Une première, mais non dernière soirée Karaoké

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Une première, mais non dernière soirée Karaoké
Une première, mais non dernière soirée
Karaoké
Par: Joffre Grondin
L’animateur Jacques Charest » se peut pu », à l’amusement du président de la fadoq,Yves
Caron. Les deux chanteurs donnent une bonne idée de l’ambiance de cette première
soirée Karaoké du Club.
Pour fêter la Saint-Valentin, le Club FADOQ Saint-Georges a décidé d’innover cette
année. Sans être absolument sûr du résultat, il fallait oser, mais « pour faire
différent », comme l’a déclaré le président du Club Yves Caron, on s’est lancé dans
une soirée Karaoké. Après la première demi-heure, il était évident que la décision
avait été la bonne.
Le déclencheur pour offrir cette nouvelle activité a été un appel reçu d’un dénommé
Jacques Charest, quelqu’un qui s’est découvert un goût, voire même un talent pour
animer des soirées Karaoké qui s’adressent à un public familier avec un répertoire qui
s’étend d’avant la seconde moitié du vingtième siècle jusqu’à aujourd’hui.
Le
répertoire
Soulignons que plusieurs des chanteurs de cette soirée font partie de la chorale de la
fadoq et qu’ils avaient choisi leurs chansons en respectant leur registre. Avec l’âge, la
sagesse dicte de ne pas risquer de s’égorger pour atteindre certaines notes. C’est pourquoi
l’audience n’en a que plus apprécié les N’oublie jamais ; Voulez-vous danser grand-
mère ; L’important, c’est la rose ; Mille après mille; Qui a le droit, Quand on est en
amour et l’incontournable et si doux L’amour est bleu.
Un premier karaoké
Cette soirée particulière, — Saint-Valentin oblige, du rouge sur chacun — alternait entre
chansons et danses diverses, danses de ligne ou danses genres cha-cha, triple swing ou
autre, et prestation au karaoké. On voit habituellement des individus s’avancer pour se
mettre en vedette, ou se mettre à risque si on veut.
Pour cette première, la fadoq a peut-être innové, ou a été prudente, l’avenir le dira. Aucun
solo. Ils viendront sans doute plus tard, mais pour ce premier essai, on y a été par groupe
de 3 à 10, 12 ou 13. La prémisse étant probablement que tout le monde n’a pas la « face »
pour aller en avant, mais que tout le monde veut avoir du plaisir. Les groupes ont été un
succès plaisir incontesté.
KaraokéKosséça?
Cette première soirée Karaoké, qui se voulait un essai, a été un succès. Mais comment se
déroule une telle soirée? Dès les années1920, un technicien avait inventé la « bouncing
ball », une balle qui rebondit sur les paroles qui se déroulent à l’écran. Certains se
souviendront de Betty Boop.
En 1958, Mitch Miller enregistre des séries d’albums « Sing Along ». Il y aura même une
émission appelée SINGALONG évidemment où le public chante en même temps que
Mitch, les paroles s’affichent sur l’écran et une balle rebondit sur les paroles.
Le karaoké actuel a été inventé au Japon, par qui, on n’est pas sûr. Le fait est qu’il est
ancré dans la société japonaise comme un élément culturel incontournable. C’est un loisir
partagé par les jeunes et les moins jeunes. Il est devenu incontournable, entre autres dans
les pays asiatiques.
De retour chez nous
Il y a forcément eu les défaillances techniques auxquelles on peut s’attendre, mais au-delà
de ces considérations, la soirée a été globalement très appréciée.
Il faut savoir que l’écran où étaient projetées les paroles était assez haut, sinon, on
pourrait facilement penser que ces personnes sont en train d’assister à un attérissage de
vaisseau extraterrestre.
Si on considère qu’il n’y avait pas eu de vente de billets, mais simplement du bouche à
oreille, le public était assez nombreux pour l’occasion ; autour de 75 à 80 personnes, à
vue de nez.
Finalement, nous pouvons citer cette phrase de l’invitation reçue. « Nous vous souhaitons
beaucoup de plaisir lors de cette soirée en revivant avec enthousiasme tous ces airs
enjoués de nos jeunes années ». Mission accomplie messieurs dames.
À la prochaine !

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