POITIERS A DE L`APPÉTIT…
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POITIERS A DE L`APPÉTIT…
34 h volley-ball | spécial ligue a 2010-2011 Mercredi 27 octobre 2010 poitiers volley billet POITIERS A DE L’APPÉTIT… Le chercheur d’or Paradoxalement, la situation financière précaire du Poitiers Volley a, semblet-il, forgé les caractères. Le groupe version 2011 se met à table avec la faim. P oitiers est prêt. Prêt à tout. Y compris à passer au-delà de la douleur pour aller chercher ce qu’il porte en lui. « C’est-à-dire cette énorme envie de gagner » assure Olivier Lecat. Car l’intersaison n’a pas épargné le Poitiers Volley avec un déficit cumulé proche de 300.000 euros sur un budget global de 1,7 M€. Lourd et compliqué. Alors on replace les choses dans leur contexte. Les dirigeants dirigent, les joueurs jouent. « Et nous ferons tout pour être les meilleurs possibles poursuit l’entraîneur. Nous allons construire un état d’esprit irréprochable pour aider ceux qui se battent pour nous. Après, cela ne nous appartient plus. » A court terme, le Poitiers Volley n’est pas sportivement en danger. C’est la raison pour laquelle il adhère au premier carré des équipes de Ligue A avec Tours, Cannes et Paris. « Mais tout est fragile remarque Lecat. J’ai surtout le sentiment que le niveau général s’élève de plus en plus. J’ai du mal à établir une hiérarchie logique. Tours ? Oui, puissant. Tourcoing et Montpellier ? Ils ont des soucis financiers. Cannes et Paris ? Ils seront costauds. Sète et Beauvais ? Il faudra s’en méfier. Beaucoup de joueurs français ont quitté le territoire, Pujol, Castard, d’autres talents vont naître. Il y a également beaucoup de confirmations à attendre. » Ils sont solidaires. On peut attendre une très grande saison de Poitiers malgré les problèmes financiers qui secouent le club et touchent le terrain. Il leur faut simplement un peu de temps. Dix ans après avoir accusé un déficit qui a failli le conduire à sa perte, le Poitiers Volley est rattrapé par son passé. Et curieusement, la dette incombe aujourd’hui à celui qui l’a précisément sorti d’affaires hier. Comme quoi les hommes sont finalement très classiques. Alors on reformule les mêmes questions : Comment adapter un comportement à une situation de crise ? « Essayons, sur le terrain, d’optimiser une situation qui ne nous est pas favorable au départ répond Olivier Lecat. Accompagnons les dirigeants avec nos atouts. » Et ils en ont car l’intersaison n’a pas été avare de personnalités. La plus belle humeur se présente sous la forme d’un passeur. Il est Portugais et s’appelle Nuno Pinheiro. Il dispose d’une saison pour transformer ce qu’il touche en or. La durée de son contrat. Heureusement, on dit qu’il supporte la pression. (Photo Patrick Lavaud) Le socle commun Au premier rang de ces confirmations, le Poitiers Volley guette ses proies : Rouzier, Maréchal, Sol, Zopie. « Je n’aime pas être dépendant d’un joueur mais Rouzier cherche une maturité professionnelle et a fini très fort. C’est un garçon stable qui va rester sur un rythme élevé. J’en attends autant des autres. » Doté d’un nouveau passeur, le Portugais Nino Pinheiro, Poitiers s’arme dans la foulée d’une belle force de caractère. Ce qui lui manquait peut-être la saison dernière. « Même si je pense que Boula a apporté ce qu’il devait, Il fallait changer d’énergie. Nuno, c’est cette nouvelle énergie, c’est un type qui a baroudé et il est venu relever un challenge. La manière de répartir les ballons sera différente et notre jeu sera plus complexe à lire. Nous allons trouver la bonne direction, les joueurs sont intelligents et tournés les uns vers les autres. » Il est encore trop tôt pour évaluer, réellement, le potentiel de cette formation qui porte néanmoins les germes d’un gros microbe susceptible de gripper l’organisme tourangeau. Mais si la bête est belle, il faut simplement lui laisser le temps de poser ses bases. « Le socle commun, ce sont les joueurs qui étaient là l’an passé. Le reste, c’est la construction. Nuno doit tirer la quintessence de tout cela. » les mouvements Arrivées : Audric (Saint-Nazaire), Brizard (réserve), Lopes (Maaseik, Bel.), Petrov (réserve), Pinheiro (Beauvais), Rivera (Cannes), Salmon (réserve). Départs : Boula (Paris), Frangolacci (Rennes), Jambon (Lyon), Kreisz (Tourcoing), Lotman (USA), Oriol (CNVB), Dassi (arrêt). Jean-Jacques Cecconi n° 2 n° 3 n° 4 n° 6 n° 8 Carlos Teixeira André Lopes Antonin Rouzier Victor Rivera Nuno Pinheiro Taille : 1,85 m. Né le : 13 avril 1976 (Portugais) Poste : Libero Saison au club : 3e L’œil du coach : « Un élément prépondérant. Il est la poutre maîtresse, l’énergie de l’équipe. Il a un leadership naturel et sa générosité va nous aider à grandir. C’est un excellent relais. » Taille : 1,93 m. Né le : 12 septembre 1982 (Portugais) Poste : réceptionneur-attaquant Saison au club : 2e L’œil du coach : « Le complet avec un gros volume de jeu et très fort sur le plan défensif. C’est l’intelligence au service de la technique. Il est dans la recherche du travail bien fait. » Taille : 2,01 m. Né le : 18 août 1986 Poste : pointu Saison au club : 2e L’œil du coach : « La force de frappe et l’un des joueurs décisifs de l’équipe. Il doit porter l’équipe vers les sommets car il a pour projet de se frotter au très haut international et ça passe par nous. Il peut nous permettre de franchir un cap. » Taille : 1,96 m. Né le : 30 août 1976 (Portoricain) Poste : réceptionneur-attaquant Saison au club : 1re L’œil du coach : « Je recherchais un profil stable, je l’ai. C’est un vrai joueur de play-off, très agressif et qui a confiance en ses possibilités. Il veut gagner et l’exprime. » Taille : 1,92 m. Né le : 31 décembre 1984 (Portugais) Poste : passeur Saison au club : 1re L’œil du coach : « Nuno, c’est le projet. Il va conduire l’équipe dont il a déjà décrypté le potentiel. » 9. Jérémy Audric (1,85m ; né le 2 avril 1986). Arrive de Saint-Nazaire. Deuxième passeur. Plus qu’un simple libero. Un meneur d’hommes. On attend beaucoup de lui en attaque. Le pointu talentueux qui va enfin se révéler. Il n’a pas que le discours, il a aussi les actes. L’âme de cette équipe. Il peut tout faire. (Photo Patrick Lavaud) (Photo Patrick Lavaud) (Photo Patrick Lavaud) (Photo cor. Mickaël Pichon) (Photo Patrick Lavaud) ** 35 h Mercredi 27 octobre 2010 volley-ball | spécial ligue a 2010-2011 avec le président du poitiers volley le chiffre … MAIS PERD UNE TAILLE 18 L’opération amincissement est en marche. Le PVB va bientôt présenter à la DNACG un régime prévisionnel strict qu’il faudra suivre au cordeau. D epuis quatre jours, le Poitiers Volley est apaisé. Samedi, un des membres instructeurs du dossier poitevin à la DNACG a officieusement reçu l’état-major du club durant une heure trente au terme de laquelle la sentence est tombée : « apte au service ». Il y avait une seule balle dans le barillet mais on a vu des cervelles sauter pour moins que cela. En revanche, il est acquis que le Poitiers Volley reste en compte avec la patrouille qui, au-delà du contrôle des papiers, lui a remis une convocation au poste pour un examen complet du pedigree. « Ce sera mi novembre » indique Thierry Février. Le président de la nouvelle entité “ PVB ” (Poitiers Volley-ball) affiche un calme apparent. Il est parfaitement conscient de la fragilité du dossier. « Il faut montrer patte blanche. En avril dernier, le club annonçait à la DNACG un équilibre à zéro en fin d’exercice. En juin on lui présente un déficit de 140.000 euros qu’il faut ajouter à la dette précédente pour un total de 260.000 euros, je peux comp ren dre s a m éf ian c e aujourd’hui. » Tenir la feuille de route L’audition préalable aura au moins eu le mérite de, pour employer un terme à la mode, raboter les angoisses. Désor- Il s’agit du nombre de saisons consécutives du Stade Poitevin au plus haut niveau français. Au terme de l’exercice 91-92, le club termine premier du championnat de France de N1B en réalisant un grand chelem de 22 victoires en 22 matches. Il accède ainsi à la N1A qu’il ne quitte plus après avoir décroché deux Coupes de France en 1996 et 2002 et obtenu le titre de champion en 1999. poitiers volley Le président, Thierry Février, souhaite que les collectivités locales lui tendent la main. (Photo Patrick Lavaud) mais, il faut trouver l’encre pour alimenter le stylo destiné à remplir les cases vides. Et de préférence une encre pas sympathique. « Nos efforts pour inventer des solutions durables commencent à payer affirme le présiden t. Notre di scours avance avec le Crédit Agricole, les partenaires privés nous suivent et nous avons proposé un processus de fonctionnement aux collectivités sans qu’elles augmentent les subventions (*). Par ailleurs, notre chiffre d’affaires est à progression zéro pour établir un budget prévisionnel crédible. Nous avons programmé un objectif de dépenses de fonctionnement à la baisse et la masse salariale suivra le même chemin. Il y a une énorme mobilisation du club autour de nous. » Espérons que tout ceci suffise car il est peu probable que la DNACG dont la capacité d’assouplissement est également proche de zéro ve ui l l e b adi n e r ave c l es comptes au risque de créer une jurisprudence pour concurrence illégale. Il va donc falloir tenir la feuille de route sans pour autant être garanti d’impunité. Car là encore les textes ex i st e nt. A s ’ ég ar er d es chiffres, Poitiers Volley s’est rapproché des sanctions. La première est paradoxalement financière, la deuxième se matérialise sous forme de retrait de points, la troisième peut aller jusqu’au déclassement pur et simple. Nous n’en sommes pas là mais l’hiver ne s’annonce pas très chaud tout de même. Jean-Jacques Cecconi (*) Le club propose aux collectivités une sorte d’avance sur subventions selon la formule suivante sur trois ans : 150 % la première saison et 75 % les deux saisons suivantes. Président : Thierry Février. Vice-président : Patric Périchaud. Coupe de France 2009 2010 : éliminé en demi-finale par Tours (2-3). Championnat 2009 - 2010 : 4e du championnat de France. Coupe d’Europe 2009 - 2010 : éliminé en quart de finale de la Challenge Cup par Liberec (0-3 puis 3-1). Palmarès : Champion de France 1999. Vainqueur de la coupe de France en 1996 et 2002. 3e de la Challenge Cup en 2008. Salles : Lawson Body (2.600 places) et Saint-Éloi (2.300 places) pour la coupe d’Europe. Affluence moyenne : 2.250. Abonnés : 333. Capitaine : Oliver Kieffer. Entraîneur : Olivier Lecat. Assistant : David Pomarède. Centre de formation : Georgio Berlière. Médecin : Frédéric Sauvage. Kinés : Kévin Mazgai et Didier Bennetot. n° 10 n° 11 n° 12 n° 16 n° 17 Jean-Philippe Sol Stéphane Alpha Marc-Arthur Zopie Nicolas Maréchal Oliver Kieffer Taille : 1,98 m. Né le : 1er janvier 1986 Poste : central Saison au club : 2e L’œil du coach : « Le volume technique au centre. C’est un joueur équilibré qui sait tirer son épingle du jeu offensivement et qui a progressé au service. Il doit néanmoins discipliner sa lecture du jeu au block mais il fonctionne bien. » Taille : 1,98 m. Né le : 12 janvier 1989 Poste : central Saison au club : 2e L’œil du coach : « Le pari. Il était central au centre de formation nous lui avons proposé un poste de pointu. Il prend ce projet à bras-le-corps. C’est un joueur doté de qualités physiques extraordinaires. Je pense que ce sera un pari gagnant. » Taille : 1,98 m. Né le : 31 mai 1987 Poste : central Saison au club : 2e L’œil du coach : « La révélation. C’était aussi le projet. On le travaille depuis longtemps. C’est un joueur qui doit encore franchir un cap cette année. Et c’est un titulaire potentiel. Il a des points forts de très haut niveau. » Taille : 1,98 m. Né le : 4 mars 1987 Poste : réceptionneur-attaquant Saison au club : 2e L’œil du coach : « Ça doit être l’année de sa confirmation. Il a quitté son cocon (Tourcoing) pour venir dans un club pas facile (Poitiers). Il doit devenir leader offensif et doit peser sur notre jeu. » Taille : 2,00 m. Né le : 27 août 1979 Poste : central Saison au club : 5e L’œil du coach : « C’est le joueur emblématique au parcours et au palmarès riches. Il est motivé et véhicule des valeurs importantes pour nous. C’est une vraie valeur ajoutée qui apporte son expérience. Tout le monde le regarde. » Equilibre block-attaque. Du bonheur pour Poitiers. Petit Alpha deviendra grand. C’est pour bientôt. Le “ MAZ ” a du gaz. Une intégration rapide. Il doit maintenant montrer l’étendue de son talent. Il va encore peser au fil. L’un des meilleurs français. (Photo Patrick Lavaud) (Photo Patrick Lavaud) (Photo Patrick Lavaud) (Photo Patrick Lavaud) (Photo Patrick Lavaud) 36 h volley-ball | spécial ligue a 2010-2011 Mercredi 27 octobre 2010 avec les internationaux du poitiers volley formule LES BLEUS ONT LA PAROLE Les play-offs Après des “ Mondiaux ” difficiles et avant la reprise du championnat, les internationaux Oliver Kieffer, Nicolas Maréchal et Antonin Rouzier se confient. Dans quel état d’esprit êtes-vous revenus des championnats du monde où l’équipe de France a terminé à une décevante 11e place ? Oliver Kieffer : « Il y a beaucoup de déception et de fatigue. Nous aurions pu faire mieux si nous avions pu disposer de toutes nos forces. » Nicolas Maréchal : « Tout avait bien commencé. Nous avons livré de bons matchs. Malheureusement, la blessure d’Antonin Rouzier et l’altercation entre l’entraîneur Philippe Blain et Earvin N’Gapeth ont cassé cette dynamique. Cela s’est ressenti dans le jeu et les résultats. La frustration est grande car le groupe espérait faire beaucoup mieux. » Antonin Rouzier : « Nous avons fait un bon début de compétition, avec un excellent état d’esprit dans le groupe. La deuxième phase de poule a été plus compliquée avec ma blessure à la cheville survenue contre le Japon. C’est d’autant plus dommageable que lors de la troisième phase, face à l’Italie et les ÉtatsUnis, nous pouvions nous qualifier pour les demi-finales. Je sors de cette compétition avec beaucoup de frustration car je n’ai pas pu m’exprimer pleinement lors d’un championnat du monde, une compétition qui n’a lieu que tous les quatre ans. » Et concernant les problèmes tion. Ils nous ont rassurés en nous présentant un plan de sauvetage qui a l’air de tenir la route. » N.M. : « Nous sommes revenus des championnats du monde un dimanche et nous avons eu une réunion avec les dirigeants le mardi. La nouvelle direction semble avoir hérité d’un dossier compliqué. Elle a aussi travaillé pour trouver des solutions. Les explications qui nous ont été données étaient cohérentes. Je suis confiant pour l’avenir. » A.R. : « J’avoue que j’ai eu peur mais les dirigeants m’ont vite rassuré. Je pense qu’ils vont nous mettre dans les meilleures dispositions pour que nous fassions une bonne saison. » A quoi peut prétendre le Stade Poitevin cette saison ? Les Poitevins Oliver Kieffer et Antonin Rouzier ont vécu des championnats du monde difficiles avec l’équipe de France. (Photo AFP) internes de l’équipe de France ? O.K. : « Cela n’a pas été facile à vivre. Ce n’est jamais évident de voir un joueur être exclu mais il y a des règles à respecter. Concernant les propos qu’a tenus Éric N’Gapeth à mon égard, je n’ai pas envie de polémiquer. J’aurai l’occasion de lui parler. » N.M. : « Earvin N’Gapeth a pété un plomb durant une ou deux minutes. Il est allé un peu trop loin. Je le lui ai d’ailleurs dit. » A.R. : « Toute équipe de haut niveau peut rencontrer ce genre de souci. Maintenant, cela fait partie de la vie du groupe et je ne souhaite pas en dire plus. » Vous avez appris le déficit de 260.000 euros à votre retour des championnats du monde. Comment avez-vous réagi à cette annonce ? O.K. : « J’ai attendu de rencontrer les dirigeants pour me faire une réelle opinion de la situa- O.K. : « Le Stade Poitevin fait partie des clubs qui visent un titre chaque saison. » N.M. : « Nous pouvons poser des problèmes à beaucoup de monde, notamment Tours. Je pense que l’équipe est supérieure à celle de la saison passée. Sur le papier, nous pouvons réaliser de belles choses. » A.R. : « Nous pouvons viser très haut. L’an passé, nous sommes passés à deux doigts de gagner quelque chose. Nous avons tout pour réussir. » Recueilli par Pierre Samit A l’issue de la première phase (26 journées), les huit premiers sont qualifiés pour les play-offs. Ceux-ci se déroulent au meilleur des trois matches (aller et belle éventuelle chez le mieux classé, retour chez le moins bien classé). Quarts de finale : du 19 au 26 avril. Demi-finales : du 30 avril au 7 mai. Finale : le 14 mai à Paris. La relégation Les équipes classées 13e et 14e à l’issue de la phase régulière sont rétrogradées en Ligue B. La Coupe de France Les équipes de Ligue A entreront en lice en 16es de finale, le 25 janvier. Les autres dates : 8e de finale le 25 janvier, quart de finale le 12 avril, demi-finale le 16 avril et finale le 17 avril. Les qualifications européennes Ligue des champions : champion de France et vainqueur de la Coupe de France. CEV : vice-champion de France, et deux autres clubs en fonction du classement à l’issue de la première phase. Les Européens cette saison Champions League : Tours (champion de France) et Cannes (finaliste des play-offs). CEV Cup : Sète (3e de la phase régulière) et Poitiers (4e de la phase régulière). Challenge Cup : Beauvais (5e de la phase régulière). les effectifs ajaccio beauvais cannes montpellier nantes Arrivées : Boutin (Aix), Berrios (PORTO-RICO), Stepanenko (Rosario, ARG), Mitrovic (RUS), Pourtalet (Orange). Départs : Reiser (AUT), Van den Eshof (Plessis-Robinson), Dadoun (ISR), Kandratsenia. L’effectif : 1. Albertini (1,94 m, central) 2. Gutor (1,95 m, réc-att, UKR) 3. Ciccada (1,75 m, libero) 4. Jioshvili (1,97 m, att., GEO) 5. Pourtalet (1,94 m, réc-att) 6. Berrios (1,81 m, libero, P-R) 7. Mitrovic (1,97 m, réc-att, SER) 8. Simin (2,08 m, central, SER) 9. Stepanenko (2,04 m, central, ARG) 10. Puchalski (1,82 m, réc-att) 11. Halilovic (1,92 m, passeur, BOS) 13. Boutin (1,80 m, passeur) 15. Kovalenko (1,96 m, réc-att, BIE) Entraîneur : Frédéric Ferrandez. La saison dernière : 13e. Objectif : 8e place. Salle : gymnase Etcheverry (478 places). Arrivées : Gaumont Casias (Tours), Hébert (Saint-Quentin), Krnic (Budvanska Rivijera, MON), Dereymez (Martigues), Gauthier (Saint-André-lez-Lille), Schroeder (Alès). Départs : Pinheiro (Poitiers), de Oliveira (ROU), Castro Silva (ITA), Nommsalu, Lannoy (arrêt), Orszulak (CNVB). L’effectif : 1. Hébert (1,85 m, libero) 3. Gaumont Casias (1,94 m, réc-att, CAN) 4. Juricic (2 m, central, CRO) 6. Lacassie (1,97 m, réc-att) 7. Dereymez (1,89 m, passeur) 8. Gauthier (1,85 m, passeur) 9. Songolo (1,98 m, central) 11. Javurek (2,01 m, central, TCH) 12. Kilama (1,83 m, réc-att) 13. Patin (1,85 m, réc-att/libero) 14. Krnic (1,92 m, passeur, CRO) 17. Bartik (2,04 m, pointu, SLQ) 18. Schroeder (1,90 m, réc-att) Entraîneur : Gabriel Denys. La saison dernière : 5e, éliminé en quart par Poitiers, quart de finaliste de la Coupe de France (éliminé par Montpellier). Objectif : les play-offs . Salle : Elispace (2.755 places). Arrivées : Bengolea (Narbonne), Cundy (Benfica Lisbonne, POR), Nganga (Narbonne), Takaniko (Toulouse), Seller (Aix-en-Provence). Départs : Castard (sans club), Geiler (Tours), Gendrey (Tourcoing), Pujol (Trévise, ITA), Tuia (Osztyn, POL), Rivera (Poitiers). L’effectif : 2. Takaniko (1,92 m, passeur) 3. Hardy-Dessources (1,97 m, central) 4. NGanga (1,96 m, central) 5. Krou (1,94 m, réc-att) 6. Le Roux (2,08 m, central) 8. Rossard (1,83 m, passeur) 9. Moreau (2,01 m, pointu) 10. Ragondet (1,81 m, libero) 11. Kruyner (1,94 m, passeur, BEL) 14. Cundy (1,94 m, réc-att, CAN) 16. Feughouo (2,05 m, pointu, CAM) 18. Bengolea (1,96 m, réc-att, ARG) Entraîneur : Laurent Tillie. La saison dernière : 2 e, battu en finale par Tours, quart de finaliste de la Coupe de France (éliminé par Poitiers). Objectif : champion de France. Salle : palais des Victoires (4.000). Arrivées : Alimi (CFC), Many (CFC), Duhagon (Toulouse), Lafitte (Toulouse), Quesque (Tours), Le Marrec (Tours), Lyneel (Sète). Départs : Tournier (Sète), Stein (Maccabi Hod Hasharon, ITA), Jaumel (Martigues), Lica, Lacombe (Nancy), Shafranovich (Budvanska, MON) L’équipe : 1. Alimi (1,93 m, réc-att) 2. Lafitte (2,03 m, central) 3. Duhagon (1,94 m, réc-att) 5. Rafidison (1,73 m, libero) 6. Quesque (2,03 m, réc-att) 7. Many (1,92 m, passeur) 8. Lyneel (1,92 m, réc-att) 9. Hudecek (1,97 m, pointu, TCH) 10. Schneider (2 m, central, AUT) 11. Le Marrec (1,92 m, passeur) 12. Raharison (1,93 m, réc-att) 15. Brachard (1,98 m, central) 16. Lyneel (1,83 m, passeur) Entraîneur : Arnaud Josserand. La saison dernière : 12e, finaliste de la Coupe de France (battu par Tours). Objectif : les play-offs. Salle : palais des sports (4.776 places). Arrivées : Rybnicek (Chaumont), Soleilland (Chaumont), Lavagne (Chaumont), Houlubec (Tours), Boulc’h (Tours), Godefroy (Dunkerque), Tosatto (Saint-Nazaire), Linz (Kladno, TCH), Roger (Illac). Départs : Moussa (Saint-Nazaire), Bosqui (Orange), Mustière (VBNA), Martin (Angers), Ondrusek (Dunkerque), Vel (Brive), Olivaud (Rezé), Saint-Vanne (Rezé). L’effectif : 2. Godefroy (1,90, libero) 3. Holubec (2 m, central, TCH) 5. Repak (1,88 m, passeur, SLQ) 6. Linz (2 m, réc-att, TCH) 7. Boulc’h (2 m, central) 8. Pribanovic (2,02 m, central) 9. Roger (1,85 m, libero) 10. Salon (1,93 m, réc-att, TCH) 12. Tosatto (1,94 m, réc-att) 13. Soleilland (1,88 m, passeur) 14. Lavagne (1,84 m, réc-att) 15. Rybnicek (1,97 m, pointu) Entraîneur : Martin Demar. La saison dernière : 1er de Ligue B. Objectif : le maintien. Salle : Gaston Turpin à Nantes (500 places) ; Arthur Dugast à Rezé (1.000 places). 37 h Mercredi 27 octobre 2010 volley-ball | spécial ligue a 2010-2011 les forces en présence budgets LA CHASSE EST OUVERTE Derrière Tours, grandissime favori à sa propre succession, la liste des prétendants au titre est longue comme le bras. Etat des lieux de la Ligue A. A u regard de son parcours l ’an passé (d ou b lé c oup ech ampi onnat ) e t d’un effectif toujours aussi impressionnant, le Tours Volley-Ball apparaît comme le favori logique à sa propre succession. Mais, tapie dans l’ombre, la meute des prétendants reste aux aguets. Aranha. Avec seulement huit joueurs professionnels, les Nordistes devront batailler pour conserver leur statut d’équipe de premier plan. Quart de finaliste du précédent exercice, Saint-Quentin s’apprête à vivre « une saison de transition », aux dires mêmes de son président Adrien Donat. L’intersaison a été compliquée en Picardie avec les départs de Vadeleux, Hébert ou Mihaylov. De son côté Toulouse a perdu gros avec les exils du prometteur passeur Toafa Takaniko pour Cannes, ou de Vincent Duhagon à Montpellier. LES PRÉTENDANTS Si le Stade Poitevin figure parmi les plus sérieux adversaires du TVB, il n’est pas le seul à nourrir des ambitions cette saison. Comment ne pas évoquer, ici, le Paris Volley, vainqueur du championnat à huit r epr ises entre 2000 et 2009. Avec l’arrivée de l’ex-poitevin Boula, de l’Allemand Streuerwald au poste de libero ou du Portoricain Enrique Escalente, les Parisiens auront encore de solides arguments. Que dire de Cannes ? Vice-champion de France l’an passé, les joueurs de Laurent Tillie voudront confirmer leur bon parcours. Reste à savoir si les Cannois vont pouvoir digérer les départs de joueurs tels que Pujol, Geiler ou Rivera ? Montpellier est passé tout près de la catastrophe durant l’intersaison. Menacés de relégation en N1 suite à des problèmes budgétaires, les Héraultais présen- LE MAINTIEN tent tout de même un effectif de qualité avec le recrutement de garçons de la trempe de Loïc Le Marrec, Vincent Duhagon ou Guillaume Quesque. LES TROUBLE-FÊTE Surprise du dernier exercice terminé à la 3e place, Sète mise sur la stabilité avec un effectif quasi inchangé. Beauvais, souvent placé ces dernières saisons, pourrait une nouvelle fois jouer un rôle intéressant en s’appuyant notamment sur Pavel Bartik, meilleur marqueur du dernier championnat. Rennes, qui a enregistré le renfort de l’ex-poitevin Sébastien Frangolacci, peut encore viser les play-offs. LES INTERROGATIONS Tourcoing, dont le déficit tournerait aux alentours de 240.000 euros, n’a pu conserver ses meilleurs éléments à l’image du Brésilien Thiago Si Ajaccio déclare vouloir accrocher les play-offs, le club corse n’a guère fait de folie durant l’intersaison. Le GFCO est tout de même parvenu à attirer l’international argentin Diego Stepanenko. Pas sûr que cela soit suffisant pour viser autre chose que le maintien. Avec un effectif inchangé, Nice pourrait souffrir pour conserver sa place parmi l’élite. A moins que la stabilité soit un gage de réussite. Plus petit budget de l’élite, Nantes, tout juste promu en Ligue A, devra faire des miracles pour prolonger son bail. P.S. Même s’il jure la main sur le cœur, comme l’an passé, que les 2,4 millions d’euros dont il dispose sont destinés « à l’ensemble du club », le Tours Volley-ball fait bel et bien figure de nanti dans ce championnat de France version 2011. Avec 400.000 euros de plus que la saison dernière, le TVB laisse à distance respectable son dauphin poitevin (1,760 ME) qui ne dissimule pas, et comment le pourrait-il d’ailleurs, qu’il vit une période difficile de son existence. Cela fait maintenant deux ans que Poitiers construit un budget prévisionnel revu à la baisse. Il n’est pas le seul club de l’élite puisque Tourcoing et Beauvais suivent la courbe, Cannes, Toulouse, Paris, Nice, Ajaccio et Rennes frémissent à peine. Pour le reste, on attend la fin de la compétition avant de compter les morts. Selon la ligue, trois quarts des clubs de Ligue A sont déficitaires et possèdent des fonds propres négatifs. 1. Tours : 2,4 ME (2 *) 2. Poitiers : 1,760 ME (1,88) 3. Cannes : 1,663 ME (1,650) 4. Tourcoing : 1,6 ME (1,750) 5. Beauvais : 1,5 ME (1,6) 6. Paris : 1,4 ME (1,35) 7. Montpellier : 1,3 ME (1,1) 8. Toulouse : 1,3 ME (1,3) 9. Rennes : 1,1 ME (1) 10. Sète : 1,1 ME (970.000) 11. Saint-Quentin : 1,037 ME (950.000) 12. Ajaccio : 900.000 E (860.000) 13. Nice : 900.000 E (850.000) 14. Nantes 800.000 E (*) Budget 2009-2010. les effectifs nice paris rennes saint-quentin sète Arrivée : Schroeder (Saint-Nazaire). Départ : Mourier (Saint-Brieuc). L’effectif : 2. Widier (1,94 m, réc-att) 3. Jokanovic (1,90 m, passeur, SER) 5. Benoît (1,92 m, central) 6. Zimakijevic (1,95 m, libero, CRO) 8. Damiao (2,08 m, pointu, BRE) 9. Mrozek (1,88 m, réc-att) 10. Kraska (1,92 m, réc-att) 11. Birau (2 m, central, ROU) 12. Ah-Kong (2,04 m, central, SEY) 13. Furneau (1,98 m, réc-att, SEY) 14. Saelens (2 m, central) 15. Schroeder (1,80 m, passeur) 16. David (1,90 m, réc-att) 18. Villemaine (1,93 m, pointu) Entraîneur : Slobodan Lozancic. La saison dernière : 11e, demi-finaliste de la Coupe de France (éliminé par Montpellier). Objectif : les play-offs. Salle : Palmeira (1.000 places). Arrivées : Boula (Poitiers), Escalente (PORTO-RICO), Streuerwald (Friedrichshafen, ALL), Esseddyq (Avignon), Bonon (Avignon), Reynet (Avignon). Départs : Bazin (Galatasaray, TUR), Gromadowski (Olszytn, POL), Skorc (Budvanska, Slo), Smrcka (Budejovice, TCH), Szenberg (Acbb), Cantamessi (Charenton). L’effectif : 1. Balandzic (1,90 m, passeur, SER) 2. Kahlemue (1,95 m, central) 3. Attie (2 m, réc-att.) 4. Skrimov (1,90 m, att-réc, BUL) 6. Boula (1,98 m, passeur, TCH) 7. Van der Veen (2,03 m, central, PB) 8. Escalante (1,97 m, central, P-R) 9. Bleuze (1,98 m, réc-att) 10. Novak (1,98 m, att-réc, TCH) 12. Antony (1,96 m, réc-att) 13. Streuerwald (1,82 m, libero, ALL) 14. Bonon (1,83 m, passeur) 16. Esseddyq (2,05 m, pointu, MAR) Entraîneur : Mauricio Paes. La saison dernière : 10e Objectif : les play-offs. Salle : Pierre Charpy (1.650 places). Arrivées : Frangolacci (Poitiers), Kolacny (Alès), Fauura (Saint-Nazaire), Ragondet (Toulon Six Fours). Départs : Sorokins (Toulouse), Patuc (Narbonne), Godard (arrêt), Gutman (Happoel Nev Sha’anan, ISR), Tsvetkov (arrêt). L’effectif : 1. Pajusalu (2,01 m, central, EST) 2. Kolacny (2 m, pointu, TCH) 3. Keir (1,98 m, pointu, AUS) 5. Frangolacci (1,91 m, réc-att) 6. Pupart (1,95 m, att-réc, EST) 7. Fauura (1,95 m, central) 8. Corre (1,94 m, passeur) 9. Ragondet (1,94 m, réc-att) 10. Grebennikov (1,88 m, libero) 13. Marion (1,91 m, passeur) 15. Richard (1,82 m, libero) 16. Trèfle (1,97 m, central) Entraîneur : Boris Grebennikov. La saison dernière : 8e, éliminé en quart par Tours. Objectif : les play-offs. Salle : Colette-Besson (2.200 places). Arrivées : Vleminckx-Huybens (Averbode, BEL), Jorna (Amsterdam, PB), Benassi-de-Azevedo (Vigo, ESP), Dukic (Edilesse Cavriago, ITA), Gorbatiouk (Dnepropetrovsk, UKR), Spinnewyn (Tourcoing). Départs : Vadeleux (Macerata, ITA), Hébert (Beauvais), Toobal (Olsztyn, POL), Biasio (Narbonne), Mihaylov (Lyon), Gosselin (Dunkerque), Antony (Villejuif), Windecker (Villejuif). L’effectif : 1. Jorna (1,92 m, libero, PB) 2. Aurejac (1,91 m, réc-att) 3. Donat (1,75 m, passeur) 4. Gorbatiouk (2 m, passeur) 6. Zlatic (2,03 m, central, SER) 7. Dukic (1,99 m, réc-att, BEL) 8. Majdak (2,01 m, pointu, MON) 9. Beclin (1,93 m, complet) 10. Ferlay (1,90 m, réc-att) 11. Tonemassa Sombang (1,93 m, central) 15. Benassi-de-Azevedo (2 m, central, BRE) 17. Dukic (1,94 m, réc-att, SER) Entraîneur : Herman Vleminckx-Huybens. La saison passée : 6e, éliminé en quart par Cannes. Objectif : le maintien. Salle : Palais des Sports (3.800 places). Arrivée : Tournier (Montpellier). Départs : Lyneel (Montpellier), Martzluff (arrêt), Bry (arrêt). L’effectif : 1. Vesely (2,06 m, central, TCH) 2. Tournier (1,88 m, passeur) 3. Barais (1,88 m, réc-att) 4. Geiler (1,98 m, réc-att) 6. Toniutti (1,82 m, passeur) 9. Granier (2 m, central) 10. Senger (2,03 m, central) 15. Simovski (1,96 m, pointu, BEL) 16. Ragondet (1,91 m, réc-att) 17. Puig (1,75 m, libero) 18. Rowlandson (1,89 m, libero) Entraîneur : Patrick Duflos. La saison dernière : 3e, éliminé en demi-finale par Cannes. Objectif : les play-offs. Salle : Halle Louis Marty Le Barrou (1.100 places). 38 h volley-ball | spécial ligue a 2010-2011 Mercredi 27 octobre 2010 avec le champion de france en titre vu par… TOURS, ENCORE ET TOUJOURS N’Gapeth : “ Poitiers s’est densifié ” Bien structuré en coulisses, solide financièrement, armé sportivement, le champion de France en titre tourangeau est le favori logique de la saison. Q moi, dans le sport de haut niveau, il n’y a pas de droit d’aînesse. Cela oblige les “ vieux ” à se remettre en question. A Tours, aucun joueur ne jouit d’un statut protégé. La concurrence joue à plein, dans le respect de ses partenaires », souligne N’Gapeth. ui peut battre le Tours Volley-Ball ? Avant le coup d’envoi de la saison 2010-2011, bien malin qui peut répondre à cette question. Restant sur un doublé coupe-championnat, les Tourangeaux semblent avoir les armes pour prolonger leur règne. Avec une équipe dirigeante soudée et structurée, un budget de 2.400.000 euros de loin le plus important de la Ligue A et un effectif digne d’une armada, le TVB à tout pour plaire. Même Éric N’Gapeth, son entraîneur, reste impressionné devant tant de professionnalisme. « Pour avoir entraîné beaucoup de clubs, je peux affirmer que le TVB est de très loin le mieux structuré en France, affirme-t-il. Tous les matins je me lève en ayant conscience d’être dans un grand club. » Un manager issu du volley Malgré la concurrence du Tours Football Club, qui joue les premiers rôles en Ligue 2, le TVB attire toujours le public et les partenaires privés ou institutionnels. Et le technicien de lever le voile sur les secrets de cette réussite. « Le club s’appuie sur un groupe de dirigeants solidaires. Il n’y a pas l’épaisseur d’une feuille de cigarette entreeux. De même, le “ TVB entrepri se s ” re gr o u p e p r è s de 120 sponsors. Ce ne sont pas de simples mécènes car ils sont aussi “ Earvin va revenir plus fort ” Earvin N’Gapeth sera l’un des atouts du TVB, cette saison. (Photo archives) là pour faire du business, indique-t-il. Les collectivités nous sont restées fidèles, même lors des moments de crise, car elles n’ont jamais été déçues par le club. Enfin, le TVB a la chance de compter dans ses rangs Pascal Foussard, un manager issu du volley. C’est un avantage indéniable, notamment lors du recrutement. » La liste des joueurs attirés dans les filets tourangeaux à l’intersaison est d’ailleurs là pour le prouver. Un temps en contact avec Pinhero qui a rejoint Poitiers, le TVB a enrôlé le talentueux brésilien Rafaël Redwitz comme passeur. Le solide réceptionneur-attaquant roumain Olteanu arrive d’Almeria, en Espagne, alors que Tolar, un central au fort potentiel a quitté Tourcoing pour s’aguerrir. Savant mélange de jeunes éléments et de joueurs expérimentés, l’effectif tourangeau voit tous ses postes doublés. « Selon Ce dernier sait aussi qu’il peut compter sur son fils, Earvin, ma lg ré s on exc l usi o n d e l’équipe de France lors des Mondiaux suite à altercation avec Philippe Blain, le sélectionneur national. « Il va revenir encore plus fort. On ne gagne pas des matchs sans joueurs de tempérament. L’important est de savoir les gérer », glisse le Tourangeau. L’entraîneur aura besoin de toutes ses forces vives pour tenter de faire un beau parcours en Ligue des Champions. « Avec Belgorod, Trévise et Fenerbahce, nous sommes tombés sur la poule la plus dense de la compétition », prévient-il. Concernant le championnat, le technicien s’attend aussi à une concurrence féroce venue de Poitiers (lire par ailleurs), Sète ou Cannes. « J’avoue que je m’interroge pour Paris », conclut un Éric N’Gapeth bien décidé à jouer sur tous les tableaux. P.S. L’entraîneur du champion de France en titre fait du Stade Poitevin l’un de ses plus sérieux concurrents. « L’effectif s’est densifié avec l’arrivée de Pinhero, un passeur de grande qualité qui sait accélérer le jeu. Rivera est un très bon joueur, un combattant. Il y a aussi cinq internationaux français dans cette équipe avec Kieffer, Sol, Zopie, Maréchal et Rouzier, souligne Éric N’Gapeth. Ces deux derniers ont d’ailleurs pris une envergure supplémentaire depuis les derniers championnats du monde. » Concernant le déficit de 260.000 qui plombe les finances poitevines, le technicien du TVB a un avis tranché sur la question : « Je ne pense pas que le trou s’est creusé en une seule saison. Les dirigeants sont clairement fautifs. C’est n’est pas bon pour le volley français de voir l’un de ses plus grands clubs dans cette situation. » Éric N’Gapeth fait de Poitiers un favori. (Photo archives) les effectifs toulouse tourcoing tours Arrivées : Sorokins (Rennes), Cernousek (Alès), Perez (Avignon), Jambor (Brno, TCH), Burel (CNVB), Ojansivu (PAOK, GRE), Gomez (Martigues). Départs : Takaniko (Cannes), Duhagon (Montpellier), Lafitte (Montpellier), Bergamo, Effernelli (Sochaux), Pottier (Sochaux), Poyer (Roanne). L’effectif : 1. Perez (2,04 m, central) 2. Jambor (1,90 m, passeur, TCH) 3. Burel (2 m, central) 5. Milhau (1,96 m, réc-att / pointu) 6. Vergnes (1,87 m, réc-att) 7. Stanek (2,02 m, central, TCH) 8. Sorokins (1,96 m, réc-att, LET) 9. Rafidison (1,72 m, passeur) 12. Cernousek (1,88 m, passeur, TCH) 13. Vandaele (2,01 m, réc-att) 14. Ojansivu (1,97 m, pointu, FIN) 16. Rossard (1,83 m, libero) 17. Zagonel (1,95 m, réc-att, BRE) 18. Gomez (1,95 m, réc-att) Entraîneur : Josef Smolka. La saison dernière : 9e, quart-de-finaliste de la Coupe de France (éliminé par Tours). Objectif : les play-offs. Salle : palais des sports André-Brouat (4.338 places). Arrivées : Perez (PORTO-RICO), Kreisz (Poitiers), Gendrey (Cannes), Villard (réserve), Daguenet (Wattignies), Fidon (CNVB) Départs : Aranha (Brésil), Rademaker, Slavev, Marquez, Tolar (Tours) L’effectif : 1. Sloboda (2 m, central, FR-BR) 2. Larsheijd (2 m, central, PB) 3. Carbonnier (1,92 m, central) 5. Knudsen (1,98 m, réc-att, DAN) 6. Perez (1,87 m, passeur, P-R) 7. Danel (1,91 m, réc-att) 8. Kreisz (1,92 m, passeur) 9. Gendrey (1,98 m, central) 10. Villard (1,92 m, réc-att) 11. Lemay (1,81 m, libero) 12. Lavallez (1,93 m, passeur) 14. Daguenet (2 m, central) 16. Fidon (2,02 m, réc-att/pointu) 18. Rejlek (1,97 m, pointu, TCH) Entraîneur : Paulo Ricardo de Mendonca Ferreira. La saison dernière : 7e, éliminé en quart par Sète, quart de finaliste de la Coupe de France (éliminé par Nice). Objectif : les play-offs. Salle : complexe sportif Léo-Lagrange (2.600 spectateurs). Arrivées : Redwitz (Paris), Olteanu (Alméria, ESP), Tolar (Tourcoing), D’Almeida (Asnières), Geiler (Cannes), Erepmoc (Narbonne). Départs : Houlubec (Nantes), Gaumont Casias (Beauvais), Schalk (Narbonne), Le Marrec (Montpellier), Quesque (Montpellier), Anot (Harnes), Boulc’h (Nantes), Tarkalanov (Poitiers) L’effectif : 1. P. Konecny (2,03 m, central, TCH) 2. Erepmoc (1,97 m, pointu) 3. Guittet (1,86 m, libero) 4. S. N’Gapeth (1,90, réc-att) 5. Redwitz (1,90 m, passeur, BRE) 6. D. Konecny (1,93 m, pointu, TCH) 7. Olteanu (2 m, réc-att, ROU) 9. E. N’Gapeth (1,94 m, réc-att) 10. Tolar (1,99 m, central) 11. De Kergret (1,93 m, passeur) 12. D’Almeida (2 m, central) 14. Geiler (1,98 m, réc-att) 16. Gonzales (1,84 m, libero, ARG) Entraîneur : Éric N’Gapeth La saison dernière : champion, vainqueur de la Coupe de France. Objectif : champion. Salle : Grenon (2.966 places). Passé par Paris, le passeur brésilien Rafaël Redwitz quitte le club polonais de Rzeszow pour rejoindre Tours. « Il fait partie des tous meilleurs à son poste », indique Éric N’Gapeth qui l’associera à l’expérimenté Loïc de Kergret. (Photo Patrick Lavaud)) 39 h Mercredi 27 octobre 2010 volley-ball | spécial ligue a 2010-2011 la corne d’abondance Un seul selon le syndicat NOM DE CODE, L.B. EVENT International puis dirigeant, Laurent Bigot est aujourd’hui en charge de la partie commerciale du Poitiers Volley. Et ce n’est pas rose tous les jours. A l’armée, ils écraseraient une larme assortie de ce commentaire gradé « il est de la classe ». Cette fameuse classe de 96 qui a remporté la Coupe de France face à Paris. Il y avait là Lecat, Meneau, Rossard, Dascalu, Soïca, Jurkowicz et… Bigot. Quinze ans plus tard, le réceptionneur-attaquant est toujours poitevin. International à cinquante reprises, Laurent Bigot a dû stopper sa carrière de joueur en 99, sur blessure. « Le 27 décembre très précisément. Le jour de mes 29 ans. Le diagnostic était sans appel. » Genoux en vrac assène le chirurgien orthopédiste dans une phrase définitive. « Deux ans sans un seul effort. Aujourd’hui, c’est mieux. Je joue une fois par semaine avec mes potes. » Une fois. Pas plus. C’est le laps de temps nécessaire aux anti-inflammatoires pour stopper l’incendie rotulien. Pas brillant. Mais à 42 ans, Laurent Bigot a depuis longtemps échangé 1re journée ses articulations contre un véritable engagement professionnel. « Je m’occupe de la partie commerciale du volley. Une charge devenue trop lourde pour Claude Chevalier aujourd’hui à la direction du marketing. » Un portefeuille de cent quarante partenaires Dirigeant depuis deux ans en 2009 et salarié dans l’événementiel, Bigot se lance sur une accolade de Chevalier. « C’est un job pour toi. » Banco et naissance de l’agence L.B. Event. Gérant et seul salarié de sa boîte, L.B. comme il dit, est prestataire au service de P.V.B., comme ils disent. Mais les codes ont un devoir. Celui de Bigot est sonnant et sans trébucher. Ce n’est surtout pas le moment. « Objectif : 800.000 euros. » Diantre. « Tout compris. Partenariats financiers, échanges commerciaux, dons, etc. Pas simple quand même avoue l’homme d’affaires. On est Aller le 30 octobre 2010 Retour le 15 janvier 2011 16e journée 6e journée Toulouse - Sète Tours - Beauvais Ajaccio - Rennes Cannes - Saint-Quentin Montpellier - Nantes/Rezé Paris Volley - St. Poitevin Tourcoing - Nice 2e journée Aller le 5 novembre 2010 Retour le 22 janvier 2011 Aller le 9 novembre 2010 Retour le 29 janvier 2011 17e journée 7e journée Aller le 13 novembre 2010 Retour le 5 février 2011 18e journée 8e journée Aller le 19 novembre 2010 Retour le 12 février 2011 Nice - Rennes Paris Volley - Cannes Tourcoing - Saint-Quentin Ajaccio - Toulouse Montpellier - St. Poitevin Nantes/Rezé - Beauvais Tours - Sète (Photo cor. Mickaël Pichon) bon vieux temps, lorsqu’il était joueur et mené au score. « Ça ne tombe pas du ciel. Nos partenaires sont exigeants. Je les comprends. » Jean-Jacques Cecconi 21e journée 11e journée Aller le 30 novembre 2010 Retour le 26 février 2011 Aller le 4 décembre 2010 Retour le 4 mars 2011 19e journée 9e journée Aller le 11 décembre 2010 Retour le 12 mars 2011 22e journée 10e journée Aller le 18 décembre 2010 Retour le 19 mars 2011 Toulouse - Beauvais Ajaccio - Tourcoing Cannes - Nice Paris Volley - Montpellier Saint-Quentin - St. Poitevin Sète - Rennes Tours - Nantes/Rezé Aller le 21 décembre 2010 Retour le 26 mars 2011 26e journée 12e journée Aller le 28 décembre 2010 Retour le 2 avril 2011 27e journée Ajaccio - Nice Cannes - Rennes Paris Volley - Beauvais Tours - Montpellier Toulouse - St. Poitevin Tourcoing - Nantes/Rezé Sète - Saint-Quentin 23e journée 13e journée Aller le 8 janvier 2011 Retour le 9 avril 2011 Beauvais - Ajaccio Nice - Tours Montpellier - Tourcoing Nantes/Rezé - Sète Rennes - Paris Volley Saint-Quentin - Toulouse St. Poitevin - Cannes 24e journée Nice - Toulouse Tourcoing - Paris Volley Beauvais - Sète Montpellier - Cannes Nantes/Rezé - St. Poitevin Rennes - Saint-Quentin Tours - Ajaccio 20e journée Le président du Poitiers Volley est formel, « c’en est terminé avec l’inflation du Mercato. » Selon Thierry Février, la crise a laissé des traces. « La moitié des clubs de haut niveau sont dans notre situation. J’ai l’exemple d’un très bon joueur français qui, pour rester dans son club, a consenti à une baisse de salaire de 40 %. Les joueurs se méfient des clubs étrangers qui paient six mois sur douze. » Beauvais - Cannes Montpellier - Ajaccio Nantes/Rezé - Saint-Quentin Nice - Paris Volley Rennes - Toulouse St. Poitevin - Sète Tourcoing - Tours Ajaccio - Nantes/Rezé Cannes - Tourcoing Paris Volley - Tours Saint-Quentin - Beauvais Sète - Nice St. Poitevin - Rennes Toulouse - Montpellier Beauvais - Nice St. Poitevin - Tourcoing Cannes - Nantes/Rezé Rennes - Montpellier Saint-Quentin - Tours Sète - Ajaccio Toulouse - Paris Volley 5e journée Laurent Bigot a trouvé son nouvel itinéraire. Ajaccio - Paris Volley Beauvais - St. Poitevin Montpellier - Sète Nantes/Rezé - Rennes Nice - Saint-Quentin Tourcoing - Toulouse Tours - Cannes Ajaccio - Saint-Quentin Cannes - Toulouse Montpellier - Beauvais Nantes/Rezé - Nice Paris Volley - Sète Tourcoing - Rennes Tours - St. Poitevin 4e journée Aller le 27 novembre 2010 Retour le 19 février 2011 Finie l’inflation Toulouse - Tours Cannes - Ajaccio Paris Volley - Nantes/Rezé Rennes - Beauvais Saint-Quentin - Montpellier Sète - Tourcoing St. Poitevin - Nice Beauvais - Tourcoing Nice - Montpellier Rennes - Tours Toulouse - Nantes/Rezé Saint-Quentin - Paris Volley Sète - Cannes St. Poitevin - Ajaccio 3e journée étroitement liés aux performances sportives. Paradoxalement, j’ai eu de très bons retours après notre défaite contre Tours la saison dernière. Mais nous sommes dans les clous. » Sûr ? « Sûr, mais pas suffisant. » Dans la poche intérieure de sa veste, Laurent Bigot, dissimule un portefeuille de 140 partenaires. Du lourd, du plus léger ou carrément du coupe-faim. « La crise ? Sans doute. Enfin, pas seulement. Mais les PME ont été touchées. Je sens pourtant une relance. Beaucoup d’entreprises ont compris qu’associer leur image au sport est un vrai plus. » Le « enfin, pas seulement » porte un nom : PB 86. « Quand vous arrivez dans une zone où il y a dix restos, c’est mieux qu’un seul. » Ça, c’est pour les touristes. « Fatalement, le partenaire qui est au basket aujourd’hui pourrait être au volley. Mais retenez que l’ambiance entre les deux clubs est cordiale. » Ça, c’est la vérité. Alors Laurent s’accroche, comme au Depuis samedi, le syndicat des entraîneurs est à nouveau en activité. Le président de la nouvelle entité SEEVB (Syndicat des entraîneurs et des éducateurs de volley-ball) s’appelle Serge Éloi. Ancien entraîneur-adjoint du Paris Volley, coach à Rennes et au Stade Français, Serge Éloi est maître de conférence à l’université de Créteil. Il est âgé de 50 ans. A ses côtés, des anciens de la maison poitevine puisque Christophe Meneau a été élu secrétaire général et Laurent Chambertin trésorier. A noter par ailleurs que le syndicat des joueurs est désormais groupé autour de Vincent Duhagon. 25e journée 28e journée