La navette N°1 - Bien vivre à St Julien

Transcription

La navette N°1 - Bien vivre à St Julien
Peut-être un directeur formé aux métiers de l’animation aurait
en amont proposé aux intervenants de construire leurs interventions de façon ludique. Les professionnels de l’animation
savent que les enfants ne découvrent pas en écoutant mais en
agissant : suivre un jeu de piste, réaliser un reportage photo,
mener une enquête, manipuler, trier…
Aussi un adulte érudit n’est pas pour autant en capacité de
transmettre son savoir, le directeur est là pour l’accompagner,
lui donner des petits trucs pour faire passer son savoir auprès
des enfants. Les éducateurs de jeunes enfants, les ATSEM, les
enseignants, les animateurs ont appris cela.
Un directeur peut aussi chercher avec son équipe des réponses adaptées aux enfants qui ne trouvent pas leur place
dans telle ou telle activité, essayer de comprendre pourquoi
une telle dit s’ennuyer, un tel n’arrive pas à se concentrer. Après
5h d’école les TAP n’ont pas vocation à faire revivre les mêmes
contraintes. Ce professionnel apporte aussi une réflexion autour des droits et des devoirs des enfants plus constructive
que les traditionnelles punitions et convocations pour indis-
cipline. Enfin un directeur est capable d’organiser une réunion
de rentrée avec les parents, de présenter son projet, les différents intervenants dans un souci de transparence et de cohérence entre les différents temps de vie de l’enfant.
C’est pour toutes ces raisons et pour assurer des accueils de
qualité pour les enfants que les services de l’état conditionnent
l’accès aux aides financières à la présence d’une personne titulaire d’un diplôme de direction des métiers de l’animation.
À l’heure où nous imprimons la mairie annonce comme
il était prévu dans le projet éducatif qu’il réunira le comité de Pilotage. Celui ci est composé des parents délégués
élus(école), de la directrice du périscolaire nouvellement
recrutée et du directeur de l’école. Espérons que les parents
élus puissent enfin faire entendre la parole des familles (petits et grands).
1.En juillet personne n’était recruté, puis la personne recrutée en aout n’avait pas
de diplôme et pas d’expérience sur ce type de poste. Suite à sa démission le poste
est resté vacant 2 mois. Les familles n’en ont pas été averties officiellement alors
que cette personne intervenait également auprès des enfants.
Une gestion financière qui questionne :
Voici les éléments dont nous disposons :
DÉPENSES ANNUELLES
L’Etat estime le coût de cette réforme à 150€ / enfant participant aux activités TAP.
Soit un coût pour la commune de 9 000 € sur la base des 60 enfants inscrits actuellement aux TAP.
Mais la Mairie estimait ce coût à 250€ par enfant, avant la mise en œuvre concrète de la réforme, ce qui peut paraître cohérent
dans le cas d’activités intéressantes et de groupes restreints.
Soit un coût pour la commune de 15 000 € sur la base des 60 enfants inscrits actuellement aux TAP.
Nombre d’enfants concernés
Participation des Parents
50 € par enfant
inscrit à l’école
123 enfants
40 € par enfant
inscrit à l’école
123 enfants
54 € par enfant
présent aux activités TAP
Entre 100 et 140 € pour l’année.
Pour faciliter le calcul :
en moyenne 120€
EDITO
Qu’est-ce-que c’est cette Navette n°1 ?
Parce que certains projets peuvent bouleverser l’avenir d’un village, tous les habitants doivent être informés sur certains
sujets importants.
Le collectif Tissons l’avenir s’est focalisé sur 2 sujets d’actualité à St Julien Molin Molette : le projet d’extension de la carrière
et la mise en place des Temps d’Activités Périscolaires (TAP) à l’école, pour donner à tous les Piraillons la même information.
Ce bulletin n’est pas périodique mais sera publié si l’actualité de la commune le nécessite.
PROJET EXTENSION DE LA CARRIÈRE....."creusons un peu"
Comme vous le savez maintenant, l’entreprise Delmonico-Dorel qui exploite la carrière de granite de Saint-Julien a écrit
une lettre au conseil municipal. Cette lettre est signée du président de l’entreprise, Dominique Dorel et datée du 10
septembre 2014. Elle demande au conseil municipal de tenir compte des projets d’avenir de l’entreprise lors de la mise
en place très prochaine du Plan Local d’Urbanisme.
Le PLU doit définir les lignes directrices du développement de notre village dans un souci d’intérêt général.
1- l’exploitation de la carrière de Saint-Julien est indispensable pour l’entreprise à caractère familial.
2- c’est la seule carrière de roches dures permettant de satisfaire les besoins du marché local dans un contexte d’approvisionnement fortement déficitaire pour l’arrondissement de Saint-Étienne.
3- les lourds investissements consentis en 2007 ne seront pas rentabilisés à l’horizon 2020 et 24 emplois sont menacés.
4 - l’entreprise souhaite en conséquence une autorisation durable d’exploitation de 500 000 tonnes par an, pour 30 ans.
5- elle propose de s’associer aux collectivités locales pour réaliser une déviation qui éviterait la traversée du village par ses camions,
sur la base d’une étude déjà réalisée.
6- en conséquence, l’entreprise Delmonico Dorel demande au Conseil Municipal d’envisager une modification de zonage dès 2015,
dans le PLU actuellement à l’étude.
1- DELMONICO-DOREL, ENTREPRISE FAMILIALE ? 3- DES INVESTISSEMENTS DE 2007 NON RENTABILISÉS EN 2020 ?
C’est en réalité un groupe industriel composé de 11 sociétés,
employant 188 salariés pour 58 millions d’euros de chiffre
d’affaires et 60% de croissance entre 2005 et 2013.
Les durées d’amortissement usuelles pour des outils industriels de ce type ne dépassent pas 10 ans. L’autorisation actuelle d’exploitation de 15 ans est prévue pour que l’industriel puisse amortir des investissements engagés en 2007.
Sauf si l’entreprise a parié sur une extension et a surdimensionné ses investissements dès cette date.
d’après le site internet de l’entreprise : www.delmonico-dorel.com
consulter aussi une présentation de l’entreprise sur le site www.tissonslavenir.fr
6 150 €
4 920 €
Environ 60 enfants
3 240 €
TOTAL AIDES
14 310 €
Environ 60 enfants
7 200 €
TOTAL
avec Participation Parents
21 510 €
soit 358€ / enfant
allant aux activités TAP
2- UNE SEULE CARRIÈRE DE ROCHES DURES DANS LE SUD-LOIRE ?
Imprimé par nos soins. Ne pas jeter sur la voie publique.
Aide de la CAF
Le carrier expose ses arguments :
Chaque famille souhaitant ou devant inscrire ses enfants au TAP doit payer entre 100 et 140 euros par enfant et par an. La mairie
a demandé cet effort financier non négligeable aux familles, cela était peut être nécessaire mais à ce jour elle n’a présenté aucun
élément de budget justifiant cette contribution.
Aide de l’état à la mise en place de la
réforme (2014-2015, reconduit pour
l’année 2015-2016)
Aide supplémentaire pour les
communes éligibles à la dotation de
solidarité rurale (DSR) dite «cible»
Ce qui est le cas en 2014 pour Saint
Julien Molin Molette.
Bulletin d’information du collectif tissons l’avenir - n°1
Il existe de nombreuses carrières dans la Loire. Au moins
trois carrières extraient le granite dans le bassin Sud-Loire :
• la carrière Delmonico-Dorel de Saint-Julien-Molin-Molette,
• la carrière des Rochains à Périgneux,
• la carrière Delage à Saint-Médard-en-Forez
source : Schéma Départemental des Carrières de la Loire,
Novembre 2005 (SDC42)
Le marché local déficitaire en granulats ?
La liaison entre Saint-Julien-Molin-Molette et Saint-Étienne
passe par les sommets du massif du Pilat : c’est une « barrière naturelle » qui freine fortement le transport de matériaux lourds. L’entreprise Delmonico-Dorel exporte en réalité
une bonne partie de ses matériaux vers l’Isère, la Drôme et
l’Ardèche. Sans compter les péniches au dépôt de Sablons
qui partent beaucoup plus loin.
Sources : courrier du carrier (20 août 2008) adressé au maire de SJMM et au Conseil
Général. Ce courrier cite des extraits du SDC42 rédigé par les service de la préfecture
(DREAL). Les documents sont consultables en mairie dans le dossier de la Commission
de Suivi de Site.
http://www.l-expert-comptable.com
24 emplois menacés ?
5 à 9 personnes travaillent (selon les périodes) à l’extraction
sur le site de la carrière, 3 habitants de Saint-Julien et 2 de
Colombier.
Tous les autres salariés sont des chauffeurs des camions de
l’entreprise Delmonico-Transport du groupe ou sont employés au siège social ou sur la base de stockage. C’est-à-dire
des emplois reliés à d’autres communes. De fait, l’entreprise
a du temps et suffisamment de sites d’activité sur la région
pour redéployer ses salariés après 2020.
www.pagesjaunes.fr et www.delmonico-dorel.com
4- UNE AUTORISATION D’EXPLOITATION DE 500 000 TONNES
PAR AN, POUR 30 ANS, QUELLES CONSÉQUENCES POUR
NOTRE VILLAGE ?
L’autorisation d’exploitation actuelle est de 150 000 tonnes
par an. La demande de 500 000 tonnes annuelles est donc
plus de trois fois supérieure.
LES RYTHMES SCOLAIRES :
MISE EN PLACE DE LA REFORME à ST JULIEN
Cela signifie une installation industrielle, un trafic de ca
mions et toutes les nuisances actuelles multipliés d’autant.
La durée de 30 ans revient à léguer ce problème à la génération de nos enfants.
5- L’ENTREPRISE S’ASSOCIERAIT AUX COLLECTIVITÉS LOCALES
POUR RÉALISER UNE DÉVIATION QUI ÉVITERAIT LA TRAVERSÉE
DU VILLAGE ?
L’entreprise a fait faire une étude (non chiffrée) de différents
tracés qu’elle a soumis au cours de l’été 2014 aux collectivités locales. Ce sont donc nos impôts qui devraient financer en grande partie la construction d’une nouvelle voie de
circulation publique . Et aussi en assurer l’entretien. Pour la
construire, il faut d’abord une déclaration d’utilité publique.
Il faut aussi prévoir des expropriations. C’est une procédure
longue de plusieurs années qu’il faudrait donc envisager. Et
en attendant, quelle vie pour les habitants ?
Et que dire des impacts sur le paysage du Parc, sur les terrains agricoles traversés par la nouvelle voie et les nuisances
pour d’autres riverains ?
6- POURQUOI MODIFIER LE ZONAGE DÈS 2015, DANS LE PLU
ACTUELLEMENT À L’ÉTUDE ?
L’autorisation préfectorale d’exploitation actuelle court
jusqu’en 2020. Si l’entreprise fait sa demande aujourd’hui,
c’est sans doute qu’elle veut passer à l’échelle supérieure
sans attendre. Les raisons qu’on peut imaginer sont de deux
ordres :
• soit le site est déjà totalement exploité :
c’est ce qui est arrivé lors des précédentes
demandes d’extension. L’autorisation de
1983 courait jusqu’en 2013 mais la zone a
été totalement exploitée avant 2000.
• soit l’industriel espère qu’en hâtant le
classement des terrains en zone à carrière,
il n’aura plus à se préoccuper du projet de
déviation, chacun comprenant que la commune est consentante …
Les promesses n’engagent que ceux
qui y croient :
- L’entreprise s’était engagée à remettre
en état le site par phases jusqu’en 2020 et
avait produit en 2005 une étude validée
par le Parc naturel régional du Pilat. 9 ans
plus tard, la remise en état n’a pas significativement commencé.
• De la même manière elle avait promis de libérer la plateforme de stockage dans le virage de Colombier « au plus
vite ». Ce qui n’a toujours pas été fait …
La dévalorisation du patrimoine des habitants : pour
l’entreprise, la carrière de Saint-Julien est « un jackpot » qui
explique la demande aussi importante de 500 000 tonnes
sur 30 ans. Son enrichissement se fera par l’appauvrissement
du patrimoine des habitants de Saint-Julien dont les biens
immobiliers ne vaudront dorénavant qu’une bouchée de
pain. Qui veut vivre aux abords d’une zone industrielle, dans
un paysage dévasté traversé chaque jour par des centaines
de camions ? Quelles contreparties reçoit la collectivité pour
toutes les nuisances subies, alors que l’essentiel des impôts
payés par ce groupe industriel n’est pas perçu par la commune ?
Une administration attentive à l’entreprise mais peu
sensible aux avis des riverains.
La demande d’extension du carrier n’a pas suscité de beaucoup de réactions :
• La Préfecture est plutôt favorable (voir les comptes ren-
dus des réunions de suivi du site disponibles en mairie). Les
contrôles de l’application de l’arrêté sont rares et toujours
réalisés en concertation avec l’entreprise. La remise en état
progressive du site qui était planifiée sous contrôle des services de l’Etat n’a jamais véritablement commencé.
Les habitants
de ce village ont
en face d’eux un
groupe industriel
qui pratique un
lobbying très
actif auprès des
pouvoirs publics
• La nouvelle charte du Parc du Pilat,
supervisée et ratifiée par le Préfet,
ne permet plus de faire obstacle aux
extensions ou créations de carrières
sur le territoire du Parc.
• La
Communauté de Communes,
qui perçoit et répartit l’essentiel des
impôts et taxes de l’entreprise, n’a
pas été véritablement consultée,
tout juste tenue informée des projets routiers.
• Le Conseil Général, dont le président est le représentant du canton, se tait …
Bref, le sort de Saint-Julien-Molin-Molette n’intéresse personne,
sauf ses habitants, c’est à eux seuls
de se défendre !
Informez-vous
Faites connaître votre avis auprès de vos conseillers
avant le vote sur la mise en place du PLU
Quand des parents d’élèves proposaient un peu
plus de démocratie participative :
Depuis le printemps 2013, des parents d’élèves se sont réunis pour créer un groupe de réflexion sur la mise en place de
la réforme des rythmes scolaires dans notre village.
A 3 reprises, cette vingtaine de famille a voulu s’associer à
l’équipe municipale pour penser l’application de cette réforme à St Julien, en proposant une commission associant
municipalité/ parents/ enseignants/ ATSEM/ personnalités du
monde associatif. Refus de la mairie de travailler dans ce sens.
Rentrée 2013, les parents continuent de solliciter l’équipe
municipale en rappelant l’urgence du calendrier.
Novembre 2013 : obtention d’une rencontre avec le Maire,
quelques élus et la directrice de l’école : les parents insistent
sur l’importance de mettre en place un projet éducatif territorial cohérent piloté par un coordinateur diplômé et proposent de faire passer un questionnaire pour connaître les
besoins des familles.
Décembre 2013, l’équipe de Mairie doit donner ses futurs
horaires à l’Inspection Académique. Mais l’ensemble du projet n’est pas du tout finalisé.
Février 2014, le constat est clair : l’équipe sortante
ne souhaite pas travailler avec les parents d’élèves.
Alors que rien n’est prêt, le conseil municipal annonce ne
plus travailler sur le projet jusqu’aux élections. Découragés
devant ce refus de coopération certains parents se sont alors
tournés vers la liste de Tissons qui propose d’associer les citoyens aux décisions qui les concernent
Elections municipales : réélection du Maire et de ses
principaux conseillers.
Juin 2014, à 2 mois de la rentrée, l’équipe de M.Bariot n’a
toujours pas finalisé le projet de réforme (pas d’embauche
pour la direction, pas d’équipe constituée, pas de budget,
pas d’activités planifiées).
Eté 2014, dans l’urgence la mairie fait appel aux compétences de l’Association Familles Rurales (coût de la prestation 1500 euros). l’AFR est payée pour écrire avec les acteurs
le projet éducatif territorial, projet nécessaire à l’obtention
des subventions. L’AFR impose la constitution d’un groupe
de travail, coordonné par elle-même et composé d’élus, de
la secrétaire de Mairie, du Directeur de l’école et de 2 représentants de parents d’élèves. Cette fameuse commission de
travail que les familles souhaitaient depuis presque deux ans
voit enfin le jour : il ne reste que deux mois avant la rentrée !!!
Cette instance, a écrit le projet éducatif. Il a pour objet
de finaliser les horaires, les activités, les intervenants, le
budget.
Le maire décide de faire appel à une participation des familles car le retard ne permet plus de connaître le coût des
activités. Cette urgence conduit à des incohérences, les horaires sont différents et compliqués pour le rythme des enfants : les activités finissent à 16h30 certains jours et à 17h15
un autre jour. Le vendredi il n’y a pas de TAP.
L’information des familles sera réduite à l’envoi de 2 courriers
donnant des informations sur les horaires et tarifs. Rentrée
2014 : aucune présentation de la réforme n’est faite ; pas présentation des intervenants, ni du contenus des activités…
Les parents demandent par écrit une réunion d’informations
de rentrée pour connaître le projet, les activités, les intervenants : une réponse négative leur est donnée par l’équipe de
M. Bariot.
Enfin à quoi cela sert-il d’écrire un beau projet éducatif si l’on
ne se donne pas les moyens de recruter la personne qualifiée capable de le coordonner, de le faire vivre et évoluer ?
TISSONS L’EDUCATION
Les TAP un beau projet sans pilote
Parce que nous croyons que l’éducation est l’affaire de tous
et pas seulement une préoccupation de parents, les Temps
d’Activités Périscolaires sont pour les municipalités une occasion de montrer l’importance qu’elles attachent aux questions de l’enfance et de la jeunesse.
C’est pourquoi nous aurions souhaité que les TAP soit gratuits et à horaires réguliers.
Mais nous pouvons nous féliciter que notre mairie ait fait le
choix de mettre en place de réelles activités périscolaires et
non pas une simple garderie. De plus la volonté de faire appel aux associations culturelles et sportives de la commune
montre a priori la volonté de réfléchir à une politique éducative cohérente pour le village. C’est pourquoi nous sommes
très étonnés qu’il ne soit pas plus important pour notre conseil municipal de se doter d’un vrai poste de direction pour le
périscolaire1. Nous ne parlons pas de remplir des plannings
mais d’une personne capable de conduire le projet pédagogique, d’accompagner l’ensemble des adultes intervenants
pour que leur action soit cohérente. Ceci montre une forte
méconnaissance de la municipalité sur l’importance éducative des structures d’animation.
Le directeur d’un accueil de loisirs c’est celui qui fait du lien,
qui repère les dysfonctionnements et qui propose des solutions pour y remédier.
Peut-être qu’avec un directeur les intervenants occasionnels
auraient eu pour consigne de donner leur prénom aux enfants
de faire des petits jeux de présentation pour éviter que les plus
jeunes rentrent à la maison en disant « y’a un monsieur qui est
venu nous parler…. » sans pouvoir dire qui est cette personne.
On se rappelle tous quand nous étions enfant de l’importance
du relationnel avec l’adulte dans nos apprentissages.
Peut-être un directeur formé aux métiers de l’animation aurait
en amont proposé aux intervenants de construire leurs interventions de façon ludique. Les professionnels de l’animation
savent que les enfants ne découvrent pas en écoutant mais en
agissant : suivre un jeu de piste, réaliser un reportage photo,
mener une enquête, manipuler, trier…
Aussi un adulte érudit n’est pas pour autant en capacité de
transmettre son savoir, le directeur est là pour l’accompagner,
lui donner des petits trucs pour faire passer son savoir auprès
des enfants. Les éducateurs de jeunes enfants, les ATSEM, les
enseignants, les animateurs ont appris cela.
Un directeur peut aussi chercher avec son équipe des réponses adaptées aux enfants qui ne trouvent pas leur place
dans telle ou telle activité, essayer de comprendre pourquoi
une telle dit s’ennuyer, un tel n’arrive pas à se concentrer. Après
5h d’école les TAP n’ont pas vocation à faire revivre les mêmes
contraintes. Ce professionnel apporte aussi une réflexion autour des droits et des devoirs des enfants plus constructive
que les traditionnelles punitions et convocations pour indis-
cipline. Enfin un directeur est capable d’organiser une réunion
de rentrée avec les parents, de présenter son projet, les différents intervenants dans un souci de transparence et de cohérence entre les différents temps de vie de l’enfant.
C’est pour toutes ces raisons et pour assurer des accueils de
qualité pour les enfants que les services de l’état conditionnent
l’accès aux aides financières à la présence d’une personne titulaire d’un diplôme de direction des métiers de l’animation.
À l’heure où nous imprimons la mairie annonce comme
il était prévu dans le projet éducatif qu’il réunira le comité de Pilotage. Celui ci est composé des parents délégués
élus(école), de la directrice du périscolaire nouvellement
recrutée et du directeur de l’école. Espérons que les parents
élus puissent enfin faire entendre la parole des familles (petits et grands).
1.En juillet personne n’était recruté, puis la personne recrutée en aout n’avait pas
de diplôme et pas d’expérience sur ce type de poste. Suite à sa démission le poste
est resté vacant 2 mois. Les familles n’en ont pas été averties officiellement alors
que cette personne intervenait également auprès des enfants.
Une gestion financière qui questionne :
Voici les éléments dont nous disposons :
DÉPENSES ANNUELLES
L’Etat estime le coût de cette réforme à 150€ / enfant participant aux activités TAP.
Soit un coût pour la commune de 9 000 € sur la base des 60 enfants inscrits actuellement aux TAP.
Mais la Mairie estimait ce coût à 250€ par enfant, avant la mise en œuvre concrète de la réforme, ce qui peut paraître cohérent
dans le cas d’activités intéressantes et de groupes restreints.
Soit un coût pour la commune de 15 000 € sur la base des 60 enfants inscrits actuellement aux TAP.
Nombre d’enfants concernés
Participation des Parents
50 € par enfant
inscrit à l’école
123 enfants
40 € par enfant
inscrit à l’école
123 enfants
54 € par enfant
présent aux activités TAP
Entre 100 et 140 € pour l’année.
Pour faciliter le calcul :
en moyenne 120€
EDITO
Qu’est-ce-que c’est cette Navette n°1 ?
Parce que certains projets peuvent bouleverser l’avenir d’un village, tous les habitants doivent être informés sur certains
sujets importants.
Le collectif Tissons l’avenir s’est focalisé sur 2 sujets d’actualité à St Julien Molin Molette : le projet d’extension de la carrière
et la mise en place des Temps d’Activités Périscolaires (TAP) à l’école, pour donner à tous les Piraillons la même information.
Ce bulletin n’est pas périodique mais sera publié si l’actualité de la commune le nécessite.
PROJET EXTENSION DE LA CARRIÈRE....."creusons un peu"
Comme vous le savez maintenant, l’entreprise Delmonico-Dorel qui exploite la carrière de granite de Saint-Julien a écrit
une lettre au conseil municipal. Cette lettre est signée du président de l’entreprise, Dominique Dorel et datée du 10
septembre 2014. Elle demande au conseil municipal de tenir compte des projets d’avenir de l’entreprise lors de la mise
en place très prochaine du Plan Local d’Urbanisme.
Le PLU doit définir les lignes directrices du développement de notre village dans un souci d’intérêt général.
1- l’exploitation de la carrière de Saint-Julien est indispensable pour l’entreprise à caractère familial.
2- c’est la seule carrière de roches dures permettant de satisfaire les besoins du marché local dans un contexte d’approvisionnement fortement déficitaire pour l’arrondissement de Saint-Étienne.
3- les lourds investissements consentis en 2007 ne seront pas rentabilisés à l’horizon 2020 et 24 emplois sont menacés.
4 - l’entreprise souhaite en conséquence une autorisation durable d’exploitation de 500 000 tonnes par an, pour 30 ans.
5- elle propose de s’associer aux collectivités locales pour réaliser une déviation qui éviterait la traversée du village par ses camions,
sur la base d’une étude déjà réalisée.
6- en conséquence, l’entreprise Delmonico Dorel demande au Conseil Municipal d’envisager une modification de zonage dès 2015,
dans le PLU actuellement à l’étude.
1- DELMONICO-DOREL, ENTREPRISE FAMILIALE ? 3- DES INVESTISSEMENTS DE 2007 NON RENTABILISÉS EN 2020 ?
C’est en réalité un groupe industriel composé de 11 sociétés,
employant 188 salariés pour 58 millions d’euros de chiffre
d’affaires et 60% de croissance entre 2005 et 2013.
Les durées d’amortissement usuelles pour des outils industriels de ce type ne dépassent pas 10 ans. L’autorisation actuelle d’exploitation de 15 ans est prévue pour que l’industriel puisse amortir des investissements engagés en 2007.
Sauf si l’entreprise a parié sur une extension et a surdimensionné ses investissements dès cette date.
d’après le site internet de l’entreprise : www.delmonico-dorel.com
consulter aussi une présentation de l’entreprise sur le site www.tissonslavenir.fr
6 150 €
4 920 €
Environ 60 enfants
3 240 €
TOTAL AIDES
14 310 €
Environ 60 enfants
7 200 €
TOTAL
avec Participation Parents
21 510 €
soit 358€ / enfant
allant aux activités TAP
2- UNE SEULE CARRIÈRE DE ROCHES DURES DANS LE SUD-LOIRE ?
Imprimé par nos soins. Ne pas jeter sur la voie publique.
Aide de la CAF
Le carrier expose ses arguments :
Chaque famille souhaitant ou devant inscrire ses enfants au TAP doit payer entre 100 et 140 euros par enfant et par an. La mairie
a demandé cet effort financier non négligeable aux familles, cela était peut être nécessaire mais à ce jour elle n’a présenté aucun
élément de budget justifiant cette contribution.
Aide de l’état à la mise en place de la
réforme (2014-2015, reconduit pour
l’année 2015-2016)
Aide supplémentaire pour les
communes éligibles à la dotation de
solidarité rurale (DSR) dite «cible»
Ce qui est le cas en 2014 pour Saint
Julien Molin Molette.
Bulletin d’information du collectif tissons l’avenir - n°1
Il existe de nombreuses carrières dans la Loire. Au moins
trois carrières extraient le granite dans le bassin Sud-Loire :
• la carrière Delmonico-Dorel de Saint-Julien-Molin-Molette,
• la carrière des Rochains à Périgneux,
• la carrière Delage à Saint-Médard-en-Forez
source : Schéma Départemental des Carrières de la Loire,
Novembre 2005 (SDC42)
Le marché local déficitaire en granulats ?
La liaison entre Saint-Julien-Molin-Molette et Saint-Étienne
passe par les sommets du massif du Pilat : c’est une « barrière naturelle » qui freine fortement le transport de matériaux lourds. L’entreprise Delmonico-Dorel exporte en réalité
une bonne partie de ses matériaux vers l’Isère, la Drôme et
l’Ardèche. Sans compter les péniches au dépôt de Sablons
qui partent beaucoup plus loin.
Sources : courrier du carrier (20 août 2008) adressé au maire de SJMM et au Conseil
Général. Ce courrier cite des extraits du SDC42 rédigé par les service de la préfecture
(DREAL). Les documents sont consultables en mairie dans le dossier de la Commission
de Suivi de Site.
http://www.l-expert-comptable.com
24 emplois menacés ?
5 à 9 personnes travaillent (selon les périodes) à l’extraction
sur le site de la carrière, 3 habitants de Saint-Julien et 2 de
Colombier.
Tous les autres salariés sont des chauffeurs des camions de
l’entreprise Delmonico-Transport du groupe ou sont employés au siège social ou sur la base de stockage. C’est-à-dire
des emplois reliés à d’autres communes. De fait, l’entreprise
a du temps et suffisamment de sites d’activité sur la région
pour redéployer ses salariés après 2020.
www.pagesjaunes.fr et www.delmonico-dorel.com
4- UNE AUTORISATION D’EXPLOITATION DE 500 000 TONNES
PAR AN, POUR 30 ANS, QUELLES CONSÉQUENCES POUR
NOTRE VILLAGE ?
L’autorisation d’exploitation actuelle est de 150 000 tonnes
par an. La demande de 500 000 tonnes annuelles est donc
plus de trois fois supérieure.
LES RYTHMES SCOLAIRES :
MISE EN PLACE DE LA REFORME à ST JULIEN
Cela signifie une installation industrielle, un trafic de ca
mions et toutes les nuisances actuelles multipliés d’autant.
La durée de 30 ans revient à léguer ce problème à la génération de nos enfants.
5- L’ENTREPRISE S’ASSOCIERAIT AUX COLLECTIVITÉS LOCALES
POUR RÉALISER UNE DÉVIATION QUI ÉVITERAIT LA TRAVERSÉE
DU VILLAGE ?
L’entreprise a fait faire une étude (non chiffrée) de différents
tracés qu’elle a soumis au cours de l’été 2014 aux collectivités locales. Ce sont donc nos impôts qui devraient financer en grande partie la construction d’une nouvelle voie de
circulation publique . Et aussi en assurer l’entretien. Pour la
construire, il faut d’abord une déclaration d’utilité publique.
Il faut aussi prévoir des expropriations. C’est une procédure
longue de plusieurs années qu’il faudrait donc envisager. Et
en attendant, quelle vie pour les habitants ?
Et que dire des impacts sur le paysage du Parc, sur les terrains agricoles traversés par la nouvelle voie et les nuisances
pour d’autres riverains ?
6- POURQUOI MODIFIER LE ZONAGE DÈS 2015, DANS LE PLU
ACTUELLEMENT À L’ÉTUDE ?
L’autorisation préfectorale d’exploitation actuelle court
jusqu’en 2020. Si l’entreprise fait sa demande aujourd’hui,
c’est sans doute qu’elle veut passer à l’échelle supérieure
sans attendre. Les raisons qu’on peut imaginer sont de deux
ordres :
• soit le site est déjà totalement exploité :
c’est ce qui est arrivé lors des précédentes
demandes d’extension. L’autorisation de
1983 courait jusqu’en 2013 mais la zone a
été totalement exploitée avant 2000.
• soit l’industriel espère qu’en hâtant le
classement des terrains en zone à carrière,
il n’aura plus à se préoccuper du projet de
déviation, chacun comprenant que la commune est consentante …
Les promesses n’engagent que ceux
qui y croient :
- L’entreprise s’était engagée à remettre
en état le site par phases jusqu’en 2020 et
avait produit en 2005 une étude validée
par le Parc naturel régional du Pilat. 9 ans
plus tard, la remise en état n’a pas significativement commencé.
• De la même manière elle avait promis de libérer la plateforme de stockage dans le virage de Colombier « au plus
vite ». Ce qui n’a toujours pas été fait …
La dévalorisation du patrimoine des habitants : pour
l’entreprise, la carrière de Saint-Julien est « un jackpot » qui
explique la demande aussi importante de 500 000 tonnes
sur 30 ans. Son enrichissement se fera par l’appauvrissement
du patrimoine des habitants de Saint-Julien dont les biens
immobiliers ne vaudront dorénavant qu’une bouchée de
pain. Qui veut vivre aux abords d’une zone industrielle, dans
un paysage dévasté traversé chaque jour par des centaines
de camions ? Quelles contreparties reçoit la collectivité pour
toutes les nuisances subies, alors que l’essentiel des impôts
payés par ce groupe industriel n’est pas perçu par la commune ?
Une administration attentive à l’entreprise mais peu
sensible aux avis des riverains.
La demande d’extension du carrier n’a pas suscité de beaucoup de réactions :
• La Préfecture est plutôt favorable (voir les comptes ren-
dus des réunions de suivi du site disponibles en mairie). Les
contrôles de l’application de l’arrêté sont rares et toujours
réalisés en concertation avec l’entreprise. La remise en état
progressive du site qui était planifiée sous contrôle des services de l’Etat n’a jamais véritablement commencé.
Les habitants
de ce village ont
en face d’eux un
groupe industriel
qui pratique un
lobbying très
actif auprès des
pouvoirs publics
• La nouvelle charte du Parc du Pilat,
supervisée et ratifiée par le Préfet,
ne permet plus de faire obstacle aux
extensions ou créations de carrières
sur le territoire du Parc.
• La
Communauté de Communes,
qui perçoit et répartit l’essentiel des
impôts et taxes de l’entreprise, n’a
pas été véritablement consultée,
tout juste tenue informée des projets routiers.
• Le Conseil Général, dont le président est le représentant du canton, se tait …
Bref, le sort de Saint-Julien-Molin-Molette n’intéresse personne,
sauf ses habitants, c’est à eux seuls
de se défendre !
Informez-vous
Faites connaître votre avis auprès de vos conseillers
avant le vote sur la mise en place du PLU
Quand des parents d’élèves proposaient un peu
plus de démocratie participative :
Depuis le printemps 2013, des parents d’élèves se sont réunis pour créer un groupe de réflexion sur la mise en place de
la réforme des rythmes scolaires dans notre village.
A 3 reprises, cette vingtaine de famille a voulu s’associer à
l’équipe municipale pour penser l’application de cette réforme à St Julien, en proposant une commission associant
municipalité/ parents/ enseignants/ ATSEM/ personnalités du
monde associatif. Refus de la mairie de travailler dans ce sens.
Rentrée 2013, les parents continuent de solliciter l’équipe
municipale en rappelant l’urgence du calendrier.
Novembre 2013 : obtention d’une rencontre avec le Maire,
quelques élus et la directrice de l’école : les parents insistent
sur l’importance de mettre en place un projet éducatif territorial cohérent piloté par un coordinateur diplômé et proposent de faire passer un questionnaire pour connaître les
besoins des familles.
Décembre 2013, l’équipe de Mairie doit donner ses futurs
horaires à l’Inspection Académique. Mais l’ensemble du projet n’est pas du tout finalisé.
Février 2014, le constat est clair : l’équipe sortante
ne souhaite pas travailler avec les parents d’élèves.
Alors que rien n’est prêt, le conseil municipal annonce ne
plus travailler sur le projet jusqu’aux élections. Découragés
devant ce refus de coopération certains parents se sont alors
tournés vers la liste de Tissons qui propose d’associer les citoyens aux décisions qui les concernent
Elections municipales : réélection du Maire et de ses
principaux conseillers.
Juin 2014, à 2 mois de la rentrée, l’équipe de M.Bariot n’a
toujours pas finalisé le projet de réforme (pas d’embauche
pour la direction, pas d’équipe constituée, pas de budget,
pas d’activités planifiées).
Eté 2014, dans l’urgence la mairie fait appel aux compétences de l’Association Familles Rurales (coût de la prestation 1500 euros). l’AFR est payée pour écrire avec les acteurs
le projet éducatif territorial, projet nécessaire à l’obtention
des subventions. L’AFR impose la constitution d’un groupe
de travail, coordonné par elle-même et composé d’élus, de
la secrétaire de Mairie, du Directeur de l’école et de 2 représentants de parents d’élèves. Cette fameuse commission de
travail que les familles souhaitaient depuis presque deux ans
voit enfin le jour : il ne reste que deux mois avant la rentrée !!!
Cette instance, a écrit le projet éducatif. Il a pour objet
de finaliser les horaires, les activités, les intervenants, le
budget.
Le maire décide de faire appel à une participation des familles car le retard ne permet plus de connaître le coût des
activités. Cette urgence conduit à des incohérences, les horaires sont différents et compliqués pour le rythme des enfants : les activités finissent à 16h30 certains jours et à 17h15
un autre jour. Le vendredi il n’y a pas de TAP.
L’information des familles sera réduite à l’envoi de 2 courriers
donnant des informations sur les horaires et tarifs. Rentrée
2014 : aucune présentation de la réforme n’est faite ; pas présentation des intervenants, ni du contenus des activités…
Les parents demandent par écrit une réunion d’informations
de rentrée pour connaître le projet, les activités, les intervenants : une réponse négative leur est donnée par l’équipe de
M. Bariot.
Enfin à quoi cela sert-il d’écrire un beau projet éducatif si l’on
ne se donne pas les moyens de recruter la personne qualifiée capable de le coordonner, de le faire vivre et évoluer ?
TISSONS L’EDUCATION
Les TAP un beau projet sans pilote
Parce que nous croyons que l’éducation est l’affaire de tous
et pas seulement une préoccupation de parents, les Temps
d’Activités Périscolaires sont pour les municipalités une occasion de montrer l’importance qu’elles attachent aux questions de l’enfance et de la jeunesse.
C’est pourquoi nous aurions souhaité que les TAP soit gratuits et à horaires réguliers.
Mais nous pouvons nous féliciter que notre mairie ait fait le
choix de mettre en place de réelles activités périscolaires et
non pas une simple garderie. De plus la volonté de faire appel aux associations culturelles et sportives de la commune
montre a priori la volonté de réfléchir à une politique éducative cohérente pour le village. C’est pourquoi nous sommes
très étonnés qu’il ne soit pas plus important pour notre conseil municipal de se doter d’un vrai poste de direction pour le
périscolaire1. Nous ne parlons pas de remplir des plannings
mais d’une personne capable de conduire le projet pédagogique, d’accompagner l’ensemble des adultes intervenants
pour que leur action soit cohérente. Ceci montre une forte
méconnaissance de la municipalité sur l’importance éducative des structures d’animation.
Le directeur d’un accueil de loisirs c’est celui qui fait du lien,
qui repère les dysfonctionnements et qui propose des solutions pour y remédier.
Peut-être qu’avec un directeur les intervenants occasionnels
auraient eu pour consigne de donner leur prénom aux enfants
de faire des petits jeux de présentation pour éviter que les plus
jeunes rentrent à la maison en disant « y’a un monsieur qui est
venu nous parler…. » sans pouvoir dire qui est cette personne.
On se rappelle tous quand nous étions enfant de l’importance
du relationnel avec l’adulte dans nos apprentissages.

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