PLUS: Les primes locales pour l`IP augmenteront-elles

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PLUS: Les primes locales pour l`IP augmenteront-elles
PROFESSIONNEL IP
Guide sur la production profitable de soya IP au Canada
PLUS:
Sans mauvaises herbes dès le départ
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Le labour à la verticale gonfle les rendements
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Voici le vrai « Monsieur Soya »
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Les primes locales pour l’IP augmenteront-elles?
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Le brûlage et l’activité résiduelle,
clés de la maîtrise des mauvaises
herbes dans le soya IP
Vous cultivez du soya IP pour la prime.
Dans ce cas, les mauvaises herbes présentent le plus grand risque.
Une fois que le soya IP est levé, les
alternatives de maîtrise des mauvaises
herbes deviennent limitées. La
meilleure stratégie, c’est un départ sans
mauvaises herbes accompagné
d’herbicides à activité résiduelle
appliqué au sol. Cela diminuera la
dépendance sur les traitements
d’urgence en postlevée.
« Je dis aux producteurs de soya IP
de s’attendre à traiter deux fois pour
maîtriser les mauvaises herbes, mais
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d’utiliser des produits avec activité
résiduelle en prélevée avec l’espoir
qu’un seul traitement suffira » de dire
Mike Cowbrough le spécialiste en
mauvaises herbes chez le Ministère de
l’Agriculture de l’Alimentation et des
Affaires rurales de l’Ontario (MAAARO).
Il poursuit : « La seconde chose en
importance consiste à cibler les
mauvaises herbes qui menacent le plus
le rendement et les primes. Pour
beaucoup de producteurs, c’est la
morelle noire. »
Que ce soit en semis direct, en travail
minimum du sol ou en labour à la
verticale, un traitement en présemis,
peu coûteux, au glyphosate offre une
bonne maîtrise des vivaces et des
annuelles d’hiver qui peuvent être
présentes. Ajouter en même temps
des herbicides à activité résiduelle
prolonge la période sans mauvaises
herbes et évite, dans certains cas,
un deuxième passage avec le
pulvérisateur.
Le premier point, c’est la maîtrise des mauvaises herbes. Toutefois, d’autres facteurs
clés doivent être pris en considération si
vous désirez maximiser vos rendements IP,
vos primes et vos profits. Les suggestions
suivantes préparent la rentrée de la saison
2011 en culture de soya IP.
étaient des mordus du semis direct.
« Nos recherches des quelques dernières
années au Canada suggèrent qu’en
moyenne, le labour à la verticale présente
un avantage en rendement de deux
boisseaux par rapport au semis direct »
clés
Utiliser le labour à
la verticale
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pour tirer le
maximum du
potentiel IP
Si traditionnellement, vous avez cultivé le
soya IP en semis direct, envisagez un
passage au labour à la verticale. L’utilisation
d’un travail du sol en surface, rapide, qui
réduit et incorpore les résidus gagne en
popularité parmi ceux qui auparavant
La tendance vers le labour à la verticale (un seul
passage rapide, en surface) parmi les producteurs d’IP
est en partie due au gain moyen de 2 boiss./acre par
rapport au semis direct pur.
Photo prise au printemps 2010 au sud de London, Ontario. Gardien® de DuPontmc a
été appliqué en mai 2009 après l’ensemencement avec du soya Roundup Ready®.
« Je vois un grand nombre de producteurs qui utilisent Gardien® de DuPontmc
en mélange en réservoir avec
Boundary® » de dire Cowbrough.
Le même champ en 2010 indique l’endroit où on a manqué de Gardien®
en mai 2009.
Les deux options offrent le brûlage et
l’activité résiduelle. Gardien® démontre
vraiment une bonne performance sur
des périodes prolongées en mettant
en échec les pissenlits, même durant
le printemps suivant. C’est réellement
avantageux pour les producteurs qui
sèment directement le blé sur des
résidus de soya IP.
souchet comestible, une mauvaise
herbe qui devient plus problématique.
« La négligence peut vous perdre s’il
y a du souchet comestible même à
de faibles niveaux, car cette mauvaise
herbe peut ressurgir et se répandre
très rapidement » de dire Cowbrough.
Le passage aux maïs tolérant au
glyphosate signifie que beaucoup des
produits qui permettaient la maîtrise
du souchet comestible ne sont plus
appliqués. Cela ajoute plus de pression
sur les programmes de maîtrise des
mauvaises herbes dans le soya IP.
Gardien® de DuPontmc s’est aussi avéré
efficace pour supprimer le progrès du
Si vous craignez davantage la morelle
noire, l’amarante résistante au groupe
de dire Horst Bohner, spécialiste du soya
chez MAAARO. « Pour les producteurs de
soya IP, un avantage plus important peut
venir du profil de sol équilibré que le labour
à la verticale a le potentiel de créer. Cela
facilite l’ensemencement, mais surtout
la récolte du soya IP sans que de la terre
entre dans la moissonneuse pour adhérer
au soya IP et le tacher. »
Un rouleau peut compléter le labour à la
verticale. Dans sa région, Brad Walker de
Belmont Farm Supply gère des surfaces
en IP pour le compte d’Agromart
Processing Company. Il dit que :
« Certains producteurs qui utilisent le
labour à la verticale ont noté avoir sorti
de terre beaucoup de masses racinaires.
2 et la petite herbe à poux, dans ce cas,
Gardien® Plus de DuPontmc représente
un meilleur choix. « Gardien® Plus est
un choix nouveau pour les producteurs
de soya IP. Le ‘’Plus’’ réfère à l’ajout de
flumioxazine à Gardien® ce qui ajoute
plus de “punch” au mélange. Vous
constaterez plus de mortalité sur les
mauvaises herbes sorties. C’est
vraiment important d’éliminer les
feuilles larges coriaces » d’expliquer
Cowbrough.
Souvent, les taches causées par la
morelle noire détruisent les chances du
soya IP d’obtenir un bon classement.
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Un rouleau peut compléter le labour à la verticale
en pressant au sol la masse racinaire de maïs, cela
réduit la peur de voir de la terre entrer dans la tête
de coupe et ruiner un échantillon de fèves IP à la
récolte.
Le rouleau presse les masses racinaires
de maïs au sol soit avant ou juste après
l’ensemencement. Cela s’est avéré une
bonne idée pour prévenir, au moment de
la récolte, l’entrée de détritus pleins de
terre dans la tête de coupe et ruiner un
échantillon. »
Traiter la semence,
une obligation
Selon Bohner, « Le traitement de la
semence qui offre une protection contre
les insectes et la maladie va de soi. Notre
recherche démontre qu’un traitement de
la semence avec un fongicide et un
insecticide offre un avantage similaire à
celui du labour à la verticale (2 boiss./acre),
mais s’avère beaucoup moins coûteux et
plus facile à réaliser. »
En plus du gain en rendement, Bohner
suggère que le traitement de la semence
fournit aussi une maîtrise du puceron tôt
en saison.
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Toutefois, une autre mauvaise herbe
maîtrisée par Gardien® Plus de
DuPontmc, le chénopode blanc, peut
aussi causer des problèmes.
« À la récolte, le chénopode blanc est
toujours chargé d’eau et peut causer
une teinte verdâtre sur le soya », de dire
Roger Bourassa, représentant DuPont.
« Je dis toujours aux producteurs de
faire de leur mieux pour maîtriser le
chénopode blanc, car après sa sortie,
les options sont très limitées. Même
avec les options qui existent, la majorité
des producteurs s’y attaquent trop tard
et la densité de population de cette
mauvaise herbe crée les problèmes. »
Le fait qu’il offre la répression du maïs
spontané est un avantage supplémentaire de Gardien® Plus. Cette mauvaise
herbe dominait dans beaucoup de
champs de soya IP en 2010 à cause
de l’adoption du maïs tolérant au
glyphosate et d’une récolte tardive et
difficile en 2009.
producteurs que le labour à la verticale
n’offrira pas grand-chose concernant
la maîtrise des mauvaises herbes. En
fait, plusieurs des équipements utilisés
pour le labour à la verticale n’aideront
pas beaucoup à maîtriser les mauvaises
herbes comme le pissenlit ou autres
vivaces, les semences de feuilles larges
ou de graminées, ou des annuelles
d’hiver déjà établies. »
« Il s’agit d’une méthode de gestion
des résidus et non un passage pour
tuer les mauvaises herbes » d’expliquer
Cowbrough. Du point de vue de la
maîtrise des mauvaises herbes,
Cowbrough favorise un passage de
labour à la verticale à l’automne ou tôt
au printemps. « Il serait bien de jouir
d’une fenêtre entre le labour à la
verticale et l’application de l’herbicide
qui devrait s’effectuer juste avant ou
juste après l’ensemencement. Nous
voulons que le brûlage atteigne les
vivaces en croissance active et toutes
les semences de feuilles larges ou de
graminées dont le labour à la verticale
a stimulé la croissance » de conclure
Cowbrough. IP
Tant de producteurs de soya,
auparavant fervents du semis direct
regardent maintenant du côté du
labour à la verticale que Cowbrough
s’interroge au sujet des changements
qu’imposera cette méthode dans la
maîtrise des mauvaises herbes, surtout
chez les producteurs de soya IP. « Je
crois qu’il est important d’aviser les
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Aucune tolérance pour
la morelle noire
La morelle noire n’a tout simplement
pas sa place dans les champs de soya IP.
Les produits comme Gardien® Plus de
DuPontmc offrent une excellente maîtrise
résiduelle. Ne laissez pas la morelle noire
vous voler vos primes IP!
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Gérer
la traçabilité
Brad Chandler est le directeur général
de la division des produits alimentaires
de Thompsons Limited. Selon Chandler,
les producteurs de soya IP canadiens ont
fait un excellent travail du point de vue
agronomique et sur le plan de la gestion.
Il précise : « Nous rejetons 30 % moins de
charges que voilà cinq ans. Les producteurs choisissent les bonnes variétés,
maîtrisent les mauvaises herbes et
passent avec succès l’étape de la
ségrégation. Cela a aidé notre secteur et
nous a aidés à fidéliser des acheteurs. »
Chandler prédit que : « En ce qui a trait à la
tenue de livres concernant la ségrégation,
dans un futur rapproché nous passerons
du papier à un logiciel en ligne. Le Canada
subira une pression croissante d’autres
concurrents, nommément des ÉtatsUnis et de l’Amérique du Sud. Le facteur
clé qui nous gardera en tête du peloton
sera notre attention encore plus étroite
à la traçabilité et à la tenue de livre qui
l’accompagne » de dire Chandler.
Chandler souligne que la communication
en ligne jouera un rôle plus important
dans la production IP : « Davantage
d’information agronomique sur la gestion
parviendra aux producteurs par le biais de
l’Internet ou du courriel durant la saison de
croissance et sur la traçabilité. »
Voici
le vrai
« Monsieur
Soya »
... pour une vision à long terme du IP
L’expérience de ce producteur à la ferme et outre-mer a généré la
confiance et l’engagement long terme envers la production de soya IP
Kevin Marriott croit au soya IP. Sur sa
ferme de 1 100 acres près de Petrolia
dans le comté de Lambton, au cours
des six ou sept dernières années, il
cultive l’OAC Kents pour le marché du
soya. Il trouve que cette variété issue
d’un programme de sélection publique
est presque parfaite côté agronomique
pour son endroit et ses argileux.
Toutefois, ce ne sont pas seulement
les bons rendements et les primes
attrayantes qui font de Marriott un
adepte du soya IP. Son engagement
auprès de l’Ontario Soybean Growers
(OSG) et du nouveau Grain Farmers
of Ontario (GFO) lui a permis de visiter
le Japon et de constater sur les lieux
le grand potentiel de la production de
soya IP pour les producteurs de soya
de l’Ontario, tant maintenant que dans
l’avenir. En 2001, Marriott est devenu
le directeur de l’Association, en premier
avec l’Ontario Soybean Growers, puis
du Grain Farmers of Ontario.
Voilà deux ans et demi, il est allé au
Japon avec une délégation du Conseil
canadien du soya. Ce voyage lui a
ouvert les yeux et lui a laissé une
impression qu’il n’est pas prêt d’oublier.
« On répète constamment aux producteurs canadiens que les Japonais
nous respectent. J’ai été dépassé par
la façon dont on nous a traités. Je me
suis senti comme un roi. Je ne me suis
jamais senti si valorisé et apprécié en
tant que producteur agricole » de dire
Marriott.
Il ajoute : « Les acheteurs et les utilisateurs japonais accordent une très
grande valeur à leurs relations avec
ceux qui, comme moi, produisent le
soya IP, car ils attachent beaucoup
de valeur à leur alimentation. Ils sont
extrêmement exigeants. Ils aiment la
façon dont le Canada s’est pris en main
pour livrer du soya cultivé et ségrégué
afin de satisfaire leurs exigences
strictes. » Sur sa ferme, Marriott garde
les choses simples. Il a trouvé la bonne
variété et travaille en partenariat avec
des transformateurs qui récompensent
les producteurs qui cultivent le soya IP
sérieusement. Quand c’est possible, il
cherche à signer des contrats et obtenir
des primes pour les années à venir.
Cultiver la même variété de soya sur
tous les champs en soya facilite et
simplifie la ségrégation.
La plupart des producteurs de soya
IP diront que, par rapport aux cultures
tolérantes au glyphosate, le plus grand
défi c’est la maîtrise des mauvaises
herbes. Marriott croit qu’il existe des
solutions adéquates aux questions de
pression par les mauvaises herbes. En
présemis, il aime utiliser un herbicide
avec activité résiduelle. Au cours
des dernières années, cela a suffi
et un deuxième passage avec un
herbicide de contact n’a été requis qu’occasionnellement. Grâce à
l’application tôt au printemps de
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Classic® de DuPontmc, les pissenlits
ont été pratiquement éliminés. Puis, si
nécessaire, un traitement au glyphosate
avant la récolte évite les échappées de
vivaces comme le chardon des champs.
Bien que Marriott soit de toute
évidence un grand promoteur du soya
IP en Ontario, il reconnaît que cette
culture ne convient pas à tout le
monde. Toutefois, cela ne veut pas dire
que les avantages de la culture du soya
IP sont uniquement réservés à ceux
qui la pratiquent. « Je compare cela à la
situation de l’éthanol dans le maïs. La
diversité de la demande est une bonne
chose, elle profite à chacun. Qui plus
est, les superficies en IP signifient une
meilleure demande locale, de même
que celle pour le soya destiné au
pressoir » de préciser Marriott.
Il conclut : « Les producteurs de soya IP
devraient être fiers de cette réputation
qui nous place parmi l’élite mondiale.
Je suis fier aussi des efforts déployés
par GFO dans ce domaine et j’ai hâte
d’aider cette organisation à construire
de nouvelles relations avec d’autres
pays qui seront reconnaissants de nos
produits et de nos efforts. » IP
Le marché
mondial du
soya IP
progresse
et le Canada en
accapare une plus
grande part
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Le Canada demeure la
meilleure alternative pour
le Japon et autre marché
en croissance
Les deux dernières années ont été
profitables pour les producteurs de
soya IP. D’excellentes primes ont été
versées aux producteurs qui peuvent
livrer ce que les transformateurs et les
utilisateurs finaux recherchent.
Est-ce que cela va continuer? Prévoir
la demande pour toute culture au-delà
de quelques mois s’avère une entreprise périlleuse. Toutefois, nous avons
demandé à ceux qui voyagent en Asie
au nom des producteurs canadiens de
nous dire ce que les clients pensent
réellement de nos produits et si leur
penchant pour les producteurs de soya
IP du Canada se poursuivra.
Tout le monde s’entend pour dire que
le marché japonais est le plus lucratif
pour le soya IP. Les Japonais consentent à payer plus pour la qualité et
l’assurance que le soya est réellement
non OGM.
Par les années passées, les ÉtatsUnis fournissaient au Japon plus de la
moitié du soya non OGM pour
consommation humaine, la Chine
environ 35 % et le Canada le reste.
Les parts de marché des É.U. et celles
de la Chine ont perdu du terrain au
détriment du Canada qui a comblé ce
vide. Martin Vanderloo, président de
Huron Commodities, explique : « Tout
le problème de la mélamine en Chine
a eu de graves répercussions. » Il
ajoute : « Le Japon s’intéresse moins
aux produits de base de la Chine. » La
Chine garde de plus en plus sa production pour sa consommation intérieure.
Une tendance peu susceptible de
changer avec les revenus qui continuent d’augmenter, les consommateurs qui deviennent plus difficiles,
allant même jusqu’à demander du
soya non OGM.
Il existe aussi des rapports faisant état
d’un relâchement des normes IP qui
nuit aux exportations en provenance
d’autres pays. Toutefois, nous ne
pouvons miser sur les défaillances
des autres. Nous devons nous aussi
travailler à améliorer nos systèmes IP.
Brad Chandler, directeur général de la
division des produits alimentaires chez
W.G. Thompson Ltd indique que :
« La capacité de tester pour découvrir
la contamination est devenue de plus
en plus puissante et peu coûteuse.
Nous devons en tenir compte.
Auparavant, nous testions pour des
parties par million, à des coûts très
élevés. Maintenant, nous testons pour
des parties par milliard à un coût qui a
énormément baissé. »
Le test est une arme à deux tranchants : d’après Chandler, le test
améliorera les normes pour les acheteurs et nous rendra plus respons-
ables de nos erreurs ou manques
d’attention concernant la traçabilité et
nos efforts de ségrégation. Toutefois,
il s’agit d’une occasion pour nous de
quantifier nos capacités IP et de nous
procurer un avantage concurrentiel sur
l’Amérique du Sud et d’autres joueurs
potentiels sur ce marché.
Que l’Amérique du Sud soit ou non un
concurrent de taille fait l’objet de
discussions. Certains acheteurs
canadiens disent que c’est difficile
d’exporter du soya au-delà de
l’équateur, à des saisons différentes,
tout en maintenant la qualité. Aussi,
le soya brésilien croît sur un sol
rougeâtre qui ne produit pas les fèves
blanchâtres que les Asiatiques désirent
pour fabriquer du tofu.
Mais le Brésil est de taille et il
pourrait décider de percer le marché IP.
« L’Amérique du Sud a été un
important fournisseur de fèves » de
dire Crosby Devitt, directeur en
recherche et développement de
marché chez GFO. « Ils n’ont pas été
de gros fournisseurs de soya IP, mais
le potentiel est là. Et cela même si leur
système de contrôle de la qualité, leur
ségrégation et leur marketing ne sont
pas aussi avancés que les nôtres. »
En 2010, au Canada, les primes furent
plus élevées que par les années précédentes, mais semblent légèrement à
la baisse pour 2011. La demande pour
la trituration influence le montant des
primes. Lorsque le prix du soya commercial est élevé, les primes pour le
soya IP doivent être légèrement meilleures pour attirer le nombre d’acres.
Chacun peut essayer de deviner où
la demande s’en va. Voici quelques
facteurs potentiels déterminants du
marché :
• La Chine constitue toujours un
facteur important. Est-ce que leur
demande intérieure continuera
d’attirer du soya des É.U. et
d’engloutir en Chine le soya cultivé
qui autrement serait exporté?
Difficile à savoir puisque souvent les
Chinois eux-mêmes ne savent pas
ou refusent de dévoiler leurs chiffres.
• L’Inde a le potentiel de devenir un
gros marché pour le soya IP.
Pensez au fait que sa population
s’accroît de 15 millions annuellement.
• L’Asie du Sud-est et en particulier le
Vietnam et la Thaïlande commencent
à s’ouvrir au soya IP. Mais sont-ils
prêts à payer des primes pour du
soya IP de qualité?
• Le Japon continuera-t-il à payer des
primes élevées pour le soya IP
lorsque son économie semble de
plus en plus chancelante et que les
goûts du consommateur s’éloignent
des aliments traditionnels comme le
natto et le tofu?
Demeurez à l’écoute en 2011. Pour
les producteurs canadiens, la meilleure
façon de garder le secteur de soya IP
dynamique et profitable est de
maintenir leur engagement à produire
de la qualité et d’observer une tenue
de livres impeccable. IP
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Peu importe
la destination de
votre soya, fiez-vous
à DuPont pour qu’il
soit impeccable à son arrivée.
Nous aimerions vous aider à faire les bons choix afin que vos champs de soya à identité préservée
(IP) demeurent propres jusqu’à la récolte. Pour le soya IP et le soya conventionnel, nous possédons une gamme
d’herbicides haute performance afin de vous aider à cibler des problèmes particuliers de mauvaises herbes.
L’équipe
qui offre des
fèves propres
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et Gardien® Plus :
mc
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résiduelle des mauvaises herbes à feuilles larges coriaces.
mc
- Le nouvel herbicide Gardien® Plus de DuPont offre la puissance supplémentaire dont vous avez besoin, avec une
activité résiduelle améliorée pour maîtriser les mauvaises herbes coriaces comme la morelle noire et celles résistantes à
certains herbicides comme l’amarante et le chénopode blanc.
mc
• Dans le cas du maïs spontané, l’herbicide Assure® II de DuPont constitue votre premier choix.
mc
• Contre les feuilles larges les plus coriaces, l’herbicide Classic® de DuPont est votre meilleur choix. En utilisant un mélange en
réservoir avec Assure® II, vous pouvez être confiant d’avoir des champs propres.
mc
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Pour des fèves propres — tournez-vous vers le meneur. Tournez-vous vers DuPont.
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