L`alcool et ses effets sur la santé de la reproduction et la santé

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L`alcool et ses effets sur la santé de la reproduction et la santé
InteragencyYouthWorkingGroup
numéro
publication en série
36
Santé de la reproduction
et VIH/SIDA
L’alcool et ses effets sur la santé de la
reproduction et la santé sexuelle des jeunes
Les jeunes sont de multiples manières exposés à
l’alcool dans la société d’aujourd’hui, particulièrement
par le biais de la publicité et de la pression de leurs
pairs. Par conséquent, les habitudes nocives de
consommation d’alcool sont en pleine croissance
chez les adolescents et les jeunes en général.1, 2, 3
Des 73 pays qui ont participé à une enquête de
l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sur l’alcool
et la santé, 71 pour cent ont signalé une augmentation de la consommation d’alcool avant l’âge légal au
cours des cinq dernières années.4 Quant aux jeunes
vulnérables, tels que les enfants de la rue et ceux qui
s’adonnent au commerce du sexe, ils courent un bien
plus grand risque d’initiation précoce à la consommation et à l’abus d’alcool que la plupart des autres
jeunes. Un bon nombre des conséquences négatives
résultant de la consommation d’alcool ont été bien
documentées, parmi lesquelles les accidents et les
blessures liés à l’alcool, les homicides et les suicides
commis sous l’influence de l’alcool, la dépendance à
l’alcool et l’intoxication alcoolique. Le présent numéro
d’Optic’Jeune décrit les effets de la consommation
d’alcool sur la santé de la reproduction et la santé
sexuelle des jeunes. Elle se penche également sur les
politiques et les programmes visant à réduire la
consommation d’alcool et ses effets néfastes chez les
jeunes, ainsi que sur les initiatives prises par les
programmes pour faire face à la consommation et à
l’abus d’alcool.
La nature du problème
De nombreuses études ont montré que la consommation d’alcool peut abaisser les inhibitions, accroître
l’impulsivité et réduire la maîtrise de soi. La consommation d’alcool et l’alcoolisme contribuent aux
comportements sexuels à risque, notamment l’initiation
précoce aux rapports sexuels, l’entretien de partenaires
sexuels multiples, l’utilisation irrégulière du préservatif
et la pratique de rapports sexuels transactionnels. Au
Kenya, par exemple, une étude portant sur les jeunes
de sexe masculin ayant quitté l’école a montré que la
consommation d’alcool était l’un des quatre principaux
facteurs de comportements sexuels à risque.5 Selon
une autre étude menée aux Etats-Unis, des taux
beaucoup plus élevés d’infections sexuellement transmissibles (IST) et de grossesses non désirées ont été
trouvés chez les jeunes filles et femmes toxicomanes que
chez celles qui ne consommaient pas de drogue. Cette
même étude a révélé que les jeunes qui consomment
cinq boissons ou plus en une seule fois sont en gros
trois fois moins susceptibles d’utiliser un préservatif.6
En Ouganda, une étude portant sur des jeunes de
11 à 21 ans a montré que la consommation d’alcool
représentait un obstacle majeur à l’adoption de
comportements sexuels préventifs.7 Au Pérou, il a été
trouvé que les hommes qui croyaient que la consommation d’alcool améliorerait leurs performances
sexuelles étaient plus susceptibles d’adopter des
comportements sexuels à risque lorsqu’ils étaient
ivres que ceux qui ne croyaient pas cela.8 Cette étude
montre bien que le lien entre la consommation
d’alcool et les comportements sexuels à risque
pourrait provenir des attentes associées à l’alcool
plutôt que de ses seuls effets physiques.
Une autre étude menée en Afrique subsaharienne a
montré que la consommation d’alcool a souvent lieu
dans des cadres où se rencontrent des partenaires
sexuels, avec pour conséquence la formation de
réseaux sexuels attisés par l’alcool et où le VIH peut
se propager rapidement.9 La consommation d’alcool
peut également être particulièrement néfaste pour
ceux qui vivent déjà avec le VIH. Plusieurs études ont
démontré que l’alcool contribue à affaiblir davantage
le système immunitaire des patients infectés par le
VIH, exacerbe les effets secondaires et la toxicité des
antirétroviraux (ARV) et contribue de manière
significative à réduire l’assiduité des patients au
traitement par les ARV.10
Les individus qui commencent à boire dès leur jeune
âge, qui boivent souvent ou qui boivent beaucoup
courent un risque élevé de développer une dépendance à l’alcool et un plus grand risque de commettre
ou de subir des actes de violence que ceux du même
âge qui ne boivent pas ou qui boivent moins.11 Des
niveaux dangereux et nocifs de consommation
d’alcool, tout comme la dépendance à l’alcool, sont
des facteurs de risque pour les violences conjugales.11
La violence sous l’effet de l’alcool contribue à exposer
les jeunes aux blessures physiques, aux traumatismes
psychologiques, à l’infection par le VIH et aux
grossesses non désirées.
Les politiques en matière d’alcool
et les jeunes
Malgré les dommages et les problèmes sociaux liés à
la consommation et à l’abus d’alcool, la consommation
d’alcool par les mineurs et leur accès à l’alcool ne sont
souvent pas considérés comme étant des problèmes
prioritaires pour les décideurs et les responsables de
la santé publique. Et pourtant la recherche montre que
les politiques en matière d’alcool et les programmes
de prévention peuvent réduire l’accès à l’alcool et par
conséquent les dégâts liés à sa consommation.
L’augmentation ou l’introduction de taxes sur l’alcool
constitue une mesure particulièrement efficace pour
en limiter l’accès, puisqu’elle entraîne une hausse des
prix et décourage la consommation chez les jeunes,
qui ont généralement moins d’argent que les adultes.
Un examen de 112 études sur les conséquences de
l’augmentation des taxes sur l’alcool a révélé que
lorsque l’on augmente ces taxes, la consommation de
l’alcool disponible sur le marché officiel réglementé
baisse au sein de la population en général et chez les
jeunes en particulier.12
D’autres stratégies dont l’efficacité a été avérée pour
réduire l’accès des jeunes à l’alcool sont, entre autres,
la fixation et la mise en application d’un âge légal
minimum pour l’achat et la consommation d’alcool, la
restriction des heures de vente de l’alcool, l’introduction de règlements restrictifs pour l’obtention du
permis de conduire par les jeunes, l’adoption de lois
sur le taux maximum d’alcoolémie pour les conducteurs et l’application de ces lois par des contrôles
d’alcoolémie sur les routes.3, 4 Plusieurs études
menées dans les pays développés ont démontré
l’efficacité de telles politiques dans la réduction du
nombre de décès dus aux accidents de la route et de
la violence parmi les jeunes.13, 14 Des chercheurs aux
Etats-Unis ont également trouvé une forte corrélation
entre la hausse des taxes sur la bière et la baisse du
taux de gonorrhée chez les jeunes de 15 à 24 ans, ce
qui indique que les politiques en matière d’alcool
peuvent jouer un rôle important dans la réduction des
comportements sexuels à risque chez les jeunes.15
Les politiques nationales et locales en matière
d’alcool devraient également réagir face aux efforts
grandissants des producteurs d’alcool pour cibler le
marché des jeunes. La promotion des cocktails du
type prémix sucrés ou fruités, ainsi que des boissons
dites « énergisantes » qui combinent une forte teneur
en alcool avec une teneur élevée en caféine, s’inscrivent dans cette stratégie de marketing. Ces
boissons sont souvent vendues dans des emballages
et avec des produits d’accompagnement spécialement conçus pour attirer la clientèle jeune. La boisson
énergisante Four Loko, fabriquée aux Etats-Unis, qui
contient autant d’alcool que six bouteilles de bières
d’environ 36 cl et l’équivalent en caféine d’une tasse
de café, a été interdite dans plusieurs états des USA
en 2010 après que de nombreux étudiants aient
perdu connaissance suite à sa consommation. Ce type
de produit est souvent lancé dans des pays riches,
puis, par la suite, des marchés émergent dans les pays
en développement. Cependant, dans n’importe quel
marché, des réglementations inadéquates et des
politiques moins strictes en matière d’alcool peuvent
faciliter le marketing et la vente de ces produits nocifs
à la jeunesse. Des campagnes promotionnelles
séduisantes (avec par exemple l’aval d’une vedette,
des jeux, de la musique, de la publicité dans les
magazines, le parrainage de clubs et des manifestations sportives) encouragent les jeunes à boire sans
toutefois aborder les conséquences potentielles.3, 16
Stratégies de riposte contre la
consommation d’alcool par les jeunes
Différentes approches ont été employées pour
résoudre les problèmes liés à l’alcool chez les jeunes.
Des programmes éducatifs, souvent dispensés dans le
cadre scolaire, sont couramment utilisés pour
améliorer leurs connaissances sur la consommation
d’alcool et ses effets, et pour donner aux jeunes les
aptitudes nécessaires pour résister à la pression de
leurs pairs les incitant à boire. Des programmes
éducatifs bien conçus et bien mis en œuvre peuvent
avoir un impact positif sur la réduction de la consommation d’alcool, retarder l’initiation aux premiers
rapports sexuels et accroître l’utilisation du préservatif.17
Une évaluation du programme HealthWise — un
programme complet d’acquisition de compétences
pratiques pour la réduction des risques destiné aux
adolescents de Cape Town, Afrique du Sud — a révélé
des augmentations beaucoup plus élevées et plus
rapides de consommation récente ou abusive d’alcool
chez les jeunes qui n’avaient pas participé au
programme que chez ceux qui y avaient participé.18
D’autres études, cependant, ont montré que si dans
certains cas ces programmes ont entraîné des
changements d’attitude et d’opinion, ils n’ont pas
produit de vrais changements de comportement.19, 20
Une manière d’accroître l’impact des programmes
éducatifs sur les jeunes est d’éduquer et de faire
participer leurs parents, qui peuvent jouer un rôle clé
lorsqu’il s’agit d’apprendre à leurs enfants à s’abstenir
de boire de l’alcool. Les parents sont pour les enfants
les modèles les plus importants. Si les parents
consomment de l’alcool, ils doivent veiller à ne pas
exposer leurs enfants à une consommation nuisible de
l’alcool. Apprendre à consommer de l’alcool dans un
cadre social sans en abuser est un aspect important de
l’apprentissage de la vie dans de nombreuses sociétés.3
Une stratégie, qui consiste à intégrer le dépistage de
la consommation d’alcool, de brèves interventions et
des références au traitement dans un cadre de soins de
santé primaires, s’est révélée efficace pour réduire la
consommation d’alcool et ses dégâts chez les adultes.
Aux Etats-Unis, cette approche est surtout utilisée pour
les adolescents (âgés de 12 à 17 ans) dans les
services d’urgence. Selon l’environnement des soins de
santé et les ressources disponibles, une telle approche
peut s’avérer efficace pour réduire la consommation
d’alcool chez les jeunes, à condition que les programmes soient d’accès facile et conviviaux pour les
jeunes.21 Qui plus est, des approches holistiques, qui
abordent à la fois l’abus d’alcool, la dépendance à
l’alcool et d’autres habitudes de vie, y compris la
santé sexuelle et de la reproduction, peuvent
améliorer les résultats sur l’ensemble des problèmes
touchant la santé et le bien-être des jeunes.6 A mesure
qu’augmentent le nombre et la portée des programmes multidimensionnels de prévention, un effort
accru sera nécessaire pour évaluer l’efficacité au plan
local d’une approche donnée.
Perspectives d’avenir
Pour concevoir et mettre en œuvre des programmes et
des politiques efficaces, les pays doivent suivre de
près la consommation d’alcool et ses conséquences
chez les jeunes. On trouvera des conseils utiles dans
le document International Guide for Monitoring
Alcohol Consumption and Related Harm (« Guide
international pour le suivi de la consommation
d’alcool et des dégâts correspondants », disponible en
anglais et en espagnol).22 Les politiques et les
programmes concernant l’alcool doivent s’intéresser
aux causes sous-jacentes de la consommation
d’alcool chez les jeunes et reconnaître les liens qui
existent entre l’abus d’alcool et d’autres substances
toxiques, la santé physique et sexuelle et le bien-être
psychique et psychologique. Une application stricte
des politiques existants et un suivi et une évaluation
sans complaisance des programmes sont nécessaires
pour s’assurer que les jeunes disposent des connais-
UN CONSENSUS HISTORIQUE
Lors de la 63e session de l’Assemblée mondiale de la Santé qui s’est tenue
à Genève en mai 2010, les 193 Etats membres de l’OMS sont parvenus à un
consensus historique sur une stratégie mondiale pour réduire la consommation
nocive d’alcool. Le document en appelle aux gouvernements des pays membres
à assumer leurs responsabilités pour la formulation, la mise en œuvre, le suivi et
l’évaluation de politiques publiques visant à réduire la consommation d’alcool.
Cette stratégie a cinq objectifs :
n Sensibiliser sur les problèmes causés par la consommation abusive d’alcool, et
accroître l’engagement des gouvernements à s’attaquer à l’abus d’alcool
n Apprendre davantage sur l’ampleur et les déterminants des effets nocifs de
l’alcool et sur les interventions destinées à limiter et à prévenir ces effets
n Accroître l’appui technique aux Etats membres et améliorer leur capacité à
prévenir l’abus d’alcool et à prendre en charge et à traiter les problèmes de santé
liés à un tel abus
n Renforcer les partenariats entre les différentes parties prenantes et accroître la
mobilisation des ressources nécessaires pour prévenir la consommation abusive
d’alcool
n Améliorer le suivi et la surveillance, ainsi que la diffusion des informations
destinées au plaidoyer, à l’élaboration et à l’évaluation des politiques.
En février 2012, la Thaïlande a accueilli une conférence mondiale sur les politiques en matière d’alcool, organisée conjointement par le ministère thaïlandais
de la Santé publique, l’OMS, la Global Alcohol Policy Alliance (Alliance pour une
politique mondiale sur l’alcool) et la Thai Health Promotion Foundation (Fondation
thaïlandaise pour la promotion de la santé). Cette conférence était la première
réunion mondiale consacrée à la question des politiques en matière d’alcool
depuis l’adoption de la stratégie de l’OMS en 2010. Ce fut l’occasion pour les
décideurs en matière de politique, les militants de la lutte contre l’alcoolisme, les
universitaires et d’autres participants de discuter des progrès accomplis depuis la
résolution de 2010 et de partager leurs connaissances et leurs expériences. Pour
de plus amples informations, veuillez consulter le site web de la conférence à
l’adresse suivante (en anglais) : http://www.gapc2011.com/welcome.html.
sances, des compétences, du soutien et de l’environnement local nécessaires pour éviter la consommation
d’alcool et les dégâts qu’elle entraîne. Il faut à
l’échelle mondiale des programmes qui prennent en
compte les facteurs propres à chaque contexte tels
que les normes sexospécifiques et les perceptions
culturelles de la consommation d’alcool. Avec
l’évolution des programmes de lutte contre l’alcoolisme, les politiques fondées sur les données de
recherche, appliquées efficacement, et les approches
multisectorielles globales s’avèrent prometteuses pour
influencer la prise de décision et le comportement des
jeunes face à l’alcool.
— Elizabeth Futrell et Suzanne Fischer
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mondiale de la Santé; 2007. 64 p.
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Melbourne: Distilled Spirits Industries Council of Australia; 2003.
Pour de plus amples
renseignements, veuillez
contacter :
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Youth
Working
Group
s/c FHI 360
Youth Information
P.O. Box 13950
Research Triangle Park, NC 27709
USA
téléphone
(919) 544-7040
courriel
[email protected]
site Web
www.iywg.org
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Optic’Jeune est une activité de l’Interagency Youth Working Group (IYWG), un réseau d’agences non gouvernementales, d’agences
de coopération et d’organismes donateurs œuvrant pour améliorer la santé de la reproduction et prévenir le VIH parmi les jeunes
de 10 à 24 ans. L’IYWG est financé par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international. La série Optic’Jeune est
produite par FHI 360.
Juillet 2012