POITIERS A DE L`APPÉTIT…

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POITIERS A DE L`APPÉTIT…
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h
volley-ball | spécial ligue a 2010-2011
Mercredi 27 octobre 2010
poitiers volley
billet
POITIERS A DE L’APPÉTIT…
Le chercheur d’or
Paradoxalement, la situation financière précaire du Poitiers Volley a, semblet-il, forgé les caractères. Le groupe version 2011 se met à table avec la faim.
P
oitiers est prêt. Prêt à
tout. Y compris à passer au-delà de la douleur pour aller chercher ce qu’il porte en lui.
« C’est-à-dire cette énorme envie
de gagner » assure Olivier Lecat.
Car l’intersaison n’a pas épargné
le Poitiers Volley avec un déficit
cumulé proche de 300.000 euros
sur un budget global de 1,7 M€.
Lourd et compliqué. Alors on
replace les choses dans leur
contexte. Les dirigeants dirigent, les joueurs jouent. « Et
nous ferons tout pour être les
meilleurs possibles poursuit l’entraîneur. Nous allons construire
un état d’esprit irréprochable
pour aider ceux qui se battent
pour nous. Après, cela ne nous
appartient plus. » A court terme,
le Poitiers Volley n’est pas sportivement en danger. C’est la raison pour laquelle il adhère au
premier carré des équipes de Ligue A avec Tours, Cannes et Paris. « Mais tout est fragile remarque Lecat. J’ai surtout le
sentiment que le niveau général
s’élève de plus en plus. J’ai du mal
à établir une hiérarchie logique.
Tours ? Oui, puissant. Tourcoing
et Montpellier ? Ils ont des soucis
financiers. Cannes et Paris ? Ils
seront costauds. Sète et Beauvais ? Il faudra s’en méfier. Beaucoup de joueurs français ont
quitté le territoire, Pujol, Castard, d’autres talents vont naître.
Il y a également beaucoup de
confirmations à attendre. »
Ils sont solidaires. On peut attendre une très grande saison de Poitiers malgré les problèmes
financiers qui secouent le club et touchent le terrain. Il leur faut simplement un peu de temps.
Dix ans après avoir accusé
un déficit qui a failli le
conduire à sa perte, le
Poitiers Volley est rattrapé
par son passé.
Et curieusement, la dette
incombe aujourd’hui à celui
qui l’a précisément sorti
d’affaires hier. Comme quoi
les hommes sont finalement
très classiques. Alors on
reformule les mêmes
questions : Comment
adapter un comportement
à une situation de crise ?
« Essayons, sur le terrain,
d’optimiser une situation qui
ne nous est pas favorable au
départ répond Olivier Lecat.
Accompagnons les dirigeants
avec nos atouts. » Et ils en
ont car l’intersaison n’a pas
été avare de personnalités.
La plus belle humeur se
présente sous la forme d’un
passeur. Il est Portugais et
s’appelle Nuno Pinheiro. Il
dispose d’une saison pour
transformer ce qu’il touche
en or. La durée de son
contrat. Heureusement,
on dit qu’il supporte la
pression.
(Photo Patrick Lavaud)
Le socle commun
Au premier rang de ces confirmations, le Poitiers Volley
guette ses proies : Rouzier, Maréchal, Sol, Zopie. « Je n’aime
pas être dépendant d’un joueur
mais Rouzier cherche une maturité professionnelle et a fini très
fort. C’est un garçon stable qui va
rester sur un rythme élevé. J’en
attends autant des autres. » Doté
d’un nouveau passeur, le Portugais Nino Pinheiro, Poitiers
s’arme dans la foulée d’une belle
force de caractère. Ce qui lui
manquait peut-être la saison
dernière. « Même si je pense que
Boula a apporté ce qu’il devait, Il
fallait changer d’énergie. Nuno,
c’est cette nouvelle énergie, c’est
un type qui a baroudé et il est
venu relever un challenge. La manière de répartir les ballons sera
différente et notre jeu sera plus
complexe à lire. Nous allons
trouver la bonne direction, les
joueurs sont intelligents et tournés les uns vers les autres. » Il est
encore trop tôt pour évaluer,
réellement, le potentiel de cette
formation qui porte néanmoins
les germes d’un gros microbe
susceptible de gripper l’organisme tourangeau. Mais si la
bête est belle, il faut simplement
lui laisser le temps de poser ses
bases. « Le socle commun, ce sont
les joueurs qui étaient là l’an
passé. Le reste, c’est la construction. Nuno doit tirer la quintessence de tout cela. »
les mouvements
Arrivées : Audric
(Saint-Nazaire), Brizard
(réserve), Lopes (Maaseik,
Bel.), Petrov (réserve), Pinheiro
(Beauvais), Rivera (Cannes),
Salmon (réserve).
Départs : Boula (Paris),
Frangolacci (Rennes), Jambon
(Lyon), Kreisz (Tourcoing),
Lotman (USA), Oriol (CNVB),
Dassi (arrêt).
Jean-Jacques Cecconi
n° 2
n° 3
n° 4
n° 6
n° 8
Carlos Teixeira
André Lopes
Antonin Rouzier
Victor Rivera
Nuno Pinheiro
Taille : 1,85 m.
Né le : 13 avril
1976 (Portugais)
Poste : Libero
Saison au club : 3e
L’œil du coach : « Un
élément prépondérant. Il est
la poutre maîtresse, l’énergie
de l’équipe. Il a un leadership
naturel et sa générosité va
nous aider à grandir.
C’est un excellent relais. »
Taille : 1,93 m.
Né le : 12 septembre
1982 (Portugais)
Poste :
réceptionneur-attaquant
Saison au club : 2e
L’œil du coach : « Le
complet avec un gros volume
de jeu et très fort sur le plan
défensif. C’est l’intelligence
au service de la technique.
Il est dans la recherche du
travail bien fait. »
Taille : 2,01 m.
Né le : 18 août 1986
Poste : pointu
Saison au club : 2e
L’œil du coach : « La force
de frappe et l’un des joueurs
décisifs de l’équipe. Il doit
porter l’équipe vers les
sommets car il a pour projet
de se frotter au très haut
international et ça passe par
nous. Il peut nous permettre
de franchir un cap. »
Taille : 1,96 m.
Né le : 30 août
1976 (Portoricain)
Poste :
réceptionneur-attaquant
Saison au club : 1re
L’œil du coach : « Je
recherchais un profil stable,
je l’ai. C’est un vrai joueur de
play-off, très agressif et qui a
confiance en ses possibilités.
Il veut gagner et l’exprime. »
Taille : 1,92 m.
Né le : 31 décembre
1984 (Portugais)
Poste : passeur
Saison au club : 1re
L’œil du coach : « Nuno,
c’est le projet. Il va conduire
l’équipe dont il a déjà
décrypté le potentiel. »
9. Jérémy Audric (1,85m ;
né le 2 avril 1986). Arrive de
Saint-Nazaire. Deuxième
passeur.
Plus qu’un simple libero.
Un meneur d’hommes.
On attend beaucoup
de lui en attaque.
Le pointu talentueux
qui va enfin se révéler.
Il n’a pas que le discours,
il a aussi les actes.
L’âme de cette équipe.
Il peut tout faire.
(Photo Patrick Lavaud)
(Photo Patrick Lavaud)
(Photo Patrick Lavaud)
(Photo cor. Mickaël Pichon)
(Photo Patrick Lavaud)
**
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Mercredi 27 octobre 2010
volley-ball | spécial ligue a 2010-2011
avec le président du poitiers volley
le chiffre
… MAIS PERD UNE TAILLE
18
L’opération amincissement est en marche. Le PVB va bientôt présenter
à la DNACG un régime prévisionnel strict qu’il faudra suivre au cordeau.
D
epuis quatre jours,
le Poitiers Volley
est apaisé. Samedi,
un des membres
instructeurs du dossier poitevin à la DNACG a officieusement reçu l’état-major du club
durant une heure trente au
terme de laquelle la sentence
est tombée : « apte au service ». Il y avait une seule balle
dans le barillet mais on a vu
des cervelles sauter pour
moins que cela. En revanche, il
est acquis que le Poitiers Volley reste en compte avec la patrouille qui, au-delà du contrôle des papiers, lui a remis
une convocation au poste pour
un examen complet du pedigree. « Ce sera mi novembre »
indique Thierry Février. Le
président de la nouvelle entité
“ PVB ” (Poitiers Volley-ball)
affiche un calme apparent. Il
est parfaitement conscient de
la fragilité du dossier. « Il faut
montrer patte blanche. En avril
dernier, le club annonçait à la
DNACG un équilibre à zéro en
fin d’exercice. En juin on lui présente un déficit de 140.000 euros qu’il faut ajouter à la dette
précédente pour un total de
260.000 euros, je peux comp ren dre s a m éf ian c e aujourd’hui. »
Tenir la feuille de route
L’audition préalable aura au
moins eu le mérite de, pour
employer un terme à la mode,
raboter les angoisses. Désor-
Il s’agit du nombre de
saisons consécutives du
Stade Poitevin au plus haut
niveau français. Au terme
de l’exercice 91-92, le club
termine premier du
championnat de France de
N1B en réalisant un grand
chelem de 22 victoires en
22 matches. Il accède ainsi
à la N1A qu’il ne quitte plus
après avoir décroché deux
Coupes de France
en 1996 et 2002 et obtenu le
titre de champion en 1999.
poitiers volley
Le président, Thierry Février, souhaite que les collectivités locales lui tendent la main.
(Photo Patrick Lavaud)
mais, il faut trouver l’encre
pour alimenter le stylo destiné
à remplir les cases vides. Et de
préférence une encre pas sympathique. « Nos efforts pour inventer des solutions durables
commencent à payer affirme le
présiden t. Notre di scours
avance avec le Crédit Agricole,
les partenaires privés nous suivent et nous avons proposé un
processus de fonctionnement
aux collectivités sans qu’elles
augmentent les subventions (*).
Par ailleurs, notre chiffre d’affaires est à progression zéro
pour établir un budget prévisionnel crédible. Nous avons
programmé un objectif de dépenses de fonctionnement à la
baisse et la masse salariale suivra le même chemin. Il y a une
énorme mobilisation du club
autour de nous. » Espérons que
tout ceci suffise car il est peu
probable que la DNACG dont
la capacité d’assouplissement
est également proche de zéro
ve ui l l e b adi n e r ave c l es
comptes au risque de créer une
jurisprudence pour concurrence illégale. Il va donc falloir
tenir la feuille de route sans
pour autant être garanti d’impunité. Car là encore les textes
ex i st e nt. A s ’ ég ar er d es
chiffres, Poitiers Volley s’est
rapproché des sanctions. La
première est paradoxalement
financière, la deuxième se matérialise sous forme de retrait
de points, la troisième peut aller jusqu’au déclassement pur
et simple. Nous n’en sommes
pas là mais l’hiver ne s’annonce pas très chaud tout de
même.
Jean-Jacques Cecconi
(*) Le club propose aux collectivités
une sorte d’avance sur subventions
selon la formule suivante sur trois
ans : 150 % la première saison et
75 % les deux saisons suivantes.
Président : Thierry Février.
Vice-président : Patric
Périchaud.
Coupe de France 2009 2010 : éliminé en demi-finale
par Tours (2-3).
Championnat 2009 - 2010 :
4e du championnat de France.
Coupe d’Europe 2009 - 2010 :
éliminé en quart de finale de
la Challenge Cup par Liberec
(0-3 puis 3-1).
Palmarès : Champion de
France 1999. Vainqueur de la
coupe de France
en 1996 et 2002. 3e de la
Challenge Cup en 2008.
Salles : Lawson Body
(2.600 places) et Saint-Éloi
(2.300 places) pour la coupe
d’Europe.
Affluence moyenne : 2.250.
Abonnés : 333.
Capitaine : Oliver Kieffer.
Entraîneur : Olivier Lecat.
Assistant : David Pomarède.
Centre de formation : Georgio
Berlière.
Médecin : Frédéric Sauvage.
Kinés : Kévin Mazgai et Didier
Bennetot.
n° 10
n° 11
n° 12
n° 16
n° 17
Jean-Philippe Sol
Stéphane Alpha
Marc-Arthur Zopie
Nicolas Maréchal
Oliver Kieffer
Taille : 1,98 m.
Né le : 1er janvier 1986
Poste : central
Saison au club : 2e
L’œil du coach : « Le
volume technique au centre.
C’est un joueur équilibré qui
sait tirer son épingle du jeu
offensivement et qui a
progressé au service. Il doit
néanmoins discipliner sa
lecture du jeu au block mais
il fonctionne bien. »
Taille : 1,98 m.
Né le : 12 janvier 1989
Poste : central
Saison au club : 2e
L’œil du coach : « Le pari.
Il était central au centre de
formation nous lui avons
proposé un poste de pointu.
Il prend ce projet à
bras-le-corps. C’est un joueur
doté de qualités physiques
extraordinaires. Je pense que
ce sera un pari gagnant. »
Taille : 1,98 m.
Né le : 31 mai 1987
Poste : central
Saison au club : 2e
L’œil du coach : « La
révélation. C’était aussi le
projet. On le travaille depuis
longtemps. C’est un joueur
qui doit encore franchir un
cap cette année. Et c’est un
titulaire potentiel. Il a des
points forts de très haut
niveau. »
Taille : 1,98 m.
Né le : 4 mars 1987
Poste :
réceptionneur-attaquant
Saison au club : 2e
L’œil du coach : « Ça doit
être l’année de sa
confirmation. Il a quitté son
cocon (Tourcoing) pour
venir dans un club pas facile
(Poitiers). Il doit devenir
leader offensif et doit peser
sur notre jeu. »
Taille : 2,00 m.
Né le : 27 août 1979
Poste : central
Saison au club : 5e
L’œil du coach : « C’est le
joueur emblématique au
parcours et au palmarès
riches. Il est motivé et
véhicule des valeurs
importantes pour nous. C’est
une vraie valeur ajoutée qui
apporte son expérience. Tout
le monde le regarde. »
Equilibre block-attaque.
Du bonheur pour Poitiers.
Petit Alpha deviendra
grand. C’est pour bientôt.
Le “ MAZ ” a du gaz.
Une intégration rapide.
Il doit maintenant montrer
l’étendue de son talent.
Il va encore peser au fil.
L’un des meilleurs français.
(Photo Patrick Lavaud)
(Photo Patrick Lavaud)
(Photo Patrick Lavaud)
(Photo Patrick Lavaud)
(Photo Patrick Lavaud)
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volley-ball | spécial ligue a 2010-2011
Mercredi 27 octobre 2010
avec les internationaux du poitiers volley
formule
LES BLEUS ONT LA PAROLE
Les play-offs
Après des “ Mondiaux ” difficiles et avant la reprise du championnat, les internationaux Oliver Kieffer, Nicolas Maréchal et Antonin Rouzier se confient.
Dans quel état d’esprit
êtes-vous revenus des
championnats du monde où
l’équipe de France a terminé
à une décevante 11e place ?
Oliver Kieffer : « Il y a beaucoup de déception et de fatigue.
Nous aurions pu faire mieux si
nous avions pu disposer de
toutes nos forces. »
Nicolas Maréchal : « Tout
avait bien commencé. Nous
avons livré de bons matchs.
Malheureusement, la blessure
d’Antonin Rouzier et l’altercation entre l’entraîneur Philippe
Blain et Earvin N’Gapeth ont
cassé cette dynamique. Cela
s’est ressenti dans le jeu et les
résultats. La frustration est
grande car le groupe espérait
faire beaucoup mieux. »
Antonin Rouzier : « Nous
avons fait un bon début de compétition, avec un excellent état
d’esprit dans le groupe. La deuxième phase de poule a été plus
compliquée avec ma blessure à
la cheville survenue contre le Japon. C’est d’autant plus dommageable que lors de la troisième
phase, face à l’Italie et les ÉtatsUnis, nous pouvions nous qualifier pour les demi-finales. Je
sors de cette compétition avec
beaucoup de frustration car je
n’ai pas pu m’exprimer pleinement lors d’un championnat du
monde, une compétition qui n’a
lieu que tous les quatre ans. »
Et concernant les problèmes
tion. Ils nous ont rassurés en
nous présentant un plan de sauvetage qui a l’air de tenir la
route. »
N.M. : « Nous sommes revenus
des championnats du monde un
dimanche et nous avons eu une
réunion avec les dirigeants le
mardi. La nouvelle direction
semble avoir hérité d’un dossier
compliqué. Elle a aussi travaillé
pour trouver des solutions. Les
explications qui nous ont été
données étaient cohérentes. Je
suis confiant pour l’avenir. »
A.R. : « J’avoue que j’ai eu peur
mais les dirigeants m’ont vite
rassuré. Je pense qu’ils vont
nous mettre dans les meilleures
dispositions pour que nous fassions une bonne saison. »
A quoi peut prétendre le
Stade Poitevin cette saison ?
Les Poitevins Oliver Kieffer et Antonin Rouzier ont vécu
des championnats du monde difficiles avec l’équipe de France.
(Photo AFP)
internes de l’équipe de
France ?
O.K. : « Cela n’a pas été facile à
vivre. Ce n’est jamais évident de
voir un joueur être exclu mais il
y a des règles à respecter. Concernant les propos qu’a tenus
Éric N’Gapeth à mon égard, je
n’ai pas envie de polémiquer.
J’aurai l’occasion de lui parler. »
N.M. : « Earvin N’Gapeth a pété
un plomb durant une ou deux
minutes. Il est allé un peu trop
loin. Je le lui ai d’ailleurs dit. »
A.R. : « Toute équipe de haut
niveau peut rencontrer ce genre
de souci. Maintenant, cela fait
partie de la vie du groupe et je
ne souhaite pas en dire plus. »
Vous avez appris le déficit
de 260.000 euros à votre
retour des championnats du
monde. Comment avez-vous
réagi à cette annonce ?
O.K. : « J’ai attendu de rencontrer les dirigeants pour me faire
une réelle opinion de la situa-
O.K. : « Le Stade Poitevin fait
partie des clubs qui visent un
titre chaque saison. »
N.M. : « Nous pouvons poser
des problèmes à beaucoup de
monde, notamment Tours. Je
pense que l’équipe est supérieure à celle de la saison passée.
Sur le papier, nous pouvons réaliser de belles choses. »
A.R. : « Nous pouvons viser
très haut. L’an passé, nous
sommes passés à deux doigts de
gagner quelque chose. Nous
avons tout pour réussir. »
Recueilli par Pierre Samit
A l’issue de la première phase
(26 journées), les huit
premiers sont qualifiés pour
les play-offs. Ceux-ci se
déroulent au meilleur des
trois matches (aller et belle
éventuelle chez le mieux
classé, retour chez le moins
bien classé). Quarts de finale :
du 19 au 26 avril.
Demi-finales : du 30 avril au
7 mai. Finale : le 14 mai à
Paris.
La relégation
Les équipes classées 13e et 14e
à l’issue de la phase régulière
sont rétrogradées en Ligue B.
La Coupe de France
Les équipes de Ligue A
entreront en lice en 16es de
finale, le 25 janvier. Les autres
dates : 8e de finale le
25 janvier, quart de finale le
12 avril, demi-finale le 16 avril
et finale le 17 avril.
Les qualifications
européennes
Ligue des champions :
champion de France et
vainqueur de la Coupe de
France.
CEV : vice-champion de
France, et deux autres clubs
en fonction du classement à
l’issue de la première phase.
Les Européens
cette saison
Champions League : Tours
(champion de France) et
Cannes (finaliste des
play-offs).
CEV Cup : Sète (3e de la
phase régulière) et Poitiers
(4e de la phase régulière).
Challenge Cup : Beauvais (5e
de la phase régulière).
les effectifs
ajaccio
beauvais
cannes
montpellier
nantes
Arrivées : Boutin (Aix), Berrios
(PORTO-RICO), Stepanenko
(Rosario, ARG), Mitrovic (RUS),
Pourtalet (Orange).
Départs : Reiser (AUT), Van
den Eshof (Plessis-Robinson),
Dadoun (ISR), Kandratsenia.
L’effectif :
1. Albertini (1,94 m, central)
2. Gutor (1,95 m, réc-att, UKR)
3. Ciccada (1,75 m, libero)
4. Jioshvili (1,97 m, att., GEO)
5. Pourtalet (1,94 m, réc-att)
6. Berrios (1,81 m, libero, P-R)
7. Mitrovic
(1,97 m, réc-att, SER)
8. Simin (2,08 m, central, SER)
9. Stepanenko
(2,04 m, central, ARG)
10. Puchalski (1,82 m, réc-att)
11. Halilovic
(1,92 m, passeur, BOS)
13. Boutin (1,80 m, passeur)
15. Kovalenko
(1,96 m, réc-att, BIE)
Entraîneur : Frédéric
Ferrandez.
La saison dernière : 13e.
Objectif : 8e place.
Salle : gymnase Etcheverry
(478 places).
Arrivées : Gaumont Casias
(Tours), Hébert (Saint-Quentin),
Krnic (Budvanska Rivijera,
MON), Dereymez (Martigues),
Gauthier
(Saint-André-lez-Lille),
Schroeder (Alès).
Départs : Pinheiro (Poitiers), de
Oliveira (ROU), Castro Silva
(ITA), Nommsalu, Lannoy
(arrêt), Orszulak (CNVB).
L’effectif :
1. Hébert (1,85 m, libero)
3. Gaumont Casias (1,94 m,
réc-att, CAN)
4. Juricic (2 m, central, CRO)
6. Lacassie (1,97 m, réc-att)
7. Dereymez (1,89 m, passeur)
8. Gauthier (1,85 m, passeur)
9. Songolo (1,98 m, central)
11. Javurek (2,01 m, central,
TCH)
12. Kilama (1,83 m, réc-att)
13. Patin (1,85 m, réc-att/libero)
14. Krnic (1,92 m, passeur, CRO)
17. Bartik (2,04 m, pointu, SLQ)
18. Schroeder (1,90 m, réc-att)
Entraîneur : Gabriel Denys.
La saison dernière : 5e, éliminé
en quart par Poitiers, quart de
finaliste de la Coupe de France
(éliminé par Montpellier).
Objectif : les play-offs .
Salle : Elispace (2.755 places).
Arrivées : Bengolea
(Narbonne), Cundy (Benfica
Lisbonne, POR), Nganga
(Narbonne), Takaniko
(Toulouse), Seller
(Aix-en-Provence).
Départs : Castard (sans club),
Geiler (Tours), Gendrey
(Tourcoing), Pujol (Trévise,
ITA), Tuia (Osztyn, POL), Rivera
(Poitiers).
L’effectif :
2. Takaniko (1,92 m, passeur)
3. Hardy-Dessources
(1,97 m, central)
4. NGanga (1,96 m, central)
5. Krou (1,94 m, réc-att)
6. Le Roux (2,08 m, central)
8. Rossard (1,83 m, passeur)
9. Moreau (2,01 m, pointu)
10. Ragondet (1,81 m, libero)
11. Kruyner
(1,94 m, passeur, BEL)
14. Cundy (1,94 m, réc-att, CAN)
16. Feughouo
(2,05 m, pointu, CAM)
18. Bengolea (1,96 m, réc-att,
ARG)
Entraîneur : Laurent Tillie.
La saison dernière : 2 e, battu
en finale par Tours, quart de
finaliste de la Coupe de France
(éliminé par Poitiers).
Objectif : champion de France.
Salle : palais des Victoires
(4.000).
Arrivées : Alimi (CFC), Many
(CFC), Duhagon (Toulouse),
Lafitte (Toulouse), Quesque
(Tours), Le Marrec (Tours),
Lyneel (Sète).
Départs : Tournier (Sète), Stein
(Maccabi Hod Hasharon, ITA),
Jaumel (Martigues), Lica,
Lacombe (Nancy),
Shafranovich (Budvanska,
MON)
L’équipe :
1. Alimi (1,93 m, réc-att)
2. Lafitte (2,03 m, central)
3. Duhagon (1,94 m, réc-att)
5. Rafidison (1,73 m, libero)
6. Quesque (2,03 m, réc-att)
7. Many (1,92 m, passeur)
8. Lyneel (1,92 m, réc-att)
9. Hudecek (1,97 m, pointu,
TCH)
10. Schneider (2 m, central,
AUT)
11. Le Marrec (1,92 m, passeur)
12. Raharison (1,93 m, réc-att)
15. Brachard (1,98 m, central)
16. Lyneel (1,83 m, passeur)
Entraîneur : Arnaud Josserand.
La saison dernière : 12e,
finaliste de la Coupe de France
(battu par Tours).
Objectif : les play-offs.
Salle : palais des sports
(4.776 places).
Arrivées : Rybnicek
(Chaumont), Soleilland
(Chaumont), Lavagne
(Chaumont), Houlubec (Tours),
Boulc’h (Tours), Godefroy
(Dunkerque), Tosatto
(Saint-Nazaire), Linz (Kladno,
TCH), Roger (Illac).
Départs : Moussa
(Saint-Nazaire), Bosqui
(Orange), Mustière (VBNA),
Martin (Angers), Ondrusek
(Dunkerque), Vel (Brive),
Olivaud (Rezé), Saint-Vanne
(Rezé).
L’effectif :
2. Godefroy (1,90, libero)
3. Holubec (2 m, central, TCH)
5. Repak (1,88 m, passeur,
SLQ)
6. Linz (2 m, réc-att, TCH)
7. Boulc’h (2 m, central)
8. Pribanovic (2,02 m, central)
9. Roger (1,85 m, libero)
10. Salon (1,93 m, réc-att, TCH)
12. Tosatto (1,94 m, réc-att)
13. Soleilland (1,88 m, passeur)
14. Lavagne (1,84 m, réc-att)
15. Rybnicek (1,97 m, pointu)
Entraîneur : Martin Demar.
La saison dernière : 1er de
Ligue B.
Objectif : le maintien.
Salle : Gaston Turpin à Nantes
(500 places) ; Arthur Dugast à
Rezé (1.000 places).
37
h
Mercredi 27 octobre 2010
volley-ball | spécial ligue a 2010-2011
les forces en présence
budgets
LA CHASSE EST OUVERTE
Derrière Tours, grandissime favori à sa propre succession, la liste des
prétendants au titre est longue comme le bras. Etat des lieux de la Ligue A.
A
u regard de son parcours l ’an passé
(d ou b lé c oup ech ampi onnat ) e t
d’un effectif toujours aussi impressionnant, le Tours Volley-Ball apparaît comme le favori logique à sa propre
succession. Mais, tapie dans
l’ombre, la meute des prétendants reste aux aguets.
Aranha. Avec seulement huit
joueurs professionnels, les
Nordistes devront batailler
pour conserver leur statut
d’équipe de premier plan.
Quart de finaliste du précédent
exercice, Saint-Quentin s’apprête à vivre « une saison de
transition », aux dires mêmes
de son président Adrien Donat. L’intersaison a été compliquée en Picardie avec les départs de Vadeleux, Hébert ou
Mihaylov. De son côté Toulouse a perdu gros avec les
exils du prometteur passeur
Toafa Takaniko pour Cannes,
ou de Vincent Duhagon à
Montpellier.
LES PRÉTENDANTS
Si le Stade Poitevin figure
parmi les plus sérieux adversaires du TVB, il n’est pas le
seul à nourrir des ambitions
cette saison. Comment ne pas
évoquer, ici, le Paris Volley,
vainqueur du championnat
à
huit
r epr ises
entre 2000 et 2009. Avec l’arrivée de l’ex-poitevin Boula, de
l’Allemand Streuerwald au
poste de libero ou du Portoricain Enrique Escalente, les Parisiens auront encore de solides arguments. Que dire de
Cannes ? Vice-champion de
France l’an passé, les joueurs
de Laurent Tillie voudront
confirmer leur bon parcours.
Reste à savoir si les Cannois
vont pouvoir digérer les départs de joueurs tels que Pujol,
Geiler ou Rivera ? Montpellier est passé tout près de la
catastrophe durant l’intersaison. Menacés de relégation en
N1 suite à des problèmes budgétaires, les Héraultais présen-
LE MAINTIEN
tent tout de même un effectif
de qualité avec le recrutement
de garçons de la trempe de
Loïc Le Marrec, Vincent Duhagon ou Guillaume Quesque.
LES TROUBLE-FÊTE
Surprise du dernier exercice
terminé à la 3e place, Sète mise
sur la stabilité avec un effectif
quasi inchangé. Beauvais,
souvent placé ces dernières
saisons, pourrait une nouvelle
fois jouer un rôle intéressant
en s’appuyant notamment sur
Pavel Bartik, meilleur marqueur du dernier championnat.
Rennes, qui a enregistré le
renfort de l’ex-poitevin Sébastien Frangolacci, peut encore
viser les play-offs.
LES INTERROGATIONS
Tourcoing, dont le déficit
tournerait aux alentours de
240.000 euros, n’a pu conserver ses meilleurs éléments à
l’image du Brésilien Thiago
Si Ajaccio déclare vouloir accrocher les play-offs, le club
corse n’a guère fait de folie durant l’intersaison. Le GFCO est
tout de même parvenu à attirer
l’international argentin Diego
Stepanenko. Pas sûr que cela
soit suffisant pour viser autre
chose que le maintien. Avec un
effectif inchangé, Nice pourrait souffrir pour conserver sa
place parmi l’élite. A moins
que la stabilité soit un gage de
réussite. Plus petit budget de
l’élite, Nantes, tout juste
promu en Ligue A, devra faire
des miracles pour prolonger
son bail.
P.S.
Même s’il jure la main sur
le cœur, comme l’an passé,
que les 2,4 millions d’euros
dont il dispose sont destinés
« à l’ensemble du club », le
Tours Volley-ball fait bel et
bien figure de nanti dans ce
championnat de France
version 2011. Avec
400.000 euros de plus que
la saison dernière, le TVB
laisse à distance respectable
son dauphin poitevin
(1,760 ME) qui ne dissimule
pas, et comment le
pourrait-il d’ailleurs, qu’il
vit une période difficile de
son existence. Cela fait
maintenant deux ans que
Poitiers construit un budget
prévisionnel revu à la
baisse. Il n’est pas le seul
club de l’élite puisque
Tourcoing et Beauvais
suivent la courbe, Cannes,
Toulouse, Paris, Nice,
Ajaccio et Rennes
frémissent à peine. Pour le
reste, on attend la fin de la
compétition avant de
compter les morts. Selon la
ligue, trois quarts des clubs
de Ligue A sont déficitaires
et possèdent des fonds
propres négatifs.
1. Tours : 2,4 ME (2 *)
2. Poitiers : 1,760 ME (1,88)
3. Cannes : 1,663 ME (1,650)
4. Tourcoing : 1,6 ME (1,750)
5. Beauvais : 1,5 ME (1,6)
6. Paris : 1,4 ME (1,35)
7. Montpellier : 1,3 ME (1,1)
8. Toulouse : 1,3 ME (1,3)
9. Rennes : 1,1 ME (1)
10. Sète : 1,1 ME (970.000)
11. Saint-Quentin : 1,037 ME
(950.000)
12. Ajaccio : 900.000 E
(860.000)
13. Nice : 900.000 E
(850.000)
14. Nantes 800.000 E
(*) Budget 2009-2010.
les effectifs
nice
paris
rennes
saint-quentin
sète
Arrivée : Schroeder
(Saint-Nazaire).
Départ : Mourier
(Saint-Brieuc).
L’effectif :
2. Widier (1,94 m, réc-att)
3. Jokanovic (1,90 m, passeur,
SER)
5. Benoît (1,92 m, central)
6. Zimakijevic
(1,95 m, libero, CRO)
8. Damiao
(2,08 m, pointu, BRE)
9. Mrozek (1,88 m, réc-att)
10. Kraska (1,92 m, réc-att)
11. Birau (2 m, central, ROU)
12. Ah-Kong
(2,04 m, central, SEY)
13. Furneau
(1,98 m, réc-att, SEY)
14. Saelens (2 m, central)
15. Schroeder
(1,80 m, passeur)
16. David (1,90 m, réc-att)
18. Villemaine (1,93 m, pointu)
Entraîneur : Slobodan
Lozancic.
La saison dernière : 11e,
demi-finaliste de la Coupe de
France (éliminé par
Montpellier).
Objectif : les play-offs.
Salle : Palmeira (1.000 places).
Arrivées : Boula (Poitiers),
Escalente (PORTO-RICO),
Streuerwald (Friedrichshafen,
ALL), Esseddyq (Avignon),
Bonon (Avignon), Reynet
(Avignon).
Départs : Bazin (Galatasaray,
TUR), Gromadowski (Olszytn,
POL), Skorc (Budvanska, Slo),
Smrcka (Budejovice, TCH),
Szenberg (Acbb), Cantamessi
(Charenton).
L’effectif :
1. Balandzic
(1,90 m, passeur, SER)
2. Kahlemue (1,95 m, central)
3. Attie (2 m, réc-att.)
4. Skrimov (1,90 m, att-réc, BUL)
6. Boula (1,98 m, passeur, TCH)
7. Van der Veen
(2,03 m, central, PB)
8. Escalante
(1,97 m, central, P-R)
9. Bleuze (1,98 m, réc-att)
10. Novak (1,98 m, att-réc, TCH)
12. Antony (1,96 m, réc-att)
13. Streuerwald
(1,82 m, libero, ALL)
14. Bonon (1,83 m, passeur)
16. Esseddyq
(2,05 m, pointu, MAR)
Entraîneur : Mauricio Paes.
La saison dernière : 10e
Objectif : les play-offs.
Salle : Pierre Charpy
(1.650 places).
Arrivées : Frangolacci
(Poitiers), Kolacny (Alès),
Fauura (Saint-Nazaire),
Ragondet (Toulon Six Fours).
Départs : Sorokins (Toulouse),
Patuc (Narbonne), Godard
(arrêt), Gutman (Happoel Nev
Sha’anan, ISR), Tsvetkov
(arrêt).
L’effectif :
1. Pajusalu
(2,01 m, central, EST)
2. Kolacny (2 m, pointu, TCH)
3. Keir (1,98 m, pointu, AUS)
5. Frangolacci (1,91 m, réc-att)
6. Pupart (1,95 m, att-réc, EST)
7. Fauura (1,95 m, central)
8. Corre (1,94 m, passeur)
9. Ragondet (1,94 m, réc-att)
10. Grebennikov
(1,88 m, libero)
13. Marion (1,91 m, passeur)
15. Richard (1,82 m, libero)
16. Trèfle (1,97 m, central)
Entraîneur : Boris
Grebennikov.
La saison dernière : 8e,
éliminé en quart par Tours.
Objectif : les play-offs.
Salle : Colette-Besson
(2.200 places).
Arrivées : Vleminckx-Huybens
(Averbode, BEL), Jorna
(Amsterdam, PB),
Benassi-de-Azevedo (Vigo, ESP),
Dukic (Edilesse Cavriago, ITA),
Gorbatiouk (Dnepropetrovsk,
UKR), Spinnewyn (Tourcoing).
Départs : Vadeleux (Macerata,
ITA), Hébert (Beauvais), Toobal
(Olsztyn, POL), Biasio
(Narbonne), Mihaylov (Lyon),
Gosselin (Dunkerque), Antony
(Villejuif), Windecker (Villejuif).
L’effectif :
1. Jorna (1,92 m, libero, PB)
2. Aurejac (1,91 m, réc-att)
3. Donat (1,75 m, passeur)
4. Gorbatiouk (2 m, passeur)
6. Zlatic (2,03 m, central, SER)
7. Dukic (1,99 m, réc-att, BEL)
8. Majdak (2,01 m, pointu, MON)
9. Beclin (1,93 m, complet)
10. Ferlay (1,90 m, réc-att)
11. Tonemassa Sombang
(1,93 m, central)
15. Benassi-de-Azevedo (2 m,
central, BRE)
17. Dukic (1,94 m, réc-att, SER)
Entraîneur : Herman
Vleminckx-Huybens.
La saison passée : 6e, éliminé en
quart par Cannes.
Objectif : le maintien.
Salle : Palais des Sports
(3.800 places).
Arrivée : Tournier
(Montpellier).
Départs : Lyneel (Montpellier),
Martzluff (arrêt), Bry (arrêt).
L’effectif :
1. Vesely (2,06 m, central, TCH)
2. Tournier (1,88 m, passeur)
3. Barais (1,88 m, réc-att)
4. Geiler (1,98 m, réc-att)
6. Toniutti (1,82 m, passeur)
9. Granier (2 m, central)
10. Senger (2,03 m, central)
15. Simovski (1,96 m, pointu,
BEL)
16. Ragondet (1,91 m, réc-att)
17. Puig (1,75 m, libero)
18. Rowlandson (1,89 m,
libero)
Entraîneur : Patrick Duflos.
La saison dernière : 3e,
éliminé en demi-finale par
Cannes.
Objectif : les play-offs.
Salle : Halle Louis Marty Le Barrou (1.100 places).
38
h
volley-ball | spécial ligue a 2010-2011
Mercredi 27 octobre 2010
avec le champion de france en titre
vu par…
TOURS, ENCORE ET TOUJOURS
N’Gapeth : “ Poitiers
s’est densifié ”
Bien structuré en coulisses, solide financièrement, armé sportivement,
le champion de France en titre tourangeau est le favori logique de la saison.
Q
moi, dans le sport de haut niveau,
il n’y a pas de droit d’aînesse.
Cela oblige les “ vieux ” à se remettre en question. A Tours, aucun joueur ne jouit d’un statut
protégé. La concurrence joue à
plein, dans le respect de ses partenaires », souligne N’Gapeth.
ui peut battre le
Tours Volley-Ball ?
Avant le coup d’envoi de la saison
2010-2011, bien malin qui peut
répondre à cette question. Restant sur un doublé coupe-championnat, les Tourangeaux semblent avoir les armes pour
prolonger leur règne.
Avec une équipe dirigeante soudée et structurée, un budget de
2.400.000 euros de loin le plus
important de la Ligue A et un effectif digne d’une armada, le
TVB à tout pour plaire. Même
Éric N’Gapeth, son entraîneur,
reste impressionné devant tant
de professionnalisme. « Pour
avoir entraîné beaucoup de
clubs, je peux affirmer que le
TVB est de très loin le mieux
structuré en France, affirme-t-il.
Tous les matins je me lève en
ayant conscience d’être dans un
grand club. »
Un manager issu du volley
Malgré la concurrence du Tours
Football Club, qui joue les premiers rôles en Ligue 2, le TVB
attire toujours le public et les
partenaires privés ou institutionnels. Et le technicien de lever le voile sur les secrets de
cette réussite. « Le club s’appuie
sur un groupe de dirigeants solidaires. Il n’y a pas l’épaisseur
d’une feuille de cigarette entreeux. De même, le “ TVB entrepri se s ” re gr o u p e p r è s de
120 sponsors. Ce ne sont pas de
simples mécènes car ils sont aussi
“ Earvin va
revenir plus fort ”
Earvin N’Gapeth sera l’un des atouts du TVB, cette saison.
(Photo archives)
là pour faire du business, indique-t-il. Les collectivités nous
sont restées fidèles, même lors
des moments de crise, car elles
n’ont jamais été déçues par le
club. Enfin, le TVB a la chance de
compter dans ses rangs Pascal
Foussard, un manager issu du
volley. C’est un avantage indéniable, notamment lors du recrutement. »
La liste des joueurs attirés dans
les filets tourangeaux à l’intersaison est d’ailleurs là pour le
prouver. Un temps en contact
avec Pinhero qui a rejoint Poitiers, le TVB a enrôlé le talentueux brésilien Rafaël Redwitz
comme passeur. Le solide réceptionneur-attaquant roumain
Olteanu arrive d’Almeria, en Espagne, alors que Tolar, un central au fort potentiel a quitté
Tourcoing pour s’aguerrir.
Savant mélange de jeunes éléments et de joueurs expérimentés, l’effectif tourangeau voit
tous ses postes doublés. « Selon
Ce dernier sait aussi qu’il peut
compter sur son fils, Earvin,
ma lg ré s on exc l usi o n d e
l’équipe de France lors des Mondiaux suite à altercation avec
Philippe Blain, le sélectionneur
national. « Il va revenir encore
plus fort. On ne gagne pas des
matchs sans joueurs de tempérament. L’important est de savoir
les gérer », glisse le Tourangeau.
L’entraîneur aura besoin de
toutes ses forces vives pour tenter de faire un beau parcours en
Ligue des Champions. « Avec
Belgorod, Trévise et Fenerbahce,
nous sommes tombés sur la poule
la plus dense de la compétition »,
prévient-il. Concernant le
championnat, le technicien s’attend aussi à une concurrence féroce venue de Poitiers (lire par
ailleurs), Sète ou Cannes.
« J’avoue que je m’interroge pour
Paris », conclut un Éric N’Gapeth bien décidé à jouer sur tous
les tableaux.
P.S.
L’entraîneur du champion de
France en titre fait du Stade
Poitevin l’un de ses plus
sérieux concurrents.
« L’effectif s’est densifié avec
l’arrivée de Pinhero, un
passeur de grande qualité qui
sait accélérer le jeu. Rivera est
un très bon joueur, un
combattant. Il y a aussi cinq
internationaux français dans
cette équipe avec Kieffer, Sol,
Zopie, Maréchal et Rouzier,
souligne Éric N’Gapeth. Ces
deux derniers ont d’ailleurs
pris une envergure
supplémentaire depuis les
derniers championnats du
monde. »
Concernant le déficit de
260.000 qui plombe les
finances poitevines, le
technicien du TVB a un avis
tranché sur la question : « Je
ne pense pas que le trou s’est
creusé en une seule saison. Les
dirigeants sont clairement
fautifs. C’est n’est pas bon
pour le volley français de voir
l’un de ses plus grands clubs
dans cette situation. »
Éric N’Gapeth fait
de Poitiers un favori.
(Photo archives)
les effectifs
toulouse
tourcoing
tours
Arrivées : Sorokins (Rennes),
Cernousek (Alès), Perez
(Avignon), Jambor (Brno, TCH),
Burel (CNVB), Ojansivu (PAOK,
GRE), Gomez (Martigues).
Départs : Takaniko (Cannes),
Duhagon (Montpellier), Lafitte
(Montpellier), Bergamo,
Effernelli (Sochaux), Pottier
(Sochaux), Poyer (Roanne).
L’effectif :
1. Perez (2,04 m, central)
2. Jambor (1,90 m, passeur, TCH)
3. Burel (2 m, central)
5. Milhau
(1,96 m, réc-att / pointu)
6. Vergnes (1,87 m, réc-att)
7. Stanek (2,02 m, central, TCH)
8. Sorokins (1,96 m, réc-att, LET)
9. Rafidison (1,72 m, passeur)
12. Cernousek
(1,88 m, passeur, TCH)
13. Vandaele (2,01 m, réc-att)
14. Ojansivu (1,97 m, pointu, FIN)
16. Rossard (1,83 m, libero)
17. Zagonel (1,95 m, réc-att, BRE)
18. Gomez (1,95 m, réc-att)
Entraîneur : Josef Smolka.
La saison dernière : 9e,
quart-de-finaliste de la Coupe
de France (éliminé par Tours).
Objectif : les play-offs.
Salle : palais des sports
André-Brouat (4.338 places).
Arrivées : Perez (PORTO-RICO),
Kreisz (Poitiers), Gendrey
(Cannes), Villard (réserve),
Daguenet (Wattignies), Fidon
(CNVB)
Départs : Aranha (Brésil),
Rademaker, Slavev, Marquez,
Tolar (Tours)
L’effectif :
1. Sloboda (2 m, central,
FR-BR)
2. Larsheijd (2 m, central, PB)
3. Carbonnier (1,92 m, central)
5. Knudsen (1,98 m, réc-att,
DAN)
6. Perez (1,87 m, passeur, P-R)
7. Danel (1,91 m, réc-att)
8. Kreisz (1,92 m, passeur)
9. Gendrey (1,98 m, central)
10. Villard (1,92 m, réc-att)
11. Lemay (1,81 m, libero)
12. Lavallez (1,93 m, passeur)
14. Daguenet (2 m, central)
16. Fidon (2,02 m,
réc-att/pointu)
18. Rejlek (1,97 m, pointu, TCH)
Entraîneur : Paulo Ricardo de
Mendonca Ferreira.
La saison dernière : 7e,
éliminé en quart par Sète,
quart de finaliste de la Coupe
de France (éliminé par Nice).
Objectif : les play-offs.
Salle : complexe sportif
Léo-Lagrange
(2.600 spectateurs).
Arrivées : Redwitz (Paris),
Olteanu (Alméria, ESP), Tolar
(Tourcoing), D’Almeida
(Asnières), Geiler (Cannes),
Erepmoc (Narbonne).
Départs : Houlubec (Nantes),
Gaumont Casias (Beauvais),
Schalk (Narbonne), Le Marrec
(Montpellier), Quesque
(Montpellier), Anot (Harnes),
Boulc’h (Nantes), Tarkalanov
(Poitiers)
L’effectif :
1. P. Konecny
(2,03 m, central, TCH)
2. Erepmoc (1,97 m, pointu)
3. Guittet (1,86 m, libero)
4. S. N’Gapeth (1,90, réc-att)
5. Redwitz
(1,90 m, passeur, BRE)
6. D. Konecny
(1,93 m, pointu, TCH)
7. Olteanu (2 m, réc-att, ROU)
9. E. N’Gapeth (1,94 m, réc-att)
10. Tolar (1,99 m, central)
11. De Kergret (1,93 m, passeur)
12. D’Almeida (2 m, central)
14. Geiler (1,98 m, réc-att)
16. Gonzales
(1,84 m, libero, ARG)
Entraîneur : Éric N’Gapeth
La saison dernière : champion,
vainqueur de la Coupe de
France.
Objectif : champion.
Salle : Grenon (2.966 places).
Passé par Paris, le passeur brésilien Rafaël Redwitz quitte le club
polonais de Rzeszow pour rejoindre Tours. « Il fait partie des tous
meilleurs à son poste », indique Éric N’Gapeth qui l’associera à
l’expérimenté Loïc de Kergret.
(Photo Patrick Lavaud))
39
h
Mercredi 27 octobre 2010
volley-ball | spécial ligue a 2010-2011
la corne d’abondance
Un seul selon
le syndicat
NOM DE CODE, L.B. EVENT
International puis dirigeant, Laurent Bigot est aujourd’hui en charge
de la partie commerciale du Poitiers Volley. Et ce n’est pas rose tous les jours.
A
l’armée, ils écraseraient une larme assortie de ce commentaire gradé « il est de
la classe ». Cette fameuse classe
de 96 qui a remporté la Coupe
de France face à Paris. Il y avait
là Lecat, Meneau, Rossard, Dascalu, Soïca, Jurkowicz et… Bigot.
Quinze ans plus tard, le réceptionneur-attaquant est toujours
poitevin. International à cinquante reprises, Laurent Bigot a
dû stopper sa carrière de joueur
en 99, sur blessure. « Le 27 décembre très précisément. Le jour
de mes 29 ans. Le diagnostic était
sans appel. » Genoux en vrac assène le chirurgien orthopédiste
dans une phrase définitive.
« Deux ans sans un seul effort.
Aujourd’hui, c’est mieux. Je joue
une fois par semaine avec mes
potes. » Une fois. Pas plus. C’est
le laps de temps nécessaire aux
anti-inflammatoires pour stopper l’incendie rotulien. Pas brillant. Mais à 42 ans, Laurent Bigot a depuis longtemps échangé
1re journée
ses articulations contre un véritable engagement professionnel. « Je m’occupe de la partie
commerciale du volley. Une
charge devenue trop lourde pour
Claude Chevalier aujourd’hui à
la direction du marketing. »
Un portefeuille de
cent quarante partenaires
Dirigeant depuis deux ans en
2009 et salarié dans l’événementiel, Bigot se lance sur une accolade de Chevalier. « C’est un job
pour toi. » Banco et naissance de
l’agence L.B. Event. Gérant et
seul salarié de sa boîte, L.B.
comme il dit, est prestataire au
service de P.V.B., comme ils disent. Mais les codes ont un devoir. Celui de Bigot est sonnant
et sans trébucher. Ce n’est surtout pas le moment. « Objectif :
800.000 euros. » Diantre. « Tout
compris. Partenariats financiers,
échanges commerciaux, dons,
etc. Pas simple quand même
avoue l’homme d’affaires. On est
Aller le 30 octobre 2010
Retour le 15 janvier 2011
16e journée
6e journée
Toulouse - Sète
Tours - Beauvais
Ajaccio - Rennes
Cannes - Saint-Quentin
Montpellier - Nantes/Rezé
Paris Volley - St. Poitevin
Tourcoing - Nice
2e journée
Aller le 5 novembre 2010
Retour le 22 janvier 2011
Aller le 9 novembre 2010
Retour le 29 janvier 2011
17e journée
7e journée
Aller le 13 novembre 2010
Retour le 5 février 2011
18e journée
8e journée
Aller le 19 novembre 2010
Retour le 12 février 2011
Nice - Rennes
Paris Volley - Cannes
Tourcoing - Saint-Quentin
Ajaccio - Toulouse
Montpellier - St. Poitevin
Nantes/Rezé - Beauvais
Tours - Sète
(Photo cor. Mickaël Pichon)
bon vieux temps, lorsqu’il était
joueur et mené au score. « Ça ne
tombe pas du ciel. Nos partenaires sont exigeants. Je les comprends. »
Jean-Jacques Cecconi
21e journée
11e journée
Aller le 30 novembre 2010
Retour le 26 février 2011
Aller le 4 décembre 2010
Retour le 4 mars 2011
19e journée
9e journée
Aller le 11 décembre 2010
Retour le 12 mars 2011
22e journée
10e journée
Aller le 18 décembre 2010
Retour le 19 mars 2011
Toulouse - Beauvais
Ajaccio - Tourcoing
Cannes - Nice
Paris Volley - Montpellier
Saint-Quentin - St. Poitevin
Sète - Rennes
Tours - Nantes/Rezé
Aller le 21 décembre 2010
Retour le 26 mars 2011
26e journée
12e journée
Aller le 28 décembre 2010
Retour le 2 avril 2011
27e journée
Ajaccio - Nice
Cannes - Rennes
Paris Volley - Beauvais
Tours - Montpellier
Toulouse - St. Poitevin
Tourcoing - Nantes/Rezé
Sète - Saint-Quentin
23e journée
13e journée
Aller le 8 janvier 2011
Retour le 9 avril 2011
Beauvais - Ajaccio
Nice - Tours
Montpellier - Tourcoing
Nantes/Rezé - Sète
Rennes - Paris Volley
Saint-Quentin - Toulouse
St. Poitevin - Cannes
24e journée
Nice - Toulouse
Tourcoing - Paris Volley
Beauvais - Sète
Montpellier - Cannes
Nantes/Rezé - St. Poitevin
Rennes - Saint-Quentin
Tours - Ajaccio
20e journée
Le président du Poitiers
Volley est formel, « c’en est
terminé avec l’inflation du
Mercato. » Selon Thierry
Février, la crise a laissé des
traces. « La moitié des clubs
de haut niveau sont dans
notre situation. J’ai l’exemple
d’un très bon joueur français
qui, pour rester dans son club,
a consenti à une baisse de
salaire de 40 %. Les joueurs se
méfient des clubs étrangers qui
paient six mois sur douze. »
Beauvais - Cannes
Montpellier - Ajaccio
Nantes/Rezé - Saint-Quentin
Nice - Paris Volley
Rennes - Toulouse
St. Poitevin - Sète
Tourcoing - Tours
Ajaccio - Nantes/Rezé
Cannes - Tourcoing
Paris Volley - Tours
Saint-Quentin - Beauvais
Sète - Nice
St. Poitevin - Rennes
Toulouse - Montpellier
Beauvais - Nice
St. Poitevin - Tourcoing
Cannes - Nantes/Rezé
Rennes - Montpellier
Saint-Quentin - Tours
Sète - Ajaccio
Toulouse - Paris Volley
5e journée
Laurent Bigot a trouvé
son nouvel itinéraire.
Ajaccio - Paris Volley
Beauvais - St. Poitevin
Montpellier - Sète
Nantes/Rezé - Rennes
Nice - Saint-Quentin
Tourcoing - Toulouse
Tours - Cannes
Ajaccio - Saint-Quentin
Cannes - Toulouse
Montpellier - Beauvais
Nantes/Rezé - Nice
Paris Volley - Sète
Tourcoing - Rennes
Tours - St. Poitevin
4e journée
Aller le 27 novembre 2010
Retour le 19 février 2011
Finie l’inflation
Toulouse - Tours
Cannes - Ajaccio
Paris Volley - Nantes/Rezé
Rennes - Beauvais
Saint-Quentin - Montpellier
Sète - Tourcoing
St. Poitevin - Nice
Beauvais - Tourcoing
Nice - Montpellier
Rennes - Tours
Toulouse - Nantes/Rezé
Saint-Quentin - Paris Volley
Sète - Cannes
St. Poitevin - Ajaccio
3e journée
étroitement liés aux performances sportives. Paradoxalement, j’ai eu de très bons retours
après notre défaite contre Tours
la saison dernière. Mais nous
sommes dans les clous. » Sûr ?
« Sûr, mais pas suffisant. » Dans
la poche intérieure de sa veste,
Laurent Bigot, dissimule un portefeuille de 140 partenaires. Du
lourd, du plus léger ou carrément du coupe-faim. « La crise ?
Sans doute. Enfin, pas seulement.
Mais les PME ont été touchées. Je
sens pourtant une relance. Beaucoup d’entreprises ont compris
qu’associer leur image au sport
est un vrai plus. » Le « enfin, pas
seulement » porte un nom :
PB 86. « Quand vous arrivez
dans une zone où il y a dix restos,
c’est mieux qu’un seul. » Ça, c’est
pour les touristes. « Fatalement,
le partenaire qui est au basket
aujourd’hui pourrait être au volley. Mais retenez que l’ambiance
entre les deux clubs est cordiale. » Ça, c’est la vérité. Alors
Laurent s’accroche, comme au
Depuis samedi, le syndicat
des entraîneurs est à nouveau
en activité. Le président de la
nouvelle entité SEEVB
(Syndicat des entraîneurs et
des éducateurs de
volley-ball) s’appelle Serge
Éloi. Ancien
entraîneur-adjoint du Paris
Volley, coach à Rennes et au
Stade Français, Serge Éloi est
maître de conférence à
l’université de Créteil. Il est
âgé de 50 ans. A ses côtés,
des anciens de la maison
poitevine puisque Christophe
Meneau a été élu secrétaire
général et Laurent
Chambertin trésorier. A noter
par ailleurs que le syndicat
des joueurs est désormais
groupé autour de Vincent
Duhagon.
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