressemble au nôtre dans une époque qui n’est pas la nôtre, que l’on pourrait situer entre l’époque barbare et l’empire romain. Une ville Gangarah. Vell’a, une femme belle, forte, indépendante qui embarque sur un bateau pris d’assaut par des pirates. Enlevée, elle est vendue comme esclave et découvre peu à peu qu’elle est différente, marquée du sceau du destin. De rencontres en voyages, elle va découvrir le monde et accomplir une quête… Franck Bonnet, c’est 50% d’aventure, 50% d’héroic Fantasy, 50% de charme et 50% de frissons - ça fait 200% - Ouais, mais c’est tellement bien ! 45 001) BingBang21 3/12/04 5:40 Page 48 001) BingBang21 3/12/04 5:34 Page 1 41 rue de la Liberté - 21000 DIJON Tél. : 03 80 44 82 12 - Fax : 03 80 50 90 34 Ag No Ga Re Di En En Ma …