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 Introduction
Le secteur des revues au Canada comprend les magazines d’intérêt général et les publications interentreprises. Les
maisons d’édition de magazines sont extrêmement hétéroclites en termes d’importance et de production : certaines
grandes entreprises publient plus de 20 titres dans diverses catégories, d’autres éditeurs ne publient qu’un ou deux
titres très spécialisés 1 . Les éditeurs canadiens encouragent de plus en plus leurs lecteurs à acheter en ligne et se
lancent dans des activités de publicité et de distribution sur la Toile, dans le cadre de réseaux sociaux et par le biais
d'appareils portatifs2 .
L’industrie de l’édition de revues de l’Ontario est la plus importante au Canada. Ses revenus d’exploitation se sont
élevés à 1,18 milliard de dollars en 2011 – soit plus de la moitié des revenus nationaux3 . Plus de 45 % des
exemplaires des magazines d’intérêt général imprimés les plus populaires produits en Ontario sont vendus ou livrés en
dehors de la province4 .
Les magazines de l’Ontario sont régulièrement distingués pour l’excellence du contenu, de la conception artistique et
de la réalisation.
Lors de la 36e édition des Prix du magazine canadien en juin 2013, le magazine ontarien Corporate Knights a
remporté le prix du magazine de l’année. The Walrus a reçu quatre prix Or à cette occasion, et les magazines
Hazlitt, Report on Business, Maclean’s et Corduroy sont parmi les publications qui ont remporté plus d’un prix Or.
Les magazines ontariens sont en tête pour le nombre de nominations aux Prix du magazine canadien, recueillant au
total plus de 100 nominations.
Pour ce qui est des publications interentreprises, lors de la 59e édition du concours annuel Kenneth R. Wilson, les
magazines de l’Ontario Marketing et CA Magazine ont remporté des mentions honorables dans la catégorie prix du
magazine de l'année (Professionnel), ainsi que plusieurs prix, y compris les prix du meilleur article professionnel et
du meilleur profil d’entreprise, respectivement. Renovation Contractor et Salon Magazine ont été mis en nomination
dans la catégorie Magazine de l’année (Commerce).
The Walrus et Salon Magazine ont remporté le prix du meilleur site Web associé à un magazine dans les catégories
Intérêt général et Interentreprises des Canadian Online Publishing Awards de 2012.
Lors de l’édition 2012 de son prix Garant des forêts intactes, l’organisation environnementale à but non lucratif
Canopée a récompensé Quill & Quire et Alternatives Journal pour leurs efforts visant l’amélioration de leur politique
d’approvisionnement en papier écologique. St. Joseph Media a été reconnu Meilleur de sa catégorie pour ses
magazines d’intérêt général.
Taille de l’industrie et impact économique
Revenus et chiffres connexes
En 2011, les revenus d’exploitation de l’industrie de l’édition des périodiques canadiens se sont élevés à
2,09 milliards de dollars, soit une baisse de 2,2 % par rapport à 2010. Toujours en 2011, si les dépenses
d’exploitation ont baissé de 0,6 % par rapport à l’année précédente pour atteindre 1,94 milliard de dollars, le
bénéfice d'exploitation a également baissé, passant de 8,5 % en 2010 à 7,1% en 2011 5 .
2
Le secteur de l’édition des
périodiques en Ontario a
représenté plus de la moitié des
revenus d’exploitation du pays en
2011, avec un total de
1,18 milliard de dollars,
comparable au chiffre de 2010.
Les dépenses d'exploitation ont
baissé marginalement, passant de
1,16 milliard de dollars en 2010 à
1,12 milliard de dollars en 2011.
Les éditeurs de périodiques de
l’Ontario ont affiché une marge
bénéficiaire de 5,2 %, chiffre
inférieur à la moyenne nationale
de 7,1 % mais supérieur à la
marge de 4,0 % affichée en 2010,
ainsi qu’à celle de 2009, qui était
de 0,7 % 6 .
Revenus des éditeurs de périodiques canadiens en 2009-2011,
par région
Source : Statistique Canada, << L’édition du périodique 2011>>, tableau 1.
En 2011, les sociétés d’édition de périodiques de l’Ontario ont déclaré 645 millions de dollars de revenus
publicitaires et 282 millions de dollars de revenus de diffusion. Les revenus publicitaires ont diminué par rapport à
2009, dernière année pour laquelle ces données ont été recueillies; toutefois, avec les éditeurs québécois, les
éditeurs ontariens ont mieux résisté que leurs homologues du reste du pays grâce aux revenus de diffusion, qui ont
connu une hausse marginale – 0,8 % – au lieu d’une baisse au cours de cette période de deux ans7 . En 2011, la
vente d'espaces publicitaires représentait 69,5 % des revenus des activités de base des éditeurs ontariens, et les
revenus de diffusion, 30,5 %, indiquant une légère augmentation de la dépendance à l’égard des revenus de
diffusion par rapport à 2009 8 .
PricewaterhouseCoopers (PwC) prévoit une croissance modeste, à un taux annuel composé de seulement 0,2 %, du
marché des revues d’intérêt général au Canada, tant en termes de publicité que de diffusion, qui devrait passer de
1,60 milliard de dollars US en 2012 à 1,62 milliard de dollars US d’ici la fin de 2017. Les revenus issus des ventes
devraient continuer à diminuer, l’augmentation du nombre d’abonnements numériques ne suffisant pas à compenser
la baisse plus importante des ventes de magazines imprimés9 . De même, PwC ne prévoit qu’une croissance
modeste du marché des revues spécialisées au Canada, qui devrait passer de 329 millions de dollars US en 2012 à
333 millions de dollars US d’ici 2017, à un taux annuel composé de 0,3 % 10 .
Emploi et salaires
Les éditeurs canadiens de périodiques ont dépensé 592 millions de dollars en salaires, traitements et avantages
sociaux en 2011, soit 28 millions de dollars de moins qu’en 2010. Les éditeurs de périodiques implantés en Ontario
représentaient 61 % de ce montant, soit 362 millions de dollars 11 .
En 2011, les éditeurs de magazines canadiens ont consacré environ 30,9 % de leurs dépenses d’exploitation aux
salaires, traitements et avantages sociaux, et 14,5 %, aux contrats de sous-traitance12 .
3
Une étude sur l’industrie de l’édition des revues publiée en 2006 a montré qu'entre 1997 et 2005, le secteur de
l'édition de périodiques a généré au Canada une moyenne annuelle de 9 011 emplois directs au sein de l'industrie. À
cela vient s’ajouter pour les écrivains indépendants l’équivalent de 897 emplois par an qui sont directement
attribuables à l’industrie du périodique 13 . La même étude évaluait l’impact de l’industrie canadienne de l’édition des
magazines à environ 17 879 emplois directs, indirects et induits par an14 . En Ontario, l’industrie du magazine aurait
généré une moyenne annuelle de 9 389 emplois, directs et indirects, entre 1997 et 2005 15 .
Marché des consommateurs
En 2012, les éditeurs canadiens
Nombre de revues d’intérêt général canadiennes, 2002-2011
de revues d’intérêt général et de
publications interentreprises ont
produit quelque 2 070 titres, et
diffusé 668 millions
d'exemplaires16 . Le nombre de
revues d'intérêt général au
Canada a augmenté au cours des
dix dernières années. En 2000,
941 revues d'intérêt général ont
été publiées et en 2012 ce chiffre
avait atteint 1 286, soit une
hausse de 37 %. Le Canada
compte également le nombre le
plus élevé de revues d’intérêt
Source : Magazines Canada, Guide des magazines grand public 2012 , p. 7.
général par habitant, devant la
France, le Royaume-Uni ou les
États-Unis 17 . En 2012, il y avait
784 publications interentreprises dans l'ensemble du Canada, ce qui représente 38 % du marché des revues du
pays. Une récente étude a révélé que les décisionnaires du secteur des entreprises plaçaient ces revues
spécialisées au deuxième rang de leurs sources d'information privilégiées, juste après Internet 18 .
Selon une étude publiée par Hill Strategies Research Inc. et fondée sur les données de Statistique Canada, quatre
sur cinq des Canadiens de 15 ans et plus ont lu des magazines pendant leur temps libre en 2010 (et non pour un
travail rémunéré ou des études). Au Canada, 42 % de la population a lu un magazine au moins une fois par
semaine, et 27 % a lu un magazine au moins une fois par mois19 . D’après le Print Measurement Bureau (PMB), les
Canadiens qui lisent des magazines consacrent en moyenne 41 minutes à la lecture de chaque magazine20 .
4
De plus en plus souvent, les lecteurs de magazines accèdent au contenu sur diverses plateformes, dont les
ordinateurs portatifs, les téléphones intelligents et les tablettes. En 2012, 9 % des lecteurs de magazines au Canada
ont déclaré avoir acheté un magazine numérique au cours de l’année précédente, et 14 % ont exprimé l’intention
d’en acheter au cours de l’année à venir. Les Canadiens interrogés qui possèdent une tablette indiquent que la
lecture de magazines (et de journaux ou de livres numériques) est leur activité favorite – 38 % d’entre eux disent lire
ces publications sur une tablette. Les utilisateurs de tablette sont également plus susceptibles d’acheter des
magazines numériques que des livres ou des journaux numériques ou des épisodes de séries télévisées pour leurs
appareils mobiles 21 .
Une étude de janvier 2012
Pourcentage des Canadiens âgés de 12 ans et plus qui ont lu un
commandée par Periodical
magazine mesuré par PMB au cours des 90 derniers jours
Marketers of Canada indique que
71 % des lecteurs de magazines
préfèrent l’imprimé, 19 % n’ont
pas de préférence et 9 %
préfèrent les magazines
numériques 22 . De fait, malgré la
concurrence croissante des
nouveaux médias numériques, les
magazines imprimés mesurés par
PMB continuent à attirer en
moyenne un million de lecteurs
environ par titre. Le rapport de
PMB de l’automne 2012 indique
que les Canadiens âgés de 12 à
34 ans lisent autant de magazines
Source : Données de PMB, Printemps 2013, citées par Magazines Canada, Tirez parti des magazines 2013 , p. 14.
que les autres Canadiens. Même
les propriétaires d’appareils
mobiles continuent de lire des
magazines imprimés; plus des trois quarts d’entre eux ont lu des magazines au cours du mois précédant le sondage,
soit plus que la moyenne canadienne 23 .
Le nombre d’abonnements aux magazines imprimés est en baisse, tandis que la consommation de magazines
numériques est en plein essor. Cependant, l’intérêt croissant pour les magazines numériques ne compense pas
encore le déclin des ventes d’abonnements des magazines imprimés. Les chiffres publiés par l’Alliance for Audited
Media (AAM) pour le premier semestre de 2013 indiquent que les 10 principaux magazines canadiens ont connu une
baisse globale de 7 % de la diffusion payée et vérifiée par rapport à la même période en 2012. Les ventes
d’exemplaires uniques ont diminué de 5,4 % tandis que le nombre d’abonnements payés a chuté de 7,4 %.
Toutefois, certains titres numériques ont connu une nette hausse des abonnements en ligne, Canadian House and
Home arrivant en tête avec 11 000 abonnements en ligne24 .
5
En 2009, près des trois quarts des revues d’intérêt général au Canada étaient des titres anglais et un quart environ,
des titres français 25 . L’Ontario possède quelques revues en français, caractérisées par un faible tirage et un lectorat
très ciblé. On peut citer notamment Liaison et Virages. S’il existe plus de 200 publications canadiennes (y compris
les journaux) rédigées dans une langue autre que l’anglais ou le français, moins d’un quart d’entre elles sont des
revues d’intérêt général ou des publications interentreprises. Une forte proportion des magazines publiés dans
d’autres langues sont bilingues ou même trilingues (anglais et/ou français plus une autre langue)26 .
Tendances et enjeux
Taux de croissance et tendances de l'industrie
Entre 2013 et 2017, les revenus publicitaires des revues d'intérêt général du Canada devraient rester pratiquement
constants, culminant à 1 milliard de dollars US d’ici 2015 avant de connaître une légère baisse pour atteindre 998
millions de dollars US à la fin de cette période de cinq ans, à mesure que le marché de la publicité en ligne croît en
volume tandis qu’en parallèle le marché de la publicité imprimée rétrécit27 . Les revenus publicitaires des revues
d'intérêt général du Canada devraient croître à un taux annuel composé de 0,5 %, une performance inférieure à la
moyenne canadienne de 5,0 % pour tous les types de médias, mais supérieure à la performance des États-Unis et
de l'Europe de l’Ouest dans sa catégorie28 .
Onze revues d’intérêt général ont été lancées en 2011, alors que huit ont cessé de paraître, soit un gain total de
trois magazines. Les nouveaux magazines représentent diverses catégories d’intérêt, comme Affaires
municipales/régionales, Loisirs/Divertissement/Sport/Voyage et Femmes. L’année précédente avait connu neuf
lancements et une cessation de parution, soit un gain net de huit magazines29 .
Les revenus publicitaires des revues spécialisées et interentreprises du Canada, en version imprimée comme en
version numérique, devraient croître très modestement à un taux annuel combiné de 0,1 % au cours des cinq
prochaines années. Tout comme le marché des revues d’intérêt général, les revenus de la publicité en ligne
devraient augmenter, mais à un taux qui ne compensera pas la baisse des revenus de la publicité imprimée. Selon
PwC, le marché national de la publicité pour les revues spécialisées et interentreprises, qui s’élevait à 219 millions
de dollars US en 2013, devrait donc diminuer, pour atteindre 211 millions de dollars US d’ici 2017. Les revenus de
diffusion de ces publications au Canada devraient toutefois compenser cette baisse en passant de 116 millions de
dollars US en 2013 à 122 millions de dollars US d’ici 2017. Le marché des revues spécialisées et interentreprises
devrait ainsi connaître un taux de croissance annuelle combiné de 1,7 % sur cette période30 .
La croissance du marché des magazines se concentre sur les plateformes numériques. Au Canada, la publicité dans
les revues d’intérêt général en version numérique a plus que quadruplé entre 2008 et 2012, pour atteindre
142 millions de dollars US en 2012. Les dépenses consacrées à la publicité en ligne devraient passer à 248 millions
de dollars US d’ici 2017, et la part de la publicité en ligne dans l’ensemble des publicités des revues d'intérêt général
du Canada devrait passer de 14,6 % en 2012 à 24,8 % en 2017 31 .
6
Les applications ou « boutiques en ligne » qui permettent aux lecteurs de commander et d’accéder à des numéros ou
à des abonnements de magazines numériques prolifèrent au fur et à mesure que s’impose l’utilisation des tablettes
et autres appareils32 . Dans ce nouveau contexte, les observateurs de l’industrie encouragent les éditeurs canadiens à
agir rapidement pour s’assurer d’une présence numérique forte 33 . En juillet 2013, les membres de Magazines
Canada proposaient plus de 250 titres sur un kiosque numérique géré par l’organisation, chiffre à comparer aux
quelque 175 titres existants au début de 2012 34 . Les ventes de magazines numériques représentent 6,1 % du
marché canadien des magazines en 2013 et devraient atteindre 17,4 % d’ici 2017 35 .
Depuis une trentaine d’années, la demande de magazines américains au Canada a nettement baissé en faveur de
publications locales; la diffusion de publications américaines a chuté de 41 % entre 1983 et 2010 36 . La présence en
kiosque des magazines canadiens en anglais s’est également renforcée; leur part de marché a augmenté au cours
des cinq dernières années, passant de 13,5 % de tous les exemplaires en anglais vendus en 2008 à 16,2 % en
2013 37 .
Enjeux mondiaux et nationaux
La transition vers un environnement « transmédia » (où le contenu est disponible sur une gamme d’appareils et de
plateformes) offre aux producteurs de contenu culturel aussi bien des possibilités que des défis à relever. Les
éditeurs de magazines tirent profit de l’appétit des consommateurs pour les contenus transmédias et étendent leur
marque à d’autres sphères en vue de toucher de nouveaux publics; ces stratégies incluent aussi bien la réorientation
et le développement du contenu du magazine que l’élaboration d’un contenu entièrement nouveau pour différentes
plateformes. Ainsi, le magazine ontarien The Walrus a récemment lancé une gamme de livres imprimés en
partenariat avec l’éditeur de livres ontarien Coach House Press, et WalrusTV sur la chaîne câblée eqhd de Blue Ant
Media. Cottage Life Magazine se tourne également vers la télévision et prévoit un lancement à l’automne 2013, avec
la même société de production. Inversement, les producteurs de contenu qui travaillent dans d’autres domaines
voient l’intérêt de développer un magazine en ligne, ce qui pose un nouveau défi aux éditeurs de magazines
traditionnels. Le bureau canadien de l’éditeur américain Random House a lancé en 2012 son magazine en ligne
Hazlitt, dans le cadre d’une nouvelle stratégie numérique agressive qui comprend aussi une collection de livres
numériques originaux38 .
L’industrie des revues au Canada a dû faire face aux changements apportés aux formules de financement suite à la
création du Fonds du Canada pour les périodiques (FCP) à compter de 2010-2011. Auparavant, les éditeurs
recevaient des subventions postales directes qui ramenaient le coût des envois par Postes Canada à 36 % à 70 %
environ des tarifs réguliers39 . Au titre du FCP, les éditeurs de magazines reçoivent une aide calculée en fonction du
nombre d’exemplaires payés, et le programme ne les oblige pas à utiliser Postes Canada (d’autres modes
d’expédition, par exemple un service de messagerie, sont autorisés). L’augmentation des tarifs de Postes Canada a
toutefois un impact sur la majorité des éditeurs, qui continuent de dépendre du seul système pleinement intégré
capable à l’heure actuelle de joindre tous les foyers canadiens. Toutefois, les éditeurs se tournent peu à peu vers
d’autres modes de distribution : si le tirage des magazines canadiens a diminué de 10,7 % entre 2006 et 2011, le
volume des magazines acheminés par la poste a connu une baisse plus forte encore, soit 18 %. Dans le même
temps, la diffusion des magazines par d’autres moyens a augmenté de 3,1 %, les éditeurs se tournant vers des
modes de distribution comme la vente au numéro, les envois en nombre et l’encartage dans les quotidiens40 .
7
Aides de l’État 41
Le Fonds du Canada pour les périodiques lancé en 2010-2011 par le ministère du Patrimoine canadien offre aux
éditeurs de revues admissibles une aide financière pour la création de contenu, la distribution, les activités en ligne et
le développement des affaires. Le Fonds fournit aussi un appui aux projets d’innovation commerciale et aux initiatives
collectives qui renforcent le secteur canadien des revues. Le budget fédéral de juin 2011 a affecté au Fonds
15 millions de dollars par an en financement permanent pour compenser le retrait des subventions postales par
Postes Canada en 2009. Cet engagement maintient le financement fédéral versé à l'industrie des revues à
75 millions de dollars par an42 .
Actuellement, les éditeurs de revues de l’Ontario ont accès aux subventions publiques grâce au Programme d’aide
de la SODIMO aux éditeurs de revues. La SODIMO alloue aussi des fonds aux associations professionnelles et
organisateurs d’événements dans le domaine de l’édition de revues par l’intermédiaire du Fonds de développement
de l’industrie, afin d’encourager les événements et activités qui stimulent la croissance de l’industrie. Les éditeurs de
magazines qui réalisent 90 % ou plus d’un magazine en ligne sont également admissibles au Crédit d’impôt de
l’Ontario pour les produits multimédias interactifs numériques.
Le Conseil des arts de l’Ontario offre également un soutien financier aux éditeurs de revues admissibles de l’Ontario
dans le cadre de son Programme d'aide aux périodiques (Programme d’edition, pour les revues de langue
française). Les éditeurs admissibles doivent consacrer une part importante à la fiction ou la poésie canadiennes
et/ou à la critique ou aux commentaires sur les arts, la culture et la société modernes du Canada.
État au 23 août 2013
8
notes de fin
TCI Management Consultants, A Strategic Study of the
Magazine Industry in Ontario, septembre 2008, p. 2.
2 ibid, p. 3.
3 Statistique Canada, Édition du périodique 2011,
catalogue n° 87F0005X. Statistique Canada inclut les
activités liées à l’édition de périodiques publicitaires,
de bulletins d’information et d’autres types de
périodiques.
4 TCI Management Consultants, p. 3.
5 Statistique Canada, tableau 1.
6 ibid.
7 Statistique Canada, tableau 3.
8 ibid. Les revenus de base sont les revenus provenant
des activités de production et de publication de
périodiques et n’incluent pas les revenus tirés des
autres activités des entreprises de cette classe
industrielle.
9 PricewaterhouseCoopers (PwC), Global Entertainment
and Media Outlook 2013-2017, juin 2013, « Canada:
Consumer magazine publishing ».
10 PwC, « Canada: Business-to-business: Trade
magazines ».
11 Statistique Canada, tableau 1.
12 Statistique Canada, tableau 2.
13 Informetrica Limited et. al., Economic Contribution of
the Canadian Magazine Industry, décembre 2006, p.
4.
14 ibid, p. 25.
15 ibid, p. 19, p. 21.
16 Magazines Canada, How Magazines Connect with
Consumers, juin 2013, p. 5, p. 7.
17 Magazines Canada, Guide du magazine numérique
2011, p. 7; PwC, Consumer Magazine Publishing:
Canada, juin 2013.
18 Starch Research, Information Sources Study, mars
2010, p. 8.
19 Hill Strategies, « Activités artistiques, culturelles et
patrimoniales des Canadiens en 2010 », Regards
statistiques sur les arts, vol. 10, n° 2, février 2012, p.
34.
20 Étude PMB Printemps 2013, citée par Magazines
Canada, How Magazines Connect with Consumers, p.
9.
21 Magazines Canada, Guide du magazine numérique
2012, p.39.
1
Données de Leger Marketing, Periodical Marketers of
Canada Magazine Survey Report, février 2012, p. 25.
23 Étude PMB Automne 2012, citée par Canadian
Magazines Canadiens, « PMB 2012 Fall Report: Print
Magazines Remain Stable », 1er octobre 2012.
24 Alliance for Audited Media (AAM), « Top 10 Canadian
Magazines by Paid & Verified Circulation », juin 2013;
Données AAM citées par Steve Ladurantaye,
« Canada’s biggest magazines see subscription
declines but life at newsstands », The Globe and Mail,
6 août 2013.
25 Magazines Canada, Guide du magazine grand public
2011, p. 6.
26 Canadian Advertising Rates & Data (édition en ligne),
site consulté le 1er mars 2012. Les langues incluent :
punjabi, russe, portugais, arabe, inuktitut, chinois,
farsi, allemand, grec, italien, coréen, polonais,
roumain, espagnol, suédois, ukrainien et urdu.
27 PwC, « Canada: Consumer magazine publishing:
Advertising ».
28 PwC, « Global consumer magazine publishing:
Advertising »; « Entertainment and Media Market in
Canada ».
29 Magazines Canada, Guide du magazine grand public
2012, p. 8, p. 9.
30 PwC, « Canada: Business-to-business: Trade
magazines ».
31 PwC, « Canada: Consumer magazine publishing:
Advertising ».
32 « Three Useful Apps for the Publishing Industry »,
Canadian Magazines Canada, 8 septembre 2011.
33 Martin Seto, « 2011 Year in Review – Trends and
Issues that magazine publishers must be aware of »,
Masthead Online Gadget Blog, 11 janvier 2012.
34 Kiosque numérique de Magazines Canada, site
consulté les 27 février 2012 et 30 juillet 2013.
35 PwC, « Canada: Consumer magazine publishing:
Circulation ».
36 Données de Magazines Canada, citées par PwC,
« Consumer magazine publishing: Canada ».
37 Données de Canadian Newsstand Boxscore, citées
par Masthead Online, « Canadian Boxcore (Part 1) »,
5 juillet 2013.
22
9
notes de fin
Magazines Canada, Magazine Tendances 2011, p. 23;
Masthead Magazine, « Random House launches
online magazine Hazlitt », 24 août 2012; Adams,
James, « Walrus magazine branches out into
television », The Globe and Mail, 10 janvier 2012;
« Cottage Life launches national TV channel this fall »,
communiqué de presse de Blue Ant Media, 4 avril
2013.
39 « Report: Postage Costs for magazines up 38% since
2002 », Masthead Online, 16 juin 2009.
40 « Canada Post losing Pub Mail volumes faster than
industry decline », Masthead Online, 27 janvier 2011.
Commentaire de Magazines Canada sur “The Future
of Postal Service in Canada », une étude du
Conference Board of Canada, juillet 2013.
41 Les renseignements figurant dans cette partie
représentent un aperçu d’une partie de l’aide
gouvernementale accordée à l’industrie de l’édition de
revues. Il ne s’agit pas d’une liste exhaustive de l’aide
gouvernementale disponible.
42 « Canada Periodical Fund to stay at $75 million: new
federal budget », Masthead Online, 23 mars 2011;
« Canada Periodical Fund grants to come later this
year, in two stages », Masthead Online, 9 juin 2011.
38
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