Médecines du futur, guérisons d`aujourd`hui
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Médecines du futur, guérisons d`aujourd`hui
Médecines du futur, guérisons d’aujourd’hui Michel Depeyrot Médecines du futur, guérisons d’aujourd’hui Essai Editions Persée Consultez notre site internet © Editions Persée, 2012 Pour tout contact : Editions Persée — 67 cours Mirabeau — 13100 Aix-en-Provence www.editions-persee.fr Michel Depeyrot Né en 1940 dans le sud-ouest de la France, il passe ses baccalauréats de Mathématiques, puis de Philosophie en 1959. Il a alors la chance de compter André de Peretti parmi ses enseignants, qui l’ouvre à la psychosociologie. Il acquiert son diplôme d’ingénieur en radioélectricité et informatique à Supélec en 1963, et passe alors deux années comme officier de marine, chef de quart, ce qui lui vaut de faire le tour du monde, passé essentiellement sur un patrouilleur côtier dans le sud pacifique et l’océan indien. Il obtient ensuite son doctorat PhD en 1968 à l’université de Stanford, en Californie, sous la direction de recherche de Michael A. Arbib, spécialisé sur « le cerveau, les machines et les mathématiques », puis il revient en France participer au lancement d’un centre d’automatique sous la direction du regretté académicien Pierre Faurre, d’abord pour l’école des mines à Fontainebleau, puis pour l’Inria à Rocquencourt. Il publie alors divers travaux dont « Linear System Identification using real-time Deconvolution » in IEEE Transactions on Computers. Volume C-19. # 12. December 1970, puis conjointement avec Pierre Faurre : “Éléments d’Automatique” [1974], chez Dunod, traduit en “Introduction to Control Science” [1975], chez North-Holland Elsevier. 5 Parti dans l’industrie microélectronique aux USA en 1974, il en profite pour se former avec Joseph Luft dans un domaine connexe de la psychologie moderne, le développement de la sensibilité (“Sensitivity Training”, en Californie en 1975) récemment baptisée “intelligence émotionnelle”. Viennent ensuite la pratique du conseil (“Consulting Skills” en 1977 à Chicago), puis l’art de la négociation (“Negotiation Skills” en 1979 à Boston. C’est alors qu’il se plonge dans les travaux du Dr George Eman Vaillant [1934] sur les mécanismes de défense psychologique. Ils sont fondés sur la première étude longitudinale conduite à l’université de Harvard sur la santé, dans “Adaptation to Life”, concernant année après année les anciens étudiants des classes de 1939 et 1940. Il adopte ainsi une carrière d’ingénierie centrée sur le management de l’innovation, dont il a acquis les divers fondements aux États-Unis, jusqu’à son retour en France en 1980, puis la création d’une entreprise de conception en microélectronique, qu’il préside toujours à Grenoble, confronté au défi du maintien d’un potentiel d’innovation continue dans la concurrence mondiale. Les prouesses de cette technologie le ramènent à la confrontation des défis incompris de la physique quantique, en parallèle avec la poursuite de ses recherches personnelles en psychologie analytique Jungienne. C’est 2002 que Georges Romey l’invite à bénéficier de sa formation au “rêve éveillé libre”. Il commence alors à pratiquer cette nouvelle technique psychothérapeutique, qu’il introduit dans les pays de langue Anglaise sous le nom de « Free Wakeful Dreaming », puis qu’il enrichit des apports de l’alchimie Chinoise pour aboutir à une « Thérapie par l’Imaginaire en Action » (TIA). Mais l’interprétation de William Tiller quant à la réalité des phénomènes derrière la mécanique quantique, et les interférences entre la pensée et la matière, le conduisent à élargir ses pratiques de traitement paramédical. En 2003, il découvre Éric Pearl pour le traitement de l’aura par la Reconnexion ; en 2004, il continue avec la pratique du système corps-miroir de Martin Brofman, c’est-à-dire les traitement par les chakras, puis la pratique dite de touche quantique (« Quantum Touch » proche du Chi-Qong). Après sa rencontre avec Devi Nambudripad en 2004 à Buena Park, Californie, dans des circonstances tragiques, il opte pour son engagement clinique avec NAET et obtient sa licence de praticien aux États-Unis dès 2005. Il poursuit cette pratique quotidienne en parallèle avec la thérapie par l’imaginaire en action, du fait de la compatibilité de leur principe, qui est de confier la direction du processus de traitement thérapeutique à l’inconscient du patient, seul à même de conduire une guérison effective des causes de ses souffrances. C’est cette rencontre entre la physique quantique, l’électromagnétisme et les traitements paramédicaux qui motivent le travail dans lequel s’est alors lancé Jean-François Éloy ! Ils valent à ces deux scientifiques de Grenoble des discussions riches et profondes. La veille du décès de Jean-François Éloy, les deux amis avaient convenu qu’il faudrait faire connaître au plus tôt et largement ce travail prometteur. Dont acte. Mais vulgariser un tel travail, en face de tant de conservatismes, est une nouveauté pour le présent auteur, porté par son inclination personnelle qui est de faciliter, sur la base de tels travaux pluridisciplinaires, le traitement des maladies graves : dépression bipolaire, Parkinson, cancer… Après avoir publié en 2010 le livre « Healing Processes driven by our Unconscious in Free Wakeful Dreaming » [Bascom Hill], son investissement personnel est maintenant d’introduire ces techniques efficaces en Chine et partout où est bien accueilli son lexique (“Therapy by the Imaginary in Action”) premier ouvrage pour traduire dans les deux sens les concepts et les symboles universels de la psychologie. J’ai cherché par ce livre de vulgarisation à ne pas poser une œuvre adossée sur une bibliographie explicite, rendue inutile par Internet, mais à donner plutôt l’envie au lecteur, scientifique ou non, de consulter les auteurs mentionnés. J’espère contribuer ainsi un chaînon manquant, par le biais de constatations et de réflexions n’incitant pas à polémiquer, mais plutôt à attiser la liberté d’une vraie curiosité scientifique et philosophique, et de vrais débats. Michel Depeyrot www.imaginary-in-action.com [email protected] « Un honnête homme a des clartés de tout ». [Michel de Montaigne] Sommaire 1– Deux mondes.......................................................................................... 13 2– Trois antinomies. ................................................................................... 19 3– Scepticisme et Cartésianisme............................................................ 29 4– Polémiques et raidissements, à commencer par la mémoire de l’eau............................................ 36 5– Les tentatives de Jacques Benvéniste............................................. 40 6– La psychologie : être ou ne pas être une science......................... 42 7– Sur les ondes et les particules en Physiologie.............................. 51 8– Émergence du Bio-électromagnétisme........................................... 60 9– La confusion entre télécommunication et intrication. ............... 67 10– Des chevaux et des hommes.............................................................. 69 11– Du fanatisme pour une interprétation de Copenhague ou de Sedona............................................................ 74 12– Vraie découverte du vingtième siècle : l’investigation kinésiologique........................................................... 81 13– La résonance héliogéomagnétique avec nos ondes du cerveau. ................................................................ 90 14– Les ondes du cerveau des vivants sur terre................................... 93 15– Des ondes et des rêves......................................................................... 97 16– L’urgence médicale............................................................................. 102 17– Maux psychosomatiques et volontarisme. .................................. 106 18– Les agrégats de molécules d’eau.................................................... 109 19– L’action chimique contre l’action électromagnétique. ............ 115 20– Remède, poison ou allergène et intention. .................................. 123 21– Une perception de l’énergie pour un monde en excès............. 127 22– Les chakras de la médecine Indienne. .......................................... 134 23– Blocage et déblocage énergétique.................................................. 137 24– Trois protocoles. .................................................................................. 139 25– Le raisonnement énergétique........................................................... 142 26– Un succès prometteur : la désensibilisation au virus d’Epstein-Barr. .............................. 146 27– Parlons douleurs. ................................................................................. 149 28– Mais où est le problème ?. ................................................................ 150 29– La propagation des signaux sur les nerfs et sur les artères selon J.F. Éloy...................................................... 155 30– Alors vint la découverte !.................................................................. 159 31– Et la surprise !....................................................................................... 164 32– Prologue sur le libre arbitre. ............................................................ 166 1 Deux mondes Il y a deux mondes de la connaissance qui s’ignorent ou se méprisent : le monde de la science officielle d’aujourd’hui, et celui des savoirs divers remontant à plusieurs millénaires ou même, pour certains d’entre ces derniers, à leurs développements aussi récents qu’impressionnants. En effet, quand on compare les budgets et les nombres d’intervenants concernés, on est frappé par la stagnation relative de la médecine officielle, face à l’effervescence de savoir expérimental issu des pratiques paramédicales. Le monde finissant est celui de sciences qui se croient arrivées au terme de leurs remises en cause. C’est cette partie de la physique où domine la croyance en l’alternance entre les corps et les ondes, avec le nom aussi magique que trompeur de quantique. C’est celui de cette partie des sciences médicales convaincue de la suprématie des neurones ou des gènes. C’est celui de cette partie de la biologie moléculaire ou de la pharmacologie, limitée aux lois de la chimie et de l’électrostatique. C’est enfin celui de cette partie de la psychologie enfermée par le pouvoir de la parole psychanalytique pour des psychothérapies au long cours. Le monde finissant est celui de ces quatre secteurs de la Science aujourd’hui bien établis dans leurs certitudes simplistes. Un autre monde côtoie ce monde finissant. C’est en contrepoint celui qui sait expérimenter et raisonner avec la simultanéité des corps et de leurs vibrations. C’est celui qui sait exploiter les techni- 13 ques asiatiques millénaires, chakras et méridiens. C’est celui qui a su observer les résultats de l’homéopathie et qui a su apprendre l’apport des techniques récentes de la kinésiologie appliquée ou de la mémoire de l’eau. C’est celui qui a pris conscience du potentiel de l’électromagnétisme en biologie moléculaire. C’est celui enfin ouvert au pouvoir de « l’imaginaire en action » pour réserver le transfert à la relation du patient et de son inconscient en psychothérapie. Collectivement ce monde en gestation est celui qui sait voir l’unité profonde entre ces quatre mêmes secteurs, chacun étant pris sous un regard nouveau dans le respect de l’unité de la Science. Mais avant d’approfondir ces quatre controverses, un premier souci s’impose. Certes, un lecteur déjà accoutumé à la fréquentation positive de son propre inconscient n’aura pas trouvé trop abstraites les lignes qui précèdent sur « l’imaginaire en action » et s’intéressera donc facilement aux pages qui suivent. Je ne tablerai pas sur l’opinion que ce soit le cas le plus fréquent. J’invite donc tous les lecteurs à faire ici une pose pour confronter la série de questions qui suit. Suis-je décidé à croire tout ce que des « professeurs » professent ? Sur la nature ? Sur le corps ? Sur mon corps ? Sur les médicaments ? N’y a-t-il pas une petite voix intérieure qui s’oppose en moi ? Qui ose douter ? Quelle est cette source d’opinions instinctives qui monte en moi, d’émotions qui m’interpellent ? N’est-ce vraiment que ma mémoire ? D’où vient cet appel de liberté individuelle ? D’où sort – Ce terme pris à la médecine du sous-continent Indien, correspond à nos glandes endocrines et leur plexus neuronaux, mais aussi à leur association avec une note de musique et avec une couleur de l’arc-en-ciel. – Ce terme de la médecine Chinoise (mais aussi de la géographie du globe terrestre) associe les organes et entrailles à des parcours énergétiques le long du corps au travers du collagène. Ils sont accessibles en droite ligne par les points dits d’acupuncture. Ils sont au nombre de douze et appairés avec les douze côtes, les douze nerfs crâniens, etc. 14 cette effervescence sauvage d’idées souvent neuves quand j’essaie de méditer ? De méditer sur tout ça ou sur le sens de la vie… Il faudra revenir sur cette série de questions tout au long de la lecture de ce livre, parce qu’elle nous conduit en douceur, sans intellectualisme, à la « prise de conscience » de la puissance de notre inconscient, cet intermédiaire entre notre corps et notre pensée rationnelle, cette effervescence d’inspirations, d’idées et de sentiments, de réactions spontanées que notre raison a du mal à canaliser, avouons-le. C’est notre inconscient qui prépare la fin de nos phrases, quand nous en énonçons consciemment le début. C’est lui qui prépare nos réparties spontanées et imaginatives dans un débat, prenant en compte toutes les subtilités du moment, ou qui parfois ne les prépare pas et nous laisse plus ou moins éperdus lors d’une menace, selon notre degré de sang-froid. C’est lui qui anime nos rêves nocturnes et nos rêveries diurnes. C’est de lui qu’émerge notre imaginaire, inspirateur ou « en action », créateur de nos innovations ou réparateur de notre santé, comme nous le verrons plus loin. Parlons du premier de ces thèmes à controverses, celui portant sur l’intrication des corps en physique ou l’empathie des êtres en psychologie. Le lecteur intéressé doit savoir que Carl Gustav Jung a effectué de profondes investigations des événements révélant cette propriété mystérieuse d’empathie pour laquelle il a introduit le terme de « synchronicité ». Commençons au niveau microscopique des particules en citant la « Revue pour la Science » de septembre 2011 qui ne manquera pas de nous donner le tournis (en Anglais « Spin »). En effet : « Quelle que soit la direction de mesure choisie (la même pour les deux électrons « intriqués »), on constate que les deux spins mesurés sont toujours opposés. Tout se passe comme si une mesure d’un des spins, opérée le long d’un axe, obligeait l’autre spin à prendre la valeur opposée. Comment les deux spins se « concertent-ils » ? Cela reste mystérieux. En outre, la mesure du 15 spin d’une des particules dans la direction horizontale n’empêche plus d’obtenir aussi un résultat dans la direction verticale, ce qui suggère que les particules n’ont pas d’axe de rotation déterminé. En un mot, les résultats des mesures effectuées sur les deux électrons « intriqués » sont corrélés d’une façon que la physique classique n’explique pas ». Il ne semble pas que l’auteur de ces lignes en ait apprécié tout l’humour. Il venait en effet de dire que, ni la physique classique, ni la physique dite quantique, ne permettent de comprendre les données que nous permettent d’obtenir les techniques actuelles. Zéro partout. La raison profonde de l’attitude de la majorité actuelle des physiciens est sans doute celle donnée très tôt par le prix Nobel en électrodynamique quantique Richard Feynman [1918 – 88] que : « Personne ne comprend la mécanique quantique ». Ça ne devrait pas laisser des jaloux, et pourtant les détenteurs des postes décisionnaires, toutes sortes d’académiciens, s’accrochent à l’interprétation la plus surannée de la mécanique quantique. Que n’écoutent-ils pas leur inconscient au lieu de croire que l’audace de libérer leur imagination serait déraisonnable ? Heureusement Vlatko Vedral ajoute une pensée convaincante dans le même article : « le sentiment général est que, si une théorie plus efficace remplace un jour la physique quantique, elle montrera que le monde est encore plus contraire à l’intuition que tout ce que nous avons vu jusqu’à présent ». En effet, si la physique classique n’explique pas le paradoxe des fentes de Thomas Young [1773-1829], tout ce que la physique quantique accomplit, c’est de décrire une apparence, une illusion d’optique, avec des subterfuges peu convaincants. En effet, c’est le travail de ce médecin Anglais qui depuis 1801 défie la physique : Thomas Young décrivait alors comment un faisceau de lumière 16 s’avère correspondre à la propagation d’une onde électromagnétique puisque, envoyé vers un écran percé de fentes, il se propage avec un phénomène de raies d’interférence de l’autre côté. Cependant un faisceau de lumière s’avère aussi correspondre à la propagation de multiples d’une quantité minimum – le quantum d’un photon – du fait de ses impacts. Alors quand on réduit le faisceau à l’envoi d’un seul photon, comment se fait-il que le même phénomène de raies apparaisse encore ? Ce dernier photon est donc bien lui-même un faisceau d’ondes plus petites encore, mais comment ? Peut-être, en changeant d’échelle, la psychologie ou certaines médecines pourraient-elles nous apporter le bon éclairage ! D’autant que le sort de thérapeutiques nouvelles et prometteuses se cache derrière le débat quantique, un peu trop ésotérique. Ce livre est écrit avec la ferme intention d’éviter toutes les polémiques qui continuent de bloquer une dynamique de créativité dans le domaine médical au sens large (incluant le paramédical et la pharmacologie). Dans l’intérêt urgent des patients, les tenants des quatre secteurs scientifiques évoqués plus haut doivent apprendre à s’écouter et à se comprendre. Il s’agit de rendre les quatre secteurs vraiment jointifs, au-delà de leurs frontières actuelles : les neurosciences, la chimie organique, l’électromagnétisme et la psychologie. Il en résultera des techniques plus innovantes en bio-ingénierie grâce à la prise en compte de divers traitements énergétiques. Des résultats fort prometteurs de cette démarche éclectique sont présentés, mais je ne cherche pas à décrire ici les techniques paramédicales préconisées, déjà amplement documentées par ailleurs, pour ne pas laisser détourner l’attention de l’objet de ce livre, les résultats atteints par Jean-François Éloy. Son objet, c’est l’appel à une recherche clinique vraiment innovante, donc libérée des poncifs de la science officielle, et à moindre risque pour les patients. 17 J’en profite pour faire appel à ceux qui pourraient prendre la suite des travaux, ou plutôt des découvertes convaincantes présentées ci-sessous, du regretté Jean-François Éloy, lui qui avait su rapprocher les trois premiers secteurs impliqués en Bio-ingénierie. Le quatrième secteur avait été déjà rapproché par Carl Gustav Jung et Wolfgang Ernst Pauli. Une fois tous ces rapprochements mis ensemble, ils révolutionnent la recherche clinique. Le rapport de recherche détaillé qu’avait rédigé Jean-François Éloy, pendant les quelques mois avant son décès du 11 janvier 2010, mérite de servir de base de travail à tout scientifique qui voudra poursuivre dans cette voie, et qui n’aura qu’à faire la demande d’une copie. 18