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Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 1 SOMMAIRE Préambule 3 A | Description du département 6 7 11 15 17 1 - Données géographiques 2 - Données démographiques 3 - Moyens de communication et de transport 4 - Données socio-économiques B | Les services d’incendie et de secours d’Ille et Vilaine 19 20 21 23 25 27 1 - Les missions et les autorités 2 - Les instances 3 - L’organisation générale 4 - L’organisation territoriale 5 - L’organisation opérationnelle C | Bilan du SDACR 2004 1 - Optimisation des ressources humaines 2 - Optimisation de la disponibilité des personnels volontaires 3 - Optimisation de la formation des personnels 4 - Optimisation du parc matériel 5 - Optimisation des bases de données (Ressources matérielles) & Infrastructures CIS 6 - Optimisation des secteurs opérationnels et du commandement 7 - Objectifs de couverture opérationnelle 8 - Optimisation des unités spécialisées 9 - Optimisation du SDACR D | Analyse des risques courants et particuliers 1 - Analyse des risques courants 2 - Analyse des risques particuliers a - Les risques naturels b - Les risques technologiques c - Les risques sanitaires d - Les risques bâtimentaires e - Les risques de société f - Les risques de défaillance des systèmes 3 - Analyse des sites à risques E | La couverture des risques - Objectifs et orientations 1 - Définition des valeurs et des principes de référence 2 - La couverture opérationnelle des risques courants 3 - La couverture opérationnelle des risques particuliers 4 - Couverture des sites à risques 5 - Prévention, Prévision et Education Préventive 6 - La formation des personnels et l’équipement 7 - Le commandement opérationnel 8 - Le secours à personne 9 - Les indicateurs opérationnels F | Synthèse des objectifs et orientations du SDACR Lexique Sources 2 40 40 42 43 65 101 115 117 134 160 166 187 201 207 a - Définitions b - Analyse démographique et prospective c - Analyse statistique et opérationnelle d - Analyse du Secours à Personne Annexes 29 30 31 32 33 34 35 36 38 39 211 212 222 239 290 292 295 296 297 302 303 310 310 312 Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 Version 12/11/2009 Préambule Elaboré conformément à l’article L 1424-7 du code général des collectivités territoriales (CGCT), sous l’autorité du préfet, le schéma départemental d’analyse et de couverture des risques (SDACR) dresse l’inventaire des risques de toute nature pour la sécurité des personnes et des biens auxquels doivent faire face les services d’incendie et de secours dans le département, et détermine les objectifs de couverture de ces risques par ceux-ci. Il constitue un outil d’aide à la décision permettant aux décideurs que sont le préfet et les élus du conseil d’administration du SDIS d’évaluer après analyse l’adéquation des moyens de secours par rapport à la réalité des risques du département. En Ille-et-Vilaine, tous les services d’incendie et de secours sont intégrés au sein du corps départemental de sapeurs-pompiers, lui-même composante technique unique du service départemental d’incendie et de secours (SDIS), établissement public administratif départemental. Dans le cadre de sa mission de service public le SDIS d’Ille-et-Vilaine (35) doit : - distribuer les secours de manière équitable et efficace sur tout le territoire départemental, évaluer et prévenir les risques, éduquer les populations à une culture de sécurité civile. Pour cela, il doit également veiller à se doter des équipements nécessaires et à maintenir la capacité opérationnelle de ses agents et à assurer leur sécurité et celle de l’établissement. Le SDACR du département d'Ille-et-Vilaine a été conçu pour la première fois en 1998 et révisé en 2004. Le présent document constitue la deuxième révision de ce SDACR. Il se structure à partir des éléments suivants : - l’étude des données géographiques, démographiques et économiques induisant des risques potentiels, - le bilan des réalisations préconisées par le SDACR 2004, - l’analyse de l'activité et de la couverture opérationnelle actuelle du SDIS par rapport aux risques potentiels, - la définition de l'organisation et des ressources à mettre en œuvre pour une optimisation de la couverture des risques, - les orientations pour une évolution progressive du SDIS en corrélation avec le développement du département. Le contexte des SDIS en général, et du SDIS 35 en particulier, est caractérisé à la fois par une demande croissante de sécurité de la part de la société, de manière plus marquée pour le secours à personne, et par une recherche accentuée de maîtrise des coûts. Les réformes à peine digérées des SDIS intervenues en 2000 suite à la loi de départementalisation, celles en cours de l’Etat et du monde hospitalier et celles en projet des collectivités territoriales viennent peser sur ce contexte déjà nourri d’un durcissement constant des normes, d’une évolution inexorable des techniques, d’une attente forte des différents acteurs, notamment les maires, et d’une judiciarisation croissante, créant ainsi un univers de complexité auquel l’établissement doit s’adapter. Cette adaptation à la complexité de l’environnement du SDIS s’impose d’autant plus que la finalité de cet établissement public est de protéger les personnes, les biens et l’environnement et de répondre à toute situation d’urgence menaçant la vie ou la santé des populations. Les versions de 1998 puis 2004 du SDACR d’Ille-et-Vilaine avaient comme parti d’analyser précisément chaque risque et d’apporter systématiquement une réponse de couverture sous forme de catalogues de moyens propres au SDIS dont la réalisation effective n’était jamais menée à son terme mais qui avait un effet rassurant en proposant des repères visibles et en estompant les incertitudes. Or les incertitudes constituent également une caractéristique de l’environnement des SDIS car les risques de sécurité civile se développent constamment, sous des formes classiques ou émergentes, et perdurent sur des territoires cibles devenus plus vulnérables du fait de leurs mutations économiques et sociales, créant sans cesse les conditions de crises dont l’ampleur et la soudaineté mettent à l’épreuve les différents acteurs malgré leur expérience et leur travail de préparation. Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 3 Préambule Ce constat commande par conséquent de rester humble et de ne pas laisser croire aux populations que le risque zéro est un objectif réaliste et réalisable. En revanche, la responsabilité du SDIS est, après avoir dressé le bilan de la précédente édition du SDACR (2004), de recueillir directement et auprès de tous ses partenaires le plus grand nombre de données fiables relatives aux risques de sécurité civile présents en Ille-et-Vilaine en distinguant : - les risques courants, d’occurrence élevée mais de gravité faible à moyenne, dont l’étude est une analyse statistique des opérations conduites dans ce registre (incendies, secours à victime, opérations diverses), - les risques particuliers, de faible occurrence mais de gravité élevée, nécessitant la mise en œuvre de matériels spécialisés et d’outils de commandement et de coordination (risques naturels, risques technologiques, risques sociaux,…) et dont l’étude est de nature déterministe et fait largement appel au retour d’expérience. Les objectifs et orientations de couverture de ces risques fixés par cette révision 2010 du SDACR sont élaborés en prenant en considération ces dimensions de la complexité et de l’humilité. Ils s’attachent également à promouvoir une équité de la distribution des secours sur l'ensemble du territoire, sans nier les inégalités territoriales induites par des choix de vie qu’aucune organisation ne saurait gommer à coût supportable par la société. Le SDACR se devra tout de même de prendre également en compte la territorialité face à la nécessaire rapidité des interventions au plus près des risques en s’appuyant sur la richesse majeure des services d’incendie et de secours que représente le volontariat sapeur-pompier et en favorisant la mise en commun des ressources humaines et matérielles au niveau de bassins d’action dont les périmètres découleront naturellement des volontés locales de coopération. Par ailleurs, les objectifs et les orientations de couverture des risques formulés dans cette version 2010 du SDACR d’Ille-et-Vilaine prennent bien évidemment appui sur la volonté du législateur, traduite particulièrement dans les lois de 1996 de départementalisation des services d’incendie et de secours et de 2004 de modernisation de la sécurité civile, sur leurs prolongements règlementaires, codifiés dans le CGCT, et pour la méthode sur un ensemble de circulaires ministérielles, au premier rang desquelles celles des 23 mars et 13 décembre 1993 et celle du 31 janvier 1994. Ils portent enfin la volonté du préfet et des élus du conseil d’administration du SDIS, concertée avec les maires et les élus du conseil général et enrichie par les conclusions des différents rapports rédigés par l’inspection de la défense et de la sécurité civiles dont celui du 13 janvier 2009 portant sur la couverture opérationnelle de l’agglomération de Rennes, de déterminer un niveau de couverture des risques présents ou estimés dans les cinq ans (d’ici 2014), qui respecte les obligations législatives et règlementaires en la matière, qui réponde aux besoins des populations, qui demeure réaliste et réalisable et qui s’adapte en permanence à l’évolution du contexte. La responsabilité des autorités du SDIS d’Ille-et-Vilaine s’exerce à travers les choix arrêtés dans cette version 2010 du SDACR et plus spécialement sur : - les politiques à développer en faveur de l’éducation préventive, - les dispositions relatives à la prévention et à la prévision - les critères de qualité de distribution des secours (délais d’intervention, durée annuelle d’indisponibilité des secours d’un même centre, …), - les réponses dans le domaine du secours à personne, - les coopérations nouvelles à encourager, - l’optimisation des ressources humaines et la formation nécessaires à la tenue des objectifs, - les moyens d’évaluer les résultats obtenus. Hormis la lutte contre l’incendie, qui ne représente plus que 7,4 % des sorties de secours des sapeurs-pompiers dans notre département, la couverture des risques de sécurité civile identifiés et analysés dans ce SDACR est systématiquement réalisée en partenariat avec d’autres acteurs, le domaine de coopération le plus visible, et le plus mobilisateur avec 67 % des sorties, étant celui du secours à personne. Le SDIS ne peut donc pas ignorer la situation de ces autres acteurs, comme ceux-ci ne peuvent pas ignorer les objectifs et orientations de couverture des risques par notre établissement, et la coopération devrait naturellement se réaliser en amont dès l’élaboration des schémas d’orientations que sont le SDACR et le schéma régional d’orientations sanitaires (SROS). 4 Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 Préambule Préparé par le SDIS en mode projet, ce SDACR 2010 a fait l’objet d’une large concertation. Les principales étapes de son élaboration ont été examinées au sein d’un comité de pilotage regroupant autour du préfet le président du conseil général, le maire de Rennes, la présidente de l’association des maires et le président de l’association des maires ruraux. La stratégie de couverture a été présentée et commentée aux maires, autorités de police en charge de la sécurité dans leur commune, à l’occasion de réunions d’information ou lors de contacts bilatéraux pour les plus grandes communes. Le projet a été soumis à toutes les instances consultatives du SDIS : CATSIS, CTP et CCDDSPV. Il a été présenté au collège des chefs de service de l’Etat et a été soumis à l’avis simple du conseil général. Enfin, il a été arrêté par le préfet sur avis conforme du conseil d’administration du SDIS. Il est à noter que de nombreuses orientations convergent d’ailleurs avec les objectifs de l’axe 1 du projet stratégique de son président approuvées le 8 janvier 2009. C’est un schéma d’orientations non figé qui ne dit pas le droit mais donne suffisamment d’information sur les risques identifiés, présents et estimés à cinq ans, et sur la capacité actuelle de l’établissement à les couvrir et présente les choix stratégiques des autorités du SDIS35 pour améliorer cette capacité et lui permettre de s’adapter au mieux aux situations auxquelles il pourrait être confronté. Dans son arrêt n° 01MA02004-2 du 4 avril 2005 (Sindicat di i travagliadori corsi (STC) c/préfet de Haute-Corse) la cour administrative d’appel de Marseille a indiqué qu’en raison des dispositions de l’article L.1424-7 du Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT), le Schéma Départemental d’Analyse et de Couverture des Risques (SDACR), qui se borne à dresser l’inventaire des risques et à déterminer les objectifs de couverture de ces risques, a un caractère uniquement prévisionnel. Pour autant, le SDACR n’est pas dépourvu de portée juridique. Le présent SDACR va désormais se prolonger dans plusieurs décisions qui devront prendre en considération ses objectifs et orientations : - Décisions du ressort du préfet : o le règlement opérationnel (RO) qui fixe le nombre, la localisation et le classement des centres d’incendie et de secours (CIS), les moyens courants et spécialisés devant équiper ces centres, les nombre et qualifications des personnels de garde et d’astreinte* nécessaires pour servir ces moyens ainsi que l’organisation opérationnelle à mettre en place afin d’assurer au mieux et en tout temps la gestion opérationnelle de l’ensemble * Les personnels de garde sont susceptibles de partir immédiatement en intervention ; les personnels d'astreinte sont susceptibles de partir en intervention dans un délai fixé par ce règlement opérationnel. - Décisions conjointes du préfet et du président du conseil d’administration : o o l’organisation territoriale du corps départemental de sapeurs-pompiers et du SDIS, le plan de formation des agents du SDIS. - Décisions du ressort du président du conseil d’administration : o o o o le plan immobilier (construction et aménagement des CIS et des locaux nécessaires à l’activité du SDIS), le plan d’équipement, le schéma directeur des systèmes d’information et des outils de connaissance des risques et de mesure et d’évaluation de la qualité de la réponse opérationnelle, le plan de redéploiement des effectifs sapeurs-pompiers. Le présent SDACR est publié aux recueils des actes administratifs de la préfecture et du SDIS. Il peut être consulté sur demande à la préfecture, dans les sous-préfectures et au siège du SDIS. Il pourra être révisé dans cinq ans ou à tout moment à l’initiative du préfet ou à celle du conseil d’administration. Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 5 A | Description du département 1 - Données géographiques 7 8 8 9 10 2 - Données démographiques 11 3 - Moyens de communication et de transport 15 4 - Données socio-économiques 17 L’économie locale L’enseignement Le tourisme La culture 6 7 Géographie Géologie Hydrologie Climat Forêts et milieux naturels 17 18 18 18 Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 A | Description du département 1 - Données géographiques Géographie Le département d'Ille-et-Vilaine est l'un des 4 départements de la Région Bretagne. Rennes, ville préfecture située à 360 km de Paris, est également siège de la préfecture de Région et de l'Etat-major de la Zone de Défense Ouest. Il est limitrophe des départements de la Manche, de la Mayenne, de Maine-et-Loire, de la LoireAtlantique, du Morbihan et des Côtes-d'Armor. Son littoral appartient à la Côte d'Emeraude. L’Ille-et-Vilaine Région : Bretagne Zone de défense : Ouest Préfecture : Rennes Sous-préfectures : Fougères - Redon - Saint-Malo : 938 671 hab. (2008) Population : 139 hab. par km2 Densité : 6 775 Km2 Superficie L’Ille-et-Vilaine Arrondissements Cantons Intercommunalités Communes Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 :4 : 53 : 29 : 353 7 A | Description du département 1 - Données géographiques Géologie Le département d’Ille-et-Vilaine s’étend sur 6 775 km2, ce qui le situe au 25ème rang national. Il s’agit du département breton le moins maritime puisque son littoral, s’ouvrant sur la Manche, n’est que de 96 km. Les deux points extrêmes entre le Nord et le Sud sont éloignés de 120 km et de 90 km d'Est en Ouest. L’Ille-et-Vilaine est localisée sur une dépression topographique, faiblement sismique. Ce département est protégé des flux d’ouest par les hauteurs du Massif armoricain et des influences continentales à l’est avec les collines normandes et du Maine. Les plateaux : Au sud sous forme de barres rocheuses constituées de schistes durs ou de grès armoricain, orientés ouest-nord-ouest - est-sud-est, séparés par de larges vallées où coulent des affluents de la Vilaine. Au nord en bandes plus larges et plus uniformes constituées de schistes durs ou de granite alternant avec les bassins. Les régions maritimes comprennent l’est de Cancale, les marais de Dol et du Mont-Saint-Michel, et à l’ouest un plateau de roches cristallines profondément entaillé par la Rance. Le littoral est un polder gagné sur la baie du Mont-Saint-Michel dans sa partie Est et une côte rocheuse de falaise dans sa partie Ouest. Hydrologie L'Ille-et-Vilaine est divisée en deux bassins hydrauliques, creusés par l’érosion dans les schistes tendres, subdivisés en 78 bassins versants (5000 km de rivières) : Au nord, les bassins des affluents de la Rance et les bassins du Couesnon Au centre et au sud, les bassins de la Vilaine dont le plus important, celui de Rennes La ligne de partage des eaux orientée Est-Ouest se situe dans la partie nord du département ; elles s'écoulent vers la Manche au Nord (Rance/Couesnon) et vers l'Atlantique au Sud (Vilaine, Basse Vilaine). Le sous-sol est souvent imperméable du fait de la présence de roches granitiques. Ainsi, il y a très peu de nappes phréatiques et l’on ne trouve que des eaux de surface. De nombreux étangs, dont 10 de plus de 50 km2, complètent un réseau hydrographique de surface dense. La partie centrale et littorale du département est de faible altitude, le plus souvent inférieure à 50 m dans la bande côtière et dans les vallées et moins de 100 m quasiment partout. Ce n’est qu’en limites occidentale et orientale que se situent des reliefs plus élevés : Les cours d’eau voient leur débit varier selon les flux océaniques amenant la pluie. S’il y a une longue période sans précipitation, l’Ille-et-Vilaine peut souffrir de la sécheresse. Mais un apport pluviométrique important peut provoquer des inondations car les sols peuvent être gorgés d’eau. À l’ouest, les collines de Bécherel (181 mètres) et la forêt de Paimpont où l’Ille-et-Vilaine culmine à 255 mètres ; À l’est, le Coglais et le pays de Fougères (248 mètres à la Chapelle-Janson). Sept barrages importants (sur douze) ainsi que de nombreuses digues permettent le soutien d'étiage, la limitation des crues et l'alimentation en eau potable. 8 Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 A | Description du département 1 - Données géographiques Climat L’Ille-et-Vilaine jouit d’un climat océanique légèrement dégradé. Les pluies sont fines, abondantes et tombent toute l’année. Les écarts de températures sont faibles et le temps est souvent instable. Mais les hauteurs du Massif armoricain bloquent les flux d’ouest, ce qui explique la modeste hauteur de précipitations dans le bassin rennais. Les vents marins créent une inertie thermique typique des régions océaniques. Les hivers sont doux et les étés plutôt frais ou modérément chauds. Cependant, l’Ille-et-Vilaine n’est pas à l’abri de vagues de froid (-15 °C en janvier 1985) ou de canicules (+40 °C en août 2003). Les amplitudes thermiques et le nombre de jours de gelées sont plus marqués que sur le reste de la Bretagne. Version 23/11/2009 Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 Ce phénomène montre une certaine continentalité due à une légère dégradation du climat océanique. De violentes perturbations climatiques de faible durée affectent chaque année la région notamment sur le littoral (tempêtes, marées d'équinoxe,…). On observe l’accroissement de phénomènes orageux, pouvant engendrer localement de fortes précipitations. L'ensoleillement est d'environ 1 800 heures/an à Rennes. Les périodes de relatives sécheresses qui se développent régulièrement affectent rapidement la végétation et la rendent vulnérable aux feux d'aires naturelles. 9 A | Description du département 1 - Données géographiques Forêts et milieux naturels Vestiges de l'ancien massif forestier armoricain, les bois et forêts sont nombreux et éparses sur l'ensemble du territoire départemental, environ 60 000 hectares (forêt de Paimpont, de Fougères, de Rennes, de Liffré, de Teillay, etc.). Les essences sont à dominante de type feuillu, les résineux étant plus nombreux dans le quart Sud-ouest du département. La Bretagne est classée par l'Union Européenne (règlement communautaire n°2158/92 du 23/07/92) en risque moyen pour les feux de forêt. 10 Deux zones forestières sont délimitées par la ligne de partage des eaux. On remarque un secteur situé au Sud de la limite de zone sèche auquel peut être rattaché le bassin de Rennes, qui bénéficie d'une pluviométrie annuelle inférieure à 650/700 mm. Il subsiste encore une cinquantaine d’espaces naturels comme la lande sur les plateaux au sud et les falaises du littoral, les zones humides des marais maritimes, du marais de Redon ainsi que les tourbières qui entourent les nombreux étangs. Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 A | Description du département 2 - Données démographiques (chiffres I.N.S.E.E. 2008) La population d’Ille-et-Vilaine a varié en « dents de scie » durant tout le XIXe siècle et jusqu’en 1921 suite aux différentes guerres ou crises économiques. Depuis, la population n’a cessé de s’accroître à un rythme très soutenu. Le département comptait 867 533 habitants en 1999, soit 68 815 de plus qu’en 1990. L’Ille-et-Vilaine est le septième département où l’essor démographique a été le plus fort. Depuis 1997, l’Ille-et-Vilaine est passé devant le Finistère et est devenu le département le plus peuplé de la région Bretagne. Il compte 938 671 habitants en 2008 et devrait dépasser le million d’habitants à l’horizon 2015. Les tableaux suivants récapitulent l’évolution de la population du département de 1801 à 2015 et les répartitions des communes par taille : Nombre de communes Nbr habitants % d'habitants / pop. départ. < 500 67 21 485 2,29 500 à 2 000 190 205 661 21,89 2 000 à 5 000 66 204 023 21,71 5 000 à 20 000 27 220 502 23,46 20 000 à 50 000 1 21 779 2,43 > 50 000 2 265 221 28,22 Habitants Cantons 938 671 53 E.P.C.I. Pays 29 7 Communes Nombre d'habitants 1 000 000 900 000 800 000 700 000 600 000 500 000 400 000 01 /0 1/ 18 01 01 /0 1/ 18 21 01 /0 1/ 18 31 01 /0 1/ 18 41 01 /0 1/1 85 1 01 /0 1/ 18 61 01 /0 1/ 18 72 01 /0 1/ 18 81 01 /0 1/ 18 9 01 1 /0 1/ 19 01 01 /0 1/ 19 11 01 /0 1/ 19 26 01 /0 1/1 93 6 01 /0 1/ 19 54 01 /0 1/ 19 68 01 /0 1/ 19 82 01 /0 1/ 19 99 01 /0 1/ 20 08 01 /0 1/ 20 15 Nbr d'habitants par commune 353 8 communes de plus de 10 000 habitants Rennes, 212 484 habitants, la préfecture (au centre du département), métropole régionale, dixième ville de France en population et plus grande ville de la région administrative Bretagne. Saint-Malo, 52 737 habitants, sous-préfecture (maritime au nord). Fougères, 22 819 habitants, sous-préfecture (au nord-est du département). Bruz, 17 783 habitants, commune de l’agglomération de Rennes au sud de celle-ci. Vitré, 16 568 habitants, chef-lieu de canton (à l’est du département). Cesson-Sévigné, 16 222 habitants, commune de l’agglomération de Rennes, à l’est, accueillant les principaux centres de recherche en nouvelles technologies dans la zone d’entreprises Rennes Atalante, près de la zone universitaire de RennesBeaulieu. Dinard, 11 158 habitants, commune à l’ouest de Saint-Malo, séparée par l’embouchure de la Rance. Redon, 10 545 habitants, sous-préfecture au sud du département, enclavée, elle inclue des communes de deux autres départements voisins, la Loire-Atlantique au sud et à l’est, le Morbihan au sud-ouest et à l’ouest. Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 11 A | Description du département 2 - Données démographiques (chiffres I.N.S.E.E. 2008) On trouve les plus fortes concentrations de population résidente au centre du département autour de l'agglomération rennaise, et au Nord du département sur la côte Nord de Saint-Malo à Saint-Briac. Un tiers de la population est concentré sur la ville de Rennes et son agglomération (272 263 habitants). Les densités de population sont plus importantes autour des principales agglomérations : Rennes, SaintMalo, Fougères, Redon et Vitré, ainsi que le long des principaux axes routiers : Rennes-Paris, RennesSaint-Brieuc, Rennes-Redon, Rennes-Caen, Rennes-Fougères, Rennes-Angers. Les agglomérations malouines et rennaises concentrent les plus fortes densités de population du département. A cette population résidente, s'ajoute une population saisonnière très significative. Environ 1 500 000 personnes transitent en été sur les stations balnéaires de la côte Nord du département et dans les nombreux sites touristiques répartis sur l'ensemble du département. Rennes, Redon, Fougères et Saint-Malo accueillent également une forte population estudiantine (plus de 60 000 étudiants). Les principales unités urbaines ont développé des manifestations culturelles, sportives et professionnelles, de renommée nationale ou internationale, qui attirent une population touristique et professionnelle significative pour des nombreux séjours de courte durée, tout au long de l'année. 12 Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 A | Description du département 2 - Données démographiques (chiffres I.N.S.E.E. 2008) L’habitat, concentré dans les grandes zones urbaines et touristiques, se disperse fortement dans les secteurs ruraux et notamment dans les zones de bocage. Les résidences individuelles dominent très largement avec près de 85 % des logements recensés, et se développent rapidement sur tout le département. On recense de nombreuses habitations anciennes en granit, colombage et torchis rénovées. Les immeubles élevés se concentrent dans les 5 plus grandes agglomérations. On assiste à un fort développement des immeubles de 2 à 3 étages dans toutes les unités urbaines et les chefs lieu de cantons. L'Ille-et-Vilaine recense 41 unités urbaines regroupant les 2/3 de la population, la majorité se situant autour de l'agglomération rennaise (Unité urbaine : une ou plusieurs communes présentant une continuité de bâti entre elles et comportant au moins 2 000 hab). Le fort développement très centralisé de l’agglomération de Rennes, du fait de son emplacement privilégié aux portes de la Bretagne est renforcé par une excellente desserte routière, ferroviaire, voire aérienne. De plus, l’attractivité de la zone en termes d’enseignement et d’emplois a conduit à une concentration rapide de population dans son bassin, répartie dans une vaste zone périphérique, nécessitant des trajets transversaux. Rennes est situé sur l’axe atlantique défini par la politique communautaire de l’Aménagement du Territoire, ce qui lui permet de bénéficier de grands projets de développement économique (plateformes logistiques, pôles d’activités) et de réseaux de transport (A84, TGV Atlantique, TGV St Malo, aéroports ...). L’agglomération a développé un système de transport en commun visant à déconcentrer le centre-ville de Rennes, facilitant et accélérant les échanges. Le succès de ce mode de transport, complété par une excellente desserte des lignes trans-départementales a conduit l’agglomération à redéfinir les lignes de bus urbains. Rennes dispose d’un métro souterrain (le VAL) et a en projet une 2ème ligne. Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 13 A | Description du département 2 - Données démographiques (chiffres I.N.S.E.E. 2008) Pour le développement local dans le cadre d’un aménagement du territoire équilibré, le département est couvert par 7 bassins d’activités appelés « pays » : Saint-Malo Fougères Nb communes : 71 Nb communes : 58 67 en Ille-et-Vilaine 4 dans les Côtesd'Armor 1 026 km2 1 106 km2 149 360 hab. 76 517 hab. Var 90-99 : + 0,04 % Pop / dpt : 8,8 % Var 90-99 : + 4,7 % Pop / dpt : 17,2 % Vitré Nb communes : 64 1 282 km2 Brocéliande 87 256 hab. Var 90-99 : + 7,7 % Pop / dpt : 10,1 % Nb communes : 43 929 km2 57 683 hab. Var 90-99 : + 7,3 % Pop / dpt. : 6,6 % Rennes Nb communes : 67 1 145 km2 419 559 hab. Var 90-99 : + 12,5 % Pop / dpt : 48,4 % Redon et Vilaine Nb communes : 54 28 en Ille-et-Vilaine 26 (départ. 44 & 56) 1 434 km2 77 987 hab. 37 000 en Ille-etVilaine Var 90-99 : + 2,3 % Pop / dpt : 4,1 % Vallons de Vilaine Nb communes : 25 620 km2 41 624 hab. Var 90-99 : + 10,6 % Pop / dpt : 4,8 % Pour éviter les déséquilibres territoriaux que peut engendrer une trop forte attractivité de l’agglomération rennaise, le département a développé des échanges dans les autres pays, et renforcé le rôle des communautés de communes afin de reconvertir l’industrie et les zones agricoles en zones de développement tertiaire (de service ou touristique). Ainsi, le développement démographique du département a su rester positif même dans les zones d’anciennes industries en déclin (Fougères) ou peu favorisées par leur situation excentrée (Redon). 14 Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 A | Description du département 3 - Moyens de communication et de transport Du fait de sa situation géographique privilégiée aux portes de la Bretagne, sa position médiane dans l’arc atlantique, son ouverture sur la mer et sa relative proximité avec la capitale, l’Ille-et-Vilaine se situe au carrefour de nombreux réseaux de transports : aériens, fluviaux, maritimes, routiers et ferroviaires. Le réseau routier se concentre autour de l’agglomération rennaise et se disperse en étoile sur l’ensemble du département pour desservir l’ensemble des unités urbaines. Des voies rapides en 2 x 2 voies desservent les principales agglomérations du département et des départements limitrophes. La fluidité du réseau est assurée par le développement de la rocade de Rennes sur l’ensemble du pourtour de l’agglomération. Un réseau bien structuré de routes départementales et communales complète le maillage du territoire départemental. Il y a 52 km d’autoroutes, 230 km de routes nationales, 5 300 km de routes départementales et 11 200 km de voies communales. Le réseau ferroviaire est emprunté par un grand nombre de passagers, il sert également au transport de marchandises et de matières dangereuses qui transitent vers la Bretagne et les ports maritimes en direction de l’étranger. Plusieurs grandes lignes relient le département à de grandes villes bretonnes et nationales (Paris, Brest, Quimper, Caen, le Mans,…). Il y a 1 151 km de voies ferrées électrifiées. 5 gares TGV desservent Rennes, Redon, Vitré, Dol-deBretagne et Saint-Malo. Trois lignes TGV transitent par Rennes vers Saint-Malo, Quimper et Saint-Brieuc. Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 15 A | Description du département 3 - Moyens de communication et de transport Deux aéroports internationaux connaissent une activité soutenue : Rennes (240 000 passagers et 2 400 tonnes de fret par an) et Dinard-Pleurtuit (50 000 passagers par an). Une gare aéropostale est implantée à Rennes-SaintJacques. Tous les ans se déroule sur les deux aéroports de Rennes et Dinard un meeting aérien de renommée nationale. Une décision du Conseil de Ministres en 2009 a lancé officiellement le projet de réalisation d’un aéroport international entre Rennes et Nantes. Un port maritime à Saint-Malo et un port fluvial à Redon se situent aux extrémités Nord et Sud du département. 16 Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 Version 30/10/2009 A | Description du département 4 - Données socio-économiques La population active représente près de 43 % de la population du département. L’activité professionnelle est fortement liée à la géographie et la démographie du département. L’économie locale Les 5 grands bassins d’emploi sont situés à Fougères, Redon, Rennes, Saint-Malo et Vitré. Le secteur tertiaire concentre plus de 60 % des emplois. Important département, jeune et dynamique, en pleine croissance, l’Ille-et-Vilaine se développe dans de nombreux secteurs d’activités qui sont : L’industrie et la recherche (18 % des emplois). Activité en progression dont les secteurs de pointe sont la construction automobile, l’électronique, les télécommunications et l’image, la presse et l’agroalimentaire. L’agriculture : avec près de 15 000 exploitations agricoles, l’Ille-et-Vilaine est le premier département français pour le lait, la production de viande bovine et certaines productions légumières. Cette activité alimente un secteur agro-alimentaire en développement continu. Le commerce : Les grandes surfaces commerciales sont concentrées sur l’agglomération rennaise. Chaque chef-lieu de canton, ou presque, dispose d’un supermarché et des commerces de proximité et de premier équipement. Les pôles de compétitivité en Bretagne A ce jour, deux pôles à vocation mondiale, Images et Réseaux (nouvelles technologies) et Mer Bretagne (biotechnologies marines) et deux pôles à vocation nationale, Valorial (agroalimentaire) et Automobile haut de gamme, ont obtenu leur label. La proximité de ces pôles de compétitivité est un atout pour le développement d`activités innovantes en Ille-et-Vilaine, mais aussi pour le renforcement de la recherche et de l`enseignement supérieur, fortement sollicités dans les projets collaboratifs. Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 Les pôles de compétences en Ille-et-Vilaine Logistique Pour dynamiser la logistique, un secteur en plein essor, le Conseil général d'Ille-et-Vilaine accompagne la constitution des plates-formes logistiques (exemple à Gaël à l’ouest du département). Industrie et haute technologie Le Conseil général veut renforcer les biotechnologies marines à Saint-Malo, la productique, les technologies de l’information et de la communication (les TIC) et l’automobile haut de gamme à Rennes. Santé animale Le Conseil général d’Ille-et-Vilaine a décidé, en 2005, de transférer le Laboratoire départemental d’analyses (LDA) de Rennes à Fougères, créant un agro-bio-pôle autour de la santé animale, en s’appuyant notamment sur la présence de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments, l’AFSSA. Cette description sommaire des éléments structurels du département met en évidence plusieurs points qui font l’objet d’une attention particulière dans la suite du document : ● L’évolution de la population en termes de croissance, de variation saisonnière, de structure (vieillissement) et de déplacements. Dimensionnant prioritairement l’activité opérationnelle du SDIS et influençant principalement le niveau de risque courant. ● La diversité des risques naturels et technologiques, ainsi que l’exposition des activités spécifiques au département (tourisme, industrie automobile, élevage animal etc.) face à l’incendie et à la pollution. Permettant de dimensionner et positionner les moyens nécessaires à la couverture des risques particuliers. 17 A | Description du département 4 - Données socio-économiques L’enseignement La culture L’Ille-et-Vilaine recense deux grandes universités situées à Rennes ainsi qu’une vingtaine d’instituts et de nombreuses écoles supérieures réparties sur Rennes, Fougères, Redon et Saint-Malo. Une bonne partie des équipements culturels est concentrée sur la préfecture de Rennes à rayonnement départemental, régional voire davantage. Voici la liste des principaux équipements : L’enseignement supérieur est diversifié, avec une orientation poussée vers la recherche et l’agroalimentaire. Le département compte beaucoup de lycées ouverts sur des filières BTS, ou des centres de formation en lien avec la chambre des métiers ou le rectorat. Théâtres, cinémas, salles de spectacle et de concert Le Théâtre national de Bretagne, l’Opéra, l’UBU, l'Antipode, le Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne, salle de la Cité, le Liberté et le parc expo à Saint-Jacques-de-la-Lande, l’Aumaillerie à Fougères. L’enseignement public et privé du secondaire, primaire et maternelle accueille chaque jour plus de 150 000 enfants dans plus de 750 écoles, 150 collèges et lycées dont près de 50 disposent d’un internat (7 000 lits). Le tourisme La position géographique de l’Ille-et-Vilaine en fait un site touristique varié et développé sur l’ensemble de son territoire. La côte Nord, avec ses nombreuses stations balnéaires est un site touristique très fréquenté, à l’image du Mont-Saint-Michel. L’Ille-et-Vilaine est un département très riche en monuments historiques ou religieux, cités médiévales remarquables, musées et patrimoine naturel. En 2008, la capacité d’accueil touristique est de 222 000 lits touristiques dont 80 campings et 274 hôtels. (Source : C.D.T. Haute-Bretagne Ille-et-Vilaine). En 2007, la fréquentation touristique atteint 12 118 433 nuitées extra départementales (29 % entre le 14 juillet et le 20 août, 41,3 % sur juillet et août et 73,2 % d’avril à septembre). Environ 5 millions d’excursions ont été réalisées (déplacements en journée). En 2005, la durée moyenne du séjour est de 8,2 jours. La consommation touristique génère 156 millions d’euros et 13 592 emplois salariés (données 2005). 18 Musées et lieux d’exposition Les Champs libres, le musée des beaux-arts, le centre international de documentation sur les spectacles à Vitré, les musées de principaux monuments du département à Fougères, Combourg, Dol, Vitré, etc.… Média Ouest-France, 1er journal quotidien de France, a son siège à Chantepie, près de Rennes ; France 3 Ouest a son siège à Rennes. L’Ille-et-Vilaine est l’un des premiers départements à bénéficier de la télévision numérique terrestre (TNT) grâce à l’émetteur de Saint-Pern à Bécherel. Rennes dispose d’une chaîne locale : TV Rennes 35 et depuis peu Maville TV. Festivals et évènements De nombreux festivals se déroulent à Rennes et dans le département chaque année, comme les Transmusicales (musique), le festival Mettre en scène (théâtre et danse), les Tombées de la nuit (spectacles de rue), etc. Des évènements importants : Course du Rhum, marathon du MontSaint-Michel, Raves-Party etc.… Les principaux monuments ou équipements visités (>100 000 visiteurs - Chiffres 2008 du Comité Départemental du Tourisme) : Le grand aquarium de Saint-Malo (376 284 visiteurs) Château et zoo de la Bourbansais à Pleugueneuc (142 146 visiteurs) Espace des Sciences à Rennes (153 000 visiteurs) Domaine de Trémelin (140 000 visiteurs) Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 B | Les services d’incendie et de secours d’Ille et Vilaine 1 - Les missions et les autorités 20 Missions Les autorités du SDIS 35 20 20 2 - Les instances 21 Les instances consultatives communes aux fonctionnaires territoriaux et aux SPV Les instances consultatives propres à la gestion des fonctionnaires territoriaux Les instances consultatives propres à la gestion des SPV 22 3 - L’organisation générale 23 4 - L’organisation territoriale 25 L’organisation territoriale du SDIS 5 - L’organisation opérationnelle Le Commandement opérationnel Le Service de Santé et de Secours Médical Répartition des Chefs de Colonne Répartition des Chefs de Groupe Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 25 27 27 27 28 28 19 B | Les Services d’Incendie et de Secours d’Ille et Vilaine 1 - Les missions et les autorités du SDIS35 « Les services d’incendie et de secours d’Ille-et-Vilaine » regroupent l’ensemble des notions prévues dans l’article 1424-1 du CGCT : la direction départementale et tous ses services ainsi que l’ensemble des centres de secours du département (la notion de corps communal n’existant plus en Ille-et-Vilaine). Missions Le SDIS 35 est chargé des missions de service public suivantes : La prévention, la prévision et l’évaluation des risques de sécurité civile, La préparation des mesures de sauvegarde et l’organisation des moyens de secours, La protection des personnes, des biens et de l’environnement, Les secours d’urgence aux personnes victimes d’accident, de sinistres ou de catastrophes, ainsi que leur évacuation. Les interventions ne se rattachant pas directement à l’exercice de ses missions peuvent être effectuées à titre onéreux dans des conditions déterminées par délibération du conseil d’administration. Le SDIS est un service public. Il distribue les secours de manière équitable et efficace en maîtrisant les coûts. Il évalue et prévient les risques Il éduque les populations à une culture de sécurité civile Les autorités du SDIS 35 Le Préfet Il veille au maintien de l'ordre public et à la sécurité des personnes et des biens. D'une manière générale, il coordonne et met en oeuvre, à l'échelon départemental, la politique nationale de défense et de sécurité civiles. Dans ce cadre, il est principalement chargé de : - La réalisation et de la mise à jour des outils de planification des secours du département. - La préparation, de l'organisation et de la gestion des exercices de sécurité civile. - La direction de l'action des services de secours en cas d'activation d'une organisation de crise. - La préparation des grands rassemblements. - La prévention du risque d'incendie et de panique dans les Etablissements Recevant du Public du département (ERP) (Animation C.C.D.S.A., présidence des commissions de sécurité, suivi des avis défavorables...). - Il participe à la définition et à la mise en œuvre d’une politique de prévention des risques naturels (P.P.R., dispositif I.A.L.) et technologiques (C.L.I.C., P.P.R.T.) dans le département. Pour l’application des mesures de mise en œuvre opérationnelle et la gestion des risques, le SDIS 35 est placé sous son autorité. Il assure le contrôle de légalité du SDIS. Le maire Le maire concourt par son pouvoir de police à l'exercice des missions de sécurité publique et dispose d'une large compétence en matière de police municipale, puisqu'il est notamment chargé d’assurer le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publiques, la liberté de la voie publique, la prévention et l'organisation des secours contre les catastrophes. Le Président du Conseil d’Administration Le Président du Conseil d’Administration détient le pouvoir exécutif du SDIS 35. Garant de la bonne administration de l’établissement, il prépare et exécute les délibérations du conseil d’administration (notamment son budget), passe les marchés au nom de l’établissement et reçoit en son nom les dons, legs et subventions. Il représente l’établissement en justice et en est l’ordonnateur. Il est l’employeur de l’ensemble des agents du SDIS 35. 20 Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 B | Les Services d’Incendie et de Secours d’Ille et Vilaine 2 - Les instances Le Conseil d’Administration La Commission d’Appel d’Offres du SDIS 35 Le Conseil d’Administration (CASDIS) est l’organe de décision et de gestion du SDIS. Ainsi, les grandes décisions (budgétaires, organisationnelles, ou techniques) sont prises par délibération du Conseil d’Administration. Le Président du Conseil d’Administration en est l’exécutif. La Commission d’Appel d’Offres du SDIS est composée du Président ou son représentant et de 2 membres titulaires (et 2 suppléants) du Conseil d’Administration. Ces membres ont voix délibérative. Il est composé de 22 membres : 14 conseillers généraux, 5 maires, et 3 représentants d’EPCI (Établissements Publics de Coopération Intercommunale). Par ailleurs, peuvent participer aux réunions de la C.A.O., des représentants des services du SDIS, le payeur départemental, un représentant de la direction départementale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes et des personnalités désignées par le président de la commission en raison de leur compétence. Le Bureau Afin de faciliter le fonctionnement du service, le Conseil d’Administration a créé un Bureau qui a délégation pour certaines décisions. Celui-ci est élu par les membres du Conseil d’Administration. Ces membres ont voix consultative. La commission d’appel d’offres intervient dans toutes les procédures formalisées d’achat de fournitures ou de prestations (opérations de plus de 206 000 € H.T.). Elle attribue le ou les marchés selon les règles propres à chaque procédure (Appel d’offres, procédures négociées, dialogue compétitif). Les instances consultatives communes aux fonctionnaires territoriaux et aux sapeurs-pompiers volontaires (SPV) Le Comité d’Hygiène et de Sécurité (CHS) La Commission Administrative et Technique du Service d’Incendie et de Secours (CATSIS) La CATSIS, placée sous la présidence du directeur départemental, est composée du médecin chef du SSSM et de dix représentants élus de l’ensemble des sapeurs-pompiers en service sur le département (6 ans). Il s’agit d’un organe de consultation placé auprès du conseil d’administration du SDIS. La CATSIS apporte son avis sur les questions d’ordre technique ou opérationnel intéressant les services d’incendie et de secours, sous réserve des compétences dévolues aux CAP et CTP. Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 Le CHS est composé de représentants de l’établissement désignés par l’autorité territoriale, et de représentants du personnel élus (6 ans). Trois SPV membres du CCDSPV et leurs suppléants, assistent aux séances avec voix consultative. Il veille à la protection de l’hygiène, de la sécurité, et des conditions de travail des agents. Il procède à l’analyse des risques professionnels, et suggère toute mesure destinée à améliorer l’hygiène et la sécurité du travail. 21 B | Les Services d’Incendie et de Secours d’Ille et Vilaine 2 - Les instances Les instances consultatives propres à la gestion des fonctionnaires territoriaux (Sapeurs-pompiers professionnels et personnels administratifs et techniques) Lieu d’échange et de dialogue, les instances consultatives permettent au personnel d’émettre des avis sur différentes questions qui touchent à la vie des agents. Elles se composent d’élus désignés par le Conseil d’administration et d’agents élus sur liste syndicale (6 ans). Le Comité Technique Paritaire (CTP) La Commission Administrative Paritaire (CAP) Le CTP se compose de représentants de l’établissement, et de représentants du personnel. Il est consulté au moins deux fois par an. Il émet un avis sur les questions relatives à : > L’organisation administrative (organigramme, aménagement de locaux…) > Les méthodes et techniques de travail (organisation du travail, aménagement du temps de travail…). S’il existait jusqu’alors deux CTP (pour les SPP et PAT), un CTP unique composé de 6 représentants du personnel est créé depuis le 6 novembre 2008. La Commission Administrative Paritaire émet des avis concernant les décisions individuelles relatives à la carrière des agents, notamment : > La promotion interne, les notations, les avancements d’échelons, les avancements de grade, les détachements, les refus de titularisations… Il existe plusieurs CAP organisées selon le statut des agents. Deux CAP sont gérées au plan national pour les SPP de catégorie A et B, et une au sein du SDIS 35 pour les personnels SPP de catégorie C. 3 CAP (catégories A, B et C) sont gérées par le SDIS 35 pour l’ensemble des personnels administratifs et techniques. Les instances consultatives propres à la gestion des SPV Le Comité Consultatif Départemental Des Sapeurs-Pompiers Volontaires (CCDSPV) La commission nationale de changement de grade Le CCDSPV est compétent pour donner un avis sur toutes les questions relatives aux sapeurspompiers volontaires, à l’exclusion de celles intéressant la discipline. Il est ainsi obligatoirement saisi pour avis sur : > L’engagement et le rengagement des SPV, > Les changements de grade jusqu’au grade de capitaine, > Les demandes de suspension d’engagement. Il est institué auprès du Ministre de l’Intérieur une Commission Nationale de Changement de grade des officiers de SPV, compétente pour donner un avis sur les avancements aux grades de commandant, lieutenant-colonel et colonel. Il doit également être saisi pour avis, sur le règlement intérieur du corps Départemental et sur le SDACR. 22 Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 B | Les Services d’Incendie et de Secours d’Ille et Vilaine 3 - L’organisation générale L’organisation générale (Organigramme théorique approuvée par le CASDIS, le 6 juillet 2005, modifié par les délibérations 07-090 du 27/06/2007 et 07-128 du 7/11/ 2007) L’organigramme 5 directions et 4 services sont placés sous l’autorité directe du directeur départemental des services d’incendie et de secours assisté d’un directeur départemental adjoint. PREFET D’ILLE-ET-VILAINE PRESIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DIRECTEUR DEPARTEMENTAL Inspection Directeur Départemental Adjoint Service Hygiène et Sécurité Service Information Communication Bureau Ressources Emploi Direction Administrative et Financière Direction de la Logistique Direction des Ressources Opérationnelles Direction Gestion des Risques Direction Santé Bureau des Affaires Juridiques Groupement des Services Techniques Bureau Développement Volontariat Groupement Opération Groupement Santé Travail Groupement Ressources Humaines Groupement Transmissions et Informatique Groupement Formation-Sport Groupement Prévision Groupement Santé Logistique Groupement Territorial Nord-Ouest Compagnie Rennes-Beauregard Compagnie de Saint-Malo Compagnie de Montfort-sur-Meu Compagnie de Combourg Groupement Prévention Groupement Santé Secours Groupement Finances et Marchés Groupement Affaires Générales Groupement Patrimoine et Travaux réuni avec le SBIS du pôle construction du département à compter du 01/10/09 Groupement Santé Instruction Groupement Territorial Est Compagnie de Rennes Saint-Georges Compagnie de Fougères Compagnie de Vitré Groupement Territorial Sud Compagnie de Rennes Le Blosne Compagnie de Redon Compagnie de Bain-de-Bretagne > Les services rattachés à la Direction L’Inspection Elle est chargée d’audits missionnés par le Président ou le Directeur. Le Bureau Ressources Emploi Il prend en charge l’organisation des cérémonies du SDIS. Le service Hygiène et Sécurité Il veille sur l’hygiène et la sécurité des conditions de travail. Le service Information Communication Il assure la communication interne et externe de l’établissement, et développe des actions et outils de communication. Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 23 B | Les Services d’Incendie et de Secours d’Ille et Vilaine 3 - L’organisation générale Les cinq directions regroupent des groupements fonctionnels, des groupements territoriaux, des bureaux et services. > Direction Administrative et Financière Le Bureau des Affaires Juridiques Il est chargé du suivi des dossiers de contentieux, du conseil juridique auprès des différents services et du suivi des instances décisionnelles. Le groupement Ressources Humaines Il est chargé du recrutement, de la paie et de la gestion des carrières des personnels du SDIS. Le groupement Finances et Marchés Il prend en charge l’élaboration et le suivi des budgets ; il veille également au contrôle de la légalité de l’ensemble des procédures administratives, et prend en charge les passations de marchés publics. Le groupement Affaires Générales Il gère l’administration générale et les archives. Le groupement Patrimoine et Travaux Il gère l’ensemble immobilier et logistique du SDIS, et exécute les opérations immobilières. (Il est rattaché au Conseil Général depuis octobre 2009). > Direction de la Logistique Le groupement Services Techniques Il est chargé de la préparation et de la mise en œuvre du plan d’équipement, de l’entretien et la réparation des matériels, et de l’habillement. Le groupement Transmissions/Informatique Il prend en charge l’informatisation du SDIS, ainsi que le contrôle et la maintenance des équipements informatiques et des transmissions. > Direction des Ressources Opérationnelles Le Bureau de Développement du Volontariat Il est chargé d’assurer la promotion du volontariat auprès des entreprises, collectivités et partenaires. Le groupement Formation-Sport Il est chargé de l’élaboration et la mise en œuvre du plan de formation et des actions de formation. Il comprend l’école départementale des sapeurspompiers et le service formation continue. Il est également chargé de la mise en œuvre des activités physiques et sportives. 24 > Les Groupements Territoriaux. Au nombre de trois (Nord-Ouest, Est et Sud), ils ont pour vocation de coordonner et d’harmoniser les actions des centres d’incendie et de secours qui leur sont rattachés. Pour cela, des compagnies (au nombre de 10) assurent le relais entre les groupements territoriaux et les CIS. > Direction Gestion des Risques Le groupement Opération Il est chargé de la gestion des interventions, des opérations particulières, du suivi des équipes spécialisées, des statistiques d’interventions, et de l’organisation du CTA et du CODIS. Le groupement Prévision Il est chargé de l’analyse des risques du département, et de la mise en place des mesures adaptées pour être efficace le jour où l’intervention s’avère nécessaire. Le groupement Prévention Il est chargé de l’analyse des risques d’incendie et de panique pour les établissements recevant du public, pour le secteur industriel, et le domaine de l’habitation. Il émet ainsi un avis lors de l’étude de constructions, ou lors de visites d’établissements. > Direction Santé Le groupement Santé Travail Il est chargé de la médecine préventive et de la médecine d’aptitude des sapeurs-pompiers. Le groupement Santé Logistique Il approvisionne les CIS en matériels médicosecouristes et en produits pharmaceutiques. Le groupement Santé Secours Il est chargé du soutien sanitaire en opération (interventions et manœuvres) et du secours d’urgence. Le groupement Santé Instruction Il est chargé de la mise en œuvre d’actions de formations dans le domaine du secourisme et de la santé. Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 B | Les Services d’Incendie et de Secours d’Ille et Vilaine 4 - L’organisation territoriale L’organisation territoriale du SDIS Le groupement territorial : un territoire – des ressources Le groupement territorial est avant tout un secteur géographique, dans lequel se mobilisent des services, des compagnies et des centres d’incendie et de secours en vue d’atteindre l’objectif principal du SDIS : distribuer les secours de manière efficace et équitable en maîtrisant les coûts dans le cadre défini par le SDACR. Les Services des groupements doivent conduire le fonctionnement de l’ensemble : Identification de projets Suivi par indicateurs Les Compagnies du groupement territorial doivent réagir aux variations des conditions de permanence opérationnelle des CIS : Contact de proximité en vue d’anticiper, de coordonner, de réguler. Mise en place de stocks tampons : pharmacie, petits matériels. Les CIS du groupement territorial doivent garantir la permanence opérationnelle : Gestion des effectifs sous l’angle de leur aptitude physique, de leurs compétences et de leur organisation au regard des objectifs du centre. Gestion des matériels et engins sous l’angle de leur aptitude à être employés et de leur maintien en bon état de fonctionnement. 93 Centres d’Incendie et de Secours (CIS) sur le département d’Ille-et-Vilaine (janvier 2010). 3 groupements territoriaux : - Nord/Ouest, - Est, - Sud. 10 compagnies : - Saint-Malo, - Combourg, - Rennes Saint-Georges, - Rennes Beauregard, - Rennes Le Blosne, - Fougères, - Montfort-sur-Meu, - Vitré, - Bain de Bretagne, - Redon. Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 25 B | Les Services d’Incendie et de Secours d’Ille et Vilaine 4 – L’organisation territoriale SCHEMA D’ORGANISATION FONCTIONNELLE DU SDIS 35 Quelle politique publique de secours ? Préparer la réponse aux demandes de secours GF Prévention PCA Préfet Conseil d’administration GF Santé Instruction GF Prévision GF Santé Secours GF Services Techniques GF Santé Logistique GF Formation Sport GF Opération GF Finances Les acteurs du Groupement Territorial GF Ressources humaines GF Administration Générale Un rôle principal Des missions partagées Conduire GF Santé au travail Former Gérer les ressources nécessaires à la finalité du service Services Réagir Anticiper Compagnies Gérer C.I.S. Intervenir Garantir La demande de la société Répondre aux demandes de secours Les objectifs du SDIS Objectifs opérationnels Centrer l’activité sur les secours d’urgence Garantir la couverture du risque courant Améliorer la gestion des moyens engagés Graduer et mutualiser les moyens nécessaires à la gestion du risque particulier Assurer la montée en puissance des grosses opérations Objectifs fonctionnels Assurer la sécurité Garantir l’efficacité Garantir l’équité Maîtriser les coûts 26 Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 B | Les Services d’Incendie et de Secours d’Ille et Vilaine 5 – L’organisation opérationnelle Le Commandement opérationnel Le bon déroulement des interventions est conditionné notamment par la gestion des alertes et par le commandement des opérations de secours. Une permanence de 4 chefs de colonne, permettant de couvrir le département dans les délais réglementaires Les dispositifs législatifs et réglementaires encadrent précisément ces domaines. Ils prévoient ainsi que : Un officier de garde posté au CODIS (24h sur 24) afin de superviser la coordination opérationnelle et l’information des autorités La gestion de l’alerte est assurée par un centre de traitement de l’alerte (CTA), sous le contrôle d’un Centre Opérationnel Départemental d’Incendie et de Secours (CODIS). L’identification d’un chef de site de permanence départementale Les moyens de commandement opérationnel sont mis en œuvre sous l’autorité du maire ou du préfet agissant dans le cadre de leurs pouvoirs respectifs de police, en tant que Directeur des Opérations de Secours (D.O.S.). Ils s’établissent selon l’articulation suivante : Moyens opérationnels mis en œuvre Commandant des Opérations de secours (COS) Moyens de commandement sur le terrain 1 engin seul Le chef d’agrès L’engin Jusqu’à 4 engins max. Le chef de groupe VL chef de groupe Jusqu’à 4 groupes max. Le chef de colonne PC de colonne (PCC) Plus d’une colonne Le chef de site PC de site (PCS) L’organisation est basée sur les dispositifs législatifs et réglementaires en vigueur, elle prévoit : La mise en œuvre des emplois de chef de groupe favorisant une implication de l’ensemble des cadres professionnels et volontaires concernés et permettant une réelle amélioration de l’encadrement de proximité des interventions Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 Le maintien d’un directeur de permanence, spécifiquement dédié à la continuité de fonctionnement du service départemental et au rôle d’interlocuteur avec les autorités Le Service de Santé et de Secours Médical (SSSM) L’organisation opérationnelle actuelle du Service de Santé et Secours Médicaux est la suivante : - Niveau 1 : 10 VLS de proximité (intermittentes) Mission : soins d’urgence - Niveau 2 : 2 VLS, Saint-Malo et Rennes Le Blosne (24h/24h). Missions : soins d’urgence + soutien sanitaire - Niveau 3 : DDSIS (24h/24h) Missions : soutien sanitaire + coordination des dispositifs sanitaires Ce dispositif permet de disposer en tout temps d’un minimum de : 16 chefs de groupe 4 chefs de colonne 3 officiers de santé 1 officier de garde CODIS 1 chef de site 1 directeur de permanence 27 B | Les Services d’Incendie et de Secours d’Ille et Vilaine 5 – L’organisation opérationnelle Répartition des Chefs de Colonne 4 Chefs de Colonnes 24h/24h Répartition des Chefs de Groupe 16 Chefs de groupes 24h/24h 28 Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 C | Le Bilan du SDACR 2004 1 - Optimisation des ressources humaines Classement des CIS en Ille-et-Vilaine 30 30 2 - Optimisation de la disponibilité des personnels volontaires 31 3 - Optimisation de la formation des personnels 32 4 - Optimisation du parc matériel 33 5 - Optimisation des bases de données (Ressources matérielles) & infrastructures (CIS) Optimisation des bases de données sur les ressources matérielles Optimisation des infrastructures des CIS 6 - Optimisation des secteurs opérationnels et du commandement Optimisation des secteurs opérationnels Optimisation du commandement 7 - Objectifs de couverture opérationnelle Objectif 2004 8 - Optimisation des unités spécialisées Optimisation des unités spécialisées 34 34 35 35 35 36 37 38 38 9 - Optimisation du SDACR 39 Optimisation du SDACR 39 Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 29 C | Le Bilan du SDACR 2004 1 - Optimisation des ressources humaines Catégorie de CIS Effectif quotidien CSP 13 à 17 sapeurs-pompiers CS 7 à 12 sapeurs-pompiers CPI 4 à 5 sapeurs-pompiers L’étude réalisée sur les effectifs et le classement des centres en mars 2002, faisait le constat suivant : La méthodologie pour une étude globale des effectifs par CIS a été établie en 2002 par un groupe de travail départemental, dans le cadre des travaux qui ont abouti à l'arrêté préfectoral du 30 juillet 2002 portant sur le classement et les effectifs des CIS en Ille-et-Vilaine. Le dernier arrêté préfectoral est en date du 1er août 2006. Une sollicitation opérationnelle de plus en plus importante et simultanée, Une moyenne d’âge des effectifs des sapeurspompiers professionnels au-dessus de la normale et des perspectives de départs à la retraite, Un absentéisme de longue durée qui s’accroît, Une absence de disponibilité pour les actions de formation, de prévision… Une sollicitation de plus en plus importante des sapeurs-pompiers volontaires. Cette étude a donné suite à l’arrêté du 30 juillet 2002 portant classement et détermination des effectifs de garde et d’astreinte des centres d’incendie et de secours d’Ille-et-Vilaine. Evolution effectif 1998-2004-2008 3263 3500 2711 2522 3000 L’absence d’analyse globale n’a pas permis la mise en place d’une Gestion Prospective des Emplois, des Effectifs et des Compétences, afin de prendre des orientations à moyen et long terme. Classement Vilaine des CIS en Ille-et- Le classement des CIS en Ille-et-Vilaine est défini par rapport à l'effectif quotidien, et non par rapport à la capacité de réponse opérationnelle fixée dans l’article R 1424-39 du CGCT. 30 2682 2216 2500 2000 1500 1000 381 510 613 500 122 0 156 10 1 3 106 191 84 SPP SPV 0 SPP Le SDACR 2004 proposait l’élaboration d’un plan de recrutement pluriannuel, pouvant être réajusté annuellement. 3681 4000 SPV ATSC SSSM TOTAL 1998 2004 2008 Le constat, fin 2008, fait apparaître une réalisation des objectifs fixés en 2002. Il était souhaité le recrutement de 482 sapeurs pompiers volontaires (SPV), ce sont près de 550 SPV supplémentaires qui l’ont été. Une analyse centre par centre laisse apparaître des sous effectifs pour 8 d’entre eux (43 en 2002). Il n’y avait pas d’orientation concernant le recrutement de sapeurs-pompiers professionnels et de personnels administratifs et techniques Le classement des centres en Ille-et-Vilaine est en décalage par rapport aux textes en vigueur, en particulier le CGCT (article R 1424-39). Plusieurs centres sont surclassés en CSP pour des raisons de gestion administrative et de coordination de centres. Or, ce classement a pour principale fonction de fixer les capacités opérationnelles des différents centres. Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 C | Le Bilan du SDACR 2004 2 - Optimisation de la disponibilité des personnels volontaires En 2004, il était proposé les objectifs suivants : Communication auprès du grand public pour le recrutement. Sensibilisation et démarchage auprès des employeurs publics et privés pour favoriser le recrutement et la mise à disposition de leurs agents S.P.V. Mise en œuvre de conventions fixant les conditions de mise à dispositions des personnels afin de préserver l’emploi des S.P.V. et l’activité de l’employeur. Communication auprès des employeurs et des assureurs pour valoriser les compétences des S.P.V, favoriser les conditions de leur disponibilité pour des actions de formation dont pourra bénéficier l’employeur pour son organisation interne de sécurité. La création du Bureau du Développement du Volontariat et la formation de sapeurs pompiers référents B.D.V. ont pour but de répondre aux objectifs précités. Le Développement du Volontariat Les conventions, depuis 1999 : 240 conventions annuelles de disponibilité négociées avec les collectivités locales du département. 6 conventions avec des établissements publics. 71 conventions avec des entreprises du secteur privé. Le BDV travaille avec plus de 100 entreprises du département optant régulièrement pour une convention simplifiée pour formation de leurs employés/SPV. La Validation des Acquis : Depuis le lancement de la Mention Complémentaire Sécurité Civile et d’Entreprise, diplôme de niveau 5 de l’Education Nationale, le BDV a traité 277 dossiers de validation des acquis (pour les sessions 2004 et 2005, c’est un total de 142 SPV lauréats du diplôme). Un enjeu majeur, la continuité du service public. Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 31 C | Le Bilan du SDACR 2004 3 - Optimisation de la formation des personnels Objectifs de formation opérationnelle du SDACR 2004 : FORMATION INITIALE Objectifs 2004 Fin 2008 En 2004, le SDACR préconisait : Incendie sauvetage (dont LSPCC et ARI) FIA 100 % de l'effectif ≈ 88 % Opérations diverses PBE / DIV 100 % de l'effectif Secourisme en équipe (dont DSA) CFAPSE 100 % de l'effectif entre 10 et 12 % en cours de formation initiale CFAPSR CI avec VSR : 75 % CI avec VSAB : 50 % Autre : 33 % dont 100 % de l’encadrement ≈ 82 % (*) ≈ 63 % (*) ≈ 54 % (*) Secourisme Routier ENCADREMENT (SPV) Objectifs 2004 Fin 2008 ≈ 40 % ≈ 17 % Chef d'équipe FAE CE 50 % mini de l'effectif homme du rang (Binômes) Chef d'agrès FAE CA 25 % de l'effectif du centre « Afin de faciliter l’élaboration et le suivi du plan de formation, il est souhaitable de doter ce service d’un logiciel informatique permettant d’assurer le suivi des objectifs de formation par centre et d’effectuer un bilan global et juste pour tout le département du niveau de qualification des personnels. » (*) : Le CFAPSR n’existe plus, il est remplacé par le SAR (pour tout SPV) + TOP DESINCAR (pour SPV dans les centres ayant un VSR) 275 250 Répartition des Sapeurs-pompiers volontaires par grade En fonction de l’ancienneté 225 200 175 150 125 On observe sur le graphique : - Une élimination marquée entre la fin de l'année probatoire et 2 ans d'ancienneté. 100 75 25 - la ressource baisse régulièrement d’environ 4% par an entre la 9ème et la 19ème année, puis on observe une vague de départs à 20 ans de service. CONDUITE Objectifs 2004 Fin 2008 Permis PL Permis C 25 % mini de l'effectif homme du rang (6 mini) ≈ 32 % Manipulation Pompe COD 1 100 % des conducteurs ≈ 96 % COD 2 75 % des conducteurs si CCF (avec un minimum de 6) ≈ 58 % 33 % de l'effectif du centre si EMB Pas de données fiables Conduite hors chemin Nautonier – Permis rivière COD 4 FEUX DE FORETS Equipier CCF FdF 1 Chef d'Agrès FdF 2 Objectifs 2004 Fin 2008 CI avec CCF : 33 % mini des effectifs CI sans CCF : 10% de l’effectif ≈ 48 % ≈ 17 % ≈ 53 % ≈ 14 % CI avec CCF : 50% des sous-officiers CI sans CCF : 10% des sous-officiers 50 % des Chefs de groupe du département La gestion informatisée est une nécessité, mais n’a pas été mise en œuvre, ce qui est source de difficultés. Par contre, les objectifs de formation ont été, dans l’ensemble, atteints. Un effort important a eu lieu sur la formation initiale et celle des conducteurs. La carence en encadrement est l’élément principal. Elle est liée à plusieurs phénomènes : des taux de réussite faible, une démographie SPV dont la durée d’engagement ne cesse de diminuer… Notre filière de formation à Les données de ces tableaux sont approximatives, en l’absence d’un système d’informations. l'avancement actuelle ne permet pas d’atteindre les objectifs fixés. Elles nous donnent une tendance. Des études plus fines seront nécessaires, avec Chef de Groupe FdF FdF 3 ≈ 24 % notamment une analyse centre par centre 32 Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 an s an s Somme globale 38 an s an s 34 32 33 an s an s 31 an s 30 an s an s 29 27 28 an s an s 26 an s an s 24 25 23 an s an s 22 an s an s 20 sapeurs 21 an s 19 an s 17 an s caporaux 18 16 an s an s 15 an s 14 an s an s 12 Sergents 13 11 an s an s 9 Adjudants 10 an s an s 7 8 an s an s 5 6 an s an s 3 4 0 an s an 0 1 - Les premiers sergents (hors mutations) avec environ de 9 ans de service, sur une ressource réduite à 25% de celle du départ. 50 2 - Un effondrement de 75% de la ressource globale entre 4 et 8 ans (parmi les HDR). C | Le Bilan du SDACR 2004 4 - Optimisation du parc matériel En 2004, il était indiqué que les objectifs d’optimisation du parc matériel devaient être conformes au SDACR. Les changements d’affectation des matériels devant se faire selon les priorités suivantes : Le retour d’expérience montre que les besoins en moyens matériels sont supérieurs à ceux nécessaires à la stricte couverture des risques courants et ceci pour 4 raisons : Couverture des secteurs démunis ou non sans démunir un secteur (réserve), couverts dans les délais définis par le SDACR, Pour pallier les accidents et incidents matériels Pour la mise à disposition de matériels dans le Couverture selon le nombre d’engins nécessaires et les délais définis par zone pour les risques courants, cadre de dispositifs de sécurité (ex : grands rassemblements), sans démunir la couverture des risques courants, Couverture selon le nombre d’engins et matériels Pour la formation des sapeurs-pompiers, spécifiques nécessaires et les délais définis par zone pour les risques particuliers. Pour renforcer certains secteurs, du fait d’une L’affectation des engins et matériels spécifiques doit également tenir compte des problèmes de disponibilité de personnel, des critères de simultanéité d’intervention par secteur et de simultanéité de sortie de secours par centre. L’évolution des risques nécessite une adaptation et une évolution continue des moyens d’incendie et de secours. Les différents plans d’équipements depuis 2004 ont eu pour but la réalisation des objectifs. Il manquait 166 engins en 2004, en gardant le même investissement pour les prochaines années, il y aura alors un déficit théorique de 46 véhicules en 2010 (entre autres 5 VSAV, 8 VTU, 1 FPT, 11 VLHR…). Cependant, un effort considérable a été réalisé quant à la modernisation du parc matériel. augmentation des risques courants sur une période définie (ex : période estivale sur la côte nord). Le SDACR 2004 préconisait la constitution d’une réserve départementale qui doit donc être intégrée au plan d’équipement. La réserve départementale existe mais ne répond pas à des objectifs clairement définis. Il y a actuellement 1 FPT, 1 VSR, 2 VTU, 2 VL et 6 VSAV de réserve. Le SDIS 35 possède, en 2008, environ 700 véhicules. Evolution des dépenses 2004 à 2008 67,69 66,32 70 60,52 60 54,45 50,57 50 41,22 40,44 36,33 40 33,73 44,67 30 20 9,1110,28 8,77 8,84 5,17 7,708,11 4,80 4,60 5,56 3,635,05 6,23 0,99 1,961,10 0,89 0,830,90 2,343,15 0,81 1,08 0,380,78 10 10,038,75 7,13 2,02 2005 0 Frais de Formation personnel Autres Casernes et bâtiments Réseaux Equipement sapeurspompiers Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 TOTAL en 2004 Taux de millions € variation en % 2006 2007 2008 33 C | Le Bilan du SDACR 2004 5 - Optimisation des bases de données (Ressources matérielles) & infrastructures CIS Optimisation des bases de données sur les ressources matérielles Optimisation des infrastructures des CIS La révision du SDACR 2004 a permis de constater des difficultés dans le recensement des engins, matériels et équipements pour la couverture des risques courants et particuliers. Ces difficultés résultent essentiellement : De l’existence de bases de données différentes entre les services opérations, prévision et logistique, De l’absence de partage de données entre ces 3 services, De l’absence d’une nomenclature définie entre ces 3 services. Des engins et matériels ayant une même fonctionnalité peuvent avoir différentes appellations ou codes d’enregistrement au niveau des bases informatiques. L’analyse détaillée de la couverture des risques de toute nature, du SDACR 2004, montre la nécessité de créer à terme : Un 4ème CIS mixte sur l’agglomération de Rennes, Un 2ème CIS mixte sur Saint-Malo, Un CIS volontaire dans le secteur de Châtillonen-Vendelais. Aucun des ces objectifs n’a été réalisé, ils sont au cœur des réflexions actuelles, d’une part à travers la révision du SDACR sous l’autorité du Préfet, et d’autre part à travers le projet stratégique du Conseil d’administration sous l’autorité du Président du Conseil Général. Ce constat est quasiment identique aujourd’hui. Une amélioration importante est observable pour le suivi de ces moyens du fait de l’utilisation d’un logiciel spécifique de gestion du parc matériel, mais sans liaisons interservices. Un programme pluriannuel de construction de casernements intégrant les préconisations du SDACR sera proposé début 2010. Un système permettant le partage d’information est toujours un besoin d’actualité. 34 Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 C | Le Bilan du SDACR 2004 6 - Optimisation des secteurs opérationnels et du commandement Optimisation opérationnels des secteurs Optimisation du commandement Le SDACR 2004 a été conçu de façon à améliorer la couverture opérationnelle et donc faciliter la révision des secteurs opérationnels, par des critères d’études détaillés : En 2004, il était proposé les objectifs suivants : Reclassement de l’ensemble des communes en 3 catégories : Création de bassins opérationnels de chef de colonne dans un délai de 40 minutes, Zone A : fortement urbanisée Zone B : moyennement urbanisée Zone Ba : centre-ville Zone Bb : zone rurale Zone C : faiblement urbanisée Définition des délais d’intervention par type de risque courant et par catégorie de commune, Création de bassins opérationnels de chef de groupe dans un délai de 20 minutes, Création de bassins opérationnels de chef de site dans un délai de 60 minutes, Création de gardes et astreintes départementales correspondant à ces différents emplois, à l’activation et à l’armement des différentes structures opérationnelles. Découpage de chaque commune en 2 à 4 portions de territoire, Définition des zones couvertes en prenant comme référence l’emplacement exact des centres, le centre géographique de chaque portion de commune, et non plus les centre-bourgs. On obtient ainsi dans le SDACR 2004, une cartographie et une analyse beaucoup plus détaillée des zones de couverture des risques. A l’issue du SDCAR 2004, la révision des secteurs opérationnels a été entamée ; elle a conduit à la définition de nouveaux secteurs opérationnels mi2009. Ils seront progressivement intégrés dans les bases de données du système d’alerte ARTEMIS. Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 La refonte de l’organisation territoriale, du 1er janvier 2006 a permis de répondre à la plupart de ces objectifs puisque les différents bassins ont été crées (cf. chapitre « Organisation opérationnelle »). En revanche, il apparaît un déséquilibre notable de ressource humaine entre bassins. Ceci est particulièrement vrai pour la fonction de « Chef de Colonne ». La ressource se trouvant majoritairement sur Rennes, les bassins périphériques ont des difficultés pour maintenir une permanence. 35 C | Le Bilan du SDACR 2004 7 - Objectifs de couverture opérationnelle 36 Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 C | Le Bilan du SDACR 2004 7 - Objectif de couverture opérationnelle Objectif 2004 Pour l’ensemble des communes du département, les objectifs de couverture des risques courants sont déterminés dans les conditions suivantes : 1 à 3 engins de référence par risque à couvrir un délai de couverture unique pour les engins dits « traditionnels » et les plus sollicités soit : - pour les incendies de bâtiments - pour les incendies de végétation - pour le secours à personne - pour les secours routiers - pour la défense en eau - pour le traitement pré-hospitalier : un FPT & une Echelle, : un CCF, : un VSAV, : un VSR, : une MPR & un CCGC (ou un DA), : une VLM, en moins de 20 min en moins de 20 min en moins de 20 min en moins de 20 min en moins de 20 min en moins de 30 min Les objectifs de couverture définis ci-dessus devront être atteints dans une proportion globale supérieur à 80%, et ce dans un délai de 5 ans (soit 2009). On observe une atteinte des objectifs sur Rennes et Saint-Malo. Il est à noter que ces objectifs n’étaient pas ambitieux comparés à d’autres agglomérations similaires en métropole. Par contre sur le département, on voit apparaître des secteurs dont la couverture ne correspond pas aux objectifs fixés (une partie des cantons de Pipriac, Redon, Grand-Fougeray, St Aubin-du-Cormier, Vitré-Ouest, Liffré, Combourg, Tinténiac, Dol-de-Bretagne et Châteauneuf-d’Ille-et-Vilaine). Les causes en sont multiples : augmentation de l’activité opérationnelle, déficience de disponibilité en journée, distance à parcourir trop importante… Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 37 C | Le Bilan du SDACR 2004 8 - Optimisation des unités spécialisées Optimisation des unités spécialisées Le SDACR 1998 proposait la stratégie suivante : Concentrer progressivement les moyens spéciaux dans les centres semi-professionnalisés et les moyens uniques à Rennes. Gestion et coordination des unités spécialisées au niveau départemental par un service rattaché à un groupement fonctionnel pour : La détermination d’un système de garde et d’astreinte pour l’encadrement des équipes spécialisées, La définition des moyens et niveaux d’intervention de ces unités sur tout le territoire. Il apparaît clairement que la concentration des moyens spéciaux et uniques ne permet pas de couvrir correctement les risques particuliers sur l’ensemble du territoire départemental. Le retour d’expérience et la parution des guides nationaux de référence en matière de formations spécialisées nécessitant une nouvelle stratégie, le SDACR 2004 proposa d’optimiser des unités spécialisées avec les priorités suivantes : Création et développement des unités spécialisées définies dans le SDACR et acquisition des moyens spéciaux de lutte pour couvrir l’ensemble des risques particuliers du département, Définition des différents niveaux de spécialisation par risque, Répartition des unités spécialisées sur l’ensemble du territoire, Détermination d’un temps de formation minimum par spécialité et par niveau, Une réflexion structurée, menée par le Groupement Opération, vient d’aboutir en fin d’année 2008. Elle répond à la majorité des objectifs précités, elle est intégrée dans le présent SDACR. Prise en compte de ce temps de formation indispensable pour l’évaluation des effectifs minimums de garde et d’astreinte par centre, Détermination d’un nombre minimum d’agents supplémentaires dans les effectifs de garde journalier pour assurer la couverture des risques particuliers sans entraîner de contraintes trop importantes dans la gestion des effectifs pour le risque courant. 38 Service Départemental d’Incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 C | Le Bilan du SDACR 2004 9 - Optimisation du SDACR Optimisation du SDACR Pour répondre à l’ensemble des objectifs précités, il est nécessaire que le SDACR soit conçu comme un véritable outil d’aide à la décision. En 2004, les objectifs suivants avaient été fixés : La création d’une base de données inter services et d’un système de gestion de données départemental. L’informatisation du SDACR. La mise en œuvre d’un système de géo- référencement des données et d’exploitation de l’outil SDACR, à travers un Système d’Information Géographique. Le SDACR 2004 préconisait la création d’un poste d’administrateur du SDACR, avec les réseaux et outils informatiques appropriés permettant de réaliser quotidiennement toutes les tâches nécessaires à la gestion et l’exploitation du SDACR. Ces orientations n’ont pas été suivies. Les priorités du SDIS 35 se sont portées sur d’autres domaines. Ceci n’est pas sans poser des problèmes pour l’étude des données de bases. La gestion des bases de données et leur exploitation restent un enjeu important du SDIS 35. Une étape importante a été franchie, au cours de ces cinq dernières années, en centralisant et en modernisant notre structure CTA/CODIS. Ainsi, le SDIS 35 est passé de 4 CTA à un CTA unique. Cela s’est accompagné d’une nouvelle génération d’outil informatique, permettant un retour d’expérience plus approfondi par l’exploitation de données plus nombreuses et plus fiables. Suite à un audit informatique, l’élaboration d’un schéma directeur des systèmes d’information et de communication est en cours. La création d’un Système d’Information Géographique en est un des piliers. Version 27/10/2009 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 39 D | Analyse des risques courants et particuliers D | Analyse des risques courants et particuliers 1 - Analyse des risques courants 42 a – Définitions 42 42 42 42 Définition de la notion de « risque » La notion de « risques courants » La notion de « risques courants aggravés » b - Analyse démographique et prospective 43 43 44 52 54 61 Recensement de la population Évolutions 1999-2005, projections à l'horizon 2030 Classification des communes Analyse Démographie et activité opérationnelle c - Analyse statistique et opérationnelle Eléments de méthode Analyse de l’activité opérationnelle départementale Evolution comparée des sorties de secours et interventions de 2004 à 2008 Ventilation de l’activité opérationnelle 65 65 65 66 67 (Mensuelle, hebdomadaire, journalière, par groupements territoriaux, par CIS) Les Centres de Secours Principaux 72 74 Les Centres de Secours Les centres de Première Intervention 75 Répartition bimestrielle de l’activité opérationnelle 76 Taux de suppléances 78 80 Durée moyenne de rassemblement Durée moyenne des missions de secours à personne 81 Ventilation de l’activité opérationnelle par type de véhicules (VSAV, VSR, VTU, FPT, EPS, CCF) 82 Ventilation opérationnelle (Feux divers, Ascenseurs, Personne sans réponse) 94 Comparaisons entre les SDIS « proches » 100 d - Analyse du Secours à Personne 101 Le secours à personne 101 Ventilation de l’activité opérationnelle des VLS 102 103 Ventilation de l’activité opérationnelle des SMUR Analyse des interventions (malaises ou maladies à domicile) « carences » d’ambulanciers 104 Structuration du secours à personne effectué par le SDIS35 (évolution 2004-2008) 106 Analyse des interventions « secours à personne » (« urgence à domicile ») 108 Le positionnement du domaine d’activité SAP 109 2 - Analyse des risques particuliers 115 Définition de la notion de « risques particuliers » Définition de la notion de « risques particuliers graves » Définition de la notion de « risques majeurs » Définition de la notion de « risques à effets catastrophiques » Définition « les risques naturels » Inondation rupture de barrage Inondation suite à brèche dans digue de protection Inondations pluviales Inondations Fluviales Evènements climatiques (vent, chaleur, neige, verglas, pluviométrie exceptionnelle) Mouvements de terrain Séismes Feux de forêts et landes 40 115 115 115 115 117 118 120 122 122 124 126 128 130 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 2/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers Définition « les risques technologiques » Activité agricole SEVESO Installations de réfrigération à l’ammoniac Entrepôts couverts Silos ou installations de stockages de céréales… Dépôts d’artifices Autres types d’industries présentant des risques toxiques Industries présentant des risques biologiques Industries présentant des risques radiologiques Transport de Matières Dangereuses par voie ferrée Transport de Matières Dangereuses par voie maritime Transport de Matières Dangereuses par voie routière Transport de Matières Dangereuses par gazoduc Transport de Matières Dangereuses par oléoduc Risque de pollution des eaux intérieures Risque de pollution des eaux maritimes Définition « les risques sanitaires » Pandémie grippale Epizootie Intoxication de masse Pollution de masse Campagne hivernale Canicule Pénurie médicamenteuse Pénurie alimentaire Pénurie en eau potable Définition « les risques bâtimentaires » Parcs de stationnement Infrastructures routières Infrastructures ferroviaires Tunnels Sites Portuaires Aéroports/Aérodromes Parcs éoliens Sites névralgiques Immeubles de Grand Hauteur (I.G.H.) Habitations de la 3ème et 4ème famille Sites bâtimentaires sensibles ERP type U – J – O – R (internat) – P – 1ère catégorie Définition « les risques de société » Transports routiers Transports maritimes et fluviaux Transports ferroviaires Transports aériens Risques nautiques Activités de loisirs spécifiques (escalade, falaises, randonnées…) Phénomènes festifs Violences urbaines Attentats Rassemblements de personnes Définition « les risques de défaillance des systèmes » Défaillance des réseaux informatiques Défaillance du réseau radioélectrique Défaillance électrique Défaillance de la téléphonie Défaillance de la ressource hydrocarbure 3 - Analyse des sites à risques Le site à risques « Littoral » Les sites à risques urbains « Centres Anciens » Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 2/11/2009 134 134 136 138 140 142 144 146 148 148 150 152 153 154 156 158 159 160 160 160 162 162 163 163 164 164 164 166 166 166 168 168 170 172 174 174 176 178 178 180 187 188 190 192 193 194 196 198 198 198 200 201 201 202 204 206 206 207 208 209 41 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants a - Définitions Définition de la notion de « risque » Le risque est une perte potentielle, identifiée et quantifiable (enjeux), inhérente à une situation ou une activité, associée à la probabilité de l’occurrence d’un événement ou d’une série d’événements. Il s’oppose à la menace - non quantifiable - et au danger moins identifiable, encore moins quantifiable. En amont de la prise de décision, la gestion du risque consiste en l’évaluation et l’anticipation des risques, et à mettre en place un système de surveillance et de collecte systématique des données pour déclencher les alertes. La notion de « risques courants » Le risque est dit “courant”, dès lors que l’effet produit ou susceptible d’être produit sur l’activité du SDIS présente les caractéristiques suivantes : Probabilité d’occurrence donc fréquence importante, Gravité globale faible. «significative», Les risques courants sont présents en permanence sur l’ensemble du territoire départemental. Ils sont statistiquement plus fréquents dans les zones à forte densité de population. L’analyse des risques courants est réalisée à partir de données tirées des comptesrendus d’interventions. La notion de « risques courants aggravés » On entend par "risques courants aggravés", des risques courants caractérisés par une augmentation de leur fréquence ou du délai d’acheminement ou des difficultés d'accès. Les effets des risques courants aggravés peuvent être maîtrisés avec les mêmes moyens prévus pour les risques courants. Les principales causes pouvant faire passer "un risque courant" en "risque courant aggravé" sont : Augmentation de la population Les activités saisonnières sur le littoral et les îles Augmentation de la fréquentation des axes de circulation Risques sévères d'incendie (conditions météo) La gestion du risque courant s’intègre dans le fonctionnement normal et quotidien du service. Le risque courant correspond en quelque sorte au bruit de fond des secours, et induit des stratégies de quadrillage, donc de délais, de formation de masse et d’équipements standardisés. Cela concerne : L’incendie : feux urbains, feux de véhicules, feux d'exploitations agricoles... Le secours à personnes quotidien (avec médicalisation si nécessaire) : accident de travail, assistance à domicile, accident de voie publique, prompt secours, carence d'ambulance privée... Les opérations diverses : assèchement de locaux, destruction d'hyménoptères, reconnaissances... 42 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 5/01/2010 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants b – Analyse démographique et prospective Recensement de la population Les recensements de population INSEE ont servi de base à l’élaboration de ces cartes. Les populations prises en compte, ici, sont les populations totales (avec double-compte), pour avoir l’élément majorant que peuvent être les étudiants, les militaires, les détenus…. L’INSEE a fait évoluer ses méthodes pour effectuer les recensements. Les communes habitants : de moins de 10 000 Elles sont recensées une fois tous les cinq ans par roulement. À cet effet, elles ont été réparties en cinq groupes, selon des règles précises qui assurent le même poids démographique à chaque groupe. Chaque année, l'enquête de recensement porte sur la totalité de la population et des logements des communes du groupe concerné. Au bout de cinq ans, l'ensemble de la population des communes de moins de 10 000 habitants est recensé. La fréquence de la collecte est donc quinquennale pour les communes de moins de 10 000 habitants, et annuelle pour les communes de 10 000 habitants ou plus. L'enquête de recensement est exhaustive dans le premier cas ; c'est une enquête par échantillon dans le second. Les chiffres seront donc réactualisés tous les ans pour coller au plus près de la réalité. Nombre d'habitants 1 000 000 Dans les communes de 10 000 habitants ou plus Un échantillon de la population est recensé chaque année. La collecte annuelle porte sur un échantillon d'adresses tirées au hasard et représentant environ 8 % de la population. Au bout de 5 ans, l'ensemble du territoire de chaque commune est pris en compte, et 40 % environ des habitants de ces communes sont recensés. Les statistiques élaborées à partir des enquêtes de recensement sont représentatives de l'ensemble de la population. 900 000 800 000 700 000 600 000 500 000 Version 27/10/2009 /18 31 /0 1/1 84 01 1 /01 /18 51 01 /01 /18 61 01 /0 1/1 87 01 2 /01 /18 81 01 /01 /18 91 01 /0 1/1 90 01 1 /01 /19 11 01 /01 /19 26 01 /0 1/1 93 01 6 /01 /19 54 01 /01 /19 68 01 /0 1/1 98 01 2 /01 /19 99 01 /0 1/ 2 00 8 01 /0 1/2 01 5 82 1 01 /01 01 1/ 1 /0 01 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 01 /0 1/1 80 1 400 000 43 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants b – Analyse démographique et prospective Évolutions 1999-2005, projections à l'horizon 2030 Au 1er janvier 2005, trois pays concentrent plus du tiers de la population bretonne : Rennes, Brest et Cornouaille. Bien que le poids des pays ne se soit pas beaucoup modifié depuis 1999, la croissance est très inégale. La croissance démographique est particulièrement forte sur la partie Est de la Bretagne (haute Bretagne). Les pays de Brocéliande, Vallons de Vilaine et Vitré connaissent des taux d’évolution plus de deux fois supérieurs à celui de la région. Ce phénomène témoigne de l’étalement urbain et périurbain du pôle de Rennes et du dynamisme propre de ces pays. 44 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants b – Analyse démographique et prospective Le pays de Saint-Malo Le secteur de Châteauneuf d’Ille-et-Vilaine et l’axe Rennes Saint-Malo sont les principaux lieux d’expansion démographique sur ce pays. La population du pays de Saint-Malo devrait continuer à augmenter (+ 15 % en 2030), mais l’élément majorant est son vieillissement. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 45 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants b – Analyse démographique et prospective Le pays de Fougères L’accroissement démographique a lieu principalement sur le canton de Saint-Aubindu-Cormier. La population du pays de Fougères devrait faiblement augmenter (+ 5,5 % en 2030), avec un léger vieillissement. 46 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants b – Analyse démographique et prospective Le pays de Vitré-Porte de Bretagne Ce sont principalement les cantons de Châteaubourg et de Janzé, ainsi que l’axe Rennes-Vitré qui ont vécu l’accroissement démographique. La population du pays de Vitré devrait fortement augmenter (+ 32 % en 2030), avec un certain équilibrage des générations. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 47 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants b – Analyse démographique et prospective Le pays de Redon et Vilaine Le développement démographique a principalement lieu sur l’axe Rennes-Redon et sur le nord des cantons de Pipriac et Maurede-Bretagne. La population du pays de Redon devrait augmenter (+ 15 % en 2030), l’élément majorant étant son vieillissement. 48 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants b – Analyse démographique et prospective Le pays des Vallons de Vilaine Le développement est important sur l’axe Rennes-Bain-de-Bretagne et sur les cantons de Guichen et du Sel-de-Bretagne. La population du pays des Vallons de Vilaine devrait augmenter très fortement (+ 56 % en 2030), avec un certain équilibrage des générations. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 49 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants b – Analyse démographique et prospective Le pays de Brocéliande L’accroissement démographique actuel est d’autant plus important que l’on se rapproche de Rennes. La population du pays de Brocéliande devrait augmenter très fortement (+ 34 % en 2030), avec un vieillissement de celle-ci. 50 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants b – Analyse démographique et prospective Le pays de Rennes L’évolution démographique est forte partout, mais un peu moindre sur les cantons de Liffré et de Saint-Aubin-D’aubigné. La population du pays de Rennes devrait augmenter très fortement (+ 29 % en 2030), avec une structuration relativement stable (élément remarquable : 73 % de moins de 60 ans). Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 51 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants b – Analyse démographique et prospective Classification des communes Les classifications en zones Elles sont issues des circulaires ministérielles de mars 1993 définissant la méthodologie d’analyse des risques : Zone A urbaine : population ≥ 20 000 habitants ou densité ≥ 600 Hab./Km2, ou risques particuliers nécessitant ce classement. Zone B semi-urbaine : 700 ≤ pop < 20 000 habitants ou 100 ≤ densité < 600 Hab./Km2, ou risques particuliers nécessitant ce classement. Zone C rurale : population < 700 habitants ou densité < 100 Hab./Km2. 52 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants b – Analyse démographique et prospective Les données utilisées sont les données de population issues du journal officiel de janvier 2009, qui prennent en compte les recensements jusqu’en 2006. Constat (évolution 1999-2006) : Les zones urbaines et semi-urbaines progressent, les zones spécifiquement rurales (au sens des circulaires de mars 1993) sont quasiment inexistantes. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 53 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants b – Analyse démographique et prospective Analyse Les communes de Bécherel, Châteaugiron et Châteauneuf-d’Ille-et-Vilaine se trouvent, par l’application des règles précitées, classées en zone urbaine, du fait de leur faible superficie. Elles ne présentent pas de risques comparables aux agglomérations habituellement en zone urbaine. Il est proposé de les reclasser en zone semi-urbaine. La Commune de Bruz subit d’importantes évolutions démographiques depuis 2006. Les chiffres actuels amènent un classement urbain. Il est proposé de classer Bruz en zone urbaine. La commune de Vitré a une dynamique démographique l’amenant à un classement en zone urbaine, à échéance de 5 à 10 ans. Il est proposé de préparer le classement en zone urbaine, qui sera proposé dans le prochain SDACR. Les communes de Fougères, Lécousse, Redon, Chantepie, Chartres-de-Bretagne, SaintJacques-de-la-Lande, Mongermont, Vezin-leCoquet, Saint-Grégoire, Rennes, Saint-Malo, Dinard, La Richardais et donc Bruz sont classées, pour partie, en zone urbaine. Il est proposé de retenir le zonage urbain aux limites d’urbanisation dense (voir photos aériennes), le reste du département étant en zone semi-urbaine. Les communes de Saint-Briac, Saint-Lunaire, Saint-Coulomb et Cancale ont un afflux de résidants estivaux qui amène leur classement en zone urbaine. Il est proposé la création d’une zone urbaine estivale (juillet et août) sur ces communes (voir photo aérienne). 54 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 5/01/2010 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants b – Analyse démographique et prospective Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 55 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants b – Analyse démographique et prospective Les cartes suivantes montrent les zones urbaines, aux limites du bâti, avec une projection à 10 ans : - ZU côtière estivale - ZU de Fougères - ZU de Vitré - ZU Rennaise - ZU de Redon 56 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants b – Analyse démographique et prospective Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 57 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants b – Analyse démographique et prospective 58 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants b – Analyse démographique et prospective Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 59 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants b – Analyse démographique et prospective 60 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants b – Analyse démographique et prospective Démographie et activité opérationnelle Constat : Cette carte fait ressortir de manière notable les agglomérations urbaines, préfigurant peut-être les zonages urbains à plus long terme. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 5/01/2010 61 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants b – Analyse démographique et prospective Le but recherché par ces cartes est d’étudier une corrélation entre l’âge de la population et sa demande de secours. Cette carte est à mettre en parallèle avec la carte « Nombre d’interventions pour 100 habitants ». 62 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 5/01/2010 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants b – Analyse démographique et prospective On observe un certain parallélisme entre la répartition des personnes de plus de 60 ans et une augmentation de la « demande de secours ». Cette étude sera affinée dans l’étude des risques particuliers, par le recensement des structures d’hébergement de ces populations. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 63 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants b – Analyse démographique et prospective Constat : Les habitants des zones urbaines ont une « demande de secours » sensiblement plus importante, ce qui amène une justification supplémentaire à la prise en compte spécifique des ces zones dans notre dispositif de secours. Quand les deux phénomènes se superposent (zone urbaine et population âgée) l’augmentation de la « demande de secours est significative » (ex : Saint-Malo et Dinard). 64 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 5/01/2010 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants c – Analyse statistique et opérationnelle Eléments de méthode Afin de permettre une analyse la plus fine possible des risques courants du département, l’étude des statistiques opérationnelles du Service Départemental d’Incendie et de Secours porte sur les 6 types d’interventions suivants, significatifs en termes d’occurrence : Les secours à personnes (malaises cardiaques, intoxications et asphyxies, personnes en péril …) Les secours routiers (accidents de circulation voitures, poids-lourds...) Les incendies de bâtiments (feux d’immeubles et bureaux, feux de locaux à usage d’habitation …) Les incendies de végétations (feux de forêts, feux d’aires naturelles …) Les autres incendies (feux de véhicules, feux de poubelles …) Les opérations diverses (inondations et protections de locaux, interventions pour intempéries …) La première partie de l’analyse s’intéresse à l’activité opérationnelle départementale. Il s’agit de données globales portant sur les années allant de 1995 à 2008. La deuxième partie de l’analyse est plus fine. Elle porte sur l’activité opérationnelle constatée, par commune, par centre et typologie d’intervention (années 2004 à 2008). En ce qui concerne la réponse opérationnelle, il s’agit de données 2007 et 2008. Analyse de l’activité opérationnelle départementale Avertissement : Il convient au préalable de rappeler quelques définitions : • Intervention : Action de traiter un événement en réponse à une demande de secours. Une intervention est toujours liée à un sinistre sur une commune et peut générer l'envoi, simultané ou progressif, d'un à plusieurs véhicules. • Mission de secours : Action pour un ou plusieurs véhicules d’un même centre, de participer à une intervention. Une mission de secours est toujours liée à un Centre d’Incendie et de Secours (CIS). • Sortie de secours : Action pour un véhicule d’un CIS de participer à une mission de secours. Une sortie de secours est toujours liée à un véhicule. Evolution de l’activité opérationnelle globale (sorties de secours, de 1995 à 2008) : incendies Années bâtiments 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2 489 2 675 2 573 2 594 2 298 2 738 2 915 2 625 2 035 2 852 2 902 2 898 2 792 3 109 incendies végétation autres incendies secours routiers secours à personnes opérations diverses Sorties de secours 799 1 272 678 355 671 565 698 815 966 766 1 448 2 095 470 675 1 374 1 930 1 355 1 280 1 039 1 119 1 259 1 344 1 075 1 271 1 737 1 854 1 822 1 561 5 504 5 958 6 081 6 520 6 925 6 967 7 011 6 550 3 957 5 535 5 796 5 668 5 764 5 854 14 977 16 691 16 458 17 480 19 166 20 811 21 691 25 015 26 369 26 716 28 780 31 717 34 267 39 082 13 441 11 885 12 247 14 314 17 054 11 397 11 624 10 357 10 809 13 516 5 791 6 826 7 204 8 357 38 584 40 411 39 392 42 543 47 153 43 597 45 198 46 706 45 211 50 656 46 454 51 058 52 319 58 638 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 6/01/2010 interventions 45 141 42 400 44 948 44 144 47 417 65 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants c – Analyse statistique et opérationnelle Evolution comparée des sorties de secours et interventions de 2004 à 2008 Ces chiffres prennent en compte tous les centres du corps départemental. En nombre d’interventions, cela représente pour l’Ille-etVilaine, SDIS de 1ère catégorie, un ratio de 50 interventions pour 1 000 habitants (La moyenne nationale est à 59). Le graphe suivant permet de comparer le nombre de missions de secours et le nombre d’interventions sur les 5 années de référence : L’augmentation du nombre de sorties de secours par rapport au nombre d’interventions est due aux modifications des règles d’engagement de la chaîne de commandement et de santé 2008 2007 2006 Interventions 2005 Sorties de secours 2004 0 0 10 00 00 20 0 30 0 00 0 40 00 0 00 50 60 0 00 0 00 70 Une étude de l'INSEE détermine la proximité socio-économique entre les départements. Afin de déterminer la distance (ce terme est à prendre au sens du profil socio-économique et non pas au sens géographique) entre chaque département, 33 variables structurelles (« donc peu susceptibles de varier dans le temps ») ont été retenues et classées dans six rubriques : Population et espaces, Activité et catégories sociales, Économie et entreprise, Richesse, Santé et Éducation. Comparaison de la densité d’habitants par Km2 (données 2008) 550 500 450 400 350 300 250 200 150 100 50 66 ub s (2 5) re et Loi re (3 7 ) I sè re (4 4 (3 8 )L ) oir eA tla nt i qu e Lo ire t( 45 ) Rh ôn Mé e( d ia 69 ) ne sd i s1 ère Mé dia ca t ne sd i sp r oc Mé he s di a ne na tio na le Ind Do r( ’O Cô te d Ille et Vil ain e (3 5 ) 21 ) 0 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants c – Analyse statistique et opérationnelle Sept départements ont ainsi été identifiés, en 2005, comme présentant des dynamiques économiques et démographiques proches de l'Ille-et-Vilaine. L’Ille-et-Vilaine est très proche de la médiane des SDIS comparables, tant au niveau de l’activité incendie que du Secours à personne. Comparaison du nombre de sortie de secours (données 2008) 50 45 40 35 30 25 20 15 10 5 na ti o na le sd is ne éd ia M éd ian e M éd ia ne pr 1è r sd is Rh ô M (4 4) L Interventions Se cours à personnes / 1000 hab. oc he s ca t e (6 9) ne t( 45 ) oi r e Lo At l ir e an ti qu e (3 8) Is Lo ir e èr e (3 7) (2 5) et In dr e D ou bs (2 1) d’ O r Cô te Il l e et V il a in e (3 5) 0 Inte rventions Incendie / 1000 hab. Ventilation de l’activité opérationnelle globale (données 2008) 5% 14% Ces graphiques amènent plusieurs commentaires : • l’incendie dans toutes ses composantes représente 9 % de l’activité opérationnelle, • les opérations diverses s’établissent à 14 %. • 67 % de l’activité est tournée vers le “Secours à Personnes”, soit près des deux tiers des opérations, • les accidents de circulation représente 10 %. Cette ventilation confirme le rôle essentiel des Services d’Incendie et de Secours dans le secours aux personnes. D’autre part, on peut observer une augmentation importante de l’activité opérationnelle, sur les 14 dernières années. 1% 3% 10% 67% Incendies bâtiments Incendies végé tation Autres incendie s Secour s routiers Se cours à personnes Opér ations dive rses Evolution de l’activité opérationnelle par type d’intervention de 1995 à 2008 60000 55000 50000 45000 40000 35000 30000 25000 20000 15000 10000 5000 0 1995 1996 Incendies bâtiments Opér ations diver ses 1997 1998 1999 Incendies végétation Sorties de secours Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 6/01/2010 2000 2001 2002 Autres incendies 2003 2004 2005 Secours routiers 2006 2007 2008 Secours à personnes 67 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants c – Analyse statistique et opérationnelle Répartition mensuelle de l’activité opérationnelle (Interventions 2004-2008) On observe sur le graphique suivant que la répartition de l’activité sur l’année subit de légères variations. Elle passe par un minimum en février et une période plus actives en mai – juin. 4500 4000 3500 3000 2500 Ille-et-Vilaine 2000 ZU Rennes 1500 ZU côtière 1000 500 et ao se ût pt em br e oc to b re no ve m br dé e ce m br e ju ill ai ju in m ar s av ri l ri er m fé v ja nv ie r 0 L’analyse de la période estivale permet de voir un transfert notable entre la zone urbaine de Rennes et la zone urbaine côtière. Au regard de ces constats, les différences observées peuvent impliquer une adaptation de la réponse opérationnelle. Evolution mensuelle du nombre d’intervention des communes côtières 800 700 Saint-Briac-Sur-Mer 600 Saint-Lunaire 500 Dinard 400 Cancale 300 Saint-Malo Saint-Coulomb 200 ZU côtière (2004-2008) 100 0 janvier fé vrie r ma r s av ril mai juin juillet a oût se ptem bre octobr e novembr e déc embre Moy. a nnuelle Ventilation hebdomadaire de l’activité opérationnelle Evolution Hebdomadaire des sorties de secours 1 00 0 0 80 0 0 60 0 0 40 0 0 20 0 0 e i i an ch ed im D am S dr ed di en Je ed u V M er cr ar M Lu nd i di i 0 M o y e n n e 2 0 0 4 -2 0 0 8 so rt ie s d e se c o u rs Dans ce cas, l’analyse hebdomadaire de l’activité nous montre que la mise en place d’une couverture variable selon le jour de la semaine considéré n’est pas justifiée. 68 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants c – Analyse statistique et opérationnelle Ventilation horaire de l’activité opérationnelle La ventilation de l’activité heure par heure est intéressante. On observe un facteur de 4 entre la tranche horaire pour laquelle les sollicitations sont les plus nombreuses et celle pour laquelle les sollicitations sont les moins nombreuses. Evolution horaire journalière de l’activité opérationnelle du SDIS35 6000 5000 4000 3000 2000 1000 0 0 1 2 3 4 C entre s 200 4 5 6 7 Centres 2005 8 9 10 Ce ntres 2006 11 12 13 14 Centre s 20 07 15 16 17 Centres 2008 18 19 20 21 22 23 moyenne sur 5 ans On constate que 64 % de l’activité opérationnelle se situe entre 7 h et 19 h, ce qui correspond à la période durant laquelle les sapeurs-pompiers volontaires exercent principalement leur activité professionnelle et sont donc moins disponibles • la tranche 0 h à 7 h représente environ 15 % de l’activité, • la tranche 7 h à 12 h représente environ 21 % de l’activité, • la tranche 15 h à 21 h représente environ 39 % de l’activité, • la tranche 7 h à 21 h représente 76 % des sorties de secours (Moyenne 2 fois plus soutenue que sur la tranche de 21 h à 7 h) Une adaptation du dispositif opérationnel en fonction des périodes de la journée est donc envisageable. Ventilation de l’activité opérationnelle par groupements territoriaux 27% 31% Grpt Est Grpt Nord-Ouest Grpt Sud 42% Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 69 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants c – Analyse statistique et opérationnelle Répartition de l’activité opérationnelle par CIS Nombre de missions de secours effectuées par chaque centre du Corps Départemental (Données 2004 à 2008) Le tableau suivant détaille le nombre de missions de secours réalisées au cours des années 2004 à 2008 par chaque centre du Corps Départemental de Sapeurs-Pompiers (CDSP), ainsi que la moyenne des 5 années. CENTRES Rennes Saint-Georges Rennes le Blosne Saint Malo Rennes Beauregard Fougères Redon Dinard Vitré Dol-de-Bretagne Cancale Bain-de-Bretagne Bruz Combourg Tinténiac Montfort-sur-Meu L'Hermitage Janzé Gévezé Guichen La Guerche-de-Bretagne Liffré Mordelles Chartres-de-Bretagne Chateaubourg Argentré Betton Châteaugiron Pacé Saint-Aubin-du-Cormier Plerguer Vern-sur-Seiche Plélan-le-Grand Pleurtuit Pleine-Fougères Saint-Aubin-D’aubigné Pipriac Messac Maure-de-Bretagne Noyal-sur-Vilaine Saint-Méen-le-Grand Acigné Saint-Brice-en-Coglès Montauban-de-Bretagne Bédée Bréal-sous-Montfort Retiers Louvigné-Du-Désert Antrain Sens-de-Bretagne Corps-Nuds Saint-Broladre Guipry 70 TYPE CSP CSP CSP CSP CSP CSP CSP CSP CSP CS CSP CS CSP CS CSP CS CS CS CS CS CS CS CS CS CS CS CS CS CS CS CS CS CS CS CS CS CS CS CS CS CS CS CS CS CPI CS CS CS CS CPI CS CPI 2004 5 854 4 417 5 733 4 607 1 929 1 521 1 547 1 274 960 839 765 715 707 718 668 611 542 517 592 504 594 463 471 426 385 456 462 414 388 381 457 398 385 352 331 345 263 325 317 217 343 276 285 274 273 265 244 207 195 292 250 190 2005 5 761 4 657 5 423 4 288 1 758 1 432 1 385 1 225 970 768 732 734 574 598 556 433 481 434 474 504 421 417 406 411 394 393 349 371 376 347 360 358 320 305 267 266 268 236 264 232 269 243 260 200 258 216 224 233 225 191 221 163 2006 5 904 5 134 5 486 4 899 1 842 1 541 1 527 1 268 1 047 821 770 759 698 659 693 570 547 570 529 519 475 453 395 475 429 424 434 433 406 421 386 363 395 335 354 339 328 296 306 311 299 302 243 243 284 264 266 240 266 212 225 225 2007 6 447 5 875 5 104 5 238 1 961 1 670 1 355 1 295 962 756 801 743 757 706 660 628 666 610 555 527 533 490 404 392 444 404 411 402 387 376 367 359 354 319 372 307 357 322 318 364 269 304 285 270 254 276 271 245 270 230 171 207 2008 6 475 7 620 5 699 5 448 1 998 1 827 1 555 1 346 1 154 825 915 905 871 742 780 685 670 654 615 629 563 616 511 480 497 444 463 466 423 453 387 400 399 414 397 401 377 390 337 380 290 325 313 375 288 290 303 339 297 215 253 262 MOYENNE 6 088 5 541 5 489 4 896 1 898 1 598 1 474 1 282 1 019 802 797 771 721 685 671 585 581 557 553 537 517 488 437 437 430 424 424 417 396 396 391 376 371 345 344 332 319 314 308 301 294 290 277 272 271 262 262 253 251 228 224 209 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 6/01/2010 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants c – Analyse statistique et opérationnelle CENTRES TYPE Melesse CPI Saint-Briac-sur-Mer CS Grand-Fougeray CS Hédé CPI Laillé CPI Martigné-Ferchaud CS Thourie (*) CS Médréac CS Iffendic CPI Bazouges-la-Pérouse CS Servon-sur-Vilaine CPI Guignen CPI Bourg-des-Comptes CPI La Bouéxière CPI Montreuil-sur-Ille CPI Domagné CPI Romagné CPI Tremblay CPI Bais CPI Saint-Germain-en-Cogles CPI Romillé CPI Piré-sur-Seiche CPI Ercé-Teillay CPI Saint-M'Hervé CPI Louvigné-de-Bais CPI Gaël CPI Bécherel CPI Erbrée CPI Mézières-sur- Couesnon CPI Domalain CPI Coesmes (*) CPI Saint-Georges-de-Reintembault CPI Baulon CPI Le Pertre CPI Etrelles CPI Bazouge-du-Désert CPI Irodouer CPI Guipel CPI Quédillac CPI Saint-Sulpice-des-Landes CPI Saint-Ouen-des Alleux CPI Gahard CPI Muel CPI Le Ferré CPI TOTAL Plus de 3 interventions par jour 1 à 3 interventions par jour Moins d’une intervention par jour 2004 223 197 174 184 193 160 147 117 142 121 115 153 137 189 110 135 179 122 117 117 104 151 99 82 67 46 77 80 64 69 83 92 70 67 65 64 53 85 29 38 71 59 38 27 50 656 2005 138 171 154 150 153 138 86 152 132 131 125 121 107 113 83 116 140 110 103 73 77 75 107 70 48 65 47 40 61 57 63 68 58 47 56 58 39 43 47 27 49 31 51 23 46 454 2006 172 213 192 191 158 161 182 132 150 142 193 138 139 104 140 123 108 100 102 80 106 87 111 86 64 90 65 84 82 71 68 64 72 55 2007 177 175 179 142 156 144 164 139 118 152 110 119 128 103 99 85 70 93 106 134 130 118 99 103 94 90 98 87 84 70 61 54 54 67 2008 219 168 219 232 187 155 172 192 182 166 137 127 142 102 146 118 79 125 110 133 118 86 94 96 120 99 97 92 91 92 81 54 61 74 57 54 46 57 53 31 52 49 24 51 058 57 70 52 62 57 50 54 48 17 52 319 66 83 66 68 77 48 44 51 8 58 638 MOYENNE 186 185 184 180 169 152 150 146 145 142 136 132 131 122 116 115 115 110 108 107 107 103 102 87 79 78 77 77 76 72 71 66 63 62 61 60 60 58 53 50 50 48 47 20 51 861 (*) Les centres de Thourie et Coësmes ont fusionné en juillet 2009. (*) Les centres de Fougères et Romagné ont fusionné en décembre 2009. A la lecture de ce tableau, le classement opérationnel des centres fait apparaître quelques situations particulières, qu’il faudra faire évoluer. Il est nécessaire de rappeler que le classement des centres implique une capacité opérationnelle : a) Les centres de secours principaux assurent simultanément au moins un départ en intervention pour une mission de lutte contre l'incendie, deux départs en intervention pour une mission de secours d'urgence aux personnes et un autre départ en intervention. b) Les centres de secours assurent simultanément au moins un départ en intervention pour une mission de lutte contre l'incendie ou un départ en intervention pour une mission de secours d'urgence aux personnes et un autre départ en intervention. c) Les centres de première intervention assurent au moins un départ en intervention. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 6/01/2010 71 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants c – Analyse statistique et opérationnelle Analyse de la sollicitation opérationnelle par catégorie de CIS (CSP-CS-CI-CPI) (Données 2007-2008) Les Centres de Secours Principaux : Sollicitation en nombre moyen de sorties de secours par jour CSP Montfort CSP Combourg CSP Bain-de-Bretagne CSP Dol-de-Bretagne CSP Vitré CSP Dinard CSP Redon CSP Fougères CSP Beauregard CSP St Malo CSP Rennes Le Blosne CSP Rennes St Georges 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 Sorties de secours par jour Les CSP représentent 61 % de l’activité opérationnelle. Chaque CSP effectue en moyenne 7.19 sorties de secours par jour, avec des écarts importants entre le CSP du Blosne (18.5) et celui de Montfort-su-Meu (2). Durée cumulée des sorties de secours sur 1 an Durée cumulée des sorties de secours sans VLS sur 1 an CSP Montfort CS P Mo ntfo rt CSP Combourg CS P Co mbou rg CSP Bai n-de-Bretagne CS P Bain- de-Br etagne CSP Dol-de-Bretagne CS P Dol- de-Br etagne CSP Vitré C S P V itré CSP Dinard CSP Din ar d CSP Redon C SP Redo n CSP Fougères C SP F ou gères CSP Beauregard CS P Beaur egar d CSP St Malo CS P St M alo CSP Rennes Le Blosne CS P Re nnes Le Blo sne CSP Rennes St Georges C S P Re nnes St Geo rges 0 25 50 75 100 125 150 175 Cumul en jours 72 200 225 250 275 300 0 25 50 75 100 125 150 175 200 225 Cumul en jours Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants c – Analyse statistique et opérationnelle Durée moyenne des interventions VSAV (2007-2008) Durée moyenne des sorties de secours (2007-2008) CSP Montfort CSP Montfort CSP Combourg CSP Combourg CSP Bai n-de-Bretagne CSP Bain-de-Bretagne CSP Dol-de-Bretagne CSP Dol-de-Bretagne CSP Vitré CSP Vitré CSP Dinard CSP Dinard CSP Redon CSP Redon CSP Fougères CSP Fougères CSP Beauregard CSP Beauregard CSP St Malo CSP St Malo CSP Rennes Le Blosne CSP Rennes Le Blosne CSP Rennes St Georges CSP Rennes St Georges 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 Durée moyenne en min Durée moyenne en min On observe deux groupes de charge opérationnelle sur les CSP, Rennes et Saint-Malo (en fonctionnement à dominante professionnelle) et les autres CSP (volontaires ou mixtes). Dans ces deux catégories, on peut envisager des comparaisons sur les modes d’organisations. Durée moyenne des interventions FPT (2007-2008) Durée moyenne des interventions EPS (2007-2008) CSP Montfort CSP Montfort CSP Combourg CSP Combourg CSP Bain-de-Bretagne CSP Bai n-de-Bretagne CSP Dol-de-Bretagne CSP Dol-de-Bretagne CSP Vitré CSP Vitré CSP Dinard CSP Dinard CSP Redon CSP Redon CSP Fougères CSP Fougères CSP Beauregard CSP Beauregard CSP St Malo CSP St Malo C SP Rennes Le Blosne CSP Rennes Le Blosne C SP Rennes St Georges CSP Rennes St Georges 0 10 20 30 40 50 60 Durée moyenne en min Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 70 80 90 100 0 10 20 30 40 50 60 70 Durée moyenne en min 73 80 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants c – Analyse statistique et opérationnelle Les Centres Secours : Nombre de sorties de secours par jour sur 2007-2008 . 0,41 0,44 0,45 0,46 0,47 0,55 0,58 Martigné-Ferchaud Bazouges-la-Pérouse Médréac Thourie Saint-Briac-sur-Mer Grand-Fougeray Saint-Broladre Acigné Sens-de-Bretagne Retiers Louvigné-Du-Désert Antrain Montauban-deSaint-Brice-en-Coglès Bédée Noyal-sur-Vilaine Pipriac Maure-de-Bretagne Pleine-Fougères Messac Saint-Méen-le-Grand Vern-sur-Seiche Pleurtuit Plélan-le-Grand Saint-AubinCS moyen Saint-Aubin-duPlerguer Betton Pacé Chateaubourg Châteaugiron Chartres-deArgentré Liffré Mordelles La Guerche-deGuichen Gévezé L'Hermitage Janzé Tinténiac Cancale Bruz 0,77 0,78 0,78 0,79 0,8 0,82 Les CS représentent 31 % de l’activité 0,86 opérationnelle. Chaque CS effectue en 0,88 moyenne 1.1 sorties de secours par jour, avec 0,9 des écarts (de 1 à 6) entre le CS de Bruz (2.26) 0,97 0,98 et celui de Martigné-Ferchaud (0.41). 1 1,01 1,02 1,03 1,03 1,04 1,05 1,1 1,11 1,14 1,16 1,19 1,19 1,2 1,25 1,29 1,5 1,52 1,58 1,6 1,73 1,8 1,83 1,98 2,17 2,26 0 74 0,5 1 1,5 2 2,5 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants c – Analyse statistique et opérationnelle Les Centres de Première Intervention Nombre de sorties de secours par jour sur 2007-2008 . Le Ferré Saint-Ouen-des Alleux Gahard Muel Saint-Georges-de-Reintembault Guipel Baulon Saint-Sulpice-des-Landes Quédillac Bazouge-du-Désert Le Pertre Coesmes Romagné Irodouer Domalain Mézières-sur- Couesnon Erbrée Gaël Ercé-Teillay Saint-M'Hervé Bécherel Piré-sur-Seiche La Bouéxière Domagné CPI Moyen Louvigné-de-Bais Tremblay Bais Servon-sur-Vilaine Romillé Montreuil-sur-Ille Guignen Saint-Germain-en-Cogles Bourg-des-Comptes Iffendic Laillé Hédé Melesse Corps-Nuds Guipry Bréal-sous-Montfort 0,03 0,13 0,13 0,14 0,15 0,16 0,16 0,18 0,18 0,17 0,19 0,19 0,2 0,21 0,22 0,24 0,25 0,26 0,26 0,27 0,27 0,28 0,28 0,28 0,29 0,29 0,3 0,3 0,34 0,34 0,34 0,34 0,37 0,37 0,41 0,47 0,51 0,54 0,61 0,64 0,74 0 0,1 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 Les CPI représentent 8 % de l’activité opérationnelle. Chaque CPI effectue en moyenne 0.29 sorties de secours par jour, avec des écarts (de 1 à 25) entre le CS de Bréal-sous-Montfort (0.74) et celui du Ferré (0.03). 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 75 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants c – Analyse statistique et opérationnelle Répartition bimestrielle de l’activité opérationnelle (Sorties de secours) 76 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants c – Analyse statistique et opérationnelle On remarque clairement la prédominance de l’activité saisonnière estivale sur la côte, ce qui vient appuyer la mise en place d’une Zone Urbaine saisonnière. L’évolution importante depuis 2004 est due au filtre des interventions pour « apidés ». Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 77 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants c – Analyse statistique et opérationnelle Taux de suppléances 78 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants c – Analyse statistique et opérationnelle Le taux de suppléance représente le rapport entre le nombre d’interventions d’un secteur et le nombre d’interventions du centre de premier appel. La notion de prompt secours en Ille-et-Vilaine amène à ce que le centre de premier appel soit déclenché systématiquement (sauf pour les transports par carences d’ambulanciers). On peut, de fait, voir apparaître les zones de faiblesses dues aux problèmes de disponibilités ou de suractivité. (centre de 1er appel : centre étant déclenché en priorité sur un secteur donné) Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 79 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants c – Analyse statistique et opérationnelle Durée moyenne de rassemblement Les centres de secours volontaires ont un temps moyen de rassemblement majoritairement inférieur à 7 min (les valeurs inférieures à 4 min nécessiteront une observation plus fine, car pour certains d’entre eux cela correspond à un acquis anticipé du départ en intervention. Les centres de secours avec des sapeurs pompiers postés ont des temps allant de 2 à 4 min. 80 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants c – Analyse statistique et opérationnelle Durée moyenne des missions de secours à personnes Les centres de secours dont le temps moyen de la mission est proche de 2 heures sont principalement les centres les plus éloignés des structures hospitalières d’accueil. Les délais pour les missions, concernant le secours à personne, effectuées par le CS sont beaucoup plus longs. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 81 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants c – Analyse statistique et opérationnelle Ventilation de l’activité opérationnelle par type de véhicules, les VSAV : (Véhicule de Secours et d’Assistance aux Victimes) 82 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 13/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants c – Analyse statistique et opérationnelle Ces cartes montrent l’importance du secours à personne comme activité principale des centres de secours. Tous les CIS n’étant pas doté d’un VSAV, il y a une sur sollicitation des centres voisins. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 83 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants c – Analyse statistique et opérationnelle Ventilation de l’activité opérationnelle par type de véhicules, les VSR : (Véhicule de Secours Routiers) 84 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 13/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants c – Analyse statistique et opérationnelle Ces cartes montrent, en filigrane, une activité plus importante sur les axes routiers et sur les principales agglomérations. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 85 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants c – Analyse statistique et opérationnelle Ventilation de l’activité opérationnelle par type de véhicules, les VTU : (Véhicule Tout Usage, pour les interventions diverses et le prompt secours) 86 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 13/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants c – Analyse statistique et opérationnelle Ces cartes font apparaître une suractivité de certains centres dans le cadre du « prompt secours ». Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 87 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants c – Analyse statistique et opérationnelle Ventilation de l’activité opérationnelle par type de véhicules, les FPT : (Fourgon Pompe Tonne, pour les incendies) 88 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 13/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants c – Analyse statistique et opérationnelle Ces cartes mettent en parallèle les feux (hors végétations) et l’urbanisation en Ille-et-Vilaine . Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 89 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants c – Analyse statistique et opérationnelle Ventilation de l’activité opérationnelle par type de véhicules, les EPS : (Echelle Pivotante Semi-automatique) 90 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 13/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants c – Analyse statistique et opérationnelle Ces cartes montrent le lien entre les sorties de secours avec des moyens aériens et les principales agglomérations du département. Une étude plus fine est menée dans le cadre des risques particuliers permettant de faire un lien avec les différents types d’urbanisation (habitats, industries …) Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 91 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants c – Analyse statistique et opérationnelle Ventilation de l’activité opérationnelle par type de véhicules, les CCF : (Camion Citerne Feux de forêts) 92 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 13/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants c – Analyse statistique et opérationnelle Ces cartes montrent une répartition diffuse des feux d’aires naturelles, avec quelques zones de concentrations. Une analyse plus importante a été réalisée dans le cadre du risque particulier feux de forêts. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 93 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants c – Analyse statistique et opérationnelle Ventilation de l’activité opérationnelle pour « Feux divers » : 94 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants c – Analyse statistique et opérationnelle Nous voyons apparaître le phénomène des feux de voitures et de poubelles en milieu urbain Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 95 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants c – Analyse statistique et opérationnelle Ventilation de l’activité opérationnelle pour « ascenseurs » : 96 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants c – Analyse statistique et opérationnelle Les interventions pour « ascenseurs » sont notables en milieu urbain. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 97 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants c – Analyse statistique et opérationnelle Ventilation de l’activité opérationnelle pour « Personne sans réponse » : 98 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants c – Analyse statistique et opérationnelle Les interventions pour « personnes ne répondant pas » ont un impact notable sur le fonctionnement des CIS Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 99 100 C tV ôt e ee in d’ O i la r 35 ) (2 1) e( in 35 ) 35 ) et Vila i ne ( 35 Cô ) te d ’O r (2 1) Do u bs Ind (25 re ) et Lo ire (37 ) Is è (4 4 re )L (38 oi r ) eA tl a nti qu e Lo ire t (4 5) Rh ône Mé d ia ( 6 ne 9) sd is 1 Mé ère di a cat ne s di sp roc Mé hes di a ne n at ion al e I l le 3 1,5 2 1 0 15 10 4 00 00 5 2 00 00 0 0 80 00 60 00 40 00 50 20 00 25 0 0 150 00 100 00 75 00 25 00 0 r (2 1) Do ub s (2 et 5) Lo i re (3 7) (4 Is è 4) re Lo (3 ir e 8) At l an t iq ue Lo i re t( 45 Rh M ) éd ô ne ia ne (6 9 s di M ) s1 éd èr ia n e e ca sd t is pr M oc éd he ia n s e na ti o na le e( Nombre de SP SSSM pour 10 000 hab. In dr e in Vil ain e( 35 Cô ) te d ’O r( 21) Do ub s (2 I nd re 5) et Loir e( 37 ) I sè (4 4 re )L (3 8 oi r ) eA tl a nti qu e Lo ire t (4 5) Rh ôn Mé e (6 di an 9) es d is Mé 1èr di a ec ne at s di sp roc Mé he s di an en ati on ale et 3,5 d’ O i la Il le Lo ir e ue t(4 5) ti q re (38 ) la n I sè o ir eA t (37 ) ) ) (25 (21 (35 ) d ’O et Vila i ne Cô te I l le ( 35 ) r (2 1) Do ub s (2 I nd re 5) et Lo ire (37 ) Is è (4 4 re )L (38 oi r ) eA tl a nti q ue Lo ire t (4 5) Rh ô Mé ne d ia (6 9 ne ) s d is Mé 1èr di a ec ne at s di sp roc Mé hes di a ne n at ion al e Mé Rh ôn e( di a 69) ne sdi s1 è Mé re ca t dia ne sdis pr oc h Mé es dia ne nat i on a le (4 4 )L Lo ir e Do ub s I nd re et ai n e d’O r V il 0 ôt e tV et Cô te Il le 1 C ee et Vila i ne ( 35 Cô ) te d ’O r (2 1) Do ub s (2 I nd re 5) et Lo ire (37 ) Is è (4 4 re )L ( 3 8) oi r eA tl a nti q ue Lo ire t (4 5) Rh ône Mé d ia ( 6 ne 9) s d is Mé 1èr di a ec ne at s di sp roc Mé h es di a ne n at ion al e I l le 3 Taux de professionnalisation Nombre d’habitants par VSAV Nombre d’habitants par FPT In dr e I ll et Vila i ne ( 35 Cô ) te d ’O r (2 1) Do ub s (2 I nd re 5) et Lo ire (37 ) Is è (4 4 re )L (38 oi r ) eA tl a nti q ue Lo ire t (4 5) Rh ô Mé ne d ia (6 9 ne ) s d is Mé 1èr di a ec ne at s di sp roc Mé hes di a ne n at ion al e I l le 4 r (2 1) Do ub s (2 et 5) Lo i re (3 7) (4 Is è 4) re Lo (3 ir e 8) At l an t iq ue Lo i re t( 45 Rh M ) éd ô ne ia ne (6 9 s di M ) s1 éd èr ia n e e ca sd t is pr M oc éd he ia n s e na ti o na le e( (2 1) 35 ) Do ub s (2 et 5) Lo i re (3 7) (4 Is è 4) re Lo (3 ir e 8) At l an t iq ue Lo i re t( 45 Rh M ) éd ôn ia e ne (6 9) sd M is éd 1è ia n re e ca sd t is pr M oc éd he ia n s e na ti o na le r e( 6 d’ O i la in d’ O i la 8 ôt e tV tV ôt e 10 C ee C ee In dr e I ll Nombre de SP professionnels pour 10 000 hab. I ll In dr e Do ub s (2 et 5) Lo i re (3 7) (4 Is è 4) re Lo (3 ir e 8) At l an t iq ue Lo i re t( 45 Rh M ) éd ôn ia e ne (6 9) sd M is éd 1è ia n re e ca sd t is pr M oc éd he ia n s e na ti o na le I ll D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants c – Analyse statistique et opérationnelle Comparaisons entre les SDIS « proches » (données 2008): Nombre de SP volontaires pour 10 000 hab. 9 50 7 40 5 30 20 2 10 0 50 Nombre de SP pour 10 000 hab. 2,5 40 30 20 0,5 10 0 30 Nombre d’hab. par préventionniste 25 12 00 00 20 10 00 00 8 00 00 6 00 00 2 00 Nombre de Km2 par VSAV 140 00 120 00 1 75 100 00 1 50 1 25 1 00 75 1 60 Nombre de Km2 par FPT 125 00 1 40 1 20 1 00 50 00 80 60 40 20 0 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants d – Analyse du Secours à Personne Le secours à personne L’arrêté du 24 avril 2009 relatif à la mise en œuvre du référentiel portant sur l’organisation du secours à personne (SAP) et de l’aide médicale urgente (AMU) précise dans son article premier que le référentiel cité en titre constitue la doctrine française des services publics en matière d'organisation quotidienne des secours et soins urgents. Dans cette doctrine, le terme « secours à personne » est explicitement défini : Le secours à personne se caractérise comme l’ensemble des missions d’un SDIS qui consiste à : • Assurer la mise en sécurité des victimes ; • Pratiquer les gestes de secourisme en équipe, (dont ceux du prompt secours, face à une détresse), et à en évaluer le résultat ; • Réaliser l’envoi de renforts dès la réception de l’appel ou dès l’identification du besoin après avoir informé la régulation médicale du SAMU lorsqu’il s’agit d’une situation d’urgence nécessitant la mise en œuvre de moyens médicaux ; (art. R.6311-6 du CSP) • Réaliser l’évacuation éventuelle de la victime vers un lieu d’accueil approprié. Si l’arrêté du 24 avril 2009 définit de manière officielle et opportune la doctrine française des services publics en matière d’organisation quotidienne des secours et soins urgents, il apporte également une importante contrainte en précisant que cette doctrine doit pouvoir être mise en œuvre au 31 décembre 2009. Les statistiques départementales montrent que le nombre d’intervention pour secours à personne est passé de 18 000 en 1999 à 33 000 en 2008, et représente 67% des interventions du SDIS 35 (hors secours routier qui représente 10 %). En rapport avec cette augmentation et en lien avec l’arrêté du 24 avril 2009, la révision du SDACR d’Ille-et-Vilaine ne peut faire l’économie d’une réflexion poussée sur le thème du SAP. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 101 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants d – Analyse du Secours à Personne Ventilation de l’activité opérationnelle des VLS : 102 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants d – Analyse du Secours à Personne Ventilation de l’activité opérationnelle des SMUR : Ces cartes montrent les zones d’interventions des différents échelons de prise en charge médicale des victimes, montrant la nécessaire mise en cohérence de ceux-ci. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 103 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants d – Analyse du Secours à Personne Analyse des interventions pour « malaise ou maladie à domicile », par carence d’ambulancier : 104 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants d – Analyse du Secours à Personne Nombre de sorties pour carences, en Ille-et-Vilaine 160 1600 140 1400 120 1200 100 1000 80 800 60 600 40 400 20 200 0 0 er ier vri nv Fé Ja ri Av rs Ma l i Ma in Ju Ju t il le total e e ût re re br br Ao mb to b em em Oc p te ov éc e N D S 2006 2007 2008 Moyenne 2004-2005, des SDIS « proches » concernant les interventions pour « carences » Décédés Blessés graves Blessés légers Total : : : : 4 124 763 891 Les graphiques représentant le recensement, par le SDIS 35, des interventions pour carences d’ambulanciers paraissent manquer de fiabilité. Il sera nécessaire de gagner en précision. Mais, la masse globale de ces interventions est du même ordre que pour les SDIS considérés comme « proches » socioéconomiquement. Médicalisation pour l’année 2008, sur un total de 35 554 victimes 1000 900 800 700 Autres médecins (total 369 soit 1 %) 600 500 Médecin Sapeur-pompier (total 1347 soit 3,8 %) Médecin privé (total 1342 soit 3,8 %) 400 300 Médecin SAMU (total 3315 soit 9,3 %) 200 100 0 0à a 10 ns à2 11 0a ns à3 21 0a ns 3 a 40 1à ns 4 5 1à ns 0a à6 51 ns 0a Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 6/01/2010 à7 61 0a ns e +d a 70 ns 105 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants d – Analyse du Secours à Personne Structuration du secours à personne effectué par le SDIS35 (évolution 2004-2008) : Personnes décédées, en Ille-et-Vilaine 500 450 400 350 Moyenne 2004-2005, des SDIS « proches » 300 250 : 415 Victimes de malaises : 80 Victimes d’accidents Victimes des transports : 42 200 150 100 50 0 2001 2002 Victimes de malaises 2003 2004 2005 2006 2007 Victimes d'accidents (hors transports) 2008 Victimes des transports Victimes états graves, en Ille-et-Vilaine 4000 3500 3000 Moyenne 2004-2005, des SDIS « proches » 2500 Victimes de malaises : 1 831 Victimes d’accidents : 805 Victimes des transports : 725 2000 1500 1000 500 0 2001 2002 2003 Victimes de malaises 2004 2005 2006 2007 2008 Victimes d'accidents (hors transports) Victimes des transports Victimes états légers, en Ille-et-Vilaine 22000 19500 17000 Moyenne 2004-2005, des SDIS « proches » 14500 Victimes de malaises : 6 368 Victimes d’accidents : 5 318 Victimes des transports : 2 898 12000 9500 7000 4500 2000 -500 2001 2002 Victimes de malaises 2003 2004 2005 2006 2007 Victimes d'accidents (hors transports) 2008 Victimes des transports Le nombre de victimes secourues par le SDIS 35 est en forte augmentation depuis les années 2005-2006. C’est essentiellement dû aux victimes d’accidents à domicile (victimes états légers). Nous pouvons observer une très large porosité entre les notions de « malaises » et d’« accidents », clarifiées à partir de 2006. 106 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 6/01/2010 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants d – Analyse du Secours à Personne Victimes d’incendies, en Ille-et-Vilaine 200 Moyenne 2004-2005, des SDIS « proches » 150 (Moyenne 2008, de l’ensemble des SDIS) Décédés : Blessés graves : Blessés légers : 100 50 0 2001 2002 Décédés 12000 2003 2004 2005 Blessés graves 2006 2007 6 16 136 (4) (12) (117) 2008 Blessés légers Victimes accidents à domicile, en Ille-et-Vilaine Moyenne 2004-2005, des SDIS « proches » (Moyenne 2008, de l’ensemble des SDIS) 10000 Décédés : Blessés graves : Blessés légers : 8000 6000 53 323 2 005 (36) (221) (1950) 4000 Nbr « Accidents à domicile » : (en 2008) 2000 0 2002 2003 Décédés 3750 2004 2005 2006 Blessés graves 2007 2008 Blessés légers Malaise à domicile (urgence vitale), en Ille-et-Vilaine Ille-et-Vilaine Côte-d’Or Indre-et-Loire Loire-Atlantique Loiret 14 543 350 3 397 6 687 4 888 Moyenne 2004-2005, des SDIS « proches » (Moyenne 2008, de l’ensemble des SDIS) 3000 Décédés Etats graves Etats légers 2250 1500 : : : 334 967 4180 (310) (1084) (3689) 750 Nbr « Malaises à domicile » : (en 2008) 0 2002 2003 Décédés 2004 2005 2006 Etats graves 2007 2008 Etats légers Ille-et-Vilaine Côte-d’Or Indre-et-Loire Loire-Atlantique Loiret 1 963 3 258 2 558 10 443 3 735 Victimes accidents sur voie publique (urgence vitale), en Ille-et-Vilaine 7500 Moyenne 2004-2005, des SDIS « proches » 6000 (Moyenne 2008, de l’ensemble des SDIS) 4500 Décédés : Blessés graves : Blessés légers : 3000 1500 0 2004 2002 Décédés 2500 2003 2005 Blessés graves 2006 2007 33 340 3349 (37) (267) (3 916) 2008 Blessés légers Malaise sur voie publique (urgence vitale), en Ille-et-Vilaine 2000 Moyenne 2004-2005, des SDIS « proches » (Moyenne 2008, de l’ensemble des SDIS) 1500 Décédés Etats graves Etats légers 1000 500 0 2002 2003 Décédés 2004 2005 2006 Etats graves Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 6/01/2010 2007 : : : 52 295 1774 (46) (310) (3 307) 2008 Etats légers 107 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants d – Analyse du Secours à Personne Analyse des interventions « secours à personne » pour « urgence à domicile » : (Données CRSS 2004, 2007 et 2008) Voici quelques éléments d’informations concernant le déroulement de ces interventions : En 2004, 8676 « urgences à domicile » (*) 2000 2000 1500 1500 1000 1000 500 500 500 0 0 0 nombre de victimes 3000 2500 2000 1500 nombre de victimes + s an s 70 70 à 61 et an an s an s 60 50 à à 41 51 s an s an 31 à 40 30 21 à 20 à 11 0 à 10 an s an s + et an s à 70 70 an s an s 51 61 à 60 50 à 41 31 à 40 an s an s an s 30 21 à 20 à à 10 an an s s 1000 11 0 70 an s 70 à et an s an s 60 à 51 61 an s à 50 40 31 à 30 à à 20 21 41 an s an 10 11 à 0 + 2500 an s 2500 an s En 2007, 9859 « urgences à domicile » En 2008, 10669 « urgences à domicile » 3000 3500 s 3000 nombre de victimes (*) : Avant 2006, il n’y avait pas de distinction entre accidents et malaises Les lieux d’évacuation : « Transports à l’hôpital » « Transports dans une clinique » « Laissées sur place » « Conduites à domicile » « Conduites à la morgue » « Autres » en 2004 8294 (96 %) 99 (1 %) 139 (2 %) 54 (0.5 %) (négligeable) 5 85 (1 %) en 2007 9506 (96 %) 149 (2 %) 80 (1 %) 16 (négligeable) 5 (négligeable) 103 (1 %) en 2008 10301 (97 %) 205 (2 %) 94 (1 %) 11 (négligeable) 4 (négligeable) 54 (0.5 %) Sur les « transports à l’hôpital » suite à « urgence à domicile », les actes réalisés par les sapeurs-pompiers sont : en 2004 « Autres secours seuls » 6209 (72 %) « Immobilisation + autres secours » 478 (5.5 %) « Pansement + autres secours » 416 (5 %) « Respiration artificielle + autres secours » 225 (2.5 %) « Pas de secours » 271 (3 %) « Pansements seuls » « Respirations artificielles seules » « Arrêts hémorragie seule » « Immobilisation fracture seule » « Pansement + arrêt hémorragie + autres secours » « Pansement + arrêt hémorragie » « Immobilisation + respiration artificielle » « Pansement + immobilisation fracture » en 2007 6935 (70 %) 920 (9 %) 484 (5 %) 295 (3 %) 155 (2 %) 139 79 78 77 32 24 23 13 en 2008 7568 (73 %) 1061 (10 %) 544 (5 %) 312 (3 %) 127 (1 %) 107 80 96 74 29 18 14 16 Nous avons pu observer que la principale augmentation du secours à personne est due aux interventions que le SDIS classe dans « urgence à domicile ». Ces interventions concernent d’abord les personnes de plus de 70 ans. Ces victimes sont majoritairement dirigées vers une structure hospitalière. Les actes de secourisme devront être analysés car la notion « autres secours seuls » est trop imprécise. La définition d’indicateurs fiables est nécessaire. 108 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants d – Analyse du Secours à Personne Le positionnement du domaine d’activité SAP Pour comprendre le positionnement du SAP, il convient de définir les domaines d’activité des principaux intervenants, mais aussi de positionner les domaines d’activité les uns par rapport aux autres. Quatre grands domaines d’activité et d’intervenants sont représentés dans le schéma ci-dessous : - les médecins et professionnels de santé libéraux chargés de la permanence des soins (PDS) - le SAMU chargé de la distribution des soins d’urgence dans le cadre de l’aide médicale urgente (AMU) - le SDIS chargé des secours d’urgence dans le cadre de l’incendie et du secours (SIS) - les sociétés commerciales d’ambulanciers chargés du transport sanitaire privé (TSP) Domaine PDS Permanence des soins Médecins et professionnels de santé libéraux Médecins correspondants SOS Domaine Carence PDS Domaine partagé AMU Domaine SIS SAP Soins d’urgence Secours & Soins d’urgence SAMU et SMUR TSP Urgent Secours incendie & Secours d’urgence SDIS et CIS Carence TSP ATSU Domaine TSP Transport Sanitaire Privé Ambulanciers et ATSU Dans une nécessaire complémentarité, les quatre domaines d’activité s’interpénètrent mutuellement pour générer de larges zones frontalières à l’origine des difficultés actuelles et passées. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 109 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants d – Analyse du Secours à Personne L’interpénétration complexifiée par : des domaines d’activité est • des modes de financement différents => collectivités territoriales-CG et assurance-maladie-ARH • des logiques de fonctionnement différentes => secteur public et secteur privé Trois zones frontalières touchent le domaine d’activité Secours Incendie et Secours d’urgence : • une zone d’activité qui rassemble l’activité « secours et soins d’urgence » sous le vocable SAP ; • une zone de carence PDS imputable aux médecins et professionnels de santé libéraux ; • une zone de carence TSP imputable aux sociétés ambulancières privées. Définition du domaine d’activité SIS Les services d'incendie et de secours sont chargés de la prévention, de la protection et de la lutte contre les incendies. Ils concourent, avec les autres services et professionnels concernés, à la protection et à la lutte contre les autres accidents, sinistres et catastrophes, à l'évaluation et à la prévention des risques technologiques ou naturels, ainsi qu'aux secours d'urgence. (art.2 Loi 96-369 SDIS) (Art. L1424-2 CGCT) Dans le cadre de ses compétences, le SDIS exerce les missions suivantes : • La prévention et l’évaluation des risques de sécurité civile ; • La préparation des mesures de sauvegarde et l’organisation des moyens de secours ; • La protection des personnes, des biens et de l’environnement ; • Les secours d’urgence aux personnes victimes d’accidents, de sinistres ou de catastrophes ainsi que leur évacuation. Définition du domaine d’activité AMU L'aide médicale urgente (AMU) a pour objet, en relation notamment avec les dispositifs communaux et départementaux d'organisation des secours, de faire assurer aux malades, blessés et parturientes, en quelque endroit qu'ils se trouvent, les soins d'urgence appropriés à leur état. (art.2 Loi 86-11 AMU) 110 Le SAMU assure la régulation médicale des situations d’urgence (art. R6311-2 du CSP) et pour atteindre cet objectif : • Assure une écoute médicale permanente ; • Détermine et déclenche la réponse la mieux adaptée à la nature de l’appel ; • S’assure de la disponibilité des moyens d’hospitalisation, publics ou privés, adaptés à l’état du patient ; • Organise, le cas échéant, le transport dans un établissement public ou privé en faisant appel à un service public ou à une entreprise privée de transports sanitaires ; • Veille à l’admission du patient. Définition des zones de carence PDS et TSP La zone de carence PDS est à rapprocher de la zone de carence TSP. Lorsque le SAMU est dans l’impossibilité absolue de trouver un médecin dans le cadre de la PDS, le patient peut être transféré par un TSP vers la structure des urgences d’un établissement de santé proche du domicile. En cas d’indisponibilité des TSP, les moyens du SDIS peuvent être sollicités et rémunérés dans le cadre d’une convention financière entre l’hôpital siège du SAMU et le SDIS. (art.124 de la loi du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité) Cette activité de compensation des carences des acteurs privés (TPS) et libéraux (PDS), n’entre pas dans le domaine partagé du SAP. Définition du domaine partagé SAP La zone de domaine partagé dénommée SAP, correspond aux nombreuses situations d’urgence qui imposent de réaliser simultanément des gestes de secours d’urgence et des gestes de soins d’urgence. Dans ces situations, SDIS-CIS et SAMUSMUR coopèrent dans l’intérêt des victimes et des malades. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants d – Analyse du Secours à Personne Le SDIS dispose de moyens de sauvetage, de secours, de soins et d’évacuation. En matière de soins, la réponse peut être graduée en soins secouristes, soins infirmiers et soins médicaux La contribution du SDIS dans le domaine du SAP se caractérise comme l’ensemble des missions qui consiste à : Le SAMU-SMUR dispose de moyens médicaux de réanimation et de transport sanitaire primaire. En matière de soins, la réponse est obligatoirement médicale avec un médecin spécialiste en réanimation d’urgence. - Pratiquer les gestes de secourisme en équipe, (dont ceux du prompt secours face à une détresse), et à en évaluer le résultat. Le prompt secours est une action de secouristes agissant en équipe et visant à prendre en charge sans délai des détresses vitales ou à pratiquer sans délai des gestes de secourisme. Chaque service supporte les dépenses occasionnées par l’engagement de ses propres moyens. Aucune convention financière entre SDIS et SAMU n’est à prévoir dans ce domaine de coopération réciproque. Les transports sanitaires secondaires (d’hôpital à hôpital) n’entrent pas dans le domaine du SAP. Le soutien sanitaire opérationnel des SP (SSO) n’entre pas davantage dans le domaine du SAP. - Assurer la mise en sécurité des victimes ; - Réaliser l’envoi de renforts dès la réception de l’appel ou dès l’identification du besoin après avoir informer la régulation médicale du SAMU lorsqu’il s’agit d’une situation d’urgence nécessitant la mise en œuvre de moyens médicaux ; (art. R.6311-6 du CSP). - Réaliser l’évacuation éventuelle de la victime vers un lieu d’accueil approprié. La contribution du SAMU dans le domaine du SAP se caractérise comme l’ensemble des missions qui consiste à : - Assurer la régulation médicale des appels à l’origine d’un départ réflexe en prompt secours. La régulation médicale du SAMU a pour objectif d’apporter une réponse médicale adaptée à tout appel venant d’une personne en détresse. - Faire réaliser en urgence par un SMUR, ou tout autre moyen médical public ou privé, une prise en charge médicale des personnes en détresse ou une réanimation pré hospitalière. La participation des moyens privés, sous la responsabilité du SAMU, est déterminée par convention. - Faire réaliser une évacuation d’urgence ou un transport sanitaire vers un établissement de santé. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 111 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants d – Analyse du Secours à Personne Facteurs pouvant favoriser l’augmentation de l’activité SAP De 1996 à 2001, le nombre total d’interventions en Ille-et-Vilaine est passé de 40.401 à 44.136, soit une augmentation de 9 %. Globalement, les interventions d’incendie, de secours routiers et d’opérations diverses ont diminué très significativement tandis que les interventions de secours à personnes ont augmenté de 71 % au cours des dix dernières années. L’analyse du bilan opérationnel en Ille-etVilaine de 2004 à 2006 montre en outre plusieurs tendances : - Une augmentation de 60 % des incendies sur la voie publique (autre que véhicules) et de 20 % des incendies de véhicules (et moyens de transport) liés aux violences urbaines, - Une diminution du nombre d'interventions de secours routier observée au cours des dernières années, consécutive aux progrès de voirie et aux campagnes de prévention dans le département (Le nombre d'interventions de secours routier a diminué mais pas le nombre de décès consécutifs aux accidents), - Une augmentation des secours à victimes et des aides à personnes liée à l’augmentation des accidents à domicile (+30 %), des accidents liés aux activités sportives (+49 %) et des accidents dans les lieux publics (+11 %) (NB : Les moyens sont coordonnés entre les interventions du SAMU, du SDIS et des ambulanciers pour éviter de compter en double un même événement), 112 - Une stabilité des accidents de navigation et des noyades, - Une diminution des opérations diverses liée évidemment à l’arrêt des interventions pour faits d’animaux n’impliquant pas de mise en danger majeure. L’analyse de l’activité opérationnelle au niveau national montre : - Une forte augmentation du secours à personne. L’augmentation en Ille-et-Vilaine est la même qu’au niveau national, - Une baisse de l’accidentologie automobile, - Une stabilité du nombre d’incendies globalement mais une augmentation des feux de cave et de véhicules notamment liée aux violences urbaines. L’analyse de l’activité opérationnelle dans les départements comparables montre que : - Le nombre total d’interventions rapportées à 10.000 habitants augmente en Ille-et-Vilaine comme dans le Calvados, le Morbihan et les PyrénéesAtlantiques alors qu’il diminue ou se stabilise dans le Finistère, la Loire-Atlantique et la Seine-Maritime. - L’augmentation du nombre total d’interventions est directement corrélée au nombre d’interventions de secours à personnes : la stabilisation de l’un implique la stabilisation de l’autre. - L’augmentation des interventions SAP n’est pas une spécificité du SDIS 35 mais concerne de nombreux autres SDIS. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants d – Analyse du Secours à Personne Facteurs indépendants du SDIS Défaillance de la PDS sur le département La défaillance croissante de la permanence des soins entre 20h00 et minuit, et surtout après minuit, est un facteur susceptible d’augmenter le nombre des interventions VSAV sur les horaires nocturnes… En lien probable avec une défaillance de la PDS, mais aussi avec un vieillissement de la population, 50 % des personnes évacuées en VSAV ont plus de 70 ans. Sous-dimensionnement du SMUR / SAMU35 Les moyens SMUR sur le département d’Ille-&-Vilaine sont très restreints pour une population de presque un million d’habitants. Sur l’agglomération de Rennes, le SMUR basé à Pontchaillou ne dispose que de 2 équipes médicales pour 5 véhicules d’intervention (2 véhicules légers ou VIR ; 2 ambulances lourdes ou UMH ; une ambulance pédiatrique). De manière récurrente, les VIR ne sont pas disponibles pour répondre aux demandes de renfort médical des équipages VSAV dans le domaine du SAP. Les SMUR de Saint-Malo, Fougères, Vitré et Redon alignent une seule équipe médicale prise sur le personnel des urgences. Ces 4 SMUR périphériques disposent chacun d’un VIR. Ils n’ont pas à disposition de moyens de transport sanitaire. En l’absence de données statistiques précises, il semble que les interventions primaires des SMUR se fassent essentiellement avec les VSAV du SDIS. Il n’existe pas actuellement de convention financière entre le SDIS et les hôpitaux sièges de SMUR. La circulaire de 2004 stipule pourtant que si les évacuations médicalisées en VSAV s’avèrent un moyen de compléter de manière régulière les moyens du SMUR, le centre hospitalier doit passer une convention financière avec le SDIS. Délais d’action des ambulanciers privés dans le cadre de l’AMU Les délais d’action des transporteurs sanitaires privés sont très souvent beaucoup plus longs que ceux des VSAV. Les médecins régulateurs peuvent être tentés de faire plus facilement appel aux VSAV, et oublier la notion de carence ambulancière. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 6/01/2010 La mise en place d’un coordinateur ambulancier au sein du SAMU-centre15 devrait permettre de mieux cerner les carences d’ambulance et de tenir à jour des indicateurs statistiques précis sur les délais d’engagement des ambulanciers privés. Facteurs dépendants du SDIS & du SAMU Absence d’application de tripartite (non signée par ATSU) la convention La circulaire du 29 mars 2004, relative au rôle des SAMU, des SDIS et des ambulanciers dans l’aide médicale urgente, précise la nécessité d’élaborer une convention tripartite dans chaque département. Cette convention organisationnelle devait permettre d’actualiser les conventions précédentes de 1992 & 1996. En Ille-&-Vilaine, élaborée à partir d’une charte régionale rédigée par le Comité Technique Régional Bretagne, la convention n’a jamais été signée par les représentants de l’ATSU. Les principes organisationnels de cette convention ont globalement été suivis par le SDIS et le SAMU. Par contre, l’obligation faite d’organiser des rencontres tripartites trimestrielles pour réaliser une analyse commune des statistiques et des indicateurs d’activité n’a jamais été respectée. Les indicateurs cités en annexe de la convention n’ont jamais été collationnés, partagés et analysés. L’évaluation annuelle des activités n’a jamais été présentée en CODAMUPS. En l’absence d’analyses régulières des procédures et des pratiques la dérive inflationniste des interventions VSAV est inéluctable. Le référentiel commun fixant la doctrine française des secours et soins urgents insiste sur la nécessité de ces analyses notamment dans le chapitre consacré à la démarche qualité. Absence de réseau radioélectrique « Secours et Soins d’Urgence » dit « SSU » La circulaire du 18 septembre 1992 (NOR INT9200265C) prévoit la mise en place dans chaque département d’un réseau fonctionnant en alternat bi fréquences pour le 31 décembre 1995 au plus tard. Ce réseau devait permettre : - Une qualité et une souplesse accrues d’exploitation des moyens radioélectriques, - Un accroissement du flux de communications, - Une écoute facilitée des bilans secouristes et médicaux des deux services 113 D | Analyse des risques courants et particuliers 1 – Analyse des risques courants d – Analyse du Secours à Personne - Une meilleure sécurisation des relations mobilesbases, - Une gestion centralisée des liaisons départementales dans le cadre d’une couverture globale des départements. Les bilans secouristes, établis en cours d’opération par les équipes d’intervention du SDIS, ainsi que les messages médicaux des officiers du SSSM doivent parvenir simultanément au CODIS et au SAMU. (Circulaire du 18/09/92 relative à la gestion quotidienne des secours) Le financement devait être assuré conjointement par le SDIS et le SAMU ; avec une clause précisant qu’en aucun cas, le financement de l’un des services ne pouvait être inférieur à un tiers du coût total des infrastructures communes. Le SDIS devait être déclaré propriétaire de l’infrastructure. L’absence de réseau SSU est à l’origine du dysfonctionnement toujours actuel touchant la transmission des bilans secouriste et le suivi des victimes évacuées ou transportées. Les chefs d’agrès VSAV passent les messages secouristes au SAMU directement par téléphone. Le CTA/CODIS n’a aucun retour sur la nature réelle des interventions, et par suite, aucune statistique fiable sur l’aspect qualitatif des 33000 SAP réalisés en 2008. En 2009, il est impossible de déterminer si les interventions sont réellement de l’ordre du SAP; s’il y a eu carence en PDS ou en TSP. La négociation mensuelle réalisée entre SSSM et SAMU sur l’état des carences n’est pas possible puisque le SSSM ne dispose d’aucune information qualitative à opposer à celles détenues par le SAMU. La baisse constante et régulière des interventions qualifiées « carence de TSP » ou « carence de PDS » est inéluctable en l’absence d’une écoute radio des bilans secouristes au CODIS et de renseignements fiabilisés par un système d’information. Facteurs dépendants uniquement du SDIS Rotation rapide des opérateurs du CTA/CODIS Le CTA/CODIS est une porte d’entrée au SDIS35 pour les sapeurs-pompiers. Les opérateurs recrutés sont le plus souvent assez peu expérimentés. Ils font un passage de trois années au CODIS avant d’intégrer un centre d’incendie et de secours. La formation des opérateurs est à compléter pour bien faire comprendre les enjeux du SAP. Cette formation est à refaire à chaque vague de recrutement (Réflexion sur création d’une véritable filière de l’alerte). Algorithme d’aide à la décision stationnaires CTA/CODIS trop simple des Il existe un algorithme « SAP » à disposition des opérateurs. Cet algorithme est simplifié au maximum pour faciliter la prise de décision. L’intérêt de cet algorithme est qu’il protège les victimes et les opérateurs contre tout risque de sous évaluation de l’urgence. L’inconvénient est qu’il favorise le départ de moyens de secours dans le cadre du prompt secours. Une fois en route, les moyens de secours sont exceptionnellement stoppés même dans la situation rarissime où la régulation médicale estime qu’il ne s’agit pas d’une mission SDIS. CRSS et fiches inexploitables « bilan secouriste » Les Comptes Rendus de Sortie de Secours (CRSS) sont renseignés en retour d’intervention par les chefs d’agrès via l’interface informatisée du système Artémis. Le nombre élevé de champs à remplir et la richesse des menus déroulants (raisons de sortie) ne favorisent pas la saisie correcte des informations qualitatives relatives au SAP. L’item « autre secours seuls » renseigne 73 % des interventions SAP. En l’état actuel des pratiques, il n’est pas possible d’exploiter correctement les informations qualitatives des CRSS ; l’analyse des raisons de santé à l’origine du déclenchement des 33 000 SAP annuel n’est pas possible. Le SAMU n’est pas en mesure d’apporter à ce jour une analyse complémentaire des SAP. Les fiches « bilan secouriste » sont inadaptées et par voie de conséquence mal renseignées. La fiche originale est laissée à l’accueil des urgences. Le double de la fiche, en impression auto carbonée, est peu lisible. Il n’existe pas d’archivage centralisé des fiches « bilan secouriste ». Le travail d’analyse des fiches est difficilement réalisable par du personnel non médical. Une fiche « bilan simplifié » est disponible, mais ne devrait être mise en service qu’après résolution du problème d’analyse et d’archivage. 114 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 6/01/2010 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques particuliers Définition de la notion de « risques particuliers » Définition de la notion de « risques particuliers graves » Le risque particulier correspond à des événements à gravité élevée et à faible occurrence, souvent difficiles à estimer, mais dont la survenue ne peut être écartée. Le risque particulier peut être d’origine naturelle (ex : tempêtes, inondations, tremblements de terre, ...), technologique ou industrielle (ex : propagation de nuage toxique à partir d’une installation fixe industrielle ou d’un camion transportant des matières dangereuses, ...). Les risques particuliers graves correspondent à des aléas sérieux, mais peuvent être traités dans le cadre d’une organisation départementale. Les interventions qui en résultent nécessitent une coordination, une mobilisation départementale des moyens et des ressources. Ce sont des risques dont les effets ne peuvent être maîtrisés qu’avec des procédures dépassant l’organisation quotidienne de secours, des méthodes et un commandement adaptés, ainsi que des moyens nombreux ou spécifiques nécessitant une coordination particulière. L’analyse statistique appliquée au traitement du risque courant est ici inadaptée. L’analyse est donc réalisée sur le retour d’expérience d’événements similaires intervenus au niveau national ou mondial et également la prise en compte de politique de gestion de risques spécifiques. On distingue les risques particuliers en fonction de leur ampleur : Les risques particuliers graves Les risques majeurs Les risques à effets catastrophiques Les risques particuliers graves peuvent être classés sous 5 rubriques principales, elles-mêmes déclinées en sous-rubriques : a- les risques naturels (Inondations, Intempéries, Mouvements de terrain …) Feux de Forêt, b- les risques technologiques (Installations classées pour la protection de l’environnement, Pollution, Transport de matières dangereuses, …) c- les risques sanitaires (Pénurie d’eau potable, Canicules, Campagnes Hivernale, Pandémies grippale, Epizooties,… ) d- les risques bâtimentaires (Infrastructures, Immeubles Grande Etablissements Recevant du Public…) Hauteur, e- les risques de société (Transports, Rassemblements de personnes, Attentats, Activités nautiques…) f- les risques de défaillance des systèmes (Electricité, Télécommunications…) Définition de la notion de « risques majeurs » Les risques majeurs présentent des conséquences graves pour de nombreuses personnes, l’environnement et/ou l’activité économique. Leur impact humain et financier est important, ce qui nécessite une organisation, une chaîne de décision et un commandement élevé. Ils doivent être traités dans le cadre de secours zonaux. Définition de la notion de « risques à effets catastrophiques » Les risques à effets catastrophiques entraînent de très nombreuses victimes, une désorganisation importante de la société et donc des conséquences socioéconomiques très lourdes. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 115 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers a – Les risques naturels 116 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers a – Les risques naturels Définition Le risque naturel regroupe les éléments « primordiaux » que la littérature a longuement illustrés : l’eau, la terre, l’air et le feu. Il présente la caractéristique principale de pouvoir être à la fois la source et la cible d’évènements, en être la cause et avoir des conséquences directes sur son milieu propre. Ils peuvent, de plus, dépasser leur cadre propre et avoir un impact sur leur environnement proche (quelle que soit sa composition). D’importants ouvrages et études (Dossier Départemental sur les Risques Majeurs, Plan Prévention sur les Risques Naturels, plans ER,…) les ont pris en compte afin de définir au mieux la classification et les conséquences possibles. Le risque naturel se compose de différents éléments qu’il convient d’étudier séparément en intégrant 3 critères différents : L’ensemble de ces éléments permet un classement approprié pour chaque type de risque : ce qui permet d’accentuer sur son critère ou non de risque particulier (l’objectif étant d’aboutir à une réponse opérationnelle adaptée à la situation). Les seuils de prise en compte de ces éléments seront détaillés au travers de la déclinaison des risques naturels suivants : - inondations (suite à rupture de barrage, à brèche sur une digue de protection, fluviale, pluviométrie importante, forte houle), - évènements climatiques (tempête, orages …), - mouvements de terrain, - séismes - feux de forêts, - L’évènement en lui-même (occurrence, intensité, retour d’expérience,…) et sa nature propre, - La localisation de cet évènement (zone géographique définie, évènement diffus, constitution de la source et de la cible, planimétrie,…) - Les conséquences (humaines, économiques, structurelles...) qu’il est susceptible d’engendrer par rapport à sa localisation. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 117 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers a – Les risques naturels Inondation rupture de barrage Ils sont dorénavant classés en 4 catégories : - Barrage de type A : La réglementation a évolué en matière de sécurité des ouvrages hydrauliques (décret 11/02/2007 et arrêté 29/02/2008). Elle redéfinit notamment la notion de barrage : H ≥ 20 m au dessus du terrain naturel - Barrage de type B : H ≥ 10 m et H² x √ Volume ≥ 200, non classé en A - Barrage de type C : H ≥ 5 m et H² x √ Volume ≥ 20, non classé en A ou B "Structure s'opposant au passage de l'eau et résistant à la poussée", "ouvrage capable de retenir l'eau". Une inondation brusque et importante peut se réaliser en cas de rupture de barrage (due à une crue pouvant provoquer l’érosion, à un défaut de conception, à un vieillissement de l’ouvrage, à des causes externes…) sur des enjeux humains. - Barrage de type D : H ≥ 2 m et hors des catégories précédentes En Ille-et-Vilaine, avant l’évolution de cette réglementation, 7 grands barrages avaient été recensés. La nouvelle réglementation propose le classement suivant pour ces 7 barrages : communes Nom du barrage Classe Date de 1ère mise en eau Hauteur de l’ouvrage Volume en m3 Plerguer Plerguer/le Tronchet St Thurial Chapeaux, Montreuil-sous-Pérouse, Pocé-les-Bois La Chapelle-Erbrée, St M’Hervé Erbrée, Vitré Pleurtuit/Ploubalay Beaufort Mireloup La Chèze C ( B) A ( B) A 1960 1976 1974 10 m 21 m 38 m 1 300 000 1 300 000 14 700 000 Cantache B 1995 14 m 7 000 000 Haute Vilaine Valière Bois Joli B B B 1983 1979 1991 16 m 17 m 16 m 8 000 000 5 200 000 3 000 000 Pour ces barrages, le DDRM a établi la liste des communes exposées. Les plans ER présentent les zones d’évolution possibles en intégrant les zones de sécurité immédiate (15 minutes et 30 minutes). Autres cas de barrages situés en Ille-et-Vilaine communes Feins Hédé Hédé Gosné Hédé Nom du barrage Boulet Bezardière Bazouges Ouée Hédé Classe C ( B) D C ( B) C ( B) C ( B) Nota : l’Inondation est une submersion plus ou moins rapide d'une zone avec des hauteurs d'eau variable (déf DDRM). Ainsi, sur le département, on trouve (en considérant l’évolution de la classification) : - 1 barrage de type A - 10 barrages de type B - 1 barrage de type D L’ensemble des barrages de type A et B doit être pris en compte par le SDIS : - Etant les plus importants, ils sont soumis à une étude de danger, - Une fois réalisé cette étude, les enjeux humains seront identifiés - Le temps de propagation de l’onde pour les communes exposées peut être rapide 118 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers a – Les risques naturels Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 119 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers a – Les risques naturels Inondation suite à brèche dans digue de protection La réglementation a évolué en matière de sécurité des ouvrages hydrauliques (décret 11/02/2007 et arrêté 29/02/2008). Une inondation brusque et importante peut se réaliser en cas de brèche dans une digue de protection sur des enjeux humains Elle redéfinit notamment la notion de digues : "Digues de protection contre les inondations et de rivières canalisées, ouvrage longitudinal qui n'a pas de fonction de retenir l'eau mais de faire obstacle à son écoulement". La police des différentes digues est assurée par : On retrouve : les digues de protection contre les inondations fluviales, les digues de ceinture des lieux habités, les digues d'estuaires et de protection contre les submersions marines … - La DDE pour les digues maritimes - La DDAF pour les digues de Rennes, les digues fluviales et les digues du canal Rance / Vilaine (En cours de refonte du fait de la RGPP) Actuellement, le recensement et le classement des digues est en cours par les services de la DDAF et permettra de mettre à jour la liste des communes concernées intégrées dans le DDRM en date du 31 mars 2004. Elles sont classées en 4 catégories : Digues de classe A : H (du sommet de l’ouvrage au terrain naturel du côté de la zone protégée) ≥ 1 m et Population ≥ 50 000 hab. Digues de classe B : Non classées en A et H ≥ 1 m et 1000 ≤ P ≤ 50 000 hab. Digues de classe C : Non classées en A et B et H ≥ 1 m et 10 ≤ P ≤ 1 000 hab. Digues de type D : Soit H < 1 m soit P < 10 hab. Inondation : (déf DDRM) est une submersion plus ou moins rapide d'une zone avec des hauteurs d'eau variable. L’Arrêté du 12/06/2008 pour les digues de classe A, B ou C impose qu’une étude de danger soit réalisée : - Avant le 31/12/2012 pour la classe A. - Avant le 31/12/2014 pour les classes B et C. L’étude de danger devra présenter, entre autres, une identification des risques, une caractérisation des aléas, d’éventuels retours d’expérience, etc… Cette étude de danger, une fois réalisée pourra être intégrée par le SDIS et permettra d’affiner le seuil de prise en compte de ce risque (l’enjeu humain étant le critère majorant). Les catégories A, B et C seront considérées comme un risque particulier. Le risque brèche dans une digue de protection est diffus sur le département 120 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers a – Les risques naturels Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 121 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers a – Les risques naturels Inondations pluviales Définition : inondations et submersions des terrains liés à la montée rapide des eaux, dans un secteur donné, suite à une dépression soudaine et violente associée à un fort coefficient de marée, sans brèche sur digue de protection Ce sont des évènements liés à un changement climatique météorologique brutal. Les fortes pluies sont importantes et violentes mais d’une durée limitée. Ces évènements peuvent se produire plusieurs fois par jour. Elles sont causées par 2 facteurs principaux : - la saturation du réseau d’évacuation des eaux provoque le ruissellement (en secteur urbain) - le débordement des cours d’eau par ruissellement de l’eau des bassins versants. L’ampleur de cette inondation est fonction de : - La hauteur de submersion, - L’intensité et la durée des précipitations, - La surface et la pente du bassin versant, - Le coefficient de marée et les éventuelles surcotes (dépression, vent,…) - La couverture végétale et la capacité d’absorption du sol - La présence d’obstacles à la circulation des eaux L’ensemble du département est concerné. Il sera nécessaire d’approfondir les retours d’expérience, par une analyse des arrêtés « catastrophes naturelles ». Inondations Fluviales Définition : inondations et submersions des terrains liés à la montée progressive des eaux, dans un secteur donné, par pluies importantes ou tempête associée à un fort coefficient de marée, sans brèche sur digue de protection Le département d’Ille et Vilaine est traversé par la Vilaine et ses principaux affluents : l’Ille, le Meu, le Garun, la Seiche, le Semnon, l’Oust… Il y a également le Couesnon situé au Nord Est. L’inondation fluviale se fait par débordement direct : le cours d’eau sort de son lit mineur pour occuper son lit majeur. L’ampleur de cette inondation est fonction de : - La hauteur de submersion, - La durée de submersion, - La vitesse d’écoulement, - Le coefficient de marée et les éventuelles surcotes (dépression, vent,…), - La couverture végétale et la capacité d’absorption du sol, - La présence d’obstacles à la circulation des eaux. Les communes qui présentent des zones inondables font l’objet d’un Plan de Prévention des Risques Naturels (anciennement PPRI plan de prévention du risque inondation) issu de la loi du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologique et naturels et à la réparation des dommages : un PPRN définit des zones d'interdiction et des zones de prescription, constructibles sous réserve ; ils peuvent imposer d'agir sur l'existant pour réduire la vulnérabilité des biens. On retrouve ainsi un PPRN pour : - bassin de la Vilaine Aval, - bassin de la Moyenne Vilaine, - bassin de la Vilaine en région Rennaise, Ille et Illet, - bassin du Meu et du Garun, - bassin de la Seiche et de l’Yse, - bassin de la Vilaine Amont. - Les communes traversées par la Vilaine ou ses affluents sont essentiellement concernées. - Les communes faisant l’objet de PPRN sont de l’ordre de 95. 122 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers a – Les risques naturels Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 123 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers a – Les risques naturels Evènements climatiques exceptionnelle) (vent, Le vent : Tempête (extrait du DDRM) : « Une tempête est une perturbation associée à un centre de basses pressions atmosphériques provoquant des vents violents tournant autour de ce centre ». En mer, il existe une classification précise des tempêtes en fonction de la vitesse moyenne des vents calculée sur 10 minutes (coup de vent, tempête, ouragan) A l’intérieur des terres, on utilise usuellement le terme tempête lorsque le seuil de 100 km/h est franchi lors de rafales Une tempête se manifeste par : - Des vents violents - Des pluies abondantes - Des vagues - Des modifications du niveau normal de la marée et par conséquent de l’écoulement des eaux dans les estuaires. En moyenne et par an, on observe 2 à 3 tempêtes donnant des rafales de vent dépassant les 110 km/h. Les dernières tempêtes ayant provoqué des dégâts importants en Ille-et-Vilaine sont : - Une tempête d’automne, 15 octobre 1987 : le vent a soufflé à 137 km/h à Rennes - Les tempêtes d’hiver o du 26 décembre 1999 où le vent a soufflé à 126 km/h à Rennes et 154 km/h à Dinard o du 03 février 1990 avec des rafales à 126 km/h chaleur, neige, verglas, pluviométrie La température : L’Ille-et-Vilaine jouit d’un climat océanique légèrement dégradé. Les pluies sont fines, abondantes et tombent toute l’année. Les écarts de températures sont faibles et le temps est souvent instable. Mais les hauteurs du Massif armoricain bloquent les flux d’ouest, ce qui explique la modeste hauteur de précipitations dans le bassin rennais. Les vents marins créent une inertie thermique typique des régions océaniques. Les hivers sont doux et les étés plutôt frais ou modérément chauds. Cependant, l’Ille-et-Vilaine n’est pas à l’abri de vagues de froid (-15 °C en janvier 1985) ou de canicules (+40 °C en août 2003). D’ailleurs, les amplitudes thermiques et le nombre de jours de gelées sont plus marqués que sur le reste de la Bretagne. Ce phénomène montre une certaine continentalité due à une légère dégradation du climat océanique. De violentes perturbations climatiques de faibles durées affectent chaque année la région notamment sur le littoral (tempêtes, marées d'équinoxe,…). L'ensoleillement est d'environ 1 800 heures/an à Rennes. Les périodes de relatives sécheresses qui se développent régulièrement affectent rapidement la végétation et la rendent vulnérable aux feux d'aires naturelles. Le département n’est pas à l’abri de vagues de froid ou de canicules : - Le verglas a causé notamment des problèmes sur le trafic routier provoquant de nombreux accidents de voie publique (ex : 5 janvier 2009 ≈ 30 interventions de secours routiers en 4 heures) - La sécheresse favorise les feux d’espace naturel (une fois la végétation affectée) L’ensemble du département est exposé à des évènements climatiques. 124 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers a – Les risques naturels Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 125 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers a – Les risques naturels Mouvements de terrain Glissement de Terrain Les mouvements lents, pour lesquels la déformation est progressive et peut être accompagnée de rupture mais en principe d'aucune accélération brutale : Les affaissements consécutifs à l'évolution de cavités souterraines naturelles ou artificielles (carrières ou mines), évolution amortie par le comportement souple des terrains superficiels ; Les tassements par retrait de sols argileux et par consolidation de certains terrains compressibles (vases, tourbes) ; Le fluage de matériaux plastiques sur faible pente Chutes de blocs et Eboulements Les glissements, qui correspondent au déplacement en masse, le long d'une surface de rupture plane, courbe ou complexe, de sols cohérents (marnes et argiles) ; Le retrait ou le gonflement de certains matériaux argileux en fonction de leur teneur en eau. Les mouvements rapides, pour lesquels une propagation brutale des matériaux, en masse, ou à l'état remanié est constatée : Les effondrements, qui résultent de la rupture brutale de voûtes de cavités souterraines naturelles ou artificielles, sans atténuation par les terrains de surface ; Effondrement Les chutes de pierres ou de blocs provenant de l'évolution mécanique de falaises ou d'escarpements rocheux très fracturés ; Les éboulements ou écroulements de pans de falaises ou d'escarpements rocheux selon les plans de discontinuité préexistants ; Certains glissements rocheux. Les mouvements de terrain ne se produisent que dans les secteurs où plusieurs facteurs (géologique, topographique, météorologique, anthropique…) se conjuguent. Il est donc possible par une étude secteur par secteur de ces paramètres, de tracer des cartes des zones où ces phénomènes sont susceptibles de se produire. On utilise la notion de prédisposition du site à produire un événement donné et si possible dans un délai retenu. 126 Le département de l’Ille-et-Vilaine est peu concerné par le risque mouvement de terrain. Mais notre connaissance de risque est partielle, il sera nécessaire de l’approfondir avec les services référents (DRIRE & BRGM). Les principaux risques sont les effondrements ou tassements liés aux cavités souterraines ainsi que les chutes de blocs (falaises intérieures ou sur la côte). Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 2/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers a – Les risques naturels Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 127 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers a – Les risques naturels Séismes La sismicité française Les efforts tectoniques peuvent occasionner des déplacements au niveau d'une faille (foyer). Cette libération brutale d'énergie occasionne une vibration du sol : le séisme. À la surface du sol, le point situé à la verticale du foyer est appelé épicentre. Le foyer peut être situé à faible profondeur (quelques kilomètres), on parle alors de séisme superficiel, ou à grande profondeur (plusieurs dizaines, voire centaines de kilomètres), on parle alors de séisme profond. Le séisme est d'autant plus violent en surface que la quantité d'énergie emmagasinée au niveau de la faille avant le séisme est importante et que la faille est proche de la surface. On dénombre en moyenne chaque année une vingtaine de séismes de magnitude supérieure à 3,5 alors que plusieurs milliers sont ressentis dans l'ensemble du bassin méditerranéen. Les conséquences des séismes : Les préjudices humains Les séismes sont des phénomènes naturels pouvant être très destructeurs. Les victimes humaines directes sont pour la plupart concernées par l'effondrement des bâtiments, les mouvements de terrain associés ou les tsunamis dans le cas de séismes sous-marins. Mais les grands séismes destructeurs occasionnent également un grand nombre de victimes indirectes du fait des ruptures de canalisation de gaz et des violents incendies qui s'ensuivent (San Francisco, Tokyo, etc.). Les populations sans abri doivent parfois être déplacées vers des zones moins affectées, ce qui augmente encore le préjudice psychologique des victimes. Les préjudices matériels Les dommages matériels dépendent de l'amplitude et de la durée du mouvement du sol, ainsi que du mode de construction. Il peut s'agir de détérioration des structures (fissuration) ou de destructions (écroulement des bâtiments). Outre les habitations, les séismes ont un impact très fort sur l'économie : destruction des infrastructures (ponts, routes, voies ferrées, etc.), détériorations de l'outil de production (usines), rupture des conduites d'eau, de gaz et d'électricité pouvant provoquer incendies, explosions, électrocutions. La sismicité française métropolitaine, par les magnitudes attendues, ne peut être comparée à celle observée dans les zones les plus sensibles de la planète. Toutefois, la situation tectonique de la France ne la met pas à l'abri d'un tremblement de terre destructeur. Un zonage physique de la France a été élaboré, sur la base de 7 600 séismes historiques et instrumentaux et des données tectoniques, pour l'application des règles parasismiques de construction. Le décret du 14 mai 1991 détermine 5 zones de sismicité croissante (de 0 à III (*1)) : Le département d’Ille et Vilaine est classé en zone 0 de "sismicité négligeable mais non nulle" où il n'y a pas de prescription parasismique particulière : aucune secousse d'intensité supérieure à VIII (*2) n'y a été observée historiquement. Depuis environ 1 000 ans, 14 séismes dont l’épicentre est localisé dans le département ont été répertoriés ainsi que 80 séismes ressentis dans au moins une commune. Le département d’Ille et Vilaine est classé en zone 0 de "sismicité négligeable mais non nulle" où il n'y a pas de prescription parasismique particulière : aucune secousse d'intensité supérieure à VIII (*2) n'y a été observée historiquement. - Occurrence faible - Phénomène pouvant être très destructeur (*1) Zones de sismicité : - 0 « sismicité négligeable mais non nulle » - Ia « sismicité très faible mais non négligeable » - Ib « sismicité faible » - II « sismicité moyenne » - III « sismicité forte » (*2) Degré VIII, selon l’échelle macrosismique d'intensité MSK (1964) : « Destruction des bâtiments, effondrement de murs de pierre, panique, glissements de terrain, l'eau des lacs se trouble, changement dans le débit et le niveau de l'eau. » 128 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers a – Les risques naturels Préfectures et sous-préfectures Limites des départements Autorisation IGN/BRGM n°8869 Données recensées depuis environ 1000ans Epicentres d'intensité (échelle de Richter) 4 et 4.5 séisme modéré 5 et 5.5 séisme fort 6 et 6.5 dommages légers 7 et 7.5 dommages prononcés 8 et 8.5 dégâts massifs 9 et 9.5 destructions nombreuses La puissance d'un tremblement de terre peut être quantifiée par sa magnitude, notion introduite en 1935 par le sismologue Charles Francis Richter. La magnitude se calcule à partir des différents types d'ondes sismiques en tenant compte de paramètres comme la distance à l'épicentre, la profondeur de l'hypocentre, la fréquence du signal, le type de sismographe utilisé, etc. La magnitude n'est pas une échelle mais une fonction continue logarithmique (un séisme de magnitude 7 sera dix fois plus fort qu'un évènement de magnitude 6, cent fois plus fort qu’une magnitude 5). La magnitude d'un séisme ne doit pas être confondue avec l'intensité macrosismique qui se fonde sur l'observation des effets et des conséquences du séisme en un lieu donné : vibration des fenêtres, nombre de personnes qui ressentent les secousses, ampleur des dégâts, etc. Les échelles d'intensité comportent des degrés notés en nombres romains, de I à XII pour les échelles les plus connues (Mercalli, MSK ou EMS). Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 2/11/2009 129 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers a – Les risques naturels Feux de forêts et landes La forêt bretonne (données extraites du site www.crpf.fr) La forêt bretonne couvre 332 000 hectares, soit 12% du territoire régional. Les 2 principaux services référents sont la DDAF (pour les forêts privées) et l’ONF (pour les forêts publiques). Le potentiel forestier régional s’accroit régulièrement : le cadastre indiquait 152 000 hectares boisés en 1835 et 227 000 en 1965. De son côté, l’Inventaire Forestier National de 1981 a relevé 249 000 hectares boisés puis 332 000 hectares en 1998. Globalement, durant ces vingt dernières années, la superficie de la forêt bretonne a progressé de 25% (le taux de boisement de la région passant de 10% à 12%). Avec 302 000 hectares appartenant à 124 000 propriétaires, la part de la forêt privée est largement prépondérante puisqu’elle représente 90% de la superficie boisée. Cette forêt est très diffuse sur les 4 départements et très morcelée. Seuls 34 000 propriétaires possèdent plus d’un hectare. Environ la moitié de la surface bretonne est détenue par des propriétaires ayant plus de 10 hectares de forêt. Le Centre Régional de la Propriété Forestière (C.R.P.F.) de Bretagne a défini 16 types de peuplements forestiers. Ces types de peuplement ont été regroupés en 7 familles, ou « grands types de peuplements » à partir desquels ont été élaborées les méthodes de gestion durable des forêts privées figurant dans le Schéma Régional de Gestion Sylvicole de Bretagne (SRGS) selon des critères sylvicoles pertinents pour la région. Un peuplement forestier se définit par la population d’arbres présentant des caractères communs sur un espace déterminé. Il est le résultat de facteurs naturels et de la sylviculture passée. La forêt regroupe 3 activités humaines principales : la production de bois, la chasse et les activités touristiques et culturelles. Ces différentes activités répondent à 3 fonctions : une fonction économique, une fonction environnementale et une fonction sociale. 130 La forêt bretonne se caractérise aussi par des conditions climatiques spécifiques : - Humidité atmosphérique importante et variée en fonction des zones - Faibles amplitudes thermiques - Vents fréquents et souvent violents. La forêt en Ille-et-Vilaine Les forêts en Ille-et-Vilaine présentent les mêmes caractéristiques que les forêts régionales, que ce soit par rapport à la superficie, au service gestionnaire, à la nature des essences ou aux activités. Actuellement, la réglementation en vigueur est la suivante : - Arrêté préfectoral du 7 novembre 1980, définissant les communes comme particulièrement exposées aux incendies, les forêts, bois et landes - Arrêté réglementaire permanent relatif à la protection des forêts et des landes contre l’incendie du 12 mai 2003 - Le DDRM reprenant les éléments précédents en définissant (par rapport à l’Arrêté de 1980 et aux communes concernés) 14 massifs forestiers « reconnus particulièrement exposés aux incendies » (en cours de révision) Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers a – Les risques naturels L’analyse du risque Feux de Forêts Les communes sensibles (comprenant les massifs « reconnus particulièrement exposés aux incendies ») sont situés au Sud de la ligne de partage des eaux. En effet, au Nord, on retrouve, comme végétation, essentiellement du feuillu (du hêtre) et un taux d’hygrométrie assez élevé : ces facteurs sont défavorables au développement d’un incendie sur cette zone. Les communes sensibles possèdent une végétation, à base de résineux, une roche mère avec une absence de réserve en eau : un climat plus favorable au développement d’un incendie. Néanmoins, il y a des massifs qui sont plus sensibles que d’autres, en raison de la planimétrie, de la végétation, de la population menacée, de leur superficie. Ils nécessiteront une réponse opérationnelle plus adaptée. Ces derniers vont être classés en « risque majeur » (travail en cours par la Direction Régionale de l’Agriculture et de la Forêt). Les commune concernées sont au nombre de 14 : - Bois Sud-ouest : La chapelle-de-Brain, Langon, Rennac, Sainte-Maire, Saint-Just, Sixt-sur-Aff. - Forêt d’Araize : Martigné-Ferchaud. - Forêt de Liffré et de Rennes : Liffré - Massif de Paimpont (Brocéliande) : Gaël, Iffendic, Muel, Paimpont, Plélan-le-Grand, Saint-Péran. Le retour d’expérience sur 2007 et 2008 conforte ces derniers massifs à risques majeurs : Les bois Sud-ouest, composés essentiellement de pins maritimes avec des ajoncs sous étage, fait l’objet de départs de feux réguliers en période sèche (1 257 heures d’interventions). Le massif de Paimpont a totalisé 3 066 heures d’interventions. Les massifs, recensés depuis 1980 reconnus comme particulièrement exposés aux incendies, sont conservés dans les risques particuliers. Les massifs les plus à risques (« Risques Majeurs ») nécessiteront une couverture opérationnelle plus importante. Un travail complémentaire sera nécessaire pour améliorer notre connaissance de massifs pollués par des munitions de guerres. LES MASSIFS EXPOSES AUX INCENDIES (DDRM & Arrêté du 07 novembre 1980) MASSIF FORESTIER SURFACES (bois et landes) Paimpont & Montfort 10 400 ha Teillay Araize La Guerche Le Pertre Rennes & Liffré Chevré Saint-Aubin-du-Cormier Bourguët & Tanouarn Theil 1 000 ha 1 000 ha 3 000 ha 1 800 ha 5 400 ha 2 100 ha 1 500 ha 1 500 ha 5 000 ha Bois (n°1) 10 500 ha Bois (n°2) 1 600 ha Bois (n°3) 1 800 ha Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 COMMUNES CONCERNEES Paimpont - Plélan-le-Grand - Gael - Muel - St Meen le Grand - St Péran Iffendic - Montfort - Talensac Ercée-en-Lamée - Teillay Martigné-Ferchaud Rannée Le Pertre - Argentré du Plessis - Mondevert Liffré Acigné - La Bouéxière - Chateaubourg - Marpire St Aubin du Cormier - Mézières sur Couesnon Dingé - Marcillé-Raoul Theil de Bretagne - Retiers Bains sur Oust - Ste Marie – Rennac - Langon - La Chapelle de Brain Sixt-sur-Aff – St Just – St-Ganton – Guipry – St Malo-de-Phily – StSenoux - Guignen - Mernel - Maure de Bretagne - Campel - Bovel - La Chapelle-Bouexic - Baulon - Maxent - Monterfil St Aubin d’Aubigné - Gahard - Sens de Bretagne - Andouillé-Neuville Feins - St Médard sur Ille Laillé - Bourg des Comptes - Chanteloup - Crevin 131 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers a – Les risques naturels 132 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers a – Les risques naturels Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 9/11/2009 133 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers b – Les risques technologiques Définition Ce sont les risques générés par les activités humaines, dont notamment l’activité industrielle. Le secteur industriel est générateur de risque, avec des entreprises susceptibles de porter atteinte aux personnes, aux biens et à l’environnement. Ces entreprises par leur activité, leur stockage, les produits utilisés, sont suivies par la réglementation relative au Code de l’Environnement (intégrant la loi sur les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement) en vue de maitriser les risques. Cette réglementation permet donc de classer les entreprises au regard des critères précités, lien avec la dangerosité produite. Elle fixe des seuils de : Non classement, Déclaration, Autorisation (comprenant les autorisations avec servitudes : transcription de la Directive SEVESO). Les risques technologiques seront déclinés dans cette partie en décrivant les catégories de risques industrielles suivantes : - Risque agricole, - SEVESO, - Réfrigération ammoniac, - Entrepôts couverts, - Silos ou installation de stockage de céréales, - Dépôts d’artifices, - Autres types d’installation à risques (toxiques, biologiques, radiologiques). - Transport de Matières Dangereuses (voie ferrée, routière, maritime, gazoduc, pipeline) induits par l’activité industrielle - Risque pollution, résultant de cette dernière activité (eaux intérieures, eaux maritimes). Activité agricole L’Ille-et-Vilaine fait partie de la 1ère région de France en matière d’installations classées soumises à autorisation, puisque la Bretagne représente 20 % du parc national (du fait essentiellement du poids des élevages). Ce sont des installations composées de bâtiments de plus en plus importants (nombreux, grandes surfaces) comportant différentes activités : fourrage, élevages intensifs, stockage d'engrais, silos de céréales, stockage de produits phytosanitaires. En Ille-et-Vilaine, les installations représentent au 31/12/08 : La nature des élevages est plutôt tournée vers les bovins, laitiers, volailles, porcins. classées 5 000 entreprises soumises à déclaration 1 780 entreprises soumises à autorisation dont : - 1 380 élevages - 400 entreprises à dominante industrielle et agroalimentaire 70 carrières 9 établissements de traitement de déchets 11 SEVESO L’activité agricole comprend notamment 1 380 élevages soumis à autorisation dans le département. La cartographie illustrant ces élevages reprend la répartition de ces sites soumis à autorisation (répartition basée sur l’emplacement du site principal de l’installation). Le département est concerné par le nombre important d’exploitations. Le risque est diffus, et pose le problème de la couverture incendie en milieu rural. 134 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers b – Les risques technologiques Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 2/11/2009 135 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers b – Les risques technologiques SEVESO Le département comporte 11 installations classées 2 – soumises Analyse des ri à la réglementation « SEVESO ». Soit 7 SEVESO seuil haut : BJ 75 commune de Redon (stockage GPL pour fabrication briquets). Quaron commune de Saint-Jacques-de-laLande (conditionnement de produits lessiviels, stockage de produits toxiques, très toxiques et de liquides inflammables….). Gruel Fayer commune de Châteaubourg (stockage produits phytosanitaires). De Sangosse commune de L’Hermitage (stockage produits phytosanitaires). LESEUR commune (stockage d’engrais). de L’Hermitage Ces sites SEVESO sont principalement positionnés au centre et au sud du département. Leur nombre a augmenté depuis le SDACR 2004 en raison du renforcement de la législation liée au classement des bains de traitement de surface dans la catégorie des substances toxiques. Total commune de Vern-sur-Seiche (dépôt d’hydrocarbures). Antargaz commune de Vern-sur-Seiche (dépôt GPL) 4 SEVESO seuil bas : Lindegas commune de Noyal-sur-Vilaine (stockage gaz toxiques). Eliard SCPC commune de Luitré (stockage engrais). OVAKO commune de Redon (Traitement de surface avec stockage produits très toxiques). Chromatlantique commune de Sixt-sur-Aff (Traitement de surface avec stockage produits très toxiques). Les risques pour la population sont des plusieurs types : Explosion (BLEVE, UVCE), Incendie, Toxicité… Un UVCE (Unconfined Vapor Cloud Explosion) est une explosion de gaz à l’air libre, dans le cas d’un gaz inflammable, tel que les GPL. Un BLEVE (Boiling Liquid Expanding Vapor Explosion) correspond à la ruine complète d'un réservoir pressurisé contenant un liquide dont la température est très supérieure à sa température d'ébullition à la pression atmosphérique. 136 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers b – Les risques technologiques Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 137 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers b – Les risques technologiques Installations de réfrigération à l’ammoniac L’industrie agroalimentaire (par les abattoirs, les ateliers salaisons, …) est également bien implantée. La particularité de cette industrie est l’utilisation de l’ammoniac comme fluide frigorifique pour la réfrigération ou la surgélation des aliments. La cartographie illustre la répartition des sites soumis à autorisation préfectorale (le seuil d’autorisation pour le tonnage d’ammoniac est 150 kg ≤ A < 200 tonnes fixé par la rubrique 1136 - A-1 de la nomenclature). Les principaux sites sont situés à proximité des grands axes routiers avec une forte dominance pour le secteur centre-sud-est. A l’état vapeur, l’ammoniac est très toxique pour l’homme. 138 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers b – Les risques technologiques Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 139 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers b – Les risques technologiques Entrepôts couverts Ce sont des installations, composées d'un ou plusieurs bâtiments pourvus à minima d'une toiture. Ces établissements comportent des cellules de surfaces importantes, servant de plate forme logistique vers essentiellement la grande distribution. Ces sites présentent un risque de fort potentiel calorifique, et un rayonnement intense du fait du stockage important de matières combustibles (risques importants de propagation aux tiers). Opérationnellement, ils posent des problèmes concernant leur accessibilité, la portée des lances du fait de leurs dimensions. Ils nécessitent des débits d’eau élevés, une attaque massive et des moyens sapeurs pompiers nombreux. Ils sont présents auprès des grands axes routiers sur l’ensemble du département. La plus grande plate-forme est située à l’extrémité ouest du département proche des départements 56 et 22. La nomenclature du Code de l’Environnement les prend en compte sous l’appellation 1510 : Stockage de matières, produits ou substances combustibles dans les entrepôts couverts en quantité supérieures à 500 tonnes. La cartographie illustre les sites soumis à autorisation d’exploiter (volume des entrepôts supérieur ou égale à 5 000 m3). Les plates-formes logistiques peuvent être gigantesques, la plate-forme EASYDIS comprend 130 quais de chargement/déchargement). 140 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers b – Les risques technologiques Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 141 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers b – Les risques technologiques Silos ou installations de stockages de céréales ou de tout produit organique dégageant des poussières inflammables Ces installations ont fait l’objet d’un renforcement de la réglementation (arrêté ministériel du 29 mars 2004 modifié). Le risque principal est l’auto échauffement des stockages de céréales ou de tout produit organique dégageant des poussières inflammables. Afin de maîtriser les risques d’incendie et d’explosion, cet arrêté impose aux silos soumis à autorisation (rubrique 2160) des mesures de prévention et de protection. Sur les 9 sites soumis à autorisation du département, 4 sont identifiés comme étant à enjeux très importants (silos dont l’environnement est très vulnérable, qui nécessite des mesures de sécurité destinées à protéger la population contre les effets des explosions) : - Cargill (Redon), - Cooperl Hunaudaye (Montreuil-sousPérouse), - Sanders Bretagne (Montauban de Bretagne), - VEGAM (Vern sur Seiche). Les silos sont implantés de manière diffuse (hormis la commune de Montauban de Bretagne qui comprend 4 silos sur la zone industrielle de la Brohinière). De manière générale les séchoirs sont accolés à ces silos (qui représentent la majorité des interventions incendie sur ces sites). Ces sites représentent également une difficulté pour la prise en charge de victimes (en hauteur ou dans le silo lui-même). Le terme silo désigne des capacités de stockage type vrac quelle que soit leur conception, des tours de manutention, des fosses de réception, des trémies de vidange et de stockage de poussières. Le silo peut être vertical ou à plat. Il stocke des produits pulvérulents (luzerne, orge, tournesol, maïs, blé, avoine, colza…) 142 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers b – Les risques technologiques Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 143 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers b – Les risques technologiques Dépôts d’artifices En 2008, une campagne nationale de contrôle a été lancée afin de vérifier les quantités et les stockages de produits d'artificiers. L’objectif est de vérifier que le stockage et la mise en œuvre des artifices utilisés soient assurés dans de bonnes conditions. Une partie significative des activités des artificiers est menée au profit des collectivités pour les manifestations spectacles pyrotechniques qu'elles organisent (feux d'artifice du 14 juillet, fêtes annuelles…) Les artifices sont classés en plusieurs catégories (le classement K4 donne lieu à une habilitation de l'artificier délivré par la préfecture) L’Ille-et-Vilaine compte uniquement 2 sites de stockage soumis à déclaration. Bon nombre de communes font appel à des prestataires pour les spectacles pyrotechniques. La nomenclature des installations classées rubrique 1311 (stockage de poudres, explosifs) définit les seuils suivants : - Stockage compris entre 500 kg et 2 tonnes : site soumis à déclaration - Stockage compris entre 2 tonnes et 10 tonnes : site soumis à autorisation 144 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers b – Les risques technologiques Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 145 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers b – Les risques technologiques Autres types d’industries présentant des risques toxiques Le risque d'émanation toxique est lié à la fabrication industrielle de substances ou de préparations toxiques ou très toxiques. L'emploi ou le stockage de produits comme le chlore, l'ammoniac (cité dans les produits pour l'agroalimentaire, non repris dans cette étude), ou d'organisme chloré toxique sont présents dans le milieu industriel (secteur automobile,…) dans le milieu de traitement de l’eau (station de traitement d’eau potable,…). Les rubriques (commençant par 1-1) de la nomenclature concernent les produits très toxiques, toxiques et toxiques pour l’environnement : les différentes rubriques correspondent à des installations existantes dans le département. Ce type de risque se concentre sur certaines zones industrielles, avec en particulier une concentration sur les pays de Rennes et de Vitré. Le recensement des sites à autorisation (autre que pour l’ammoniac utilisé pour l’agroalimentaire) représente une vingtaine de sites. 146 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers b – Les risques technologiques Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 147 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers b – Les risques technologiques Industries présentant des risques biologiques Industries présentant des risques radiologiques Un danger biologique ou biohazard est un organisme, ou une substance dérivée d'un organisme, qui représente une menace pour la santé humaine. Ceci inclut les déchets médicaux, échantillons de micro-organisme, virus ou toxine (d'une source biologique) qui peut atteindre la santé humaine. Cela inclut aussi les substances nocives pour les animaux. Il existe dans le département 200 sources (scellées ou scellées) déclarées à l’IRSN. Les organismes infectieux sont classés par groupe de risque (fonction du risque qu’il représente pour la santé) : • • • • Groupe de risque 1 : risque faible pour la personne, faible pour la collectivité. Groupe de risque 2 : risque modéré pour les personnes, faible pour la collectivité. Groupe de risque 3 : risque élevé pour la personne, faible pour la collectivité. Groupe de risque 4 : risque élevé pour la personne, élevé pour la collectivité. Les laboratoires doivent avoir un niveau de confinement (conception, aménagement des installations, exigences opérationnelles et techniques) associée à la manipulation d’un agent pathogène donné (selon groupe de risque). Ces sources sont utilisées transportées par voie routière. sur place ou Un tiers de ces sources sont contenues dans des appareils de diagnostic au plomb : leur activité est comprise entre 300 et 500 MBq. Il est à noter qu’il ya 38 autorisations sur le département pour des sources non scellées : tout incendie à proximité de ces sources présente un risque de contamination. Le risque biologique du fait de l’activité humaine est présent sur le département. Le département possède des laboratoires classés jusqu’au niveau 3. L’ensemble du département est concerné par le risque radiologique. Le transport par voie routière (lien avec le TMR) lui confère un caractère diffus. On retrouve : - laboratoire de base – sécurité biologique niveau 1 (enseignement de base). - laboratoire de base – sécurité biologique niveau 2 (service santé primaires laboratoires d’analyse ou de recherche). - laboratoire de confinement – sécurité biologique niveau 3 (diagnostic spécialisé, recherche). - laboratoire de confinement à haute sécurité – sécurité biologique niveau 4 (manipulation de germes pathogènes dangereux). Par mesure de sûreté, la cartographie de ces sites ne sera pas intégrée. 148 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers b – Les risques technologiques Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 149 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers b – Les risques technologiques Transport de Matières Dangereuses par voie ferrée Le Transport de Matières Dangereuses est l'action de déplacer d'un lieu à un autre, des substances qui, par leurs propriétés physiques, chimiques ou par la nature des réactions qu'elles sont susceptibles de mettre en œuvre, peuvent présenter un danger grave pour l'homme, les biens et l'environnement. La réglementation s’appliquant au Transport de Matières Dangereuses sur le réseau ferroviaire est le RID (Regulations concerning the International carriage of dangerous goods by rail : règlement concernant le transport international sur le continent européen). L’ensemble du réseau ferroviaire du département est concerné. Le RID établit la liste des marchandises dites dangereuses et définit : - les mesures de sécurité à prendre lors des chargements et des déchargements, - l’ensemble des vérifications avant envoi du wagon, - l’information concernant le transport, - les conditions de stationnement et le transport, - les mesures à prendre en cas d‘incident ou d’accident. Les matières dangereuses peuvent être de nature inflammable, toxique, explosive ou radioactive (il est à noter que 10% des Transport de Matières Radioactives est réalisé par ce mode de transport). 150 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers b – Les risques technologiques Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 151 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers b – Les risques technologiques Le trafic frêt représentait 1 925 717 tonnes en 2008. Il comportait : Transport de Matières Dangereuses par voie maritime Trafic cargo (2006) : 625 opérations 1 300 000 t (dont 608 287 t d’engrais, 180 208 t de produit chimique divers, 150 000 t d’acide phosphorique, soude…) La réglementation s’appliquant au Transport de Matières Dangereuses par voie maritime est l’I.M.D.G. (International Maritime Dangerous Goods). Trafic ferry : 600 000 t. Le port de Saint-Malo est principalement concerné : 2ème port breton pour son trafic commercial. Les risques sont liés à la nature des marchandises transportées, ainsi qu’au type de navire concerné (longueur entre 50 et 150 m, majoritairement entre 80 et 120 m). Le TMD par voie maritime constitue un domaine particulier avec la prise en compte du monde maritime (organisation administrative et spécifique) et la prise en compte du navire qui constitue un « milieu potentiellement hostile ». Flux de trafic en Manche Bateaux / jou r > 100 50 - 99 10 - 49 < 10 Dover Folk estone Southampton Portsmouth Cala is Gris Nez Newhaven Poole Weymouth D unker que Boulogne Plymouth Start Pt Lizar d Pt Dieppe Jobourg C herbourg Le Havre Rouen Gue r ne se y Je r sey Roscoff St Malo C orsen O ue ssa nt 152 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers b – Les risques technologiques Transport de Matières Dangereuses par voie routière La réglementation s’appliquant au Transport de Matières Dangereuses par voie routière est l’ADR (Accord Européen relatif au transport international des marchandises Dangereuses par Route). L’accord comporte des règles techniques relatives : - à la définition des matières par classes, selon leurs risques, - aux emballages, - aux citernes, - aux véhicules, - à l’étiquetage et à la signalisation. L’ensemble du département est concerné par le Transport de Matières Dangereuses par route. Il est plus important aux alentours des dépôts et usines. Les matières dangereuses peuvent être inflammables, toxiques, explosives ou radioactives (il est noté que le Transport de Matière radioactives est réalisé à 70 % par ce mode de transport). Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 153 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers b – Les risques technologiques Transport de Matières Dangereuses par gazoduc Le Gazoduc permet de transporter du gaz naturel à haute pression. Les substances peuvent toxiques, explosives. être inflammables, La France importe 95% de son gaz naturel. L’approvisionnement se fait à partir du nord et de l’est pour le gaz venant de Norvège, Royaume Uni, Pays Bas et de Russie) et par deux terminaux méthaniers, dont l’un est implanté à Montoir de Bretagne (Loire Atlantique). A partir des terminus, un vaste réseau de gazoduc permet d’approvisionner des stockages souterrains répartis sur le territoire national et l’ensemble des clients. Le département n’est concerné que par les gazoducs de transport et de distribution et par une station de recompression située à Bréal-sous-Montfort. Gaz de France réseau de transport (GRT) gère les réseaux d’acheminement de gaz (gazoduc de transport). La canalisation est enterrée à une profondeur de l’ordre de 1 mètre. Des robinets d’isolement espacés au maximum de 20 km permettent d’isoler les tronçons. La pression de transport varie également entre 20 et 40 bars. En cas de fuite, un UVCE peut se former (explosion de nuage de gaz non confiné) pouvant produire des effets mécaniques et thermiques très importants sur la population et les infrastructures. 154 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers b – Les risques technologiques Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 155 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers b – Les risques technologiques Transport de Matières Dangereuses par oléoduc Oléoduc: « Canalisation transportant des hydrocarbures. » L’oléoduc est un équipement réglementé par un arrêté du 21/04/1989. Le département est alimenté par l’oléoduc reliant la raffinerie de Donges (44) au dépôt d’hydrocarbure (site SEVESO) de Vern-sur-Seiche pour : - supercarburant sans plomb, - gazole, - fioul domestique Un seul réseau est concerné avec le risque d’explosion, d’incendie et de pollution le long de cet axe. Il fait 93 km de long et est enterré à 1m de profondeur. Son volume est de 7 200 m3. Sa pression interne est de 40 bars. Le débit à la réception est de 530 M3/h à pression maximum de 5 bars. A l’arrêt il est toujours plein de gasoil. L’oléoduc possède une vanne d’isolement dans le département (La Noë-Blanche). 156 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers b – Les risques technologiques Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 157 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers b – Les risques technologiques Risque de pollution des eaux intérieures La pollution est une altération du milieu naturel par des apports extérieurs, susceptibles de nuire à la qualité de l'eau et à la vie aquatique. Elle peut être localisée (ex: déversement d'un égout) ou diffuse (ex: eaux de ruissellement de bassin versant agricole). L’ensemble du département est concerné. Les principales sources de pollution sont les industries, les collectivités (égouts, stations d'épuration…), l’agriculture (engrais, traitement par pesticides, élevages), le transport. 158 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers b – Les risques technologiques Risque de pollution des eaux maritimes La pollution maritime résulte de tous les produits rejetés dans les mers et les océans en conséquence de l'activité humaine. Cette pollution arrive dans le milieu marin par le vecteur des voies fluviales (origine terrestre), des vents, de l'air en basse altitude ou est directement rejetée à la mer. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 2/11/2009 Les plages, les falaises, les sites de conchylicultures sont des sites névralgiques par rapport à cette pollution maritime. 159 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers c – Les risques sanitaires Définition Pandémie grippale Bien que n’apparaissant pas dans les SDACR précédents, les risques sanitaires sont aujourd’hui à prendre en compte. En effet, s’ils se concrétisent, ces risques peuvent avoir un effet majeur sur la santé de la population d’Ille-etVilaine, sans compter l’impact médiatique qu’une crise sanitaire pourrait engendrer. La grippe est une infection respiratoire aiguë, contagieuse, d’origine virale. Une épidémie saisonnière peut toucher 5 à 15% de la population. Ce sont ces raisons qui nous conduisent à aborder les risques sanitaires dans ce SDACR, parce que toute atteinte à la santé de la population a un impact fort sur le secours à personne assuré par les Sapeurs-Pompiers. En effet, le nombre d’intervention augmenterait inévitablement en cas de crise sanitaire. De plus, les Sapeurs-pompiers seraient sollicités pour apporter des solutions dans le cadre de missions de sécurité civile. Les personnes les plus vulnérables aux risques sanitaires sont, d’une manière générale, les personnes les plus fragiles. Ce sont, entre autre, les nourrissons, les personnes âgées et les malades chroniques qui sont répartis sur l’ensemble du territoire départemental. Cette répartition diffuse nous oblige à nous préparer à faire face à n’importe quel endroit du département. Cependant, la cinétique étant assez lente dans ce genre de situations, elle permet d’avoir quelques heures pour réagir. Parmi les risques sanitaires, nous traiterons des risques suivants : -la pandémie grippale -l’épizootie -l’intoxication de masse -la pollution de masse -la campagne hivernale -la canicule -la pénurie médicamenteuse -la pénurie alimentaire Une pandémie est caractérisée par l’apparition d’un nouveau virus grippal contre lequel l’immunité de la population est faible ou nulle et peut se propager à un vaste territoire. De fait, la mortalité peut être élevée. Au XXe siècle, on a dénombré 3 pandémies ; la première (la grippe espagnole de 1918-1919) ayant occasionné 40 millions de morts dans le monde. Même s’il est peu probable qu’une telle situation se reproduise à cette échelle, l’apparition du virus de grippe A (H1N1) en avril 2009 nous rappelle que le risque est présent. Sur le plan départemental, l’ensemble de la population est susceptible d’être concerné. Les risques nous concernant sont la désorganisation du système de santé par le risque de saturation rapide des services de secours et de santé et par une déstabilisation des services publics (et donc du SDIS) liée à l’absentéisme. Epizootie Une épizootie est une maladie frappant, dans une région plus ou moins vaste, une espèce animale ou un groupe d’espèces, dans son ensemble. Une épizootie peut toucher des animaux d’élevages (encéphalopathie spongiforme bovine, fièvre catarrhale, fièvre aphteuse…) ou des animaux sauvages (grippe aviaire). Certaines de ces maladies sont transmissibles à l’homme. Le département d’Ille-et-Vilaine est exposé puisqu’il compte à la fois de nombreux élevages, susceptibles d’être touchés et des zones humides répertoriées comme à risque dans le cadre du risque aviaire. La répertoriation de ces zones humides est la mise en place d’un dispositif de protection et de surveillance du risque de contamination des oiseaux (captifs et sauvages) par des oiseaux migrateurs. Le département d’Ille-et-Vilaine est particulièrement exposé puisqu’il compte à la fois de nombreux élevages, susceptibles d’être touchés et des zones humides répertoriées comme à risque dans le cadre du risque aviaire. 160 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers c – Les risques sanitaires Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 161 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers c – Les risques sanitaires Intoxication de masse L’intoxication peut être définie par une atteinte de l’organisme par un produit toxique. Dans l’intoxication de masse, de nombreuses personnes sont atteintes par un même produit simultanément. La difficulté réside alors dans la quantité de personnes à prendre en charge et à traiter. Le risque d’intoxication est diffus sur le département et particulièrement lié aux bassins de population et à la présence d’Etablissements Recevant du Public. Dans les situations les plus habituelles, il peut s’agir d’une Toxi-infection Alimentaire Collective (TIAC) lors d’un repas ou dans une restauration collective. Il peut aussi s’agir d’une intoxication collective au monoxyde de carbone par défaillance d’un système de chauffage dans un établissement recevant du public ou dans une habitation collective. Pollution de masse La pollution est une dégradation d’un milieu naturel, notamment par des substances chimiques. Cette pollution entraîne des conséquences pour la santé humaine et pour l’environnement. • La pollution de l’eau sera traitée de la même manière que le risque de pénurie en eau potable. • La pollution de l’air, dégradant plus ou moins gravement la qualité de l’air respiré, présente un risque majoré pour les populations à risques. Ces populations à risques sont les personnes âgées, les nourrissons et jeunes enfants et les malades respiratoires. Ceux-ci risquent de voir se dégrader leur état de santé. Ce risque est donc diffus sur le département. La pollution de l’air trouve son origine dans les activités industrielles ou humaines et est majorée par certaines conditions météorologiques (froid, chaleur). L’impact pour le SDIS peut se caractériser par une augmentation du nombre de secours à personnes. • La pollution du sol se caractérise par une atteinte des végétaux, notamment en zone maraîchère et agricole. Le risque est particulièrement présent dans le département qui ne compte pas moins de 15 000 exploitations. 162 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers c – Les risques sanitaires Campagne hivernale Les périodes de froid sont particulièrement propices aux épidémies infectieuses et à l’aggravation de pathologies chroniques, notamment cardiaques et respiratoires. Les personnes les plus exposées sont les personnes âgées, les nourrissons et les sans-abri. Il y a un risque d’augmentation significative du nombre de secours à personnes et de surmortalité. Cela s’illustre d’ailleurs souvent par une saturation des services d’urgence à ces périodes. Le risque est diffus sur le département. Il y a un risque lié d’augmentation des intoxications au monoxyde de carbone. Canicule L’exposition d’une personne / ou d’un groupe de personne à une température extérieure élevée pendant une période prolongée, sans période de fraîcheur suffisante pour permettre à l’organisme de récupérer, est susceptible d’entraîner de graves complications par dépassement des capacités de régulation thermique du corps humain. Les périodes de fortes chaleurs sont propices aux pathologies liées à la chaleur, à l’aggravation de pathologies préexistantes ou à l’hyperthermie, surtout chez les personnes fragiles (personnes âgées, nourrissons, sans-abri). Il y a un risque d’augmentation du nombre de décès, comme ce qui s’est passé à l’occasion de la canicule de l’été 2003, et d’augmentation du nombre de secours à personne. Ce risque est donc diffus sur le département et particulièrement lié aux bassins de population et à la présence d’Etablissements Recevant du Public. Le plan national de lutte contre la canicule prévoit que les établissements de soins préparent un « Plan bleu ». Le SDIS peut aussi être sollicité pour transporter des personnes à risques vers des zones rafraîchies (centres commerciaux climatisés), pour rafraîchir des élevages et pour oxygéner les plans d’eau. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 163 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers c – Les risques sanitaires Pénurie médicamenteuse Pénurie en eau potable A l’occasion d’une épidémie ou d’une crise sanitaire, la population peut se trouver confrontée à une pénurie médicamenteuse touchant une ou plusieurs familles de médicaments. La population consommant une eau impropre à la consommation ou n’ayant plus d’eau potable disponible est exposée à des troubles digestifs, à des épidémies pouvant aller jusqu’au décès pour les personnes les plus fragiles (les personnes âgées notamment). L’indisponibilité de ces médicaments peut aggraver la crise sanitaire et/ou majorer la mortalité. Elle peut aussi engendrer des réactions violentes de la population cherchant par tous les moyens à se procurer les médicaments nécessaires. Les personnes les plus exposées sont les malades chroniques, les enfants, les personnes âgées et les victimes de l’épidémie, autant dire que le risque est diffus à l’ensemble du département. Pour faire face à une telle crise, l’Etat a pré positionné des stocks nationaux de médicaments et d’antidotes sur le territoire national. C’est notamment le cas du Tamiflu*, médicament antiviral efficace en cas de pandémie grippale. Le positionnement de ces stocks est classé pour des raisons de sécurité. La participation du SDIS dans la gestion de cet événement se fera dans le cadre d’une collaboration interservices (avec la DDASS notamment) pour distribution d’eau potable et prise en charge des malades s’il y en a. A noter un impact sur la faune et la flore possible. L’origine d’une pénurie en eau potable peut être une inondation, une pollution d’une nappe phréatique ou d’un point de captage, un problème sur le réseau de distribution ou une sécheresse. L’ensemble de la population du département est susceptible d’être concerné. Le risque est diffus à l’ensemble du département. Pénurie alimentaire La pénurie alimentaire peut se définir comme une privation de tout ou partie de la population en aliments de base et notamment en céréales. Cette privation peut entraîner une décompensation de pathologies chroniques voire une malnutrition. Dans ce cas de figure, on risque d’observer une augmentation du nombre de secours à personne sur l’ensemble du territoire départemental. Cette pénurie alimentaire peut avoir pour origine des événements sociaux perturbant les transports ou les échanges commerciaux, un événement climatique perturbant l’approvisionnement ou rendant la production insuffisante ou encore une pollution du sol. Le risque est diffus à l’ensemble du département. 164 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers c – Les risques sanitaires Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 165 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers d – Les risques Bâtimentaires Définition Parcs de stationnement Ce sont les risques générés par les activités humaines, ils sont les conséquences du fonctionnement de toutes les infrastructures construites par l’homme. L'incendie dans un parking est toujours particulier, du fait des conditions d'approches et d'extinction Cela implique une formation spécifique pour le personnel. Ce sont des risques dont les effets ne peuvent être maitrisés qu’avec des procédures dépassant l’organisation quotidienne des secours, avec des méthodes de commandement adaptées. Les conséquences du déclenchement d’un sinistre sur ces structures peuvent avoir des impacts humains, sociologiques, économiques et médiatiques importants. Ce risque est présent en zone urbaine. Faute de données fiables, nous ne pouvons quantifier ce risque. Il sera nécessaire de remédier à ce déficit d’information. Les risques bâtimentaires seront déclinés dans cette partie en décrivant les catégories suivantes : - Parcs de stationnement Infrastructures routières Infrastructures ferroviaires Tunnels Sites portuaires Sites aéroportuaires Parcs éoliens Sites névralgiques Immeubles de grandes hauteurs Habitations de la 3ème et 4ème famille Sites bâtimentaires sensibles (monuments historiques et culturels, cités de caractère…) - Etablissements Recevant du Public, des types U, J, O, R (avec internat) et P, de la 1ère catégorie Infrastructures routières Il est souhaitable de prendre en compte comme risque particulier les voies à grande circulation, autoroutes, voies rapides où un accident peut rapidement avoir des conséquences humaines importantes, ainsi qu’économiques. Nous devons également traiter ce risque au regard de l’occurrence de survenue de ces accidents. Nous avons pris en compte les voies connues comme accidentogènes, données fournies par la D.D.E. et la sécurité routière. En effet, il est probable que dans ces zones les moyens du risque courant ne suffisent pas. Globalement le risque est diffus sur le département. Mais nous pouvons observer sur la cartographie des zones d’accumulations d’accidents. 166 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers d – Les risques Bâtimentaires Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 167 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers d – Les risques Bâtimentaires Infrastructures ferroviaires Tunnels Les communes sont traversées par des voies ferrées, sur les sections de lignes suivantes: o Paris Montparnasse - Le Mans – Rennes - Brest o Rennes à Redon o Rennes à St Malo o Rennes à Châteaubriant o Lison à Lamballe o Vitré à Pontorson L'incendie dans un tunnel est toujours particulier, du fait des conditions d'approches et d'extinction. Cela implique une formation spécifique pour le personnel. Un métro de type VAL, automatique, a été mis en service en 2002 ; la ligne compte 15 stations sur 8.5 km, du quartier de Villejean au nord-ouest à celui de Blosne au sud-est, en passant par le centre et la gare ; 21 rames assurent des services à haute fréquence ; le temps total de parcours est de 16 minutes. Une seconde ligne projetée irait de la porte de Saint-Nazaire (au sud-ouest) aux Longs Champs (au nord-est). Un feu ou accident peu y avoir rapidement des conséquences humaines importantes. Les tunnels les plus importants référencés dans le département sont des tunnels ferroviaires : - Ligne de métro A - Future ligne de métro B - Ligne SNCF Rennes-Redon Les risques amenés par ce type d’infrastructure se concentrent essentiellement sur les ouvrages que sont les ponts, les passages à niveaux et les gares. Rennes possède, de plus, une importante gare de triage. Tracé de ligne à grande vitesse, début des travaux prévu en 2010 168 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 2/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers d – Les risques Bâtimentaires Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 169 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers d – Les risques Bâtimentaires Sites Portuaires Le domaine maritime : Le nord du département fait face à la Manche sur près de 96 km. Espace maritime majeur en terme de trafic maritime (20 % du trafic mondial), il fait également l’objet de conditions de navigation particulières (conditions météo difficiles, fort marnages et courants violents). Le littoral : Le littoral d’Ille-et-Vilaine s’étire sur près de 96 km de côtes, de Saint-Briac-sur-Mer à l’Ouest à Roz-sur-Couesnon à l’Est. A forte attractivité touristique, il possède par ailleurs de nombreux sites classés et zones sensibles (PSS Polmar terre). Il comprend les ports de Saint-Malo, Cancale, Dinard et le Vivier-sur-Mer ainsi que l’estuaire de la Rance. Les voies navigables : plusieurs voies navigables traversent le département qui dispose d’un port intérieur : Redon. Cette activité ne présente toutefois pas de risque spécifique. Bassins de risques : Si le domaine maritime ne relève pas de la compétence du préfet du département d’Ille-et-Vilaine, les moyens du SDIS peuvent toutefois être sollicités dans le cadre de la lutte contre un sinistre sur un navire en mer sur demande du Préfet maritime. Il convient alors de distinguer la Baie de Saint-Malo comme une zone refuge naturelle privilégiée pour tout navire en difficulté. Saint-Malo : Ancien port maritime d’intérêt national, le port de Saint-Malo a fait l’objet, depuis le 1er janvier 2007, d’un transfert vers la Région (la CCI reste concessionnaire des installations). 2ème port breton après Lorient pour son trafic commercial, Saint-Malo est le 1er port breton en trafic de passagers. Situé en plein cœur de l’agglomération, il regroupe les activités de commerce, transport de passagers et fret, pêche, plaisance et construction navale. Le risque principal « feu de navire » sur le département réside principalement dans l’activité du port de Saint-Malo. L’activité importante du port de Saint-Malo permet d’évaluer l’impact significatif qu’un sinistre important pourrait occasionner, soit directement sur une partie de ses installations par extension du sinistre (propagation, explosion…), soit indirectement en cas d’inaccessibilité causée par le blocage du port par un navire sinistré (échoué dans l’avant port ou dans l’écluse). Concernant les installations bâtimentaires, seul le port de Saint-Malo possède des risques, nécessitant une prise en compte particulière. Il se situe en milieu urbain, les installations fixes du port et la nature du fret (acide phosphorique, soude…) impliquent un classement en Site à Risques, il fera l’objet d’une étude particulière dans ce document. Les autres installations portuaires ne présentent pas un niveau de risque relevant d’un niveau particulier. 170 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers d – Les risques Bâtimentaires Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 171 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers d – Les risques Bâtimentaires Aéroports/Aérodromes Deux aéroports internationaux connaissent une activité soutenue : Rennes (240 000 passagers et 2 400 tonnes de fret par an) et Dinard-Pleurtuit (50 000 passagers par an). Il faut tenir compte de l’axe d'approche de l’aéroport, engendrant un passage important d'avions de ligne, à basse altitude. Un aérodrome existe à Redon, avec des risques moins importants. L’aéroport de Rennes/Saint-Jacques-de-la-Lande a une superficie de 249 ha. Il est situé à environ 6 km au Sud-ouest de la ville de Rennes, à proximité d’une zone fortement urbanisée. Il comporte : - 3 pistes : - 2100 m x 45 m, revêtue de béton bitumineux : piste principale, - 850 m x 30 m, revêtue de béton bitumineux, - 650 m x 70 m, non revêtue (gazon). - une hélistation : carré de 45 m x 40 m. Le seuil Ouest de la piste principale se situe à environ 600 m à l’Est de la Vilaine, à proximité d’une zone d’étangs. Le seuil Est de la piste principale est à proximité d’une voie routière à 4 voies et d’une voie de chemin de fer électrifiée. Des établissements à risques industriels et les établissements recevant du public sont implantés à proximité de l’aéroport. L’aéroport de Rennes/Saint-Jacques-de-la-Lande L’avitaillement en carburant L’aéroport de Pleurtuit dénommé « DINARD PLEURTUIT SAINT-MALO » a une superficie de 304 ha. Il est situé à 5 km au sud-sud-ouest de la ville de Dinard : - 2 pistes et une bande : - piste principale : 17/35, catégorie C, classe C2, 2 200 m x 45m, - piste secondaire : 12/30, catégorie C, classe C à vue, 1 435 m x 45 m, - Bande U.L.M. : 2 00 m x 20 m. - avitaillement en carburant : 1 cuve fixe de 50 000 litres de 100 LL+ 2 cuves de 80 m3 de TRO (chez Sabena Technics), 1 camion dont la capacité est de 20 m3 (vide, dédié à l’avitaillement des appareils). Le risque est traité au travers des deux Plans ORSEC Aérodrome. 172 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers d – Les risques Bâtimentaires Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 173 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers d – Les risques Bâtimentaires Parcs éoliens Sites névralgiques Le développement des énergies renouvelables a engendré, dans le département, la construction de parcs éoliens servant à la production d’électricité. Sites de la défense nationale, l'incendie dans un de ces sites peut avoir des conséquences sur la continuité du service public et sur les intérêts nationaux. 28 communes ont vu, ou ont en projet, l’installation de parc d’éoliennes pouvant atteindre des hauteurs de 40 à 120 m. Le risque provient de la hauteur de ces édifices. Le sauvetage, la mise en sécurité et l’évacuation d’une victime nécessitent des techniques particulières sur ces sites de grande hauteur. 174 Du fait de leurs caractères stratégiques, ils ne sont pas cartographiés dans ce document. Le risque est diffus sur le département. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers d – Les risques Bâtimentaires Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 175 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers d – Les risques Bâtimentaires Immeubles de Grande Hauteur (I.G.H.) Bâtiments de plus de 50 m de hauteur pour les immeubles d’habitation et de plus de 28 m pour les autres immeubles. Ces immeubles doivent être distants de 3 kilomètres, au plus, d’un centre de secours principal. Ils nécessitent une méthode d’intervention spécifique, car ils abritent un nombre important de personnes. Les 9 I.G.H. d’Ille-et-Vilaine sont tous situés à Rennes et sont antérieurs à la réglementation du 18 octobre 1977, concernant ce type d’immeuble. Les IGH des divers types sont soumis à un règlement de sécurité particulier, approuvé initialement par l'arrêté du 18 octobre 1977, et destiné à mettre en œuvre les principes de sécurité définis à l'article R 122-9 du Code de la construction et de l'habitation : • « permettre de vaincre le feu avant qu'il n'ait atteint • • • • une dangereuse extension », notamment en compartimentant l'immeuble en secteurs capables d'éviter la propagation de l'incendie de l'un à l'autre, et en limitant les sources de matériaux combustibles ; assurer une évacuation aisée des occupants, notamment par la présence d'au moins deux escaliers par compartiment ; assurer une détection rapide de l'incendie, et mettre à disposition des moyens efficaces de lutte contre l'incendie ; empêcher le passage des fumées d'incendie de la zone sinistrée aux secteurs encore indemnes ; empêcher l'incendie d'un IGH par propagation d'un incendie frappant le voisinage de ce bâtiment. Les 9 I.G.H. sont tous situés à Rennes : - 6 immeubles d’habitation type « A » - 1 à usage hospitalier type « U » - 1 immeuble de bureau type « W2 » - 1 autre usage type « Z ») Ils ont tous été construits antérieurement à la réglementation du 18 octobre 1977 et de ce fait font l’objet de mesures spécifiques de mise en sécurité. 176 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 2/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers d – Les risques Bâtimentaires Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 177 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers d – Les risques Bâtimentaires Habitations de la 3ème et 4ème famille Les bâtiments d’habitation sont classés en 4 familles, allant de la 1ère famille (habitation individuelle) à la 4ème famille (bâtiment d’habitation collectif de plus de 28 mètres et de moins de 50 mètres de haut). Il semble important de prendre en compte, les bâtiments de la 4ème famille et de la 3ème famille B. Ils regroupent une population importante. Les mesures constructives sont prévues pour contenir un sinistre. Le recensement de cette donnée est disparate. Mais, le SDIS va réaliser dans l’avenir un travail important de prévention dans les immeubles d’habitation (en zone urbaine). Cela nécessitera un collectage des informations, améliorant de fait notre connaissance du risque. L’expérience montre que, lors d’un sinistre, les gens sortent d’eux même, de manière désorganisée (présence d’enfants, d’handicapés, personnes âgées…), ne permettant pas d’évacuer dans des conditions optimales. Une démarche spécifique est entreprise par le SDIS35, dans le cadre de la prévention dans les immeubles d’habitations et dans l’élaboration d’une politique d’éducation préventive des populations. Sites bâtimentaires sensibles (Monuments historiques et culturels, communes > 5000 hab., cités de caractère…) La particularité de ces bâtiments et de ces villes vient du fait des risques de propagation assez importante aux bâtiments voisins, du type de construction (planchers et escaliers bois non encloisonnés etc...), de la hauteur, et des difficultés de reconnaissance (îlots, porches, coursives, imbrications etc…). Il peut aussi y avoir un impact historique, culturel et patrimonial important. Les données sont essentiellement issues de la DRAC. Il sera nécessaire à l’avenir d’améliorer le recensement de ce type de bâtiment. Plusieurs secteurs feront l’objet de traitement en Sites à Risques Bâtimentaires (Les centres de Rennes et de Saint-Malo). Un feu dans ce type d’habitat nécessite des moyens adaptés. Les sinistres les plus importants ont lieu la nuit, d’où des difficultés d’alerte des habitants, d’évacuation et parfois d’accès (stationnement gênants etc…). 178 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers d – Les risques Bâtimentaires Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 179 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers d – Les risques Bâtimentaires ERP type U – J – O – R (internat) – P – 1ère catégorie Le SDIS assure les missions de prévention dans les Etablissements Recevant du Public. A ce titre, il suit les E.R.P. de la 1ère catégorie (pouvant accueillir plus de 1 500 personnes) aux E.R.P. de la 5ème catégorie (Petits établissements dés lors qu’ils disposent de locaux à sommeil). Le département totalise plus de 5 000 E.R.P. suivis au titre de la prévention. Le département totalise plus de 5 000 E.R.P. suivis au titre de la prévention. Le risque est diffus, mais devra faire l’objet d’une attention particulière pour sa couverture. Le choix a été fait de retenir : - Les E.R.P. pouvant accueillir un nombre élevé de personnes tous types confondus, c'est-à-dire ceux de la 1ère catégorie. - Les E.R.P. présentant des locaux à sommeil (type O hôtels, J structures d’accueil pour personnes âgées et personnes handicapées, U établissements de soins, R établissements d’enseignement avec hébergement), quel que soit l’effectif d’accueil. - Les E.R.P. ayant une activité nocturne importante (Type P salles de danse et salles de jeux de la 1ère à la 4ème catégorie). Ces établissements doivent pouvoir bénéficier d'un traitement particulier du fait du nombre de personnes présentes et d'une éventuelle montée en puissance des victimes potentielles. De plus, ces établissements imposent des reconnaissances particulièrement consommatrices de personnels avec une population qui peut être âgée ou présentant des difficultés physiques ne permettant pas d’évacuer dans des conditions optimales malgré les mesures constructives prévues. 180 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers d – Les risques Bâtimentaires Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 181 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers d – Les risques Bâtimentaires 182 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers d – Les risques Bâtimentaires Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 183 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers d – Les risques Bâtimentaires 184 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers d – Les risques Bâtimentaires Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 185 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers d – Les risques Bâtimentaires 186 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers e – Les risques de société Définition Les risques de société dépendent de l'activité humaine exercée sur un secteur donné et sont en rapport direct avec le type de population concernée. L’analyse des risques présentée dans ce chapitre, est tirée de l’étude du mode de vie des habitants d’Ille et vilaine. Elle prend en compte les particularités géographiques qui composent le territoire ainsi que les caractéristiques socioculturelles, économiques et politiques des personnes qui y séjournent. Les risques retenus dans ce cadre correspondent à la définition des risques particuliers graves. Il s'agit donc de risques qui mettent en cause un grand nombre de personnes ou qui nécessitent des techniques opérationnelles particulières, mises en œuvre par des équipes spécialisées. Les risques de société retenus sont : - Transports routiers Transports maritimes et fluviaux Transports ferroviaires Transports aériens Risques nautiques Activités de loisirs spécifiques (escalade, falaises, randonnées…) Phénomènes festifs Violences urbaines Attentats Rassemblements de personnes Les risques liés à l'activité économique portent principalement sur les modes de transport collectif qu'ils soient terrestres, aquatiques ou aériens. Mais cela comprend également tous les types de manifestation d’ordre culturel ou commercial, rassemblant un grand nombre de personnes ou bien encore, les activités issues du tourisme. L'aspect politique apparaît aussi car il peut être source de manifestations de mécontentement pouvant dégénérer vers des situations de crise. On peut alors observer des phénomènes d'émeutes ou de violences urbaines. Il ne faut pas non plus écarter toutes les menaces qui peuvent toucher la puissance publique et la population d'une manière générale. Enfin, certains sports ou activités de loisir font également partie de cette catégorie en raison des conditions de pratique et de milieu dans lesquelles elles s’effectuent. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 187 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers e – Les risques de société Transports routiers L'Ille et vilaine est composé d'un réseau routier important réparti sur l'ensemble du territoire. Le département dispose notamment d'un réseau de 2x2 voies conséquent favorisant un trafic élevé sur l'ensemble du département. Les risques considérés comme particulièrement graves ne concernent que les risques d'accident mettant en cause des véhicules de transport collectif issus du transport en commun interurbain, du ramassage scolaire ou encore de ceux liés aux activités de loisirs ou de tourisme. 188 Compte tenu de l'importance du trafic, le risque est diffus sur l'ensemble des axes routiers du département, pouvant être aggravé par des phénomènes météorologiques localisés (brouillards, verglas …). Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers e – Les risques de société Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 2/11/2009 189 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers e – Les risques de société Transports maritimes et fluviaux Le risque découle principalement de l'activité liée au transport de passagers vers les îles ou l’Angleterre ainsi qu’à l'activité du tourisme le long des 70 km de côte. Nombre de passagers par an 700000 Sur le domaine fluvial, l'activité de transport est très limitée et ne concerne que les péniches ou navettes à passagers dont le nombre d'occupants ne dépasse pas la dizaine de personnes. L'intervention en milieu aquatique, que ce soit sur le domaine maritime ou fluvial, nécessite la mise en œuvre de techniques opérationnelles et de moyens spécialisés d’où sa classification en risque particulier. A noter que sur le domaine maritime, hors secteur Rance, la responsabilité des opérations relèvera du préfet maritime. Le trafic passager sur le port de commerce de Saint-Malo représentait en 2008 : 1 200 000 passagers soit 4 820 navires. Navires de trafic régulier : « Bretagne » (2 000 véhicules -1 bateau/jour) passagers « Pont-Aven » (2 400 passagers véhicules - 1 bateau /jour) - 600 - 650 600000 500000 400000 300000 200000 100000 0 19 75 19 78 19 81 19 84 19 87 19 90 19 93 19 96 19 99 20 02 20 05 20 08 Rentrent en compte dans ce chapitre, tous les accidents, feux ou naufrages de bateaux assurant le transport de passagers dans le cadre d'activité touristique ou commerciale. Les bateaux de plaisance ne rentrent pas dans la catégorie sauf si le nombre de victimes excède 2 personnes. Angleterre Iles Anglo-Normandes Côtiers Le risque d'accident de navire dans le cadre du transport maritime est possible tout le long des 96 km de côtes. Il découle principalement de l'activité de transport à passagers en direction des îles. Le risque de transport fluvial est très limité et ne concerne que le canal d'Ille et Rance ainsi que la Vilaine. « Condor Vitesse » (750 passagers - 185 véhicules – 2 bateaux /jour de nov. à mars) « Condor 10» (600 passagers - 85 véhicules) Transport côtier (société corsaire) : 5 bateaux, capacités de 150 à 200 personnes, 150 000 passagers en 2008. La haute saison s’étale d’Avril à Septembre, la fréquentation des navires est alors deux fois plus 190 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 6/01/2010 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers e – Les risques de société Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 2/11/2009 191 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers e – Les risques de société Transports ferroviaires Le département d'Ille-et-Vilaine bénéficie d'une infrastructure ferroviaire importante avec notamment la ligne TGV qui le traverse d'Est en Ouest et qui propose un arrêt à Rennes et Vitré ainsi que la ligne reliant St Malo avec un arrêt à Dol de Bretagne. A noter que les lignes secondaires sont traversées par de nombreux passages à niveau d’où un risque de collision très présent sur l’ensemble du réseau. La ligne de métro souterrain de Rennes reliant le sud de la ville aux quartiers nord rentre également en compte dans cette étude. Les scénarios envisageables concernent les accidents ou feux de trains de transport de voyageurs. Ils se déclinent de la manière suivante : - collision entre trains ou avec un autre véhicule roulant notamment au niveau des passages à niveau, - feu se produisant dans un train ou dans une rame de métro, - électrisation par caténaires ou rail de traction. Les particularités de ces risques concernent surtout les conditions d'intervention qui sont souvent difficiles du fait des accès, les méthodes de désincarcération qui nécessitent du matériel lourd spécifique dont seule la SNCF dispose. Par ailleurs, ce type d'intervention génère systématiquement une perturbation du trafic ferroviaire provoquant l'immobilisation de trains sur les rails avec le blocage de nombreux passagers dans les wagons dans des endroits isolés. Plus de 5 000 000 de passagers passent par Rennes, chaque année. Risques principaux d'accidents se situant autour des passages à niveau, sur les lignes TGV, ainsi que sur la ligne de métro rennaise. Ce qui implique la prise en compte d'un certain nombre de paramètres tels que la difficulté d'accès, la méthode de désincarcération lourde, la perturbation du trafic ainsi que la prise en compte des passagers bloqués. 192 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers e – Les risques de société Transports aériens Le trafic aérien ne se limite pas à l'activité des aéroports de Rennes St jacques et Dinard Pleurtuit, il peut aussi provenir de destinations plus lointaines. C'est donc tout le territoire qui peut être concerné par un accident d'aéronef. Ce type d’événement est considéré comme particulier quel que soit le nombre de victimes, en raison du fait qu'il peut se produire n'importe où, de jour comme de nuit avec une cinétique très rapide. Les difficultés se situent dans la localisation du lieu de l'intervention, dans la prise en charge des victimes et dans les techniques d'extinction de feu. 68 048 mouvements d’aéronefs sur l’aéroport de Rennes–St-Jacques en 2008. 16 325 commerciaux (passagers) 51 723 non commerciaux 31 532 mouvements d’aéronefs sur l’aéroport de Dinard - Pleurtuit en 2008. 5 543 commerciaux (passagers) 25 989 non commerciaux Risque présent sur tout le département avec une probabilité d'occurrence plus importante à l'intérieur ou autour des aéroports de Rennes Saint Jacques et Pleurtuit Dinard. Ce type d'accident nécessite un grand nombre de moyens de secours et présente un caractère médiatique important. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 193 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers e – Les risques de société Risques nautiques Ces risques regroupent tous les accidents se produisant en milieu aquatique en lien ou pas avec une activité nautique. Le caractère particulier se justifie par l'intervention des équipes de plongeurs. Sur le domaine maritime, elles découlent principalement des activités issues des bases nautiques. Il s’agit principalement de la plongée mais elles peuvent également concerner la recherche de personnes coincées dans l'eau. En eau intérieure, cela concerne les risques issus des activités des bases nautiques et de tout accident se produisant dans un fleuve ou au niveau d'un ouvrage d'art (ex : écluse). Risque avéré sur la bande du littoral et sur l'ensemble du territoire en raison du vaste réseau hydrographique qui compose le département (5 000 km). Informations juridiques Pouvoirs et responsabilité du maire : Un pouvoir de police " spéciale " en mer est en outre attribué aux Maires des communes littorales. Cette police s'exerce en mer jusqu'à 300 mètres à compter de la limite des eaux à l'instant considéré. Cette police spéciale vise la sécurité des lieux de baignade mais aussi celle des activités nautiques pratiquées à partir du rivage avec des engins de plage et des engins non immatriculés. Pouvoirs et responsabilité du préfet maritime : L'autorité du Préfet Maritime s'exerce dans la limite de la région maritime et à partir de la laisse de basse mer. Il est investi d'une responsabilité générale dans tous les domaines ou s'exerce l'action de l'Etat notamment en ce qui concerne la sauvegarde des personnes et des biens. A ce titre, c'est donc lui qui a la capacité juridique pour créer les chenaux d'accès au large à partir du rivage ; le maire de la commune ne reçoit que l'autorisation de poser les bouées délimitant la baignade. Une zone de baignade crée par le Maire ne peut être protégée de toute circulation que par un arrêté du Préfet Maritime interdisant la circulation des navires. La coordination des actions entre le Maire et le Préfet Maritime se fait par l'intermédiaire des Affaires Maritimes. Il est concerné par les accidents survenant dans la zone des 300 mètres, s'ils échappent au domaine d'attribution du maire, par exemple le chavirage d'un navire immatriculé, ou s'ils sont d'une importance telle qu’il soit nécessaire d'engager des moyens de sauvetage important. 194 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers e – Les risques de société Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 2/11/2009 195 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers e – Les risques de société Activités de loisirs spécifiques (escalade, falaises, randonnées…) Les activités de loisirs spécifiques concernent les pratiques d'escalade sur sites déclarés ou sauvages ainsi que les randonnées à proximité des falaises situées principalement le long de la côte. Les opérations consistent à la récupération des personnes bloquées en parois suite à des malaises, chutes ou contraintes techniques. Ces situations nécessitent alors une prise en charge rapide associée à des techniques de dégagement spécifiques. Nombre de ces sites présentent des problèmes d'accessibilité importants aux véhicules de secours et impliquent des distances de parcours et de brancardage conséquents. L'Ille-et-Vilaine dispose de près de 20 sites d'escalade en milieu naturel. Ces sites sont pour la majorité d'entre eux affiliés à la Fédération Française de Montagne et d'Escalade. Leur accès est souvent libre. Leurs emplacements sont indiqués sur la carte. Les risques concernent des chutes ou des personnes bloquées en hauteur, localisées principalement sur les 20 sites d'escalade officiels qui sont répartis sur l'ensemble du département ainsi qu'au niveau des falaises recensées dans 5 communes du littoral. Toutefois, il n'est pas exclu d'intervenir ailleurs, dans des sites sauvages non déclarés. Les randonnées le long du littoral présentent à certains endroits des risques particuliers du fait de l'existence de falaises d'une hauteur de 15 à 30 m. Ces sites à forte attractivité touristique se singularisent notamment par des difficultés d'accès et des cheminements importants qui sont soumis à des conditions météorologiques défavorables. Les risques de chute de promeneurs, pêcheurs ou plongeurs sont envisageables. Ces risques sont concentrés sur 5 communes du littoral : Saint-Briac, Saint-Lunaire, Saint-Malo, Cancale, Dinard. 196 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers e – Les risques de société Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 2/11/2009 197 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers e – Les risques de société Phénomènes festifs Violences urbaines Alors que le niveau de consommation d’alcool par habitant continue de diminuer en France, on note une recrudescence inquiétante de phénomènes d’alcoolisation massive chez les jeunes. Le terme anglo-saxon qualifiant cette conduite est d’ailleurs entré dans notre vocabulaire, il s’agit du « binge drinking ». Les jeunes se réunissent pour s’enivrer le plus rapidement possible. Les dommages sanitaires et les conséquences en termes de troubles à l’ordre public sont particulièrement graves. Cela a pour conséquence l’immobilisation de moyens de secours. Les phénomènes de violences urbaines sont caractérisés par des agressions verbales et/ou physiques à l'encontre de tous représentants des services publics réalisées par des éléments de la population et spécifiques à certaines zones urbaines dites sensibles. Le département d'Ille-etVilaine est jusqu’à maintenant peu touché par ce type d’événements. Le risque se concentre uniquement sur certains quartiers sensibles de Rennes, Fougères et Saint-Malo. Compte tenu du risque d’agression envers les sapeurs pompiers intervenants, les tactiques d'intervention particulières doivent être mises en œuvre en étroite collaboration avec la police nationale. Cette situation était initialement centrée sur les agglomérations ayant une forte présence estudiantine. Actuellement, nous observons une diffusion sur l’ensemble du département de ces phénomènes pouvant se transformer en violences urbaines. Risque très localisé sur certains quartiers de Rennes, Fougères et Saint-Malo et qui présente une probabilité d'occurrence faible. Attentats Ce chapitre traite de la menace terroriste dans le cadre d’actions politiques menées à l’encontre des décisions prises par les représentants de l'Etat. Elle vise à semer le trouble et la panique au sein de la société en tentant de déstabiliser le pouvoir politique en place. Les méthodes utilisées indépendamment des effets produits sur l'homme, l'environnement ou les biens, sont volontairement spectaculaires et ont un impact médiatique important. Ce risque est présent partout sur le département et plus particulièrement au niveau des édifices publics ainsi que lors d'événements ou manifestations publiques particulières. L'ensemble du département est concerné par ce risque dont l'importance varie selon le contexte politique. 198 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers e – Les risques de société Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 2/11/2009 199 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers e – Les risques de société Rassemblements de personnes Le regroupement de personnes en un endroit, quelle qu'en soit la raison, accentue les risques d'accident ou de sur accident de toute nature. Cette règle est d'autant plus valable que le nombre de personnes augmente. C'est pourquoi toutes les manifestations rassemblant un grand nombre de personnes, que ce soit en extérieur ou à l'intérieur d'une enceinte, doivent faire l'objet d'une déclaration auprès de la préfecture afin d'en analyser les risques et ensuite d'y établir des préconisations, voire des mesures de sauvegarde à prendre pour limiter les effets. Il s’agit principalement d’étudier les risques d'incendie, d'accident ou encore de panique. On peut les décliner sous 3 thématiques : - Manifestations (braderie, mouvements sociaux,…) - Établissements Recevant du Public (salle de spectacle, stade rennais,…) - Grands rassemblements (Route du Rhum,…) Les événements pris en compte dans ce paragraphe découlent du retour d'expérience opéré par le groupement prévision. Il recense tous les grands rassemblements qui se sont produits dans le département au cours des 15 dernières années, qu'ils soient légaux ou pas (référence aux phénomènes de Rave party). Chaque manifestations figurant sur la carte fait l'objet d'un dispositif prévisionnel de secours en partie assuré par le SDIS pour faire face à un afflux massifs de victimes présentant des pathologies plus ou moins graves. Les manifestations rassemblant un grand nombre de personnes sont connues des services de secours car elles font quasiment toutes l'objet d'une déclaration en préfecture. Seuls les phénomènes de Rave party ne le sont pas. Mais avec le retour d'expérience de ces dernières années, les services de secours sont maintenant capables d’y faire face. MANIFESTATIONS Périodicité Public Course des Grands Voiliers Route du Rhum Tour de France cycliste Meeting aérien Rennes-St-Jacques Meeting aérien Dinard-Pleurtuit Rave Party / Teknival Marathon du Mont Saint Michel Braderie Union du commerce Rennes Braderie quartier Nord Saint Martin Feu d'artifice Cancale Feu d'artifice Redon Feu d'artifice Rennes Feu d'artifice Saint Malo Feu d'artifice Dinard Tour de Bretagne cycliste Tout Rennes court Rennes sur roulettes Fêtes de la musique Transmusicales Rennes Festival la Route du Rock Parc expo Bruz (concerts, meeting politique...) Stade Rennais (rencontres sportives, spectacles...) Rally-cross de Loheac Finale coupe de France Tous les 4 ans Tous les 4 ans régulièrement Tous les ans Tous les ans Tous les ans Tous les ans Tous les ans Tous les ans Tous les ans Tous les ans Tous les ans Tous les ans Tous les ans Tous les ans Tous les ans Tous les ans Tous les ans Tous les ans Tous les ans Plusieurs fois par an Plusieurs fois par an Tous les ans 2009 50 000 à 100 000 50 000 à 100 000 20 000 à 50 000 30 000 5 000 à 10 000 5 000 à 10 000 5 000 à 10 000 100 000 à 200 000 200 000 5 000 à 10 000 20 000 20 000 15 000 à 20 000 15 000 à 20 000 ERP 1ère cat 20 000 ERP 1ère cat ERP 1ère cat 35 000 30 000à 200 000 200 Traitement Grand Rassemblement (commission préfectorale) X X X X X X X X X X X X X X Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 2/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers f – Les risques de défaillance des systèmes Défaillance informatiques Définition La défaillance des systèmes est une nouvelle approche de la gestion des risques qui a pour but d'identifier les faiblesses de notre organisation face à des événements extérieurs. Il s'agit de prendre en considération les risques de défaillance des différents opérateurs économiques d'importance vitale qui concourent au fonctionnement du service et d'en analyser les incidences directes ou indirectes sur la réponse opérationnelle. On entend par système, les réseaux d'énergie ou de télécommunication utilisés par le SDIS dans le cadre de son fonctionnement général. Les systèmes retenus sont : - les réseaux informatiques les réseaux de téléphonie les réseaux d'approvisionnement hydrocarbure les réseaux radioélectriques les réseaux d'alimentation électrique en Pour chacun des systèmes identifiés, l'analyse des risques repose sur l’étude des situations de crise qui peuvent toucher de près ou de loin l’organisation fonctionnelle du SDIS, y compris les cas qui n’ont d’effet que sur la vie des centres de secours. L’objectif étant de se prémunir contre toutes défaillances pouvant avoir des répercussions plus ou moins graves sur la réponse opérationnelle apportées par le SDIS. des réseaux Les nouvelles technologies et plus précisément les systèmes informatiques occupent une place de plus en plus importante dans la vie de tous les jours. Cette vérité se confirme d’autant lorsque l’on regarde de plus près l’organisation fonctionnelle du SDIS. Les réseaux informatiques sont présents à tous les niveaux de la structure et permettent ainsi d’améliorer l’efficacité et la rapidité de notre réponse opérationnelle. C’est donc une composante essentielle dans l’organisation fonctionnelle du SDIS, facilitant ainsi la communication et les échanges interservices sur l’ensemble du département. Ainsi, les défaillances ou rupture des systèmes et réseaux informatiques risquent fort d’avoir des effets non négligeables sur l’organisation opérationnelle du SDIS, pouvant aller jusqu’à l’impossibilité de remplir correctement toutes nos missions. Pour y faire face, le SDIS dispose de son propre service informatique qui est chargé de mettre en œuvre les mesures de prévention et de sauvegarde des systèmes informatiques. Malgré toutes ces dispositions, le risque de défaillance ne peut pas être écarté. Les principales causes de défaillance sont : - Les attaques virales - Les actes de malveillances - Les pannes de matériel ou de logiciel - Les pannes de réseau Compte tenu de l’architecture système du SDIS qui comprend deux réseaux informatiques séparés et indépendant, l’un répondant aux besoins opérationnels, l’autre à des besoins administratifs, deux cas de figure peuvent se présenter : Deux situations envisageables : défaillance du réseau informatique d’alerte ou du réseau informatique administratif. Tous les services et centres de secours du département peuvent être touchés et peuvent entrainer des dysfonctionnements plus ou moins importants sur le fonctionnement général du SDIS. Il sera nécessaire d’analyser les mesures palliatives. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 - 1er cas : panne ou perturbation du réseau informatique d’alerte ARTEMIS qui présente d’emblée, des risques importants de dysfonctionnements opérationnels. - 2ème cas : panne ou perturbation du réseau informatique administratif dont les conséquences, à long terme, peuvent nuire au bon déroulement des opérations. 201 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers f – Les risques de défaillance des systèmes Défaillance radioélectrique du réseau Le réseau radio électrique est utilisé dans le cadre de la diffusion de l'alerte du CTA/CODIS vers le centre de secours en mode secours et pour le déclenchement des bips des personnels de garde ou d’astreinte dans les centres. Il sert également pour la transmission des messages de situation et de renseignement au CTA/CODIS. Propriété du SDIS, ce réseau est totalement indépendant et maintenu en état de services par les techniciens TRANS du SDIS. Les causes de perturbation ou de mise hors service du réseau sont nombreuses et connues pour la plupart. En dehors d'un acte de malveillance, elles demeurent localisées sur un secteur donné. L'utilisation des réseaux de téléphonie ou d’informatique en mode dégradé permettent de palier la majorité des situations. Le réseau radioélectrique du SDIS se compose de : - 4 canaux opérationnels pour la transmission des messages radio. L’infrastructure comprend 12 relais implantés de toute part sur le département La défaillance du réseau radioélectrique interne au SDIS sur tout ou partie du département peut perturber la réponse opérationnelle du SDIS. De plus, on observe un début d’obsolescence sur les réseaux du SDIS 35, ceux-ci ont actuellement une couverture imparfaite sur le département. - un canal de commandement pour les communications entre le CODIS et les postes de commandement. L’infrastructure comprend 5 relais. - une fréquence de transmission de l'alerte (FTA) pour la diffusion des données informatiques d'alerte vers les centres de secours. L’infrastructure comprend 4 relais. - un canal "sécurité /Accueil" pour l'accueil des renforts et la sécurité sur opération. - deux fréquences d'alarme des personnels dans les centres de secours (FAA et FNA). 202 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 2/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers f – Les risques de défaillance des systèmes Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 2/11/2009 203 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers f – Les risques de défaillance des systèmes Défaillance électrique La Bretagne produit 1% de la production nationale et consomme 7% de l'énergie nationale, ce qui la rend très dépendant de l'énergie électrique. Des événements tels que les fortes intempéries ou encore les actes de malveillance, peuvent conduire à un état d'insuffisance momentanée de la capacité de production ou de transport électrique. L'alimentation en électricité peut être compromise par : - des baisses de fréquence - des chutes de tension - des surcharges anormales sur les ouvrages de transport ou de distribution - des délestages prévisibles par manque de production ou de contraintes de transport - des incidents sur le réseau de distribution Le délestage permet d'alimenter uniquement les établissements prioritaires. Le retour d'expérience important de cet ordre alors été touchée par électrique pendant un (Black Out). La défaillance d’alimentation en énergie électrique peut si elle dure plus d’un quart d’heure, perturber gravement le déclenchement des personnels dans les centres de secours. Il est nécessaire, pour le SDIS 35, d’envisager des parades, comme l’installation de groupes électrogènes fixes dans les nouveaux centres de secours. fait état d’un événement en 1978. La France avait une coupure en énergie temps relativement long Ces défaillances de l'alimentation en électricité ont été pris en compte dans le cadre de la sécurisation du CTA/CODIS mais n'ont pas été appréhendé au niveau des centres d’où le risque non négligeable de dysfonctionnements en cas de coupure électrique sur tout ou partie du département d’une durée supérieure au quart d’heure. 204 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers f – Les risques de défaillance des systèmes Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 2/11/2009 205 D | Analyse des risques courants et particuliers 2 – Analyse des risques Particuliers f – Les risques de défaillance des systèmes Défaillance de la téléphonie Depuis la libéralisation du secteur de la téléphonie et l’avènement du monde IP, le nombre de prestataires et les offres de service n’ont cessé d’augmenter. Parallèlement, les systèmes et réseaux de télécommunication mis en œuvre sont de plus en plus complexes et les interactions entre eux difficilement identifiables. Il est donc très compliqué de savoir exactement quels sont les réseaux utilisés et par ou passent les communications. Ces réseaux de téléphonies fixes ou mobiles occupent une place prépondérante dans l’organisation fonctionnelle du SDIS. C’est par ces réseaux que s’opère la plupart des communications entre les différents services et les centres de secours du département. A noter que le SDIS n’est pas lié à un opérateur et souscrit des contrats avec ceux présents sur le marché qui répondent au mieux à l’offre et ce, pour une durée déterminée. L’une des missions première du SDIS consiste à recevoir et traiter au niveau du CTA/CODIS tous les appels d’urgences 18 et 112 issus du département. A ce titre, il se doit de veiller au maintien de cette fonctionnalité en tout temps et en toute circonstance. Des mesures ont été prises en interne afin de garantir la fiabilité des communications mais ce n’est pas le cas en externe. Défaillance hydrocarbure de la ressource La Bretagne est dépendante concernant l’approvisionnement en énergie pétrolière. Les crises pétrolières peuvent être générées par des évènements extérieurs ou intérieurs : chute temporaire des approvisionnements nationaux (pipe-line de Donges), paralysie grave du secteur pétrolier générant des pénuries durables, perturbations des flux actuels, blocage du dépôt pétrolier de Vern-sur-Seiche. Ces évènements peuvent engendrer des impacts sur le transport de la population, sur l’économie, sur les services publics. Les Centres d’Incendie et de Secours du département rencontreront des difficultés d’approvisionnement. Un plan d’urgence sur la ressource hydrocarbure existe aujourd’hui dans le département : il a pour objectifs de garantir ou établir en approvisionnement minimum des stations services réservées au bénéfice des usages prioritaires désignés par l’administration. De stations-services conventionnées ou réquisitionnées pourront être utilisées par les services du SDIS. Leur emplacement pourra générer des difficultés pour certaines CIS du département. Le SDIS pourra se retrouver impacté par une pénurie de distribution d’hydrocarbure. Il est nécessaire, pour le SDIS 35, d’envisager des parades, comme l’installation de cuves à carburants dans les nouveaux centres de secours. Prise en compte de la défaillance du réseau téléphonique filaire ou mobile sur tout ou partie du département avec ces impacts non négligeables sur le fonctionnement du SDIS et le risque de ne plus pouvoir assurer la réception des appels d’urgence. Ceci plaide pour un réseau radioélectrique performant. 206 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 3 – Analyse des sites à risques Définition de la notion de « sites à risque » L’impossibilité d’étudier individuellement tous les risques « particuliers » conduit à définir une même zone géographique dont les constructions, les activités, la constitution naturelle etc…, sont homogènes. On détermine, alors, un niveau de couverture pour la zone en question qui sera appelée « site à risque ». Entre les risques courants, dont la couverture résulte d’une analyse des statistiques d’interventions des années antérieures, et les risques particuliers qui font l’objet d’une étude au cas par cas, il est nécessaire de considérer un niveau intermédiaire. En effet, certains types de risques présentent l’une des deux qualifications suivantes : La spécificité des moyens de secours, différents de ceux prévus pour la couverture de base et la mise en œuvre de moyens peu fréquente (ne permettant pas une analyse statistique), mais souvent très techniques et qui ne présentent pas le caractère de gravité d’un risque particulier : - Site de coteaux et de falaises - Site littoral - … Ainsi, sur le département, nous avons retenu deux types de « sites à risques » : - Le site littoral (Intégrant le littoral, les falaises, le port de Saint-Malo, la baie du Mont-Saint-Michel) - Les sites urbains « Centres Anciens » (Les centres anciens comme ceux de Rennes, la ville close de Saint-Malo, …) Une concentration de risques de même nature (qui ne permet pas le traitement au cas par cas) et dont le niveau moyen des interventions potentielles mobilise un nombre et une nature de véhicules dépassant la couverture de base, mais ne provoquant qu’un nombre annuel modéré d’interventions : - Zone portuaire (feux de bateaux) - Site urbain (habitations de 3ème et 4ème famille) - … L'analyse des sites à risques doit tenir compte des éléments suivants : La spécificité du lieu ou du milieu, La nature des activités ou des risques, La fréquentation ou la concentration, La saisonnalité. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 2/11/2009 207 D | Analyse des risques courants et particuliers 3 – Analyse des sites à risques b – Le site à risques « Littoral » Le site à risques « Littoral » Caractéristiques de la bande côtière : Une façade maritime de 96 km, La baie du Mont-Saint-Michel, très fréquentée. Des conditions de navigation difficiles, (Forts marnages, météo, courants marins) La pollution Trafic maritime transmanche (25 % trafic mondial) Saint-Malo, port refuge en cas d’avarie Pollution hydrocarbures et produits chimiques transportés Pollution hydrocarbures de propulsion Trafic du port de Saint-Malo Un rail de navigation avec 25% du trafic mondial, Une côte rocheuse, (Hauteurs importantes) Un espace naturel sensible, (Site classé « Natura 2000 ») Activités conchylicoles en baie du mont SaintMichel, Port régional de st-Malo. Forte affluence touristique Des risques multiples : L’homme à la mer naufrage de bateaux à passagers (Jusqu’à 4000 personnes) chute d’une embarcation légère, chavirage, talonnage, lame d’eau personnes isolées (Roche ou banc de sable principalement sur la baie du Mont-Saint-Michel) La chute de falaise Une cote rocheuse atteignant 30 à 50 mètres Une bande littorale (96 km) Problème d’accessibilité Risque de noyade Le feu de navire un trafic portuaire important à l’échelon régional transit de matières dangereuses: (Acide phosphorique, soude, nitrate d’ammonium) impact notable d’un important sinistre sur les installations portuaires voire sur la population. impact économique : risque de blocage du port par un navire sinistré. Les manifestations nautiques La Route du Rhum Le Mont-Saint-Michel - Fréquentation importante Problème d’accessibilité Risque de noyade 208 La Tall Ships Races Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 D | Analyse des risques courants et particuliers 3 – Analyse des sites à risques b – Le site à risques « Littoral » Le barrage de la Rance Une digue de 700 m avec une chaussée 4 voies Le port de Saint-Malo Un port transféré à la région au 1er janvier 2007, Une usine qui produit chaque année l’équivalent de l’électricité consommée par Rennes et son agglomération. Autorité portuaire : La Région, (Police d’exploitation courante) Une écluse avec pont mobile (fréquence d’éclusage restreinte par la sous préfecture depuis 2005) Autorité de police portuaire : L’Etat, (Polices du plan d’eau & marchandises dangereuses) La police générale reste de la compétence du maire ou du préfet (Plan de secours, capacités des communes dépassées) Une réserve d’eau de 200 millions de mètrescubes Une zone de navigation dangereuse - L’ensemble des risques inhérents au littoral en Ille-et-Vilaine doit être traité dans la globalité. Il en découlera une organisation spécifique du SDIS 35 pour faire aux technicités particulières nécessaires (équipes spécialisés) et à la présence d’activités humaines importantes, tant économiques que touristiques. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 209 D | Analyse des risques courants et particuliers 3 – Analyse des sites à risques a – Les sites à risques urbains « Centres Anciens » Les sites à risques urbains « Centres Anciens » Il s’agit ici d’identifier les risques que représentent les immeubles collectifs à usage d’habitation de troisième et quatrième famille concentrés dans des centres villes anciens. Ils sont principalement soumis aux sinistres suivants : - Incendies, - Explosions, - Effondrements. Les facteurs de fréquence ou de gravité sont : - Le nombre de bâtiments concernés, - La hauteur du bâtiment, - La vétusté, - La nature de la construction, - La conformité à la règlementation, - La présence d’ERP, - Les difficultés d’accès des secours, - L’existence d’une zone urbaine, - Le potentiel calorifique important, - Les activités annexes (boutiques au rez-dechaussée d’un immeuble d’habitation), - Les autres risques particuliers à proximité. Les nouveaux modes d’« éco-construction » tendent à favoriser le développement des phénomènes thermiques, à l’image de ce qui s’est passé dans les pays scandinaves (panneau solaire, isolation par l’extérieur…). Appliqués dans les centres anciens, nous pourrions voir apparaître une évolution de la typologie des incendies dans les centres anciens et habitations. Les centres villes « anciens » sont nombreux sur le département. Ils concentrent des problématiques communes qui sont plus ou moins prononcées en fonction des lieux, l’enjeu étant la sauvegarde des populations. Leur particularité au regard du SDACR est que le risque qu'ils représentent se caractérise par une occurrence analogue aux risques courants et une gravité importante. L’accessibilité C’est un souci permanent du SDIS et des services concernés des municipalités. Elle est un élément d’inquiétude chez les élus et techniciens. Elle cristallise leur attention sur les territoires des centres villes anciens. Les Bâtiments Les centres anciens comportent des constructions qui sont bien souvent d'époque différentes. Les techniques de constructions diffèrent. L'"urbanisme" est adapté aux modes de vie des époques et fréquemment superposé (îlot St Georges). On assiste à un conglomérat d'habitations. En outre, la vétusté, voire l'insalubrité, amène les autorités municipales ou préfectorales à prendre des décisions visant à y pallier. Le délaissement des logements pourrait engendrer des problèmes d'instabilité. La sociologie Les acteurs principaux de la problématique sont les personnes : habitant, commerçant, institution. On ne peut ignorer cet aspect déterminant dans l'appréhension du risque. Chaque territoire a son histoire qui a conduit à une situation bien définie, parfois commune parfois éloignée, sans compter la géographie... Sur St Malo, le tourisme, sur Rennes le "phénomène du jeudi soir" sont des éléments extérieurs qu'il est nécessaire d'appréhender non seulement en terme de réponses mais aussi en terme de risque. Les sinistres de Chambéry 2002, Edimbourg 2002, Rue d'Orléans 2007, Saverne 2009, Vitré 2009, ont non seulement sensibilisé les sapeurs-pompiers mais aussi les élus et les services concernés des collectivités territoriales et de l'Etat liant vétusté, salubrité et sécurité. Une approche systématique par îlot est nécessaire, afin de dégager des éléments de dimensionnement des moyens, de la défense en eau, de la stratégie à mettre en œuvre et des techniques opérationnelles à employer (Etude de la typologie des incendies et élaboration d’une méthode et identification des limites). De fait, le nombre et la localisation des ces « Centres Anciens », dépendra de l’analyse des risques qui va se poursuivre dans les prochaines années. Rennes et Saint-Malo sont évidemment concernées, -Fougères, 210 - Vitré… - 210 - l’objet d’études approfondies. feront 210 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 E | La couverture des risques - Objectifs et orientations 1 - Définition des valeurs et des principes de référence Définition des délais de couverture Les facteurs de modulation de la couverture opérationnelle Les objectifs de délais moyens pour la couverture des risques courants Définition du classement des centres Calculs des simultanéités Exposé de la méthode Application de la méthode Acceptation du risque « simultanéité » Vitesses de déplacement Les différents zonages actuels Secteur de 1er appel optimisé Communauté de centres Classement des centres Effectifs opérationnels journaliers Notions d’engins polyvalents Les engins d’appui 2 - La couverture opérationnelle des risques courants « Triple réponse » à optimiser Simulations de couverture Les communautés de centres 3 - La couverture opérationnelle des risques particuliers Les groupes constitués Les risques particuliers Les équipes spécialisées 4 - La couverture des sites à risques Le site à risques « Littoral » Les sites à risques urbain « Centres Anciens » 212 212 212 212 213 214 214 215 215 218 218 220 220 220 220 221 221 222 222 227 238 239 240 241 270 290 290 291 5 - La couverture des risques par des mesures de prévention, de prévision et d’éducation préventive La prévention La prévision L’éducation préventive 6 – La formation des personnels et l’équipement 7 – Le commandement opérationnel 8 – Le secours à personne 9 – Les indicateurs opérationnels Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 4/11/2009 292 293 294 295 296 297 302 211 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 1 – Définition des valeurs et des principes de référence Définition des délais de couverture Les facteurs de modulation de la couverture opérationnelle Le délai de couverture est le temps qui s’écoule, dans les conditions normales de climat et de circulation, entre le décroché de l’appel reçu aux numéros 18 ou 112 du Centre de Traitement de l’Alerte et l’arrivée sur les lieux du sinistre du premier moyen de secours. Il était prévu dans le décret du 4 août 1982 (abrogé) que les délais de couverture des risques par les moyens sapeurs-pompiers soient différents selon que la commune, siège du sinistre, était rurale ou urbaine. Ce délai moyen de couverture est la somme de plusieurs fractions intermédiaires de temps qui sont présentées ci-après : Aujourd’hui, la loi n°96-369 du 3 mai 1996 et son décret d’application laissent aux décideurs départementaux (Préfet et CASDIS) le soin de définir leurs objectifs en termes de délais de couverture. Le traitement de la demande de secours est réalisé par les opérateurs du Centre de Traitement de l’Alerte (CTA). La diffusion de l’alerte du CTA vers le Centre d’Intervention et de Secours concerné (CIS). Elle a lieu par I.P. (Internet Protocol), en mode normal, et par voie radio en mode secours. Le rassemblement des personnels, ce délai est variable selon de multiples paramètres, et notamment du fait du statut de l’effectif opérationnel journalier (astreinte ou garde). Le délai de route est fonction des conditions liées au climat, à la fluidité de la circulation, au relief et au réseau routier utilisé. Plus qu‘une distinction binaire en commune rurale et urbaine, il apparaît nécessaire d’établir un classement sur plusieurs critères : - Le nombre d’habitants, - La densité d’habitants, - La continuité de bâti. A partir de ces critères sont définies les zones urbaines (pages 56 à 60). Avec une projection à 10 ou 15 ans, ces zones urbaines sont appelées à évoluer en fonction de l’urbanisation constatée. Un objectif de couverture de 10 minutes en Zone Urbaine permet de limiter l’extension des sinistres et de limiter les conséquences de la densification de la circulation. La qualité des secours est alors similaire à celle observée pour les communes sièges de centres de secours, en zone Semi-Urbaine. Les objectifs de délais moyens Traitement et diffusion de l’alerte : 2 min (en mode normal) Rassemblement des personnels : 2 min 7 min (personnel posté) (personnel d’astreinte) Objectif départemental: 20 min (à partir de la réception de l’appel) (Délais atteints pour au moins 80 % des interventions, objectif de qualité) Une amélioration est nécessaire sur les zones urbaines avec un objectif à 10 min, pour au moins 80% des interventions. Ces délais concernent les missions d’urgence dans le cadre du CGCT, L1424-2 : - La protection des personnes, des biens et de l'environnement, - Les secours d'urgence aux personnes victimes d'accidents, de sinistres ou de catastrophes ainsi que leur évacuation. Le SDIS pourra être amené à s’exonérer de ces objectifs dans le cadre de missions nonurgentes qui pourront, le cas échéant, être retardées ou refusées (interventions pour « carences d’ambulances », « ascenseurs », …) 212 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 10/12/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 1 – Définition des valeurs et des principes de référence Les objectifs de délais moyens pour la couverture des risques courants Les délais concernés couvrent le temps qui s’écoule entre la réception de l’appel au Centre de Traitement de l’Alerte (CTA) et l’arrivée sur les lieux du sinistre du 1er moyen de secours. Il s’agit de délais moyens, dont l’objectif de qualité est le non-dépassement de ces délais pour 80 % des interventions annuelles. Les 20 % des interventions non couvertes dans ces délais incluent l’incidence de situations exceptionnelles perturbant les conditions de réception de l’alerte, de diffusion de l’alarme et de circulation des véhicules de secours (difficultés liées aux perturbations routières ou aux conditions météorologiques notamment). Elles doivent progressivement diminuer en pourcentage. Définition du classement des centres Les dispositions réglementaires constituent la base de référence pour déterminer le classement opérationnel, permettant lui-même de dimensionner les armements en véhicules, matériels et en personnels des CIS. Les Centres d’Incendie et de Secours (CIS) du Corps Départemental sont classés en : - Centres de Secours Principaux (CSP) - Centres de Secours (CS) - Centres de Premières Interventions (CPI) Les Centres de Secours Principaux doivent être capables d’assurer simultanément, au minimum : - Un départ pour lutte contre l’incendie - Deux départs pour secours d’urgence aux personnes - Un autre départ Le facteur « nature de l’intervention » permet d’opérer trois distinctions : Le secours d’urgence aux personnes, engagement possible d’un lot de premiers secours ou d’un VSAV. L’incendie, engagement possible d’un engin pompe (porteur d’eau). Les opérations diverses, engagement possible d’un VTU. Les Centres de Secours doivent être capables d’assurer, au minimum : - Un départ pour lutte contre l’incendie Ou - Un départ pour secours d’urgence aux personnes et un autre départ Les Centres de Premières Interventions doivent être capables d’assurer, au minimum : - Un autre départ Principes régissant la cohérence du fonctionnement opérationnel des CIS Principe de progressivité et de montée en puissance des moyens Il repose sur l’engagement progressif de moyens, quand cela est possible, et permet d’améliorer les délais d’arrivée sur les lieux d’une équipe de première intervention équipée et formée. Cette équipe peut provenir d’un CSP, un CS ou un CPI (le plus rapide). Simultanément, si l’appel reçu au CTA le justifie, ou à la demande de l’équipe arrivée sur les lieux, sont engagés les CIS disposant des moyens nécessaires. Le CPI, le CS ou le CSP de premier appel ne disposant pas toujours de tous les moyens adaptés (ex : un VSAV), la montée en puissance des moyens est gérée par le CTA-CODIS, et s’appuie sur les capacités du Corps Départemental (CDSP). Principe de renfort mutuel Le CDSP constitue une organisation intégrée dont chacun des centres, interagit et fonctionne dans un environnement élargi. Pour optimiser la réponse opérationnelle lors d’un sinistre, il peut être nécessaire de compter sur la capacité conjuguée de plusieurs centres voisins. Principe de complémentarité Hormis l’armement de base des CIS et la formation initiale d’application des sapeurs-pompiers, les dotations spécifiques en véhicules et matériels ne peuvent être identiques dans tous les centres. La dotation de ces véhicules et matériels se fait afin de respecter la meilleure complémentarité possible entre CIS. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 213 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 1 – Définition des valeurs et des principes de référence Calculs des simultanéités Exposé de la méthode (Par une méthode probabiliste) Le calcul des effectifs opérationnels journaliers dans un centre, ou bien du nombre de véhicules nécessaires sur un secteur donné, peut reposer sur une mesure de la probabilité de voir plusieurs interventions se présenter simultanément ou quasi simultanément sur un même secteur opérationnel. Cette méthode est éprouvée ; elle est issue des travaux de Siméon Denis Poisson, mathématicien, géomètre et physicien français du XVIIIème siècle. Il donne son nom à la loi de Poisson dans la théorie des probabilités, ou loi des événements rares. Le domaine d’application de la loi de Poisson a été longtemps limité à celui des évènements rares comme les suicides d’enfants, les arrivées de bateaux dans un port ou les accidents dus aux coups de pied de cheval dans les armées. Mais depuis quelques décennies, son champ d’application s’est considérablement élargi. Actuellement, on l’utilise beaucoup dans les télécommunications (pour compter le nombre de communications dans un intervalle de temps donné), le contrôle de qualité statistique, la description de certains phénomènes liés à la désintégration radioactive, la biologie (mutations), la météorologie, la finance pour modéliser la probabilité de défaut d’un crédit. Cette méthode est utilisée dans l’univers des Services Départementaux d’Incendies et de Secours depuis plusieurs années. On le doit au Colonel SCHMAUCH qui a dans un premier temps utilisé cette méthode pour le calcul du nombre d’opérateurs nécessaires, en simultanés dans un CTA-CODIS, fonction du nombre d’appels dans un intervalle de temps donné et de la durée de ces appels. La probabilité Pn est donnée par les formules : (1) (2) Pn = ( e-γ × γn ) / ( !n ) γ = ( ni × tm ) / 8760 ni est le nombre d’interventions se produisant annuellement sur le secteur de première intervention d’un CIS. tm est la durée moyenne d’une intervention exprimée en heures. 8760 est la mesure en heures d’une année. Exemple : Calculer la probabilité de voir deux ou trois interventions se produire simultanément ou quasi simultanément sur le secteur premier appel d’un CIS ayant une activité de 1500 interventions par an, la durée moyenne de ces dernières étant de 1,5 heure. Calcul de P2 : (1) (2) γ = 0,26 P2 = (e-γ × γ2) / ( !2) γ = (1500 × 1.5) / 8760 P2 = (e-0,26 × 0,262) / 2 = 0,026 De cette probabilité il résulte que le risque de voir deux interventions se présenter simultanément ou quasi simultanément va se présenter (8760 × 0,026) = 227,8 heures par an. Calcul de P3 : γ = 0,26 P3 = (e-0,26 × 0,263) / ( !3) = 0,002 De cette probabilité il résulte que le risque de voir trois interventions se présenter simultanément ou quasi simultanément va se présenter (8760 × 0,002) = 17,5 heures par an. Le Colonel SCHMAUCH a ensuite développé ce raisonnement pour calculer le nombre de SP nécessaires dans un centre ou le nombre de VSAV pouvant sortir simultanément sur un secteur donné. Il a validé ses développements dans le cadre d’une thèse d’Etat, en s’appuyant sur les registres de corps de sapeurs pompiers allemands s’étalant sur un siècle. 214 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 1 – Définition des valeurs et des principes de référence Application de la méthode Acceptation du risque « simultanéité » A titre d’exemple, nous avons conduit le calcul de Pn pour n = 2, 3, 4, & 5 avec ni allant de 500 à 9500 et ni-ni-1 = 1000, pour tm = 1.5. A partir d’ici, il est nécessaire de se prononcer sur l’acceptation d’un risque de simultanéité. De cette acceptation strictement définie, il résultera immédiatement le nombre de départs types à mettre en place au niveau d’un CIS. ni 500 1500 2500 3500 4500 5500 6500 7500 8500 9500 γ 0,09 0,26 0,43 0,60 0,77 0,94 1,11 1,28 1,46 1,63 P2 32 228 526 865 1202 1512 1778 1995 2168 2280 P3 20 76 288 308 474 658 851 1055 1239 P4 3 26 59 111 183 272 382 505 P5 3 9 21 40 70 112 165 Si, sur son secteur de premier appel, un CIS effectue 4500 interventions par an (chaque intervention durant 1.5 h en moyenne), le risque d’avoir : - 2 interventions simultanées est de 1202 h/an, - 3 interventions simultanées est de 308 h/an, - 4 interventions simultanées est de 59 h/an, Ainsi pour l’exemple précédent, si on fait le choix d’un risque de simultanéité de 250 heures par an et par CIS, le nombre de départs types à mettre en place est le suivant : ni Départs types 500 1500 2500 3500 4500 5500 6500 7500 8500 9500 1 1 2 3 3 3 3 4 4 5 Absence résiduelle en heures / an 32 248 84 29 66 132 223 70 112 165 (Pour une durée moyenne des interventions de 90 min, ce paramètre devant impérativement être pris en compte). - 5 interventions simultanées est de 9 h/an, Objectif de couverture du risque de simultanéité Le seuil au-delà duquel la simultanéité doit être couverte est fixé à 24 h/an. Les réponses opérationnelles varient alors en fonction des différents paramètres : - la composition et le choix des départs types, un calcul de Pn strictement attaché à chaque CIS la prise en compte des différences jour/nuit des fréquences d’interventions, la prise en compte des différences saisonnières des fréquences d’interventions, le calcul sur une zone regroupant plusieurs CIS… Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 215 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 1 – Définition des valeurs et des principes de référence 1er Cas concret Détermination de la fréquence opérationnelle : (Ayant pour but d’imager la méthode) Le secteur « Rennes zone urbaine » Le zonage envisagé pour le secteur rennais a un potentiel de sorties de secours d’approximativement 17 800 (sur la moyenne 2004-2008, 22 000 sur 2008). Si l’on considère, approximativement une augmentation de 10% tous les 5 ans, nous serions proche de 30 000 sorties des secours en 2030, sur ce secteur. L’activité opérationnelle 2008 : (Sans VLS) - Rennes Centre Rennes Sud Rennes Ouest Bruz : 6 500 : 5 400 : 5 000 : 900 Rennes Centre Rennes Sud Rennes Ouest Bruz : 7 200 : 6 100 : 5 600 : 1 000 Les chiffres précédents ne sont qu’un premier jet. Une étude plus approfondie des secteurs de premier appel sera nécessaire pour avoir des chiffres plus fiables. Les projections 2015 sont approximatives. L’évaluation des simultanéités potentielles des sorties de secours est nécessaire pour envisager un dimensionnement de l’effectif opérationnel journalier nécessaire. Une analyse des simultanéités réelles n’est pas possible avec nos moyens techniques actuels. Il est donc nécessaire d’envisager une étude de probabilité, en prenant en compte la durée moyenne d’une sortie de secours et sa fréquence. Cette étude doit se faire par CIS et par bassin de ressource. Cela implique, de plus, une définition d’un seuil d’acceptabilité du risque de dégradation de la réponse. Ce seuil devra être pris en connaissance de cause (capacité de renfort de proximité…) 216 - Rennes Est Rennes Sud Rennes Ouest Bruz : 6500, soit 8 100 et 4 600 : 5400, soit 6 800 et 3 900 : 5 000, soit 6 200 et 3 600 : 900, soit 1 150 et 650 Les durées moyennes d’interventions sont proches de 55 minutes (une analyse engin par engin et centre par centre sera nécessaire). Donc les probabilités de sorties de secours simultanées sont en heures par an : Vers 2015 : - On observe une différence notable entre les périodes creuses et les périodes de forte activité. Ainsi, l’activité opérationnelle 2008 qui est de 59 000 sorties de secours peut se répartir en deux fréquences annuelles de 68 000 et de 37 000, en fonction des périodes de la journée (on pourrait également envisager une fréquence par heure pour une étude plus fine). Nous avons ici les deux groupes : Inters Rennes Centre Rennes Sud Rennes Ouest Bruz Agglomération rennaise 8 100 4 600 6 800 3 900 6 200 3 600 1 150 650 22 750 13 050 2 3 4 5 1 348 627 1 089 485 964 426 56 19 2 296 2 085 381 101 258 66 208 54 2 81 12 46 7 34 5 14 1 822 949 1 084 324 516 88 6 7 8 205 20 70 21 7 4 En prenant un ratio de 75 % de secours à personnes, il y aurait donc : SAP Rennes Centre Rennes Sud Rennes Ouest Bruz 2 Agglomération rennaise 6 100 3 450 5 100 2 950 4 650 2 700 900 500 17 100 9 800 3 943 398 732 307 637 264 35 11 2 343 1 652 4 5 6 201 48 130 32 103 25 1 32 4 17 2 13 2 4 1 397 565 625 145 224 30 7 8 0 2 67 5 17 Le résultat pourrait être le suivant : Rennes Centre Rennes Sud Rennes Ouest Bruz Agglo rennaise SAP Jour SAP Nuit 4 3 3 2 6 3 3 3 1 5 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 1 – Définition des valeurs et des principes de référence L’analyse de l’activité « incendie » serait alors la suivante : INC Rennes Centre Rennes Sud Rennes Ouest Bruz Agglomération rennaise inters 737 711 697 106 2 25 25 22 1 3 1 1 1 4 2 200 184 14 1 5 6 2ème cas concret Le secteur « Rance rive gauche » L’activité opérationnelle 2007-2008 : (Sans VLS) Il y a donc régulièrement deux départs pour incendie, en simultané. Pour pouvoir en tirer un scénario dimensionnant, il est nécessaire de prendre en compte la composition des « départs types ». Ainsi, il est envisagé que ceux-ci soient composés de 2 FPT et une échelle. Comme il est probable qu’il y ait deux départs en simultané sur l’agglomération, il faut donc 4 FPT et 2 échelles disponibles à tout instant. Ils seront envisagés de plus pour le premier échelon de montée en puissance d’un départ sur le site à risque urbain « Centre Ancien ». Donc, si l’on associe l’ensemble des notions précédentes. Le potentiel opérationnel du bassin rennais nécessaire serait dimensionné par le scénario suivant : 6 secours à personnes (ou interventions diverses) et un départ feu « centre ancien » (ou 2 départs pour feu d’habitation). 6 VSAV, 4 FPT et 2 Echelles - Dinard Pleurtuit Saint Briac Secteur Total SAP INC DIV : 1455 : 380 : 170 : 2005 1166 258 116 1540 108 13 18 139 250 71 37 358 Inters Dinard Pleurtuit Saint Briac Secteur inters 1 455 380 170 2 005 2 92 7 2 163 3 5 4 5 6 SAP Dinard Pleurtuit Saint Briac Secteur inters 1 166 258 116 1 540 2 61 4 1 98 3 3 4 5 6 INC Dinard Pleurtuit Saint Briac Secteur inters 108 13 18 139 2 1 0 0 1 3 4 5 6 DIV Dinard Pleurtuit Saint Briac Secteur inters 250 71 37 358 2 3 0 0 7 3 4 5 6 12 5 Actuellement, il y a 3 VSAV, 3 FPT, 3 VTU, alors que ne seraient nécessaires que 2 FPT, 2 VSAV et 1 VTU. La situation d’isolement de ce secteur nécessite un arbitrage moins strict. Mais, un parc plus efficient est envisageable. L’activité estivale amène un renforcement de notre couverture du SAP. Cette méthode doit prendre en compte les éléments suivants : - Les objectifs de délais de couverture, Le seuil d’acceptation du risque, L’activité opérationnelle (par centre, par secteur de communauté de centres, par type d’engins…) et son évolution prévisible, Les heures pleines / heures creuses, Les modulations saisonnières, La durée moyenne d’intervention. Les résultats sont ensuite modulés en fonction des critères d’organisation des centres (postés ou non, potentiel de développement de la commune et du centre …) et de sa position dans le maillage départemental. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 217 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 1 – Définition des valeurs et des principes de référence Vitesses de déplacement − Secteur de défense : Zone géographique de compétence opérationnelle d’un CIS. On la définit à priori, quel que soit le type d’engin demandé. Les limites de périmètre sont fixées aux limites des quartiers urbains ou secteurs géographiques identifiés, couverts dans les délais de couverture validés par le SDACR et selon l’ordre chronologique, d’arrivée des engins, établi à partir des listes de défense. − La zone d’intervention ZI : Zone géographique ponctuelle, limitée à la durée de l’intervention, située autour du lieu de l’intervention. Son périmètre est défini sur site par le COS* en fonction du type de sinistre, et a priori pour les sites faisant l’objet d’un plan de secours établissant un périmètre de sécurité. En utilisant le logiciel GEOCONCEPT du SDIS35, il est possible de modéliser les temps d’accès théorique des secours par commune et par centre de secours. Ces calculs théoriques ont été vérifiés (comparaison avec les arrivées sur les lieux effectives de centres de secours existants). Il convient de préciser, en préalable, les conditions de paramétrage qui ont entouré cette modélisation. Une vitesse de déplacement théorique a été fixée en fonction de la nature des axes, selon la correspondance suivante : En zone urbaine (les centres-bourgs inclus) : 45 km/h Voies rapides (2X2, hors rocades) : 72 km/h Voies nationales et départementales : (* Commandant des opérations de secours) − Les zones urbaines et non urbaines : Zones géographiques d’étude, dont le périmètre est établi pour les zones urbaines aux limites de densification de l’habitat urbain sur une commune ou agglomération de commune, et pour les zones non urbaines aux limites d’occupation du sol par un habitat rural et peu dense. Ces zones sont définies afin de déterminer des objectifs de couverture pertinents, tenant compte des facteurs aggravants de chaque type de zone pour la distribution des secours. − Les zones de classement attributaires : Zones géographiques établies par typologie de secteur, permettant une adaptation a priori de la réponse opérationnelle par le système de traitement de l’alerte en fonction des contraintes propres à chaque type de secteur. Ces zones sont définies dans le règlement opérationnel. (Rocades comprises) 60 km/h Voies secondaires et rues : 48 km/h Pour la réalisation des cartes, chaque centre a été positionné à son adresse effective, afin d’obtenir un résultat le plus réaliste possible. De plus, les délais jusqu’au départ de l’engin ont été figés en considérant que l’on atteindra les délais fixés (traitement de la demande, diffusion de l’alerte, rassemblement des personnels). Les différents zonages actuels − Secteur technico-administratifs : (Définis lors de la réorganisation territoriale) Zone géographique de compétence de gestion administrative et technique attribuée à une structure territoriale du SDIS (groupement, compagnie ou CIS), dont les limites de périmètre sont définies aux limites communales des communes comprises dans cette zone. Ces zones sont indépendantes et différentes des zones administratives telles que les arrondissements, les sous-préfectures, les pays et les communautés de communes 218 Les limites de ces zones sont fixées aux quartiers de communes recensées dans chaque type de zones. Elles sont créées pour faciliter l’enregistrement dans ARTEMIS des consignes opérationnelles propres à la spécificité de chaque zone. Dans la réalité, il existe des zones urbaines et non urbaines à dominante ou accumulant une ou plusieurs spécificités de type feu de forêt, urbain, littoral, etc. Elles constituent des zones attributaires complémentaires. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 1 – Définition des valeurs et des principes de référence Exemple de secteurs technico-administratifs : Zones de compétence de gestion administrative et technique Exemple de zones urbaines et non urbaines : Exemple de secteurs de défense : Zones de compétences opérationnelles Exemple de zones de classement définies par la Typologie de la zone géographique : Exemple de zone d’intervention : Zone d’intervention pour une fuite de gaz Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 219 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 1 – Définition des valeurs et des principes de référence L’objectif premier de la couverture opérationnelle est d’avoir un maillage de centres de secours permettant une réponse à 10 ou 20 min (en fonction des zones précédemment définies), pour 80 % des interventions, dans le cadre d’une triple réponse (secours à personne, incendie, opérations diverses). De cette première analyse plusieurs secteurs apparaissent comme devant être renforcés. Classement des centres Les centres d’interventions et de secours doivent être classés en fonction de leur activité opérationnelle, de l’occurrence de simultanéité et de leur localisation. Ainsi, les CSP sont des centres dont la sollicitation opérationnelle nécessite plus de trois départs simultanément. Durée moyenne d’intervention Secteur de 1er appel optimisé Suite aux constats effectués, concernant la réalité de la couverture opérationnelle (plusieurs secteurs ont une couverture défaillante), il a été nécessaire d’envisager une approche nouvelle permettant d’associer les différentes notions exposées précédemment. Cette démarche doit permettre d’éviter des cascades de défaillances sur des secteurs fortement sollicité ou devant être renforcés (absences de disponibilité des sapeurs pompiers volontaires en journée). Ainsi nous avons découpé le département en secteurs de 1er appel qui ont pour fonction de pouvoir être autonomes dans le cadre du risque courant. 45 min 60 min 75 min 90 min 105 min 120 min Seuil de classement CSP En interventions par an 3250 2450 1950 1650 1400 1250 Les CS sont des centres donc l’activité opérationnelle nécessite deux départs simultanément. Durée moyenne d’intervention 45 min 60 min 75 min 90 min 105 min 120 min Seuil de classement CS En interventions par an 900 700 550 450 400 350 Il apparait un découpage qui permet de couvrir la quasi-totalité du territoire. Les études ont aussi permis de mesurer les conséquences de la mise en place de gardes postées (dans les centres stratégiques pour le maillage territorial, à l’exception des secteurs de Maure-de-Bretagne, Retiers et Antrain qui n’ont pas une activité opérationnelle permettant d’envisager cette possibilité). Les CPI sont des centres dont opérationnelle ne nécessité qu’un départ. Communauté de centres Effectifs opérationnels journaliers (EOJ) Une dernière notion est apparue nécessaire quand les centres sont proches les uns des autres et peuvent ainsi partager un même secteur de premier appel. Il est aussi permis d’envisager une communauté de centre, pérennisant la notion de réponse de proximité et la richesse des hommes de terrain, tout en apportant une souplesse de gestion des effectifs et du matériel. Les secteurs de premier appel étant fortement imbriqués on peut alors envisager une plus grande efficience du dispositif opérationnel en jouant sur la complémentarité des moyens disponibles sur le territoire. Les effectifs opérationnels journaliers sont définis règlementairement par type de centre. Le règlement opérationnel précisera les effectifs supplémentaires dans certains CIS, au besoin, en aggravation des dispositions règlementaires minimales applicables à ces Centres d’Incendie et de Secours. 220 l’activité Plusieurs centres pourront être « surclassés » du fait de leur isolement ou de leur emplacement stratégiques. Une partie de ces centres pouvant être organisée en communautés de centres, ils devront être étudiés au cas par cas (l’identification d’un centre de référence sera nécessaire). Ces EOJ sont des sapeurs pompiers (professionnels ou volontaires) de garde et/ou d’astreinte. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 2 – La couverture opérationnelle des risques courants Notions d’engins polyvalents Camion Citerne Rural (CCR) Les interventions pour incendie sont celles qui génèrent, au sens des risques courants, l’engagement de l’engin de base pour la lutte contre les feux : le Fourgon Pompe Tonne (FPT ou équivalent). Cet engin est normalement armé par 6 à 8 sapeurs pompiers. D’autre part, la couverture du risque particulier « feux de forêts » est réalisée exclusivement par le Camion Citerne Feux de forêts (CCF). Une caractéristique essentielle de ceux-ci est leur aptitude au franchissement tout terrain. Ces performances peuvent être utiles en dehors de la lutte contre les feux de végétation (feux de ferme, inondation, tempête…). L’existence actuelle du parc de CCF s’explique donc d’abord par la prise en compte du risque forestier, mais également par les difficultés d’accès à certains feux classiques : configuration topographique, climatique, ainsi que pour les feux d’aires naturelles (intégré dans le risque courant). Aussi, pour ce dernier cas, l’alternative pourrait résider dans l’affectation d’un engin doté de capacités de franchissement mais qui dispose du potentiel hydraulique d’un FPT. Le concept d’engin polyvalent du type CCR semble aujourd’hui correspondre à la définition de ce besoin. Ainsi, dès lors que le nombre minimal de CCF nécessaires pour lutter contre le risque particulier est déterminé, le principe suivant pourrait être développé : • affectation d’un CCF dans les centres définis comme majeurs dans le cadre de la lutte contre les feux de forêts, • affectation d’un CCR en substitution du FPT et/ou du CCF dans les centres pour lesquels leur secteur présente les deux risques que sont les feux d’habitations et les feux d’aires naturelles (et ayant une probabilité de simultanéité faible). Fourgon-pompe tonne secours routiers (FPTSR) Sur les feux urbains, il est intéressant de pouvoir disposer de matériel de secours routier pour compléter la panoplie des outils de forcement nécessaires à la pénétration dans les locaux, y compris dans les cellules commerciales protégées. La présence d’énergie sur intervention permet également de disposer rapidement d’éclairage mobile et d’utiliser tout type d’outillage électrique. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 Sur les accidents de la circulation, pour conserver un niveau de sécurité et être plus efficient, la possibilité d’un équipage renforcé (jusqu’ à 6) est un atout du FPTSR. L’armement renforcé permet de mener simultanément la sécurisation du chantier et la prise en charge des victimes. Le FPTSR serait affecté en substitution d’un binôme FPT-VSR. Développement d’engins polyvalents « Fourgon-pompe tonne secours routiers » (FPTSR) « Camion citerne rural » (CCR) Les engins d’appui La couverture des risques particuliers est réalisée par le renforcement des moyens du risque courant, par les engins spécialisés (PEVSD, ULP, VPL…) et les engins d’appui (CCGC, CCGCLC, DA, remorques, VAR,…). La liste, de ces derniers, n’est pas exhaustive et elle intègrera de fait tout engin nouveau nécessaire. Objectif de couverture des engins d’appui 30 min L’échelle aérienne possède une double vocation. Elle permet le sauvetage de personnes lors des incendies d’immeubles d’habitations, en étant capable d’atteindre une hauteur de 28 mètres, soit le neuvième étage d’un immeuble (majoritairement en zone urbaine). Elle participe également, lors d’incendies importants, à l’attaque aérienne des foyers, par l’établissement de lances sur son parc (sur tout le département). Objectif de couverture des échelles aériennes 10 min en zone urbaine 30 min sur le reste du département 221 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 2 – La couverture opérationnelle des risques courants Cette carte permet de visualiser les secteurs où le niveau de couverture est à améliorer. 222 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 2 – La couverture opérationnelle des risques courants Cette carte permet de visualiser le niveau de couverture de la « triple réponse ». Nous observons, ici, la capacité théorique du SDIS en fonction de l’implantation des centres de secours et de leurs équipements (projection de la triple réponse VSAV, FPT et VTU). On observe les forces et les faiblesses, à mettre en balance avec les enjeux (bassins de populations, risques particuliers). Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 223 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 2 – La couverture opérationnelle des risques courants Cette carte permet de visualiser les secteurs où le niveau de couverture peut être amélioré par l’optimisation du parc (réaffections d’engins). On observe de plus les zones mal desservies par nos implantations de centres. 224 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 2 – La couverture opérationnelle des risques courants « Triple réponse » à optimiser Les communes, ou portions de communes, suivantes sont celles pour lesquelles la triple réponse n’est pas assurée en 20 min, au regard de l’implantation des centres et du parc matériel actuel. Communes BALAZE NORD EST FPT & VSAV sous 20mn 1 FPT BAULON NORD BAULON SUD BLEURUAIS BRIELLE EST BROUALAN CHAMPEAUX CHANTELOUP OUEST CHAPELLE DE BRAIN CHATILLON EN VENDELAIS NORD CHATILLON EN VENDELAIS SUD CHAUVIGNE SUD EST CHELUN DINGE NORD EST DINGE SUD EST DINGE SUD OUEST 1 FPT 1 VSAV DOMPIERRE DU CHEMIN DOURDAIN EPINIAC SUD ERCE EN LAMEE SUD FRESNAIS LA HIREL IFFENDIC NORD OUEST IFFENDIC SUD OUEST IRODOUER NORD 1 FPT LANGON MAXENT EST MINIAC SOUS BECHEREL NORD MINIAC SOUS BECHEREL SUD Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 1 FPT 1er VSAV en 21,42 min 1er FPT & VSAV en 21,70 min 1er FPT et VSAV en 21,81 min 1er FPT et VSAV en 22min 1er FPT & VSAV en 19,70 min 1er FPT & VSAV en 19,98 min 1er FPT & VSAV en 19,50 min 1er FPT & VSAV en 19,28 min 1er FPT & VSAV en 20,34 min 1er FPT & 1er VSAV en 19 min et 23,25 min 1er FPT & 1er VSAV en 16.79 min et en 22,31 min 1er FPT & VSAV en 20,14 min 1er FPT & VSAV en 20,10 min 1er FPT & VSAV en 19,50 min 1 er VSAV en 20,28 min 1er FPT en 21,90 min 1er FPT & VSAV en 19,60 min 1er FPT & VSAV en 19,60 min 1er FPT & VSAV en 19,30 min 1er FPT & VSAV en 19,65 min 1er FPT & VSAV en 19,56 min 1er FPT & VSAV en 19,42 min 1er FPT & VSAV en 19,36 min 1er FPT & VSAV en 19,86 min 1er VSAV en 19,85 min 1er FPT & VSAV en 20,76 min 1er FPT & VSAV en 19,24 min 1er FPT & 1er VSAV en 19,69 min et en 20,10 min 1er VSAV en 21,70 min 225 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 2 – La couverture opérationnelle des risques courants Communes MONTONTOUR FPT & VSAV sous 20min 1 FPT MONTREUIL DES LANDES NOYAL SOUS BAZOUGES 1 VSAV PAIMPONT NORD EST PAIMPONT SUD OUEST PARCE NORD PARCE SUD PERTRE LE NORD PERTRE LE SUD PETIT FOUGERAY LE PLESDER PRINCE REDON (la triple réponse devrait être doublée) 1 FPT 1 FPT et 1 VSAV SAINT CHRISTOPHE DES LANDES SAINTE ANNE SUR VILAINE SAINT GEORGES DE CHESNE NORD SAINT GEORGES DE CHESNE SUD SAINT GONLAY SAINT MALON SUR MEL SAINT MAUGAN EST SAINT MAUGAN OUEST SAINT M'HERVE NORD SAINT PIERRE DE PLESGUEN SAINT SULPICE DES LANDES SUD SAULNIERES SIXT SUR AFF SUD EST TAILLIS TIERCENT-LE TRESSE TREVERIEN VAL D’IZE 1 FPT 1er VSAV en 21,35 min 1er FPT et VSAV en 22,26 min 1er FPT en 20,66 min 1er FPT & VSAV en 20,45 min 1er FPT & VSAV en 20,45 min (Campéneac 56) 1er FPT & VSAV en 20 min 1er FPT & VSAV en 21,30 min 1er FPT & VSAV en 19,41 min 1er FPT & VSAV en 22,61 min 1er FPT & VSAV en 21 min 1er FPT & VSAV en 20 min 1er VSAV en 21,96 min 2ème FPT & VSAV en 26,96min FEGREAC 44 1er FPT & VSAV en 23,97 min 1er FPT & VSAV en 20,39 min 1er FPT & VSAV en 20,13 min 1er FPT & VSAV en 19,17 min 1er FPT & VSAV en 20 min 1er FPT & VSAV en 22,36 min 1er FPT & VSAV en 20,10 min 1er FPT & VSAV en 22,30 min 1er VSAV en 20,88 min 1er FPT & VSAV en 21 min 1er FPT & VSAV en 19,60 min 1er FPT & VSAV en 20,66 min 1er FPT & VSAV en 21,10 min 1er& 2ème FPT & VSAV en 21,16min & 27,42 min 1er FPT & VSAV en 20 min 1er FPT & VSAV en 19,50 min 1er FPT & VSAV en 19,36 min 1er FPT & VSAV en 20,61 min Cette liste devra être régulièrement remise à jour pour prendre en compte les évolutions d’organisation qui pourraient intervenir. D’autre part, cette liste n’intègre pas les difficultés inhérentes au fonctionnement des CIS. Ces déficits de couverture sont à confronter aux enjeux de ces secteurs. 226 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 2 – La couverture opérationnelle des risques courants Simulations de couverture Sur ces cartes les couvertures des CPI ne sont pas représentées. On peut observer l’importance de ces centres pour la couverture des zones blanches. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 227 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 2 – La couverture opérationnelle des risques courants Les centres hors-département apparaissent avec une zone de couverture plus faible, pour prendre en compte le transfert d’alerte de CODIS à CODIS (fixé à 2 min en moyenne, aujourd’hui). 228 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 2 – La couverture opérationnelle des risques courants On observe, sur cette carte une zone « blanche » sur les communes du Val-d’Izé, Saint-Christophe-des-Bois et Châtillon-en-Vendelais. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 229 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 2 – La couverture opérationnelle des risques courants Une zone « blanche » apparait en limite de couverture sur les communes de Langon, La Chapelle-de-Brain et Sainte-Anne-Sur-Vilaine. Une garde postée à Bain-de-Bretagne permet de sécuriser le bassin Messac (377 sorties en 2008) / Bain-de-Bretagne (915 sorties en 2008). 230 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 2 – La couverture opérationnelle des risques courants Le niveau d’imbrication des secteurs de défense permet d’en déduire les propositions de communautés de centres. La situation des CIS Iffendic, Montfort et Bédée en est une illustration. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 231 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 2 – La couverture opérationnelle des risques courants On peut observer à travers ces différentes cartes, les centres essentiels à la couverture. C’est particulièrement visible sur le pays « Redon et Vilaine » où le nombre de CIS est assez réduit. 232 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 2 – La couverture opérationnelle des risques courants La couverture du pays de « Saint-Malo » est un enjeu important, du fait de la présence de nombreux risques, de l’importance de l’activité opérationnelle et de la qualité actuelle de la couverture. Une garde postée à Combourg présente plusieurs avantages : - Sécurisation du bassin de Combourg (871 sorties en 2008) dont la qualité de couverture est actuellement insuffisante. - Limitation de l’activité opérationnelle sur le CIS Tinténiac (742 sorties en 2008). Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 233 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 2 – La couverture opérationnelle des risques courants L’organisation actuelle ne permet pas de remplir les objectifs de couverture fixés (20 min, 80 % du temps). Il est nécessaire de prendre en compte le potentiel d’évolution de l’activité opérationnelle pour déterminer la solution la plus efficiente. Une garde postée à Dol-de-Bretagne présente plusieurs avantages : - Sécurisation d’un bassin (Saint-Broladre (253 sorties en 2008), Plerguer (453 sorties en 2008), Dol-deBretagne (1154 sorties en 2008), dont la qualité de couverture est actuellement insuffisante - Limitation de l’activité opérationnelle sur les CIS Combourg (871 sorties en 2008) et PleineFougères (414 sorties en 2008). 234 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 2 – La couverture opérationnelle des risques courants Les CIS fonctionnant exclusivement en astreintes ne peuvent assumer indéfiniment l’augmentation de l’activité opérationnelle. Il n’y a pas de limite fixe, elle est totalement liée à la disponibilité des personnels. Une garde postée à Tinténiac présente plusieurs avantages : - Sécurisation d’un bassin (Bécherel (97 sorites en 2008), Hédé (232 sorties en 2008), Guipel (66 sorties en 2008), Tinténiac (742 sorties en 2008)), dont la qualité de couverture est actuellement insuffisante - Limitation de l’activité sur les CIS Combourg (871 sorties en 2008) et Gévezé (654 sorties en 2008). Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 235 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 2 – La couverture opérationnelle des risques courants La mise en place d’une garde postée dans un centre doit donc répondre à plusieurs objectifs : l’amélioration de la couverture opérationnelle, une meilleure répartition de la charge opérationnelle et l’anticipation des besoins futurs. On observe ici que la mise en place d’une garde postée sur les trois CIS Tinténiac, Combourg et Dol-deBretagne n’est pas une solution efficiente, car elle présente des redondances de couvertures. 236 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 2 – La couverture opérationnelle des risques courants En conclusion, les CIS dont certains effectifs opérationnels journaliers placés en régime posté apporteraient une réelle plus value à la couverture des risques du département, sont : CIS Dol-de-Bretagne CIS Tinténiac CIS Bain-de-Bretagne Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 237 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 2 – La couverture opérationnelle des risques courants Les communautés de centres (périmètres à étudier) DINARD / PLEURTUIT / SAINT-BRIAC-SUR-MER DOL-DE-BRETAGNE / SAINT-BROLADRE / PLERGUER MONTFORT-SUR-MEU / IFFENDIC / BEDEE BAIN-DE-BRETAGNE / MESSAC BRUZ / CHARTRES-DE-BRETAGNE TINTENIAC / HEDE / BECHEREL L’HERMITAGE / PACE MORDELLES / BREAL-SOUS-MONFORT SAINT-AUBIN-DU-CORMIER / MEZIERES-SUR-COUESNON NOYAL-SUR-VILAINE / ACIGNE ou NOYAL-SUR-VILAINE / SERVON-SUR-VILAINE ANTRAIN / BAZOUGES-LA-PEROUSE / TREMBLAY SENS-DE-BRETAGNE / GAHARD MONTREUILLE-SUR-ILLE / GUIPEL DOMAGNE / CHATEAUBOURG BAIS / DOMALAIN MEDREAC / QUEDILLAC LA BAZOUGE-DU-DESERT / PONTMAIN SAINT-SULPICE-DES-LANDES / SION-LES-MINES Cette liste n’est pas exhaustive. La condition nécessaire est le niveau suffisant d’interpénétration des secteurs de défense, permettant ainsi des mutualisations. Ces communautés n’ont pas vocation à être imposées. Elles sont des opportunités pour organiser des actions dans les domaines de la formation, de la distribution des secours, des renforts opérationnels etc. Elles dépendent également de l’envie des sapeurs pompiers locaux de travailler ensemble et de leur volonté d’imaginer des coopérations. 238 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 10/12/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 2 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Les risques particuliers La gestion du risque particulier s’entend avec le concours d’autres services et organismes compétents, tant en ce qui concerne la prévention, la prévision ou l’intervention. Ainsi, la collaboration avec les services de l’Etat, les acteurs de la santé (services d’urgences, médecins, infirmiers, transporteurs sanitaires…), les différents établissements publics, collectivités et les autres SDIS doit être optimale. L’analyse des risques particuliers a été réalisée (pages 115 à 206). Il s’agit maintenant à partir de scénarios dimensionnants (issus de retours d’expériences, de plans d’opérations internes, de plans particuliers d’interventions et de plans d’établissements répertoriés) d’établir les grilles de montée en puissance. Les grilles de montée en puissance des moyens ont été élaborées afin de déterminer des objectifs de couverture. Elles permettent de contrôler : - L’adéquation des matériels du SDIS 35 en tenant compte des potentiels de renforts extérieurs (zonaux et nationaux) ; Les délais de mobilisation de ces moyens ; Le niveau de formation des personnels spécialisés (en quantité et qualité) ; Le niveau d’organisation du SDIS 35 tant en matière de prévision opérationnelle que de capacité de mise en œuvre des moyens (plans, consignes, chaîne de commandement). Les moyens présentés dans les tableaux viennent complémenter, en nombre et en délais, les moyens du risque courant (cela ne remet pas en cause les objectifs pages 212). Une attention particulière a été accordée aux dispositifs fixes de défense incendie des communes. Ainsi, indépendamment des principes et règles intégrés au règlement opérationnel, des véhicules porteurs d’eau supplémentaires sont à prévoir pour la défense des zones défavorisées en points d’eau. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 239 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Les groupes constitués GROUPE MOYENS REF CRM 1 VTU - 1 CG Commandement Colonne Commandement Site 1 VLCC - 1 VLCGDP - 1 CG 1 VLDP - 1 VLCS - 1 PCM - 1 VLOS - 1 CC 1 MED (déclencher l'astreinte Trans) Secours à Personnes 3 VSAV - 1 VLS - 1 CG GO Secours routier 2 VSAV - 1 VLS - 1 VSR - 1 CG GO Déblaiement / Désincarcération 1 FPT - 1 CESD - 1 VSR - 10 SDE1 - 1 SDE2 - 1 CG GO Feu Urbain 2 FPT - 1 EPS - 1 CG GO Feu Hydrocarbures 1 FPT+ RMO - 1 FPT+LCM - 1 DA+MPR - 1 CEEM - 1 CG ZDO Feu Industriel 1 FPT+MPR - 1 FPT+LC - 1 FPT - 1 DA+MPR - 1 EPS - 1 CG ZDO Feu de Forêt 4 CCF - 1 CCGC - 1 VLHR - 1 CG 2 CCGC - 1 FPT+MPR - 1 CG (en zones urbaine et portuaire : 1 DA+MPR - 1 FPT+MPR - 1 CG) ZDO PR PR + ZDO Evacuation 2 FPT - 4 VSAV - 1 VLS - 2 MED - 1 CG (+ moyens SAMU : 2 VIR) 1 FPT - 2 VLS - 1 VSM - 2 MED - 2 INF - 1 PHARM 1 CG (+ moyens SAMU : PC, PSM, VIR, UMH) 1 FPT - 5 VSAV - 1 VLS - 1 MED - 1 INF - 1 CG (+ 6 AMB à demander au SAMU) Soutien Logistique 1 VAT - 1 VTU - 1 CEECL - 1 VAR - 1 CG (déclencher l'astreinte Trans) PR + ZDO Soutien Sanitaire GO Secours Nautique 1 VSAV - 1 VLS 1 VLS - 1 VSAV - 1 INF - 1 MED 1 CG (+ CUMP et 10 secouristes associatifs à demander à la Préfecture) 1 VPL - 1 CUSAL - 2 SAL - 2 EMB (BLS si côtier) - 1 SAV3 2 SAV1 (2 SAV2 si côtier) - 1 CG Décontamination NRBC 2 FPT - 1 CEMDM - 1 VTU NRBC - 1 VLS - 1 MED - 1 CG Risque Chimique 1 FPT - 1 ULP - 3 RCH1 - 3 RCH2 - 1 RCH3 GNR Risque Radiologique 1 FPT - 1 VRAD - 3 RAD1 - 3 RAD2 - 1 RAD3 GNR GRIMP 1 VGRIMP - 4 IMP2 - 1 IMP3 GNR Investigation / FDN 1 FPT+MPR - 1 VFDN - 1 VAR - 9 FDN1 - 2 FDN2 - 1 CG GNR Intempéries 3 VTU - 1 CCF+MPR - 1 VLHR - 1 CG 1 VPL - 1VTU+EMB - 2 VTU+BRS - 1 CCF - 1 VLHR - 1 CUSAL 2 SAL - 1 CG ZDO Alimentation Ramassage PMA Accueil Impliqués Sauvetage inondation GOC GO GOC ZDO PR PR PR + ZDO PR + Piratox ZDO Ces groupes sont ceux définis dans le Règlement Opérationnel (RO) révisé en 2009. Ils sont repris dans les tableaux suivants, servants au dimensionnement de la couverture des risques particuliers. Ils ne sont pas figés et pourront faire l’objet d’amendements dans le cadre de la refonte du RO. 240 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Inondation rupture de barrage Définition du risque : Barrage ("Structure s'opposant au passage de l'eau et résistant à la poussée", "ouvrage capable de retenir l'eau") Scénarios retenus dans l'analyse : Inondation et submersion des terrains par rupture de barrage Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : Barrages de classe A et B Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Moyens Délais (T0 = heure de la demande) 30' Activation salle débordement CTA 1 groupe sauvetage inondation (hors moyens PLG) 1 VLHR 40' 60’ 90' 120' 150' X 1 groupe sauvetage inondation (hors moyens PLG) – 1 groupe commandement colonne - 1 groupe Ramassage - 1 groupe CRM 1 groupe commandement Site – 1 groupe Montée en puissance commandement colonne – 1 groupe PCO/COD SDIS 35 X X 1 groupe sauvetage inondation (y compris moyens PLG) -– 1 groupe PMA – 1 groupe Evacuation - 1 groupe accueil impliqués 2 groupes sauvetage inondation Renfort SDIS limitrophes 70' X X 1 groupe Ramassage - 1 groupe PMA - 1 groupe Evacuation X Inondation suite à brèche dans digue de protection Définition du risque : Digue ("Digues de protection contre les inondations et de rivières canalisées", "Ouvrage longitudinal qui n'a pas de fonction de retenir l'eau mais de faire obstacle à son écoulement") Scénarios retenus dans l'analyse : Inondation et submersion des terrains suite brèche dans digue de protection Cinétique : Lente Seuil de prise en compte : Digues de classe A, B et C Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Moyens 30' Activation salle débordement CTA 1 groupe sauvetage inondation (hors moyens PLG) 1 VLHR 1 groupe sauvetage inondation (hors moyens PLG) – 1 groupe Commandement Colonne - 1 groupe Ramassage - 1 groupe CRM Montée en puissance 1 groupe Commandement Site - 1 groupe commandement colonne – 1 groupe PCO/COD SDIS 35 1 groupe sauvetage inondation (y compris moyens PLG) -– 1 groupe PMA - 1 groupe Evacuation - 1 groupe accueil impliqués 2 groupes sauvetage inondation Renfort SDIS limitrophes 1 groupe Ramassage - 1 groupe PMA 1 groupe Evacuation Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 Délais (T0 = heure de la demande) 40' 60’ 70' 90' 120' 150' X X X X X X 241 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Inondations pluviales et fluviales Définition du risque : Inondation et submersion des terrains liées à la montée progressive des eaux, par des pluies importantes ou une tempête associée à un fort coefficient de marée, sans brèche sur des digues de protections. Scénarios retenus dans l'analyse : Les inondations de plaine - Le ruissellement - Les crues de type torrentiel Les tempêtes Cinétique : Lente Seuil de prise en compte : Communes soumises à PPRN Inondation, ensemble des communes pour les inondations pluviales Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Délais (T0 = heure de la demande) Moyens 30' Activation salle débordement CTA 1 groupe sauvetage inondation (hors moyens PLG) 40' 60' 90' 120' 150' 180' X 1 groupe sauvetage inondation (hors moyens PLG) – 1 groupe Commandement Colonne - 1 groupe CRM activation de PC de secteurs avec chefs de groupe au minimum Montée en puissance 1 groupe sauvetage inondation (y compris moyens SDIS 35 PLG) - 1 groupe intempéries - 1 groupe Commandement Site - 1 groupe commandement colonne – 1 groupe PCO/COD – 1 groupe accueil impliqués Renfort SDIS 2 groupes sauvetage inondation limitrophes X X X Evènements climatiques Définition du risque : Vent, chaleur, neige, verglas hors pluviométrie exceptionnelle… Scénarios retenus dans l'analyse : Tempêtes, ouragans, tornades en territoire métropolitain Chaleurs importantes en territoire métropolitain Neige et verglas en territoire métropolitain Cinétique : Lente Seuil de prise en compte : Alerte météorologique (Plan départemental d'alerte météorologique et cartes de vigilance) Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Délais (T0 = heure de la demande) Moyens 30' Activation salle débordement CTA et engagements selon motif de départ 1 groupe commandement colonne - 1 groupe CRM – 1 groupe intempérie - activation de PC de secteurs avec chefs de groupe au minimum Montée en puissance 1 groupe commandement site - 1 groupe SDIS 35 commandement colonne – 1 groupe PCO/COD 3 groupes intempérie - 1 groupe accueil impliqués – 1 groupe soutien logistique Renfort SDIS limitrophes 242 40' 60' 90' 120' 150' 180' X X X X 3 groupes intempérie X Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Mouvements de terrain Définition du risque : Mouvement de terrain Scénarios retenus dans l'analyse : Glissement de terrain en zone habitée - Coulée de boues - Séisme Effondrement de cavité et milieu souterrain Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : Cavité souterraine et falaise Proposition montée en puissance Délais (T0 = heure de la demande) Moyens 30' Activation salle débordement CTA - 1 groupe Moyens engagés à Commandement Colonne - 1 groupe Ramassage – 1 groupe CRM 1 groupe l'alerte déblaiement/désincarcération 1 groupe commandement site - 1 groupe commandement colonne – 1 groupe PCO/COD - 1 groupe déblaiement -1 groupe PMA - 1 groupe Montée en puissance Evacuation - 1 groupe soutien logistique - 1 groupe accueil impliqués - Cyno - 1 GRIMP SDIS 35 1 groupe Ramassage - 1 groupe Evacuation 40' 60' 90' 120' 150' 180' X X X Renfort SDIS limitrophes 3 groupes déblaiement X Feux de forêts et landes Définition du risque : Feu de forêts & Landes Scénarios retenus dans l'analyse : Risque sévère Risque très sévère Le feu de forêt ou de landes est un risque particulier qui nécessite un véhicule spécifique, le « CCF » et une formation adaptée le « FDF » (niveau 1, 2, 3, 4 et 5). Toutefois, il est nécessaire d’étendre le savoir acquis dans le cadre des FDF1 à un plus grand nombre de sapeurs-pompiers, en particulier ceux qui sont confrontés aux feux d’aires naturelles. Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : Massifs classés risques particuliers (depuis 1980) et Massifs risques majeurs (DDRM) Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Moyens 30' 40' 70' 100' 120' 150' 180' 1 groupe FDF X 1 groupe commandement colonne - 2 groupes FDF – 1 groupe alimentation - 1 groupe CRM Montée en puissance SDIS 35 1 groupe commandement site - 1 groupe commandement colonne – 2 groupes FDF - 1 groupe alimentation - 1 groupe soutien sanitaire 1 groupe commandement colonne - 4 groupes FDF risque de simultanéité par le 1 groupe alimentation - 1 groupe CRM 1 groupe soutien sanitaire SDIS 35 3 groupes FDF et hélicoptère Sécurité Civile Renfort SDIS limitrophes Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 Délais (T0 = heure de la demande) X X X X 243 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Risque agricole Définition du risque : Installations composées de bâtiments de plus en plus importants comportant différentes activités : fourrage, intensité des élevages, stockage d'engrais, silos de céréales, stockage de produits phytosanitaires Problème de couverture incendie en milieu rural Elevages Scénarios retenus dans l'analyse : Incendie (fort potentiel calorifique)- pollution (air et eaux) - explosion- toxicité Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : Activités soumises à autorisation Proposition montée en puissance Délais (T0 = heure de la demande) Moyens 30' Feux spécifiques: feu d'industrie non répertoriée: Moyens engagés à 2 FPT - 1 MPR - 1 EPS - 1 CG Feu de ferme/longère : l'alerte 2 FPT - MPR - CCFM - CCGC - CG 1 groupe commandement colonne - 1 groupe Montée en puissance alimentation - 1 groupe soutien sanitaire - 1 groupe SDIS 35 CRM - 1 groupe RCH Selon besoin identifiés Renfort SDIS limitrophes 40' 60' 90' 120' 150' 180' X X X SEVESO Définition du risque : Etablissements industriels pouvant comporter des risques majeurs, accidents ayant des effets importants sur l'extérieur (personnes, biens, environnement) nécessitant la mise en œuvre d'une planification, et dans certains cas des renforts extra départementaux. Scénarios retenus dans l'analyse : Dépendant du scénario majorant : Feu de cuvette - TOTAL Feu de GPL, UVCE, BLEVE : Antargaz, BJ75 Feu de produits phytosanitaires (toxicité des fumées) : Gruel fayer, De Sangosse Feu d'engrais : LESEUR feu de complexe chimique : QUARON Toxicité pour tous Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : Caractère SEVESO Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Montée en puissance SDIS 35 Renfort SDIS limitrophes 244 Délais (T0 = heure de la demande) Moyens 30' 40' 60' 90' 120' 150' 180' Moyens prévu par le plan ER X 1 groupe colonne- 1 groupe soutien sanitaire 1 groupe feu industriel - 1 groupe alimentation - 1 groupe CRM 1 groupe commandement site- 1 groupe commandement colonne – 1 groupe PCO/COD – 1 groupe RCH - 1 groupe soutien logistique - 1 groupe feu industriel - 1 groupe Alim 2 groupes feu industriel - 2 groupes feu hydrocarbures X X X Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Installations de réfrigération à l’ammoniac Définition du risque : L'ammoniac est utilisé comme fluide frigorigène dans l'industrie agroalimentaire (abattoirs, salaisons…) Scénarios retenus dans l'analyse : Fuite importante impactant la population Toxicité Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : Soumis à autorisation Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Moyens Délais (T0 = heure de la demande) 30' Feux spécifiques: feu d'industrie non répertoriée: 2 FPT - 1 MPR - 1 EPS - 1 CG -1 groupe RCH 40' 60' 90' 120' 150' 180' X 1 groupe commandement colonne - 1 groupe SAP – 1 groupe CRM X Montée en puissance 1 groupe commandement site - 1 groupe SDIS 35 commandement colonne – 1 groupe PCO/COD – 1 groupe RCH - 1 groupe soutien logistique - 1 groupe Alim 1 groupe RCH Renfort SDIS limitrophes X X Entrepôts couverts Définition du risque : Installation, composée d'un ou plusieurs bâtiments pourvus a minima d'une toiture. Etablissement comportant des cellules de surfaces importantes, servant de plateforme logistique. Risque de fort potentiel calorifique, problème de portée des lances, problème d'accessibilité nécessitant attaque massive et des moyens SP importants. Scénarios retenus dans l'analyse : Incendie Pollution (air et eaux) Toxicité Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : Soumis à autorisation Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Moyens 30' Départ pour Feu Industrie Non Répertoriée 1 groupe commandement colonne - 1 groupe CRM – 1 groupe feu industriel - 1 groupe soutien sanitaire Montée en puissance 1groupe alimentation - 1 groupe commandement site SDIS 35 1 groupe commandement colonne – 1 groupe PCO/COD – 1 groupe soutien logistique - 1 groupe RCH 2 groupes feu industriel Renfort SDIS limitrophes Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 Délais (T0 = heure de la demande) 40' 60' 90' 120' 150' 180' X X X X 245 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Silos ou installations de stockages de céréales ou de tout produit organique dégageant des poussières inflammables Définition du risque : Le terme silo désigne des capacités de stockage type vrac quelle que soit leur conception, des tours de manutention, des fosses de réception…, des trémies de vidange et de stockage de poussières. Le silo peut être vertical ou à plat. Il stocke des produits pulvérulents (luzerne, orge, tournesol, maïs, blé, avoine, colza…) Scénarios retenus dans l'analyse : Auto échauffement Incendie, pollution (air et eaux) Explosion (silos béton) Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : Soumis à autorisation, déclaration Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Délais (T0 = heure de la demande) Moyens 30' Départ pour Feu Industrie Non Répertoriée 40' 60' 90' 120' 150' 180' X 1 groupe commandement colonne - 1 groupe CRM - 1 groupe feu industriel - 1 groupe soutien sanitaire X Montée en puissance 1groupe alimentation - 1 groupe commandement site SDIS 35 1 groupe commandement colonne – 1 groupe PCO/COD – 1 groupe soutien logistique - 1 groupe RCH 2 groupes feu industriel Renfort SDIS limitrophes X X Dépôts d’artifices Définition du risque : Les artifices sont classés en plusieurs catégories (le classement K4 donne lieu à une habilitation de l'artificier délivrée par la préfecture) Stockage compris entre 500 kg et 2 tonnes : site soumis à déclaration Stockage compris entre 2 tonnes et 10 tonnes : site soumis à autorisation Scénarios retenus dans l'analyse : Détonation, explosion, Incendie Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : Soumis à autorisation, déclaration Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Délais (T0 = heure de la demande) Moyens 30' Départ pour Feu Industrie Non Répertoriée 60' 90' 120' 150' 180' X 1 groupe commandement colonne - 1 groupe CRM - 1 groupe feu industriel - 1 groupe soutien sanitaire Montée en puissance 1groupe alimentation - 1 groupe commandement site SDIS 35 1 groupe commandement colonne – 1 groupe PCO/COD – 1 groupe soutien logistique - 1 groupe RCH Renfort SDIS 2 groupes feu industriel limitrophes 246 40' X X X Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Autres types d’industries présentant des risques toxiques Définition du risque : Emanation toxique liée à la fabrication industrielle de substances ou de préparations toxiques ou très toxiques. L’emploi ou le stockage de produits comme le chlore (y compris les stations de traitement des eaux). Scénarios retenus dans l'analyse : Fuite importante impactant population, environnement, pollution (air et eaux) Toxicité Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : Soumis à autorisation Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Moyens Délais (T0 = heure de la demande) 30' Feux spécifiques: feu d'industrie non répertoriée: 2 FPT - 1 MPR - 1 EPS - 1 CG -1 groupe RCH 40' 60' 90' 120' 150' 180' X 1 groupe commandement colonne - 1 groupe SAP - 1 groupe CRM X Montée en puissance 1 groupe commandement site - 1 groupe SDIS 35 commandement colonne – 1 groupe PCO/COD – 1 groupe RCH - 1 groupe soutien logistique - 1 groupe Alim 1 groupe RCH Renfort SDIS limitrophes X X Industries présentant des risques biologiques Définition du risque : Organisme, ou une substance dérivée d'un organisme, qui représente une menace à la santé humaine. Ceci inclus les déchets médicaux, échantillons de microorganisme, virus ou toxine (d'une source biologique) qui peut atteindre la santé humaine. Cela inclus aussi les substances nocives aux animaux Scénarios retenus dans l'analyse : Rupture du confinement Infection de la population, pollution (air et eaux) Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : Laboratoire biologique niveau 3 Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Moyens Délais (T0 = heure de la demande) 30' Feux spécifiques: feu d'industrie non répertoriée: 2 FPT - 1 MPR - 1 EPS - 1 CG -1 groupe RCH 40' 60' 90' 120' 150' 180' X 1 groupe colonne - 1 groupe SAP - 1 groupe CRM X Montée en puissance 1 groupe RCH - 1 groupe décontamination NRBC - 1 SDIS 35 groupe commandement site - 1 groupe commandement colonne – 1 groupe PCO/COD – 1 groupe soutien logistique 2 groupes décontamination NRBC Renfort SDIS limitrophes Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 X X 247 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Industries présentant des risques radiologiques Définition du risque : Sources radioactives: médecine, industrie, agronomie, archéologie, domaine domestique, centrales nucléaires. Les sources peuvent se retrouver sous plusieurs états : gaz, liquide et solide. Scénarios retenus dans l'analyse : Irradiation- Contamination - Criticité (réaction en chaîne) - Chimique (UF6) Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : Autorisation IRSN Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Délais (T0 = heure de la demande) Moyens 30' Feux spécifiques: feu d'industrie non répertoriée: 2 FPT - 1 MPR - 1 EPS - 1 CG -1 groupe RCH 40' 60' 90' 120' 150' 180' X 1 groupe colonne - 1 groupe SAP - 1 groupe CRM X Montée en puissance SDIS 35 1 groupe RAD - 1 groupe Soutien logistique - 1 groupe commandement site - 1 groupe commandement colonne – 1 groupe PCO/COD – 1 groupe RAD Renfort SDIS limitrophes X X Autres types d'industrie présentant des risques explosifs Définition du risque : Une explosion est l’évolution rapide d’un système, avec libération d’énergie et production d’effets mécaniques et éventuellement thermiques (graves dégâts humains et matériels, formation importante de gaz et de chaleur). Les explosions peuvent être de plusieurs natures, notamment : - Physique (ex : récipient dont la pression intérieure est devenu trop importante), - Chimique (résultant d’une réaction chimique). (Agroalimentaire, militaire, industrie chimique) Scénarios retenus dans l'analyse : Destruction des installations Impact sur la population Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : Autorisation Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Délais (T0 = heure de la demande) Moyens 30' Feux spécifiques: feu d'industrie non répertoriée: 2 FPT - 1 MPR - 1 EPS - 1 CG 1 groupe feu industriel - 1 groupe soutien sanitaire -1 groupe CRM - 1 groupe commandement colonne Montée en puissance SDIS 35 1 groupe Alim - 1 groupe RCH - 1 groupe soutien logistique - 1 groupe commandement site - 1 groupe commandement colonne – 1 groupe PCO/COD 2 groupes feu industriel Renfort SDIS limitrophes 248 40' 60' 90' 120' 150' 180' X X X X Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Transport de Matières Dangereuses par voie ferrée Définition du risque : Le TMD est l'action de déplacer d'un lieu à un autre, des substances qui, par leurs propriétés physiques, chimiques ou par la nature des réactions qu'elles sont susceptibles de mettre en œuvre, peuvent présenter un danger grave pour l'homme, les biens et l'environnement. Transport ferroviaire: RID. Elles peuvent être inflammables, toxiques, explosives ou radioactives (10% des TMR) Scénarios retenus dans l'analyse : Détérioration d'une vanne avec une émission de gaz et/ou de liquides Rupture de la citerne ou ouverture des vannes Incendie citerne de liquides inflammables (Fuite de GPL, pollution (air et eaux), nuage toxique) Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : Pas de seuil Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Moyens Délais (T0 = heure de la demande) 30' I groupe Secours routier - 1 groupe feu industriel- 1 groupe RCH- 1 groupe commandement colonne - 1 groupe CRM 40' 60' 90' 120' 150' 180' X 1 groupe commandement site - 1 groupe commandement colonne – 1 groupe PCO/COD – Montée en puissance 1 groupe alimentation - 1 groupe logistique - 1 groupe SDIS 35 feu HC ou 1 groupe RAD ou 1 groupe feu industriel - 1 groupe RCH groupes feu hydrocarbures Renfort SDIS limitrophes X X Transport de Matières Dangereuses par voie routière Définition du risque : Idem précédent. Transport routier : ADR Inflammables, toxiques, explosives ou radioactives (70% des TMR) Scénarios retenus dans l'analyse : Idem précédent Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : Pas de seuil Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Moyens I groupe Secours routier - 1 groupe feu industriel- 1 groupe RCH- 1 groupe commandement colonne - 1 groupe CRM 1 groupe commandement site - 1 groupe commandement colonne – 1 groupe alimentation – 1 Montée en puissance groupe PCO/COD - 1 groupe logistique - 1 groupe feu SDIS 35 HC ou 1 groupe RAD ou 1 groupe feu industriel - 1 groupe RCH Selon besoins identifiés Renfort SDIS limitrophes Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 Délais (T0 = heure de la demande) 30' 40' 60' 90' 120' 150' 180' X X 249 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Transport de Matières Dangereuses par voie maritime Définition du risque : Idem précédent Transport maritime : IMDG. Inflammables, toxiques, explosives ou radioactives (2% des TMR) Scénarios retenus dans l'analyse : Idem précédent Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : Pas de seuil Proposition montée en puissance Délais (T0 = heure de la demande) Moyens 30' 1 groupe Investigation/FDN - 1 groupe secours nautique - 1 groupe feu industrie Moyens engagés à l'alerte 40' 60' 90' 120' 150' 180' X 1 groupe commandement colonne - 1 groupe CRM - 1 groupe soutien sanitaire X 1 groupe commandement site - 1 groupe commandement colonne – 1 groupe PCO/COD - 1 Montée en puissance groupe alimentation - 1 groupe feu HC ou 1 groupe SDIS 35 RAD ou 1 groupe feu industriel - 1 groupe RCH -1 groupe Investigation/FDN groupes feu hydrocarbures Renfort SDIS limitrophes X X Transport de Matières Dangereuses par gazoduc Définition du risque : Gazoduc : transport de gaz haute pression. Scénarios retenus dans l'analyse : Rupture du gazoduc ou ouverture des vannes Fuite GPL (enflammée ou non) Explosion Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : Pas de seuil Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Délais (T0 = heure de la demande) Moyens 30' 250 60' 90' 120' 150' 180' X 1 groupe colonne - 1 groupe CRM - 1 groupe RCH - 1 Montée en puissance groupe soutien sanitaire - 1 groupe ALIM SDIS 35 Renfort SDIS limitrophes 40' CG + 1 FPT X Selon besoins identifiés Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Transport de Matières Dangereuses par oléoduc Définition du risque : Oléoduc : canalisation transportant des hydrocarbures. Scénarios retenus dans l'analyse : Rupture du pipe – Incendie – Pollution – UVCE - Explosion Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : Pas de seuil Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Moyens Délais (T0 = heure de la demande) 30' 1 groupe Feu HC - 1 groupe RCH - 1 groupe commandement colonne - 1 groupe CRM 40' 60' 90' 120' 150' 180' X 1 groupe commandement colonne - 1 groupe Montée en puissance commandement site – 1groupe PCO/COD - 1 groupe SDIS 35 RCH - 1 groupe soutien sanitaire - 1 groupe ALIM - 1 groupe feu HC Selon besoins identifiés Renfort SDIS limitrophes X Risque de pollution des eaux intérieures Définition du risque : La pollution est une altération du milieu naturel par des apports extérieurs, susceptibles de nuire à la qualité de l'eau et à la vie aquatique. Elle peut être localisée (ex : déversement d'un égout) ou diffuse (ex : eaux de ruissellement de bassin versant agricole). Scénarios retenus dans l'analyse : Pollution aigüe caractérisée par sa soudaineté (mortalité massive de poissons) Pollution chronique entraine une modification progressive du milieu : changement d'aspect de l'eau, envasement du fond de la rivière, dégradation de la faune et de la flore, dépeuplement. Pollution différée, accumulation dans les sédiments ou dans les végétaux Cinétique : Lente Seuil de prise en compte : Pas de seuil Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Moyens Délais (T0 = heure de la demande) 30' 40' 60' 90' 120' 150' 180' 1 groupe RCH - 1 VTU - 1 EMB X 1 groupe colonne - 1 groupe CRM X Montée en puissance SDIS 35 1 groupe RCH - 1 VTU - 1 EMB X Renfort SDIS limitrophes Selon les besoins identifiés Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 251 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Risque de pollution des eaux maritimes Définition du risque : La pollution maritime résulte de tous les produits rejetés dans les mers et les océans en conséquence de l'activité humaine. Cette pollution arrive dans le milieu marin par le vecteur des voies fluviales, des vents, de l'air en basse altitude ou est directement rejetée à la mer. Visibles (Ex : macro déchets) ou non (Ex : microparticules de plastique trouvées sur presque tous les fonds océaniques), en surface, entre deux eaux ou se déposer au fond des océans, et éventuellement s'enfouir dans les sédiments, tout en restant bio disponible pour les animaux fouisseurs. Scénarios retenus dans l'analyse : dans la limite des missions conférées aux SDIS Cinétique : Seuil de prise en compte : Lente Pas de seuil Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Délais (T0 = heure de la demande) Moyens 30' 40' 60' 90' 120' 150' J+1 1 VLCG X 1 groupe commandement colonne - 1 groupe CRM - 1 groupe RCH - 1 groupe secours nautique X Montée en puissance 2 groupes commandement colonne - 1 groupe SDIS 35 commandement site – 1 groupe PCO/COD – 1 groupe RCH Moyens stock POLMAR Renfort SDIS limitrophes X X Pandémie grippale Définition du risque : La période pandémique correspond à la phase où il y a transmission interhumaine du virus. La mortalité peut être élevée. Le risque touche toute la population avec un risque important de déstabilisation des services publics et une augmentation accrue du SAP Scénarios retenus dans l'analyse : Pandémie grippale en phase de transmission interhumaine Cinétique : Lente Seuil de prise en compte : Seuil 4A de la pandémie grippale Proposition montée en puissance Délais (T0 = heure de la demande) Moyens 20' VSAV avec personnel doté des EPI requis et engagés suivant logigramme de traitement de l'alerte commun Moyens engagés à l'alerte avec le CRRA 15. Ajout d'1 VLS en cas de détresse vitale Mise en œuvre du Plan de Continuité d'Activité : renforcement CTA-CODIS, mise en place de cellules de crise, constitution de stocks d'EPI, suspension des Montée en puissance tâches non indispensables, identification de centres SDIS 35 stratégiques. L'objectif de délai de distribution des secours passe en dégradé à 30 minutes. 1 groupe PCO/COD Renfort SDIS limitrophes 252 30’ 60' 90' 120' 150' 180' X X X Néant, forte probabilité que les départements limitrophes soient également touchés Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Epizootie Définition du risque : Risque d'atteinte d'un ou plusieurs élevages ou d'animaux sauvages par une épizootie avec ou sans risque de transmission à l'homme (grippe aviaire, encéphalopathie spongiforme bovine, fièvre catarrhale, fièvre aphteuse...) Mortalité élevée dans les élevages, mortalité élevée d'oiseaux migrateurs en zone humide et sur les couloirs migratoires. Missions du SDIS : alimentation des pédiluves et surveillance des bûchers Scénarios retenus dans l'analyse : Epizootie dans un élevage Mortalité des oiseaux dans couloirs migratoires Cinétique : Lente Seuil de prise en compte : Dès qu'un élevage est touché Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Moyens Délais (T0 = heure de la demande) 30' 40' 60' mise en place de rotoluve : 1 FPT + tuyau de 110 en 2O m à 90 minutes. Surveillance de bûcher : 1 CCF à 90 minutes 90' 120' 150' 180' X mise en place de plusieurs rotoluves en simultané : Montée en puissance groupe Alim avec DA. Surveillance de plusieurs bûchers SDIS 35 en simultané : 1 groupe feu de forêt. 1 groupe PCO/COD Renfort SDIS Selon besoins identifiés limitrophes X Intoxication de masse Définition du risque : Atteinte par un produit toxique néfaste pour l'organisme. Dans l'intoxication de masse, la difficulté est le nombre de personnes à prendre en charge simultanément (souvent beaucoup d'UR) et à traiter. Scénarios retenus dans l'analyse : CO (défaillance d'un système de chauffage dans un ERP ou habitations collectives) TIAC (restauration collective) Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : Intoxication alimentaire collective (TIAC) : victimes >10 Intoxication au CO: victimes >10 Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Moyens Délais (T0 = heure de la demande) 30' 40' 60' 90' 120' 150' 180' 1 groupe SAP - 1 FPT X 1 groupe commandement colonne - 1 groupe CRM - 1 groupe RAM 1 groupe accueil impliqués - 1 groupe commandement Montée en puissance site -1 groupe commandement colonne – 1 groupe SDIS 35 PCO/COD – 1 groupe PMA - 1 groupe PCO/COD 1 groupe EVAC X X X Renfort SDIS limitrophes groupes SAP Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 X 253 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Pollution de masse Définition du risque : Pollution de l'eau : cf. pénurie en eau potable Pollution de l'air : Risque majoré pour les populations à risques (personnes âgées, nourrissons et malades respiratoires) qui risquent d'aggraver leur état de santé. L'origine est liée à l'industrie, aux activités humaines et majorées par certaines conditions météo (froid, chaleur). Augmentation du secours à personnes. Pollution du sol : l'impact est important sur les végétaux (voir lien avec pénurie en eau et pénurie alimentaire) Scénarios retenus dans l'analyse : Augmentation du secours à personnes Cinétique : Lente Seuil de prise en compte : Pollution de l'eau : pénurie d'eau potable d'une commune pendant plus de 24h. Pollution de l'air : alerte des services chargés de la surveillance de la qualité de l'air. Pollution du sol : données de la veille sanitaire Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Délais (T0 = heure de la demande) Moyens 30' 40' 60' 90' 120' 150' 180' 1 groupe RCH - 1 groupe SAP X 1 groupe colonne - 1 groupe CRM X Montée en puissance 1 groupe RCH - 1 groupe commandement Site - 1 SDIS 35 groupe commandement colonne – 1 groupe PCO/COD – 1 groupe Accueil Impliqués - 1 groupe PCO/COD Renfort SDIS Moyens d'alimentation en eau potable des ESOL limitrophes, autres Associations X X Campagne hivernale Définition du risque : Périodes de froid particulièrement propices aux épidémies infectieuses et à l'aggravation de pathologies chroniques, notamment cardiaques et respiratoires. Les personnes les plus exposées sont les personnes âgées, les nourrissons et les sansabris. Augmentation significative du secours à personnes et de surmortalité. Il y a un risque lié d'augmentation des intoxications au monoxyde de carbone. Scénarios retenus dans l'analyse : Période de froid Augmentation du secours à personnes sur l'ensemble du département Cinétique : Lente Seuil de prise en compte : Episode de froid sur plusieurs jours consécutifs / décision préfectorale Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Délais (T0 = heure de la demande) Moyens 20' 40' X X 60' 90' 120' 150' 180' VSAV/VLS renforcement de la garde et de l'astreinte. Suspension Montée en puissance des tâches non indispensables - 1 groupe PCO/COD SDIS 35 Renfort SDIS limitrophes 254 Néant, forte probabilité que les départements limitrophes soient également touchés Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Canicule Définition du risque : Exposition d'une personne, ou d'un groupe de personne à une température extérieure élevée pendant une période prolongée, sans période de fraîcheur suffisante, entraînant de graves complications par dépassement des capacités de régulations thermique du corps humain. Aggravation de pathologies préexistantes ou hyperthermie, surtout chez les personnes fragiles (personnes âgées, nourrissons, sans-abris). Il y a un risque d'augmentation du nombre de décès et du nombre de secours à personnes. Les établissements de soins préparent un "Plan Bleu". Transports de personnes à risques vers des zones rafraîchies (centres commerciaux...) Rafraichissement des élevages et oxygénation des plans d'eau. Scénarios retenus dans l'analyse : Vague de chaleur de plusieurs jours Mise en œuvre des plans bleus Augmentation du secours à personnes Cinétique : Lente Seuil de prise en compte : Niveau de mobilisation décrété par le Ministère de la Santé (cf. plan canicule) Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Moyens VSAV/VLS pour le SAP en 20 minutes. CCF en 40 minutes pour le refroidissement ou l'oxygénation Délais (T0 = heure de la demande) 20' 40' X X 60' 90' 120' 150' 180' renforcement de la garde et de l'astreinte. Suspension Montée en puissance des tâches non indispensables - 1 groupe PCO/COD SDIS 35 Renfort SDIS limitrophes, autres Néant, forte probabilité que les départements limitrophes soient également touchés Associations Pénurie médicamenteuse Définition du risque : La population peut se trouver confrontée à une pénurie médicamenteuse touchant une ou plusieurs familles de médicaments. L'absence de disponibilité de ces médicaments pouvant aggraver la crise sanitaire et/ou majorer la mortalité. Les personnes les plus exposées : malades chroniques, enfants, personnes âgées, victimes d'une épidémie. Scénarios retenus dans l'analyse : Crise sanitaire majeure Epidémie Cinétique : Lente Seuil de prise en compte : Présence d'une crise sanitaire majeure ou d'une épidémie importante Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Moyens Délais (T0 = heure de la demande) 20' VSAV/VLS. Prévoir stockage prioritaire pour pharmacie d'usage intérieur du SDIS 40' 60' 90' 120' 150' 180' X renforcement de la garde et de l'astreinte. Suspension Montée en puissance des tâches non indispensables - 1 groupe PCO/COD SDIS 35 Renfort SDIS limitrophes Néant, forte probabilité que les départements limitrophes soient également touchés Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 255 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Pénurie alimentaire Définition du risque : Privation de tout ou partie de la population en aliments de base et notamment en céréales. Cette privation peut entrainer une décompensation de pathologies chroniques voire une malnutrition. Augmentation du secours à personne. Scénarios retenus dans l'analyse : Cinétique : Lente Seuil de prise en compte : Plus d’une commune (une en zone urbaine) exposée pendant plus de 24h Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Délais (T0 = heure de la demande) Moyens 20' 40' 60' 90' 120' 150' 180' VSAV/VLS X renforcement de la garde et de l'astreinte. Suspension Montée en puissance des tâches non indispensables - 1 groupe PCO/COD SDIS 35 Renfort SDIS limitrophes, autres Néant, forte probabilité que les départements limitrophes soient également touchés Associations Pénurie en eau potable Définition du risque : La population consommant une eau impropre à la consommation est exposée à des troubles digestifs, des épidémies pouvant aller jusqu'au décès, notamment pour les personnes les plus fragiles (personnes âgées). Impact sur la faune et la flore. Scénarios retenus dans l'analyse : Cinétique : Lente Seuil de prise en compte : Plus d’une commune (une en zone urbaine) exposée pendant plus de 24h Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Délais (T0 = heure de la demande) Moyens 30' 256 60' 90' 120' 150' 180' X 1 groupe RCH - 1 groupe colonne - 1 groupe CRM -1 Montée en puissance groupe Accueil Impliqués - 1 groupe PCO/COD SDIS 35 Renfort SDIS limitrophes, autres 40' 1 groupe SAP X Moyens d'alimentation en eau potable des ESOL Associations (CRF notamment) Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Parcs de stationnement Définition du risque : Incendie dans un parc de stationnement couvert et risques de propagations Scénarios retenus dans l'analyse : Feu d'un ou plusieurs véhicules Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : Pas de seuil Proposition montée en puissance Moyens Délais (T0 = heure de la demande) 30' 40' 60' 90' 120' 150' 180' 1 groupe feu urbain + RMO - VGD Moyens engagés à l'alerte X 1 groupe commandement colonne - 1 groupe CRM - 1 groupe soutien sanitaire - 1 groupe soutien logistique - 1 groupe feu urbain + RMO- 1 groupe commandement Montée en puissance site - 1 groupe commandement colonne – 1 groupe SDIS 35 PCO/COD 1 groupe Investigation– 1 cellule Emulseur X X X 2 groupes investigation Renfort SDIS limitrophes X Infrastructures routières (voir Transports routiers) Définition du risque : Un sinistre (carambolage, incendie) Scénarios retenus dans l'analyse : Accident d'un ou plusieurs véhicules Incendie d'un ou plusieurs véhicules Carambolage avec de nombreuses victimes. Identique au risque particulier « Transports routiers » Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 257 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Infrastructures ferroviaires (voir Transports ferroviaires) Identique au risque particulier « Transports ferroviaires » Tunnels Définition du risque : Incendie dans un tunnel Scénarios retenus dans l'analyse : Feu dans une rame de métro Feu dans un train Incidents dans un tunnel comportant un train ou une rame de métro Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : Ligne Rennes-Redon et Métro Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Délais (T0 = heure de la demande) Moyens 30' 40' 60' 90' 120' 150' 180' I groupe feux urbains X 1 groupe feux urbains - 1 groupe commandement colonne - 1 groupe CRM - 1 groupe soutien logistique + VGD - 1 groupe SAP I groupe investigation FDN - 1 groupe RAM - 1 groupe Montée en puissance PMA - 1 groupe commandement site - 1 groupe SDIS 35 commandement colonne – 1 groupe PCO/COD – 1 groupe accueil impliqués - 1 groupe Alim 1 groupe EVAC X X X Renfort SDIS limitrophes 258 2 groupes investigation FDN X Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Site Portuaire Définition du risque : Activités importantes (commerce, transport de passagers, de fret, pêche, plaisance) constituant un bassin de risques avec la spécificité maritime. Scénarios retenus dans l'analyse : Incendie d'un navire Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : Port de Saint-Malo Proposition montée en puissance Moyens Moyens engagés à l'alerte 1 groupe feux urbains - 1 groupe investigation FDN – 1 groupe soutien logistique - 1 groupe commandement colonne - 1 groupe Secours nautique Délais (T0 = heure de la demande) 30' 40' 60' 90' 120' 150' 180' X 1 groupe commandement site - 1 groupe Montée en puissance commandement colonne – 1 groupe PCO/COD – 1 SDIS 35 groupe CRM - 1 groupe soutien sanitaire - 1 groupe feu industriel - 1 groupe Alim - 1 groupe RCH 2 groupes investigation FDN Renfort SDIS Moyens C.C.I. limitrophes, autres X X Aéroports/Aérodromes Définition du risque : Activité soutenue liée aux transports de passagers et de fret Scénarios retenus dans l'analyse : Incendie dans l’aérogare Cinétique : rapide Seuil de prise en compte : pas de seuil Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Moyens Délais (T0 = heure de la demande) 30' 40' 60' 90' 120' 150' 180' 1 groupe feux urbains X 1 groupe commandement colonne - 1 groupe CRM – 1 groupe SAP - 1 groupe feux urbains 1 groupe accueil impliqués - 1 groupe alimentation – Montée en puissance 1 groupe commandement site - 1 groupe SDIS 35 commandement colonne – 1 groupe PCO/COD – 1 groupe RAM – 1 groupe PMA 1 groupe EVAC X X X Renfort SDIS limitrophes groupes SAP Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 X 259 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Parcs éoliens Définition du risque : Hauteur de ces édifices Scénarios retenus dans l'analyse : Le sauvetage, la mise en sécurité et l’évacuation d’une victime Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : Pas de seuil Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Montée en puissance SDIS 35 Renfort SDIS limitrophes, autres Délais (T0 = heure de la demande) Moyens 30' 40' 60' 90' 120' 150' 180' Equipe GRIMP X Selon besoins identifiés Selon besoins identifiés Hélicoptère Sécurité Civile X Sites névralgiques Définition du risque : Sites de la défense nationale, sites sensibles, systèmes de production eau potables, intérêts étrangers, grandes administrations Scénarios retenus dans l'analyse : Incendie dans un bâtiment Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : Site névralgique Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Délais (T0 = heure de la demande) Moyens 30' 40' 60' 90' 120' 150' 180' 1 groupe feux urbains X 1 groupe soutien sanitaire - 1 groupe colonne – 1 groupe CRM - 1 groupe SAP – 1 groupe feux urbains - 1 groupe alimentation Montée en puissance 1 groupe commandement site - 1 groupe SDIS 35 commandement colonne – 1 groupe PCO/COD 1 groupe soutien logistique - 1 groupe feux urbains X X X Renfort SDIS limitrophes 260 Selon besoins identifiés Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Immeubles de Grand Hauteur (I.G.H.) Définition du risque : Bâtiment nécessitant des méthodes d'interventions spécifiques. Scénarios retenus dans l'analyse : Incendie Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : Pas de seuil Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Moyens Délais (T0 = heure de la demande) 30' 40' 60' 90' 120' 150' 180' 1 groupe feux urbains - 1 groupe soutien sanitaire X 1 commandement colonne - 1 groupe CRM – 1 groupe feux urbains - 1 groupe SAP X Montée en puissance SDIS 35 1 groupe soutien logistique X Renfort SDIS limitrophes Selon besoins identifiés X Habitations de la 3ème et 4ème famille Définition du risque : Etablissements possédant par définition des locaux à sommeils. Population présente peut avoir des difficultés physiques (enfants, handicapées, personnes âgées) ne permettant pas d'évacuer dans des conditions optimales. Scénarios retenus dans l'analyse : Incendie - Panique Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : Pas de seuil Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Moyens Délais (T0 = heure de la demande) 30' 40' 60' 90' 120' 150' 180' 1 groupe feux urbains X 1 groupe commandement colonne - 1 groupe CRM – 1 groupe soutien sanitaire - 1 groupe SAP 1 groupe feux urbains - 1 groupe alimentation – 1 Montée en puissance groupe commandement site - 1 groupe commandement SDIS 35 colonne – 1 groupe PCO/COD 1 groupe soutien logistique - 1 groupe feux urbains X X X Renfort SDIS limitrophes Selon besoins identifiés Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 261 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Sites bâtimentaires sensibles (Monuments historiques et culturels, communes > 5000 hab., cités de caractère…) Définition du risque : Il s'agit de bâtiments historiques, présentant un intérêt particulier pour l'histoire, et la culture de notre département L'incendie dans un de ces bâtiments situés souvent en centre ville, génère un risque de propagation important. Scénarios retenus dans l'analyse : Incendie Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : Pas de seuil Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Délais (T0 = heure de la demande) Moyens 30' 40' 60' 90' 120' 150' 180' 1 groupe feux urbains X 1 groupe soutien sanitaire - 1 groupe colonne – 1 groupe CRM - 1 groupe SAP 1 groupe feux urbains - 1 groupe alimentation – 1 Montée en puissance groupe commandement site - 1 groupe commandement SDIS 35 colonne – 1 groupe PCO/COD 1 groupe soutien logistique - 1 groupe feux urbains Protection Selon besoins identifiés Renfort SDIS limitrophes X X X ERP type U – J – O – R (internat) – P – 1ère catégorie Définition du risque : Etablissements possédant par définition des locaux à sommeils (sauf type P "dancings") et/ou pouvant accueillir plus de 1500 personnes. Scénarios retenus dans l'analyse : Incendie – Panique (déclenchement d’alarme) Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : Pas de seuil Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Délais (T0 = heure de la demande) Moyens 30' 40' 60' 90' 120' 150' 180' 1 groupe feux urbains X 1 groupe commandement colonne - 1 groupe CRM – 1 groupe SAP - 1 groupe feux urbains 1 groupe accueil impliqués - 1 groupe alimentation – Montée en puissance 1 groupe commandement site - 1 groupe SDIS 35 commandement colonne – 1 groupe PCO/COD – 1 groupe RAM – 1 groupe PMA 1 groupe EVAC X X X Renfort SDIS limitrophes 262 groupes SAP X Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Transports maritimes et fluviaux Définition du risque : Accident ou feu de bateaux dans le cadre du transport commercial, de service et de passagers réalisé sur le domaine maritime ou fluvial. Les bateaux de plaisance ne rentrent pas en compte. Scénarios retenus dans l'analyse : Collision entre deux bateaux dont un au moins transportant plusieurs personnes Naufrage au milieu d'un port Incendie dans un bateau transportant plusieurs personnes Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : Bateau de transport commercial Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Délais (T0 = heure de la demande) Moyens 30' 1 groupe secours nautiques - 1 groupe SAP - 1 groupe commandement colonne - 1 groupe CRM 40' 60' 90' 120' 150' 180' X 1 groupe RAM - 1 groupe PMA - 1 groupe commandement site - 1 groupe commandement Montée en puissance colonne – 1 groupe PCO/COD – 1 groupe secours nautiques SDIS 35 1 groupe Evac - 1 groupe Accueil impliqués X X Renfort SDIS limitrophes éventuellement groupes secours nautiques X Transports ferroviaires Définition du risque : Accident ou feu dans un train (ou métro) transportant des personnes qui se produit sur le réseau ferroviaire et qui peut avoir pour conséquence un nombre important de victimes et/ou une perturbation du trafic ferroviaire Scénarios retenus dans l'analyse : Déraillement d'un train Feu de train - Feu dans une rame de métro (en station ou entre deux stations) Collision frontale entre deux trains -Collision d'un train contre VL / PL Interruption du trafic Accident de rame métro (en station et entre deux stations) Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : Train ou métro Proposition montée en puissance Délais (T0 = heure de la demande) Moyens 30' 1 groupe Secours routier 1 déblaiement/désincarcération 1 Moyens engagés à l'alerte commandement colonne - 1 groupe CRM - 1 feu urbain - 1 groupe SAP 1 groupe commandement site - 1 commandement colonne – 1 groupe RAM - 1 SR - 1 groupe déblaiement/désincarcération - 1 Montée en puissance feu HC - 1 groupe PMA SDIS 35 1 groupe Evac - 1 groupe accueil impliqués groupe groupe groupe groupe groupe groupe 40' 60' 90' 120' 150' 180' X X X Renfort SDIS limitrophes, autres 1 groupe Déblaiement/désincarcération Moyens lourds SNCF Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 X 263 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Transports aériens Définition du risque : Accident ou feu d’aéronef dans le cadre du transport aérien (ou de loisir) quelque soit le nombre de victimes Scénarios retenus dans l'analyse : Recherches terrestres d'un avion de transport collectif Crash d'avion avéré sur zone Accident d'avion dans un aéroport entraînant de nombreuses victimes Feu d'avion transportant des personnes Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : A partir d'un avion Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Délais (T0 = heure de la demande) Moyens 30' 1 groupe Secours routier 1 groupe Déblaiement/désincarcération 1 groupe commandement colonne - 1 groupe CRM - 1 groupe SAP 1 groupe feu HC 40' 60' 90' 120' 150' 180' X X 1 groupe commandement site - 1 groupe commandement colonne – 1 groupe RAM - 1 groupe SR - 1 groupe Déblaiement/désincarcération - 1 groupe Montée en puissance PMA SDIS 35 1 groupe Evac - 1 groupe accueil impliqués X X Renfort SDIS limitrophes 1 groupe Déblaiement/désincarcération X Rassemblements de personnes Définition du risque : Mouvements de foule générateurs d’accidents Scénarios retenus dans l'analyse : Cinétique : Prévisionnelle Seuil de prise en compte : Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Montée en puissance SDIS 35 Renfort SDIS limitrophes 264 Moyens Délais (T0 = heure de la demande) 30' 40' 60' 90' 120' 150' 180' Dispositif prévisionnel 1 officier au CIC police et/ou au CORG Selon besoins identifiés Selon besoins identifiés Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Transports routiers Définition du risque : Accident routier mettant en cause des véhicules de transport de personnes dans le cadre du ramassage scolaire, du transport collectif interurbain ou du tourisme et qui occasionne au moins 10 victimes. Scénarios retenus dans l'analyse : Accident de bus, autocar avec nombreuses victimes (au moins 10) Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : 10 passagers ou victimes Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Moyens Délais (T0 = heure de la demande) 30' 40' 60' 90' 120' 150' 180' 1 groupe secours routier X 1 groupe colonne - 1 groupe CRM - 1 groupe Déblaiement/désincarcération X 1 groupe RAM- 1 groupe PMA - 1 groupe Montée en puissance commandement site - 1 groupe commandement SDIS 35 colonne – 1 groupe PCO/COD 1 groupe Evac - 1 groupe Accueil impliqués X X Renfort SDIS Limitrophes, autres Selon besoins identifiés Hélicoptère Sécurité Civile X Violences urbaines Définition du risque : Agressions verbales et /ou physiques à l'encontre des représentants des services publics par des éléments de la population et spécifique à certaines zones urbaines dites sensibles Scénarios retenus dans l'analyse : Confrontation avec les forces de l’ordre, gestion de nombreux départs simultanés pour feux de voitures, de poubelles, de commerces et d'édifices administratifs. Comportements agressifs envers les sapeurs pompiers. Cinétique : Imprévisible (sauf à décrypter les signaux précurseurs) Seuil de prise en compte : Contexte social Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Moyens Délais (T0 = heure de la demande) 30' 1 VLCG pour coordination avec forces l'ordre 1 officier au CIC police et/ou au CORG 1 groupe commandement colonne - 1 groupe CRM – 1 groupe feu urbain - 1 groupe SAP 40' 60' 90' 120' 150' 180' X X Montée en puissance SDIS 35 1 groupe PCO/COD X Renfort SDIS limitrophes Selon besoins identifiés Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 265 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Attentat Définition du risque : Acte terroriste visant à semer le trouble et la panique dans la société en utilisant des méthodes volontairement spectaculaires qui indépendamment des effets sur l’homme, l'environnement et les biens ont un impact médiatique important Scénarios retenus dans l'analyse : Attentat à l'explosif Attentat mettant en œuvre des matières chimiques Attentat mettant en œuvre des matières bactériologiques Attentat mettant en œuvre des matières radioactives ou nucléaires Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : Menace attentat Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Délais (T0 = heure de la demande) Moyens 30' 40' 90' 120' 150' 180' X 1 groupe colonne - 1 groupe CRM - 1 groupe RCH - 1 groupe feu urbain X 1 groupe RAM - 1 groupe PMA - 1 groupe RAD - 1 Montée en puissance groupe Décontamination NRBC - 1 groupe SDIS 35 commandement site - 1 groupe commandement colonne – 1 groupe PCO/COD 1 groupe Evac - 1 groupe Accueil impliqués Renfort SDIS limitrophes 60' 1 FPT - 1 groupe soutien sanitaire - 1CG X X 2 groupes Décontamination NRBC + colonnes plan rouge (RAM+PMA+Evac) selon nombre de victimes X Risque nautique Définition du risque : Accident dans le milieu aquatique sur le domaine maritime ou en eau intérieure Scénarios retenus dans l'analyse : En eau intérieure : Accident issu de l'activité des bases nautiques : noyade, recherche de corps Accident dans un étang ou cours d'eau Sur le littoral : Accident aquatique se produisant au niveau du barrage de la Rance, Accident lié au trafic de bateaux à passagers Accident lié aux activités de plongée sous marine Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : 1 personne dans milieu aquatique Proposition montée en puissance Délais (T0 = heure de la demande) Moyens 30' 1 groupe secours nautique (hors PLG) Moyens engagés à l'alerte Montée en puissance SDIS 35 Renfort SDIS limitrophes, autres 266 40' 60' 90' 120' 150' 180' X PLG X 1 groupe colonne - 1 groupe reconnaissance terrestre X Selon besoins identifiés Hélicoptère Sécurité Civile X Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Activités de loisirs spécifiques (escalade, falaises, randonnées, en site à risque…) Définition du risque : Activités de loisirs pouvant provoquer des chutes, ou personnes bloquées en hauteur Scénarios retenus dans l'analyse : Secours à personnes Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : Sites présentant des problèmes d’accessibilités Proposition montée en puissance Moyens Délais (T0 = heure de la demande) 30' 40' 60' 90' 120' 150' 180' FPT – VSAV – CG X Moyens engagés à l'alerte GRIMP X Montée en puissance SDIS 35 Renfort SDIS limitrophes, autres Selon besoins identifiés Selon besoins identifiés Hélicoptère Sécurité Civile X Défaillance des réseaux informatiques Définition du risque : Dysfonctionnement des réseaux informatiques opérationnels et/ou administratif entrainant des perturbations ou une mise hors service des systèmes Scénarios retenus dans l'analyse : Atteinte de l'intégrité du réseau informatique d'alerte entrainant la panne matériel des 2 serveurs ARTEMIS du SDIS Atteinte de l'intégrité du système informatique administratif Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : Dysfonctionnement supérieur à 15 min Proposition montée en puissance Moyens 30' mise en œuvre de la procédure d'activation du site de back-up du CTA-CODIS. Activation salles de Moyens engagés à l'alerte débordement et de gestion de crise. Déclenchements en mode secours Présence de stationnaires dans tous les centres. 1 Montée en puissance groupe PCO/COD SDIS 35 Renfort SDIS limitrophes 40' 60' 90' 120' 150' 180' X Selon besoins identifiés Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 Délais (T0 = heure de la demande) 267 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Défaillance de la téléphonie Définition du risque : Défaillance du réseau téléphonique filaire ou mobile sur tout ou partie du département Scénarios retenus dans l'analyse : Atteinte de l'intégrité des réseaux fixes de téléphonie entrainant des difficultés pour la réception des appels d’urgence, le déclenchement des moyens et la communication avec les CIS et les services partenaires Atteinte des réseaux de téléphonie mobile entrainant des difficultés de réception des appels d'urgences et de communication internes Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : Immédiat Proposition montée en puissance Délais (T0 = heure de la demande) Moyens 30' 40' Mise en œuvre de la procédure de rétablissement Moyens engagés à France Télécom avec maillage des centraux téléphoniques. Déclenchement de l'alerte en mode l'alerte radio. Présence d'un stationnaire dans tous les centres. Demande à la préfecture de l'activation du plan de Montée en puissance rétablissement des communications pour les sites SDIS 35 prioritaires. Mise à disposition de téléphones satellitaires pour l'encadrement. 1 groupe PCO/COD Néant Renfort SDIS limitrophes 60' 90' 120' 150' 180' X Défaillance de la ressource hydrocarbure Définition du risque : Défaillance du réseau de distribution d'hydrocarbure sur une longue période et qui entraine des difficultés d'approvisionnement des CIS Scénarios retenus dans l'analyse : Identification de stations services ressources pour les CIS et la direction. Difficultés d'approvisionnement en hydrocarbure des centres de secours. Cinétique : Lente Seuil de prise en compte : Problème approvisionnement station service Proposition montée en puissance Délais (T0 = heure de la demande) Moyens 30' Réalimentation par anticipation des stocks tampons Moyens engagés à dans les centres de secours. Signalement à la préfecture l'alerte des besoins prioritaires du SDIS. Limitation des déplacements non indispensables. Demande à la préfecture d'activation de la procédure Montée en puissance de réalimentation des sites prioritaires. Suspension des SDIS 35 tâches non indispensables. 1 groupe PCO/COD Néant, départements limitrophes probablement Renfort SDIS également touchés. limitrophes 268 40' 60' 90' 120' 150' 180' X Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Défaillance du réseau radioélectrique Définition du risque : Défaillance du réseau radioélectrique interne au SDIS sur tout ou partie du département Scénarios retenus dans l'analyse : Atteinte de l'intégrité du réseau radioélectrique du SDIS entrainant des problèmes de déclenchement et de communication entre les intervenants et le CTA-CODIS Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : Défaillance à partir d'une compagnie Proposition montée en puissance Moyens engagés à l'alerte Moyens Délais (T0 = heure de la demande) 30' 40' 60' 90' 120' 150' 180' Déclenchement des alertes via réseau XDSL et RNIS. Suivi des interventions via réseau téléphonique. Recours aux moyens police ou gendarmerie pour transmissions sur intervention. Mise à disposition de Montée en puissance téléphone satellite pour l'encadrement. Mise en place SDIS 35 de relais mobile pour rétablir le réseau. 1 groupe PCO/COD. mise à disposition de relais mobiles supplémentaires Renfort SDIS limitrophes X Défaillance électrique Définition du risque : Défaillance du transport électrique entrainant une interruption de l'alimentation électrique du CTA-CODIS et des CIS supérieur à 15 minutes Scénarios retenus dans l'analyse : Alimentation du CTA CODIS: Coupure électrique externe au site de la direction, dysfonctionnement du tableau électrique ou du Groupe électrogène Alimentation des CIS : Coupure électrique sur tout un secteur du département entrainant un arrêt de l'alimentation électrique de CIS Cinétique : Rapide Seuil de prise en compte : Défaillance au-delà de 15 min Proposition montée en puissance Moyens Mise en œuvre de la procédure "défaillance électrique" au CTA-CODIS, avec déclenchement onduleur et Moyens engagés à groupe électrogène. Mise en œuvre des batteries de l'alerte secours des ERCS et des groupes électrogènes dans les centres. Si dysfonctionnement, activation du back-up. Activation de la salle débordement. Présence d'un stationnaire dans tous les centres. Demande à la préfecture de l'activation du plan de Montée en puissance réalimentation des sites prioritaires. Réalimentation SDIS 35 carburant des groupes électrogènes. 1 groupe PCO/COD Demande éventuelle de groupes électrogènes en Renfort SDIS renfort, adressée aux départements limitrophes ou à limitrophes l'ESOL. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 Délais (T0 = heure de la demande) 30' 40' 60' 90' 120' 150' 180' X 269 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Les équipes spécialisées Pour intervenir lors d’opérations particulières, les sapeurs-pompiers ont mis en place des équipes spécialisées. Elles nécessitent une formation particulière des agents pouvant entraîner des contraintes dans l’organisation opérationnelle en terme de : - Délai d’intervention, - Gestion des effectifs - Qualification des effectifs : obligations et périodicité des entraînements et recyclages - Entretien des engins : entretien manipulation régulière des agrès spéciaux et - Maintien des effectifs : effectifs nécessaires pour la couverture des risques courants mais également pour les risques particuliers sans pénaliser l’un ou l’autre. Centre siège de spécialité Fournissant des spécialistes (personnels formés et disposant de leurs équipements individuels) et du matériel collectif spécifique. Centre ressource de spécialité Fournissant uniquement des spécialistes (personnels formés et disposant de leurs équipements individuels). Les personnels peuvent se rendre sur intervention avec une VL. Les agents formés aux risques spéciaux assurent l’ensemble des missions dévolues aux sapeurspompiers. Les équipes de garde sont constituées dans un premier temps pour assurer les départs pour la couverture des risques courants. Au niveau de chaque centre et du CTA, les tableaux des équipes spécialisées sont réalisés chaque jour (EOJ) en fonction des équipes de gardes et des spécialités détenues par chaque agent. En cas d’intervention sur un risque particulier, les équipes sont déclenchées en fonction de la disponibilité de ces agents, c’est-àdire de leur non-engagement dans l’instant sur une intervention de risque courant. Enfin, la coordination des équipes spécialisées nécessite une formation particulière dispensée aux personnels d’encadrement en fonction des spécialités qu’ils ont développées. La coordination opérationnelle des équipes spécialisées ne peut être assurée par les emplois opérationnels traditionnels de commandement car elle nécessite la connaissance de techniques et modes opératoires particuliers et donc l’acquisition des unités de valeurs correspondantes. 270 L’EOJ (*) départemental Il dépend des objectifs de couverture opérationnelle. Il peut être réparti sur plusieurs centres. Lorsque l’EOJ départemental est important (EOJ > à 10 par exemple) les effectifs du centre siège peuvent être complétés par ceux des centres ressource. Les EOJ des spécialistes par centre pourront constituer un objectif de couverture à garantir pour les centres identifiés. (* Effectif Opérationnel Journalier) Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Plongée Risque Chimique Risque Radiologique Sauvetage Aquatique Sauvetage Déblaiement Education Physique et Sportive Feux de Forêts Intervention en Milieu Périlleux C Formation Cynotechnie Feux de Forêts C Education Physique et Sportive Conduite Cynotechnie Conduite Les incompatibilités de fonction C C C C C C C C C C I I C I I / / I S / S C / / / / / C / / / / / / C C C C C C I / / / C / / C / C / / / / C I C I / Formation C C S C Intervention en Milieu Périlleux C I C / C Plongée C I / / C I Risque Chimique C / / / C / / C / / / C / / C C I / / C / C / / C S / / C C / / / Risque Radiologique Sauvetage Aquatique Sauvetage Déblaiement / / I = Incompatible S = Souhaitable C = Compatible / = Spécialités compatibles mais n'ayant pas de lien entre elles Les Principes La limitation à deux du cumul d’appartenance aux équipes spécialisées pour chaque SP. L’impossibilité aux SP d’exercer deux spécialités incompatibles (voir tableau ci-dessus). La limitation du cumul des spécialités (proche de 3) par CIS en fonction de l’EOJ et de l’effectif maxi du CIS. La notion de CIS siège (personnels et matériels individuels et collectifs) et CIS ressource (personnels avec leurs matériels individuels qui viennent compléter ceux des CIS sièges), la gestion et le suivi des matériels et des personnels se faisant au centre siège. La possibilité au SPV d’exercer toutes les spécialités sous certaines conditions (risques du secteur, niveau, implication, compétence, expérience). Pour les équipes GRIMP, RCH, RAD et SAL, les SPP seront prioritaires. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 9/11/2009 271 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers L’équipe animalière (ANIM) Champ d’application Cette équipe ne fait pas l’objet d’un GNR. Cependant elle s’appuie sur les principes réglementaires suivants: - Loi du 10 juillet 1976, relative aux animaux protégés par la convention de protection des espèces sauvages autochtones. - Décret 2006-220 du 23 février 2006, relatif à la détention et à l’utilisation d’armes de type hypodermiques par les SDIS. - L’article 528 du Code Civil et L.214-1 du Code Rural régissant la définition juridique de l’animal. - L’article L2212-1 et 2 du code général des collectivités territoriales et L213-1 du Code Rural définissant les obligations du maire en matière de police municipale. Missions Intervenir en matière de capture d’animaux qui seraient en danger ou qui pourraient présenter un danger pour la population (divagation d’animaux sur les voies de circulation routière, secours à personnes en présence d’animaux menaçants, …) Composition En l’absence de GNR, la composition de cette équipe est laissée à la diligence du DDSIS. Risques à couvrir en Ille-et-Vilaine Le département a une activité agricole et agroalimentaire forte (exploitations agricoles, abattoirs,…). Sa position géographique constitue un passage obligé pour les transports d’animaux dans l’axe Est Ouest. Le risque d’accident existe en matière de transport animalier. L’existence croissante de Nouveaux Animaux de Compagnie (NAC) en ville comme en milieu rural (élevage d’animaux exotiques,…) représente une menace lorsque ces animaux sont en divagation. Les accidents impliquant des animaux (chute, noyade…) se produisent également. Fonctionnement : - Aucune permanence opérationnelle journalière n’est prévue pour les spécialistes et les vétérinaires. Le CODIS n’ayant aucune lisibilité sur les spécialistes assurant cette permanence opérationnelle, il peut difficilement les déclencher. - La composition, l’organisation et les missions de l’équipe ne sont pas connues de la chaine de commandement et du CODIS. L’équipe n’est ainsi pas toujours déclenchée. Aussi, il n’existe pas de moyens de déclenchement individuels de l’équipe. - Toutes les interventions de l’équipe animalière ne sont pas encadrées par un COS. Cela génère parfois des difficultés de remontée d’information au CODIS. - Le nord du département est couvert avec des délais plus importants en raison de l’absence de moyens sur cette zone. - Il n’existe pas de suivi des statistiques départementales au niveau du groupement opération. - Il n’y a pas de retour d’expérience. - Une organisation et une gestion (procédure,…) départementale est nécessaire. - Les formations (initiales et de maintien des acquis) se font au sein du SDIS 35. - Il n’y a pas de conseiller technique départemental. Délai de couverture : Aucun délai n’est actuellement fixé. Par ailleurs, il existe des difficultés de déclenchement pour le CODIS (composition de l’équipe de façon aléatoire, …). Montée en puissance Le CODIS prévient un vétérinaire de façon aléatoire. Celui-ci s’y rend selon ses disponibilités. Le SDIS 35 peut être couvert par l’équipe animalière du SDIS 56 en 120 mn. Objectifs de couverture Constat actuel 1ère intention Implantation des moyens Une équipe animalière (1 chef d’équipe (GOC1) et 2 équipiers recyclés) en 40 min (avec VLHR ou VTU) en tout point du département. Ressources humaines : Des personnels formés dans 7 CIS : Beauregard, Saint-Georges, Fougères, Bain de Bretagne, Bédée, Montfort sur Meu et Redon. Ressources matérielles : Un ou plusieurs fusils hypodermiques + des matériels de capture (cage, filets, pinces à reptile,...) et de protection individuelle sont dans tous les centres précités sauf pour le CIS de Rennes Beauregard. 272 Montée en puissance Un vétérinaire en 60 min sur tout le département. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Orientations Ressources - Une nouvelle répartition des équipes (composée d’1 chef d’équipe et de 2 équipiers) est nécessaire : 4 CIS (Fougères, Bain de Bretagne ou Redon, Montfort sur Meu ou Rennes Centre et Dol de Bretagne). - Une nouvelle répartition des équipements en fonction des CIS précités. Evolution vers une organisation et une gestion à l’échelle départementale - Une gestion prévisionnelle des permanences opérationnelles journalières de l’équipe animalière pour chaque CIS concerné. Un planning sera réalisé sur la base de la liste d’aptitude opérationnelle établie et mise à jour annuellement (arrêté préfectoral). - La désignation d’un CTD. Il devra organiser les ressources départementales en personnels formés et en matériels. Ses actions seront guidées et coordonnées par le Groupement Opération. - Une gestion et une organisation départementale par le SSSM des ressources vétérinaires et des produits relevant de leurs compétences (en relation avec le GO). - Des procédures claires pour le CODIS et les COS (engagement, orientation des animaux capturés,…). - Une exploitation départementale des données (statistiques, retour d’expérience, bilan de formation, suivi budgétaire, effectifs, inventaires…). - Une validation des scénarios pédagogiques par le DDSIS via le GFS et le GO. - Une prospection en matière de Techniques Opérationnelles (TOP) et de matériels en relation avec le Groupement Opération. - Une relation GO/ COMMUNICATION/ CTD pour la communication interne et externe concernant l’équipe. - Une organisation de l’équipe, annexée au RO. Contraintes à prendre en compte - La gestion des produits et matériels vétérinaires. - L’entretien et suivi des fusils hypodermiques faisant l’objet d’un conditionnement réglementé. - La formation initiale (3 jours) + formation continue (1 journée / an) à réétudier avec GO et GFS. - Le suivi de la liste d’aptitude OP (habilitation au tir) faisant l’objet d’un arrêté préfectoral. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 9/11/2009 273 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers L’équipe cynotechnique (CYN) Champ d’application L’arrêté du 18 janvier 2000 fixant le guide national de référence (GNR) relatif à la cynotechnie. Il cadre les mesures réglementaires applicables dans ce domaine de compétence et indique notamment les formations indispensables pour que les sapeurspompiers puissent l’exercer. Missions La spécialité cynotechnie permet d’intervenir lors des missions de recherche de personnes ensevelies ou de recherche de personnes égarées. Composition réglementaire Une équipe CYNO : - 1 Chien + 1 Conducteur Cynotechnique (CYN1) Une unité CYNO : - deux équipes CYNO dont un Chef d’Unité (CYN2). Quels que soient les moyens mis en œuvre, l’intervention cynotechnique doit être exécutée par une unité CYNO (deux équipes au minimum). Le Conseiller technique départemental : CYN3 + FOR2 Risques à couvrir en Ille-et-Vilaine Les missions de l’équipe CYNO sont complémentaires de celles du Sauvetage Déblaiement. Elles couvrent donc principalement les risques d’effondrement bâtimentaire (liés aux explosions, glissements de terrain, intempéries…), les catastrophes aériennes et ferroviaires. Ceux-ci sont diffus sur l’ensemble du département. Constat actuel Implantation des moyens : Ressources humaines : Il existe une seule équipe CYNO sur le département (1 SPP opérationnel avec 1 seul chien). Le SPP de niveau CYN2 travaille au CIS Beauregard. Son chien n’est pas présent en permanence au CIS car il n’existe pas de chenil. Il sera en retraite en 2011. Fonctionnement : - Il n’existe pas de gestion de la permanence opérationnelle. D’autre part cette permanence opérationnelle ne peut être assurée 24h/24h tous les jours de l’année. Le CODIS déclenche donc l’équipe de façon aléatoire - Aucun recyclage n’est imposé actuellement par le DDSIS, car aucune liste d’aptitude opérationnelle n’existe. - Il n’y a pas de conseiller technique départemental. - La formation initiale se fait en dehors du département. La FMA et les entraînements ne sont pas contrôlés actuellement. Les contrôles d’aptitude opérationnelle (CAO) se font annuellement hors département. Le SPP formé CYN2 participe régulièrement à des exercices hors département ainsi qu’aux formations SDE1 organisées par le SDIS 35. - Il n’existe pas de plan de formation, ni de plan d’équipement. Délai de couverture opérationnelle : T0 + 60 minutes (en partant du CIS de Beauregard) mais pas 24h/24h et pas 365 jours par an. Montée en puissance : Un renfort zonal (par les équipes CYNO du SDIS 44) permet de couvrir le département en 2 heures. Objectifs de couverture 1ère intention Acheminer une équipe CYNO (maîtrechien + chien) en tout point du département à T0 + 60 min. Montée en puissance Disposer d’une équipe cynotechnique supplémentaire à T0 + 90 min. Cette montée en puissance se fera avec le concours des SDIS voisins en privilégiant le vecteur héliporté. Ressources matérielles : Une VL + une cage pour chien. 274 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 9/11/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Orientations Ressources - Il est nécessaire de prévoir la constitution de 4 à 6 équipes (pour assurer une astreinte 24h/24h d’au moins une équipe) en priorisant les personnels affectés au nord du département (du fait d’équipes structurées au SDIS 44). - Il est également nécessaire de prévoir la construction de chenils ainsi que l’acquisition d’un nouveau véhicule équipé de cages pour transporter les chiens. Evolution vers une organisation et une gestion à l’échelle départementale : - Une gestion prévisionnelle départementale des permanences opérationnelles journalières d’une équipe CYNO. Un planning pourra être réalisé sur la base de la liste d’aptitude opérationnelle qui sera établie et mise à jour annuellement. - Un CTD sera à désigner. Il devra organiser les ressources départementales en personnels formés et en matériels. Ses actions seront guidées et coordonnées par le Groupement Opération. - Une prise en charge financière par le SDIS du suivi vétérinaire et des frais engagés pour l’alimentation. - Un suivi des chiens par les vétérinaires du SSSM. - Des procédures claires pour le CODIS et les COS (engagement, déclenchement, vecteur…). - Une exploitation départementale des données (statistiques, retour d’expérience, bilan de formation, suivi budgétaire, effectifs, inventaires…). - Une prospection en matière de TOP et de matériels en relation avec le Groupement Opération. - Une relation GO/ COMMUNICATION/ CTD pour la communication interne et externe concernant l’équipe. - Une organisation de l’équipe, annexée au RO. Contraintes à prendre en compte - Gestion, suivi et entrainement des chiens par le maître chien. - Formation initiale à envisager pour 4 à 6 équipes + formations continues + envoi en formation CYN3 et FOR2 du futur CTD. - Suivi et mise à jour de la liste d’aptitude opérationnelle faisant l’objet d’un arrêté préfectoral (en fonction des CAO). - Choix des candidats restrictif (en raison de l’investissement personnel demandé sur 6 ans). Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 275 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers L’équipe groupe de reconnaissance et d’intervention en milieux périlleux (GRIMP) Champ d’application Constat actuel - Arrêté du 3 février 1999, fixant le guide national de référence relatif aux lots de sauvetage et de protection contre les chutes - Arrêté du 18 août 1999, fixant le guide national de référence relatif au groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux - Arrêté du 30 avril 2001 fixant le guide national de référence relatif aux secours en canyon - Arrêté du 29 avril 2004 fixant le guide national de référence relatif aux interventions en site souterrain Implantation des moyens : Missions Montée en puissance : - Intervenir en matière de reconnaissance et de sauvetage dans les milieux naturels et artificiels où les moyens traditionnels des sapeurs-pompiers sont inadaptés, insuffisants ou dont l’emploi s’avère dangereux en raison de la hauteur ou de la profondeur et des risques divers liés au cheminement. - Etre engagée en complément de l’équipe Sauvetage-Déblaiement dans les milieux effondrés ou menaçant (ruine), pour sécuriser l’intervention ou pour assurer les sauvetages dépassant les possibilités techniques de l’équipe SauvetageDéblaiement. Possibilité de bénéficier de renforts zonaux en GRIMP à T0 + 120 min (SDIS 44-56-22) Composition réglementaire 1 unité GRIMP : - 4 sauveteurs GRIMP (IMP2) + 1 chef d’unité (IMP3) Risques à couvrir en Ille-et-Vilaine - Sites naturels (falaises, carrières, …) - Sites artificiels (immeubles de grande hauteur, grues, éoliennes, monuments historiques, viaducs, silos, clochers…) N.B.: L’inexistence de cette nouvelle équipe sur le département génère des prises de risques par le personnel avec les moyens traditionnels sapeurs pompiers qui sont limités. 276 Ressources humaines et matérielles : Aucune. Les formations sont en cours Fonctionnement : Néant Délai de couverture opérationnelle : Néant Objectifs de couverture 1ère intention Acheminer une unité GRIMP (4 équipiers IMP2 et 1 chef d’unité IMP3) en tout point du département à T0 + 60 min. Sur la zone littorale du département, l’objectif vise à acheminer un binôme de reconnaissance (2 IMP2) à T0 + 30 min. Montée en puissance - Sur la zone littorale : de 2 équipiers IMP2 et d’un chef d’unité IMP3 en supplément, pour disposer d’une unité complète à T0 + 60 min. - Sur la totalité du département : d’une unité supplémentaire (4 IMP2 et 1 IMP3) à T0 + 2 heures. La possibilité de bénéficier de renforts zonaux en équipe GRIMP existe en moins de 120 min (SDIS 44-56-22) en privilégiant le vecteur héliporté. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 3/12/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Orientations Ressources - 1 pôle de spécialistes sur le littoral + 1 pôle sur le bassin rennais. Chaque pôle possèdera 1 vecteur avec du matériel d’intervention. Evolution vers une organisation et une gestion à l’échelle départementale - Une gestion prévisionnelle départementale des permanences opérationnelles journalières pour l’ensemble du personnel formé GRIMP armant les équipes de reconnaissance et d’intervention. Soit un EOJ de : - 2 IMP2 sur le littoral. - 4 IMP2 et 1 IMP3 sur le reste du département. - Un suivi individuel des agents par le livret individuel de formation. - Tout le personnel fera l’objet d’un suivi d’aptitude médicale et opérationnelle. Ils seront inscrits sur la liste d’aptitude opérationnelle qui sera remise à jour annuellement dès lors que le recyclage sera effectué (arrêté préfectoral). - La mise en place de procédures claires pour le CODIS et les COS (engagement, déclenchement, vecteur…). - Une exploitation départementale des données (statistiques, retour d’expérience, bilan de formation, suivi budgétaire, effectifs, inventaires…). - Une prospection en matière de TOP et de matériels en relation avec le Groupement Opération. - Une relation GO/ COMMUNICATION/ CTD pour la communication interne et externe concernant l’équipe. - Une organisation de l’équipe, annexée au RO. - La désignation d’un CTD. Contraintes à prendre en compte - Gestion, suivi, contrôle et maintenance des cordes et des EPI. - Suivi et mise à jour annuelle de la liste d’aptitude opérationnelle faisant l’objet d’un arrêté préfectoral (à l’issue des recyclages). - Acquisition nouvelle de matériel + mise en œuvre progressive de la formation initiale en raison de la création de l’équipe. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 277 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers L’équipe risque radiologique (RAD) Champ d’application L’arrêté du 20 décembre 2002 (modifié par les arrêtés du 13 septembre 2005 et du 20 décembre 2006) fixe le guide national de référence relatif aux risques radiologiques. L’action de l’équipe spécialisée en risques radiologiques s’inscrit notamment dans le cadre du plan national PIRATOME du 25 septembre 1998 (complété par la circulaire 800 du 23 avril 2003). Missions Reconnaissances Détection de symptômes médicaux d’irradiation Exposition à une source d’émission inconnue Perte et vol d’une source Découverte de source d’émission endommagée Source d’émission dans un incendie Contamination du public accidentelle et terroriste Incident de radiologie en médecine Détection d’un niveau de radiation naturel anormal Composition réglementaire Définie dans le Guide National de Référence. Il existe trois niveaux opérationnels : - Une équipe de reconnaissance radiologique composée de 2 équipiers (formés RAD1) + 1 chef d’équipe (détenteur du GOC2 et formé RAD1). - Une équipe d’intervention radiologique composée de 2 équipiers (RAD2) + 1 chef d’équipe (détenteur du GOC2 et formé RAD2). L’équipe spécialisée départementale peut être composée d’une seule équipe : de reconnaissance ou d’intervention avec un chef CMIR. Cela conduit l’équipe à s’intégrer dans un dispositif interdépartemental pour constituer une CMIR complète. Elle peut également être constituée en Cellule Mobile d’intervention contre les risques radiologiques (CMIR) à part entière (avec une équipe reconnaissance et une équipe d’intervention + 1 chef CMIR). Ces équipes sont encadrées sur le terrain par un chef CMIR (GOC3, FOR1 et RAD3). Pour leurs gestions, elles sont encadrées par un CTD (FOR2 et RAD4). Risques à couvrir en Ille-et-Vilaine - Transport de marchandise radioactive par route, transport de déchets radioactifs. - Risques liés aux sites employant des sources radioactives ou radionucléides (industrie, hôpitaux, recherches…). 278 Constat actuel Implantation des moyens : Ressources humaines : - L’effectif du CIS Rennes Le Blosne formés RAD2 est insuffisant pour pérenniser un POJ de 3 RAD2. - 7 Officiers supérieurs possèdent l’unité de valeur RAD4, aucun n’est recyclé. - 15 Officiers sur l’ensemble du département formés RAD3, cependant ils ne sont pas tous recyclés et aucune permanence opérationnelle n’est programmée. Ressources matérielles : Un véhicule radiologique (VR) est basé au CIS Rennes Le Blosne. Son état se dégrade. Son aménagement intérieur n’est pas adapté. Le volume n’est pas suffisant pour contenir tous les équipements nécessaires pour constituer une CMIR complète. Fonctionnement : - La reconnaissance et l’intervention sont réalisées par une équipe d’intervention (3 équipiers RAD2 postés au CIS Le Blosne + 1 chef CMIR (RAD3). - Aucun recyclage n’est imposé actuellement (le GNR prévoit que cela reste à la diligence du DDSIS). La liste d’aptitude opérationnelle reste à créer. - La FMA et les entraînements ne sont pas contrôlés. - Un suivi individuel des agents est nécessaire par le livret individuel de formation et celui de suivi médical - Il n’existe pas de conseiller technique départemental Délai de couverture opérationnelle : Il n’est pas clairement identifié. L’équipe d’intervention RAD peut couvrir l’ensemble du département à T0+60 min (à partir du CIS Rennes Le Blosne). Montée en puissance : La constitution d’une CMIR complète est possible en faisant appel au renfort zonal à T0+180min (SDIS 50 ou SDIS 49). Objectifs de couverture 1ère intention : Levée de doute à T0+30 min par un chef de groupe (RAD1). Montée en puissance : - 1 équipe d’intervention (2 RAD2) + 1 chef CMIR à T0+60 min. - 1 équipe d’intervention supplémentaire à T0 + 120 mn pour la composition d’une CMIR complète (SDIS 50). Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 9/11/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Orientations Ressources - Les personnels RAD2 du CIS Rennes Le Blosne à raison d’un EOJ de 3 par jour. - Les personnels (minimum RAD1) pour les levées de doute en moins de 30 mn. - Les Chefs CMIR recyclés. Evolution vers une organisation et une gestion à l’échelle départementale - Une gestion prévisionnelle départementale des permanences opérationnelles journalières pour l’ensemble du personnel armant la CMIR. Un planning sera réalisé sur la base de la liste d’aptitude opérationnelle qui sera établie et mise à jour annuellement (arrêté préfectoral). - La désignation d’un CTD. Ce dernier devra gérer et organiser les ressources départementales en personnels formés mais également en matériels. Ses actions seront guidées et coordonnées par le groupement opération. Cette fonction pourra être regroupée avec celle de CTD RCH. - Des procédures claires pour le CODIS et les COS (engagement, déclenchement, vecteur…). - Une exploitation départementale des données (statistiques, retour d’expérience, bilan de formation, suivi budgétaire, effectifs, inventaires…). - Une prospection en matière de TOP et de matériels en relation avec le Groupement Opération. - Une relation GO/ COMMUNICATION/ CTD pour la communication interne et externe concernant l’équipe. - Une organisation de l’équipe, annexée au RO. - Un suivi médical particulier du personnel RAD par le SSSM. - Un suivi individuel des agents par un livret de formation. Contraintes à prendre en compte - Gestion, suivi, contrôle et maintenance des appareils de mesure et des sources radiologiques. - Envoi en formation initiale RAD2 à prévoir pour tous les agents du CIS de Rennes le Blosne. - Envoi en formation RAD4 + FOR2 du futur CTD. - Formation RAD1 à prévoir pour les chefs de groupe (GOC3). - Suivi et mise à jour annuelle de la liste d’aptitude OP faisant l’objet d’un arrêté préfectoral (à l’issue des recyclages). Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 9/11/2009 279 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers L’équipe risques chimique et biologique (RCH) Champ d’application L’arrêté du 23 mars 2006 fixe le guide national de référence relatif aux risques chimiques et biologiques. L’action de l’équipe spécialisée en risques chimiques et biologiques s’inscrit dans le cadre du plan gouvernemental PIRATOX du 25 septembre 1995 (complété par la circulaire 700 du 26 avril 2002) et du plan gouvernemental BIOTOX du 26 septembre 2001. - 37 Chefs de CMIC sans astreinte programmée. Les modalités de déclenchement sont aléatoires. Dans la plupart des cas cela est réalisable en raison de l’effectif important en personnel formé dans les services. - 1 Module de Décontamination de Masse basé au CIS Bruz & Chartres avec du personnel formé au montage. - 1 lot de tenues de protection légères NRBC stocké au CIS Chartres de Bretagne pouvant être acheminé par VTU avec du personnel formé au montage du MDM. Missions Fonctionnement : La spécialité risques chimiques et biologiques permet d’intervenir lors des opérations d’urgence impliquant des produits biologiques ou chimiques. - Toutes les équipes de reconnaissance et d’intervention sont de garde en piquet mixte. - Un CTD est désigné. Il gère et organise les ressources départementales en personnels formés et en matériel. Ses actions sont guidées et coordonnées par le groupement opération. - Aucun recyclage n’est imposé actuellement (le GNR prévoit que cela reste à la diligence du DDSIS). La liste d’aptitude opérationnelle reste à créer. - Il n’existe pas de plans de formation ni d’équipement. - Pas de suivi individuel des agents. - Les formations initiales RCH1 se font au sein du SDIS 35, cependant les formations de niveau 2, 3, 4 se font hors département. Composition réglementaire - L’Equipe de Reconnaissance Chimique et Biologique : 1 Chef d’équipe Reconnaissance (RCH1 + GOC1) + 2 équipiers Reconnaissance (RCH1) - L’Equipe d’Intervention Chimique et Biologique : 1 Chef d’équipe Intervention (RCH2 + GOC1) + 2 équipiers Intervention (RCH2) - La Cellule Biologique : Mobile d’Intervention Chimique et 1 Chef CMIC (RCH3) + 1 équipe d’intervention + 1 équipe de reconnaissance (ou d’intervention) Risques à couvrir en Ille-et-Vilaine - 7 établissements industriels SEVESO répartis sur le département et plus particulièrement sur la partie sud du département. - Transport de Marchandises Dangereuses : Route, voie ferrée, maritime. - Risque de pollution d’origine agricole et domestique (NH3, NOx, hydrocarbure ...) - Menace terroriste sur les zones à forte affluence de population (PIRATOX, BIOTOX) Constat actuel Implantation des moyens : Ressources humaines et matérielles : - 2 équipes de reconnaissance composées chacune de 3 RCH1 avec une ULP2 (matériels de reconnaissance) basées aux CIS Saint-Malo et Fougères. Une 3ème équipe de reconnaissance est prévue sur Redon, au 1er semestre 2010. - 1 équipe de reconnaissance et d’intervention composée de 5 RCH2 avec une ULP3 basée au CIS Rennes Le Blosne. 280 Délai de couverture opérationnelle : Aucun délai déterminé, les moyens de Rennes Le Blosne couvrent l’ensemble du département en 60mn. Montée en puissance : Possibilité de bénéficier de renforts zonaux en CMIC à T0 + 120 min (SDIS 44-56-53-50-49) Objectifs de couverture 1ère intention : 1 équipe reconnaissance chimique et biologique à T0 + 30 min. Montée en puissance : - 1 CMIC complète à T0 + 60 min (une équipe d’intervention + 1 chef CMIC). Le Module Décontamination de Masse (MDM) est engagé en fonction de l’alerte et du COS. - Renforts zonaux en CMIC à T0 + 120 min (SDIS 44-56-53-50-49) Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 9/11/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Orientations Ressources - 3 équipes de reconnaissance : Nord, Est et Sud avec un EOJ de 3 pour chacune d’elles. - 1 équipe de reconnaissance (3 SP) + 1 équipe d’intervention (3 SP) : CIS Rennes Le Blosne avec un POJ de 6. - 1 Chef CMIC d’astreinte / jour avec 1 vecteur et un moyen de liaison téléphonique. Evolution vers une organisation et une gestion à l’échelle départementale - Une gestion prévisionnelle départementale des permanences opérationnelles journalières pour l’ensemble du personnel armant les équipes de reconnaissance et d’intervention. - Un suivi individuel des agents par le livret individuel de formation. - Tout le personnel fera l’objet d’un suivi d’aptitude médicale et opérationnelle et sera inscrit sur une liste d’aptitude opérationnelle qui sera remise à jour annuellement si le recyclage est effectué. - Des procédures claires pour le CODIS et les COS (engagement, déclenchement, vecteur…). - Une exploitation départementale des données (Statistiques, retour d’expérience, bilan de formation, suivi budgétaire, effectifs, inventaires…). - Une prospection en matière de TOP et de matériels en relation avec le Groupement Opération (GO). - Communication interne et externe concernant l’équipe en relation avec le GO/le service Communication/ le CTD. - Une organisation de l’équipe, annexée au RO. Contraintes à prendre en compte - Gestion, suivi, contrôle et maintenance des appareils de mesure et des EPI. - Envoi en formation initiale RCH2 à prévoir pour tous les agents du CIS de Rennes le Blosne. - Formation RCH1 à prévoir pour tous les personnels des équipes de reconnaissance. - Suivi et mise à jour annuelle de la liste d’aptitude OP faisant l’objet d’un arrêté préfectoral (à l’issue des recyclages). Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 9/11/2009 281 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers L’équipe scaphandriers autonomes légers (SAL) Champ d’application Fonctionnement : L’arrêté du 23 novembre 1999 fixe le guide national de référence relatif aux secours subaquatiques (plongeurs). - Personnel de garde en piquet mixte pour un EOJ de 3 sur chacun des pôles de Saint-Malo et Rennes SaintGeorges. - Gestion de l’équipe par un CTD désigné par le DDSIS + 2 CT. - Une liste d’aptitude opérationnelle faisant l’objet d’un arrêté préfectoral. - Le recyclage est obligatoire pour être inscrit sur la liste opérationnelle. - Il n’existe pas de plan de formation ni d’équipement. - Le suivi de l’aptitude médicale est difficile. - Tous les plongeurs ont un carnet et un livret de plongées suivi par les CT et le CTD. Un relevé de bonification est effectué annuellement. - Les plongeurs de Rennes assurent la couverture SAV1 en eaux intérieures sur tout le département. - Les formations initiales PLG0 et parfois PLG1 se font au sein du SDIS 35 Missions - reconnaissance, sauvetage et assistance - travaux subaquatiques d’urgence - traitement des pollutions et protection l’environnement - prompt secours en milieu hyperbare - sécurité des interventions en site aquatique - recherches diverses de Les travaux subaquatiques d’urgence qui entrent dans le cadre des missions de l’équipe « secours subaquatiques » ont pour but le : - dégagement d’une voie navigable, fluviale ou maritime - repêchage ou le renflouement de véhicules ou engins divers - l’enlèvement ou la destruction d’obstacles immergés Les travaux de renflouement, d’enlèvement, de destruction d’obstacles immergés sont le fait de sociétés spécialisées. L’activité de l’équipe spécialisée dans ce cadre doit être motivée par l’urgence ou par la carence de telles sociétés. Peuvent entrer dans le domaine de compétence de l’équipe spécialisée « secours subaquatiques », sous réserve d’une formation complémentaire - les plongées en surface non libre adaptée : - les plongées au mélange Composition réglementaire L’équipe opérationnelle se compose d’1 chef d’unité (CUSAL, PLG2) & 2 plongeurs (SAL, PLG1) Dés lors que plusieurs équipes sont engagées un Conseiller Technique (formé PLG3) est engagé. Délai de couverture opérationnelle : Aucun délai déterminé, l’équipe basée au CIS de Rennes Saint-Georges couvre le département en 60 mn. L’équipe de Saint-Malo couvre toute la zone littorale en 30 mn (par voie terrestre, aérienne, ou nautique) Montée en puissance Non défini. Aucune convention de mise à disposition n’est établie. Objectifs de couverture Risques à couvrir en Ille-et-Vilaine 1ère intention : Littoral jusqu’à une profondeur de 40 m, plan d’eau jusqu’à une profondeur de 60 m (carrières, ex : Fougères), rivière et voie navigable (Meu, Vilaine, Rance, Couesnon). Sur l’ensemble du département de nombreux plans d’eau existent. Une équipe plongée (2 Scaphandriers Autonomes Légers et 1 Chef d’Unité Scaphandrier Autonome Léger CU SAL) en tout point du département à T0 + 60 min. Sur la zone littorale du département, cet objectif et porté à T0 + 30 min. Constat actuel Implantation des moyens Ressources humaines et matérielles : - Une équipe au CIS Saint-Georges avec VPL+EMB. - Une équipe au CIS Saint-Malo avec un VPL+BLSP. Une soixantaine de plongeurs au total (30 par site). 282 Montée en puissance : Disposer d’une équipe « plongeur » supplémentaire en tout point du département à T0 + 75 min (SDIS 44, 56, 22, 50). Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Orientations Ressources Le département est couvert par les renforts zonaux en équipe SAL (des SDIS 44, 56, 22, 50) à T0 + 75 min. Cependant le vecteur héliporté sera à privilégier. La gestion d’un EOJ départemental « CUSAL » est à envisager pour pallier les carences. Les plongeurs continuent d’assurer la mission SAV1 sur Rennes et ses alentours. Evolution vers une organisation et une gestion à l’échelle départementale - Une gestion prévisionnelle départementale des permanences opérationnelles journalières pour l’ensemble des plongeurs et plus particulièrement pour les CUSAL et les CT. - Des procédures claires pour le CODIS et les COS (engagement, déclenchement, vecteur…). - Une exploitation départementale des données (statistiques, Retex, bilan de formation, suivi budgétaire, effectifs, inventaires…). - Prospection en matière de TOP et de matériels en relation avec le Groupement Opération. - Communication interne et externe concernant l’équipe en relation avec le GO/COMMUNICATION/CTD. - Une organisation de l’équipe, annexée au RO. Contraintes à prendre en compte - Les conditions d’aptitude opérationnelle sont contraignantes, chaque plongeur doit avoir : – réalisé 20 plongées opérationnelles ou d’entraînement en milieu naturel (dont 5 peuvent être réalisées en fosse de 15 m), judicieusement réparties dans les 12 mois francs à la date du contrôle, avec vérification du carnet de plongée. Ces plongées, comme toutes celles mentionnées sur le carnet, doivent être réalisées dans le cadre du service commandé et validées par un chef d'unité ou un conseiller technique ; – suivi 20 h de théorie de la plongée ; – satisfait au contrôle médical ; – satisfait au contrôle technique, ou encadré, sur ordre du DDSIS, de manière pratique et effective, un stage qualifiant (SAL, chef d'unité SAL ou conseiller technique SAL). - L’établissement et la mise à jour de la liste d’aptitude opérationnelle fait l’objet d’un arrêté préfectoral. - La gestion, le suivi, le contrôle et la maintenance des matériels (blocs détendeurs, bouteilles,…). Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 283 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers L’équipe sauvetage aquatique de surface (SAV) Champ d’application Fonctionnement L’arrêté du 07 novembre 2002 (modifié par l’arrêté du 13 septembre 2005) fixe le guide national de référence relatif au sauvetage aquatique. Les CIS Cancale et Dinard garantissent difficilement les permanences opérationnelles journalières SAV : - 1 équipe d’astreinte sur Cancale renforcée l’été. - 1 équipe SAV de garde en piquet mixte sur le CIS de Saint-Malo (plongeurs) équipe de permanence opérationnelle - 1 journalière au CIS DINARD (SPV et SPP) Missions - Sauvetage de personnes en situation de détresse à la surface de l’eau (avec ou sans embarcation) - Sauvetage des animaux et des biens - Assistance aux personnes et animaux menacées par les eaux - Sécurité des personnels en zone d’intervention aquatique Composition réglementaire - En eau intérieure : 2 sauveteurs aquatique (SAV1) + 1 chef d’agrès (GOC2) - En mer : 1 chef de bord (SAV3) + 2 sauveteurs côtiers (SAV2) + 1 COS Risques à couvrir en Ille-et-Vilaine Zone littoral de Saint-Briac à la Baie du MontSaint-Michel. Eaux intérieures : Activités nautiques diffuses. Agglomérations en zone inondable en période hivernale. Risques spécifiques sur la Vilaine liés aux ouvrages fluviaux (déversoirs, écluses, vannes) - cf. REX/SDIS35 décès en service commandé d’un plongeur dans un ouvrage fluvial sur la commune de Guichen en 1969. En cas d’inondation sur le secteur de Redon, l’importance des étendues d’eau et du débit de la Vilaine rendent la navigation difficile et risquée pour les SP ne sachant pas nager. Constat actuel Implantation des moyens Ressources humaines et matérielles : Sur la zone littorale : 3 équipes SAV (SPP et SPV exerçant les emplois SAV1, SAV2 ou SAV3) réparties dans les CIS de Dinard, Saint-Malo et Cancale avec 2 BLS dans chacun des CIS. Les embarcations type EMB permettent les reconnaissances, les recherches et l’assistance sur eaux intérieures calmes (avec peu de débit). Les BRS en nombre limité permettent en plus la mise en sécurité, le transport et la protection des biens. Les BLS sont adaptés pour les missions de sauvetage en mer (uniquement sur la côte). 284 Les sauvetages en eaux intérieures sont difficilement assurés : - 1 équipe SAV1 (assurée par les plongeurs) + 1 embarcation basée à Rennes Saint-Georges - Vétusté des embarcations et leurs équipements. - Inadéquation des BRS et EMB pour le sauvetage (longueur, stabilité, motorisation, emport limité). - Absence de formation (COD4 + techniques opérationnelles de sauvetage). - Prompt secours difficilement réalisable par le personnel des CIS (manque d’équipement, tous les SPV ne savent pas nager,…). Une liste d’aptitude opérationnelle faisant l’objet d’un arrêté préfectoral existe pour les SAV côtiers et les plongeurs qui ont satisfait aux tests SAV1. - Il n’existe pas de CTD. - Le recyclage est obligatoire pour être inscrit sur la liste d’aptitude opérationnelle. - Il n’y a pas de plans de formation ni d’équipement. - Le suivi de l’aptitude médicale est difficile Délai de couverture opérationnelle : Aucun délai déterminé, le CIS Saint-Malo couvre la zone littorale en 30 mn (par voie terrestre, aérienne, ou nautique). Montée en puissance : Non défini. Objectifs de couverture 1ère intention : - Sur la côte, une équipe SAV (2 SAV 2 + 1 SAV3) à T0+20 min. - Ailleurs, une embarcation avec un pilote COD4 + 2 équipiers à T0+20 min. Montée en puissance : - Sur la côte, une équipe SAV (2 SAV2 + 1 SAV3) à T0+30 min. - Ailleurs, 2 embarcations supplémentaires (COD4 + 2 équipiers) à T0+45 min. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Orientations Ressources - Renforcer les CIS de DINARD, PLEURTUIT, SAINT-BRIAC et CANCALE en effectifs formés SAV de façon à garantir les objectifs de couverture opérationnelle. - Engager les effectifs sachant nager dans les Embarcations (le SDIS35 ne recrutant plus que des sapeurs pompiers sachant nager). - Equiper les personnels armant les EMB, BRS en tenue de protection étanche et thermique (pour les engagements de longue durée). - Former au COD4 les personnels armant les embarcations. - Création d’une équipe SAV1 sur REDON avec une BLS adaptée aux eaux intérieures. Evolution vers une organisation et une gestion à l’échelle départementale - La désignation d’un CTD par le DDSIS et la structuration de l’équipe. - Une gestion prévisionnelle départementale des permanences opérationnelles journalières. - Des procédures claires pour le CODIS et les COS (engagement, déclenchement, vecteur…). - Une exploitation départementale des données (statistiques, Retex, bilan de formation, suivi budgétaire, effectifs, inventaires…). - Les techniques opérationnelles et les équipements non spécialisés devront être étudiés afin de permettre le prompt secours et la sécurisation des interventions. - Prospection en matière de TOP et de nouveaux matériels avec le Grpt Opération. - Communication interne et externe concernant l’équipe en relation avec le GO/COMMUNICATION/le CTD. - Une organisation de l’équipe, annexée au RO. - Renfort départemental et zonal à privilégier par vecteur héliporté (Sécurité civile, Gendarmerie) pour la couverture SAV1 des eaux intérieures. - En cas d’inondation sur le secteur de Redon des renforts SAV seront à prévoir. Contraintes à prendre en compte - Les conditions d’aptitude opérationnelle sont contraignantes chaque année, en effet, chaque sauveteur doit s’entrainer et satisfaire à l’aptitude médicale et aux tests 1000 m PMT + 1 sauvetage. - Les tests de présélections, les formations initiales SAV1 et 2, les COD4 et la formation de maintien des acquis à organiser au sein du SDIS. - Arrêté préfectoral pour l’établissement et la mise à jour de la liste d’aptitude opérationnelle. - La gestion, le suivi, le contrôle et la maintenance des BLS et leurs équipements. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 12/11/2009 285 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers La spécialité sauvetage déblaiement permet d’intervenir lors de glissement de terrain, d’effondrement d’immeuble, d’explosion, d’attentat, d’accident routier, ferroviaire et aérien en matière de : - Reconnaissance en milieu effondré ou menaçant ruine - Sauvetage et dégagement de victime - Sécurisation de site dangereux ou menaçant ruine où les moyens traditionnels des sapeurspompiers sont inadaptés, insuffisants ou dont l’emploi s’avère dangereux en raison des risques présentés. - Pour les secteurs Nord, Est et Sud du département : 3 SPP de garde mais pas forcément tous SDE1 En cas de besoin d’engagement d’une unité SD, celle-ci est composée des 3 SDE1 du pôle disposant d’un PEVSD le plus proche, complétés par le personnel du pôle rennais avec la Cellule SD. Sur le secteur rennais, la cellule SD est engagée (3 sauveteurs SD) en lieu et place d’un PEVSD en 1ère intention. - Les personnels SD sont de garde en piquet mixte. - Aucun CTD n’est désigné. - Aucun recyclage n’est imposé (le GNR prévoit que cela reste à la diligence du DDSIS). - Aucune liste d’aptitude opérationnelle actuellement. - Aucun plan de formation ni d’équipement. - Pas de suivi individuel des agents. - Les formations initiales SDE1 se font au sein du SDIS 35 à raison de 1 ou 2 stages par an, les formations de niveau 2, 3 se font hors département. - Seul le personnel du CSP Beauregard est formé à l’emploi de l’ensemble des matériels de la cellule SD. Composition Délai de couverture opérationnelle : - 1 unité SD : 1 Chef d’unité (SDE2) + 5 binômes de sauveteurs (SDE1) - 1 section SD : 3 unités SD + 1 chef de section (SDE3) Pas de délai déterminé, cependant, l’unité basée au CIS de Rennes Beauregard couvre le département en 60 mn. Les secteurs de Vitré, Fougères et Saint-Méenle-Grand sont couverts en 40 mn par les unités de Rennes et Laval. Le secteur de Redon est couvert en 60 mn par les unités de Rennes et Nantes. Quant au secteur de Saint-Malo, il est couvert en 60mn par Rennes. L’équipe sauvetage-déblaiement (SD) Champ d’application L’arrêté du 08 avril 2003 (modifié par l’arrêté du 13 septembre 2005) fixe le guide national de référence relatif au sauvetage déblaiement. Missions Risques à couvrir en Ille-et-Vilaine - Risques d’effondrement ou menace de ruine (chantiers, bâtiments suite à explosion, incendie, glissement de terrain, inondation,…) - Risques d’accidents ferroviaires, aériens voir routiers. Montée en puissance - Possibilité de bénéficier de renforts zonaux en unité SD à T0 + 120 min (SDIS 44-56-53-49) Constat actuel Implantation des moyens Ressources humaines et matérielles : - 1 unité SD complète sur le CIS Rennes Beauregard disposant de la Cellule SD - 1 pôle secondaire sur le nord du département, CSP Saint-Malo, disposant d’un engin PEVSD - 1 pôle secondaire sur l’est du département, CSP Fougères, disposant d’un engin PEVSD - 1 pôle secondaire sur le sud du département, CSP Redon, disposant d’un engin PEVSD Fonctionnement - Pour le CIS Rennes Beauregard : 10 SDE1 + 1 SDE2 minimum de garde. De ce fait, pratiquement 100% de l’effectif du CIS de Rennes Beauregard est formé SD. 286 Objectifs de couverture 1ère intention : Acheminer 1 unité SD (10 SDE1 et 1 SDE2) à T0 + 30 min en tout point du département. Montée en puissance : Disposer en tout point du département d’1 unité supplémentaire (10 SDE1, 1 SDE2) à T0 + 60 min et d'une unité supplémentaire à T0 + 120min. Cette montée en puissance permet de disposer d’une section SD constituée à T0 + 120 min en tout point du département. (Renfort des SDIS 44 - 56 53 – 49). Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Orientations Ressources Pôle principal de spécialistes sur le CIS Rennes Beauregard avec de la Cellule SD. Renforcement des effectifs formés (SDE1 et SDE2) sur le secteur de Saint-Malo, Fougères, Redon pour disposer d’une unité en 30mn en privilégiant la formation (SDE1) des SPV en astreinte. Renfort zonal (SDIS 44 - 56 - 53 - 49) afin de constituer une Section SD à T0 + 120 min maxi. Evolution vers une organisation et une gestion à l’échelle départementale - Une gestion prévisionnelle départementale des permanences opérationnelles journalières l’ensemble du personnel armant les équipes SD. - La désignation CTD. - Un suivi individuel des agents par le livret individuel de formation. - Le personnel devra faire l’objet d’un suivi d’aptitude médicale et opérationnelle. Il sera inscrit sur une liste d’aptitude opérationnelle qui sera remise à jour annuellement si le recyclage est effectué (arrêté préfectoral). - Des procédures claires pour le CODIS et les COS (engagement, déclenchement, vecteur…). - Une exploitation départementale des données (statistiques, retour d’expérience, bilan de formation, suivi budgétaire, effectifs, inventaires…). - Une prospection en matière de TOP et de matériels en relation avec le Groupement Opération. - Communication interne et externe concernant l’équipe en relation avec le GO/Communication/ le CTD. - Une organisation de l’équipe, annexée au RO. Contraintes à prendre en compte - Les FMA pour les personnels des CIS disposant d’un PEVSD. - La durée et le contenu des FMA seront à faire valider par le DDSIS. - La gestion, le suivi, le contrôle et la maintenance des matériels. - Les véhicules doivent contenir le matériel nécessaire aux missions d’une unité (Protection du personnel, recherche, localisation, dégagement & sauvetage de victimes). - Envoi en formation initiale SDE1 à prévoir pour tous les agents participant à l’EOJ SD. - Suivi et mise à jour annuelle de la liste d’aptitude opérationnelle faisant l’objet d’un arrêté préfectoral (à l’issue des recyclages). Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 9/11/2009 287 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers L’équipe investigation - feux de navires (FDN) Champ d’application Risques à couvrir en Ille-et-Vilaine Article R1424-52 du code général des collectivités territoriales. Le risque feu de navire réside dans le département principalement par l’activité du PORT de SAINTMALO. Deuxième port breton après Lorient pour son trafic commercial, Saint-Malo est le premier port breton en terme de trafic passagers. Situé en plein cœur de l’agglomération, il regroupe les activités de commerce, transport de passagers et fret, pêche, plaisance et construction/réparation navale. Le guide national de référence relatif aux interventions pour feux de navires n’ayant pas été arrêté, l’équipe « Investigation - feux de navires » prend en compte les indications du dernier projet connu du 25 mai 2004. Les techniques d’investigation employées, en dehors du cadre spécifique des feux de navires, respectent les directives édictées par la Direction de la Sécurité Civile, et notamment l’arrêté du 3 février 2003, fixant le guide national de référence relatif à l’explosion de fumées et à l’embasement généralisé éclair. Les tunnels du métro, les parcs de stationnement souterrains,… concentrés sur la ville de Rennes nécessitent l’utilisation de techniques de progression similaires en cas d’incendie. Missions Constat actuel L’équipe « Investigation – feux de navires » intervient en complément des moyens de lutte conventionnels lorsque leurs limites de capacité sont atteintes sur : - Les opérations de secours (sauvetage, lutte contre un sinistre) sur les navires de tous types, tant en eaux intérieures qu’en zone littorale maritime du département. - Tout sinistre susceptible de générer des reconnaissances particulièrement complexes, et notamment les feux de tunnel, feux de silos, feux de parcs de stationnement souterrain ou autres ouvrages répertoriés. Le SDIS 35 ne dispose pas à ce jour d’équipe spécialisée dotée d’équipement spécifique permettant de lutter contre un feu de navire de grande ampleur. Les formations des personnels sont en cours. En cas d’intervention majeure sur un navire, le CODIS 35 sollicite actuellement le COZ pour l’engagement d’équipes spécialisées feu de navire des SDIS limitrophes (SDIS 44 - 56) capable d’intervenir à T0 + 180 min. Composition Une unité d’attaque : - 8 équipiers FDN1 + 1 chef d’unité FDN2 Une unité de soutien - 1 FDN1 + 1 FDN2 Dés lors que plusieurs équipes sont engagées un FDN3 est engagé comme Conseiller Technique du COS et du patron du navire. Il est chargé de coordonner les équipes. N.B. : Un sinistre développé sur un navire nécessite l’engagement de moyens humains et matériels conséquents. En plus des moyens traditionnels déclenchés à l’appel, la sollicitation de l’équipage spécialisé feu de navire va s’accompagner du renfort d’unités d’attaque des SDIS voisins, de l’engagement d’une unité de soutien, avec nécessité de rotation des agents engagés (contraintes physiologiques importantes), de moyens nautiques et en cas de déclenchement d’un plan de type PSN, de moyens équivalents à un 1er échelon du plan rouge. 288 Objectifs de couverture 1ère intention : En première intention, l’objectif opérationnel consiste à être capable d’acheminer une unité d’attaque (8 équipiers FDN1 et 1 chef d’unité FDN2) et une unité de soutien (1 FDN1 et 1 FDN2) en tout point du département à T0 + 60 min. Montée en puissance : L’objectif de montée en puissance consiste à être capable de disposer d’une équipe d’attaque et d’une unité de soutien supplémentaires en tout point du département à T0 + 120 min. La possibilité de bénéficier de renforts zonaux en équipe FDN existe à T0 + 180 min (SDIS 44-56) en privilégiant le vecteur héliporté. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 3 – La couverture opérationnelle des risques particuliers Orientations Ressources - 1 pôle de spécialistes sur le littoral + 1 pôle sur le bassin rennais. Chaque pôle possèdera 1 vecteur avec du matériel d’intervention. Evolution vers une organisation et une gestion à l’échelle départementale - Une gestion prévisionnelle départementale des permanences opérationnelles journalières pour l’ensemble du personnel armant l’unité d’attaque et de soutien. - La désignation d’un CTD. - Un EOJ de 9 FDN1 et 2 FDN2 par pôle (nord et centre). - Un suivi individuel des agents par le livret individuel de formation. - Tous les personnels feront l’objet d’un suivi d’aptitude médicale et opérationnelle. Ils seront inscrits sur une liste d’aptitude opérationnelle qui sera remise à jour annuellement si le recyclage est effectué. - Des procédures claires pour le CODIS et les COS (engagement, déclenchement, vecteur…). - Une exploitation départementale des données (Statistiques, retour d’expérience, bilan de formation, suivi budgétaire, effectifs, inventaires…). - Une prospection en matière de TOP et de matériels en relation avec le Groupement Opération. - Une relation GO/ COMMUNICATION/ CTD pour la communication interne et externe concernant l’équipe. - Une organisation de l’équipe, annexée au RO. Contraintes à prendre en compte - La gestion, le suivi, le contrôle et la maintenance des EPI. - Le suivi et la mise à jour annuelle de la liste d’aptitude opérationnelle faisant l’objet d’un arrêté préfectoral (à l’issue des recyclages). - L’acquisition nouvelle de matériel + mise en œuvre progressive de la formation initiale en raison de la création de l’équipe. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 9/11/2009 289 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 4 – La couverture opérationnelle des sites à risques Les sites à risque urbain « Centres Anciens » Effectuer un diagnostic des « Centres Anciens" du département en collaboration avec les partenaires locaux, notamment en prenant en compte la situation locale en termes de sauvegarde des populations, de quantification des moyens, d’emploi des techniques opérationnelles, de desserte des secours et de défense extérieure contre l'incendie. Connaître pour agir. Une étude systématique est nécessaire afin d'apporter la réponse idoine. Elle doit permettre d'identifier les dangers et de mesurer le risque. Ce diagnostic doit procéder d'une approche commune pour l'ensemble des sites retenus. Il doit s'inscrire cependant dans le contexte local. Son élaboration s'effectue en concertation avec les partenaires locaux. Accompagner les communes dans la prise en compte des risques Dans le prolongement de l'item ci-dessus, il est indispensable que le SDIS s'investisse dans l'approche globale d'amélioration et de prise en compte du risque pour la population. On ne peut pas ignorer la sécurité lorsque l'on parle de vétusté ou insalubrité. La valorisation de l'habitat aura des incidences certaines dans les modes opératoires des intervenants. L'application des techniques de construction dans le cadre du développement durable en est un exemple. Avant la valorisation, certaines décisions fondées sur les deux critères cités précédemment peuvent créer des risques "collatéraux". Le délaissement d'un logement dans un îlot peut présenter un danger avec un risque d'effet domino en cas d'effondrement. La desserte des centres anciens est un enjeu important. Les difficultés ne peuvent être résolues par un simple "porté à la connaissance" de l'autorité de police. L'action concertée est de mise. Pour la ville de Rennes, la candidature au programme nationale de requalification des centres anciens est une occasion pour les partenaires d'appréhender la problématique des centres anciens dans sa globalité, non seulement sur une situation existante, mais une situation qui évoluera dans le temps. Concernant St Malo, les actions engagées par le SDIS pour l'élaboration d'un plan ER confirme les problèmes importants de la desserte de secours. Là encore une collaboration est nécessaire pour faire évoluer les choses. 290 Encourager les autorités de police à consulter le SDIS pour toute action entreprise risquant de limiter ses actions (travaux, aménagement, bâti, ERP...) Définir une stratégie d'intervention harmonisée prenant en compte la cinétique et la typologie des feux, et la nécessité de l’engagement de moyens adaptés aux caractéristiques des centres anciens. Une veille technique et opérationnelle permanente assurera une actualisation. Un plan de formation spécifique adapté accompagnera les évolutions. Les techniques opérationnelles, matérielles ou de méthodes évoluent. Certaines sont mises en œuvre (phénomènes thermiques), d'autres en expérimentation visant les principes suivants notamment : Sécurisation des personnels Utilisation moyens de communication pour les binômes; Mise en œuvre de la ventilation opérationnelle; Efficacité opérationnelle (Gain de temps, Sauvegarde des biens...) Outils de pénétration (hooligan tools, ouvre porte hydraulique...) Manœuvre adaptée ("attaque et sauvetage simultanée...) Ventilation opérationnelle Tuyaux pré connectés et/ou en écheveaux Communication radio Utilisation des mouillants … Un groupe de travail "feux urbains" mène une réflexion sur ces techniques. Cependant, la connaissance de la typologie des feux dans les centres anciens doit-être un préambule. Le domaine de l'écoconstruction sera à approfondir. Mettre en œuvre une réflexion sur la recherche des moyens adaptés à la particularité des centres anciens en alliant au maximum le risque courant et le risque particulier. Les premières recherches dans le domaine des moyens de lutte et de sauvetage ne permettent pas de retenir un engin en particulier. La particularité des centres anciens et intramuros est de présenter un nombre important de situations différentes les unes des autres qui ne pourront être traitées par un même engin. Le moyen retenu ou existant influencera la stratégie opérationnelle. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 4 – La couverture opérationnelle des sites à risques Le site à risque « Littoral » Associer l'ensemble des acteurs problématique des "centres anciens" à la Impliquer la population dans les démarches de connaissances secteurs et d'exercices sur site La question des centres anciens concerne non seulement le SDIS et les élus, il concerne la population, habitants, commerçants... et Il importe qu'ils le soient. Imaginer et mettre en œuvre des actions vis à vis d'eux et avec eux est en enjeux important dans le traitement des risques dans les secteurs concernés. Lancer une campagne d'information départementale sur l'utilité et la mise en œuvre des moyens de prévention. Aujourd'hui, il semble acquis le bien fondé des DAAF. Bien communiquer sur ce point notamment est important. Participer à la sensibilisation de la population sur l'intérêt d'un comportement citoyen au quotidien pour leur sécurité et celle des autres. Stationnement Stockage Installation technique … Orientations Les efforts doivent porter sur l’éducation préventive des résidents, la connaissance partagée des risques, le positionnement du SDIS en conseil des autorités de police, la stratégie de lutte et l’adaptation des moyens d’intervention à la configuration des lieux lorsque ceux-ci ne peuvent pas être aménagés. S’agissant plus particulièrement de la défense du centre ancien de Rennes, la couverture à mettre en place s’inspirera des conclusions du rapport établi le 13 janvier 2009 par l’inspection de la défense et de la sécurité civile. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 La multiplicité des risques présents sur le littoral nécessite des réponses à plusieurs niveaux. Au sein du SDIS35, la réponse se fait sur plusieurs axes : - Une couverture des risques renforcée dans le cadre d’une zone urbaine estivale, pour répondre à l’affluence touristique. - Plusieurs équipes spécialisées pour répondre, en première intention, à la couverture des risques particuliers. (Plongeurs, Sauveteurs côtiers, GRIMP, Sauvetage-Déblaiement, Equipes de reconnaissance en Risques Chimiques…) Un travail transversal est nécessaire du fait de la multiplicité des acteurs, ayant compétence sur ces secteurs géographiques et sur ces risques. (Préfecture Maritime, Préfecture d’Ille-et-Vilaine, La Marine Nationale, La gendarmerie, Les Douanes, Les Affaires Maritimes, La Société Nationale de Sauvetage en Mer, Le Conseil Général, Les Chambres de Commerces et d’industries…) Enfin, il est nécessaire de prendre en compte les renforts extra départementaux dans la lutte contre certains sinistres (effondrements, feux de navires….), dans le cadre d’une organisation à l’échelle de la zone de défense. A ce titre, il est nécessaire de pouvoir bénéficier de moyens héliportés (moyens d’Etat), permettant le transport des victimes, des sauveteurs et le cas échéant de matériel. Le SDIS35 doit donc améliorer sa capacité à pouvoir intervenir avec ce vecteur, par la formation de ses personnels et l’adaptation de son matériel. Orientations Renforcement de la couverture des risques courants dans le cadre de la zone urbaine estivale (Secours à Personne). Structuration des équipes spécialisées devant répondre aux risques particuliers. Approfondissement des relations avec les partenaires extérieurs. Amélioration de notre capacité à pouvoir intervenir avec un vecteur héliporté. 291 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 5 – Prévention, Prévision et Education Préventive La prévention La prévision « Anticiper et se préparer pour être efficace » Les services d’incendie et de secours sont chargés de la prévention, de la protection et de la lutte contre les incendies. Ils sont placés pour emploi sous l’autorité du maire ou du préfet qui agissent dans le cadre de leurs pouvoirs respectifs de police. L’expérience a démontré que l’anticipation et la préparation des Services d’Incendie et de Secours à lutter contre les différents sinistres étaient gage de leur efficacité. Pour réaliser les actions de prévention qui leur incombent, ceux-ci disposent des moyens relevant des services d’incendie et de secours. Ces moyens sont définis par le conseil d’administration du SDIS en tenant compte du nombre d’ERP dans le département. Le risque nul n’existe pas. Lorsque les mesures de prévention échouent, il faut être prêt à faire face au risque qui se présente. C’est l’objectif de la prévision d’assurer le relais par la mise en place de mesures curatives visant à limiter les conséquences et les effets du sinistre et ainsi de faciliter l’action des secours pour le maîtriser. Pour assurer cette mission de prévention ERP-IGH, le préfet d’Ille-et-Vilaine a créé les commissions suivantes : - La sous-commission ERP-IGH, chargée pour l’ensemble du département des ERP de 1ère catégorie et des dérogations concernant tous les ERP et IGH. - Une commission par arrondissement (4) chargée des ERP de la 2ème à la 5ème catégorie. Actuellement, il n’y a pas de cadre règlementaire précis fixant le contenu et les missions de prévision des Services d’Incendie et de Secours. La parution dans un avenir proche d’un référentiel national des emplois/formations pour la prévision (GNR PRS) devrait permettre d’officialiser les missions de prévision des SDIS. En 2005, une nouvelle mission a été confiée au groupement prévention : La présidence des jurys d’examen du personnel permanent des services de sécurité des ERP et IGH (SSIAP). La prévision a pour vocation de renseigner par anticipation les services opérationnels du SDIS et d’être le conseiller technique des acteurs de la sécurité civile. Depuis le 1er juillet 2009, un service « Prévention Habitation » a été créé au sein du groupement prévention. Il s’agit d’un objectif directement issu du projet stratégique du SDIS pour les années 2009 à 2014. Le but recherché est de positionner le SDIS en véritable conseiller technique des élus dans le cadre de la prévention et de la lutte contre les incendies dans les habitations et prioritairement dans l’habitat collectif ancien. Aujourd’hui, les missions sont réalisées dans le cadre des compétences générales des SDIS définies dans le CGCT et à travers des textes règlementaires s’appliquant aux autorités de police (Maires et Préfets) ainsi qu’aux autres services publics, notifiant la nécessaire consultation du SDIS en matière de prévention des risques et de planification des secours. Ces missions peuvent être regroupées en neuf domaines de compétence. (Voir ci-contre) Le développement des actions de prévention et de prévision Indispensable pour identifier et évaluer les risques et pour anticiper Poursuivre le conseil en évaluation des risques de sécurité civile au profit des autorités de police Améliorer la connaissance des risques particuliers grâce à une organisation et à des outils performants par : La mise en place d’un SIG comme outil structurant Une organisation de proximité pour une meilleure connaissance des risques locaux Une synergie des partenaires pour un partage efficace de l’information 292 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 12/11/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 5 – Prévention, Prévision et Education Préventive Domaines de compétence Missions SDACR Analyse et étude de la couverture des risques de toute nature. Cartographie opérationnelle Répertoriation des Risques Particuliers Planification DECI / Accessibilité Evolutions règlementaires Etablir le suivi continu du SDACR. / Mettre en place le SIG Etablir l'Atlas des Risques Courants pour l'ensemble du département. Etablir l'Atlas des Risques particuliers feux de forêt, inondations. / Suivre et mettre à jour les Etablissements Répertoriés. Réaliser les fiches réflexes et PER. / Participer à l'élaboration du plan ORSEC départemental (dispositions générales et spécifiques). Conseiller les autorités de police lors de l’élaboration des PCS. Participer à l’élaboration des PPRT, PPRN. Renforcer les liens préfectoraux. Devenir référent Sécurité Civile. Renforcer les liens avec les maires sur la création des PCS et des réserves communales. Projet Décret DECI : Définition des missions des SDIS et des responsabilités des communes. Création d'un référentiel National DECI. Obligation d'un règlement départemental DECI. Obligation d'un schéma communal DECI. Participation et validation des SDIS à l'élaboration des schémas communaux. Niveau d'implication du SDIS dans la DECI : Constituer le Règlement Départemental DECI et le mettre en œuvre. Conseiller les autorités de police lors de l’élaboration des Schémas Communaux. Assurer la mise à jour de la base de données « points d'eau ». Définir et mettre en place les mesures de prévention éducatives. Prendre en compte la ressource en eau dans le projet global de développement durable. Organiser la concertation de l'ensemble des acteurs concernés par la DECI (élaboration d’une charte à disposition des communes). Participation à la réalisation PPI PCS - Plan ORSEC. Participation aux PPRT – PPRN. Participation aux CLIC et CLIS. Manifestations Publiques Traitement de tous les dossiers Manifestations Publiques : Information opérationnelle Analyse des Risques Particuliers Dimensionnement des dispositifs pour les grands rassemblements. Prévention Industrielle Conseils aux exploitants (Plan d'Opération Interne, DECI, mesures prévention et prévision). Participation aux exercices Plan d'Opération Interne.- Instruction des dossiers ICPE. Analyse Générale des Risques Analyse pour les travaux sur les réseaux, maintien de l'accessibilité des secours. Veille secteur. Information opérationnelle. Etude de secteur. Exploitation retour d'expérience. Veille permanente de l'évolution des risques. Organisation de la Prévision Apporter une réponse prévisionnelle des secours au sein de la Direction de la Gestion des Risques. Mise en place d’un réseau Prévision au sein du SDIS 35. Se recentrer sur l'impact opérationnel des CIS et les manifestations de grande ampleur. Participer aux exercices. Instruire les dossiers ICPE. Conseil aux exploitants dans le domaine de compétence SDIS. Améliorer l'interface exploitants / SDIS pour la préparation de l'instruction. Améliorer la sécurité des sites à risques. Poursuivre les mêmes missions. Adapter l'organisation de la Prévision à l'évolution du département. RGPP. Mettre en place une organisation au Réforme des collectivités plus près du territoire. territoriales. Conforter les formations des agents Projet de GNR prévision. prévision et des prévisionnistes. Améliorer le traitement et la gestion des dossiers. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 12/11/2009 Externes Renforcer les échanges de données les autres services. Participer à l'élaboration du DDRM. / Mise à jour et réalisation des Atlas des Risques courants et particuliers. Exploitation du SIG et enrichissement des bases de données. Analyse et classement des Etablissements Répertoriés. Réalisation des plans d'ER pour les sites à risques. Répertoriation des points d'eau. Dimensionnement des besoins. Conseil élus et exploitants. Etudes permis d'aménager. Orientations Internes 293 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 5 – Prévention, Prévision et Education Préventive L’éducation préventive La loi de modernisation de la sécurité civile (13/08/2004) précise (Art 4) que « Toute personne concourt par son comportement à la sécurité civile. En fonction des situations auxquelles elle est confrontée et dans la mesure de ses possibilités, elle veille à prévenir les services de secours et à prendre les premières dispositions nécessaires. » L’article 5 introduit une obligation dans le code de l’éducation « Art. L. 312-13-1. - Tout élève bénéficie, dans le cadre de sa scolarité obligatoire, d'une sensibilisation à la prévention des risques et aux missions des services de secours ainsi que d'un apprentissage des gestes élémentaires de premier secours… » Le projet stratégique du SDIS intègre cet objectif dans l’axe IV : Le rayonnement – Faire du SDIS un service départemental ouvert et reconnu par tous. Notre objectif doit être précis, mesurable, réaliste et réalisable. Il correspond en gestion de projet à la représentation partagée d’un résultat. Les enjeux de la démarche Les enjeux d’une politique de sécurité civile pour notre société sont : Des citoyens mieux préparés aux risques de toute nature ; Une population engagée et actrice de sa propre sécurité et de celle des autres ; Une société moins consommatrice de ses services publics de secours. Orientations Mise en place d’actions de prévention : - Dans le milieu scolaire tel que défini dans la loi de modernisation de la sécurité civile. - Au niveau de nos sections de JSP. Sur plan départemental, voici les résultats que l’on peut attendre de cette démarche : Une diminution du nombre et de la gravité des accidents de la vie courante ; Une diminution de la sollicitation du SDIS pour des interventions de relevant pas de nos missions ; Une diminution des incivilités à l’encontre des sapeurs-pompiers ; Un développement du volontariat et des sections de JSP ; Une augmentation de la diversité sociale et culturelle de nos SP ; Une valorisation de l’image des sapeurspompiers auprès de la population. 294 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 6 - La formation des personnels et l’équipement La formation des personnels L’équipement La formation des personnels, en réponse aux besoins identifiés dans le SDACR, est articulée autour des formations de tronc commun et des formations de spécialités. Les premières comprennent les actions de formations dites initiales ou d’adaptation à l’emploi (équipiers, chef d’équipe, chef d’agrès, chef de groupe, chef de colonne et chef de site, ainsi que le secourisme). Les secondes comprennent les formations liées aux spécialités, qu’elles soient intégrées à une unité spécialisée ou non. Le plan d’équipement 2010, plan de transition, doit intégrer toutes les mesures préparatoires à l’application du SDACR 2010 au travers du plan pluriannuel 2011-2014. De manière générale, les sapeurs-pompiers sont préférentiellement formés à l’utilisation des matériels de leur CIS d’affectation. - Définition des équipements : types et niveaux de réponse opérationnelle attendus induisant la définition du niveau technique des équipements. Les formations de tronc commun (Emplois opérationnels) - Estimation des moyens : volume et répartition par CIS ou communauté de centre. Elles se déclinent en plusieurs niveaux suivant la fonction occupée. Elles sont le patrimoine de chaque sapeur pompier. Ce dernier va s’appuyer, sur celleci, tout au long de sa carrière. - Développement des procédures d’analyse de couverture et d’expression des besoins en transversalité entre les services du SDIS et les structures territoriales. Les emplois de tronc commun opérationnel rassemblent toutes les unités de valeurs suivantes : - Développement du parc et des équipements en conformité avec la définition de zones de couvertures prioritaires par rapport aux bassins de risque identifiés. - la culture administrative - la communication - les interventions diverses - la gestion opérationnelle du commandement - l’incendie - les relations publiques - les risques technologiques et naturels, - le secours à personnes - les techniques opérationnelles - le sport Les emplois de tronc commun secourisme permettent aux sapeurs-pompiers formés de prendre part aux interventions liées aux secours à personne. Les formations de base, telles que la formation aux Premiers Secours en Equipe, sont obligatoires pour tous les sapeurs-pompiers. Les formations de spécialités (Hors équipes spécialisées) Les principes (voir page 213) - Progressivité et montée en puissance des engins - Renfort mutuel - Complémentarité Les objectifs - Mutualisation des moyens entre CIS - Développement des engins polyvalents. - Mutualisation des compétences inter services : prospective auprès d’autres services départementaux notamment le Conseil Général pour la maintenance et l’entretien, et les autres SDIS pour les achats groupés. - Optimisation des moyens du SDIS : mutualisation des moyens entre CIS, développement des compétences des agents des services techniques et des sapeurs pompiers ayant une compétence technique. - Intégration du développement durable dans la gestion des équipements. Pour la conduite des poids-lourds, des enginspompes, des échelles aériennes, et des embarcations, une formation est obligatoire. - développement de l’information des collectivités et autres services sur les caractéristiques techniques et les conditions d’emplois de nos engins et équipements. Orientation Orientations Etablir un plan pluriannuel de formation adapté aux besoins opérationnels du SDIS, répondant aux exigences règlementaires, en nombre et en qualité. Stabilisation et optimisation du niveau et de l’état opérationnel actuel du parc. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 Maîtrise de l’évolution du parc matériel sur les années futures. 295 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 7 - Le commandement opérationnel Le commandement opérationnel Principes et orientations Sauf dispositions législatives ou réglementaires contraires, la direction des opérations de secours relève de l'autorité de police compétente en vertu des articles L 2212-2 et L 2215-1 du Code Général des Collectivités Territoriales. Le commandement des opérations de secours relève, sous l’autorité du Préfet ou du Maire agissant dans le cadre de leurs pouvoirs respectifs de police, du Directeur Départemental des Services d’Incendie et de Secours ou, en son absence, du sapeur-pompier professionnel ou volontaire, dans les conditions fixées ci-dessous : - un engin engagé : le Commandant des Opérations de Secours (COS) est le chef d’agrès de l’engin - deux à quatre engins : le COS est un chef de groupe - deux à quatre groupes (soit une colonne) : le COS est un chef de colonne - au-delà : le COS est un chef de site. Afin de garantir la continuité du commandement, un directeur de permanence est garant en tout temps de la coordination opérationnelle du département. Il représente le directeur départemental et assure l’interface avec les autorités et services interlocuteurs du service départemental d’incendie et de secours. Pour toute intervention, les chefs de groupe ou chefs de colonne sont engagés par le CODIS, en privilégiant l’agent disponible, susceptible d’être le plus rapidement sur les lieux. DIMENSIONNEMENT ENCADREMENT DEPARTEMENTAL Hypothèse : déclenchement d'un plan rouge avec activation PC de site, CODIS et COD. fonction CRM COS DSI DSM officiers santé adjoint au DSM chef PC off Rens PC off Moyens PC off Action PC off Anticipation PC off Presse off Trans RAM PMA EVA Accueil impliqués sous ordre DSI chef CODIS off Rens CODIS off Moyens CODIS PCO/COD TOTAL Potentiel en 2009 296 chef de groupe 1 chef de colonne chef de site médecin 1 1 1 6 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 1 1 1 1 12 20 1 7 5 1 3 1 7 1 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 12/11/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 8 - Le secours à personne Le secours à personne Le champ des interventions du SDIS dépasse le strict cadre des missions dévolues par le législateur aux services d’incendie et de secours. Pour maîtriser l’évolution de son activité opérationnelle, le SDIS doit poursuivre l’effort de recentrage de son activité sur les missions de secours d’urgence. L’analyse statistique des interventions a permis de mettre en évidence cet effort de maîtrise dans le domaine de la lutte contre l’incendie et dans les champs des missions pour opérations diverses. Il n’en est pas de même pour les interventions relevant du secours à personne. Avec une croissance constante de l’ordre de 8% par an, l’évolution de ce type d’activité est subie comme une augmentation non maitrisée d’activité. Le SDIS doit donc engager une démarche visant à mettre en place des adaptations nécessaires à l’évolution croissante de la demande de secours et de soins d’urgence, tout en maîtrisant l’accroissement de son activité opérationnelle. Pour y parvenir, le SDIS doit développer plusieurs actions basées sur : • l’optimisation du dispositif opérationnel du SDIS relatif au secours à personne. • la sécurisation de sa capacité opérationnelle pour répondre avec efficacité à ses missions. • la recherche d’une inflexion de la demande sociale en matière de secours et soins d’urgence. Dans ce cadre, les objectifs de la démarche doivent être identifiés à travers le SDACR afin qu’ils soient connus et partagés par les différents acteurs concernés. Ils visent bien entendu à préserver les enjeux de cette problématique. Outre l’enjeu financier de maîtrise de la dépense publique, l’enjeu primordial qu’il convient de préserver est la pérennité du dispositif opérationnel apporté par le SDIS. En effet, la poursuite de l’augmentation non maîtrisée de la demande de secours à personne pourrait conduire à la saturation du dispositif, avec un risque de rupture provoqué notamment par l’atteinte d’une activité critique non compatible avec une organisation des secours basée sur le volontariat. Pour atteindre ces objectifs, le SDIS doit mettre en œuvre un plan d’actions basé sur des valeurs conformes aux orientations générales de ce document. Ce plan d’actions peut être décliné autour de quatre thèmes principaux. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 Recentrer l’activité du SDIS sur le secours d’urgence Recentrer les missions du SDIS sur les secours d’urgence permet un emploi optimal des ressources humaines et matérielles, organisées pour répondre à cet objectif. Elle contribue à renforcer l’efficience du service rendu par le SDIS et préserve l’efficacité du SDIS sur ses autres missions obligatoires. Pour tenter de recentrer l’activité sur l’urgence, trois actions semblent indispensables. 1- Définition d’une nomenclature commune des interventions La mise en place d’une coopération efficace nécessite à minima de parler le même langage. Pour déterminer si une mission relève d’un partenaire et non d’un autre, il faut au préalable dénommer cette mission par le même nom et rattacher à une dénomination une seule et même nature d’intervention communément reconnue. Ce travail doit être basé à la fois sur les terminologies utilisées par le SDIS et par le SAMU. La classification doit être commune jusqu’au niveau d’arborescence permettant la prise de décision d’engagement pour chacune des deux salles opérationnelles. La classification des interventions, doit si possible être respectée pour permettre une extraction commune des données et une évaluation comparative cohérente conformément à l’arrêté du 24 avril 2009. Ce véritable lexique opérationnel peut aussi faire l’objet d’une codification qui évitera la plupart des erreurs d’interprétation lors du traitement ou de la transmission de l’information. Il est particulièrement important que ce lexique soit reconnu et utilisé par la totalité des intervenants, tant par les salles opérationnelles pour l’émission des ordres d’engagement, que par les moyens opérationnels pour renseigner leur hiérarchie et leur compterendu de sortie de secours. Orientations Recentrer l’activité du SDIS sur le secours d’urgence Une efficacité de secours conservée voire améliorée Une collaboration renforcée entre les acteurs et notamment entre le SDIS et le SAMU Responsabiliser les bénéficiaires et les acteurs 297 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 8 - Le secours à personne De même, le terme de secours à personne, utilisé à de multiple reprise dans le dispositif normatif, doit être clarifié et employé de manière similaire par le SDIS et le SAMU. Cette classification comprend 5 stades de gravité. Par commodité, elle peut être comparée à celle utilisée en médecine de catastrophe et mieux connue des sapeurs-pompiers. L’arrêté du 24 avril 2009 relatif à la mise en œuvre du référentiel portant sur l’organisation du secours à personne (SAP) et de l’aide médicale urgente (AMU) précise dans son article premier que le référentiel cité en titre constitue la doctrine française des services publics en matière d’organisation quotidienne des secours et soins urgents. L’adoption de cette classification par l’ensemble des partenaires permettra ainsi de mieux identifier les acteurs concernés en fonction de l’état des victimes et qui caractérise par là même la notion d’urgence. Dans cette doctrine, le terme « secours à personne » est explicitement défini. Cette définition devra être reprise dans la nomenclature commune. 2- Clarification des missions de chaque acteur Une démarche en ce sens a déjà été entamée par le groupement opérations du SDIS, en concertation avec le SAMU. Les interventions pour secours ou soins à personnes ont été détaillées selon la nature de l’atteinte de la victime et le lieu où se trouve cette dernière. Cette démarche concertée conduit au classement des interventions en 3 catégories : • catégorie 1 : interventions rentrant pleinement dans le champ des missions de service public au SDIS au sens « réglementaire » du terme, • catégorie 2 : interventions prises en compte et réalisée par le SDIS dans le cadre de l’urgence vitale mais ne rentrant pas strictement dans le champ de ses missions réglementaires, • catégorie 3 : interventions dont les appels sont systématiquement retransmis au service compétent et qui peuvent être effectuées sur demande de ce service. Pour aborder l’aspect qualificatif de l’activité opérationnelle SAP, il est utile de faire référence à la Classification Clinique des Malades aux Urgences (CCMU), classification couramment utilisée par les services d’accueil des urgences. CCMU 1 CCMU 2 CCMU 3 CCMU 4 CCMU 5 298 3- Définition commune ambulancière de la carence Cette notion, définie à la fois dans le CGCT et précisée par circulaire, constitue un indicateur de l’efficacité du système ambulancier et un enjeu économique fort pour l’hôpital. Les carences engendrent aussi des interventions et des recettes supplémentaires pour le SDIS. Aussi, la définition de ce terme doit être suffisamment précise pour limiter d’éventuelles interprétations divergentes des partenaires. Pour qu’il y ait demande d’interventions du SDIS au titre de la carence ambulancière, trois conditions doivent être réunies : • affection rentrant dans le cadre de l’AMU et nécessitant un transport sanitaire, • absence de réponse des ambulanciers adaptée à l’état du patient en termes de qualité et de délais d’intervention, • constat de carence et demande d’intervention effectuée par le SAMU. Bien entendu, le champ des carences ambulancières doit aussi être considéré comme évolutif et être négocié entre les partenaires pour être formalisé. Le tableau de catégorisation des interventions peut utilement être employé pour appuyer cette démarche. Dans ces situations, le SDIS sera exonéré de l‘atteinte des objectifs de délais identifiés pour les missions d’urgence. De même occasionnellement, le SDIS pourra être contraint de refuser des missions pour carence des autres acteurs afin de préserver ses moyens pour assurer les missions d’urgence lui incombant. Etat lésionnel ou pronostic fonctionnel jugé stable. Absence d’acte complémentaire aux urgences Etat lésionnel ou pronostic jugé stable. Décision d’actes complémentaires diagnostiques ou thérapeutiques aux urgences. Etat lésionnel ou pronostic fonctionnel jugé susceptible de s’aggraver dans l’immédiat, sans mise en jeu du pronostic vital. Décision d’actes complémentaires diagnostiques ou thérapeutiques aux urgences Situation pathologique engageant le pronostic vital. Prise en charge ne comprenant pas la pratique de manœuvres de réanimation immédiate. Situation pathologique engageant le pronostic vital. Prise en charge comportant la pratique de manœuvre de réanimation immédiate. Impliqué U3 Urgence niveau 3 U2 Urgence niveau 2 U1 Urgence niveau 1 EU Extrême urgence Victimes ne nécessitant pas de soins somatiques Victimes devant être soignée dans les 24 heures Victimes devant être soignée dans les 6 heures Victimes devant soignée dans l’heure être Victimes devant être réanimée immédiatement Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 8 - Le secours à personne Une efficacité de secours conservée voire améliorée. Des progrès considérables ont été effectués ces dernières années : • la formation des personnels des services publics a été renforcée, • les moyens opérationnels, tels que les vecteurs de transport, les matériels médicaux et secouristes ont été améliorés, • l’interconnexion et l’information mutuelle du SDIS et du SAMU sont opérationnelles. Cette tendance doit être maintenue. Apporter une réponse adaptée à la demande demeure le fondement de la démarche. La victime ou le patient est au centre du dispositif. Une optimisation et une certaine rationalisation peuvent aussi permettre de dégager des marges de manœuvre qui permettront d’améliorer globalement la réponse à la demande de soins et de secours d’urgence aux personnes. Le dispositif ne peut avoir pour conséquence de faire baisser la qualité des secours ou des soins d’urgence aux personnes. Aussi afin de conserver le caractère exceptionnel du prompt secours, il convient d’élaborer en concertation avec le SAMU et le SSSM, une liste précise et relativement restrictive des détresses vitales pouvant motiver l’engagement d’un prompt secours par les personnels des CTA. 2- Sécurisation des moyens opérationnels du SDIS Cette disposition consiste à préserver un niveau minimum de disponibilité des moyens du SDIS pour que l’engagement de ses moyens dans le cadre de l’Aide Médicale Urgente ne puisse l’empêcher d’assurer ses missions propres. Un CIS ne serait amené à engager un moyen pour une mission d’AMU avec une urgence ressentie ou non vitale, que si cet engagement lui permet de conserver les moyens humains et matériels lui permettant de répondre à une demande de secours d’urgence. Par définition, le champ du prompt secours et des missions réglementaires des SIS en matière de secours à personnes doit être exclu de cette disposition. L’efficacité préservée des secours à personne délivrée par le SDIS passe également par la mise en œuvre de trois actions principales. Dans ces situations d’intervention supplétive du SDIS par carence des autres acteurs, les objectifs de qualité de distribution des secours pourrait ne pas être garantis. 1- Encadrement strict du prompt secours De même, dans des conditions exceptionnelles, nécessitant l’engagement massif des moyens du SDIS pour faire face à une situation particulière, le SDIS pourrait être contraint à refuser certaine demande d’intervention au titre des carences. Véritable dérogation au principe de séparation des compétences, le prompt secours constitue l’assurance pour le SDIS de pouvoir répondre par un acte réflexe à l’urgence d’une situation. Il est le seul motif permettant l’auto-engagement des moyens du SDIS pour une mission de type AMU ne rentrant pas dans le champ de ses propres missions. Toutefois, comme il a été constaté précédemment ce principe peut être détourné de sa vocation et entraîner une sollicitation opérationnelle exagérée des moyens du SDIS. Si aucune carence ambulancière ne peut être rattachée à un prompt secours, dans la mesure où celle-ci n’a pas été constatée a priori par le SAMU, il est aussi vrai qu’il ne peut y avoir de prompt secours sur la demande du SAMU. Il faut rappeler que la retransmission effective d’un appel reçu par le SDIS pour une intervention urgente, mais n’entrant pas dans le champ de ses missions réglementaires, ne peut lui être théoriquement reprochée. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 Il paraît important de formaliser cette disposition dans le règlement opérationnel du SDIS et dans la convention de collaboration SAMU, SDIS dans le cadre de l’AMU. 3- Rapprochement des Centres Opérationnels de Réception des alertes Cette démarche est déjà largement engagée entre le SDIS et la SAMU par la mise en œuvre d’un plateau technique virtuel commun. La mise en œuvre des différentes actions énoncées dans ces orientations générales devra contribuer au bon fonctionnement de ce rapprochement virtuel du CTA/CODIS et du CRRA15. 299 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 8 - Le secours à personne Toutefois, les actions de rapprochement doivent se poursuivre pour contribuer à améliorer la gestion des opérations de secours à personnes. Une démarche visant à mutualiser les moyens cartographiques à travers le SIG du SDIS est en cours d’élaboration. L’interface de l’application informatique du SAMU est également en cours d’étude. Enfin, la mise en commun des ressources radio à travers une démarche commune d’évolution vers le réseau numérique ANTARES constitue une piste de réflexion actuellement travaillée par les deux structures. Dans ce contexte, une partie de la formation des personnels du SAMU et du SDIS est mise en commun afin de faire connaître les particularités de chaque service, mais aussi de mettre en valeur leurs différentes expériences et points communs. Une collaboration renforcée entre les acteurs et notamment entre le SDIS et le SAMU Comme l’analyse des statistiques le démontre, la demande de secours et de soins d’urgence est en constante progression. Seule l’implication et la coordination de tous les acteurs permettront de faire face au défi que constitue cette augmentation de la demande sociale. S’il y a « crise », ce n’est pas celle de la demande mais plutôt celle de l’offre. La concurrence n’est donc pas de mise. Comme nous l’avons vu précédemment, les forces et les faiblesses de chacun nécessitent une action complémentaire pour que la mission soit correctement remplie. Chaque acteur doit trouver une place stable et bien définie dans le dispositif afin de pouvoir y investir et y contribuer de manière fiable. Cette orientation traduit aussi une volonté politique constante : trois circulaires en 12 ans ont été élaborées conjointement par les ministères de l’intérieur et de la santé pour tenter d’organiser les interventions des SAMU et des SDIS. La collaboration renforcée avec notre partenaire privilégié que représente le SAMU constitue un enjeu majeur et devrait insuffler une véritable cohésion et démarche partenariale avec les autres acteurs du secours à personnes. Bon nombre d’actions témoignent déjà de cette collaboration avec le SAMU. 300 A ce stade, le SDIS entend préciser sa collaboration à travers deux stratégies opérationnelles. 1- Le SDIS s’organise autour d’une réponse graduée en secours à personne (secouriste, paramédicale et médicale). Il permet ainsi de projeter sur le terrain différents niveaux de compétence en fonction des situations rencontrées. 2- Le SDIS organise sa réponse au secours d’urgence à personne en complémentarité de l’organisation de santé déployée sur le département par le SAMU notamment. Cette deuxième stratégie nécessite d’intégrer le SDIS aux réflexions d’évolution des SROS pour apporter une réponse pertinente. Cette démarche a fait l’objet de plusieurs phases de travaux visant à la cohérence des SDACR et SROS. Ce travail doit se poursuivre afin que le SDIS puisse indiquer en amont les contraintes, acceptables ou non, liées notamment à la redistribution des plateaux techniques des structures de soins sur le territoire. Les termes de cette collaboration renforcée trouveront un support de choix à travers la convention bilatérale SAMU-SDIS, établie dans le cadre d’un protocole tripartite (SDIS, SAMU, TSP). Implication des autres acteurs Les sociétés de transports sanitaires du département se sont d’ores et déjà impliquées par la mise en place d’une garde ambulancière dont l’impact sur l’activité opérationnelle reste à mesurer. La pérennisation puis le renforcement de ce dispositif est un passage obligé pour que le SDIS voie son nombre d’interventions diminuer de manière durable. Les associations agréées, dont le rôle en matière de sécurité civile a récemment été reconnu par la loi, peuvent judicieusement être impliquées dans le dispositif du secours d’urgence aux personnes. Il faut toutefois veiller à ce que leur participation ne vienne pas concurrencer de manière déséquilibrée celle encore fragile des entreprises de transport sanitaires. A cet effet, le concours des associations agréées peut être ciblé sur des missions nécessitant la mise en place d’un dispositif prévisionnel de secours. Enfin, les acteurs de la permanence des soins doivent être sensibilisés sur les conséquences générées par les carences de leur organisation et inciter à mettre en œuvre touts dispositions visant à garantir l’action du SDIS. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 8 - Le secours à personne Responsabiliser les bénéficiaires et les acteurs Dans un contexte marqué par une forte progression de la demande sociale, l’usager ne peut être tenu à l’écart des mesures à mettre en place pour stabiliser le système de soins et de secours aux personnes. Il est à l’origine de la demande et destinataire du service à rendre. Une stabilisation ou tout du moins une inflexion de l’évolution de la demande doit aussi être recherchée pour éviter certaines dérives actuelles, telles que le recours exagéré aux secours gratuits pour effectuer des transports sanitaires. Améliorer la connaissance de l’usager sur les missions des acteurs et donner les moyens à certains publics de se prendre davantage en charge permet de mettre en perspective cet axe stratégique comme une volonté de tirer vers le haut l’ensemble du système. Cette orientation peut être aussi rapprochée des dispositions récentes de la loi de modernisation de la sécurité civile relatives à la participation de toute personne à la sécurité civile et à l’apprentissage obligatoire des gestes de premiers secours. Par ailleurs, l’ensemble des partenaires et notamment les décideurs, doivent pouvoir disposer de données fiables pour décider en connaissance de cause des orientations stratégiques puis des mesures qu’il convient d’engager. La démarche projet développée par le SDIS autour de sa mission d’éducation préventive de la population doit pouvoir apporter des éléments de réponse à cette nécessité d’information des citoyens. Dans ce domaine, une démarche partenariale avec l’ensemble des acteurs du secours à personne constitue un pré-requis nécessaire. Contrôle et évaluation L’évaluation dans le temps de ces orientations permettra de déterminer son impact sur la situation actuelle et, par voie de conséquence, sa pertinence. A cet effet, il est important d’un suivi régulier des mesures mises en œuvre soit prévu : les réunions trimestrielles entre les signataires de la future convention AMU, mais regroupant aussi les associations partenaires, peuvent être le siège d’une évaluation concertée. Aussi, un tableau de bord et d’indicateurs communs devra venir alimenter les débats pour favoriser un pilotage éclairé du système. L’ensemble des données recueillies pourra servir de base à l’évaluation annuelle de l’organisation du secours et des soins d’urgence aux personnes devant le CODAMUPS. La mise en cohérence SDACR/SROS Zone d’intervention SMUR (courbe isochrone 20 minutes) VLS VLS VLS Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 23/11/2009 301 E | La couverture des risques – Objectifs et orientations 9 - Les indicateurs opérationnels La définition d’orientations et l’atteinte d’objectifs n’ont de sens que s’ils peuvent s’inscrire dans un programme d’évaluation permettant de mesurer la performance attendue pendant la durée pour laquelle ce document est établi (2010-2014). Ainsi le SDIS organisera les conditions d’évaluation du présent SDACR par la mise en place d’un tableau de bord comportant les indicateurs mesurés en temps continu et en rendra compte à ses autorités et à la population. Les indicateurs opérationnels Indicateurs centres Taux suppléance de couverture Temps moyen de regroupement Temps moyen de trajet Temps moyen de distribution Effectif opérationnel minimum assuré Taux d’engin en sous effectif Taux d’absence de chef d’agrès Temps moyen de sollicitation des engins Temps de sollicitation par fonction par engin Liste des aptitudes reconnues par agent Temps passé par agent (sur chaque état administratif) Temps de sollicitation du personnel (Par engin, par fonction) Temps de garde individuel par engin par fonction Indicateurs CTA-CODIS Taux d’engagement des services partenaires (Mensuel) Taux d’appels non décrochés 18/112 (Temporisation 10 sec) Temps moyen de décroché des appels 18/112 Temps moyen de traitement de l’alerte Taux d’erreur sur les lieux d’intervention Taux d’intervention avec niveau encadrement (2engins : 1 CG ; 4 engins : 1CC) Taux de renfort (2ème diffusion) par nature Nombre moyen d’appels par intervention Nombre moyen d’appels traités Secours à Personne Nombre d’intervention pour carence ambulance Taux de carence Taux intervention SAP domicile – voie/lieu Public – autres Nombre d’appels reçus du 15 Nombre d’appels transférés au15 Nombre de personnes transportées par les SP vers un Ets de soin sur la population totale du département Répartition par Ets de soin (clinique, hôpital, morgue domicile, laissée sur place, autres) Taux d’engagement du SSSM (SAP + accidents / total interventions) Taux de SAP non suivi de transport Indicateurs groupement opération Potentiel de garde/moyenne mensuelle Taux de suppléance (de couverture du département) Taux de distribution secours inf. à 20 mn Délai moyen de distribution de secours Nombre moyen d’hommes/heure (Par type d’intervention) Taux d’accidents sur intervention (Hygiène et sécurité) Taux de facturation des interventions payantes Nombre d’interventions par nature par mois (par opérateur, par TH) Ces indicateurs font partie des outils de pilotage possibles. Ils seront mis à la disposition des responsables des différents services pour conduire les objectifs de service et mesurer les résultats avec une volonté d’amélioration permanente. 302 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 13/11/2009 F| Synthèse des objectifs et orientations de couverture des risques SDACR 2010-2014 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 7/11/2009 303 F | Synthèse des objectifs et orientations de couverture des risques SDACR 2010-2014 En conclusion les orientations de couverture des risques présents et estimés dans les cinq ans à venir (20102014) s’articulent autour des trois corps de mission du SDIS et de la nécessité pour lui d’être capable de connaître son activité et d’évaluer les résultats de ses politiques. L’éducation préventive : Préparer les citoyens à devenir les premiers acteurs de leur sécurité Orientation n° 1 : Mettre en œuvre une politique d’éducation préventive tournée en priorité vers les jeunes Les jeunes, et en particulier les collégiens, constituent une cible privilégiée dans le cadre du développement des actions d’éducation préventive. D’une part, parce qu’ils constituent une véritable source de multiplication des messages de prévention auprès de leurs familles mais aussi parce qu’ils constituent le corps social de demain. Cette politique pourra se développer autour de la promotion des sections de jeunes sapeurs-pompiers (JSP) en interne et/ou avec la participation de l’Education nationale. Orientation n° 2 : Mettre en place et développer le partenariat avec les associations au premier rang desquels l’union départementale des sapeurs-pompiers d’Ille-et-Vilaine Parce qu’il est le principal distributeur des secours sur le territoire départemental, le SDIS 35 doit être une tête de pont d’un réseau d’associations susceptibles de délivrer des messages de prévention et d’éducation de sécurité civile. L’ensemble des acteurs de sécurité civile doit fédérer leur effort au profit d’un message construit et cohérent après de la population. C’est aussi à travers un soutien de notre partenaire privilégié que représente l’union départementale des sapeurs-pompiers d’Ille et Vilaine, que notre action d’éducation préventive sera créatrice d’un lien intergénérationnel entre les jeunes et les anciens sapeurs-pompiers. 304 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 7/11/2009 F | Synthèse des objectifs et orientations de couverture des risques SDACR 2010-2014 Le développement des actions de prévention et de prévision : Indispensable pour identifier et évaluer les risques et pour anticiper Orientation n° 3 : poursuivre le conseil en évaluation des risques de sécurité civile au profit des autorités de police Le groupement prévention poursuivra sa mission d’expertise dans le domaine des risques d’incendie et de panique dans les établissements recevant du public en s’attachant à garantir les délais d’instruction des permis de construire, ainsi que le respect du calendrier des visites d’établissements conformément aux textes en vigueur. Parce que la majorité des décès lors d’un incendie est constaté désormais dans les immeubles d’habitation, le SDIS contribuera à conseiller les autorités de police, à leur demande, par une évaluation des risques. A ce titre, il s’attachera à préciser les conditions d’accès des immeubles (pour les secours), celles de défense en eau contre l’incendie, et le cas échéant les conditions d’évacuation des bâtiments. Conformément à la règlementation à venir, un règlement départemental de défense extérieure contre l’incendie sera élaboré par le SDIS en collaboration avec les différents acteurs concernés par ce sujet. Les communes conserveront la responsabilité d’élaborer les schémas communaux de défense, le SDIS se positionnant en conseil, notamment en élaborant une charte à disposition des communes intéressées. Orientation n° 4 : améliorer la connaissance des risques particuliers grâce à une organisation et à des outils performants Orientation 4.1 : la mise en place d’un SIG comme outil structurant Parce que les données métiers nécessaires à la distribution des secours doivent être géo-référencées et dynamiques, la mise en place d’un système d’information géographique (SIG) est indispensable au regard des attentes des acteurs de terrain. Il permet d’une part d’améliorer la qualité des secours distribués et offre un outil de pilotage permettant notamment une évaluation en temps réel des objectifs du SDACR. Cet outil constituera l’un des éléments du schéma directeur des systèmes d’information de l’établissement. Orientation 4.2 : une organisation de proximité pour une meilleure connaissance des risques locaux La recherche de l’information nécessaire à la production des données métiers du SIG nécessite une parfaire connaissance du territoire et doit intégrer l’évolution du paysage sans délai. A ce titre, le SDIS veillera à adapter son organisation dans ce domaine en respectant les exigences de territorialisation énoncées. Orientation 4.3 : une synergie des partenaires pour un partage efficace de l’information La recherche des éléments générateurs de risques est essentielle dans la connaissance même puis dans l’analyse de ces risques. Cette recherche lourde et minutieuse ne peut être exhaustive que par un partage de l’information. Pour ce faire, le SDIS contribuera à maintenir un partenariat privilégié et réactif avec l’ensemble des partenaires identifiés. Le partage des données géo-référencées constitue une piste à développer en la matière. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 18/11/2009 305 F | Synthèse des objectifs et orientations de couverture des risques SDACR 2010-2014 La distribution des secours : Fixer des objectifs de qualité à notre service public Orientation n° 5 : Intervenir dans un délai de 20 minutes sur tout le département, pour au moins 80 % des cas. L’élaboration du SDACR peut se résumer en la résolution d’une équation déterminée en fonction des risques, des moyens de couverture nécessaires et des délais d’intervention. Le SDIS s’organisera pour être en mesure d’intervenir sur tout le département dans un délai de 20 minutes pour au moins 80% des situations d’urgence traitées. Les réalités physiques particulières constatées dans les zones urbaines bâties induisent, du fait de la fréquence des sinistres et de la densification de la circulation, une amélioration à 10 minutes sur ces territoires, délai à prendre en considération pour l’implantation des centres d’incendie et de secours. Ces délais d’intervention s’entendent entre le décroché de l’appel reçu aux numéros 18 ou 112 et l’arrivée sur les lieux du sinistre du premier moyen de secours. L’effort de tous les acteurs du SDIS doit contribuer à les améliorer constamment sur l’ensemble du département. Orientation n° 6 : Maîtriser l’activité opérationnelle et la recentrer sur le cœur de métier Pour maîtriser l’évolution de son activité opérationnelle, le SDIS 35 doit poursuivre l’effort de recentrage de son activité sur les missions de secours d’urgence. En ce sens, le SDIS doit appréhender l’activité de secours à personne en précisant son champ d’intervention dans ce domaine et en traduisant cette volonté dans une convention bipartite avec le SAMU du département prenant en considération les récents référentiels nationaux. Le périmètre du champ d’action du SDIS étant ainsi défini, toute activité non identifiée relèvera alors du champ de compétence des autres acteurs du secours à personne. En cas de carence des dits acteurs, le SDIS pourra intervenir de façon supplétive. Dans ces situations, le SDIS sera exonéré de l’atteinte des objectifs de délais identifiés pour les missions d’urgence. De même occasionnellement, le SDIS pourra être contraint de refuser des missions pour carence des autres acteurs afin de préserver ses moyens pour assurer les missions d’urgence lui incombant. En ce qui concerne les secours d’urgence le principe d’une réponse graduée (secouriste, infirmière et médicale) assurée par le SDIS en complémentarité de l’organisation de santé déployée sur le département (SAMU et SMUR), est réaffirmé dans ce SDACR. Orientation n° 7 : Préserver un service public de proximité grâce à la mise en commun des ressources au sein de communautés de centres L’optimisation des ressources actuelles du SDIS ne doit pas s’effectuer au détriment d’un service public de secours de proximité, répondant à des objectifs de délais de couverture. Lorsque plusieurs centres d’incendie et de secours peuvent répondre aux objectifs de délais, le SDIS pourra développer la notion de communauté de centres, afin de valoriser notamment la ressource humaine existante sur le territoire concerné. Orientation n°8 : Prendre le risque mesuré d’une indisponibilité limitée des secours en cas de simultanéité d’interventions Le dimensionnement des centres d’incendie et de secours s’établit notamment avec la probabilité d’occurrence de demandes de secours simultanées. Dans ce domaine, le SDIS organisera sa couverture territoriale pour garantir un objectif d’indisponibilité pour simultanéité de secours inférieur ou égal à 24 heures par an et par centre. Orientation n° 9 : Créer et maintenir la capacité opérationnelle des agents en les formant aux besoins identifiés Pour faire face avec efficacité, les personnels doivent être formés conformément aux guides nationaux de référence qui fixent le niveau de qualification requis par les personnels en fonction des risques identifiés qu’ils devront combattre. Pour garantir ces obligations de formation, le SDIS devra adopter un plan de formation intégrant l’ensemble des formations opérationnelles obligatoires pour couvrir les risques du département. Pour optimiser les compétences des personnels de tous statuts, une attention particulière sera portée sur la reconnaissance des acquis de l’expérience, ainsi que sur la reconnaissance des titres et diplômes. 306 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 10/12/2009 F | Synthèse des objectifs et orientations de couverture des risques SDACR 2010-2014 Orientation n° 10 : optimiser les ressources humaines Un enjeu majeur se situe autour de l’optimisation des ressources humaines. En termes de réponse opérationnelle, le SDIS 35 doit adapter son dispositif de réponse à l’activité constatée sur les différents territoires. A ce titre les effectifs de garde et d’astreinte pourront ainsi varier en fonction des moments de la journée pour s’adapter à l’activité constatée. De même un juste équilibre entre la garde et l’astreinte sera recherché. Cette notion nécessite la pratique d’une mixité adaptée aux besoins, avec notamment le recours au volontariat sous les formes actuellement présentes au SDIS35 mais également sous d’autres restant à imaginer. Orientation n° 11 : porter une vigilance accrue sur les sites à risques L’analyse des risques à permis d’identifier deux sites qui concentraient plusieurs natures de risques. Il s’agit des centres urbains anciens, à Rennes et Saint-Malo principalement, et du littoral. La prise en compte de l’ensemble des risques et des éventuels effets combinés nécessite une approche transversale dans un large partenariat. Orientation 11.1 : les centres urbains anciens L’identification des dangers relève d’une approche globale et ouvre un champ de recherche conséquent pour lequel le SDIS35 ne dispose ni du recul ni de la compétence pour recueillir seul les éléments. De nombreux autres acteurs sont partie prenante (Etat, villes, bailleurs, propriétaires, exploitants …). Il est toutefois identifié dès à présent que les efforts doivent porter sur l’éducation préventive des résidents, la connaissance partagée des risques, le positionnement du SDIS en conseil des autorités de police, la stratégie de lutte et l’adaptation des moyens d’intervention à la configuration des lieux lorsque ceux-ci ne peuvent pas être aménagés. S’agissant plus particulièrement de la défense du centre ancien de Rennes, la couverture à mettre en place s’inspirera des conclusions du rapport établi le 13 janvier 2009 par l’inspection de la défense et de la sécurité civiles. Orientation 11.2 : le littoral Le site du littoral concentre une variété de risques engendrés par le milieu maritime et les différentes activités qui s’y déroulent, avec un phénomène d’aggravation pendant la période estivale. Là également les différents acteurs doivent avoir une approche partagée de l’identification des dangers et des réponses à y apporter en prenant en considération les règlementations actuelles et à venir. Orientation n°12 : adapter notre réseau de radiocommunications aux besoins opérationnels du SDIS et d’interopérabilité avec les autres services L’obsolescence du réseau radio analogique actuel, l’incohérence des systèmes de transmissions qui empêche toute interopérabilité avec les autres services concourant à la sécurité civile, la couverture insuffisante du territoire départemental, l’absence de réseau spécifique partagé pour les secours et soins d’urgence et le manque de fiabilité et de sécurité qui en résultent justifient une évolution du SDIS 35 vers le réseau numérique ANTARES déployé par l’Etat. L’infrastructure et les fonctionnalités de ce réseau devraient en effet satisfaire les besoins opérationnels du SDIS et prendre en considération ses préoccupations de sécurité de ses personnels. Il sera toutefois nécessaire d’obtenir auparavant des garanties sur la fiabilité et la sécurisation du système ainsi que des éclaircissements sur les coûts d’exploitation de l’infrastructure mise à disposition par l’Etat. Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 13/11/2009 307 F | Synthèse des objectifs et orientations de couverture des risques SDACR 2010-2014 La connaissance de l’activité du SDIS35, l’évaluation de ses politiques et la communication Orientation n° 13 : Disposer d’outils de mesure de l’activité et d’indicateurs d’évaluation et rendre compte des résultats obtenus Le SDIS doit pouvoir connaître précisément son activité opérationnelle et contrôler l’évolution de la qualité du service rendu et la réalisation des objectifs du présent SDACR. Des outils fiables devront être implantés dans ce but au sein du système d’information de l’établissement et être partagés par les différents décideurs. Enfin, la structuration d’une communication nécessaire à l’atteinte des orientations du SDACR devra être déclinée pour d’une part favoriser en interne l’émergence d’une culture d’entreprise, afin que chacun s’approprie les orientations attendues, et pour d’autre part améliorer la communication opérationnelle vers les autorités de police et les élus, pour le compte desquelles intervient le SDIS. Pour conclure, la définition d’orientations et l’atteinte d’objectifs n’ont de sens que s’ils peuvent s’inscrire dans un programme d’évaluation permettant de mesurer la performance attendue pendant la durée pour laquelle ce document est établi (2010-2014). Ainsi le SDIS organisera les conditions d’évaluation du présent SDACR par la mise en place d’un tableau de bord comportant les indicateurs mesurés en temps continu et en rendra compte à ses autorités et à la population. Les Missions du SDIS L’éducation préventive : Préparer les citoyens à devenir les premiers acteurs de leur sécurité Le développement des actions de prévention et de prévision : Identifier et évaluer les risques pour anticiper La distribution des secours : Fixer des objectifs de qualité à notre service public Les outils d’évaluation La connaissance de l’activité du SDIS35, l’évaluation de ses politiques et la communication 308 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 18/11/2009 F | Synthèse des objectifs et orientations de couverture des risques SDACR 2010-2014 Les orientations du SDACR 2010-2014 L’éducation préventive Orientation n° 1 : Mettre en œuvre une politique d’éducation préventive tournée en priorité vers les jeunes Orientation n° 2 : Mettre en place et développer dans cet objectif le partenariat avec les associations au premier rang desquels l’union départementale des sapeurs-pompiers d’Ille-et-Vilaine Le développement des actions de prévention et de prévision Orientation n° 3 : Poursuivre le conseil en évaluation des risques de sécurité civile au profit des autorités de police Orientation n° 4 : Améliorer la connaissance des risques particuliers grâce à une organisation et à des outils performants Orientation 4.1 : Orientation 4.2 : Orientation 4.3 : La mise en place d’un SIG comme outil structurant Une organisation de proximité pour une meilleure connaissance des risques locaux Une synergie des partenaires pour un partage efficace de l’information La distribution des secours Orientation n° 5 : Intervenir dans un délai de 20 minutes sur tout le département, pour au moins 80 % des cas. (Amélioration en zone urbaine à 10 minutes) Orientation n° 6 : Maîtriser l’activité opérationnelle et la recentrer sur le cœur de métier Orientation n° 7 : Préserver un service public de proximité grâce à la mise en commun des ressources au sein de communautés de centres Orientation n° 8 : Prendre le risque mesuré d’une indisponibilité limitée des secours en cas de simultanéité d’interventions Orientation n° 9 : Créer et maintenir la capacité opérationnelle des agents en les formant aux besoins identifiés Orientation n° 10 : Optimiser les ressources humaines Orientation n° 11 : Porter une vigilance accrue sur les sites à risques Orientation 11.1 : Les centres urbains anciens Orientation 11.2 : Le littoral Orientation n°12 : Adapter notre réseau de radiocommunications aux besoins opérationnels du SDIS et d’interopérabilité avec les autres services La connaissance de l’activité du SDIS35, l’évaluation de ses politiques et la communication Orientation n° 13 : Disposer d’outils de mesure de l’activité et d’évaluation et rendre compte des résultats obtenus Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 10/12/2009 d’indicateurs 309 Annexes Lexique BDV BTS CAP CASDIS CATSIS CCDSA CCDSPV CCF CCGC CDSP CFAPSE CFAPSR CGCT CHS CI CIS COD COD 1 COD 2 COD 4 COS CPI CRPF CRSS CS CSP CTA/CODIS CTP DA DDAF DDASS DDE DDRM DDSIS DOS DRAC EMB EPCI ERP EPS ETL FAA FAE FAE CE FAE CA FdF FIA 310 Bureau du Volontariat Brevet de Technicien Supérieur Commission Administrative Paritaire Conseil d’Administration du Service Départemental d’Incendie et de Secours Commission Administrative et Technique du Service d’Incendie et de Secours Commission Consultative Départementale de Sécurité et d’accessibilité Comité Consultatif Départemental des Sapeurs Pompiers Volontaires Camion Citerne Feux de Forêts Camion Citerne Grande Capacité Corps Départemental Sapeur Pompier Certificat de Formation aux Premiers Secours en Equipe Certificat de Formation aux Premiers Secours Routiers Code Général des Collectivités Territoriales Comité d’Hygiène et de Sécurité Centre d’Incendie Centre d'Incendie et de Secours Centre Opérationnel Départemental (préfecture) Unité de valeur formation des conducteurs à la manipulation des pompes Unité de valeur formation à la conduite hors chemin Unité de valeur formation des nautoniers, permis rivière Commandant des Opérations de Secours Centre de Première Intervention Centre Régional de la Propriété Forestière Compte Rendu de Sortie de Secours Centre de Secours Centre de Secours Principal Centre de Traitement d'Alerte/ Centre Opérationnel Départemental d'Incendie et de Secours Comité Technique Paritaire Dévidoir Automobile Direction Départementale de l’Agriculture et de la Forêt Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales Direction Départementale de l’Equipement Dossier Départemental sur les Risques Majeurs Directeur Départemental des Services d’Incendie et de Secours Directeur des Opérations de Secours Direction Régionale des Affaires Culturelles Embarcation Etablissement Public de Coopération Intercommunale Etablissements Recevant du Public Echelle Pivotante Séquentielle Boîtier informatique intégrateur de données Fréquence Analogique d’Alerte Formation d'application à l'emploi Formation d’Adaptation à l’Emploi des Chefs d’Equipe Formation d’Adaptation à l’Emploi des Chefs d’Agrès Feux de Forêt Formation Initiale d'Application Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 18/11/2009 Annexes Lexique FNA FPT FPTSR HDR IGH IRSN LDA LOADDT LSPCC MPR ONF ORSEC PAT PBE PCC PCS PFR PPI PPRI PPRN PRS RGPP RO SAP SAR SCDECI SDACR SDIS SEVESO SMUR SPP SPV SROS SSSM TIAC TIC TMD TNT UVCE VAE VIR VL VLM VLHR VLS VSAV VSR VTU ZU Fréquence Numérique d’Alerte Fourgon Pompe Tonne Fourgon Pompe Tonne Secours Routier Homme Du Rang Immeuble de Grande Hauteur Institut de la Radioprotection de la Sûreté Nucléaire Laboratoire Départemental et d’Analyses Loi d’Orientation pour l’Aménagement et le Développement Durable du Territoire Lot de Sauvetage et de Protection Contre les Chutes Motopompe Remorquable Office National des Forêts Organisation de la Réponse de SEcurité Civile Personnel Administratif et Technique Protection de Biens et de l’Environnement Poste de Commandement de Colonne Poste de Commandement de Site Prestation fidélisation / reconnaissance Plan particulier d'intervention Plan de Prévention des Risques Inondations Plan de Prévention des Risques Naturels Prévision Révision Générale des Politiques Publiques Règlement opérationnel Secours A Personne Secours aux Accidentés de la Route Schéma communal de défense extérieure contre l'incendie Schéma départemental d'analyse et de couverture des risques Service Départemental d’Incendie et de Secours Entreprise à très fort risques Service Mobile d’Urgence et de Réanimation Sapeur Pompier Professionnel Sapeur Pompier Volontaire Schéma Régional d'Organisation Sanitaire Service de Santé et de Secours Médical Toxi-Infection Alimentaire Collective Technologies de l’Information et de la Communication Transport de Matières Dangereuses Télévision Numérique Terrestre Explosion de gaz à l’air libre Validation des acquis de l'expérience Véhicule d’Intervention et de Réanimation Véhicule Léger Véhicule Léger Médicalisé Véhicule Léger Hors Route Véhicule Léger de Santé Véhicule Secours et d’Assistance aux Victimes Véhicule de Secours Routier Véhicule Tout Usage Zone Urbaine Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 18/11/2009 311 Annexes Sources Affaires Maritimes Bretagne.santé.gouv.fr Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) Comité Départemental du Tourisme Haute Bretagne d’Ille et Vilaine (CDT Haute Bretagne d’Ille et Vilaine) Conseil Général d’Ille et Vilaine Comité Général des Collectivités Territoriales (CGCT) Centres Régionaux de la Propriété Forestière (CRPF) Direction Départementale de l’Agriculture et de la Forêt (DDAF) Direction Départementale de l’Equipement (DDE) Document Départementale sur les Risques Majeurs (DDRM) Direction Interrégionale Ouest Section Etude et Climatologie (DIRO/EC) Direction Régionale de l’ENvironnement (DIREN) Direction Régionale de l’Equipement (DRE) Directions Régionales de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement (DRIRE) Direction de la Sécurité Civile (DSC) Direction des Services Vétérinaires (DSV) Gaz de France Réseau de Transport Gaz (GRT Gaz) Institut Géographique National (IGN) Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE) Institut de la Radioprotection de la Sûreté Nucléaire (IRSN) Météo France Ministère de l’Intérieur Office National des Forêts (ONF) Réseau de Transport d’Electricité (RTE) Service Départemental d’Incendie et de Secours d’Ille et Vilaine Ville de Rennes Zone de Défense Ouest (ZDO) 312 Service Départemental d’incendie et de Secours 35 Version 27/10/2009 Annexes Service Départemental d’incendie et de Secours 35 313 314 Service Départemental d’incendie et de Secours 35