Saint Croix Island

Transcription

Saint Croix Island
Saint Croix Island
International Historic Site
Calais, Maine (1604-1605)
History, Archeology, Interpretation
Historical Summary
Sommaire d’Histoire
By the early 17th-century French interests with respect to North America shifted from seeking the Northwest passage to China to
settlement and economic exploitation. In 1603, Henry IV of France granted a monopoly to Pierre Dugua for exclusive trading rights and
responsibility for colonization of Acadia. This represented a territory between 40 and 46 degrees latitude, roughly between Philadelphia
and Cape Breton. Dugua, a Huguenot, assembled a group of Catholics and Protestants including gentlemen adventurers, Swiss soldiers,
artisans and workmen. Samuel Champlain served as cartographer. They reached the coast of Nova Scotia in June, 1604 and Champlain
and De Mons explored the Bay of Fundy and Passamaquoddy Bay in a shallop. Midway up a river that they named the River of the
Etechemins was an island with excellent defensive qualities.
Au début du 17e siècle les Français ont abandonné la recherche du chemin menant à la Chine pour se consacrer à l’établissement et à
l’exploitation commerciale de l’Amérique du Nord. En 1603, sous le roi Henri IV de France, Pierre Dugua a fondé une compagnie
privilegiée pour coloniser l’Acadie, territoire situé entre les 40 et 46 degrées de latitude, soit entre la Pennsylvanie et la Nouvelle-Écosse.
Dugua, un huguenot, a assemblé un groupe de catholiques et des protestants composé de nobles-aventuriers, de soldats Suisses, d’artisans
et d’ouvriers. Samuel Champlain faisait partie de l’expédition et servait comme cartographe. Ce groupe a atteint la côte de la NouvelleÉcosse en juin 1604 et cette même année, Champlain et Dugua explorent les baies de Fundy et de Passamaquoddy. Quelques milles en
amont d’une rivière nommé la rivière des Etechemins se trouvait une îsle facilement fortifiable.
Champlain’s own account was published in Paris in 1613 as Les Voyages dv Sievr de Champlain. This includes two engravings showing
Saint Croix Island and its habitation area. Four blocks including 19 buildings and their gardens surrounded an open square about 175 feet
on a side. These included dwellings for De Mons, D’Orville, Champlain, Champdore and Boulay, and for the Swiss mercenaries and
carpenters. The rowhouses are the earliest examples of this architectural form north of Florida. There also appears a storehouse and
smithy. A kitchen was located just outside the fortified area, perched over a cliff possibly to facilitate waste disposal. Construction was of
wood probably daubed with clay. It is likely that some elements such as doors, windows, hardware and bricks were transported from
France. A stockade enclosed some of the buildings to the northeast. To the south was located a large garden, a chapel for Native converts
and a small burial plot. Cannon were mounted on both the north and south sides of the island.
Les Voyages de Samuel de Champlain, la narration de Champlain, a été publié à Paris en 1613. Ce livre comporte deux gravures qui
représentent l’île Sainte-Croix et sa zone d’habitation. La zone était composée de 19 bâtiements avec jardins qui entouraient une place
mesurant dix par vingt toises. L’habitation était composé de maisons occupés par De Mons, d’Orville, Champlain, Champdoré et Boulay,
et par les soldats suisses et les charpentiers. Ces rangées de maisons sont les premiers examples documentés de ce genre d’architecture se
trouvant au nord des colonies espagnoles. Il y avait aussi un magasin, une forge, et une cuisine perché au-dessus d’une falaise hors de la
palissade, peut-être pour faciliter l’évacuation des déchets. Les bâtiements étaient tout probablement de construction à colombage
utilizant l’argile de la région. Nous croyons que les fenêtres, les portes, et les briques provenaient de la France. Au nord-est de
l’habitation une enceinte de bois entourait une zone fortifiée et des plateformes pour canons se trouvait au nord et au sud de l’île.
Map of the settlement at the north end of Saint Croix
Island used to illustrate Les Voyages. The plan is
regularized and doesn’t hint at the site’s topographic
variability. Buildings include the following: A) de
Mons’s house, B) a gallery, approximately 45 feet long
by 20 feet wide, C) a storehouse measuring 20 feet by
about 60 feet, D) the Swiss soldiers’ house, E) a
blacksmith shop, F) a carpenter’s house, G) a well, H)
the bakery oven, I) a kitchen, O) a palisade, P) houses
for d’Orville, Champlain, and Champdore, Q) houses
for Boulay and artisans, R) houses for de Genestou,
Sourin, and other artisans, T) houses for de Beaumont,
la Motte Bouriolo, and Fougeray, V) the curate’s house.
N) is a large tree. L, M and X are gardens.
Plan de l’habitation du côte nord de l’île Sainte-Croix:
<<A) Logis du sieur de Mons, B) Maison publique ou
l’on passait le temps durant la pluie, C) le magazin, D)
Logement des suisses, E) La forge, F) Logement des
charpentiers, G) le puis, H) le four ou l’on faisait le
pain, I) La cuisine, L) Jardinages, M) Autres jardins, N)
La place ou au milieu y a un arbre, O) Pallissade, P)
Logis du sieurs d’Orville, Champlain & Chandore, Q)
Logis du sieur Boulay, & autres artisans R) Logis où
logeoient les sieurs de Genestou, Sourin, & autres
artisans, T) Logis des sieurs de Beaumont, la Motte
Bourjoli, et Fougeray, V) Logement de nostre curé, X)
Autres jardinages, Y) La riviere qui entoure l’isle.>>
Engraving from Champlain’s Les Voyages du Sieur de Champlain published in
Paris in 1613 and includes a key in French. The English translation is as follows:
A) The map of the habitation area, B) gardens, C) little island used as a platform
for the cannon, d) platform where the cannon were placed, E) the cemetery, F)
the chapel, G) shoals around St. Croix Island, H) a little island, I) the location
where sieur de Mons began construction of a water mill, L) location where
charcoal was made, M) gardens on the western mainland, N) other gardens on
the eastern mainland, O) large mountains on the mainland, P) river of the
Etechemins flowing around St. Croix Island.
Gravure publié dans Les Voyages du Sieur de Champlain de 1613.
Several work activities were carried out on the mainland. To the south, now the American side, workmen built a water
mill to avoid the strenuous task of grinding grain by hand. Also, gardens were cultivated and charcoal was burned. To the
north, now the Canadian mainland, fields were tended. A reasonable harvest was obtained and seventy-nine individuals
stayed to winter over at Saint Croix Island while forty-one members returned to France. During an unusually harsh winter,
ice flows prevented ready access to food supplies and fresh water on the mainland. Either thirty-five or thirty-six members
died, apparently from scurvy. After a relief ship arrived in spring, 1605, the group disassembled and moved their
buildings, with the exception of the storehouse, to Port Royal in Nova Scotia.
Plusiers activités ont pris lieu sur la terre ferme. Au sud, sur la côte américaine, on construit un moulin a meuler le grain
afin d’eviter de le faire a la main. Des jardins et des champs de blés furent cultivés et du charbon fut brûlé. De plus, au
nord, sur la cote canadienne, le groupe entretenait des jardins et des champs. Après la récolte, soixante-dix-neuf individus
sont restés pour passer l’hiver alors que quarante et un sont retournés en France. Lors d’un hiver particulierement difficile,
les banquises empêcherent les habitants de se rendre sur la terre ferme pour chercher les vives. Apres l’arrivé d’un navire
de soulagement au printemps de 1605, le groupe demonta les bâtiements a l’exception du magazin et les transporta à Port
Royal en Nouvelle- Écosse.
In 1607, Pierre Lescarbot, a Parisian lawyer, visited the island and noted the presence of complete buildings, barrels and
quantities of salt. Gardens planted years earlier still produced wheat and vegetables. Later, a French trader and fisherman
named Captain Platrier and four others passed the winter of 1611-1612 on the island. In 1613, Captain Samuel Argall of
Jamestown, Virginia, burned the remaining buildings and confiscated the salt in an attempt to drive the French from the
Bay of Fundy. The island then slipped in a long period of historical obscurity.
En 1607, Pierre Lescarbot, un avocat Parisien, a visité l’îsle et a noté la presence de bâtiments toujours en place avec des
tonneaux et une quantité de sel. Les légumes et le blé poussaient toujours dans les champs. Plus tard, un commerçant et
pêcheur nommé capitaine Platrier et quatres autres ont passé l’hiver de 1611-1612 sur l’île. En 1613 le capitaine Samuel
Argall de Jamestown en Virginie, a brûlé les bâtiements qui restaient et a confisqué le sel afin de chasser les Français de la
baie de Fundy. L’île a ensuite sombré dans une longue période d’obscurité.
View of the habitation at Port Royal of 1605, also published in Les
Voyages (1613). This view is significant because several of the buildings
were likely transported from Saint Croix Island. The configuration of
buildings also reflects a rapid evolution of colonial settlement to prioritize
defense; unlike at Saint Croix Island, these same buildings were set in the
form of a rectangular fort with a gate, gun platforms and moat. Building D
is likely the former house of Dugua removed from Saint Croix Island.
Vue de l’habitation de Port Royal de 1605, publié dans Les Voyages
(1613). Plusiers de ces bâtiements ont été transportées de l’île SainteCroix et mis en forme d’un fort rectangulaire avec des plats-formes pour
les canons, et un fossé. Le bâtiement ‘D’ doit etre l’habitation de Pierre
Dugua provenant de L’île Sainte-Croix.
Introduction
Introduction
Permanent French settlement in North America may be traced back to Saint Croix Island in Calais, Maine.
In 1604 an expedition consisting of 120 French noblemen,
craftsmen, soldiers and laborers left France to trade and to colonize Acadia. Crew from two of the five vessels established a settlement on a 5 acre island that they named Saint
Croix Island. From there, Samuel Champlain explored and charted the New England coastline while the settlers set up buildings, established gardens and wheat fields and traded
with Native Americans. The settlement failed, due in part to the deaths of 35 men out of the 79 men who stayed during the harsh winter of 1604-1605. Reinforced by another
group from France, the settlement relocated to Port Royal in Nova Scotia and in 1608 founded the settlement of Quebec.
L’Île Sainte-Croix, située près de la ville de Calais, Maine est le lieu de la première tentative d’établissement permanent des Français en Amérique du Nord. En 1604 un groupe
de 120 nobles, artisans, soldats et ouvriers français a quitté la France pour faire de la commerce et de coloniser l’Acadie. Sur une petite île de 2.5 hectares, l’equipage de deux des
cinq navires a établi des habitations. Alors que les ouvriers et artisans s’occupaient à construire les 19 bâtiements, ensemençaient les jardins et les champs de blés et
commerçaient avec les autochtones, Samuel Champlain continait ses voyages d’exploration et de cartographie. Pendant l’hiver de 1604, 35 hommes des 79 qui se sont restés a
l’île Sainte-Croix ont succombé au scorbut et l’établissement fut abandonné après le retour des navires français en juin 1605. C’est ainsi que Port-Royal en Nouvelle-Écosse fut
fondé en 1605 et la ville de Québec en 1608.
St. Croix Island is an International Historic Site and will observe its 400th anniversary of European settlement in 2004. This poster reviews and interprets the site’s history and
archeology.
L’Île de Sainte-Croix est un lieu historique international et en 2004, on a celebré le 400e anniversaire de cette
établissment. Cette affiche explique l’histoire et l’archéologie du site.
Monument to Champlain in Honfleur
(France)
Monument à la mémoire de
Champlain à Honfleur, France.
Map of New France by Samuel de Champlain.
Carte de la Nouvelle-France par Samuel de
Champlain.
3. History of Archeological Inquiry
Histoire des Fouilles Archéologiques
The first problem-oriented application of historical archeology in North America occurred at Saint Croix Island. The 1783 Treaty of Paris set the boundary between the United States and Canada at the Saint
Croix River associated with the Dugua settlement despite a disagreement as to which of several possible rivers this was. To resolve this issue a commission was established in 1794 to locate physical evidence
for the settlement. In 1797 a commission member from St. Andrew named Robert Pagan visited Doceas Island, guided by Champlain’s map. There, he found four piles of rock that, he thought, roughly
corresponded with structures shown in Champlain’s plan. He exposed walls composed of stone set in clay mortar and found charcoal, a stone pitcher, and bricks. This and other evidence convinced the
commission that they had located Saint Croix Island and could then set the international boundary.
La première recherche archéologique à être tenu sur un lieu historique en Amérique du Nord, exécutée pour un raison déterminé, a eu lieu à l’île Sainte-Croix. Le traité de Paris de 1783 avait établi la rivière
Sainte-Croix, anciennement la rivière des Etechemins à l’époque de Champlain, comme limite entre les États-Unis d’Amérique au sud et les provinces maritimes britanniques au nord. Cependant, une dispute
s’installa concernant l’emplacement exact de la rivière. Pour résoudre ce problème un comité pour la délimitation des frontières fut formé en 1794 pour retrouver les traces de la colonie. En 1797 un membre du
comité nommé Robert Pagan a visité l’îsle Doceas munie d’une copie de la carte de Champlain. Au nord de l’îsle, il a trouvé quatres monceaux de pierre qui correspondaient aux bâtiements de la colonie fondé
par Dugua. Il a mis à jour des murs composés de pierre avec un mortier argileux et il a trouvé du charbon, une cruche en grés, et des briques. Ces trouvailles ont convaincu le comité qu’ils avaient bel et bien
trouvé l’île Sainte-Croix et qu’ils pouvaient déterminer l’emplacement de la frontière entre les deux pays.
Extracts from Pagan’s report read:
“on the North End…found four distinct Piles of ruins agreeing in their situation and distances from each other…as laid down in the plan.. On further examining he discovered distinctly several tiers of stone in
each of the Piles laid in clay mortar, one on Top of the other, the Clay is perfectly distinct from the stone, and of the usual thickness (between the Tiers of stone) of mortar made use of in the laying Stone or
Brick at this Day.”
“In digging he found charcoal in a perfect state only it was easily crumbled to pieces in the handling. He also found part of a stone[ware] pitcher in full preservation. On one side of one of the Piles he discovered
a number of Bricks, so laid together as to convince him that a large oven had formerly been built there, all these Bricks are in a tolerable state of preservation”
Des extraits d’une declaration au Comité de Robert Pagan:
“À l’extrémité nord…furent découverts quatre monceaux de ruins distincts, à mêmes distance les uns des autres…comme montré dans la carte…un examen plus détaillé nous révéla la présence de plusieurs
assisses de pierres dans chacun des tas, chaque assise étant separée de la suivant par un mortier argileux, l’un sur l’autre, l’argile est très facilement distinquable de la pierre est appliquée avec la même épaisseur
(entre chaque assise) que le mortier que nous utilisons aujourd’hui pour la pierre ou la brique”
“En fouillant, l’on trouva du charbon de bois, en très bon état de conservation mais qui s’émiettait facilement, ainsi qu’un fragment d’une cruche en grés. Près d’un des amoncellements des pierres, se trouvait un
certain nombre de briques disposées d’une telle façon qu’il est permis d’afirmer qu’il existait jadis un grand four a cet endroit; ces briques étaient toutes assez bien conservées”
In 1949 Congress authorized that Saint Croix Island be designated a National Monument. In that same year, Northeast Regional Archeologist J. C. Harrington outlined a research strategy for the island and in
1950 hired Wendell S. Hadlock, a University of Pennsylvania graduate student, to find evidence of the Dugua settlement. Hadlock worked mainly on the north end of the island where he excavated a series of
two-foot wide trenches totaling 1,050 feet. He was successful in demonstrating the presence of a habitation area as well as French artifacts.
En 1949, le Congrès a autorisé le Secrétaire de l’Intérieur à classer l’île Sainte-Croix monument national historique. Suite à ceci, l’archéologue régional J. C. Harrington commanda Wendell Hadlock, diplômé
de l’Université de Pennsylvanie, de relever les traces de la colonie de Dugua. Hadlock a mis à ouvert des tranchés de plus de 350 mètres de longeur dans la partie nord de l’île. Il a réussit à démontrer la zone
d’habitation et à trouver un certain nombre d’objets d’origines françaises.
In 1968, Regional Archeologist John Cotter arranged for Dr. Jacob Gruber of Temple University to conduct more systematic excavations to reveal 17th century evidence in 1968 and 1969. Gruber superimposed
a grid over the island and conducted extensive horizon stripping of 25 x 25 foot units to the north and south. Two low masonry foundation consistent with period Norman architecture was found, tentatively
identified a being from the storehouse. There was a heavy concentration of Lower Normandy stoneware, a key, a fragment of a copper bowl, a musket ball and blue glass beads, a copper spigot, and many handforged nails. A cemetery containing twenty-three burials was discovered at the south of the island. All appeared to be European males with heads pointing to the west. Examination by Thomas Crist supports
Champlain’s observations of scurvy among the 35 colonists who died during the winter of 1604-1605.
En 1968 l’archéologue régional John Cotter a pris contact avec Jacob Gruber de Temple University pour mener des fouilles plus systematiques afin de définir les vestiges des constructions du 17e siècle. En
1968 et 1969, le professeur Gruber a deblayé la terre sur des larges carrés de vingt-cinq pieds. Deux fragments de murs en pierre furent decouverts qui semblaient être ceux de l’entrepôt. Il y avait aussi un
certain nombre d’objets: de grés de Normandie, une clef en laiton, un fragment d’un récipient en cuivre, une balle de mousquet, des perles en verre bleu, une fleur de lys en cuivre sur le bouton d’un robinet, des
clous en fer forgé. Un cimetière avec vingt-trois sépultures a été retrouvé à la limite sud de l’île. Tous les squelettes mis à jour par Gruber etaient des males europeens dont la tête était orienté vers l’ouest. Les
études ostéologiques entrepris par Dr. Thomas Crist de Utica College ont documenté les symptomes du scorbut, un fait qui rappelle le récit de Champlain concernant ceux qui sont morts pendant l’hiver 16041605.
Aerial view of Saint Croix Island.
Wendell Hadlock at Saint Croix Island in
1958 (J.L. Cotter photo).
Wendell Hadlock à l’île Sainte-Croix en
1958 (photo J. L. Cotter).
Fig. 3b3. Hadlock’s trenches and projections
of lozenge-shaped buildings. Fig. 3b3. Les
tranchées des Hadlock et ses interprétations
des bâtiements en losanges.
Fig. 3b2. Hadlock’s trenches at
Saint Croix Island (NPS photo).
Fig. 3b2. Les tranchées de
Hadlock a l’île Sainte-Croix (NPS
photo).
Vue aerienne de l’île Sainte-Croix.
Gruber’s 25 x 25 foot excavation units.
Les carrés de Gruber mesurant 8 x 8 mètres.
Gruber’s excavations at the north end of Saint
Croix Island.
Fouilles de Gruber au nord de l’île SainteCroix.
Alternate locations of the Saint Croix Island habitation developed by J.
C. Harrington based on Hadlock’s excavations.
Plusiers orientations alternatives de l’ habitation de l’ile Sainte-Croix
par J. C. Harrington base sur les fouilles de Hadlock.
Gruber’s excavations, 1968-1969.
Les fouilles de Gruber de 1968-1969.
Seventeenth-century Lower Normandy
stoneware from Saint Croix Island. Many
of these vessels are containers for butter
and packed meat from Lower Normandy.
Later in the 17th century, provisioning is
centered in the Saintonge and out of
Bordeaux.
J.L. Cotter in front of 1904 commemorative
monument.
J.L. Cotter devant le monument commemoratif
de 1904.
Profile of Lower Normandy stoneware
storage container found at Saint Croix
Island.
Beauvaisis white stoneware from St. Croix Island.
Coupe de recipient en grés de la basse
Normandie trouvé a l’île Sainte-Croix.
Le grés de la Beauvaisis trouvé a l’île SainteCroix
Rim of Lower Normandy stoneware storage container
found at Saint Croix Island.
Bord de récipient en grés de la basse Normandie trouvé
a l’île Sainte-Croix
Le grés de la Basse Normandie trouvé a
l’île Sainte-Croix. Plusiers de ces
céramiques étaient des récipients pour le
beurre et pour la viande provenant de la
Basse Normandie. À la fin du 17e siècle la
Saintonge et la région de Bordeaux
devenaient les centres les plus importants
pour la fourniture des colonies.
Nineteenth-century Lower Normandy
stoneware storage containers similar to those
found at St. Croix Island.
Des récipients d’utilization fonctionelles 19e
en grés de la Basse Normandie, semblables
aux tessons trouvés a l’île Sainte-Croix
Île Sainte-Croix
Lieu Historique International
Calais, Maine (1604-1605)
5. Current Research
5. Les Recherches Actuels
Information from the 1796, 1950, and 1968-69 field projects must be thoroughly analyzed before new excavations at Saint
Croix Island can be justified. Results can be depicted using new methods such as GIS. Also, new methods of non-destructive
site survey may be utilized to answer outstanding questions. Finally, we know more about other Champlain-era sites than we
did thirty years ago as a comparative context for the study of St. Croix Island archeology.
Les résultats des programmes de fouilles de 1796, 1950, et de 1968-69 doivent être analysés systématiquement avant qu’on
procède a de nouvelles fouilles a l’île Sainte-Croix. Les systèmes d’informations geographiques (GIS) peuvent nous servir
dadvantage. De plus, les sondages géophysiques peuvent nous donner des reseignements nouveaux. Les résultats des fouilles
qui ont été fait a Canada depuis plusiers années des autres établissements datant de l’époque de Champlain nous donnent un
contexte plus développé pour l’étude de l’île Sainte-Croix.
Histoire
Archéologie
Interprétation
In 2002, a program of geophysical survey work was conducted for the National Park Service by Enviroscan, Inc. of
Lancaster, Pennsylvania. The purpose of the survey was to identify and delineate archeological resources at both island and
mainland portions of the St. Croix International Historic Site. Survey methods included an electromagnetic (EM) terrain
conductivity survey, a magnetic (MAG) survey, and a ground-penetrating radar(GPR) survey to ensure that the widest
possible range of potential resources could be identified. Results may be presented in plan view, and even in ‘time slices’ that
show anomalies at predetermined depths. New maps generated by instrument data may be compared with historical and
archeological site maps to identify site features.
En 2002 le National Park Service a contracté la firme Enviroscan, Inc. de Lancaster, Pennsylvanie pour effectuer des services
de prospection par geophysiques. Le but etait de tracer les ressources archeologiques existantes au lieu historique
international de l’île Sainte-Croix, en y incluant une partie de la rive américaine. Les méthodes de prospection incluaient la
conductivité des sols électromagnétiques (EM), le magnétisme (MAG), et le radar dans le but d’identifier les ressources les
plus diverses. Les résultats peuvent etre presentes en forme cartographique avec les coups horizontales à distance
prédeterminée. Ils peuvent être compares avec les plans archéologiques et historiques pour identifier les traces d’habitation.
Champlain’s depictions of Saint Croix Island and its habitation area have long been of interest to historians and
archeologists. What is their relationship to the actual settlement of 1604-1605? This poster encourages the viewer to make
comparisons among the maps dating from 1613 to 2002, presented at roughly the same scale, to help address this question.
Les plans de l’île Sainte-Croix dessinés par Champlain ont depuis longtemps intéressés les historiens et les archéologues.
Sont-ils des representations exactes de l’habitation de 1604-1605? Nous vous présentons les cartes établies de 1613 a 2002
pour répondre à cette question.
Saint Croix Island habitation (Champlain 1613)
L’habitation de l’île Sainte-Croix (Champlain 1613)
.
Gruber’s excavations (1968-1969)
Les fouilles faites par Jacob Gruber de
1968 a 1969.
Acknowledgements
Remerciements
The author thanks the following National Park Service staff for their respective roles in providing information and support for the development
of this poster including: Brooke Childrey, William Cooney, Jim Harmon, Lee Terzis, and Deb Wade. Assistance from Nathalie Gagnon, Parks
Canada, in completing the French text is greatly appreciated.
L’auteur remercie les employees de la National Park Service pour les informations et l’aide qu’ils ont apportées dans le développement de cette
affiche: Brooke Childrey, William Cooney, Gail Frace, Jim Harmon, Lee Terzis, and Deb Wade. Je remercie Nathalie Gagnon, Parks Canada,
pour l’aide qu’elle m’a apportée pour la traduction du texte en français.
Steven R. Pendery, Ph.D.
Senior Archeologist
Northeast Regional Archeology Program
National Park Service
Boott Cotton Mills Museum
400 Foot of John Street
Lowell, MA 01852
[email protected]
[email protected]
August 15, 2007