Point Commun n°37
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Point Commun n°37
n u m m o c t n 7 3 ° o n P 5 1 0 2 e r b Décem e l n u u o f R y e s d P s u è d c c n o i Su t i d é e d n o c e s a l à PsyRun ème édition 2 el Wynants Crédits photos: Mich ale de la la Journée Mondi er à la de n io as cc l’o à rticip rnier, Le 10 octobre de que 300 joggeurs sont venus pa LE ». EL el d’ qu r , rle le ta pa it en fa M i Santé course qu la , un yr Ps s’agissait « il , du du commun rs seconde édition ho ce an m or toutes ses de perf nté mentale, sous d’ailleurs Pas question ici sa la t an av en ettre e institution ont avant tout de m patients de notr x eu br m no De . formes en équipe. lomètres, seul ou ki x di s le ué ct fe ef x! Félicitations à eu rticipants se l’ensemble des pa ur présence e, id tim u pe un le Malgré un soleil us ont assuré de thousiastes et no e à un ravito comme on n’en en és tr on m nt so âc e. Notamment gr l’année prochain voit pas souvent. t nts acteurs qui on ercier les différe Wallonie, l’ASBL m re t en m de an Il faut aussi gr Liège, Similes ojet : la Ville de différents clubs de jogging pris part à ce pr s entendu la ens, ISoSL et le Réflexion, Psytoy sir les rangs des coureurs et bien pu voir le s os pa qui sont venus gr ce projet n’aurait névoles sans qui bé de e ud tit ul m jour ! nnée prochaine ! t peut se dire à l’a on e, ut do l nu Elliott Formen Sans ître d’oeuvre Nicolas DAUBY, Ma ésent I SOnS cooL était pr de vue mars 2012 Pinocchio et compagnie... Je n’exagère pas si je vous dis qu’on nous ment tous les jours ! Les constructeurs automobiles, les politiques, les publicitaires... J’espère que je ne vous apprends rien ! Mais si c’est votre boss, votre collègue ou un de vos proches qui le fait, alors là ça devient plus personnel, plus proche, moins concevable. Impossible ? Non, car le mensonge affecte toutes les couches de la société et toutes les sphères de notre existence... Chacun de nos interlocuteurs a, à l’occasion, une bonne excuse pour nous mentir: nous persuader, nous émouvoir, nous tranquilliser... Mais il semblerait que détecter le mensonge, le bluff ou la manipulation nous permettrait d’estimer la relation entre les informations qu’on nous donne et nos propres valeurs. Cela nous permettrait de nous libérer de l’emprise dont nous sommes la cible et d’augmenter notre faculté de jugement. Mais alors que faire ? Il existe quelques moyens simples pour identifier les menteurs et dénicher les mensonges des individus: la communication non verbale. Observez si votre interlocuteur a des micros expressions sur le visage: elles sont à peine perceptibles mais difficiles à dissimuler car inconscientes et incontrôlables comme un léger tremblement des narines par exemple. A-t-il des gestes inhabituels ? S’il fait des mouvements inutiles ou incongrus, c’est qu’il est aux prises avec un conflit psychologique interne. Il peut porter la main au visage pour cacher sa bouche ou exprimer son stress en se rongeant les ongles ou en se grattant plus que de raison... Notez aussi s’il y a un raidissement du corps, si ses gestes sont moins naturels, s’il augmente l’espace qui vous sépare. Et surtout, inspectez son regard. S’il ment, il réduira le temps du contact visuel, son regard deviendra fuyant et s’il est droitier, il regardera vers sa gauche en mentant. Si en plus, il varie trop soudainement la tonalité et le rythme de sa voix , s’il se racle la gorge trop souvent et s’il laisse peu de «blancs» dans sa conversation, il est probable qu’il modifie la réalité des faits. Il existe encore une flopée d’autres moyens d’analyse individuelle mais sans verser dans la théorie du complot et la paranoïa, il est sûr qu’actuellement, à l’ère du tout à l’information numérique de masse, lorsqu’on vous communique quelque chose, il vaut toujours mieux critiquer, décortiquer, recouper les sources et les données dont on nous bombarde à longueur de temps. Si tout le monde procédait de la sorte, alors, nous serions peut-être moins considérés comme des pigeons à haute potentialité réceptive ! Michel Vigand Point commun: Sommaire couverture: PsyRun page 1: Pinocchio & Cie page 2: Les 30 ans du GAT page 4: La Bourse aux activités page 6: Et si on parlait un peu de nous ! page 7: Vieillir, c’est pas un boulot page 8: Les employé(e)s d’administration page 11: Open des collectivités Vous pouvez aussi page 12: L’assassin botanique découvrir votre journal page 13: Coteaux de la Citadelle en full couleur: page 14: Championne de Rummikub - soit sur Intranet page 15: CITES, 20 ans après (onglet Point commun page 16: La fille inconnue dans les Liens rapides); page 17: Fête d’automne - soit en surfant sur page 18: Un peu de tout... www.isosl.be; page 20: La réinsertion par le sport - soit en scanant ce QR page 22: Modifications des règlements code. page 23: Les Uns et les Autres... Bonne lecture. page 24: Psychologue en MR/MRS page 25: Il n’y a pas de hasard ! page 26: La Foire d’automne au Pèrî page 28: Le jardin fleuri a besoin de vous ! avant-dernière: Pan’Art Journal d’entreprise d’ISoSL Intercommunale de Soins Spécialisés de Liège, rue Basse-Wez, 301 à 4020 Liège www.isosl.be Rédacteur en chef Michel Vigand 04 225 87 83 [email protected] Point commun est membre de l’Association Belge de la Communication Interne Éditeur responsable Michel Vigand ISoSL, Clinique le Pèrî, Montagne Ste-Walburge, 4B 4000 Liège Tirage 3200 exemplaires Dessins Benjamin Parent, Thierry Schommers Impression AZ Print rue de l’Informatique 4460 Grâce-Hollogne 04 227 83 85 Comité de redaction Maria Calderon, David Collard, Sabine Déom, Isabelle Doyen, Elliott Forment, Carl Jadot, Pierre Kabwe, Sophie Koop, Isabelle Lavennes, Albert Leclercq, Chantal Lemaire, Antoinette Liébecq, Jeanine Malchaire, Emmanuel Pierret, Bernard Rinaldi, Annick Vanwelkenhysen, Juan Miguel Vera y Legasa Anne-Marie Virzi, Joëlle Wauthier, Chantal Yerna, Aymeric Zappia 1 Point commun L’Accueil Les 30 ans du GAT Le Gat (Groupe Assuétudes Thérapies) a fêté ses 30 ans et organisait, le 24 septembre, un colloque ayant pour thème «La prise en charge de la maladie alcoolique». Michel Vigand A l’accueil des participants: Claire SOLHEID, Maya EL HAWA, Emmanuel PIERRET, Sabine HASOPPE, Bénédicte JONIUS, Coralie RENSONNET, Bénédicte SCHWIND & Vincent PEFFER Le GAT est un groupe thérapeutique qui s’adresse à toutes les personnes dépendantes (alcool, médicaments, jeux, drogues...) Il s’inspire de différentes approches (motivationelle, cognitivocomportementale, psychodynamique, systémique) et de différentes techniques (sophrologie, jeux de rôles...) La prise en charge se déroule en deux temps: ° GAT 1: information, travail d’accompagnement de la maladie et motivation au changement. ° GAT 2: accompagnement psychothérapeutique de groupe dans la réflexion par rapport au produit, motivation au changement, prévention de la rechute. L’objectif premier du GAT est de mettre le patient au centre de sa prise en charge et de l’accompagner à: ° comprendre et accepter la maladie dans sa globalité; ° développer de nouvelles aptitudes (gestion des émotions, des pensées et du stress, affirmation de soi, estime de soi...); ° encourager la motivation au maintien de l’abstinence. Ces groupes ont lieu à raison de quatre jours par semaine. Une dizaine de groupes sont mis sur pied chaque semaine. Tout patient hospitalisé pour le traitement d’une dépendance est tenu d’y participer. 2 Pour l’occasion, plus de deux cent professionnels de la santé se sont retrouvés à la salle du Vicinal à Lierneux. Ce rassemblement était l’occasion de célébrer les trente ans d’existence du «Groupes Assuétudes Thérapies» qui, avec les services et autres intervenants de toutes disciplines, ont forgé la bonne réputation du CHS en matière de prise en charge des dépendances. Les présentations ont mêlé les aspects théoriques et des échanges de pratiques sur le terrain. Les participants venus de tous les horizons wallons et bruxellois ont entendu dans la matinée l’exposé de plusieurs universitaires. Ils retiendront l’importance de ce fléau sur un plan social. Ils ont aussi appris que, lorsqu’on est atteint de maladie alcoolique, la consommation contrôlée, si elle constitue un but en soi, est quasi toujours vouée à l’échec. Par contre c’est un objectif de départ intéressant pour une personne qui a décidé de se battre contre cette addiction. L’après-midi, plusieurs équipes ont exposé leur expérience et l’intérêt fut manifeste puisqu’à 16 heures la salle était toujours comble au moment de se quitter. Remercions chaleureusement la commune dont les belles installations fonctionnelles ont participé au succès de cette riche journée. Luc Van Audenrode, Directeur médical Point commun Les conférenciers de la matinée, lors de l’allocution de Mme France DEHARENG, Directrice du site, devant un parterre attentif En marge de ce colloque, nous avons rencontré le Docteur Bernard Dor, médecin généraliste au GAT, pour qu’il nous entretienne sur le concept de la consommation contrôlée d’alcool. Point commun: Consommation modérée d’alcool versus abstinence totale, parlez-nous de ce nouveau concept ? Bernard Dor: L’alcoolisme est une maladie mentale même si tous les alcooliques ne sont pas des malades mentaux et l’autorité de Santé publique belge a fait le constat qu’il y a une très forte disparité entre le taux de diagnostic et de prise en charge des maladies mentales (comme la schizophrénie par exemple) et l’alcoolisme. Dans le premier cas 90% sont bien diagnostiquées et soignées tandis que dans le second, seulement 20% des alcooliques sont repérés et diagnostiqués et pire, seulement10% se font soigner. Partant donc de cette situation, une des questions est: le problème se situe peut-être aussi au niveau du système de soins. P. c.: C’est-à-dire ? B. D.: Certains alcooliques sont prêts à changer des choses mais pas à arrêter. Donc si le patient n’envisage pas de stopper, il ne faut plus le renvoyer en lui disant «revenez nous voir quand vous aurez décidé d’arrêter». Il faut dorénavant prendre sa demande telle quelle et lui proposer des soins. On arrive à faire du bon travail maintenant en misant sur une diminution de l’usage de l’alcool. Les alcooliques n’y arrivent pas tous mais lorsqu’ils sont accompagnés, au point d’aller vers des stratégies de diminution, ils chemineront peut-être plus facilement vers l’abstinence dans un second temps. P. c.: D’où le thème de cette journée ! B. D.: Oui, nous avons voulu faire cette journée d’étude pour mettre en exergue cette nouvelle façon de procéder et qui ne fait pas partie de nos prises en charge habituelle. Ce genre de thème peut avoir des aspects bénéfiques par rapport à la rigidité des soignants (au sens large) quand ils sont au contact d’alcooliques avec ce type de demande. P. c.: Vous nous dites que 20% seulement des alcooliques sont diagnostiqués et repérés, que se passe-t-il alors pour les 80% restants ? B. D.: Une enquête a montré que quand on fait un audit de repérage sur la sensibilisation grand public pour l’alcoolisme, il n’y a que 25 % des hommes de 18 à 65 ans qui sont atteints par ce genre de campagne. A mon avis, une meilleure méthode serait d’améliorer la prise en charge des médecins généralistes qui sont au contact du plus grand nombre de citoyens. Une autre perspective serait de former les travailleurs des centres ambulatoires ainsi que les intervenants de soins primaires: infirmiers, kinés, pharmaciens... Si tous ces professionnels pouvaient guider de manière adéquate les alcooliques qu’ils soignent, alors le pourcentage des non diagnostiqués et repérés diminuerait en conséquence. P. c.: Quand devient-on alcoolique ? B. D.: Je reprends souvent la définition simple qu’en a fait le père de l’alcoologie en 1952, le Dr. Pierre Fouquet; il disait « est alcoolique celui qui, de fait, a perdu la liberté de s’abstenir d’alcool». Le terme alcoolique est souvent réservé aux patients chroniques alors que le tout est une modalité de consommation, c’est ainsi qu’il est difficile à employer en soins primaires. La question serait plutôt: à partir de quand est-on dépendant ? Je reviens encore sur le rôle du médecin généraliste et des acteurs en soins primaires; ils doivent voir l’alcoolisme comme un problème général telle une autre maladie. Ils se retrouvent souvent face à des personnes qui minimisent la consommation d’alcool ou qui sont dans le déni; pas que l’alcoolique mais aussi sa famille, ses amis, ses connaissances. P. c.: Et comment cela devrait-il se passer ? B. D.: Il faut soigner le climat d’entretien. Si le soignant s’y prend mal et qu’il prône l’abstinence, ça peut renforcer le déni et la minimisation et voir le patient perdu pour une prise en charge thérapeutique. Tandis que s’il est ouvert au dialogue et à la consommation modérée, le déni peut s’estomper, une relation thérapeutique adaptée s’instaure et la relation devient empathique, ouverte et non jugeante. P. c.: Tout le monde peut devenir alcoolique ? B. D.: Oui, l’alcoolisme peut toucher tout le monde. Il peut y avoir plusieurs causes possibles. Il y a un tout d’abord un aspect génétique; il y a une héritabilité de 50 à 60% dans cette addiction. Puis il y a des facteurs psychologiques: gestion des émotions, estime de soi, deuils pathologiques par exemple. Enfin les facteurs environnementaux avec la famille et la disponiClin d’oeil !!! bilité à l’alcool. Plus ces trois facteurs sont importants, plus l’alcoolisme a de la chance de se mettre en place. P. c.: Quel est l’avenir de l’alcoologie ? B. D.: Les mentalités changent et c’est très bien. Il faut qu’on affine nos traitements de l’approche psychosociale et moins celles des médicaments. Les troubles cognitifs induits par exemple. Il faut les explorer, les diagnostiquer; je crois que c’est là que réside une partie de l’avenir de l’alcoologie. A Caen, en Normandie, 75% des troubles cognitifs induits par la consommation d’alcool sont repérés à l’admission par testing. Ça ne se fait pas encore en Belgique, mais on y viendra bientôt. P. c.: Un exemple ? B. D.: Les troubles dysexécutifs où la faculté d’inhibition des automatismes est perturbée. Un patient retourne à domicile pour le week-end et au retour, il nous dit: «j’ai bu deux canettes». Avant, le personnel disait, «il ne sait pas gérer sa prise d’alcool, on ne peut pas lui faire confiance». Maintenant, on dira plutôt qu’il ne sait pas gérer l’automatisme de prendre les canettes. Il faudra donc restaurer les inhibitions des automatismes. 3 Point commun Secteur A La Bourse aux activités Ce 1er octobre s’est déroulée sur le site du Petit Bourgogne, la première édition de la «Bourse aux activités». Cette initiative avait pour but de rassembler, durant une après-midi, les professionnels de différents services du secteur A dans un espace convivial afin qu’ils puissent présenter à leurs collègues, une activité réalisée au sein de leur unité de soins. Le but étant de permettre des échanges et de favoriser la collaboration. Dans ce numéro et les prochains, nous proposerons un Focus sur les personnes qui ont réalisé ces ateliers pour en apprendre plus sur ceux-ci. Juan-Miguel Vera y Legasa Que connaît-on des activités spécifiques des autres services ? C’est sur ce questionnement qu’est partie l’idée d’organiser une rencontre entre collègues en vue d’élargir le panel des propositions d’activités pour une meilleure prise en charge des patients. Une activité se fait à Dédale par exemple, elle fonctionne bien et donne de bons résultats; dès lors pourquoi ne pas la faire aussi aux Bleuets ? Pourquoi ne pas découvrir ce que font les collègues et profiter de personnes ressources pour nous initier à cette activité transposable dans notre service ? Cette première Bourse aux activités a eu lieu à l’Accueil et dans la Salle polyvalente du Petit Bourgogne et a réuni quelques 85 personnes. Le principe était simple: une vingtaine de stands répartis dans les locaux; pendant 20 minutes, la moitié de ceux-ci étaient accessibles aux participants suivant inscription préalable; une ou des personnes ressources expliquaient leur activité aux collègues et à la fin de celle-ci, une appréciation était rédigée par chaque participant. La demi-heure suivante étant consacrée à la moitié des stands non encore utilisés et ainsi de suite pendant tout l’après-midi pour permettre de visiter plusieurs stands et aussi aux personnes ressources occupées de découvrir ce que les autres proposaient (Ouf ! J’espère que c’est clair !) Des stands diversifiés et des découvertes étonnantes 4 Point commun Pour couronner le tout, les organisateurs avaient décidé d’offrir un prix au stand le plus original. Ce fut celui des Coquelicots 012. Ce prix consistait en un budget pour que l’équipe du service gagnant puisse aller dîner dans une ASBL d’un Article 23. L’objectif étant que ce type de bourse perdure et soit organisée une fois par an. Un grand merci aux organisateurs: Nathalie Bosman, la Cellule Communication et en particulier Elliott Forment, René Antognini, Danielle Sarto et Caroline Paquet. Danielle SARTO, Caroline PAQUET, René ANTOGNINI & Elliott FORMENT Regard’Art Commençons par nos heureux gagnants, Bruno MURATORE et Sylvia GIBILARO de la salle 012 Coquelicots du Petit-Bourgogne. Point commun: Vous êtes les gagnants de cette première édition, que ressentez-vous? Nous avons été ravis et surpris d’apprendre que notre activité a plu aux participants. Nous venons d’être avertis par mail de notre victoire. P.c: Comment avez-vous eu l’idée de lancer cette activité au sein du service? Lors d’une activité artistique avec les patients sur le thème des 4 éléments (air, terre, eau et feu), nous avons observé un fort enthousiasme de la part de L’affiche réalisée par Pablo Dix Cob Art ceux-ci. Suite à cet intérêt, nous avons convenu pour REGARD’ART de créer une activité hebdomadaire où certains thèmes pouvaient être associer à l’art. Cette activité que nous avons appelé «Regard’Art» compte actuellement 10 thèmes susceptibles d’intéresser nos patients. P.c: Cette activité demande un certain investissement au niveau matériel, comment procédez-vous? Nous utilisons 2 méthodes. La première consiste à faire participer nos patients pour récolter des matériaux tout autour de nous (feuilles mortes, branches, revues, Internet,...). Cette méthode basée sur la récupération est privilégiée. Nous utilisons également le budget «activités» du service qui permet d’acheter la peinture, les pinceaux et autres marqueurs,... C’est un petit budget et nous privilégions donc la première méthode. permet de donner les points forts et faibles de l’activité. Ils sont contents de participer individuellement à une œuvre collective et ils aiment comparer leurs œuvres entre eux. P.c: Pensez-vous que ce genre de bourse doit se reproduire Bruno MURATORE et Sylvia GIBILARO à l’avenir ? avec les patients de l’activité REGARD’ART Oui tout à fait. Ce genre d’initiative apporte une grande motivation. Le fait de partager nos activités entre professionnels ouvre l’esprit à la créativité et la critique, ce qui permet de nous améliorer. Cela permet aussi de voir ce qui se fait dans les autres unités lors d’un rassemblement convivial. P.c: Quelle conclusion tirez-vous de cette première expérience ? Nous sommes enchantés et remercions les organisateurs (René ANTOGNINI et Danielle SARTO) ainsi que tous les participants de cette journée. Malheureusement, nous n’avons pas eu l’opportunité de voir les ateliers qui se déroulaient simultanément au nôtre. Rassembler les professionnels de différents horizons dans ce type de formule rend à l’institution un esprit chaleureux et collectif. «Créer, c’est juste extérioriser ses propres richesses intérieures» «Pablo Dix Cob Art» (nom d’artiste de Bruno) P.c: Que constatez-vous comme retour chez les patients? Les patients se disent très enchantés et se montrent participatifs (ils en oublient même d’aller fumer !). Nous observons également une certaine excitation des sens par rapport au contact avec les matériaux proposés. Lors de chaque séance, nous consacrons les 10 dernières minutes pour que chaque patient remplisse une échelle d’évaluation qui leur Le stand de Bruno et Sylvia à la Bourse aux activités 5 Point commun Point commun Et si on parlait un peu de nous ? Et si on parlait un peu de nous.... Je voudrais rendre ici hommage à tous nos collègues ouvriers... Dont on parle peu... Qui n’osent pas toujours postuler pour faire partie de comités ou s’investir dans des tâches d’écriture... Alors qu’ils auraient tant à dire et à nous apprendre... Résumons .... Un vigile..... Un vigile, c’est simplet... Non ? Un vigile de couleur..... Houlaaa..! C’est encore plus simplet... Non ? C’est vrai ça, de quoi on peut bien parler avec ces gens là ? Parce que, oui, il y a encore suffisamment de cons sur terre (et il ne faut malheureusement pas aller très loin pour en trouver) pour penser que nos ouvriers et ouvrières sont munis d’une boîte crânienne vide.... Vous savez, ceux grâce auxquels on a des toilettes propres, des bureaux nettoyés, des voitures en sécurité, des lumières dans les salles, des ascenseurs qui fonctionnent... Ceux qui ramassent nos déchets après nous, parce qu’on n’est pas fichus de les foutre à la poubelle... Ceux qui repassent et repassent encore sur l’aluminium des ascenseurs parce qu’on trouve amusant d’y laisser la marque de nos mains... La liste serait trop longue... Alors, pour faire la nique à toutes ces mauvaises langues et à tous ces mauvais penseurs, je vous présente Pierre.... Pierre Kabwe 6 Point commun Notre Pierre... Pierrot pour les intimes... Mais pas Pierrot le fou, ni Pierrot la tambouille... Pourquoi notre Pierre est-il si spécial... Hé bien ! Parce qu’à lui seul, il fait taire tous ces mal pensants.... Imaginez un vigile ... Un vigile métisse... Un vigile métisse coiffé à la Michaël Jackson... Qui lit (si, si), qui écrit (mais je vous dis que si), qui réfléchit... (bon, ça suffit, si je vous le dis, c’est que c’est vrai)... Mais qui en plus, fait partie du comité de rédaction du journal, fait partie du comité d’éthique, fait partie d’associations sportives, culturelles, écologiques.... Philosophe à ses heures, le verbe haut et qui reste, malgré tout, d’une simplicité redoutable.... Notre Pierre, il est tout ça.... Alors, déjà, il est beau mec... Ce qui ne gâche rien.... Ensuite, indépendamment de sa gentillesse et de sa disponibilité, Pierre, il s’investit... Dans tout ce qui peut améliorer le quotidien des autres. Il réfléchit, il propose, il crée, il participe.... Et, chose non moins importante, il cultive l’entraide et la tolérance. Bref... Un vigile, c’est loin d’être simplet. Et grâce à sa couleur mordorée, Pierre laisse traîner chaque jour, derrière lui, un peu de poussière de soleil parsemée de pensées philosophiques, de contes merveilleux et de réflexion humanitaire... Autant de choses sur lesquelles nous devrions prendre exemple... Isabelle Lavennes Secteur B Vieillir, c’est pas un boulot pour les poules mouillées C’est sur cette citation de Stephen King que Sabine Déom, psychologue, a introduit, devant une assemblée de seniors actifs, un petit-déjeuner co-organisé avec l’Echevinat de la Santé de la Ville de Liège (M. Fouad Chamas). Une péniche, amarrée quai de Gaule était le théâtre, durant une quinzaine de jours, de conférences, débats, repas, représentations artistiques... Au fil de l’eau, c’est toute une équipe pluridisciplinaire des Cliniques Valdor-Pèrî qui a proposé, sur le ton de l’humour, une succession de conseils-santé orientés vers la prévention. C’était le 1er octobre dernier. Le sujet du jour : Comment rester jeune, dans sa tête et dans son corps, au-delà d’un certain âge ? Sabine Déom ouvrait donc les débats avec des perspectives quelque peu… osées. Exit les programmes d’entraînement cérébral qui vident les portefeuilles plus qu’ils ne remplissent les neurones… Vieillir n’est pas une maladie et de tous temps, les « sages » ont été les mémoires vivantes de leurs pairs. Et puis, la mémoire, l’attention, ce n’est pas tout. Si l’on parle de rester bien dans sa tête, il faut parler de moral, d’entrain, de motivation, de PLAISIR… Le corps et l’esprit vont toujours de pair. Difficile d’être bien dans sa tête quand on est mal dans son corps, et vice versa… Alors bougeons ! Surtout si nous avons toujours bougé. C’est le conseil que donnera le Dr. Christian de Landsheere. L’âge entraîne quelques « petits » changements dans notre morphologie et nos capacités physiques… Notre corps change ? Bougeons autrement. En suivant quelques conseils de prévention, en choisissant une autre activité sportive, en s’offrant les conseils d’un coach sensible aux questions spécifiques des seniors. Et si bouger devenait un problème ? Antoinette Liebecq a rappelé à quel point l’ergothérapeute pouvait aider le sénior, en développant des aides en tous genres, parfois aussi discrètes qu’efficaces. La seule limite : la créativité ! Comme aucun discours ne vaudra jamais un bon passage par la pratique, Laurence Mazui, kinésithérapeute, a osé, dans ce cadre improvisé, proposer une séance de gymnastique collective à la salle entière… Mobilisations, étirements, tonus postural, réveil proprioceptif, le tout rythmé par Stevie Wonder et Joe Dassin, repris en cœur par une péniche à l’unisson. Oui, oui, Monsieur l’Echevin… Vous aussi vous devez effectuer les exercices… Treize minutes d’effort conclus par Gloria Gaynor : « I will survive »… tout un message ! Toujours attentive à son prochain, le Dr. Marie-Paule Lecart s’est vite souciée de savoir si cette séance hautement physique n’avait provoqué de gêne ni de douleur… La séance comportait quand même une lambada ! Après une entrée en matière pleine d’humour, elle a sensibilisé l’assemblée à deux questions contaminées par énormément de fausses représentations. Non, douleur et ostéoporose ne sont pas des fatalités. Non, il n’est pas question de les subir stoïquement, faute de pouvoir agir. En 2015, de nombreuses techniques, de nombreux moyens diagnostiques et thérapeutiques existent, qui permettent d’agir de manière précoce sur ces deux « empoisonneurs » de la vie quotidienne des seniors. Enfin, pour compléter le tableau, le Dr. Laurence Kiehm et Benjamin Vicqueray, diététicien, ont apporté la pièce centrale au puzzle. Les meilleures médecines anti-âge seraient donc de faire ce que l’on aime, de rencontrer des gens, de sortir de chez soi, de bouger, de prendre du plaisir… Dans ces médecines hautement préventives, n’oublions pas de bien manger. Que ce soit pour maintenir son capital musculaire, pour garder un système immunitaire efficace, mais aussi pour se faire du bien aux papilles… quand même… bien manger… A contrario d’ailleurs, lorsque l’appétit s’en va, sans doute faut-il commencer à s’inquiéter pour sa santé. Arriva alors ce petit déjeuner que tous attendaient! Un repas diététique, élaboré en collaboration avec Benjamin Vicqueray, afin de tordre le cou à un vilain canard : on peut concilier attractivité et diététique ! Et il fut savoureux ce repas diététique ! Défi relevé donc pour l’équipe des Cliniques Valdor-Pèrî qui a pu à la fois s’adapter au caractère citoyen de l’initiative tout en conservant un caractère professionnel hautement spécialisé. Un vrai travail d’équipe, pluridisciplinaire, et une belle action de prévention main dans la main avec l’Echevinat de la Santé ! Christian de Landsheere, Directeur médical 7 Point commun Secteur C Dans nos MR/MRS: les employé(e)s d’administration Continuons donc notre «who’s who»du secteur C pour vous permettre de poser un visage sur un nom. Voici maintenant les employé(e)es d’administration. Michel Vigand Cécile THIRIONET à la Résidence Les Murlais & Les Hauteurs à Liège Séverine DE JAEGHER à la Résidence Leonardo Da Vinci à Welkenraedt Si vous n’étiez pas vous-même, qui voudriez-vous être ? Ma grand-mère. Quelle est la matière que vous aimiez à l’école ? Les maths. Et celle que vous détestiez ? Rien de spécial mais je suis nulle en langues. Quel est votre peintre favori ? Mon père qui fait de très belles toiles, de l’abstrait et de l’aquarelle. Vous gagnez100 millions au lotto, quelle extravagance faites-vous ? Un tour du monde. Quel est votre plat favori ? Les pâtes aux scampis. Combien de caractères tapez-vous à la minute ? 80. Qu’est-ce qui vous fait rougir ? Quand je m’énerve. En quoi aimeriez-vous être réincarnée ? Dans mon chien, il a une trop belle vie. Quel est le pays où vous désireriez vivre ? Le Portugal, j’aime bien leur culture. 8 Point commun Si vous n’étiez pas vous-même, qui voudriez-vous être ? Simone Veil. Quelle est la matière que vous aimiez à l’école ? Les langues. Et celle que vous détestiez ? Les maths. Quel est votre peintre favori ? Jean-Michel Folon. Vous gagnez100 millions au lotto, quelle extravagance faites-vous ? Le tour du monde. Quel est votre plat favori ? Les pâtes à la truffe blanche. Combien de caractères tapez-vous à la minute ? Je ne saurais pas dire, je ne suis pas ultra rapide. Qu’est-ce qui vous fait rougir ? Beaucoup de choses car je suis timide. En quoi aimeriez-vous être réincarnée ? En chat. Quel est le pays où vous désireriez vivre ? En Corse. Josianne KNUBBEN à la Résidence Le Doux Séjour à Herstal Si vous n’étiez pas vous-même, qui voudriez-vous être ? Personne, je me trouve bien comme ça ! Quelle est la matière que vous aimiez à l’école ? Le français. Et celle que vous détestiez ? Les maths. Quel est votre peintre favori ? Vincent Van Gogh. Vous gagnez100 millions au lotto, quelle extravagance faites-vous ? Après avoir aidé mes enfants et ma famille, j’investirais pour les sans abris et les enfants abandonnés. Quel est votre plat favori ? Les salades composées. Combien de caractères tapez-vous à la minute ? Je tape vite mais impossible à dire combien. Qu’est-ce qui vous fait rougir ? Beaucoup de choses, je suis timide. En quoi aimeriez-vous être réincarnée ? En chat. Quel est le pays où vous désireriez vivre ? Dans un pays où il y a du soleil tout le temps mais je suis bien en Belgique. Vous gagnez100 millions au lotto, quelle extravagance faites-vous ? Je me fais gonfler les seins et greffer une peau plus hâlée :) Si vous n’étiez pas vous-même, qui voudriez-vous Quel est votre plat favori ? La raclette. être ? Personne, je suis moi et c’est tout? C’est à prendre ou Combien de caractères tapez-vous à la minute ? Je ne sais. A peine deux... je suis très lente (rires). à laisser. Qu’est-ce qui vous fait rougir ? Quelle est la matière que vous aimiez à l’école ? Les surprises. L’espagnol et le néerlandais. En quoi aimeriez-vous être réincarnée ? Et celle que vous détestiez ? En rien. J’ai fait ma vie, c’est bon ainsi. L’anglais. Quel est le pays où vous désireriez vivre ? Quel est votre peintre favori ? 50% la Belgique; 50% l’Espagne. Aucun, je ne suis pas «artistique». Trinidad LECLOU à la Résidence Louis Demeuse à Herstal Marie-Adeline DURIEUX à la Résidence Le Tilleul d’Edouard à Grivegnée Si vous n’étiez pas vous-même, qui voudriez-vous être ? Toi pour pouvoir poser les questions. Quelle est la matière que vous aimiez à l’école ? Les sciences humaines. Et celle que vous détestiez ? La chimie. Quel est votre peintre favori ? André Le Noir, un aquarelliste français. Vous gagnez100 millions au lotto, quelle extravagance faites-vous ? Je pars sur une île avec tous les gens que j’apprécie et on se donne du bon temps. Quel est votre plat favori ? Les scampis à la Leffe brune. Combien de caractères tapez-vous à la minute ? Ma vitesse de frappe est inversément proportionnelle au nombre d’appels téléphoniques auxquels je dois répondre. Qu’est-ce qui vous fait rougir ? Le piment. En quoi aimeriez-vous être réincarnée ? En papillon. Quel est le pays où vous désireriez vivre ? A Bora-Bora. Nicolas SIMONS à la Résidence Les Saules à Wonck Si vous n’étiez pas vous-même, qui voudriez-vous être ? Un elfe. Quelle est la matière que vous aimiez à l’école ? Les maths. Et celle que vous détestiez ? La géo. Quel est votre peintre favori ? Bansky. Vous gagnez100 millions au lotto, quelle extravagance faites-vous ? Je fais refaire un van VW des années 60 dans le style de l’émission PIMP MY RIDE. Quel est votre plat favori ? L’Eton mess. C’est un dessert anglais qu’on fait à la saison des fraises; il est composé de fraises, de meringue et de crème fouettée. Combien de caractères tapez-vous à la minute ? Je ne sais pas, je n’ai jamais fait le test. Par réflexe, je regarde toujours mon clavier. Qu’est-ce qui vous fait rougir ? Un compliment. En quoi aimeriez-vous être réincarné ? En moine bouddhiste pour apprendre la patience. Quel est le pays où vous désireriez vivre ? La Belgique pour avoir essayé ailleurs. LAURANNE PIROTTON à la Résidence Les Orchidées à Grivegnée Si vous n’étiez pas vousmême, qui voudriez-vous être ? Mary Poppins. Quelle est la matière que vous aimiez à l’école ? Les sciences Eco. Et celle que vous détestiez ? La géométrie. Quel est votre peintre favori ? Les peintres italiens de la Renaissance. Vous gagnez100 millions au lotto, quelle extravagance faites-vous ? Je fais le tour du monde en prenant mon temps. Quel est votre plat favori ? Le boulet frites. Combien de caractères tapez-vous à la minute ? Aucune idée. Qu’est-ce qui vous fait rougir ? Je rougis tout le temps. En quoi aimeriez-vous être réincarnée ? En chat mais je choisis ma famille. Quel est le pays où vous désireriez vivre ? Sur une île grecque. Gabrielle GERARD à la Résidence Les Blés Dorés à Villers l’Evêque Si vous n’étiez pas vous-même, qui voudriez-vous être ? Un homme, un artiste, parce que j’ai envie de savoir ce que c’est. Quelle est la matière que vous aimiez à l’école ? La littérature française. Et celle que vous détestiez ? Rien de spécial bien que la chimie, je n’accrochais pas. Quel est votre peintre favori ? Les surréalistes belges: Magritte, Ensor... Vous gagnez100 millions au lotto, quelle extravagance faites-vous ? Je loue un avion privé pour inviter mes amis à faire le marathon de New-York. Quel est votre plat favori ? Les huitres sur glace avec du citron et du poivre en bord de mer. Combien de caractères tapez-vous à la minute ? Aucune idée; on n’a pas souvent l’occasion de taper vite.. Qu’est-ce qui vous fait rougir ? Quand je reçois un compliment d’une personne que je ne connais pas. En quoi aimeriez-vous être réincarnée ? En chat. Quel est le pays où vous désireriez vivre ? Au Japon, pour sa culture et sa gastronomie. 9 Point commun Vinciane CORTHALS à la Résidence Le Chemin de Loncin à Loncin Si vous n’étiez pas vous-même, qui voudriez-vous être ? Eva Perón. Quelle est la matière que vous aimiez à l’école ? La philo. Et celle que vous détestiez ? Le dessin. Quel est votre peintre favori ? Les pointillistes, Henri-Edmond Cross. Vous gagnez100 millions au lotto, quelle extravagance faites-vous ? Je loue une suite à l’année dans l’hôtel Disney avec vue sur le parc pour mes enfants. Quel est votre plat favori ? La potée aux carottes de ma grand-mère. Combien de caractères tapez-vous à la minute ? Aucune idée car je ne suis pas de formation administrative. Qu’est-ce qui vous fait rougir ? Les compliments. En quoi aimeriez-vous être réincarnée ? En livre. Quel est le pays où vous désireriez vivre ? Au Canada. Jacqueline HAVART à la Résidence Le Chemin de Loncin à Loncin Nicole LAHAYE à la Résidence Les Tois Rois à Visé Si vous n’étiez pas vous-même, qui voudriez-vous être ? Moi-même, je n’envie personne. Quelle est la matière que vous aimiez à l’école ? Les maths. Et celle que vous détestiez ? L’histoire. Quel est votre peintre favori ? Je ne suis pas trop peinture. Vous gagnez100 millions au lotto, quelle extravagance faites-vous ? Je donnerais beaucoup, il y a trop de pauvreté. 10 Point commun Quel est votre plat favori ? Le homard. Combien de caractères tapez-vous à la minute ? Pas beaucoup, je travaille plutôt sur les chiffres. Qu’est-ce qui vous fait rougir ? En société quand on se retourne vers moi, mais c’est beaucoup moins qu’avant. En quoi aimeriez-vous être réincarnée ? En oiseau. Quel est le pays où vous désireriez vivre ? En France. Nathalie SCHMITZ de la Résidence Louis Demeuse à Herstal était absente lors des interviews Si vous n’étiez pas vous-même, qui voudriez-vous être ? Je suis bien avec moi-même donc je reste comme je suis. Quelle est la matière que vous aimiez à l’école ? Le français. Et celle que vous détestiez ? Les maths. Quel est votre peintre favori ? Monet Vous gagnez100 millions au lotto, quelle extavagance faites-vous ? Je vais m’installer dans le sud de la France. Quel est votre plat favori ? Les chicons au gratin. Combien de caractère tapez-vous à la minute ? Plus ou moins 25 je crois. C’était plus quand j’ai quitté l’école mais je ralentis maintenant. Qu’est-ce qui vous fait rougir ? Les interviews des autres. En quoi aimeriez-vous être réincarnée ? Je ne crois pas en la réincarnation mais si elle existe en chat. Quel est le pays où vous désireriez vivre ? Dans le sud de la France, en pays Cathare. Jacqueline LAMBERT à la Résidence Les Tois Rois à Visé Si vous n’étiez pas vous-même, qui voudriez-vous être ? Madame Soleil. Quelle est la matière que vous aimiez à l’école ? Les langues. Et celle que vous détestiez ? Les maths. Quel est votre peintre favori ? Vincent Van Gogh. Vous gagnez100 millions au lotto, quelle extravagance faites-vous ? Le tour du monde. Quel est votre plat favori ? Les pâtes à toutes les sauces. Combien de caractères tapez-vous à la minute ? Aucune idée. Qu’est-ce qui vous fait rougir ? Mes maladresses. En quoi aimeriez-vous être réincarnée ? En oiseau migrateur. Quel est le pays où vous désireriez vivre ? En Grèce. TennISoSL Open des collectivités L’important est de participer Une équipe ISoSL a participé pour la première fois à l’Open de Collectivités d’Ethias. Expérience enrichissante et perspectives d’avenir... Pierre Kabwe Beau parcours de notre équipe de tennis à la journée Open des Collectivités Ethias de Huy. Le samedi 19 septembre 2015, la journée commence tôt. Réveil calé sur 07:30... Lever à 8:10 et course pour s’apprêter, déjeuner et charger le matériel dans la voiture. Direction le mur de Huy: le Centre Provincial de Formation de Tennis de Huy se situe face au Mont Mosan... Nous arrivons juste à temps pour l’inscription des équipes et les premiers contacts avec nos adversaires. Les premiers matchs commencent à 10h00. L’équipe de l’Administration communale de Marchin nous attend sur le court. Match très disputé mais décidément trop fort pour nous. Ensuite, match très engagé contre une équipe «Pro» de chez NRB. Ils étaient en surclassement mais grâce à leur fair-play, ils nous ont permis de passer un moment sportif agréable. Le troisième match s’est joué sous le soleil et avec les encouragements des participants Ethias et des autres concurrents. Nous terminons la journée à la troisième place de notre poule... Le résultat est encourageant, mais c’est trop juste pour accéder à la Finale. Sebastian ARRIAS et Pierre KABWE sur le court n° 1 Merci à tous, joueurs et supporters pour cette formidable journée. Une mention spéciale à Anne Hendrickx, représentante de la Province de Liège et Vincent Hautecler, Juge-arbitre de la Demi-finale Provinciale. Encore un grand merci à Samuel Deflandre, pour sa disponibilité et son professionnalisme à l’Association Francophone de Tennis. Une mention spéciale à Sebastian Arrias, mon coéquipier, basketteur de formation et tennisman d’un jour. TennISoSL ??? Suite aux bons résultats de notre équipe, nous vous proposons de mettre en place un programme TennisISoSL, préparatoire à l’édition de l’Open des Collectivités 2016. Des séances d’entraînements seront organisées pour apprendre les bases du tennis ou pour améliorer votre jeu. Inscrivez-vous ([email protected]) et préparons ensemble le prochain tournoi. L’important est de participer !!! Pierre Kabwe: «Chez ISoSL, c’est l’aventure humaine qui est notre credo principal. Si je peux avoir une fierté, c’est celle de prendre soin de ma santé, ce qui me permet d’envisager de donner les soins les mieux adaptés à nos patients. Je me réjouis de rejoindre l’équipe de TennISoSL». Sebastian Arrias: «Mon sport habituel est le basket, mais je ne pouvais refuser l’invitation de représenter amicalement ISoSL dans un tournoi à dimension provinciale... L’important est d’être ouvert et de participer !!». 11 Point commun Si Fafchamps m’était conté Un crime au potager 1960 Jean-Joseph Casterman poussa la porte de sa ferme et respira un bon coup. Il chaussa ses godillots et enfonça sa casquette sur ses cheveux blancs. Une belle journée s’annonçait ! Une journée de travail, certes, mais dans ses champs, à bichonner ses légumes. Il fournissait surtout les habitants du quartier, les Bonnes sœurs de l’hôpital des Anglais et les Frères Cellites de la Licorne. Il monta le chemin qui conduisait à son immense potager. Aujourd’hui il lui fallait butter les poireaux. Il obliqua vers sa cabane à outils pour prendre sa bêche et son râteau et jura un bon coup en voyant la porte grande ouverte : « Non di dju, c’èst todi l’même afêre, Ninie a co rouvî di sèrer l’pwète, dji va lû dire tot-rade…. » Mais Jean-Joseph s’arrêta net : au lieu de reposer contre le mur, sa brouette trônait au beau milieu des outils… et un drôle d’individu dormait dedans ! « C’èst co sûr ine sôlêye … » Le maraîcher fit un pas et poussa un cri : l’homme le fixait droit dans les yeux, une horrible entaille sectionnait son cou et sa main droite tenait… un poireau ! C’en était trop pour Jean-Joseph, il détala comme un lapin vers sa maison et tomba dans les bras de sa femme à qui il raconta tant bien que mal sa macabre découverte. « Abèye m’fi , téléphonez à la police» et elle le poussa vers le gros appareil en bakélite. Une demi-heure plus tard, le combi Volkswagen de la police s’arrêta devant la ferme et le commissaire Liégeois en descendit. C’était un bel homme, en costume et cravate, les cheveux coupés en brosse et la cigarette aux lèvres. Il sourit en regardant tout autour de lui; il était assez content d’avoir été appelé sur cette affaire car il était du quartier. Des souvenirs d’enfance lui revinrent en pagaille : la vieille maison de la rue Fond Pirette, la classe de Monsieur Renson à l’école Hocheporte, les parties de billes et les combats d’avions en papier…. La voix de Jean-Joseph le sortit de ses rêves : « c’est là haut, dans ma cabane, Monsieur le commissaire…quelle affaire hein !» Arrivé sur le lieu du crime, Raymond Liégeois fit la grimace, en effet ce n’était pas banal ! Il s’approcha du cadavre, un homme bien habillé, la cinquantaine, pas de montre, des souliers bien cirés et dans ses poches rien qu’ un mouchoir bien plié… Il fit le tour de la remise, souleva quelques cageots, dérangeant une famille de souris. Soudain, il se baissa et ramassa un étrange objet qui avait glissé derrière la brouette. C’était un petit chien en peluche usé jusqu’à la corde. En le voyant, le fermier s’exclama « Non di dju, c’èst l’ pope d’à Mimile ! » Le commissaire fronça les sourcils « Qui est Mimile ?» «C’est un boubiè qui vient m’aider dans les champs, il travaille bien et il n’est nin mètchant savez-vous… il est chez les Lolas ». Les Lolas ou les Cellites… c’était la grande bâtisse où on enfermait les fous du coté de la rue Volière. Laissant un agent en faction devant le cadavre, le commissaire Liégeois suivit le sentier qui longeait les champs et le verger de Fafchamps et arriva devant la grande porte sculptée. Un gros infirmier chauve au fort accent flamand lui barra la route. Montrant ses papiers, il demanda à voir le directeur. Quelques minutes plus tard, il fut introduit dans un bureau où trônait un imposant personnage vêtu d’une soutane noire à col blanc. « Je suis le frère Germain, en quoi puis-je vous aider ? » Liégeois lui exposa la situation et il vit son long visage blêmir. « Mimile, dites-vous ? Figurez-vous que nous avons dû le placer en isolement, on n’arrivait pas à le calmer, il avait perdu son chien en peluche… ». Le commissaire soupira : « Je crois que nous l’avons retrouvé…et à quelle heure votre pensionnaire est-il rentré à l’hôpital ? ». « C’est justement ça le problème, on l’a trouvé dans les cuisines accroupi dans un coin, avec du sang sur ses mains, répétant sans arrêt « on p’tit porê, on p’tit porê… » A suivre... 12 Point commun Jeanine Malchaire Secteur A Coteaux de la Citadelle Le 3 octobre dernier, des dizaines de milliers de curieux se sont rendus comme chaque année à la Nocturne des Coteaux de la Citadelle. Pas moins de 25.000 bougies et flambeaux mettaient à l’occasion divers monuments et sites liégeois en valeur. Parmi ceux-ci : la Licorne et la Brasserie, toutes deux situées sur le site Agora. Dans le but d’intégrer certains patients à ce bel événement, Nadine Brouir (animatrice) et Ingrid Nelisse (hôpital de jour Le CAP) avaient réservé une petite surprise aux visiteurs : une représentation théâtrale mettant en valeur les patients, ou devrions nous dire plutôt les acteurs de notre institution. Ainsi, durant une heure, ces derniers ont été à la rencontre du public. Passé les premières minutes de stress facilement compréhensible, nos acteurs, déguisés pour l’occasion, sont pleinement rentrés dans leur rôle et ont fait preuve d’énormément de sang-froid et de professionnalisme. Les mines étaient en tout cas réjouies lorsque fut le temps de tout remballer. Chapeaux bas Messieurs Dames les artistes ! Elliott Forment C’est par cette belle soirée d’été indien que le jardin devant la Brasserie s’est prêté comme scène naturelle pour notre animation de la Nocturne des Coteaux de la Citadelle. Ingrid Nelisse et moi-même avons fait un mix des patients-comédiens de l’Atelier du Mardi et des HJ. Avec les comédiens et sur un conte créé autour du thème de l’Arbre, nous avons travaillé la construction théâtrale du personnage. Cette technique permet aux comédiens de sortir du cadre conventionnel d’une scène de théâtre et de circuler extra-muros en personnage. Ainsi n’importe quel lieu devient une scène de théâtre... Ensuite, nous avons relevé le défi avec les comédiens de les mettre en situation d’aller à la rencontre du public et non l’inverse comme à l’accoutumée. C’est donc costumés, maquillés et en personnages du conte que les comédiens ont déambulé, accosté les passants de la Nocturne pour les emmener sur le lieu magique du conte et leur raconter l’histoire... Cette soirée, sous les étoiles, fût un réel succès ! Les passants interpellés, étonnés, se sont prêtés avec bonne humeur aux interventions des comédiens. Les comédiens fiers de leur prestation (ils peuvent l’être), fiers d’avoir réussi ce défi, ont été félicités et photographiés par les spectateurs sur le lieu du conte. Voici une première théâtrale pas banale et nous espérons qu’il y en aura d’autres pour notre plus grand plaisir. Merci aux comédiens, merci à David et Eliott pour leur collaboration. Nadine Brouir animatrice théâtre de l’Atelier du Mardi et des HJ. 13 Point commun Isosélienne Championne de Belgique de Rummikub Valérie Janssen est éducatrice à START, le Service Transdisciplinaire d’Aide à la Réadaptation des Toxicomanes, et elle vient d’être sacrée championne de Belgique de Rummikub. Elle a aussi participé à son premier championnat du monde, ces 7 et 8 novembre, à Berlin où elle a terminé 17ème sur 35. Michel Vigand Point commun: Comment vous est venue cette passion pour le Rummikub ? Valérie Janssen: Je joue très régulièrement à des jeux de table et je pratiquais régulièrement le Rami avec ma grand-mère. Par hasard en 2005, j’ai vu qu’il y avait un championnat de Rummikub en Wallonie. Comme ce jeu avait les mêmes principes que le rami bridge, ça m’a intéressée et j’y ai participé. P.c.: Quel est le principe de ce championnat ? V. J.: Ce genre de championnat existe depuis un certain temps aux Pays-Bas et avec l’aide du constructeur du jeu, ils ont décidé d’en organiser un en Belgique. C’est un peu particulier comme conception mais une année, il y a un championnat en Flandres, l’année suivante, ça se déroule en Wallonie et la troisième année, on réunit les 10 meilleurs de chaque région pour décerner le titre de Champion de Belgique. Valérie, ici à droite 14 P.c.: Et au niveau compétition ? V. J.: On est répartis à 4 par table pour 4 manches. Après chaque 2 donnes, on change la place de 2 joueurs se trouvant en vis-à-vis. On fait ça car si ce jeu est, pour moitié, une question de chance; l’observation et le calcul des probabilités de placement est extrêmement important d’autant plus qu’on doit jouer endéans un temps imparti par un sablier (3 jetons de pénalité si on dépasse le temps). Les tables de jeu sont organisées à l’avance : 2 flamands et 2 wallons à chaque fois et les 4 meilleurs se retrouvent en fin de journée pour la finale (calcul des parties gagnées puis les points positifs en cas d’ex æquo). Point commun P.c.: Vous voilà donc qualifiée pour les championnats du monde à Berlin ? V. J.: Oui, nous serons +/- 36 participants venants de différents pays. Des européens mais aussi des asiatiques: Inde, Taiwan... C’est un championnat mais tout se fait dans la convivialité. C’est le constructeur du jeu qui invite et il organise sur place des visites et des animations mais chaque participant vient aussi avec des cadeaux représentant sa région ou son pays pour les offrir aux autres. P.c.: Vous vous entraînez donc ? V. J.: J’aime tous les jeux et j’ai un esprit logique, ce qui m’aide beaucoup. Il existe des jeux de Rummikub informatisés mais je préfère les vrais adversaires. J’y joue à la maison avec des amis et tous les mois, je vais dans un cercle de jeux au Beaumur à Grivegnée, mais je ne joue pas qu’au Rummikub. C’est un jeu simple, tellement convivial et qui crée facilement des liens que je l’emploie ici à START; ça permet de motiver les patients, de les faire s’exprimer différemment et de s’entre découvrir les uns les autres. Merci pour cette découverte et bonne continuation. Le Rummikub est un jeu de société pour deux, trois ou quatre joueurs, qui se joue avec des jetons rectangulaires (plaques ou tuiles). Les règles sont très voisines du jeu de carte du Rami. Rummy signifie d’ailleurs « Rami » en anglais. Bien qu’il se joue avec des tuiles épaisses en plastique, on peut le classer dans la catégorie des jeux de cartes traditionnels puisque ces tuiles représentent en fait comme au Rami deux jeux de 54 cartes, les cartes de Valets, Dames et Rois étant remplacées par des tuiles 11, 12 et 13. Le but du jeu est de marquer le moins de points possible. Les tuiles sont toutes retournées sur la table. Les joueurs piochent 14 tuiles et les posent sur leur chevalet caché des autres joueurs. Les autres tuiles constituent la pioche. Le joueur dont c’est le tour : ° pioche une tuile de la pioche; ° peut poser tout ou une partie de ses tuiles, sous forme de combinaisons, sur la table; ° peut poser une ou plusieurs de ses tuiles sur son jeu déjà posé ou celui d’un autre joueur (seulement s’il a déjà posé) ° peut échanger un joker posé par une tuile qu’il représente (seulement s’il a déjà été posé) ; il doit alors immédiatement poser une combinaison utilisant ce joker. Le but d’une manche est d’être le premier à poser toutes les tuiles de son chevalet sur la table. Les perdants d’une manche marquent un certain nombre de points. CITES 20 ans après ! Les 15 et 16 octobre 2015, le CITES, Clinique du Stress et du Travail, service extra-hospitalier d’ISoSL, Santé mentale fêtait ses 20 ans et organisait au Cadran 2 journées de colloque avec l’appui de l’Université de Liège, de Solidaris et du Service Fédéral , Emploi, Travail et Concertation sociale. Anne Burlet, coordinatrice CITES La première de ces journées fut consacrée au stress : «Le stress, c’est la vie !» et la deuxième au travail «J’aime mon travail !». Deux journées de bonheur ! Si «Le stress, c’est la vie !», il n’en fut question qu’en discours ce jour-là. Les excellents orateurs de cette première journée nous ont rappelé les fondements psychophysiologiques du stress avec beaucoup de simplicité tout en brassant des concepts complexes. Leurs propos s’articulaient les uns aux autres donnant à l’ensemble beaucoup de cohérence. Le Pr Frédéric Schoenaers nous a expliqué dans quelle pièce sociétale tout se joue aujourd’hui tandis que le Dr Martine Timsit-Berthier, fondatrice du CITES a reconstruit le socle sur lequel le concept du stress est fondé. Le Pr Martin Desseilles a explicité les nouvelles avancées en neurosciences nous permettant de mieux appréhender ce concept. Et voilà que les animaux se sont dévoilés à nos yeux pour nous «dire» qu’ils pouvaient se reconnaître, s’adapter en percevant l’environnement comme potentiellement stressant... Grâce aux petites fables de l’anthropologue Thibault De Meyer, . Deux exposés magistraux l’après-midi: celui du Pr Moira Mikolajczak qui a développé cinq voies pour apprivoiser le stress, tandis qu’en bouquet final, le philosophe Pascal Chabot mettait en perspective l’avenir de l’humanité en nous proposant d’ «ouvrir les boîtes noires», c’est-à-dire de s’intéresser aux moyens et pas seulement aux finalités (dans la lignée de Gilbert Simondon); d’affirmer et de déployer le progrès subtil afin que le progrès utile ne jouisse plus du monopole exagéré que lui confère le technocapitalisme et enfin de montrer l’importance du respect et de la reconnaissance dans l’évolution des mentalités, c’est tout l’enjeu des transitions en cours. Magnifique ! Le tout fut ponctué par des saynètes hilarantes proposées par les comédiens de Cortex Formation. La journée consacrée au travail ne fut pas moins enrichissante ! L’exposé magistral de M. Yves Clot, professeur au CNAM à Paris a illustré, en partant d’une situation de travail concrète en quoi les organisations de travail peuvent être éloignées du cœur même du métier et proposer des objectifs qui n’ont pas de sens pour le travailleur. S’installe alors une fatigue profonde, tenace que le repos ne suffit pas à juguler ! Entreprises libérées de toutes contraintes et de toutes hiérarchies, un leurre ? Le Pr François Pichault nous a éclairé sur les avantages et les inconvénients de ces nouvelles façons d’organiser le travail. Enfin, le Pr Thomas Périlleux, nous a parlé des situations rencontrées à la Clinique du travail, avec beaucoup d’émotion et de justesse sur ce qui en fait leur spécificité en termes de souffrance. Les tables rondes de l’après-midi ont permis de mettre en contact les différents acteurs préoccupés par les mutations profondes du travail qui mettent aujourd’hui en péril la santé du travailleur ! Pas moins de 150 personnes ont participé à chacune de ces 2 journées. Tant les orateurs que les «experts» des tables rondes sont des acteurs majeurs dans la réflexion qui s’articule autour de ce qu’est le bien-être, la santé et la qualité de vie au travail. Espérons que nous puissions réitérer ces échanges régulièrement pour enrichir notre pratique et renforcer le réseau. 15 Point commun Cinéma La fille inconnue C’est ce vendredi 9 octobre que les Frères Dardenne, Adèle Haenel et Yves Larec se sont retrouvés salle 330 pour la répétition des 2 scènes qui doivent se tourner au Valdor. L’acteur qui joue le rôle d’un médecin âgé hémiplégique s’est d’abord familiarisé avec la chaise roulante avec commande d’une seule main… Mais le plus difficile pour Yves n’était pas de manipuler la chaise : c’était de ne pas bouger le côté gauche du corps, paralysé pour son personnage. Pendant ce temps, l’équipe déco installait une tablette supplémentaire dans la chambre (ce qui ne facilitait pas les déplacements avec la chaise roulante) et l’accessoiriste customisait l’engin avec du matériel destiné à absorber les bruits produits par la toile du siège car l’ingénieur du son devenait très nerveux quand il y avait des bruits parasites… La répétition s’est déroulée dans la chambre 4 avec tous les accessoires et les vêtements prévus pour le tournage et les Frères nous ont fait une démonstration de leur perfectionnisme en analysant les moindres détails sous tous les angles ! Ils consultèrent d’ailleurs les médecins de la salle à plusieurs reprises, ainsi que le personnel soignant, pour coller au maximum à la réalité. Après la répétition, Adèle s’est beaucoup intéressée aux photos exposées sur nos murs et nous lui offrirons un exemplaire du livre retraçant l’histoire de notre Maison. Carl Jadot A l’heure où vous lisez ces lignes, le tournage est terminé sur le site du Valdor et le compte rendu vous sera présenté dans le prochain numéro de Point commun avant de se fixer rendez-vous devant le grand écran… Le tournage qui a commencé le lundi 12 octobre à Seraing doit se terminer le 22 décembre. La date de sortie du film n’est pas encore fixée, mais ce sera au printemps ou à l’automne 2016. A suivre… LE PITCH... Jenny, jeune médecin généraliste, se sent coupable de ne pas avoir ouvert la porte de son cabinet à une jeune fille retrouvée morte peu de temps après. Apprenant par la police que l’identité de la jeune fille est inconnue, Jenny se met en quête de trouver son nom. Actrice française née le 1er janvier 1989, Adèle participe à une vingtaine de films entre 2002 et 2015. Elle joue également au théâtre, mais c’est au cinéma qu’elle remporte de nombreuses récompenses, dont le César de la meilleure actrice dans un second rôle en 2014 pour sa prestation dans le film « Suzanne » de Katell Quillévéré et le César de la meilleure actrice pour le film « Les Combattants » de Thomas Cailley en 2015. Comédien, metteur en scène et directeur de théâtre, Yves Larec est né en 1935. Il commence sa carrière en 1954 au Théâtre du Parc où il joue son premier rôle. Il passera ensuite au Théâtre des Galeries, puis au Théâtre National. En 1978, il prend la direction d’un théâtre liégeois, puis revient au National y organiser les tournées. En 1987 il est nommé Directeur du Théâtre Royal du Parc à Bruxelles et occupera cette fonction jusqu’en 2011. 16 Point commun Petite photo souvenir avec les Frères et Adèle Haenel. RDV est pris pour le tournage ! Leonardo da Vinci Fête d’automne Le samedi 26 septembre, la Résidence Leonardo da Vinci de Welkenraedt a organisé une fête de l’automne à l’attention des résidents, du personnel et de leurs familles respectives. Au programme: Atelier de photographie, jeu de lotto, dégustation de délicieuses tartes ainsi que des pains saucisses. Vente de produits réalisés par les résidents, un stand de présentation des futures extensions de notre résidence et un atelier de manucurie. Le tout accompagné par un accordéoniste en pleine forme. Bref ! Un moment de joie et de bonne humeur pour tous. L’équipe animation 17 Point commun ISoSL Un peu de tout... Au Valdor, nous aussi, on a notre super héros Vous l’avez compris, dans Point commun, on insiste beaucoup sur le sport et son intérêt. Il y a eu les 24 heures de jogging auquelles pas mal de monde a participé. Il y a eu aussi la conférence sur la péniche pour les seniors où Laurence, la kiné, a fait bouger le public en appliquant les principes de la méthode Pilate. Beaucoup d’agents participent aussi à la remise en condition physique avec « Je cours pour ma forme ». Mais ce que peu savent, c’est que nous avons dans le personnel des agents qui n’ont jamais cessé de bouger et qui, grâce à des années de pratique, sont toujours en forme. C’est ainsi qu’alors qu’il consultait des dossiers dans une unité de soins, le Docteur Paul Bovy a démarré au quart de tour en entendant une patiente crier dans les couloirs qu’on lui volait son sac. Le voleur ne pouvait pas savoir que le doc avait fait du triathlon et qu’il serait capable de le poursuivre. La course s’est prolongée dans la rue mais ça n’a pas fait peur à notre sportif qui a rattrapé le pickpocket dans la rue Lairesse, le défaisant alors de son butin. C’est en super héros qu’il a pu rendre le sac à sa propriétaire. Antoinette Liébecq PB 18 Point commun Nominations à ISoSL Le Conseil d’administration qui s’est réuni le 27 octobre dernier a décidé de nommer, à titre définitif, 65 agents : • 1 directeur MR-MRS • 2 psychologues • 1 coordinateur CLEAN • 12 infirmiers • 13 aides-soignants • 8 assistants logistiques • 1 assistant RPM • 7 bacheliers spécifiques paramédicaux et assimilés (assistant social, éducateur A1, logopède, ergothérapeute, moniteur d’éducation physique) • 2 éducateurs A2 • 4 employés d’administration • 1 opérateur informatique • 1 aide-cuisinier • 3 ouvriers qualifiés • 1 ouvrier polyvalent • 8 ouvriers. Pour pouvoir être nommé agent à ISoSL, il faut remplir les conditions générales d’accès à la nomination qui sont les suivantes : 1. être belge ou ressortissant de l’Union européenne ; 2. jouir des droits civils et politiques ; 3. être d’une conduite répondant aux exigences de la fonction ; 4. justifier de la possession des aptitudes physiques exigées pour la fonction à exercer ; 5. être âgé de 18 ans au moins ; 6. compter au moins 5 ans d’ancienneté de service ; 7. remplir les conditions particulières d’accès 8. faire l’objet d’une évaluation au moins positive. L’agent doit satisfaire durant toute sa carrière aux conditions visées aux points 1, 2 et 3. Lorsqu’il s’agit d’un emploi de promotion, il faut, en outre, réussir les épreuves organisées par le Conseil d’administration. C’est le Conseil d’administration qui déclare la vacance au cadre des emplois statutaires. Anne Pierard, Secrétaire a.i. du Conseil d’administration Un «ancien» nous a quitté Ruffin, le patient emblématique de l’histoire de notre Intercommunale, est décédé. Joseph Ruffin, né en juin 1932, a pour ainsi dire passé la plus grande partie de sa vie dans nos différents hôpitaux du secteur Santé mentale. Arrivé en avril 1947, il a été admis avant que l’hôpital « Volière » ne soit construit. Il a ensuite migré au service du Pavillon, au Petit-Bourgogne et enfin dans le service Hestia, sur le site Agora. S’il est vrai que ce n’était pas un patient toujours facile, l’ensemble du personnel avait néanmoins un très grand attachement pour celui qui ne cessait de demander une petite pièce. Et ce plusieurs fois par jour. Jean-Claude Lhomme, qui l’a connu dès ses débuts dans les années 80, m’expliquait d’ailleurs une anecdote à ce sujet : Ruffin : «Dis t’as pas une petite pièce ? » JC : « Oh Ruffin ça fait trois fois aujourd’hui. Il est écrit quoi sur mon front ? » Ruffin : « Pigeon » Chris Raffay, infirmière en chef d’Hestia, l’a suivi tout au long de son parcours et a mille anecdotes à son sujet : sa transition immédiate pour le passage à l’euro (de cinq francs à 20 cents du jour au lendemain, et pas question de lui donner vos pièces rouges !), son côté « animal » qui le poussait à enterrer son tabac dans les buissons, ses expressions multiples (« Toi ta gueule ! » qui se transformait avec Madame Raffay en « Toi ta bouche », figure de chef oblige), etc. Après 68 ans passés dans nos différentes institutions, Ruffin s’est éteint le 6 novembre 2015. Il laissera un grand vide, tant pour le personnel que pour les patients de son service, qui se sont tous montrés attentifs, respectueux et tristes à l’annonce de la nouvelle. Une grande figure de l’histoire d’ISoSL vient de nous quitter. Elliott Forment Trocplantes 2016 Trocplante2016 «Un espace vert de rencontres, de déambulations et d’échanges.» Un petit mot pour un bel événement: Ce printemps, sur le site Pèrî, se déroulera la Trocplante2016. Ce sera la possibilité de venir échanger gratuitement une plante contre une autre plante... Echanger des graines contre une plante... Echanger aussi un conseil ou une technique de jardinage pour enrichir votre jardin personnel. Ce projet débutera par une aide aux semis dès le mois de février. Suivra ensuite l’organisation de la Trocplante2016 au printemps, afin de se réunir et permettre à nos patients, nos collègues de bénéficier d’un large réseau d’échange de plantes (Asbl swaece, Ferme de l’arbre, Asbl Cycle-en-terre, Potager partagé d’Oreye...) Cette animation permettra à nos équipes de développer les projets existants, tout particulièrement, le jardin thérapeutique et le jardin d’agrément du site Pèrî. Vous serez conviés, via l’Intranet, à notre réunion d’information. Faisons ensemble le premier pas vers un jardin pour tous.... Pierre Kabwe 19 Point commun Start La réinsertion par le sport Jeudi 5 novembre. J’effectue le court trajet qui sépare mon bureau du numéro 26 de la rue Montagne Sainte Walburge où se situent les locaux de START/MASS. Je pars à la rencontre de Mohamed Bouzzit, éducateur, et d’Ali Gevher, assistant social, pour écrire ce qui devait être un papier centré sur une activité sportive. Une heure de discussion plus tard, je me rends compte que j’en sais finalement fort peu sur cette unité atypique. Il me semble donc judicieux de profiter de cet article pour mettre en valeur un service que vous ne connaissez peut-être pas tous mais qui revêt une symbolique particulière dans l’histoire d’ISoSL: START/MASS. Historique START (Service Transdisciplinaire d’Aide à la Réadaptation des Toxicomanes) est créé en 1994 suite à un accord entre le CHP (un des ancêtres d’ISoSL) et la Ville de Liège dans le but d’améliorer la prise en charge de personnes souffrant d’assuétudes. L’idée d’un centre d’accueil 24h/24, 7j/7 à proximité du centreville provoque alors de nombreuses réticences, tant du côté des riverains que de certaines unités d’Agora. L’aventure débute tout de même dès janvier. Le public cible est l’usager de drogues (cocaïne, opiacés) majeures, en marge de toute structure d’accueil, très précarisé et n’ayant plus aucune autre ressource vers qui se tourner. En 1997, suite au Plan Drogue Dehaene de 1995, MASS (Maison d’Accueil Socio-Sanitaire) voit le jour. Elle vient renforcer le dispositif du START. Ceux deux entités collaborent tout naturellement sous le nom de START/MASS qui devient un service extrahospitalier rattaché au secteur de la santé mentale. 20 Point commun Aujourd’hui, concrètement, il représente trois entités : START : centre d’accueil de jour où se déroule le premier contact avec le patient toxicomane, l’analyse de la demande, les entretiens psychosociaux etc. Il se situe au numéro 26 de la rue Montagne Sainte Walburge. MASS : la structure médicale proprement dite où sont délivrés quotidiennement la méthadone et les traitements de substitution. Au numéro 22 de la même rue. Une partie de l’équipe START / MASS L’e-BIS : échange Bus Itinérant START, un dispositif d’échange de seringues, qui stationne là où les toxicomanes se trouvent en veillant de par sa mobilité à ne pas stigmatiser une rue ou un quartier en particulier. En 2014, 396 usagers ont rapporté 76911 seringues usagées pour 72779 seringues stériles reçues. Mais le Fanco est également une ASBL qui travaille en lien étroit avec le Standard de Liège. A ce titre, les patients qui le désirent sont régulièrement invités à venir assister à des matchs, le tout encadré par des éducateurs. L’occasion de tisser du lien social et de se réinsérer quelque peu dans la société. Philosophie HOME(LESS) Le centre se définit comme une structure à bas seuil d’exigences. Ce qui signifie que l’offre de service est inconditionnelle, rapide, adaptée au public-cible, souple et la plus large possible par l’absence de contraintes administratives et financières (http:// start-mass.isosl.be/). Malgré les difficultés qu’une telle patientèle peut engendrer, les éducateurs et assistants sociaux s’efforcent de les divertir par des activités diverses et variées : dessins, visites culturelles, lecture de presse, ludothèque et, dans le cas qui nous intéresse ici, le sport. En effet, depuis 1999, les patients jouent au mini foot une fois par semaine dans la salle de sport du site Agora. Ali Gevher, Mohamed Bouzzit et Periklis Liakos prennent en chargent cette activité et y participent de manière active. Pour eux, elle semble bénéfique aux patients : « Lors de nos matchs, nous entretenons une relation totalement différente que dans les locaux de START/MASS, nous sommes sur un pied d’égalité. De plus, les toxicomanes découvrent des douleurs physiques naturelles, saines, toutes autres que celles liées à leur dépendance. Bref, ils redécouvrent leur corps ». Mieux encore. Avec l’aide du Standard de Liège, du Fanco et de l’ASBL HOME(LESS), une formation regroupant des joueurs issus de milieux très précarisés a été mise sur pied en 2012. Le Standard, comme la majorité des autres clubs professionnels du Royaume, cède alors ses installations (vestiaires, équipements, ballons, salle de musculation, terrain du Standard Femina) le temps de quelques heures, permettant à ces personnes délaissées de penser à autre chose que leur quotidien en se dépensant physiquement. Plusieurs patients de START/MASS font partie intégrante de l’équipe. « Jouer avec les maillots du Standard, rencontrer certains joueurs pros en rééducation, bénéficier des vestiaires dans lesquels de grands noms se sont produits, c’est gratifiant et cela leur faire du bien » m’explique Mohamed. Plusieurs fois par saison, la Belgian HOME(LESS) Cup se déroule dans une ville du pays. Les équipes du Standard, d’Anderlecht ou encore de Bruges se rencontrent, le vainqueur du tournoi n’étant pas celui qui a remporté le plus de matchs mais bien le plus fairplay. Nous tâcherons de vous donner les résultats lorsque cela sera possible. Un Point commun tout entier ne suffirait à vous décrire le travail effectué par le personnel de START/ MASS. J’espère néanmoins avoir pu vous retranscrire l’essence de leur travail ô combien difficile mais très important. Chapeau bas et tous avec les HOME(LESS) Rouches ! Envie d’aller plus loin ? Consulter les sites internet de START/MASS et d’HOME(LESS) http://start-mass.isosl.be/ http://www.belgianhomelesscup.be/#belgian-homeless-cup-nl Elliott Forment Fancoaching Mais cela ne s’arrête pas là. Depuis quelques années, START/MASS entretient une relation privilégiée avec le Fancoaching, un service de la Ville de Liège qui s’insère dans le Plan de Prévention financé par le SPF Intérieur. Sa mission consiste à développer des projets sociaux et culturels pour les personnes en marge de la société et leur permettre ainsi de vivre des moments qui leur font oublier leur quotidien. Mohamed BOUZZIT & Ali GEVHER 21 Point commun ISoSL Présentation des modifications apportées au Règlement de travail, au Cadre et aux Statuts administratif et pécuniaire D’importantes modifications ont été apportées aux textes qui balisent les relations de travail au sein de notre Intercommunale. Elles ont été approuvées par le Comité de négociation syndicale, par le Conseil d’administration et par la Tutelle. Ces dispositions seront progressivement mises en application à partir de janvier 2016. Jean-François Beckers, Directeur du Développement Humain et du Personnel Parmi les mesures prises, nous pouvons épingler les éléments suivants : Voici une synthèse des éléments principaux : a) Le texte relatif à la prévention des risques Le cadre du personnel (qui définit le nombre de fonctions existant au sein d’ISoSL) a été élargi afin d’y intégrer le Centre hospitalier de Lierneux et la Résidence Louis Demeuse. Certains grades ont également été ajustés ou créés afin de répondre aux besoins du terrain, à l’augmentation et à la diversité des activités d’ISoSL. En ce qui concerne les autres textes (Statut administratif, Statut pécuniaire et Règlement de travail), un toilettage et des corrections de textes ont été réalisés. La revalorisation du barème d’aidesoignant et l’octroi d’une prime pour le titre ou la qualification en santé mentale dont le financement par les autorités compétentes est assurée, ont été approuvés. 22 Nous avons également accordé une attention toute particulière aux conditions de travail et au bien-être des membres de la communauté ISoSL. Point commun psychosociaux au travail dont le stress, la violence, le harcèlement moral et le harcèlement sexuel a été actualisé. Un dispositif important concerne l’analyse de la charge psychosociale qui s’est déroulée au sein de nos établissements sous la forme d’une enquête réalisée par le service externe de prévention. Nous attendons les résultats de celle-ci début de l’année 2016. b) L’équipe des personnes de confiance a été renforcée. c) La procédure relative à l’octroi de crédit d’heures de formation a été clarifiée et fera l’objet d’une note de service. d) Il sera possible pour certaines catégories de travailleurs de valoriser un titre de compétence qui permettra, le cas échéant, d’obtenir une valorisation pécuniaire. e) Tous les cadres d’ISoSL seront invités, dans le courant du 1er trimestre 2016, à participer à deux journées de formation relatives à l’entretien d’évaluation et à l’entretien d’absentéisme. f ) Chaque agent devra remettre le programme des vacances (et plus seulement celui de ses vacances principales) à son responsable hiérarchique avant le 1er février et recevra une confirmation écrite par ce dernier pour le 31 mars au plus tard. D’autres dispositions approuvées : ont été - Nous avons adapté les textes aux moyens de communication actuels en étendant la notion de motif grave pouvant donner lieu à licenciement immédiat à « la divulgation sur les réseaux sociaux de toute affaire à caractère personnel ou confidentiel dont l’agent aurait eu connaissance directement ou indirectement dans l’exercice de son activité professionnelle ou la tenue sur les réseaux sociaux de propos, commentaires, échanges dénigrants/insultants à l’égard de l’employeur ou de collègues ». - Nous avons constaté que de plus en plus de travailleurs ne rendent pas spontanément leurs effets professionnels en cas de sortie définitive d’ISoSL, ce qui nous a amené à prévoir une pénalité forfaitaire de 50 € en cas de non restitution. - Une charte automobile a été insérée qui réglemente l’usage de véhicules d’ISoSL mis à la disposition de certains agents afin de répondre aux exigences de l’ORPSS (ONSSAPL) en matière d’avantage en nature. - Enfin, un chapitre important a été consacré à l’utilisation des moyens de communication électroniques en réseau qui vise principalement, les conditions d’utilisation du réseau, les caméras de surveillance et la conservation des données. Nos équipes du Département des Ressources Humaines sont à votre disposition pour détailler les différentes mesures au fur et à mesure de leur mise en place. ISoSL Les Uns et les Autres... Les retraites Les embauches LOUIS DEMEUSE Onur YILDIZ, infirmier Celine VANDERBEEKEN, infirmière LE PÈRÎ Esther ROZENBERG, infirmière bachelière L’ACCUEIL Sarah BISCARDI, infirmière brevetée Marine PARTHOENS, infirmière brevetée Nicolas LAMBERT, ouvrier Michelina SALVAGGIO, ouvrière Chantal HUET, ouvrière Thibaut FRADA, ouvrier Marina WILLEMS, ouvrière Nicole FRERES, ouvrière AGORA Geoffrey KONAT, ouvrier Ginette MASIMBA, ouvrière Justine IGLESIAS, ouvrière LES MURLAIS Audrey SZLATCHA, aide-soignante Justin DALLEMAGNE, kisénithérapeute LE CHEMIN DE LONCIN Alison TODT, ergothérapeute Sammy BARKOU, éducateur LE VALDOR Benoît HEYLENS, informaticien Julien RASQUIN, ouvrier Pauline PAQUAY, secrétaire médicale Ouarda EL TALHAOUI, employée d’administration Martin HOUSSIAU, assistant médico-pharmaceutique Isabelle CUBEDO SANCHEZ, employée d’administration LES BLÉS DORÉS Sarah POSTELMANS, infirmière brevetée LE DOUX SÉJOUR Clelia SABRON, ergothérapeute Fanny SIMAL, aide-soignante LES SAULES Onur YILDIZ, infirmier Céline VANDERBEEKEN, infirmière LES TROIS ROIS Irène MARTINA, aide-soignante Stéphanie MELON, infirmière Caroline CADET, kinésithérapeute LES ORCHIDÉES Noëlle NDIRIRA SIFA, aide-soignante Ali TERZOUT YETTOU, aide-soignant Chantal CHEFNEUX, ouvrière LE PETIT BOURGOGNE Eliana RANDAZZO, psychologue Euphrasie KOUADIO ADJOUA, ouvrière Kevin VANKERKOVEN, ouvrier Cédric PAULUS, ouvrier Frédéric MVIBUDULU ZOLA, ouvrier LOUIS DEMEUSE Mabou DANGO, infirmière brevetée PETIT BOURGOGNE Nicolle STASSAR, le 1er septembre Marie-Antoinette MOLDERS, le 1er septembre Huguette ARTUS, le 1er novembre Helena GOUBERT, le 1er novembre Christiane QUIVI, le 1er janvier 2016 LOUIS DEMEUSE Lilian STURBOIS, le 1er octobre LE VALDOR Marie-Eve MALMENDIER, le 31 octobre Marie DANIELS, le 31 décembre Anne EMONDS-ALT, le 31 décembre LE CHEMIN DE LONCIN Alain FAWAY, le 30 septembre LES ORCHIDÉES Guy RAICK, le 31 juillet LE PÈRÏ Monique SERVATY, le 1er octobre AGORA Myriam QUINET, le 1er octobre In memoriam LE VALDOR Viviane DEBATISSE, le 7 octobre 23 Point commun Les Murlais Psychologue en MR/MRS Rares sont les psychologues en MR et MRS. C’est pourtant le cas de Natacha Di Giusto, attachée à la MRS les Murlais. Natacha y est arrivée afin d’encadrer les résidents en état comateux. Puis, son intervention s’est peu à peu étendue aux autres bénéficiaires. Mais, quel est le rôle d’une psychologue dans ce genre de structure ? La psychologue apporte: conseil, soutien, écoute active, empathie, accompagnement et interventions psychothérapeutiques. Globalement, elle établit une relation d’aide. A l’arrivée, Natacha accueille le nouveau résident et sa famille. Elle leur propose son soutien. Ses horaires de présences sont affichés dans la MRS. Par exemple, Natacha sera là pour accompagner une dame à trouver sa place parmi d’autres résidents dont le stade de la maladie est plus avancé. Elle aide les familles à prendre du recul par rapport à la situation de placement car celle-ci génère un sentiment de culpabilité, un déchirement face au non-retour à domicile. Avant ce premier contact, Natacha a déjà connaissance du dossier. Cela lui fournit un fil conducteur pour l’accueil. En effet, le soutien apporté sera différent suivant que la personne arrive de l’hôpital ou de son domicile. Pendant le séjour, Natacha aide à faire face aux difficultés. Pour le résident, elle sert de porte-parole vers l’équipe. Elle relaie les informations. Elle travaille en étroite collaboration avec les autres disciplines (équipes soignantes et paramédicales, médecin coordinateur) afin de faciliter la communication entre les différents intervenants, les familles et les résidents. 24 Point commun Elle travaille également en collaboration avec la psychologue de liaison (par exemple, dans le projet Huntington). Elle soutient la personne par plus de présence et cherche des solutions pour l’apaiser. Par exemple, Natacha sera présente aux côtés d’une dame souffrant d’une maladie d’Alzheimer à un stade avancé, elle sera aussi auprès d’une patiente souffrant de chorée de Huntington et ne communiquant plus verbalement. Pour la famille, elle donne des explications et des conseils afin de mieux comprendre le résident. Un résident a des comportements excessifs envers un proche qui s’en trouve dévasté. Natacha va dès lors reformuler la situation pour la clarifier et aider ce proche à adopter une réaction adaptée. Natacha tient compte de la spécificité de chacun (résident, famille) et aide chacun à trouver sa place, son rôle. Elle accompagne aussi le résident lors de sa fin de vie. Elle aide les proches à l’accepter et les accompagne vers le cheminement. Le sentiment de déchirement est encore une fois présent. Natacha aide également à passer les différentes étapes vers le deuil. Dans l’ensemble, le rôle de notre psychologue permet une approche globale où elle place le résident au centre de la prise en charge et qui permet de prendre des distances par rapport aux différents événements grâce à des interventions spécifiques. Il serait bon que cet apport psychologique puisse s’étendre aux différentes MR et MRS car, dans toutes ces structures, on trouve des résidents et des familles en souffrance ou en questionnement. Le travail de la psychologue leur permettrait de faire face et de trouver les clés vers l’apaisement et le bien-être. Chantal Yerna Parcours d’Artiste Il n’y a pas de hasard ! Chers amis isoséliens et les autres. Il n’y a pas de hasard ! Dans le parcours d’artiste de ce numéro, je voudrais mettre à l’honneur deux jeunes artistes rencontrées un peu par hasard… Tout a commencé par une demande de stage d’une étudiante de l’Académie des Beaux-Arts qui souhaitait effectuer son stage de photographie auprès de personnes âgées. Comme toujours, je rencontre l’étudiante afin de discuter des modalités du stage. Bien que ses objectifs n’étaient pas compatibles avec la durée de séjour de nos patients, celle-ci semble intéressée par ce que nous faisons avec nos bénéficiaires. Durant l’entrevue elle pose beaucoup de question afin de comprendre comment elle pourrait collaborer. Les affiches sur la journée spéciale « Foire d’octobre » semble tout autant intriguer, que motiver mon interlocutrice. Elle souhaite garder le contact et me rappelle quelques jours plus tard pour me proposer d’exposer des dessins, peintures et photos représentatifs de la Foire de Liège. Ils sont réalisés par une de ses amies et nous pouvons les garder gratuitement sans limite de temps. Elle me propose également de venir à ma convenance animer un atelier artistique…. Cela tombe plutôt bien, je lui avoue que je suis nulle en dessin ! Comme promis, ce 14 octobre sur le coup de 8h00 , Nathalie Schmit, artiste peintre en 3ème Bac aux Beaux-arts de Liège et Charlotte Delleur, diplômée en photographie de la même école étaient là. La beauté des œuvres exposées dans la cafétéria a donné une autre dimension à cet endroit et nous a émerveillés. Je vous propose de juger par vous-même…. Je voudrais vraiment remercier du fond du cœur nos deux jeunes artistes pleines de talent. Merci pour leur humanité, leur gentillesse et pour la confiance qu’elles m’ont témoignées en me prêtant leurs œuvres. Je sais en tant qu’artiste qu’il n’est pas toujours facile de laisser à d’autres ses créations. J’espère de tout cœur que cette collaboration « improvisée » va se poursuivre longtemps, car le hasard fait souvent bien les choses. Joëlle Wauthier Nathalie SCHMIT & Charlotte DELLEUR 25 Point commun Pèrî La Foire d’automne En ce début d’automne, une journée spéciale «Foire» a été organisée au Pèrî dans le cadre du «projet convivialité». Au programme de cette journée particulière: attractions diverses, musique de circonstance ainsi que les incontournables croustillons, lacquemants et autres friandises foraines… Pour nous, stagiaires éducateurs, participer à ce genre d’événement était une première. Comment aurions-nous pu imaginer que ce genre de chose puisse se mettre en place à l’intérieur d’une structure hospitalière ? Nous comprenons maintenant pourquoi nos professeurs aiment travailler avec votre institution. C’est pour cette raison que nous avons eu envie de vous parler de cette journée du 14 octobre 2015 qui restera une de nos plus belles journées de stage.... Il aura fallu plusieurs mois à Joëlle, l’éducatrice de l’hôpital, pour préparer et organiser cette journée. Effectivement, récolter autant de lots, prendre contact avec les différents fournisseurs, imaginer le matériel en privilégiant le recyclage, informer les patients et leur famille, faire participer les bénéficiaires à la fabrication du matériel, utiliser les ressources des équipes interdisciplinaires jusqu’à la mise en place des attractions, cela a nécessité une grande quantité de temps. 26 Point commun Avant même d’arriver dans la cafétéria de la clinique, une odeur inhabituelle vous conduisait inévitablement vers l’entrée du mess où l’on pouvait apercevoir des photos illustrant les plus mythiques attractions de la foire ainsi que des croquis réalisés par deux élèves des Beaux-arts, Nathalie Schmit et Charlotte Delleur. Une fois le seuil d’entrée franchi, l’odeur de barbe à papa, des gaufres chaudes et des croustillons assaillaient nos narines. L’accueil était assuré par une personne qui donnait des explications utiles et distribuait des tickets pour chaque attraction mais aussi pour des sucreries. Un parcours avec des aires de repos permettait à tout un chacun de passer aux différents stands selon son rythme. En se dirigeant vers la première attraction qui était celle de la pêche aux canards, une douce musique d’antan vous y accueillait; elle était mélangée aux crépitements des feuilles mortes préalablement étalées au sol, (et oui, l’automne, c’est la chute des feuilles). Tout cela faisait resurgir les souvenirs, dans les esprits des patients, on était en automne, sur la foire de «Liège». Ici plus question d’hôpital, de maladie, les patients étaient venus pour jouer avec un objectif: gagner un maximum de lots et se délecter de friandises. Bien que l’éducatrice ait organisé seule cette journée, le dialogue entre les divers professionnels fut de mise afin que rien ne soit laissé au est installée à la cafétéria hasard dans le choix des activités, du décor et même des friandises à proposer. Rien n’aurait été envisageable sans une collaboration active de tous les corps de métiers. Que ce soit lors de la mise en place des stands, de la prise en charge des patients durant l’activité , du rangement de la cafétéria après cette journée épuisante mais riche en émotions, jusqu’à la fabrication et la distribution de barbe à papa à tous les patients de la clinique le lendemain. Chacune des professions en a profité pour prodiguer ses soins d’une manière différente mais exceptionnellement décontractée et humaine. C’est avec le cœur rempli de joie, que nous avons accueilli une centaine de patients, 115 précisément, pour certains accompagné de leur famille. Une majorité se demandait dans quoi ils allaient être embarqué, mais la curiosité était de mise chez la plupart d’entre eux qui venaient «juste pour voir» ! Tous nous quittaient heureux, le croustillon à la bouche. Certains même n’ont pas hésité à revenir l’après-midi et à jouer plusieurs fois.... Invitant même leurs proches à faire de même. En effet grâce à leurs tickets, tous pouvaient participer: A la pêche aux canards, au tir, au jeu de massacre, le jeu des anneaux, le jeu des cordes, aller voir la voyante Irma, la tombola ainsi qu’une pêche dans la sciure. Tous les jeux étaient gagnants car l’objectif n’était pas la performance mais bien le plaisir et la convivialité Voir ainsi les patients avec leurs proches, leurs amis, leurs enfants, partageant friandises, sourires et rires, c’est une chose que nous ne rencontrons pas souvent en stage et surtout pas en milieu hospitalier. Nous avons eu l’impression de ressentir l’âme d’enfant de tout un chacun, autant les patients que les membres du personnel. Nous remercions Joëlle et la Clinique le Pèrî de nous avoir fait vivre cette expérience qui était une grande première. . . Pauline Laffut et Noury El Haiba Stagiaires éducateurs en 2ème année, Helmo CFEL 27 Point commun Pèrî Le jardin fleuri a besoin de vous ! Dans le cadre du projet convivialité du Pèrî, les éducatrices ont décidé de reprendre l’ancien potager qui se situe dans le fond du jardin pour y cultiver des fleurs. L’objectif est de rendre cet endroit «nature» et convivial, d’y travailler avec les patients valides de façon naturelle, d’y installer bancs, nichoirs, maisons à insectes pour favoriser le développement de la nature, et d’y planter fleurs vivaces , coloquintes etc… qui serviront à décorer la cafétéria. Tout était à refaire dans le potager qui était envahi de mauvaises herbes. Avec l’aide de nos patients et beaucoup d’huile de coude, le jardin fleuri a vu le jour. Il nous a fallu plusieurs semaines pour arriver à un résultat, mais cela valait la peine. Lorsque je vois les patients et leurs familles faire le tour du jardin pour admirer les fleurs ou pour en cueillir une fleur qu’ils mettront dans leur chambre, cela me réjouit. Cette année nous avions mis en plus des fleurs, des potirons et des coloquintes qui nous avaient été gentiment offerts….. La récolte fut bonne, voyez vous-même ! Ce que nous avons cru être des coloquintes sont en réalité des butternuts. Peu importe, l’important, c’est que notre récolte fait très bien l’affaire comme décoration d’automne dans notre cafétéria et qu’elle fait la fierté des patients qui ont œuvré à la réalisation de ce jardin fleuri. Alors si vous avez dans vos jardins de petites fleurs vivaces dont vous souhaitez vous défaire, pensez à nous. Qu’elles soient en pot ou plantées dans notre jardin fleuri, elles feront le bonheur de nos patients. Et si au détour de vos abris de jardin, vous vous débarrassez de pots ou de décorations extérieures, pensez à nous….. L’hiver est à nos portes, soignez vos jardins pour qu’ils vous émerveillent au printemps. Joëlle Wauthier, Educatrice Site Pèrî Tel 04/2258727 28 Point commun ! e m è i r t a CLAP qu de célébrer on Pan’Art et afin tistes du iti os xp l’e à n io rticipat , les ar Pour notre 4 pa de la mort de Vincent Van Gogh de renommée s e an tr 5 in 12 pe s ce l’année de mmage à tenu à rendre ho CHS l’Accueil ont ours si interpellant. rc milière, de l’ate mondiale et au pa iers des Sans Soucis, de la Four d’œuvre pour atel nt mis à pied Les patients des Le Hameau se so SP M la leur place dans de et il le lier du So res et à penser uv œ s de r ise préparer et réal ateurs qui, travail des anim le t l’exposition. en èr m th ry n nt les patients otivatio drèrent, épaulère Valorisation et m ca en t, en èr ul im sans flétrir ainsi t, st quotidiennemen l’artiste qui sommeillent en eux, t et ainsi réveillèren avail accompli e gratitude du tr un leur différence. et r eu ot m nous un Pan’Art est pour . tte année, nous in de nos ateliers se au ur jo tistes, puisque ce Who ? Wie ?», chaque ar s no rs fie re êt t ui ? en De plus, ils peuv ème prix du Public avec l’œuvre «Q 2 le é Soucis. avons remport l’atelier des Sans reproduction de réalisée au sein de res n’ont pas eu à rougir, la œuv esse de la mise en Mais les autres us d’un par la fin pl é at ép a en s la chambre d’Arle ile. éciée comme to collant, fut appr er perspective de la pi pa de u ea le roul L’oreille, tenant oire de l’artiste. ist l’h à il œ ochaine ! clien d’ ns… A l’année pr nants, c’est gratifiant de voir so di us vo us no s Alor s soig la leur donne car pour nous, le ur les patients, ce po Venez nombreux Et l. n ai av tr e tr se à no vaut mieux qu’u que l’on s’intéres s de prix et qui pa a n’ i qu é rt fie un sentiment de ! é im pr com Soleil, Soucis, l’atelier du ilière m L’atelier des Sans ur Fo La u& la MSP Le Hamea ème is telier des Sans souc Delphine HIA, de l’a Qui ? Who ? Wie ? 2 ème prix du public ste Un clin d’oeil à l’arti La chambre d’Arles au détail près e t i a h u o s s u o v n o i t c a d é r e d é s t i n m o l o l i C e v Le é r s n o b s è r t e d r e s s a de p