Les points de vente collectifs - Chambre d`Agriculture de la Dordogne

Transcription

Les points de vente collectifs - Chambre d`Agriculture de la Dordogne
Bienvenue au séminaire ANATOLE
15 et 16 septembre 2011
Pôle interconsulaire de Dordogne
Introduction du séminaire
Yannick FRANCES, membre du Bureau de la
Chambre d’agriculture
Jean Pierre SAINT AMAND, vice-président
du Conseil Général
Rappel du programme de Jeudi
Jeudi matin :
- Introduction et tour de table
- Présentation du projet ANATOLE par l’AC3A
- Séance de travail « points de vente collectifs »
Déjeuner sur place
Jeudi après-midi :
- Séance de travail « approvisionnement de la restauration
collective »
- Retour à l’hôtel (RDV 18H30) et visite guidée de Périgueux
- Dîner en ville
Rappel du programme de vendredi
Début des travaux à 9H :
- Séance de travail « Saveurs du Périgord »
- Conclusion et point presse
- Déjeuner sur place à 12H30
PRESENTATION DU PROJET
ANATOLE
Pascal DAGRON
Directeur de l’AC3A
Investir dans notre futur commun
Projet N°2009-1/080
Priorité 4 Objectif 1
ANATOLE
Atlantique Network Abilities
for Towns
to Organize Local Economy
Cofinancé avec l’appui de l’Union européenne FEDER- Programme Espace Atlantique
Actions de promotion
du projet ANATOLE
Périgueux
15-16 septembre 2011
avec le soutien des fonds européens
Le Programme
Interreg « Espace Atlantique »
Priorité 4 : Développement Urbain
Action soutenue par le FEDER
À hauteur de 65% pour un montant de 980K€
LE PROJET
1.Impliquer les collectivités dans le
développement de cette nouvelle forme
d’économie
2.Valoriser les territoires ruraux et périurbains et
les acteurs qui y travaillent
3.Proposer une nouvelle forme d’économie
(schéma ci-après)
Peu ou pas
d’intermédiaires dans un
périmètre restreint :
Plusieurs intermédiaires
dans Périmètre ouvert
Plus de valeur ajoutée
Valeur ajoutée répartie
Circuits
Courts
Economie
de
Proximité
Circuits
longs
Les Partenaires du projet
Partenaires opérationnels de terrain
Operational partners / Operadores de campo
P1 : AC3A
P3 : ADTERRA
P4 : IERU
P8 : Irish Exporters
Partenaires villes ou collectivités locales
Cities or local authorities / ciudades o entidades territoriales
P2 : Diputacion de huelva
P5 : CVAA
P6 : IMK
P7 : Nantes métropole
P9 Westmeath CD
LES ACTIONS
1. Faire contractualiser des collectivités (20) avec des
opérateurs techniques
2. Définir des actions locales à conduire par territoire
dont 15 pour les Chambres (de l’organisation de marchés
locaux à la mise en place de plate-forme d’approvisionnement de cantines
ou de magasins)
3. Faire un état des lieux (dont enquêtes consommateurs) : 3
diagnostics AC3A et 1 pour chaque partenaire
4. Mettre en place des réseaux avec des opérateurs
déjà investis dans les filières longues ou courtes
5. Communiquer les rencontres, les évènements et les
résultats (Conférence des villes atlantiques)
LES RESULTATS
1. Un contrat type entre UNE collectivité et UN
opérateur technique
2. Des diagnostics de situation indiquant forces et
faiblesses sur les territoires impliqués
3. Le guide atlantique des « bonnes pratiques » pour le
développement de l’économie de proximité
4. Un argumentaire politique pour la promotion de
l’économie de proximité par les collectivités
5. Un séminaire de clôture 2012 à Bruxelles
Et après………..!!
• Poursuivre les actions de chaque territoire en cours et les
développer
• Finir les ouvrages collectifs et les diffuser (séminaire
Bruxelles 2012)
• Présenter à la commission les résultats; les mettre en
évidence vis-à-vis de la stratégie atlantique de la
COMARCAT
• Préparer des actions pour la formation de compétences,
l’organisation de plate-forme et un centre de ressources
dédiés à l’économie de proximité (ANATOLE2)
• Impliquer des entreprises de l’agro-alimentaire dans
l’économie de proximité (ANATOLE2)
SEANCE DE TRAVAIL
« Points de ventes
collectifs »
Date
Définition
PVC : un lieu où les producteurs vendent en direct les
produits de leurs exploitations aux consommateurs
- Situation : Zone rurale, urbaine, ou péri-urbaine (clientèle de
proximité), ou zone plus touristique (clientèle de passage)
- Produits : des productions locales, issues d ’exploitations
agricoles où le produit est maîtrisé et vendu par l’agriculteur
- Composition : noyau de 6 à 8 producteurs, peut monter
jusqu’à plus de 20
Les producteurs assurent la vente de leurs produits,
l’accueil et le service des consommateurs
Les 10 étapes clés de la création
1. Constituer un groupe homogène
2. Définir le projet et bâtir le règlement intérieur du fonctionnement
3. Choisir le statut juridique : SARL, association, coopérative, GIE…
4. Choisir le site d’implantation : zone commerciale, centre ville…
5. Établir la faisabilité commerciale et économique
6. Définir l’aménagement du local de vente
7. Définir l’identité du PVC, la communication
8. Se perfectionner aux techniques de vente et connaître l’ensemble
des produits fermiers vendus dans le point de vente
9. Gérer l’ouverture et les imprévus
10. Préparer l’inauguration
Les accompagnements financiers
Les collectivités territoriales jouent un rôle important dans
l'accompagnement des projets de boutique : mise à disposition de
locaux.
Le conseil général subventionne une part des investissements par le biais
de son programme départemental Agriculture Biologique, vente directe
et circuits courts.
Le conseil régional, grâce au « chèque conseil » (si présence d'un
agriculteur installé depuis - de 5 ans), finance en partie le recours à un
conseil spécialisé.
L’union européenne et le Conseil Régional aident sous forme de
subventions les investissements liés à un point de vente collectif
(Agritourisme et commercialisation en circuits courts des produits
agricoles, dispositif 311 du PDRH).
Historique BAF/MPP
Années 80 : création de l’Association Agriculture et
Tourisme
2011 : 186 adhérents Bienvenue à la ferme
41 sites, 290 adhérents Marché des Producteurs de
Pays
Missions de développement de l'agritourisme
Département leader pour l'agritourisme en France
Historique des boutiques
La Dordogne a une tradition culturelle de marchés : il en
existe de nombreux depuis plus d'un siècle,
+
Le regroupement des producteurs en réseau
=
Émergence des projets collectifs et constitution de noyaux
forts
Historique CA24 et PVC
2006 : recensement des points de vente
2007 : accompagnement de groupes candidats à la
création des boutiques collectives, stage VIVEA de 3
jours : aspects juridique, fiscal, sanitaire…
Depuis cette date, près de 3 stages / an sont organisés
2010 :
- Juin 2010 : étude clientèle et producteurs
- Novembre 2010 : formation régionale
État des lieux - Cartographie
+ de 150 producteurs concernés
De 6 500 € à + de 200 000 € de CA annuel
État des lieux - observations
Sur 12 boutiques de producteurs recensées
- 1ère : 1990 - dernière : 2011 dont 7 de 2009 à 2011
- 10 associations – 2 GIE
- Toutes sont ouvertes toute l’année
- 7 ont des salariés
- 5 sont situées sur une exploitation agricole
Fonctionnement
Date
Les systèmes juridiques
• Association : cas le plus fréquent
• GIE ou SARL : cas + rares
Distinguo entre :
Les membres fondateurs : ceux qui sont à l’origine du projet
et qui souvent réalisent les investissements.
Les membres associés : les autres producteurs qui ont un
approvisionnement régulier et une participation active et
régulière à l’association (permanences).
Les membres apporteurs : producteurs « saisonniers »
Les membres d’honneur : représentants institutionnels
Les modes de fonctionnement
Pour le producteur, intégrer une association pour gérer
un point de vente collectif, c’est :
- une cotisation annuelle,
- un droit d’entrée,
- un taux de commission sur les ventes, variable selon
la catégorie des membres, il est situé entre 20 et 25%.
Les modes de fonctionnement
Vente directe et dépôt-vente (DGCCRF), conditions :
- Pas d’achat revente = pas d’intermédiaire = contrat de mandats
Le point de vente (mandataire) vend pour le compte des
agriculteurs (mandants)
Établir : contrat de mandat, bons de dépôt, bons de retrait pour les
invendus, état récapitulatif des ventes en fin de mois
- Pas de bénéfices = le % prélevé au producteur sert aux charges
fixes et variables
Remise directe (DSV)
La vente au consommateur est faite par un producteur adhérent ou
un membre de sa famille
= problème des cas où présence d’un salarié, si pas de remise
direct, réglementation du Paquet Hygiène et des agréments
Aspects sanitaires et réglementaires
Pas de loi, ni règlement, ni décret
Il existe :
-les notes de service (DGAL – Direction Générale de l’Alimentation - 1997)
-Les interprétations de textes juridiques
= Réalisation d’une étude juridique
Par GAEC et Sociétés (Francis Varennes), commanditée par AVEC
Rhône Alpes, Chambres d’Agriculture de l’Ain, du Rhône et de l’Isère
La tenue de la boutique
3 cas de figures :
- Les producteurs assurent toutes les permanences
- Un producteur assure toutes les permanences
- Un salarié tient la boutique et les producteurs y font
également des permanences
Conclusions
Date
SWOT
Forces
- contact et proximité
- valorisation des produits de qualité du terroir
- lien direct producteur/consommateur
- vente directe
- nbr de producteurs et d’exploitations
impliquées
- pour le conso : rencontre agriculteurs
- diversification de l’activité pour le producteur
- réduction des intermédiaires
- réduction des coûts (transport)
- augmentation de la Vente Par
Correspondance
Opportunités
- besoin consommateurs
- subventions accessibles
- communication et promotion externe
- 2,6 millions de touristes / an
- nombreuses petites exploitations en
polyculture/élevage
- culture historique du circuit court
Faiblesses
- se démarquer des boutiques de
produits régionaux, des épiceries et des
GMS
- communication et promotion
- structuration globale
- mobilisation et implication dans la
durée
- pour l’agriculteur : permanences
(multipliées si implication dans plusieurs
boutiques)
- gestion des invendus
- temps à passer pour la construction du
projet
Menaces
- paquet hygiène
- « trop de boutiques tuent les
boutiques »
- concurrence avec les artisans de
bouche locaux
- entente inter-consulaire
Tendances
Les PVC qui fonctionnent bien ouvrent leur porte à des agriculteurs hors
départements afin de proposer une gamme + large tout en respectant
leur éthique (ex : huile d’olive, tapenade, fruits du sud-est….) .
Les artisans d’art et de bouche (boulangers) sont de + en + présents.
Les agriculteurs « fondateurs » souhaitent développer ces PVC
= difficile de produire, vendre sur les marchés et tenir les permanences
de plusieurs boutiques.
Les PVC manquent de fruits et légumes.
De + en + de commerçants ouvrent des points de vente avec des
produits de producteurs locaux.
Les grandes enseignes nationales de la distribution de réapproprient le
commerce de proximité.
Titre chapitre
Conclusion
Les PVC :
- pérennisent l’activité agricole et sécurise les revenus
- sont créateurs d’emploi en zone rurale
- maintiennent le commerce de proximité
Cependant :
- ils concernent une frange limitée des consommateurs
et des producteurs (150)
- leur potentiel de développement est limité
Merci pour votre écoute …
Muriel VEYSSIERES et Annie France LASFARGEAS
Pôle Tourisme et Promotion
Tel : 05.53.35.88.90
Merci à tous et bon appétit…
Repas d’un agriculteur/traiteur Bienvenue à
la Ferme
avec les produits de la boutique collective le
Goût de l’Authentique à Lanouaille

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