Point Commun n°37

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mars 2012
Pinocchio et compagnie...
Je n’exagère pas si je vous dis qu’on nous
ment tous les jours !
Les constructeurs automobiles, les politiques,
les publicitaires... J’espère que je ne vous
apprends rien !
Mais si c’est votre boss, votre collègue ou
un de vos proches qui le fait, alors là ça
devient plus personnel, plus proche, moins
concevable.
Impossible ? Non, car le mensonge affecte
toutes les couches de la société et toutes les sphères de notre existence...
Chacun de nos interlocuteurs a, à l’occasion, une bonne excuse pour nous mentir: nous
persuader, nous émouvoir, nous tranquilliser...
Mais il semblerait que détecter le mensonge, le bluff ou la manipulation nous permettrait
d’estimer la relation entre les informations qu’on nous donne et nos propres valeurs.
Cela nous permettrait de nous libérer de l’emprise dont nous sommes la cible et
d’augmenter notre faculté de jugement.
Mais alors que faire ?
Il existe quelques moyens simples pour identifier les menteurs et dénicher les mensonges des
individus: la communication non verbale.
Observez si votre interlocuteur a des micros expressions sur le visage: elles sont à peine
perceptibles mais difficiles à dissimuler car inconscientes et incontrôlables comme un léger
tremblement des narines par exemple.
A-t-il des gestes inhabituels ? S’il fait des mouvements inutiles ou incongrus, c’est qu’il est aux
prises avec un conflit psychologique interne.
Il peut porter la main au visage pour cacher sa bouche ou exprimer son stress en se
rongeant les ongles ou en se grattant plus que de raison...
Notez aussi s’il y a un raidissement du corps, si ses gestes sont moins naturels, s’il
augmente l’espace qui vous sépare.
Et surtout, inspectez son regard. S’il ment, il réduira le temps du contact visuel, son
regard deviendra fuyant et s’il est droitier, il regardera vers sa gauche en mentant.
Si en plus, il varie trop soudainement la tonalité et le rythme de sa voix , s’il se racle la gorge trop
souvent et s’il laisse peu de «blancs» dans sa conversation, il est probable qu’il modifie la réalité
des faits.
Il existe encore une flopée d’autres moyens d’analyse individuelle mais sans verser dans la
théorie du complot et la paranoïa, il est sûr qu’actuellement, à l’ère du tout à l’information
numérique de masse, lorsqu’on vous communique quelque chose, il vaut toujours mieux
critiquer, décortiquer, recouper les sources et les données dont on nous bombarde à
longueur de temps.
Si tout le monde procédait de la sorte, alors, nous serions peut-être moins considérés comme des
pigeons à haute potentialité réceptive !
Michel Vigand
Point commun:
Sommaire
couverture: PsyRun
page 1: Pinocchio & Cie
page 2: Les 30 ans du GAT
page 4: La Bourse aux activités
page 6: Et si on parlait un peu de nous !
page 7: Vieillir, c’est pas un boulot
page 8: Les employé(e)s d’administration
page 11: Open des collectivités Vous pouvez aussi
page 12: L’assassin botanique
découvrir votre journal
page 13: Coteaux de la Citadelle
en full couleur:
page 14: Championne de Rummikub
- soit sur Intranet
page 15: CITES, 20 ans après
(onglet Point commun
page 16: La fille inconnue
dans les Liens rapides);
page 17: Fête d’automne
- soit en surfant sur
page 18: Un peu de tout...
www.isosl.be;
page 20: La réinsertion par le sport
- soit en scanant ce QR
page 22: Modifications des règlements
code.
page 23: Les Uns et les Autres...
Bonne lecture.
page 24: Psychologue en MR/MRS
page 25: Il n’y a pas de hasard !
page 26: La Foire d’automne au Pèrî
page 28: Le jardin fleuri a besoin de vous !
avant-dernière: Pan’Art
Journal d’entreprise d’ISoSL
Intercommunale de Soins Spécialisés de Liège,
rue Basse-Wez, 301 à 4020 Liège
www.isosl.be
Rédacteur en chef
Michel Vigand
04 225 87 83
[email protected]
Point commun
est membre de l’Association Belge
de la Communication Interne
Éditeur responsable
Michel Vigand
ISoSL, Clinique le Pèrî,
Montagne Ste-Walburge, 4B
4000 Liège
Tirage
3200 exemplaires
Dessins
Benjamin Parent, Thierry Schommers
Impression
AZ Print
rue de l’Informatique
4460 Grâce-Hollogne
04 227 83 85
Comité de redaction
Maria Calderon,
David Collard,
Sabine Déom,
Isabelle Doyen,
Elliott Forment,
Carl Jadot,
Pierre Kabwe,
Sophie Koop,
Isabelle Lavennes,
Albert Leclercq,
Chantal Lemaire,
Antoinette Liébecq,
Jeanine Malchaire,
Emmanuel Pierret,
Bernard Rinaldi,
Annick Vanwelkenhysen,
Juan Miguel Vera y Legasa
Anne-Marie Virzi,
Joëlle Wauthier,
Chantal Yerna,
Aymeric Zappia
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Point commun
L’Accueil
Les 30 ans du GAT
Le Gat (Groupe Assuétudes Thérapies) a fêté ses 30 ans
et organisait, le 24 septembre, un colloque ayant pour
thème «La prise en charge de la maladie alcoolique».
Michel Vigand A l’accueil des participants:
Claire SOLHEID, Maya EL HAWA,
Emmanuel PIERRET, Sabine HASOPPE,
Bénédicte JONIUS, Coralie
RENSONNET, Bénédicte SCHWIND
& Vincent PEFFER
Le GAT est un groupe thérapeutique qui s’adresse à toutes les
personnes dépendantes (alcool, médicaments, jeux, drogues...)
Il s’inspire de différentes approches (motivationelle, cognitivocomportementale, psychodynamique, systémique) et de différentes
techniques (sophrologie, jeux de rôles...)
La prise en charge se déroule en deux temps:
° GAT 1: information, travail d’accompagnement de la maladie et
motivation au changement.
° GAT 2: accompagnement psychothérapeutique de groupe dans la
réflexion par rapport au produit, motivation au changement,
prévention de la rechute.
L’objectif premier du GAT est de mettre le patient au centre de sa prise
en charge et de l’accompagner à:
° comprendre et accepter la maladie dans sa globalité;
° développer de nouvelles aptitudes (gestion des émotions, des
pensées et du stress, affirmation de soi, estime de soi...);
° encourager la motivation au maintien de l’abstinence.
Ces groupes ont lieu à raison de quatre jours par semaine. Une dizaine
de groupes sont mis sur pied chaque semaine. Tout patient hospitalisé
pour le traitement d’une dépendance est tenu d’y participer.
2
Pour l’occasion, plus de deux cent professionnels de la santé se sont retrouvés
à la salle du Vicinal à Lierneux.
Ce rassemblement était l’occasion de célébrer les trente ans d’existence du
«Groupes Assuétudes Thérapies» qui, avec les services et autres intervenants de
toutes disciplines, ont forgé la bonne réputation du CHS en matière de prise en
charge des dépendances.
Les présentations ont mêlé les aspects théoriques et des échanges de pratiques
sur le terrain.
Les participants venus de tous les horizons wallons et bruxellois ont entendu
dans la matinée l’exposé de plusieurs universitaires. Ils retiendront l’importance
de ce fléau sur un plan social.
Ils ont aussi appris que, lorsqu’on est atteint de maladie alcoolique, la consommation contrôlée, si elle constitue un but en soi, est quasi toujours vouée à l’échec.
Par contre c’est un objectif de départ intéressant pour une personne qui a décidé
de se battre contre cette addiction.
L’après-midi, plusieurs équipes ont exposé leur expérience et l’intérêt fut
manifeste puisqu’à 16 heures la salle était toujours comble au moment de se
quitter.
Remercions chaleureusement la commune dont les belles installations fonctionnelles ont participé au succès de cette riche journée.
Luc Van Audenrode, Directeur médical
Point commun
Les conférenciers de la matinée, lors de
l’allocution de Mme France DEHARENG,
Directrice du site,
devant un parterre attentif
En marge de ce colloque, nous avons
rencontré le Docteur Bernard Dor, médecin généraliste au GAT, pour qu’il nous
entretienne sur le concept de la consommation
contrôlée d’alcool.
Point commun: Consommation modérée d’alcool
versus abstinence totale, parlez-nous de ce nouveau
concept ?
Bernard Dor: L’alcoolisme est une maladie mentale
même si tous les alcooliques ne sont pas des malades
mentaux et l’autorité de Santé publique belge a fait le
constat qu’il y a une très forte disparité entre le taux de
diagnostic et de prise en charge des maladies mentales
(comme la schizophrénie par exemple) et l’alcoolisme.
Dans le premier cas 90% sont bien diagnostiquées et
soignées tandis que dans le second, seulement 20%
des alcooliques sont repérés et diagnostiqués et pire,
seulement10% se font soigner.
Partant donc de cette situation, une des questions
est: le problème se situe peut-être aussi au niveau du
système de soins.
P. c.: C’est-à-dire ?
B. D.: Certains alcooliques sont prêts à changer des
choses mais pas à arrêter.
Donc si le patient n’envisage pas de stopper, il ne faut
plus le renvoyer en lui disant «revenez nous voir quand
vous aurez décidé d’arrêter».
Il faut dorénavant prendre sa demande telle quelle et
lui proposer des soins.
On arrive à faire du bon travail maintenant en misant
sur une diminution de l’usage de l’alcool.
Les alcooliques n’y arrivent pas tous mais lorsqu’ils sont
accompagnés, au point d’aller vers des stratégies de
diminution, ils chemineront peut-être plus facilement
vers l’abstinence dans un second temps.
P. c.: D’où le thème de cette journée !
B. D.: Oui, nous avons voulu faire cette journée d’étude
pour mettre en exergue cette nouvelle façon de
procéder et qui ne fait pas partie de nos prises en
charge habituelle.
Ce genre de thème peut avoir des aspects bénéfiques
par rapport à la rigidité des soignants (au sens large)
quand ils sont au contact d’alcooliques avec ce type de
demande.
P. c.: Vous nous dites que 20% seulement des
alcooliques sont diagnostiqués et repérés, que se
passe-t-il alors pour les 80% restants ?
B. D.: Une enquête a montré que quand on fait un
audit de repérage sur la sensibilisation grand public pour
l’alcoolisme, il n’y a que 25 % des hommes de 18 à 65
ans qui sont atteints par ce genre de campagne.
A mon avis, une meilleure méthode serait d’améliorer
la prise en charge des médecins généralistes qui sont
au contact du plus grand nombre de citoyens.
Une autre perspective serait de former les travailleurs
des centres ambulatoires ainsi que les intervenants de
soins primaires: infirmiers, kinés, pharmaciens...
Si tous ces professionnels pouvaient guider de
manière adéquate les alcooliques qu’ils soignent, alors le
pourcentage des non diagnostiqués et repérés
diminuerait en conséquence.
P. c.: Quand devient-on alcoolique ?
B. D.: Je reprends souvent la définition simple qu’en
a fait le père de l’alcoologie en 1952, le Dr. Pierre
Fouquet; il disait « est alcoolique celui qui, de fait, a perdu
la liberté de s’abstenir d’alcool».
Le terme alcoolique est souvent réservé aux patients
chroniques alors que le tout est une modalité de
consommation, c’est ainsi qu’il est difficile à employer
en soins primaires.
La question serait plutôt: à partir de quand est-on
dépendant ?
Je reviens encore sur le rôle du médecin généraliste et des acteurs en soins primaires; ils doivent voir
l’alcoolisme comme un problème général telle une
autre maladie.
Ils se retrouvent souvent face à des personnes qui
minimisent la consommation d’alcool ou qui sont dans
le déni; pas que l’alcoolique mais aussi sa famille, ses
amis, ses connaissances.
P. c.: Et comment cela devrait-il se passer ?
B. D.: Il faut soigner le climat d’entretien.
Si le soignant s’y prend mal et qu’il prône l’abstinence,
ça peut renforcer le déni et la minimisation et voir le
patient perdu pour une prise en charge thérapeutique.
Tandis que s’il est ouvert au dialogue et à la consommation modérée, le déni peut s’estomper, une relation
thérapeutique adaptée s’instaure et la relation devient
empathique, ouverte et non
jugeante.
P. c.: Tout le monde peut
devenir alcoolique ?
B. D.: Oui, l’alcoolisme peut
toucher tout le monde.
Il peut y avoir plusieurs causes
possibles.
Il y a un tout d’abord un aspect
génétique; il y a une héritabilité
de 50 à 60% dans cette addiction.
Puis il y a des facteurs psychologiques: gestion des émotions,
estime de soi, deuils pathologiques par exemple.
Enfin les facteurs environnementaux avec la famille et la disponiClin d’oeil !!!
bilité à l’alcool.
Plus ces trois facteurs sont importants, plus
l’alcoolisme a de la chance de se mettre en place.
P. c.: Quel est l’avenir de l’alcoologie ?
B. D.: Les mentalités changent et c’est très bien.
Il faut qu’on affine nos traitements de l’approche
psychosociale et moins celles des médicaments.
Les troubles cognitifs induits par exemple. Il faut les
explorer, les diagnostiquer; je crois que c’est là que
réside une partie de l’avenir de l’alcoologie.
A Caen, en Normandie, 75% des troubles cognitifs
induits par la consommation d’alcool sont repérés à
l’admission par testing.
Ça ne se fait pas encore en Belgique, mais on y viendra
bientôt.
P. c.: Un exemple ?
B. D.: Les troubles dysexécutifs où la faculté d’inhibition
des automatismes est perturbée.
Un patient retourne à domicile pour le week-end et au
retour, il nous dit: «j’ai bu deux canettes».
Avant, le personnel disait, «il ne sait pas gérer sa prise
d’alcool, on ne peut pas lui faire confiance».
Maintenant, on dira plutôt qu’il ne sait pas gérer
l’automatisme de prendre les canettes. Il faudra donc
restaurer les inhibitions des automatismes.
3
Point commun
Secteur A
La Bourse aux activités
Ce 1er octobre s’est déroulée sur le site du Petit Bourgogne, la première édition de la «Bourse aux activités».
Cette initiative avait pour but de rassembler, durant une
après-midi, les professionnels de différents services du
secteur A dans un espace convivial afin qu’ils puissent
présenter à leurs collègues, une activité réalisée au sein
de leur unité de soins.
Le but étant de permettre des échanges et de favoriser la
collaboration.
Dans ce numéro et les prochains, nous proposerons un
Focus sur les personnes qui ont réalisé ces ateliers pour
en apprendre plus sur ceux-ci.
Juan-Miguel Vera y Legasa
Que connaît-on des activités spécifiques des autres services ?
C’est sur ce questionnement qu’est partie l’idée d’organiser une
rencontre entre collègues en vue d’élargir le panel des propositions
d’activités pour une meilleure prise en charge des patients.
Une activité se fait à Dédale par exemple, elle fonctionne bien et donne de bons résultats;
dès lors pourquoi ne pas la faire aussi aux Bleuets ?
Pourquoi ne pas découvrir ce que font les collègues et profiter de
personnes ressources pour nous initier à cette activité transposable
dans notre service ?
Cette première Bourse aux activités a eu lieu à l’Accueil et dans
la Salle polyvalente du Petit Bourgogne et a réuni quelques 85
personnes.
Le principe était simple: une vingtaine de stands répartis dans
les locaux; pendant 20 minutes, la moitié de ceux-ci étaient
accessibles aux participants suivant inscription préalable; une ou
des personnes ressources expliquaient leur activité aux collègues
et à la fin de celle-ci, une appréciation était rédigée par chaque participant.
La demi-heure suivante étant consacrée à la moitié des stands non encore utilisés et ainsi
de suite pendant tout l’après-midi pour permettre de visiter plusieurs stands et aussi aux
personnes ressources occupées de découvrir ce que les autres proposaient (Ouf ! J’espère
que c’est clair !)
Des stands diversifiés
et des découvertes étonnantes
4
Point commun
Pour couronner le tout, les organisateurs avaient décidé d’offrir un prix au
stand le plus original.
Ce fut celui des Coquelicots 012.
Ce prix consistait en un budget pour
que l’équipe du service gagnant puisse
aller dîner dans une ASBL d’un Article
23.
L’objectif étant que ce type de bourse
perdure et soit organisée une fois par
an.
Un grand merci aux organisateurs:
Nathalie Bosman, la Cellule Communication et en particulier Elliott Forment, René Antognini, Danielle Sarto et
Caroline Paquet.
Danielle SARTO, Caroline PAQUET,
René ANTOGNINI & Elliott FORMENT
Regard’Art
Commençons par nos heureux gagnants, Bruno
MURATORE et Sylvia GIBILARO de la salle 012
Coquelicots du Petit-Bourgogne.
Point commun: Vous êtes les gagnants de cette
première édition, que ressentez-vous?
Nous avons été ravis et surpris d’apprendre que
notre activité a plu aux participants. Nous venons
d’être avertis par mail de notre victoire.
P.c: Comment avez-vous eu l’idée de lancer cette
activité au sein du service?
Lors d’une activité artistique avec les patients sur le
thème des 4 éléments (air, terre, eau et feu), nous
avons observé un fort enthousiasme de la part de
L’affiche réalisée par Pablo Dix Cob Art
ceux-ci. Suite à cet intérêt, nous avons convenu
pour REGARD’ART
de créer une activité hebdomadaire où certains
thèmes pouvaient être associer à l’art.
Cette activité que nous avons appelé «Regard’Art» compte actuellement 10 thèmes
susceptibles d’intéresser nos patients.
P.c: Cette activité demande un certain investissement au niveau matériel,
comment procédez-vous?
Nous utilisons 2 méthodes. La première consiste à faire participer nos patients
pour récolter des matériaux tout autour de nous (feuilles mortes, branches, revues,
Internet,...). Cette méthode basée sur la récupération est privilégiée.
Nous utilisons également le budget «activités» du service qui permet d’acheter la
peinture, les pinceaux et autres marqueurs,...
C’est un petit budget et nous privilégions donc la première méthode.
permet de donner les points
forts et faibles de l’activité.
Ils sont contents de participer
individuellement à une œuvre
collective et ils aiment comparer leurs œuvres entre eux.
P.c: Pensez-vous que ce genre
de bourse doit se reproduire
Bruno MURATORE et Sylvia GIBILARO
à l’avenir ?
avec
les patients de l’activité REGARD’ART
Oui tout à fait. Ce genre d’initiative
apporte une grande motivation.
Le fait de partager nos activités entre professionnels ouvre l’esprit à la créativité et
la critique, ce qui permet de nous améliorer.
Cela permet aussi de voir ce qui se fait dans les autres unités lors d’un rassemblement convivial.
P.c: Quelle conclusion tirez-vous de cette première expérience ?
Nous sommes enchantés et remercions les organisateurs (René ANTOGNINI et
Danielle SARTO) ainsi que tous les participants de cette journée.
Malheureusement, nous n’avons pas eu l’opportunité de voir les ateliers qui se
déroulaient simultanément au nôtre.
Rassembler les professionnels de
différents horizons dans ce type de
formule rend à l’institution un esprit
chaleureux et collectif.
«Créer, c’est juste extérioriser ses propres richesses
intérieures»
«Pablo Dix Cob Art» (nom d’artiste de Bruno)
P.c: Que constatez-vous comme retour chez les patients?
Les patients se disent très enchantés et se montrent participatifs
(ils en oublient même d’aller fumer !).
Nous observons également une certaine excitation des sens par
rapport au contact avec les matériaux proposés.
Lors de chaque séance, nous consacrons les 10 dernières minutes
pour que chaque patient remplisse une échelle d’évaluation qui leur
Le stand de Bruno et Sylvia
à la Bourse aux activités
5
Point commun
Point commun
Et si on parlait un peu de nous ?
Et si on parlait un peu de nous....
Je voudrais rendre ici hommage à tous nos collègues ouvriers... Dont on parle peu...
Qui n’osent pas toujours postuler pour faire partie de comités ou s’investir dans des tâches
d’écriture... Alors qu’ils auraient tant à dire et à nous apprendre...
Résumons ....
Un vigile..... Un vigile, c’est simplet... Non ?
Un vigile de couleur..... Houlaaa..! C’est encore plus simplet... Non ?
C’est vrai ça, de quoi on peut bien parler avec ces gens là ?
Parce que, oui, il y a encore suffisamment de cons sur terre (et il ne faut malheureusement pas
aller très loin pour en trouver) pour penser que nos ouvriers et ouvrières sont munis d’une boîte
crânienne vide....
Vous savez, ceux grâce auxquels on a des toilettes propres, des bureaux nettoyés, des voitures en
sécurité, des lumières dans les salles, des ascenseurs qui fonctionnent...
Ceux qui ramassent nos déchets après nous, parce qu’on n’est pas fichus de les foutre à la
poubelle... Ceux qui repassent et repassent encore sur l’aluminium des ascenseurs parce qu’on
trouve amusant d’y laisser la marque de nos mains... La liste serait trop longue...
Alors, pour faire la nique à toutes ces mauvaises langues et à tous ces mauvais penseurs, je vous
présente Pierre....
Pierre Kabwe
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Point commun
Notre Pierre... Pierrot pour les intimes... Mais pas Pierrot le fou, ni Pierrot la tambouille... Pourquoi
notre Pierre est-il si spécial... Hé bien ! Parce qu’à lui seul, il fait taire tous ces mal pensants....
Imaginez un vigile ... Un vigile métisse... Un vigile métisse coiffé à la Michaël Jackson... Qui lit
(si, si), qui écrit (mais je vous dis que si), qui réfléchit... (bon, ça suffit, si je vous le dis, c’est que
c’est vrai)... Mais qui en plus, fait partie du comité de rédaction du journal, fait partie du comité
d’éthique, fait partie d’associations sportives, culturelles, écologiques.... Philosophe à ses heures,
le verbe haut et qui reste, malgré tout, d’une simplicité redoutable....
Notre Pierre, il est tout ça.... Alors, déjà, il est beau mec... Ce qui ne gâche rien.... Ensuite, indépendamment
de sa gentillesse et de sa disponibilité, Pierre, il s’investit... Dans tout ce qui peut améliorer le quotidien des
autres.
Il réfléchit, il propose, il crée, il participe.... Et, chose non moins importante, il cultive l’entraide et la tolérance.
Bref... Un vigile, c’est loin d’être simplet. Et grâce à sa couleur mordorée, Pierre laisse traîner chaque jour,
derrière lui, un peu de poussière de soleil parsemée de pensées philosophiques, de contes merveilleux et
de réflexion humanitaire...
Autant de choses sur lesquelles nous devrions prendre exemple...
Isabelle Lavennes
Secteur B
Vieillir, c’est pas un boulot pour les poules mouillées
C’est sur cette citation de
Stephen King que Sabine
Déom, psychologue, a
introduit,
devant
une
assemblée de seniors actifs,
un petit-déjeuner co-organisé avec l’Echevinat de la
Santé de la Ville de Liège
(M. Fouad Chamas).
Une péniche, amarrée quai
de Gaule était le théâtre,
durant une quinzaine de
jours, de conférences,
débats, repas, représentations artistiques...
Au fil de l’eau, c’est toute
une équipe pluridisciplinaire des Cliniques
Valdor-Pèrî qui a proposé, sur le ton de l’humour, une
succession de conseils-santé orientés vers la prévention.
C’était le 1er octobre dernier.
Le sujet du jour : Comment rester jeune, dans sa
tête et dans son corps, au-delà d’un certain âge ?
Sabine Déom ouvrait donc les débats avec des perspectives quelque peu… osées.
Exit les programmes d’entraînement cérébral qui
vident les portefeuilles plus qu’ils ne remplissent les
neurones… Vieillir n’est pas une maladie et de tous
temps, les « sages » ont été les mémoires vivantes de
leurs pairs.
Et puis, la mémoire, l’attention, ce n’est pas tout. Si l’on
parle de rester bien dans sa tête, il faut parler de moral,
d’entrain, de motivation, de PLAISIR…
Le corps et l’esprit vont toujours de pair.
Difficile d’être bien dans sa tête quand on est mal dans
son corps, et vice versa…
Alors bougeons ! Surtout si nous avons toujours
bougé. C’est le conseil que donnera le Dr. Christian de
Landsheere.
L’âge entraîne quelques « petits » changements dans
notre morphologie et nos capacités physiques… Notre
corps change ? Bougeons autrement.
En suivant quelques conseils de prévention, en choisissant une autre activité sportive, en s’offrant les conseils
d’un coach sensible aux questions spécifiques des
seniors.
Et si bouger devenait un problème ? Antoinette Liebecq
a rappelé à quel point l’ergothérapeute pouvait aider le
sénior, en développant des aides en tous genres, parfois
aussi discrètes qu’efficaces.
La seule limite : la créativité !
Comme aucun discours ne vaudra jamais un bon
passage par la pratique, Laurence Mazui, kinésithérapeute, a osé, dans ce cadre improvisé, proposer une
séance de gymnastique collective à la salle entière…
Mobilisations, étirements, tonus postural, réveil
proprioceptif, le tout rythmé par Stevie Wonder et Joe
Dassin, repris en cœur par une péniche à l’unisson.
Oui, oui, Monsieur l’Echevin… Vous aussi vous devez
effectuer les exercices… Treize minutes d’effort conclus
par Gloria Gaynor : « I will survive »… tout un message !
Toujours attentive à son prochain, le Dr. Marie-Paule
Lecart s’est vite souciée de savoir si cette séance
hautement physique n’avait provoqué de gêne ni de
douleur… La séance comportait quand même une
lambada !
Après une entrée en matière pleine d’humour, elle a
sensibilisé l’assemblée à deux questions contaminées
par énormément de fausses représentations. Non,
douleur et ostéoporose ne sont pas des fatalités. Non,
il n’est pas question de les subir stoïquement, faute de
pouvoir agir.
En 2015, de nombreuses techniques, de nombreux
moyens diagnostiques et thérapeutiques existent, qui
permettent d’agir de manière précoce sur ces deux
« empoisonneurs » de la vie quotidienne des seniors.
Enfin, pour compléter le tableau, le Dr. Laurence Kiehm
et Benjamin Vicqueray, diététicien, ont apporté la pièce
centrale au puzzle.
Les meilleures médecines anti-âge seraient donc de faire
ce que l’on aime, de rencontrer des gens, de sortir de
chez soi, de bouger, de prendre du plaisir…
Dans ces médecines hautement préventives, n’oublions
pas de bien manger. Que ce soit pour maintenir son
capital musculaire, pour garder un système immunitaire
efficace, mais aussi pour se faire du bien aux papilles…
quand même… bien manger…
A contrario d’ailleurs, lorsque l’appétit s’en va, sans doute
faut-il commencer à s’inquiéter pour sa santé.
Arriva alors ce petit déjeuner que tous attendaient!
Un repas diététique, élaboré en collaboration avec
Benjamin Vicqueray, afin de tordre le cou à un vilain
canard : on peut concilier attractivité et diététique !
Et il fut savoureux ce repas diététique !
Défi relevé donc pour l’équipe des Cliniques Valdor-Pèrî
qui a pu à la fois s’adapter au caractère citoyen de
l’initiative tout en conservant un caractère professionnel
hautement spécialisé.
Un vrai travail d’équipe, pluridisciplinaire, et une belle
action de prévention main dans la main avec l’Echevinat
de la Santé !
Christian de Landsheere, Directeur médical
7
Point commun
Secteur C
Dans nos MR/MRS: les employé(e)s d’administration
Continuons donc notre «who’s who»du secteur C pour vous permettre de
poser un visage sur un nom.
Voici maintenant les employé(e)es d’administration.
Michel Vigand
Cécile THIRIONET
à la Résidence
Les Murlais
& Les Hauteurs
à Liège
Séverine DE JAEGHER
à la Résidence Leonardo Da Vinci
à Welkenraedt
Si vous n’étiez pas vous-même, qui voudriez-vous être ?
Ma grand-mère.
Quelle est la matière que vous aimiez à l’école ?
Les maths.
Et celle que vous détestiez ?
Rien de spécial mais je suis nulle en langues.
Quel est votre peintre favori ?
Mon père qui fait de très belles toiles, de l’abstrait et de
l’aquarelle.
Vous gagnez100 millions au lotto, quelle extravagance
faites-vous ?
Un tour du monde.
Quel est votre plat favori ?
Les pâtes aux scampis.
Combien de caractères tapez-vous à la minute ?
80.
Qu’est-ce qui vous fait rougir ?
Quand je m’énerve.
En quoi aimeriez-vous être réincarnée ?
Dans mon chien, il a une trop belle vie.
Quel est le pays où vous désireriez vivre ?
Le Portugal, j’aime bien leur culture.
8
Point commun
Si vous n’étiez pas
vous-même,
qui
voudriez-vous être ?
Simone Veil.
Quelle est la matière
que vous aimiez à
l’école ?
Les langues.
Et celle que vous
détestiez ?
Les maths.
Quel est votre peintre
favori ?
Jean-Michel Folon.
Vous gagnez100 millions au lotto, quelle extravagance faites-vous ?
Le tour du monde.
Quel est votre plat favori ?
Les pâtes à la truffe blanche.
Combien de caractères tapez-vous à la minute ?
Je ne saurais pas dire, je ne suis pas ultra rapide.
Qu’est-ce qui vous fait rougir ?
Beaucoup de choses car je suis timide.
En quoi aimeriez-vous être réincarnée ?
En chat.
Quel est le pays où vous désireriez vivre ?
En Corse.
Josianne KNUBBEN
à la Résidence Le Doux Séjour
à Herstal
Si vous n’étiez pas vous-même, qui voudriez-vous être ?
Personne, je me trouve bien comme ça !
Quelle est la matière que vous aimiez à l’école ?
Le français.
Et celle que vous détestiez ?
Les maths.
Quel est votre peintre favori ?
Vincent Van Gogh.
Vous gagnez100 millions au lotto, quelle extravagance faites-vous ?
Après avoir aidé mes enfants et ma famille, j’investirais pour les sans
abris et les enfants abandonnés.
Quel est votre plat favori ?
Les salades composées.
Combien de caractères tapez-vous à la minute ?
Je tape vite mais impossible à dire combien.
Qu’est-ce qui vous fait rougir ?
Beaucoup de choses, je suis timide.
En quoi aimeriez-vous être réincarnée ?
En chat.
Quel est le pays où vous désireriez vivre ?
Dans un pays où il y a du soleil tout le temps mais je suis bien en
Belgique.
Vous gagnez100 millions au lotto, quelle
extravagance faites-vous ?
Je me fais gonfler les seins et greffer une peau plus
hâlée :)
Si vous n’étiez pas vous-même, qui voudriez-vous Quel est votre plat favori ?
La raclette.
être ?
Personne, je suis moi et c’est tout? C’est à prendre ou Combien de caractères tapez-vous à la minute ?
Je ne sais. A peine deux... je suis très lente (rires).
à laisser.
Qu’est-ce qui vous fait rougir ?
Quelle est la matière que vous aimiez à l’école ?
Les surprises.
L’espagnol et le néerlandais.
En quoi aimeriez-vous être réincarnée ?
Et celle que vous détestiez ?
En rien. J’ai fait ma vie, c’est bon ainsi.
L’anglais.
Quel est le pays où vous désireriez vivre ?
Quel est votre peintre favori ?
50% la Belgique; 50% l’Espagne.
Aucun, je ne suis pas «artistique».
Trinidad LECLOU
à la Résidence Louis Demeuse
à Herstal
Marie-Adeline DURIEUX
à la Résidence Le Tilleul d’Edouard
à Grivegnée
Si vous n’étiez pas vous-même, qui voudriez-vous être ?
Toi pour pouvoir poser les questions.
Quelle est la matière que vous aimiez à l’école ?
Les sciences humaines.
Et celle que vous détestiez ?
La chimie.
Quel est votre peintre favori ?
André Le Noir, un aquarelliste français.
Vous gagnez100 millions au lotto, quelle extravagance faites-vous ?
Je pars sur une île avec tous les gens que j’apprécie et on se donne du
bon temps.
Quel est votre plat favori ?
Les scampis à la Leffe brune.
Combien de caractères tapez-vous à la minute ?
Ma vitesse de frappe est inversément proportionnelle au nombre
d’appels téléphoniques auxquels je dois répondre.
Qu’est-ce qui vous fait rougir ?
Le piment.
En quoi aimeriez-vous être réincarnée ?
En papillon.
Quel est le pays où vous désireriez vivre ?
A Bora-Bora.
Nicolas SIMONS
à la Résidence Les Saules
à Wonck
Si vous n’étiez pas vous-même, qui voudriez-vous être ?
Un elfe.
Quelle est la matière que vous aimiez à l’école ?
Les maths.
Et celle que vous détestiez ?
La géo.
Quel est votre peintre favori ?
Bansky.
Vous gagnez100 millions au lotto, quelle extravagance
faites-vous ?
Je fais refaire un van VW des années 60 dans le style de
l’émission PIMP MY RIDE.
Quel est votre plat favori ?
L’Eton mess. C’est un dessert anglais qu’on fait à la saison des
fraises; il est composé de fraises, de meringue et de crème
fouettée.
Combien de caractères tapez-vous à la minute ?
Je ne sais pas, je n’ai jamais fait le test. Par réflexe, je regarde toujours
mon clavier.
Qu’est-ce qui vous fait rougir ?
Un compliment.
En quoi aimeriez-vous être réincarné ?
En moine bouddhiste pour apprendre la patience.
Quel est le pays où vous désireriez vivre ?
La Belgique pour avoir essayé ailleurs.
LAURANNE PIROTTON
à la Résidence
Les Orchidées
à Grivegnée
Si vous n’étiez pas vousmême, qui voudriez-vous
être ?
Mary Poppins.
Quelle est la matière que
vous aimiez à l’école ?
Les sciences Eco.
Et celle que vous
détestiez ?
La géométrie.
Quel est votre peintre
favori ?
Les peintres italiens de la Renaissance.
Vous gagnez100 millions au lotto, quelle extravagance faites-vous ?
Je fais le tour du monde en prenant mon temps.
Quel est votre plat favori ?
Le boulet frites.
Combien de caractères tapez-vous à la minute ?
Aucune idée.
Qu’est-ce qui vous fait rougir ?
Je rougis tout le temps.
En quoi aimeriez-vous être réincarnée ?
En chat mais je choisis ma famille.
Quel est le pays où vous désireriez vivre ?
Sur une île grecque.
Gabrielle GERARD
à la Résidence Les Blés Dorés
à Villers l’Evêque
Si vous n’étiez pas vous-même, qui voudriez-vous être ?
Un homme, un artiste, parce que j’ai envie de savoir ce que c’est.
Quelle est la matière que vous aimiez à l’école ?
La littérature française.
Et celle que vous détestiez ?
Rien de spécial bien que la chimie, je n’accrochais pas.
Quel est votre peintre favori ?
Les surréalistes belges: Magritte, Ensor...
Vous gagnez100 millions au lotto, quelle extravagance faites-vous ?
Je loue un avion privé pour inviter mes amis à faire le marathon de
New-York.
Quel est votre plat favori ?
Les huitres sur glace avec du citron et du poivre en bord de
mer.
Combien de caractères tapez-vous à la minute ?
Aucune idée; on n’a pas souvent l’occasion de taper vite..
Qu’est-ce qui vous fait rougir ?
Quand je reçois un compliment d’une personne que je ne
connais pas.
En quoi aimeriez-vous être réincarnée ?
En chat.
Quel est le pays où vous désireriez vivre ?
Au Japon, pour sa culture et sa gastronomie.
9
Point commun
Vinciane CORTHALS
à la Résidence Le Chemin de Loncin
à Loncin
Si vous n’étiez pas vous-même, qui voudriez-vous être ?
Eva Perón.
Quelle est la matière que vous aimiez à l’école ?
La philo.
Et celle que vous détestiez ?
Le dessin.
Quel est votre peintre favori ?
Les pointillistes, Henri-Edmond Cross.
Vous gagnez100 millions au lotto, quelle extravagance
faites-vous ?
Je loue une suite à l’année dans l’hôtel Disney avec vue sur
le parc pour mes enfants.
Quel est votre plat favori ?
La potée aux carottes de ma grand-mère.
Combien de caractères tapez-vous à la minute ?
Aucune idée car je ne suis pas de formation administrative.
Qu’est-ce qui vous fait rougir ?
Les compliments.
En quoi aimeriez-vous être réincarnée ?
En livre.
Quel est le pays où vous désireriez vivre ?
Au Canada.
Jacqueline HAVART
à la Résidence
Le Chemin de Loncin
à Loncin
Nicole LAHAYE
à la Résidence Les Tois Rois
à Visé
Si vous n’étiez pas vous-même, qui
voudriez-vous être ?
Moi-même, je n’envie personne.
Quelle est la matière que vous aimiez à
l’école ?
Les maths.
Et celle que vous détestiez ?
L’histoire.
Quel est votre peintre favori ?
Je ne suis pas trop peinture.
Vous gagnez100 millions au lotto, quelle
extravagance faites-vous ?
Je donnerais beaucoup, il y a trop de
pauvreté.
10
Point commun
Quel est votre plat favori ?
Le homard.
Combien de caractères tapez-vous à la minute ?
Pas beaucoup, je travaille plutôt sur les chiffres.
Qu’est-ce qui vous fait rougir ?
En société quand on se retourne vers moi, mais c’est beaucoup moins
qu’avant.
En quoi aimeriez-vous être réincarnée ?
En oiseau.
Quel est le pays où vous désireriez vivre ?
En France.
Nathalie SCHMITZ
de la Résidence Louis Demeuse
à Herstal était absente lors des interviews
Si vous n’étiez pas vous-même, qui voudriez-vous être ?
Je suis bien avec moi-même donc je reste comme je suis.
Quelle est la matière que vous aimiez à l’école ?
Le français.
Et celle que vous détestiez ?
Les maths.
Quel est votre peintre favori ?
Monet
Vous gagnez100 millions au lotto, quelle extavagance faites-vous ?
Je vais m’installer dans le sud de la France.
Quel est votre plat favori ?
Les chicons au gratin.
Combien de caractère tapez-vous à la minute ?
Plus ou moins 25 je crois. C’était plus quand j’ai quitté l’école mais je
ralentis maintenant.
Qu’est-ce qui vous fait rougir ?
Les interviews des autres.
En quoi aimeriez-vous être réincarnée ?
Je ne crois pas en la réincarnation mais si elle existe en chat.
Quel est le pays où vous désireriez vivre ?
Dans le sud de la France, en pays Cathare.
Jacqueline LAMBERT
à la Résidence Les Tois Rois
à Visé
Si vous n’étiez pas vous-même, qui voudriez-vous
être ?
Madame Soleil.
Quelle est la matière que vous aimiez à l’école ?
Les langues.
Et celle que vous détestiez ?
Les maths.
Quel est votre peintre favori ?
Vincent Van Gogh.
Vous gagnez100 millions au lotto, quelle extravagance faites-vous ?
Le tour du monde.
Quel est votre plat favori ?
Les pâtes à toutes les sauces.
Combien de caractères tapez-vous à la minute ?
Aucune idée.
Qu’est-ce qui vous fait rougir ?
Mes maladresses.
En quoi aimeriez-vous être réincarnée ?
En oiseau migrateur.
Quel est le pays où vous désireriez vivre ?
En Grèce.
TennISoSL
Open des collectivités
L’important est de participer
Une équipe ISoSL a participé pour la première
fois à l’Open de Collectivités d’Ethias.
Expérience enrichissante et perspectives
d’avenir...
Pierre Kabwe
Beau parcours de notre équipe de tennis à la journée Open
des Collectivités Ethias de Huy.
Le samedi 19 septembre 2015, la journée commence tôt.
Réveil calé sur 07:30... Lever à 8:10 et course pour
s’apprêter, déjeuner et charger le matériel dans la
voiture.
Direction le mur de Huy: le Centre Provincial de Formation de Tennis de Huy se situe face au Mont Mosan...
Nous arrivons juste à temps pour l’inscription des équipes et les premiers contacts avec nos
adversaires.
Les premiers matchs commencent à 10h00.
L’équipe de l’Administration communale de Marchin nous attend sur le court. Match très
disputé mais décidément trop fort pour nous.
Ensuite, match très engagé contre une équipe «Pro» de
chez NRB. Ils étaient en surclassement mais grâce à leur
fair-play, ils nous ont permis de passer un moment sportif
agréable.
Le troisième match s’est joué sous le soleil et avec les
encouragements des participants Ethias et des autres
concurrents.
Nous terminons la journée à la troisième place de notre
poule...
Le résultat est encourageant, mais c’est trop juste pour
accéder à la Finale.
Sebastian ARRIAS et Pierre KABWE
sur le court n° 1
Merci à tous, joueurs et supporters pour cette formidable journée.
Une mention spéciale à Anne Hendrickx, représentante de la Province de Liège et
Vincent Hautecler, Juge-arbitre de la Demi-finale Provinciale.
Encore un grand merci à Samuel Deflandre, pour sa disponibilité et son
professionnalisme à l’Association Francophone de Tennis.
Une mention spéciale à Sebastian Arrias, mon coéquipier, basketteur de formation
et tennisman d’un jour.
TennISoSL ???
Suite aux bons résultats de notre équipe, nous vous proposons de mettre en place
un programme TennisISoSL, préparatoire à l’édition de l’Open des Collectivités
2016.
Des séances d’entraînements seront organisées pour apprendre les bases du
tennis ou pour améliorer votre jeu.
Inscrivez-vous ([email protected])
et préparons ensemble le prochain tournoi.
L’important est de participer !!!
Pierre Kabwe: «Chez ISoSL, c’est l’aventure
humaine qui est notre credo principal. Si je peux
avoir une fierté, c’est celle de prendre soin de ma
santé, ce qui me permet d’envisager de donner
les soins les mieux adaptés à nos patients. Je me
réjouis de rejoindre l’équipe de TennISoSL».
Sebastian Arrias: «Mon sport habituel est le
basket, mais je ne pouvais refuser l’invitation de
représenter amicalement ISoSL dans un tournoi
à dimension provinciale... L’important est d’être
ouvert et de participer !!».
11
Point commun
Si Fafchamps
m’était conté
Un crime au potager
1960
Jean-Joseph Casterman poussa la porte de sa ferme et
respira un bon coup. Il chaussa ses godillots et enfonça sa
casquette sur ses cheveux blancs.
Une belle journée s’annonçait !
Une journée de travail, certes, mais dans ses champs, à
bichonner ses légumes.
Il fournissait surtout les habitants du quartier, les Bonnes
sœurs de l’hôpital des Anglais et les Frères Cellites de la
Licorne.
Il monta le chemin qui conduisait à son immense potager.
Aujourd’hui il lui fallait butter les poireaux. Il obliqua vers
sa cabane à outils pour prendre sa bêche et son râteau
et jura un bon coup en voyant la porte grande ouverte :
« Non di dju, c’èst todi l’même afêre, Ninie a co rouvî di sèrer
l’pwète, dji va lû dire tot-rade…. »
Mais Jean-Joseph s’arrêta net : au lieu de reposer contre le
mur, sa brouette trônait au beau milieu des outils… et un
drôle d’individu dormait dedans !
« C’èst co sûr ine sôlêye … »
Le maraîcher fit un pas et poussa un cri : l’homme le fixait
droit dans les yeux, une horrible entaille sectionnait son
cou et sa main droite tenait… un poireau !
C’en était trop pour Jean-Joseph, il détala comme un
lapin vers sa maison et tomba dans les bras de sa femme
à qui il raconta tant bien que mal sa macabre découverte.
« Abèye m’fi , téléphonez à la police» et elle le poussa vers le
gros appareil en bakélite.
Une demi-heure plus tard, le combi Volkswagen de la
police s’arrêta devant la ferme et le commissaire Liégeois
en descendit.
C’était un bel homme, en costume et cravate, les cheveux
coupés en brosse et la cigarette aux lèvres. Il sourit en
regardant tout autour de lui; il était assez content d’avoir
été appelé sur cette affaire car il était du quartier.
Des souvenirs d’enfance lui revinrent en pagaille : la
vieille maison de la rue Fond Pirette, la classe de Monsieur
Renson à l’école Hocheporte, les parties de billes et les
combats d’avions en papier….
La voix de Jean-Joseph le sortit de ses rêves : « c’est là
haut, dans ma cabane, Monsieur le commissaire…quelle
affaire hein !»
Arrivé sur le lieu du crime, Raymond Liégeois fit la
grimace, en effet ce n’était pas banal !
Il s’approcha du cadavre, un homme bien habillé, la
cinquantaine, pas de montre, des souliers bien cirés et
dans ses poches rien qu’ un mouchoir bien plié…
Il fit le tour de la remise, souleva quelques cageots,
dérangeant une famille de souris.
Soudain, il se baissa et ramassa un étrange objet qui avait
glissé derrière la brouette.
C’était un petit chien en peluche usé jusqu’à la corde.
En le voyant, le fermier s’exclama « Non di dju, c’èst l’ pope
d’à Mimile ! »
Le commissaire fronça les sourcils « Qui est Mimile ?»
«C’est un boubiè qui vient m’aider dans les champs, il
travaille bien et il n’est nin mètchant savez-vous… il est chez
les Lolas ».
Les Lolas ou les Cellites… c’était la grande bâtisse où on
enfermait les fous du coté de la rue Volière.
Laissant un agent en faction devant le cadavre, le
commissaire Liégeois suivit le sentier qui longeait les
champs et le verger de Fafchamps et arriva devant la
grande porte sculptée.
Un gros infirmier chauve au fort accent flamand lui
barra la route. Montrant ses papiers, il demanda à voir le
directeur.
Quelques minutes plus tard, il fut introduit dans un
bureau où trônait un imposant personnage vêtu d’une
soutane noire à col blanc.
« Je suis le frère Germain, en quoi puis-je vous aider ? »
Liégeois lui exposa la situation et il vit son long visage
blêmir.
« Mimile, dites-vous ? Figurez-vous que nous avons dû le
placer en isolement, on n’arrivait pas à le calmer, il avait
perdu son chien en peluche… ».
Le commissaire soupira : « Je crois que nous l’avons
retrouvé…et à quelle heure votre pensionnaire est-il rentré à
l’hôpital ? ».
« C’est justement ça le problème, on l’a trouvé dans les
cuisines accroupi dans un coin, avec du sang sur ses mains,
répétant sans arrêt « on p’tit porê, on p’tit porê… »
A suivre...
12
Point commun
Jeanine Malchaire
Secteur A
Coteaux de la Citadelle
Le 3 octobre dernier, des dizaines de milliers de curieux se sont
rendus comme chaque année à la Nocturne des Coteaux de la
Citadelle.
Pas moins de 25.000 bougies et flambeaux mettaient à
l’occasion divers monuments et sites liégeois en valeur.
Parmi ceux-ci : la Licorne et la Brasserie, toutes deux situées
sur le site Agora.
Dans le but d’intégrer certains patients à ce bel événement,
Nadine Brouir (animatrice) et Ingrid Nelisse (hôpital de jour
Le CAP) avaient réservé une petite surprise aux visiteurs : une
représentation théâtrale mettant en valeur les patients, ou
devrions nous dire plutôt les acteurs de notre institution.
Ainsi, durant une heure, ces derniers ont été à la rencontre du
public.
Passé les premières minutes de stress facilement compréhensible, nos acteurs, déguisés pour l’occasion, sont pleinement
rentrés dans leur rôle et ont fait preuve d’énormément de
sang-froid et de professionnalisme.
Les mines étaient en tout cas réjouies lorsque fut le temps de
tout remballer.
Chapeaux bas Messieurs Dames les artistes !
Elliott Forment
C’est par cette belle soirée d’été indien que le
jardin devant la Brasserie s’est prêté comme scène
naturelle pour notre animation de la Nocturne
des Coteaux de la Citadelle.
Ingrid Nelisse et moi-même avons fait un mix
des patients-comédiens de l’Atelier du Mardi et
des HJ.
Avec les comédiens et sur un conte créé autour du
thème de l’Arbre, nous avons travaillé la construction
théâtrale du personnage.
Cette technique permet aux comédiens de sortir du cadre conventionnel d’une
scène de théâtre et de circuler extra-muros en personnage.
Ainsi n’importe quel lieu devient une scène de théâtre...
Ensuite, nous avons relevé le défi avec les comédiens de les mettre en situation
d’aller à la rencontre du public et non l’inverse comme à l’accoutumée.
C’est donc costumés, maquillés et en personnages du conte que les comédiens
ont déambulé, accosté les passants de la Nocturne pour les emmener sur le lieu
magique du conte et leur raconter l’histoire...
Cette soirée, sous les étoiles, fût un réel succès !
Les passants interpellés, étonnés, se sont prêtés avec bonne humeur aux
interventions des comédiens.
Les comédiens fiers de leur prestation (ils peuvent l’être), fiers d’avoir réussi ce
défi, ont été félicités et photographiés par les spectateurs sur le lieu du conte.
Voici une première
théâtrale pas banale
et nous espérons qu’il
y en aura d’autres
pour notre plus grand
plaisir.
Merci aux comédiens,
merci à David et Eliott
pour leur collaboration.
Nadine Brouir
animatrice théâtre de
l’Atelier du Mardi et
des HJ.
13
Point commun
Isosélienne
Championne de Belgique de Rummikub
Valérie Janssen est éducatrice à START, le Service Transdisciplinaire
d’Aide à la Réadaptation des Toxicomanes, et elle vient d’être sacrée
championne de Belgique de Rummikub. Elle a aussi participé à son
premier championnat du monde, ces 7 et 8 novembre, à Berlin où
elle a terminé 17ème sur 35.
Michel Vigand
Point commun: Comment vous
est venue cette passion pour le
Rummikub ?
Valérie Janssen: Je joue très
régulièrement à des jeux de table
et je pratiquais régulièrement le
Rami avec ma grand-mère.
Par hasard en 2005, j’ai vu qu’il
y avait un championnat de
Rummikub en Wallonie.
Comme ce jeu avait les mêmes
principes que le rami bridge, ça
m’a intéressée et j’y ai participé.
P.c.: Quel est le principe de ce
championnat ?
V. J.: Ce genre de championnat existe depuis un certain temps aux Pays-Bas et avec
l’aide du constructeur du jeu, ils ont décidé d’en organiser un en Belgique.
C’est un peu particulier comme conception mais une année, il y a un championnat en
Flandres, l’année suivante, ça se déroule en Wallonie et la troisième année, on réunit les
10 meilleurs de chaque région pour décerner le titre de Champion de Belgique.
Valérie, ici à droite
14
P.c.: Et au niveau compétition ?
V. J.: On est répartis à 4 par table pour 4 manches. Après chaque 2 donnes, on change la
place de 2 joueurs se trouvant en vis-à-vis.
On fait ça car si ce jeu est, pour moitié, une question de chance; l’observation et le
calcul des probabilités de placement est extrêmement important d’autant plus qu’on
doit jouer endéans un temps imparti par un sablier (3 jetons de pénalité si on dépasse
le temps).
Les tables de jeu sont organisées à l’avance : 2 flamands et 2 wallons à chaque fois et
les 4 meilleurs se retrouvent en fin de journée pour la finale (calcul des parties gagnées
puis les points positifs en cas d’ex æquo).
Point commun
P.c.: Vous voilà donc qualifiée pour les championnats du monde à Berlin ?
V. J.: Oui, nous serons +/- 36 participants venants de différents pays. Des européens mais
aussi des asiatiques: Inde, Taiwan...
C’est un championnat mais tout se fait dans la convivialité. C’est le constructeur du jeu qui
invite et il organise sur place des visites et des animations mais chaque participant vient
aussi avec des cadeaux représentant sa région ou son pays pour les offrir aux autres.
P.c.: Vous vous entraînez donc ?
V. J.: J’aime tous les jeux et j’ai un esprit logique, ce qui m’aide beaucoup.
Il existe des jeux de Rummikub informatisés mais je préfère les vrais adversaires.
J’y joue à la maison avec des amis et tous les mois, je vais dans un cercle de jeux au
Beaumur à Grivegnée, mais je ne joue pas qu’au Rummikub.
C’est un jeu simple, tellement convivial et qui crée facilement des liens que je l’emploie
ici à START; ça permet de motiver les patients, de les faire s’exprimer différemment et de
s’entre découvrir les uns les autres.
Merci pour cette découverte et bonne continuation.
Le Rummikub est un jeu de société pour deux, trois ou quatre joueurs, qui se joue avec des jetons
rectangulaires (plaques ou tuiles). Les règles sont très voisines du jeu de carte du Rami. Rummy signifie
d’ailleurs « Rami » en anglais.
Bien qu’il se joue avec des tuiles épaisses en plastique, on peut le classer dans la catégorie des jeux de cartes
traditionnels puisque ces tuiles représentent en fait comme au Rami deux jeux de 54 cartes, les cartes de
Valets, Dames et Rois étant remplacées par des tuiles 11, 12 et 13.
Le but du jeu est de marquer le moins de points possible. Les tuiles sont toutes retournées sur la table.
Les joueurs piochent 14 tuiles et les posent sur leur chevalet caché des autres joueurs. Les autres tuiles
constituent la pioche. Le joueur dont c’est
le tour :
° pioche une tuile de la pioche;
° peut poser tout ou une partie de ses
tuiles, sous forme de combinaisons, sur
la table;
° peut poser une ou plusieurs de ses tuiles
sur son jeu déjà posé ou celui d’un autre
joueur (seulement s’il a déjà posé)
° peut échanger un joker posé par une
tuile qu’il représente (seulement s’il a
déjà été posé) ; il doit alors immédiatement poser une combinaison utilisant ce
joker.
Le but d’une manche est d’être le premier
à poser toutes les tuiles de son chevalet
sur la table. Les perdants d’une manche
marquent un certain nombre de points.
CITES
20 ans après !
Les 15 et 16 octobre 2015, le CITES, Clinique
du Stress et du Travail, service extra-hospitalier d’ISoSL, Santé mentale fêtait ses 20
ans et organisait au Cadran 2 journées de
colloque avec l’appui de l’Université de Liège, de
Solidaris et du Service Fédéral , Emploi, Travail
et Concertation sociale. Anne Burlet, coordinatrice CITES
La première de ces journées fut consacrée au stress :
«Le stress, c’est la vie !» et la deuxième au travail
«J’aime mon travail !».
Deux journées de bonheur !
Si «Le stress, c’est la vie !», il n’en fut question qu’en discours ce jour-là.
Les excellents orateurs de cette première journée nous ont rappelé les fondements
psychophysiologiques du stress avec beaucoup de simplicité tout en brassant
des concepts complexes. Leurs propos s’articulaient les uns aux autres donnant à
l’ensemble beaucoup de cohérence.
Le Pr Frédéric Schoenaers nous a expliqué dans quelle pièce sociétale tout se joue
aujourd’hui tandis que le Dr Martine Timsit-Berthier,
fondatrice du CITES a reconstruit le socle sur lequel
le concept du stress est fondé.
Le Pr Martin Desseilles a explicité les nouvelles
avancées en neurosciences nous permettant de
mieux appréhender ce concept.
Et voilà que les animaux se sont dévoilés à nos yeux
pour nous «dire» qu’ils pouvaient se reconnaître,
s’adapter en percevant l’environnement comme
potentiellement stressant... Grâce aux petites fables
de l’anthropologue Thibault De Meyer, .
Deux exposés magistraux l’après-midi: celui du
Pr Moira Mikolajczak qui a développé cinq voies
pour apprivoiser le stress, tandis qu’en bouquet
final, le philosophe Pascal Chabot mettait en
perspective l’avenir de l’humanité en nous
proposant d’ «ouvrir les boîtes noires», c’est-à-dire
de s’intéresser aux moyens et pas seulement aux finalités (dans la lignée de Gilbert
Simondon); d’affirmer et de déployer le progrès subtil afin que le progrès utile ne jouisse
plus du monopole exagéré que lui confère le technocapitalisme et enfin de montrer l’importance du respect
et de la reconnaissance dans l’évolution des mentalités,
c’est tout l’enjeu des transitions en cours.
Magnifique !
Le tout fut ponctué par des saynètes hilarantes
proposées par les comédiens de Cortex Formation.
La journée consacrée au travail ne fut pas moins enrichissante !
L’exposé magistral de M. Yves Clot, professeur au CNAM
à Paris a illustré, en partant d’une situation de travail
concrète en quoi les organisations de travail peuvent
être éloignées du cœur même du métier et proposer
des objectifs qui n’ont pas de sens pour le travailleur.
S’installe alors une fatigue profonde, tenace que le repos
ne suffit pas à juguler !
Entreprises libérées de toutes contraintes et de toutes
hiérarchies, un leurre ? Le Pr François Pichault nous a éclairé sur les avantages et les
inconvénients de ces nouvelles façons d’organiser le travail.
Enfin, le Pr Thomas Périlleux, nous a parlé des situations rencontrées à la Clinique du
travail, avec beaucoup d’émotion et de justesse sur ce qui en fait leur spécificité en
termes de souffrance.
Les tables rondes de l’après-midi ont permis de mettre en contact les différents acteurs
préoccupés par les mutations profondes du travail qui mettent aujourd’hui en péril la
santé du travailleur !
Pas moins de 150 personnes
ont participé à chacune de ces
2 journées.
Tant les orateurs que les
«experts» des tables rondes
sont des acteurs majeurs dans
la réflexion qui s’articule autour
de ce qu’est le bien-être, la santé
et la qualité de vie au travail.
Espérons que nous puissions
réitérer ces échanges régulièrement pour enrichir notre
pratique et renforcer le réseau. 15
Point commun
Cinéma
La fille inconnue
C’est ce vendredi 9 octobre que les Frères Dardenne, Adèle Haenel et Yves Larec se
sont retrouvés salle 330 pour la répétition des 2 scènes qui doivent se tourner au Valdor.
L’acteur qui joue le rôle d’un médecin âgé hémiplégique s’est d’abord familiarisé avec
la chaise roulante avec commande d’une seule main…
Mais le plus difficile pour Yves n’était pas de manipuler la chaise : c’était de ne pas
bouger le côté gauche du corps, paralysé pour son personnage.
Pendant ce temps, l’équipe déco installait une tablette supplémentaire dans la
chambre (ce qui ne facilitait pas les déplacements avec la chaise roulante) et l’accessoiriste customisait l’engin avec du matériel destiné à absorber les bruits produits par
la toile du siège car l’ingénieur du son devenait très nerveux quand il y avait des bruits
parasites…
La répétition s’est déroulée dans la chambre 4 avec tous les accessoires et les
vêtements prévus pour le tournage et les Frères nous ont fait une démonstration de
leur perfectionnisme en analysant les moindres détails sous tous les angles !
Ils consultèrent d’ailleurs les médecins de la salle à plusieurs reprises, ainsi que le
personnel soignant, pour coller au maximum à la réalité.
Après la répétition, Adèle s’est beaucoup intéressée aux photos exposées sur nos
murs et nous lui offrirons un exemplaire du livre retraçant l’histoire de notre Maison.
Carl Jadot
A l’heure où vous lisez ces lignes, le tournage est terminé sur le site du Valdor et le
compte rendu vous sera présenté dans le prochain numéro de Point commun avant
de se fixer rendez-vous devant le grand écran…
Le tournage qui a commencé le lundi 12 octobre à Seraing doit se terminer le
22 décembre.
La date de sortie du film n’est pas encore fixée, mais ce sera au printemps ou à
l’automne 2016.
A suivre…
LE PITCH...
Jenny, jeune médecin généraliste, se sent coupable de ne pas avoir ouvert la porte
de son cabinet à une jeune fille retrouvée morte peu de temps après. Apprenant
par la police que l’identité de la jeune fille est inconnue, Jenny se met en quête de
trouver son nom.
Actrice française née le 1er janvier 1989, Adèle participe à
une vingtaine de films entre 2002 et 2015.
Elle joue également au théâtre, mais c’est au cinéma
qu’elle remporte de nombreuses récompenses, dont
le César de la meilleure actrice dans un second rôle en
2014 pour sa prestation dans le film « Suzanne » de Katell
Quillévéré et le César de la meilleure actrice pour le film
« Les Combattants » de Thomas Cailley en 2015.
Comédien, metteur en scène et directeur de
théâtre, Yves Larec est né en 1935.
Il commence sa carrière en 1954 au Théâtre du
Parc où il joue son premier rôle. Il passera ensuite
au Théâtre des Galeries, puis au Théâtre National.
En 1978, il prend la direction d’un théâtre liégeois,
puis revient au National y organiser les tournées.
En 1987 il est nommé Directeur du Théâtre Royal
du Parc à Bruxelles et occupera cette fonction
jusqu’en 2011.
16
Point commun
Petite photo souvenir avec les Frères et Adèle Haenel.
RDV est pris pour le tournage !
Leonardo
da Vinci
Fête d’automne
Le samedi 26 septembre, la Résidence Leonardo da
Vinci de Welkenraedt a organisé une fête de l’automne à
l’attention des résidents, du personnel et de leurs familles
respectives.
Au programme:
Atelier de photographie, jeu de lotto, dégustation de
délicieuses tartes ainsi que des pains saucisses.
Vente de produits réalisés par les résidents, un stand de
présentation des futures extensions de notre résidence et
un atelier de manucurie.
Le tout accompagné par un accordéoniste en pleine
forme.
Bref ! Un moment de joie et de bonne humeur pour
tous.
L’équipe animation
17
Point commun
ISoSL
Un peu de tout...
Au Valdor, nous aussi,
on a notre super héros
Vous l’avez compris, dans Point commun, on insiste beaucoup sur le sport et
son intérêt.
Il y a eu les 24 heures de jogging auquelles pas mal de monde a participé.
Il y a eu aussi la conférence sur la péniche pour les seniors où Laurence, la
kiné, a fait bouger le public en appliquant les principes de la méthode Pilate.
Beaucoup d’agents participent aussi à la remise en condition physique avec
« Je cours pour ma forme ».
Mais ce que peu savent, c’est que nous avons dans le personnel des agents
qui n’ont jamais cessé de bouger et qui, grâce à des années de pratique, sont
toujours en forme.
C’est ainsi qu’alors qu’il consultait des dossiers dans une unité de soins, le
Docteur Paul Bovy a démarré au quart de tour en entendant une patiente
crier dans les couloirs qu’on lui volait son sac.
Le voleur ne pouvait pas savoir que le doc avait fait du triathlon et qu’il serait
capable de le poursuivre.
La course s’est prolongée dans la rue mais ça n’a pas fait peur à notre
sportif qui a rattrapé le pickpocket dans la rue Lairesse, le défaisant alors de son
butin.
C’est en super héros qu’il a pu rendre le sac à sa propriétaire.
Antoinette Liébecq
PB
18
Point commun
Nominations à ISoSL
Le Conseil d’administration qui s’est réuni le 27 octobre dernier a décidé de
nommer, à titre définitif, 65 agents :
•
1 directeur MR-MRS
•
2 psychologues
•
1 coordinateur CLEAN
•
12 infirmiers
•
13 aides-soignants
•
8 assistants logistiques
•
1 assistant RPM
•
7 bacheliers spécifiques paramédicaux et assimilés (assistant social, éducateur A1, logopède, ergothérapeute, moniteur d’éducation physique)
•
2 éducateurs A2
•
4 employés d’administration
•
1 opérateur informatique
•
1 aide-cuisinier
•
3 ouvriers qualifiés
•
1 ouvrier polyvalent
•
8 ouvriers.
Pour pouvoir être nommé agent à ISoSL, il faut remplir les conditions
générales d’accès à la nomination qui sont les suivantes :
1.
être belge ou ressortissant de l’Union européenne ;
2.
jouir des droits civils et politiques ;
3.
être d’une conduite répondant aux exigences de la fonction ;
4.
justifier de la possession des aptitudes physiques exigées pour la fonction à exercer ;
5.
être âgé de 18 ans au moins ;
6.
compter au moins 5 ans d’ancienneté de service ;
7.
remplir les conditions particulières d’accès
8.
faire l’objet d’une évaluation au moins positive.
L’agent doit satisfaire durant toute sa carrière aux conditions visées aux
points 1, 2 et 3.
Lorsqu’il s’agit d’un emploi de promotion, il faut, en outre, réussir les
épreuves organisées par le Conseil d’administration.
C’est le Conseil d’administration qui déclare la vacance au cadre des emplois
statutaires.
Anne Pierard, Secrétaire a.i. du Conseil d’administration
Un «ancien» nous a quitté
Ruffin, le patient emblématique de l’histoire de notre
Intercommunale, est décédé.
Joseph Ruffin, né en juin 1932, a pour ainsi dire
passé la plus grande partie de sa vie dans nos différents
hôpitaux du secteur Santé mentale.
Arrivé en avril 1947, il a été admis avant que l’hôpital
« Volière » ne soit construit. Il a ensuite migré au service
du Pavillon, au Petit-Bourgogne et enfin dans le service
Hestia, sur le site Agora.
S’il est vrai que ce n’était pas un patient toujours facile,
l’ensemble du personnel avait néanmoins un très grand
attachement pour celui qui ne cessait de demander une
petite pièce. Et ce plusieurs fois par jour.
Jean-Claude Lhomme, qui l’a connu dès ses débuts
dans les années 80, m’expliquait d’ailleurs une anecdote
à ce sujet :
Ruffin : «Dis t’as pas une petite pièce ? »
JC : « Oh Ruffin ça fait trois fois aujourd’hui. Il est écrit quoi
sur mon front ? »
Ruffin : « Pigeon »
Chris Raffay, infirmière en chef d’Hestia, l’a suivi tout au
long de son parcours et a mille anecdotes à son sujet :
sa transition immédiate pour le passage à l’euro (de cinq
francs à 20 cents du jour au lendemain, et pas question
de lui donner vos pièces rouges !), son côté « animal »
qui le poussait à enterrer son tabac dans les buissons,
ses expressions multiples (« Toi ta gueule ! » qui se
transformait avec Madame Raffay en « Toi ta bouche »,
figure de chef oblige), etc.
Après 68 ans passés dans nos différentes institutions,
Ruffin s’est éteint le 6 novembre 2015.
Il laissera un grand vide, tant pour le personnel que pour
les patients de son service, qui se sont tous montrés
attentifs, respectueux et tristes à l’annonce de la
nouvelle.
Une grande figure de l’histoire d’ISoSL vient de nous
quitter.
Elliott Forment
Trocplantes
2016
Trocplante2016
«Un espace vert de rencontres, de déambulations et d’échanges.»
Un petit mot pour un bel événement:
Ce printemps, sur le site Pèrî, se déroulera la Trocplante2016.
Ce sera la possibilité de venir échanger gratuitement une plante contre une autre plante...
Echanger des graines contre une plante... Echanger aussi un conseil ou une technique de
jardinage pour enrichir votre jardin personnel.
Ce projet débutera par une aide aux semis dès le mois de février.
Suivra ensuite l’organisation de la Trocplante2016 au printemps, afin de se réunir et
permettre à nos patients, nos collègues de bénéficier d’un large réseau d’échange de
plantes (Asbl swaece, Ferme de l’arbre, Asbl Cycle-en-terre, Potager partagé d’Oreye...)
Cette animation permettra à nos équipes de développer les projets existants, tout
particulièrement, le jardin thérapeutique et le jardin d’agrément du site Pèrî.
Vous serez conviés, via l’Intranet, à notre réunion d’information.
Faisons ensemble le premier pas vers un jardin pour tous....
Pierre Kabwe
19
Point commun
Start
La réinsertion par le sport
Jeudi 5 novembre.
J’effectue le court trajet qui sépare mon bureau du numéro
26 de la rue Montagne Sainte Walburge où se situent les locaux
de START/MASS.
Je pars à la rencontre de Mohamed Bouzzit, éducateur, et d’Ali
Gevher, assistant social, pour écrire ce qui devait être un papier
centré sur une activité sportive.
Une heure de discussion plus tard, je me rends compte que j’en
sais finalement fort peu sur cette unité atypique.
Il me semble donc judicieux de profiter de cet article pour mettre
en valeur un service que vous ne connaissez peut-être pas tous
mais qui revêt une symbolique particulière dans l’histoire d’ISoSL:
START/MASS.
Historique
START (Service Transdisciplinaire d’Aide à la Réadaptation des
Toxicomanes) est créé en 1994 suite à un accord entre le CHP (un
des ancêtres d’ISoSL) et la Ville de Liège dans le but d’améliorer la
prise en charge de personnes souffrant d’assuétudes.
L’idée d’un centre d’accueil 24h/24, 7j/7 à proximité du centreville provoque alors de nombreuses réticences, tant du côté des
riverains que de certaines unités d’Agora.
L’aventure débute tout de même dès janvier.
Le public cible est l’usager de drogues (cocaïne, opiacés)
majeures, en marge de toute structure d’accueil, très précarisé et
n’ayant plus aucune autre ressource vers qui se tourner.
En 1997, suite au Plan Drogue Dehaene de 1995, MASS
(Maison d’Accueil Socio-Sanitaire) voit le jour.
Elle vient renforcer le dispositif du START.
Ceux deux entités collaborent tout naturellement sous le nom de
START/MASS qui devient un service extrahospitalier rattaché au
secteur de la santé mentale.
20
Point commun
Aujourd’hui, concrètement, il représente trois entités :
START : centre d’accueil de jour où se déroule le premier
contact avec le patient toxicomane, l’analyse de la demande, les
entretiens psychosociaux etc. Il se situe au numéro 26 de la rue
Montagne Sainte Walburge.
MASS : la structure médicale proprement dite où sont
délivrés quotidiennement la méthadone et les traitements de
substitution. Au numéro 22 de la même rue.
Une partie de l’équipe START / MASS
L’e-BIS : échange Bus Itinérant START, un dispositif
d’échange de seringues, qui stationne là où les toxicomanes se trouvent en veillant de par sa mobilité à ne pas
stigmatiser une rue ou un quartier en particulier.
En 2014, 396 usagers ont rapporté 76911 seringues usagées pour
72779 seringues stériles reçues.
Mais le Fanco est également une ASBL qui travaille en lien étroit avec le Standard de Liège.
A ce titre, les patients qui le désirent sont régulièrement
invités à venir assister à des matchs, le tout encadré par des éducateurs. L’occasion de tisser du lien social et de se réinsérer quelque
peu dans la société.
Philosophie
HOME(LESS)
Le centre se définit comme une structure à bas seuil d’exigences.
Ce qui signifie que l’offre de service est inconditionnelle, rapide,
adaptée au public-cible, souple et la plus large possible par
l’absence de contraintes administratives et financières (http://
start-mass.isosl.be/).
Malgré les difficultés qu’une telle patientèle peut engendrer, les
éducateurs et assistants sociaux s’efforcent de les divertir par des
activités diverses et variées : dessins, visites culturelles, lecture de
presse, ludothèque et, dans le cas qui nous intéresse ici, le sport.
En effet, depuis 1999, les patients jouent au mini foot une fois par
semaine dans la salle de sport du site Agora.
Ali Gevher, Mohamed Bouzzit et Periklis Liakos prennent en
chargent cette activité et y participent de manière active.
Pour eux, elle semble bénéfique aux patients : « Lors
de nos matchs, nous entretenons une relation totalement différente que dans les locaux de START/MASS,
nous sommes sur un pied d’égalité. De plus, les toxicomanes découvrent des douleurs physiques naturelles,
saines, toutes autres que celles liées à leur dépendance.
Bref, ils redécouvrent leur corps ».
Mieux encore. Avec l’aide du Standard de Liège, du Fanco et de
l’ASBL HOME(LESS), une formation regroupant des joueurs issus
de milieux très précarisés a été mise sur pied en 2012.
Le Standard, comme la majorité des autres clubs professionnels du Royaume, cède alors ses installations (vestiaires,
équipements, ballons, salle de musculation, terrain du Standard
Femina) le temps de quelques heures, permettant à ces personnes
délaissées de penser à autre chose que leur quotidien en se
dépensant physiquement.
Plusieurs patients de START/MASS font partie intégrante de
l’équipe.
« Jouer avec les maillots du Standard, rencontrer certains joueurs pros
en rééducation, bénéficier des vestiaires dans lesquels de grands noms
se sont produits, c’est gratifiant et cela leur faire du bien »
m’explique Mohamed.
Plusieurs fois par saison, la Belgian HOME(LESS) Cup
se déroule dans une ville du pays.
Les équipes du Standard, d’Anderlecht ou encore
de Bruges se rencontrent, le vainqueur du tournoi
n’étant pas celui qui a remporté le plus de matchs
mais bien le plus fairplay.
Nous tâcherons de vous donner les résultats lorsque
cela sera possible.
Un Point commun tout entier ne suffirait à vous
décrire le travail effectué par le personnel de START/
MASS.
J’espère néanmoins avoir pu vous retranscrire
l’essence de leur travail ô combien difficile mais très
important.
Chapeau bas et tous avec les HOME(LESS) Rouches !
Envie d’aller plus loin ? Consulter les sites internet de
START/MASS et d’HOME(LESS)
http://start-mass.isosl.be/
http://www.belgianhomelesscup.be/#belgian-homeless-cup-nl Elliott Forment
Fancoaching
Mais cela ne s’arrête pas là.
Depuis quelques années, START/MASS entretient une
relation privilégiée avec le Fancoaching, un service
de la Ville de Liège qui s’insère dans le Plan de Prévention financé par le SPF Intérieur. Sa mission consiste
à développer des projets sociaux et culturels pour les
personnes en marge de la société et leur permettre
ainsi de vivre des moments qui leur font oublier leur
quotidien.
Mohamed BOUZZIT & Ali GEVHER
21
Point commun
ISoSL
Présentation des modifications apportées au
Règlement de travail, au Cadre
et aux Statuts administratif et pécuniaire
D’importantes modifications ont été apportées aux textes qui
balisent les relations de travail au sein de notre Intercommunale.
Elles ont été approuvées par le Comité de négociation syndicale,
par le Conseil d’administration et par la Tutelle.
Ces dispositions seront progressivement mises en application à
partir de janvier 2016.
Jean-François Beckers,
Directeur du Développement Humain et du Personnel
Parmi les mesures prises, nous pouvons
épingler les éléments suivants :
Voici une synthèse des éléments
principaux :
a) Le texte relatif à la prévention des risques
Le cadre du personnel (qui définit le nombre
de fonctions existant au sein d’ISoSL) a été
élargi afin d’y intégrer le Centre hospitalier
de Lierneux et la Résidence Louis Demeuse.
Certains grades ont également été ajustés
ou créés afin de répondre aux besoins du
terrain, à l’augmentation et à la diversité
des activités d’ISoSL.
En ce qui concerne les autres textes
(Statut administratif, Statut pécuniaire et
Règlement de travail), un toilettage et des
corrections de textes ont été réalisés.
La revalorisation du barème d’aidesoignant et l’octroi d’une prime pour le titre
ou la qualification en santé mentale dont le
financement par les autorités compétentes
est assurée, ont été approuvés.
22
Nous avons également accordé une
attention toute particulière aux conditions
de travail et au bien-être des membres de
la communauté ISoSL.
Point commun
psychosociaux au travail dont le stress, la
violence, le harcèlement moral et le harcèlement sexuel a été actualisé.
Un dispositif important concerne l’analyse
de la charge psychosociale qui s’est déroulée au sein de nos établissements sous la
forme d’une enquête réalisée par le service
externe de prévention.
Nous attendons les résultats de celle-ci
début de l’année 2016.
b) L’équipe des personnes de confiance a
été renforcée.
c) La procédure relative à l’octroi de crédit
d’heures de formation a été clarifiée et fera
l’objet d’une note de service.
d) Il sera possible pour certaines catégories de travailleurs de valoriser un titre de
compétence qui permettra, le cas échéant,
d’obtenir une valorisation pécuniaire.
e) Tous les cadres d’ISoSL seront invités,
dans le courant du 1er trimestre 2016, à
participer à deux journées de formation
relatives à l’entretien d’évaluation et à
l’entretien d’absentéisme.
f ) Chaque agent devra remettre le
programme des vacances (et plus seulement celui de ses vacances principales)
à son responsable hiérarchique avant le
1er février et recevra une confirmation écrite
par ce dernier pour le 31 mars au plus tard.
D’autres
dispositions
approuvées :
ont
été
- Nous avons adapté les textes aux moyens
de communication actuels en étendant la
notion de motif grave pouvant donner lieu
à licenciement immédiat à « la divulgation
sur les réseaux sociaux de toute affaire à
caractère personnel ou confidentiel dont
l’agent aurait eu connaissance directement
ou indirectement dans l’exercice de son
activité professionnelle ou la tenue sur les
réseaux sociaux de propos, commentaires,
échanges dénigrants/insultants à l’égard
de l’employeur ou de collègues ».
- Nous avons constaté que de plus en plus
de travailleurs ne rendent pas spontanément leurs effets professionnels en cas
de sortie définitive d’ISoSL, ce qui nous a
amené à prévoir une pénalité forfaitaire de
50 € en cas de non restitution.
- Une charte automobile a été insérée qui
réglemente l’usage de véhicules d’ISoSL
mis à la disposition de certains agents afin
de répondre aux exigences de l’ORPSS
(ONSSAPL) en matière d’avantage en
nature.
- Enfin, un chapitre important a été
consacré à l’utilisation des moyens de
communication électroniques en réseau
qui vise principalement, les conditions
d’utilisation du réseau, les caméras de
surveillance et la conservation des
données.
Nos équipes du Département des
Ressources Humaines sont à votre disposition pour détailler les différentes mesures
au fur et à mesure de leur mise en place.
ISoSL
Les Uns et les Autres...
Les retraites
Les embauches
LOUIS DEMEUSE
Onur YILDIZ, infirmier
Celine VANDERBEEKEN, infirmière
LE PÈRÎ
Esther ROZENBERG, infirmière bachelière
L’ACCUEIL
Sarah BISCARDI, infirmière brevetée
Marine PARTHOENS, infirmière brevetée
Nicolas LAMBERT, ouvrier
Michelina SALVAGGIO, ouvrière
Chantal HUET, ouvrière
Thibaut FRADA, ouvrier
Marina WILLEMS, ouvrière
Nicole FRERES, ouvrière
AGORA
Geoffrey KONAT, ouvrier
Ginette MASIMBA, ouvrière
Justine IGLESIAS, ouvrière
LES MURLAIS
Audrey SZLATCHA, aide-soignante
Justin DALLEMAGNE, kisénithérapeute
LE CHEMIN DE LONCIN
Alison TODT, ergothérapeute
Sammy BARKOU, éducateur
LE VALDOR
Benoît HEYLENS, informaticien
Julien RASQUIN, ouvrier
Pauline PAQUAY, secrétaire médicale
Ouarda EL TALHAOUI, employée d’administration
Martin HOUSSIAU, assistant médico-pharmaceutique
Isabelle CUBEDO SANCHEZ, employée d’administration
LES BLÉS DORÉS
Sarah POSTELMANS, infirmière brevetée
LE DOUX SÉJOUR
Clelia SABRON, ergothérapeute
Fanny SIMAL, aide-soignante
LES SAULES
Onur YILDIZ, infirmier
Céline VANDERBEEKEN, infirmière
LES TROIS ROIS
Irène MARTINA, aide-soignante
Stéphanie MELON, infirmière
Caroline CADET, kinésithérapeute
LES ORCHIDÉES
Noëlle NDIRIRA SIFA, aide-soignante
Ali TERZOUT YETTOU, aide-soignant
Chantal CHEFNEUX, ouvrière
LE PETIT BOURGOGNE
Eliana RANDAZZO, psychologue
Euphrasie KOUADIO ADJOUA, ouvrière
Kevin VANKERKOVEN, ouvrier
Cédric PAULUS, ouvrier
Frédéric MVIBUDULU ZOLA, ouvrier
LOUIS DEMEUSE
Mabou DANGO, infirmière brevetée
PETIT BOURGOGNE
Nicolle STASSAR, le 1er septembre
Marie-Antoinette MOLDERS, le 1er septembre
Huguette ARTUS, le 1er novembre
Helena GOUBERT, le 1er novembre
Christiane QUIVI, le 1er janvier 2016
LOUIS DEMEUSE
Lilian STURBOIS, le 1er octobre
LE VALDOR
Marie-Eve MALMENDIER, le 31 octobre
Marie DANIELS, le 31 décembre
Anne EMONDS-ALT, le 31 décembre
LE CHEMIN DE LONCIN
Alain FAWAY, le 30 septembre
LES ORCHIDÉES
Guy RAICK, le 31 juillet
LE PÈRÏ
Monique SERVATY, le 1er octobre
AGORA
Myriam QUINET, le 1er octobre
In memoriam
LE VALDOR
Viviane DEBATISSE, le 7 octobre
23
Point commun
Les Murlais
Psychologue en MR/MRS
Rares sont les psychologues en MR et MRS.
C’est pourtant le cas de Natacha Di Giusto, attachée à la
MRS les Murlais.
Natacha y est arrivée afin d’encadrer les résidents en état
comateux.
Puis, son intervention s’est peu à peu étendue aux autres
bénéficiaires.
Mais, quel est le rôle d’une psychologue dans ce genre
de structure ?
La psychologue apporte: conseil, soutien, écoute active,
empathie, accompagnement et interventions psychothérapeutiques.
Globalement, elle établit une relation d’aide.
A l’arrivée, Natacha accueille le nouveau résident et sa
famille. Elle leur propose son soutien. Ses horaires de
présences sont affichés dans la MRS.
Par exemple, Natacha sera là pour accompagner une dame
à trouver sa place parmi d’autres résidents dont le stade de la
maladie est plus avancé.
Elle aide les familles à prendre du recul par rapport à la situation
de placement car celle-ci génère un sentiment de culpabilité, un
déchirement face au non-retour à domicile.
Avant ce premier contact, Natacha a déjà connaissance
du dossier. Cela lui fournit un fil conducteur pour l’accueil.
En effet, le soutien apporté sera différent suivant que la
personne arrive de l’hôpital ou de son domicile.
Pendant le séjour, Natacha aide à faire face aux difficultés.
Pour le résident, elle sert de porte-parole vers l’équipe. Elle
relaie les informations. Elle travaille en étroite collaboration avec
les autres disciplines (équipes soignantes et paramédicales,
médecin coordinateur) afin de faciliter la communication entre
les différents intervenants, les familles et les résidents.
24
Point commun
Elle travaille également en collaboration avec la
psychologue de liaison (par exemple, dans le projet
Huntington).
Elle soutient la personne par plus de présence et cherche
des solutions pour l’apaiser.
Par exemple, Natacha sera présente aux côtés d’une dame
souffrant d’une maladie d’Alzheimer à un stade avancé,
elle sera aussi auprès d’une patiente souffrant de chorée
de Huntington et ne communiquant plus verbalement.
Pour la famille, elle donne des explications et des conseils
afin de mieux comprendre le résident.
Un résident a des comportements excessifs envers un
proche qui s’en trouve dévasté. Natacha va dès lors
reformuler la situation pour la clarifier et aider ce proche à
adopter une réaction adaptée.
Natacha tient compte de la spécificité de chacun (résident,
famille) et aide chacun à trouver sa place, son rôle.
Elle accompagne aussi le résident lors de sa fin de vie. Elle aide
les proches à l’accepter et les accompagne vers le cheminement.
Le sentiment de déchirement est encore une fois présent.
Natacha aide également à passer les différentes étapes vers le
deuil.
Dans l’ensemble, le rôle de notre psychologue permet une
approche globale où elle place le résident au centre de la
prise en charge et qui permet de prendre des distances par
rapport aux différents événements grâce à des interventions
spécifiques.
Il serait bon que cet apport psychologique puisse s’étendre aux
différentes MR et MRS car, dans toutes ces structures, on trouve
des résidents et des familles en souffrance ou en questionnement.
Le travail de la psychologue leur permettrait de faire face et de
trouver les clés vers l’apaisement et le bien-être.
Chantal Yerna
Parcours
d’Artiste
Il n’y a pas de hasard !
Chers amis isoséliens et les autres.
Il n’y a pas de hasard !
Dans le parcours d’artiste de ce numéro, je voudrais mettre à l’honneur deux jeunes
artistes rencontrées un peu par hasard…
Tout a commencé par une demande de stage d’une étudiante de l’Académie des
Beaux-Arts qui souhaitait effectuer son stage de photographie auprès de personnes
âgées.
Comme toujours, je rencontre l’étudiante afin de discuter des modalités du stage.
Bien que ses objectifs n’étaient pas compatibles avec la durée de séjour de nos
patients, celle-ci semble intéressée par ce que nous faisons avec nos bénéficiaires.
Durant l’entrevue elle pose beaucoup de question afin de comprendre comment elle
pourrait collaborer.
Les affiches sur la journée spéciale « Foire d’octobre » semble tout autant intriguer, que
motiver mon interlocutrice.
Elle souhaite garder le contact et me rappelle quelques jours plus tard pour me
proposer d’exposer des dessins, peintures et photos représentatifs de la Foire de Liège.
Ils sont réalisés par une de ses amies et nous pouvons les garder gratuitement sans
limite de temps.
Elle me propose également de venir à ma convenance animer un atelier artistique….
Cela tombe plutôt bien, je lui avoue que je suis nulle en dessin !
Comme promis, ce 14 octobre sur le coup de 8h00 , Nathalie Schmit, artiste peintre
en 3ème Bac aux Beaux-arts de Liège et Charlotte Delleur, diplômée en photographie de
la même école étaient là.
La beauté des œuvres exposées dans la cafétéria a donné une autre dimension à cet
endroit et nous a émerveillés.
Je vous propose de juger par vous-même….
Je voudrais vraiment remercier du fond du cœur nos deux jeunes artistes pleines de
talent.
Merci pour leur humanité, leur gentillesse et pour la confiance qu’elles m’ont
témoignées en me prêtant leurs œuvres.
Je sais en tant qu’artiste qu’il n’est pas
toujours facile de laisser à d’autres ses
créations.
J’espère
de
tout
cœur
que
cette
collaboration « improvisée » va se poursuivre
longtemps, car le hasard fait souvent bien les
choses.
Joëlle Wauthier
Nathalie SCHMIT & Charlotte DELLEUR
25
Point commun
Pèrî
La Foire d’automne
En ce début d’automne,
une journée spéciale
«Foire» a été organisée au
Pèrî dans le cadre du «projet convivialité».
Au programme de cette journée particulière:
attractions diverses, musique de circonstance ainsi
que les incontournables croustillons, lacquemants
et autres friandises foraines…
Pour nous, stagiaires éducateurs, participer à ce
genre d’événement était une première.
Comment aurions-nous pu imaginer que ce genre
de chose puisse se mettre en place à l’intérieur
d’une structure hospitalière ? Nous comprenons
maintenant pourquoi nos professeurs aiment
travailler avec votre institution.
C’est pour cette raison que nous avons eu envie de
vous parler de cette journée du 14 octobre 2015 qui
restera une de nos plus belles journées de stage....
Il aura fallu plusieurs mois à Joëlle, l’éducatrice de
l’hôpital, pour préparer et organiser cette journée.
Effectivement, récolter autant de lots, prendre contact
avec les différents fournisseurs, imaginer le matériel
en privilégiant le recyclage, informer les patients
et leur famille, faire participer les bénéficiaires à
la fabrication du matériel, utiliser les ressources
des équipes interdisciplinaires jusqu’à la mise en
place des attractions, cela a nécessité une grande
quantité de temps.
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Point commun
Avant même d’arriver dans la cafétéria de la
clinique, une odeur inhabituelle vous conduisait inévitablement vers l’entrée du mess où l’on
pouvait apercevoir des photos illustrant les plus
mythiques attractions de la foire ainsi que des
croquis réalisés par deux élèves des Beaux-arts,
Nathalie Schmit et Charlotte Delleur.
Une fois le seuil d’entrée
franchi, l’odeur de barbe à
papa, des gaufres chaudes
et des croustillons assaillaient nos narines.
L’accueil était assuré par
une personne qui donnait
des explications utiles et
distribuait des tickets pour
chaque attraction mais aussi
pour des sucreries.
Un parcours avec des aires
de repos permettait à tout
un chacun de passer aux
différents stands selon son
rythme.
En se dirigeant vers la
première attraction qui
était celle de la pêche aux
canards, une douce musique d’antan vous y accueillait; elle était mélangée aux
crépitements des feuilles
mortes préalablement étalées au sol, (et oui, l’automne,
c’est la chute des feuilles).
Tout cela faisait resurgir les souvenirs, dans les esprits
des patients, on était en automne, sur la foire de «Liège».
Ici plus question d’hôpital, de maladie, les patients
étaient venus pour jouer avec
un objectif: gagner un maximum de lots et se délecter de
friandises.
Bien que l’éducatrice ait
organisé seule cette journée,
le dialogue entre les divers
professionnels fut de mise
afin que rien ne soit laissé au
est installée à la cafétéria
hasard dans le choix des
activités, du décor et même
des friandises à proposer.
Rien n’aurait été envisageable sans une collaboration active de tous les corps
de métiers.
Que ce soit lors de la mise
en place des stands, de la
prise en charge des patients
durant l’activité , du rangement de la cafétéria après
cette journée épuisante
mais riche en émotions, jusqu’à
la fabrication et la distribution de
barbe à papa à tous les patients de
la clinique le lendemain.
Chacune des professions en a
profité pour prodiguer ses soins
d’une manière différente mais
exceptionnellement décontractée
et humaine.
C’est avec le cœur rempli de joie,
que nous avons accueilli une centaine de patients, 115
précisément, pour certains
accompagné de leur famille.
Une majorité se demandait
dans quoi ils allaient être
embarqué, mais la curiosité était de mise chez la plupart d’entre eux qui venaient
«juste pour voir» !
Tous nous quittaient heureux,
le croustillon à la bouche.
Certains même n’ont pas
hésité à revenir l’après-midi et à jouer plusieurs fois....
Invitant même leurs proches à faire
de même.
En effet grâce à leurs tickets, tous
pouvaient participer: A la pêche aux canards, au
tir, au jeu de massacre, le jeu des anneaux, le jeu
des cordes, aller voir la voyante Irma, la tombola
ainsi qu’une pêche dans la sciure.
Tous les jeux étaient gagnants car
l’objectif n’était pas la performance
mais bien le plaisir et la convivialité
Voir ainsi les patients avec leurs
proches, leurs amis, leurs enfants,
partageant friandises, sourires et
rires, c’est une chose que nous ne rencontrons pas souvent en stage et surtout pas
en milieu hospitalier.
Nous avons eu l’impression de ressentir
l’âme d’enfant de tout un chacun, autant
les patients que les membres du personnel.
Nous remercions Joëlle et la Clinique le Pèrî
de nous avoir fait vivre cette expérience qui était une
grande première. . .
Pauline Laffut et Noury El Haiba
Stagiaires éducateurs
en 2ème année,
Helmo CFEL
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Point commun
Pèrî
Le jardin fleuri a besoin de vous !
Dans le cadre du projet convivialité du Pèrî, les
éducatrices ont décidé de reprendre l’ancien
potager qui se situe dans le fond du jardin pour y
cultiver des fleurs.
L’objectif est de rendre cet endroit «nature» et
convivial, d’y travailler avec les patients valides
de façon naturelle, d’y installer bancs, nichoirs,
maisons à insectes pour favoriser le développement de la nature, et d’y planter fleurs vivaces
, coloquintes etc… qui serviront à décorer la
cafétéria.
Tout était à refaire dans le potager qui était
envahi de mauvaises herbes.
Avec l’aide de nos patients et beaucoup
d’huile de coude, le jardin fleuri a vu le
jour.
Il nous a fallu plusieurs semaines pour arriver à un résultat, mais cela valait la peine.
Lorsque je vois les patients et leurs familles faire le tour du jardin pour admirer les
fleurs ou pour en cueillir une fleur qu’ils mettront dans leur chambre, cela me réjouit.
Cette année nous avions mis en plus des fleurs, des potirons et des coloquintes qui
nous avaient été gentiment offerts…..
La récolte fut bonne, voyez vous-même !
Ce que nous avons cru être des coloquintes sont en réalité des butternuts.
Peu importe, l’important, c’est que notre récolte fait très bien l’affaire comme décoration
d’automne dans notre cafétéria et qu’elle fait la fierté des patients qui ont œuvré à la
réalisation de ce jardin fleuri.
Alors si vous avez dans vos jardins de petites fleurs vivaces dont vous souhaitez vous défaire,
pensez à nous.
Qu’elles soient en pot ou plantées dans notre jardin fleuri, elles feront le bonheur de nos patients.
Et si au détour de vos abris de jardin, vous vous débarrassez de pots ou de décorations extérieures,
pensez à nous…..
L’hiver est à nos portes, soignez vos jardins pour qu’ils vous émerveillent au printemps.
Joëlle Wauthier, Educatrice Site Pèrî
Tel 04/2258727
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Point commun
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