a la radio - Diaconia2013

Transcription

a la radio - Diaconia2013
A LA RADIO
«T
ous les matins, j'ai pris l'habitude de brancher mon poste et d'écouter le
temps de prière du matin. Je suis seule chez moi, et en priant en même
temps que la radio avec les autres auditeurs, je me sens rattachée à une
communauté ».
« Tous les jours, dans l’après-midi, il y a la récitation du chapelet en direct de Lourdes. C'est
plus motivant de le réciter avec d'autres. Mais, et c'est bien dommage pour les grand-mères de
la maison de retraite voisine, à cette heure-là, c'est la sieste. Alors j'ai pris l'habitude d'enregistrer le chapelet à la radio et de le leur repasser un peu plus tard dans l'après-midi ; alors, vous
comprenez combien c'est grave pour moi que la radio soit en panne aujourd'hui ».
« Il vous faut rétablir l'émission « halte spirituelle » que nous écoutions tous les soirs, avant la
nuit. Elle nous sert de prière du soir. Bien sûr, elle est aussi diffusée à 14h30, mais ce n'est pas
la même chose quand on l'écoute le soir ». (7 coups de téléphone différents reçus avec la même
argumentation.)
« Malade, votre radio m'a aidé à supporter les longues journées d’hôpital ».
Servons la fraternité !
Diaconia 2013
AU SERVICE
DE LA FRATERNITE ENTRE LES GENERATIONS
ET DE LA TRANSMISSION
Une rencontre entre une grand-mère de 87 ans et des adolescents de quatrième.
Un moment rare…
Quelque temps après, nous avons reçu un poème
de la part de Mme Thery en remerciement :
L
e vendredi 30 mars, le collège Jeanne d’Arc a eu la chance d’accueillir une grandmère hors du commun. Elle nous a fait part de son enfance inoubliable à Castel-
naudary.
Le temps
Le temps de semer les fleurs de l'été
Le temps de vivre, ou le temps de partir...
Marcelle Thery, émue, nous a partagé son travail de mémoire. Elle est née le 30 avril 1925
à Castelnaudary. Elle a passé son enfance dans le collège privée Jeanne d’Arc, qui, à l’époque,
était rue de l’hôpital. Le collège privé Jeanne d’Arc était tenu par des religieuses : les sœurs de
Nevers. Dans cet établissement, on enseignait à bien former les lettres et la couture notamment.
Marcelle nous a apporté ses anciens cahiers d’école : cahier de couture et cahier de français et
d’écriture qui nous ont beaucoup plu.
Elle nous a aussi fait part d’une enfance mouvementée. Pendant la deuxième guerre mondiale, elle avait treize ans. Les Allemands ont emporté son père pour les aider à mettre dans les
trains des objets volés. Sa mère et elle ont été très soulagées de le voir revenir le soir même.
Après 87 ans de vie, elle est venue nous raconter son vécu. Nous la remercions sincèrement pour cette après-midi émouvante. Nous tenons aussi à lui dire qu’elle restera toujours la
bienvenue à Jeanne d’Arc.
Les élèves de quatrième
Collège Jeanne d’Arc
Castelnaudary
Servons la fraternité !
De profiter du temps, retarder de vieillir
Prendre son temps, partir à temps
Profiter du printemps
Sentir le vent courir
Et voir l'herbe qui vole
Revenir en arrière
Au temps des cabrioles...
Le temps passé, le temps présent
Mais l'éternelle flamme du cœur adolescent
En quête de printemps.
Marcelle Thery
Avril 2012
Diaconia 2013
Servons la fraternité !
Diaconia 2013
« Lorsque je suis faible, c'est alors que je suis fort » (2 Co. 12, 10)
L
es équipes éducatives de plusieurs établissements catholiques d’enseignement
de notre diocèse ont accepté de prendre du temps pour réfléchir ensemble et
répondre à un questionnaire « DIACONIA 2013 », établi selon une grille proposée par le secrétariat général de l’Enseignement Catholique.
Le questionnaire invitait à poser le regard sur les FRAGILITES auxquelles les communautés éducatives sont confrontées au quotidien : fragilités des enfants, des jeunes, de leurs familles et de l’environnement, mais aussi des équipes elles-mêmes et du personnel de l’établissement. Une analyse non pas pour être accablés face à des réalités souvent difficiles, mais pour
prendre conscience que ces fragilités se révèlent le levier d’initiatives et d’actions innombrables vécues surtout dans l’humilité du quotidien : voici les MERVEILLES que nous souhaitons
partager, deuxième volet d’« une réflexion riche et constructive pour l’avenir ».
Les actions menées dans les établissements pour faire face à de multiples fragilités – sur
le plan social, relationnel, affectif, scolaire, économique, … – sont nombreuses et très variées :
Servons la fraternité !
Diaconia 2013
Les ACTIONS DES ADULTES AUPRES DES ENFANTS ET DES JEUNES
vont dans le sens de l’accueil, de l’accompagnement, de l’écoute, de la rencontre de l’autre :
Accueil individualisé par l’équipe lors de l’inscription
Semaine d’accueil
Accueil le soir en étude
Accueil des enfants en situation de handicap
Mise en place d’une ULIS (unités localisées pour l'inclusion scolaire) : dispositif collectif, implanté en collège , pour la scolarisation d'élèves en situation de handicap ou
de maladies invalidantes
Accompagnement dans la recherche des métiers et orientation
Ecoute des enfants et des parents
Ecoute individualisée : être disponible pour éviter les débordements, pour aider les
jeunes dans leurs soucis quotidiens, qu’ils soient importants ou non
Mise en place d’un « point écoute »
Ecoute le soir à l’internat
Encadrement et enseignement à se former comme futur citoyen,… tous impliqués !
Présence quotidienne auprès des familles, proximité permanente avec les parents
Apprendre aux jeunes à vivre ensemble, comment ? internat, temps forts d’animation, les études, l’entraide, les Travaux Pratiques, etc.
Réunions avec les parents
Les réconcilier avec leur scolarité en étant plus proche d’eux, pour qu’ils apprennent
des méthodes de travail afin d’être plus performants et plus autonomes
Accompagnement scolaire et périscolaire, soutien scolaire, parcours individualisé
Réunions de médiation
Lutte conte l’absentéisme
Chaque année, l’ association des parents d’élèves organise une journée de travaux
dans l’ école. Participation d’une quinzaine de parents ( peinture, aménagement de la
cour suite aux demandes du conseil d’enfants … ). L’objectif est d’améliorer le cadre
de vie des enfants et de partager entre adultes une journée à titre bénévole et solidaire.
Groupes de caté
Tutorat pour éviter le décrochage scolaire
Projet de mettre en place des moments de prière afin de donner espérance à nos jeunes
Accompagnement dans l’engagement
Débats philo en primaire
Accompagnement spirituel
Ateliers discussion
Organisation de classes découvertes pour aller aussi à la rencontre des autres
Servons la fraternité !
Diaconia 2013
D’autres ACTIONS sont menées
Les ACTIONS DES ENFANTS ET DES JEUNES
DANS UN CADRE HUMANITAIRE OU DE SOLIDARITE :
AUPRES D’AUTRES ENFANTS ET JEUNES
concernent l’entraide et des systèmes de tutorat :
Projet intergénérationnel en faveur d’un enfant qui a besoin de greffes
Participation et organisation de manifestations caritatives afin de permettre aux enfants de s’ouvrir aux autres
Tutorat proposé par les enfants de CM pour les plus petits avec organisation de manifestations pour eux (lecture de contes, jeux sportifs, etc.)
Action internationale avec la Casamance : Collecte de fonds afin de financer des ouvrages scolaires, échanges de courriers, de photos
Entraide pour les devoirs
Participation à la collecte de la Banque Alimentaire
Rôle des délégués élèves
Solidarité pour Noël : aller dans les structures pour ceux qui ont besoin, faire des
colis pour des SDF par exemple
Entraide responsabilités des élèves de bac professionnel
Projets d’Utilité Sociale (pour découvrir le travail en équipe)
Stages en internat
Rencontre avec des enfants d’autres écoles
Echanges sportifs
Accueil de nouveaux élèves
Journées portes ouvertes
Un groupe de pastorale que nous encourageons à oser parler de ce qu’il vit et à entreprendre des actions d’entraide auprès des plus « faibles » même au sein de l’établissement. Nous souhaitons que ces jeunes osent vivre la fraternité au grand jour et dépasser le regard des autres, se faire valoir par leur solidarité, leur fraternité et non par
leur soi-disant force de caractère.
Solidarité pour une association ou autre pendant le carême : opération « bol de
riz » (Kaolak cette année)
Prendre soin des plus démunis et être à leur service : Lecture et enregistrement de
livres pour mal voyant, composition musicale
Aide à des familles du sud Congo à travers le projet « chèvres » : Vente de livres et
jouets donnés par les enfants de l’école à l’initiative du conseil d’enfants
Vente de gâteaux confectionnés par les enfants à la sortie des classes pour les enfants de Mokattam
Partenariat depuis 6 ans avec l’école de Zabya au Burkina Faso ; l’effort de carême
sert à équiper cette école en matériel scolaire
Financement d’une bourse d’étude pour une petite orpheline en Inde, à travers une
association catholique
Un groupe de pastorale que nous souhaitons plus actif auprès des plus démunis.
Faire prendre conscience aux élèves du groupe qu’ils ne sont pas si malheureux en
les amenant auprès de personnes en grande souffrance sociale, psychologique
(contre la tentation du repli) ; exemple : les mettre en relation avec les restos du
cœur pour qu’ils aillent servir des repas aux SDF, qu’ils aident ceux qui sont dans le
besoin.
Servons la fraternité !
Diaconia 2013
Enfin, des ADULTES s’activent
auprès d’autres ADULTES
au sein de la COMMUNAUTE EDUCATIVE :
Toutes ces actions appellent une collaboration quotidienne au sein de communautés où
chacun est appelé à apporter sa pièce pour vivre une unique mission éducative, mais également
des partenariats avec les paroisses et les mouvements d’Eglise (les scouts, le CCFD, le Secours
Catholique, …), avec les collectivités, avec des centres médicaux, des professionnels de la santé,
des associations sportives, culturelles et solidaires (Aide aux devoirs, Croix Rouge, Confrérie
des Capucins de Trèbes, …), des professionnels locaux, avec les autres établissements scolaires.
Quelques réflexions enfin, qui peuvent nous aider à saisir combien la mission de l’Enseignement catholique, vécue au sein de notre Eglise diocésaine, est pleinement « diaconale » :
« Café zen » (rencontre mensuelle avec les parents et la direction)
Réunions parents professeurs une fois par trimestre
Réunions de niveau
Rencontres avec la directrice
Réunion de vie éducative
Création Commission Communication afin de mettre en avant tout ce qui se vit de
positif en interne avec les enfants et les jeunes à visée communicative vers l’extérieur
Proposition d’une journée pique-nique en commun avec une randonnée accessible à
tous et visite d’un site. Proposition faite en début d’année scolaire à toutes les familles
par l’ APEL (Association des parents d’élèves) d’établissement.
A l’occasion de l’invitation des nouveaux parents pour visiter l’établissement et présenter le projet et le fonctionnement, un pot d’accueil est proposé aux nouvelles familles par l’APEL. L’objectif est d’intégrer dans la convivialité les nouveaux arrivants
dans la communauté éducative en présentant les différents membres.
Ecoute, entraide
Conseils consistant par exemple à donner des pistes de personnes relais afin de considérer les soucis de l'autre. Se remplacer , modifier son emploi du temps. Prendre le
temps. Il suffit quelquefois d'échanger seulement un petit mot.......
Accompagnement spirituel
Entretien annuel de développement
Accompagnement par les équipes des personnes en difficulté sur leur poste
Soutien mutuel, grande solidarité entre les enseignants et le personnel
Echange, collaboration, solidarité entre les différentes directrices des établissements
« Un établissement scolaire est un lieu privilégié dans la mise en place de projets éducatifs et pédagogiques qui font grandir la personne humaine dans sa globalité : physique, intellectuelle et spirituelle.
La diaconie se vit au travers de projets certes, mais surtout au quotidien dans l’ambiance de la structure et du charisme des personnes qui l’habitent »
« Nous permettons au quotidien aux enfants et aux jeunes de grandir et d’apprendre
dans le respect de valeurs primordiales dans leur épanouissement personnel. Nous devons
leur proposer un environnement sécurisant, respectueux et valorisant. Chacun de nos élèves
doit prendre en considération les enfants qui sont à ses côtés comme les adultes présents au
quotidien. Toujours avoir un regard pour l’autre quel qu’il soit et un sourire afin de lui permettre de se sentir « membre » de notre communauté éducative. Chacun avec ses points forts,
ses faiblesses, ses doutes à « sa place », et il est de notre devoir de permettre à chacun dans
notre établissement de trouver cette place dans le respect des valeurs qui sont celles de l’enseignement catholique »
« Plus que jamais, de nos jours, l’enseignement catholique a sa place dans Diaconia
2013.
L’enseignement professionnel agricole qui a une vocation d’aide aux plus démunis
(accueil d’élèves en difficultés) doit jouer son rôle de lien entre éducation, annonce de l’évangile et de Jésus Christ dans l’accueil et l’accompagnement des jeunes et des familles »
« Notre rôle d’éducateur à la lumière de l’anthropologie chrétienne nous invite à la solidarité et à lutter contre l’exclusion, l’injustice et la précarité. Si nous essayons de vivre cela
dans notre communauté éducative, il nous paraît très important de les vivre au niveau diocésain avec tous les autres partenaires qui partagent les mêmes convictions. Il est aussi important de montrer aux enfants que la communauté chrétienne n’est pas uniquement celle de l’école, mais est bien plus vaste et diverse ».
Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique
Ecoles « Immaculée », « Jeanne d’Arc », « St Michel » (Carcassonne),
« Jeanne d’Arc » (Castelnaudary), « St Joseph » (Narbonne)
Collège-lycée « L’Amandier » (Lézignan-Corbières), « St Joseph » (Limoux)
Lycée « Emilie de Rodat » (Pezens)
Servons la fraternité !
Diaconia 2013
La vie en internat au LEPA « Emilie de Rodat »
L'
internat au Lycée de Pezens est une option choisie depuis de nombreuses années par la direction et l'équipe pédagogique.
Au départ, pour les jeunes, il représente le plus souvent une obligation, alors que les enseignants et les éducateurs, eux, le considèrent comme une exigence mais aussi une chance et
un moyen éducatif tant pour la réussite des études que pour une formation à la vie sociale
des élèves.
Les anciens élèves s'en souviennent et en parlent, d'une façon positive et agréable... Ils le
présentent comme le lieu où ils ont tissé et vécu des amitiés mais aussi où ils ont trouvé les
moyens pour retrouver confiance en eux-mêmes, où ils ont appris à communiquer et à travailler
ensemble pour préciser et réussir leur projet professionnel et à s'épanouir à travers une vie de
groupe voulue « familiale ».
Citons l'exemple de ce jeune garçon assez rebelle dans son comportement, réfractaire aux
règles et hostile à ces moments passés en internat, refusant également parfois la communication... Peu à peu, il a réussi à trouver une place dans cet environnement. Il s'est intéressé à
une activité proposée : la peinture. Ce fut pour lui une manière d'exprimer ce qu'il ressentait et qu'il ne pouvait sans doute pas oraliser. Sous l'œil bienveillant de l'éducatrice et quelques
interventions éparses, il a acquis de l'assurance, s'est épanoui et a ressenti un réel plaisir à cette
expression artistique, le poussant tous les soirs à vouloir pratiquer et développer son art. C'est
ainsi qu'il a évolué, s'est canalisé... Il est parvenu ainsi à construire progressivement sa personnalité.
Ce passage à l‘internat peut s'interpréter comme providentiel pour ce jeune comme
l'a écrit saint Luc : « Le Seigneur fit pour moi des merveilles, Saint est son Nom. » (Luc 1,49)
Pourtant, il ne s'agit que d'un exemple parmi bien d'autres car la vie en internat au LEPA
« Emilie de Rodat » de Pezens est parvenue à révéler à beaucoup de jeunes, leurs dons, leur être
profond... Il a contribué à leur réussite professionnelle et à leur épanouissement personnel...
En conclusion, l'internat de Pezens se définit comme
Dans le monde actuel, cette vie en internat permet aux jeunes de créer un univers où chacun crée des liens où il apprend à s'ouvrir aux autres, à découvrir les valeurs de justice, le partage, de solidarité, de confiance, de joie....
« une Véritable Ecole de la Vie »
Au départ, cette vie reste difficile pour des jeunes qui ne sont jamais partis de chez eux.
En effet, ils se retrouvent dans des chambres à plusieurs, en situation de collectivité forcée, selon des règles précises exigeant le respect, l'oubli de soi et l'ouverture aux autres... Et pourtant,
la vie en groupe aidant, elle a suscité bon nombre d'amitiés et favorisé l'épanouissement de
diverses personnalités plus ou moins affirmées.
Les parents souvent le plébiscitent car un cadre est donné à leur enfant et une aide
scolaire peut-être dispensée puisque nous disposons de tout le temps nécessaire pour assurer
l'écoute et le soutien des uns et des autres. Pour les jeunes, même si cette préoccupation n'est
pas première, ils apprécient les apprentissages faits de différentes manières... En effet, des animations sont vécues pendant les temps libres et les veillées ; des ateliers divers sont organisés en particulier ceux de danses, de chants, de théâtre, de peintures, de musique, de cinéma, de sport etc. Ils leur sont offerts pour éveiller leurs talents, leurs passions
et pour développer en chacun de nouvelles connaissances, pour les aider en définitive à se
connaître et à s'exprimer, à se construire, à s'épanouir...
Servons la fraternité !
Diaconia 2013
En allant visiter ma sœur qui est en maison de retraite, je m’arrête dans la salle commune et
m’assieds à côté d’Henri, un résident : « vous savez ma sœur, je suis un mécréant, mais
depuis que votre sœur est dans l’établissement, cela me parle de Dieu ! ». Deux larmes
coulaient sur ses joues.
FIORETTI EN MAISON DE RETRAITE
«C
ette crèche est bien pauvre, elle est comme nous » a dit cette dame
qui ne vient pas habituellement aux célébrations proposées et qui ont
lieu dans le réfectoire, mais c’est Noël ! Une accompagnatrice pousse son fauteuil, elle
s’arrête un moment devant la crèche avant de l’installer avec les autres : de fait, la crèche
était bien pauvre : un papier rocher, Joseph, Marie et l’enfant Jésus.
C’est un Cantou, un quartier pour personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, toutes ne
sont pas au même stade, et tous les 15 jours, on célèbre chants, parole de Dieu, distribution du corps du Christ, action de grâce silencieuse… Georgette ne parle pas, elle a du
mal à rester plus de 5 minutes assise, elle a toujours le regard dans le vague, elle commence à déambuler, je la prends par la main, l’entoure avec mon bras sur l’épaule et
nous terminons le temps de prière par un « Je vous salue Marie » ; d’un seul coup, elle
fixe l’icône de la Vierge Marie, se penche vers elle et dit « Coucou ! »…
PATIENCE, REGULARITE, PROFONFEUR, SURPRISE !... AMOUR
Depuis 4 ans que je visite le Marronnier, Roland ne me reconnaît pas. Je dois, chaque fois,
me présenter. En le quittant, il a toujours ces mêmes mots « Que Dieu vous bénisse ».
Jeudi après midi, le jour de la célébration aux Allées d’Iéna, quand l’aumônier arrive, le visage de Pierre s’illumine, lui qui ne parle pratiquement pas : « Ah ! quand je vous vois…, je sais
que Dieu m’a prêté une semaine de plus à vivre ! ».
Christiane ferme souvent les yeux pendant la messe. On peut penser qu’elle dort. Mais, lorsque l’on récite le « Notre Père » ou le « Je vous salue Marie », ses lèvres bougent.
Pastorale de la santé
Bonsoir les amis,
J'ai eu la chance de rencontrer plusieurs fois Martine Shaké Yaver. Elle attendait ma visite, notre visite, le dimanche et en semaine. Elle ne
voyait plus, mais me souriait. Elle était d'origine arménienne. Ancienne directrice de maison de retraite, dans le val d'Oise, les résidents
l'appelaient : « Oriorte Chèker (mademoiselle douceur). Ils lui disaient : « Mer Arève dou yes (notre soleil c'est vous) ». Pour moi, elle
fut un soleil aussi. J'ai eu mot d'abord à l'aumônerie. Puis suite à une
lettre que j'ai envoyée, dés que j'ai appris son décès, ce joli texte. Je
vous les offre à vous, amis visiteurs.
pastorale de la santé
Servons la fraternité !
Diaconia 2013
C
ette femme très âgée qui vit au bout du village est réservée, méfiante, voire misanthrope. Elle se contente de vivre dans un cadre très modeste et simple.
N
otre mouvement, quoique regroupant des personnes âgées, a une belle vitalité.
Tous les adhérents sont engagés dans les services d’Eglise, dans d’autres mouvements, dans des associations. Ils contribuent à la marche de ces services. Sans
les retraités, bon nombre d’associations seraient sans bénévoles et auraient moins d’activité.
Pour qu'elle subsiste, un service régulier lui fait les achats nécessaires. De temps en temps, le
médecin passe.
A travers le mouvement, une solidarité se fait entre les membres. Ils se soutiennent et s’encouragent. L’Amour est au milieu d’eux.
A part cela, elle vit dans son isolement. L'âge l'a rendue mal approchable, dure et avare de paroles.
A Trèbes, l’équipe naissante avait des difficultés, eh bien ! C’est l’équipe de Barbaira qui est venue la soutenir et l’aider !!!
Tous les jours, cependant, une voisine lui apporte une boisson chaude et échange quelques
mots avec elle.
Dans le secteur Carcassonnais, l’animateur spirituel est parti à la retraite. L’équipe était dans le
désarroi ! Mais c’était compter sans le Seigneur ! Après consultation des villages voisins, un re-
Ce matin, de nouveau, la voisine est venue pour offrir le café à la vieille femme alitée. Quand,
après quelque temps, la voisine se dirige vers la sortie pour dire au revoir, elle entend, en ou-
groupement a eu lieu et un nouvel animateur spirituel a pris cette équipe en main et voilà, à
nouveau, une cellule d’Eglise qui vit !!
vrant la porte, un murmure venant du lit. Elle se retourne vers la vieille femme, la regarde et
croit reconnaître dans ses yeux un signe de reconnaissance.
Le Seigneur nous a aussi envoyé des personnes formées en théologie. C’est un souffle nouveau
qui est venu renforcer notre comité diocésain.
Rendons grâce à Dieu pour toutes ces merveilles !
Elke Massin, Salles d'Aude
Mouvement Chrétien des Retraités
Servons la fraternité !
Diaconia 2013
Institutrice à Tibhirine
.
D
ans le village, plusieurs femmes rendent visite à des malades ou à des personnes
âgées. J'avais l'habitude de rendre visite à Marie-Thérèse, âgée de 86 ans, blessée
par la vie (normal à cet âge !) et souvent triste de solitude. Une écoute prolongée de ses soucis la
déridait rarement, son pessimisme ressortait à chaque phrase... elle dormait mal, et puis elle en
voulait au bon Dieu qu'elle ne connaissait guère que comme l'auteur de ses problèmes. Je lui
avais bien parlé de prière, proposé de prier avec elle, sans succès. Il lui était facile de détourner
la conversation.
E
tonnant accompagnement d’une malade qui était institutrice avec les moines de
Tibhirine, elle avait bien connu frère Luc et les autres moines. Elle me parlait de
sa conversion dans un milieu réfugiés espagnols après les événements de 1936 ; une douzaine
de frères et sœurs très anticléricaux, seulement la grand-mère lui faisait prier la vierge ;
quand cette grand-mère a été très mal, entourée de ses enfants, elle demande le crucifix qui
est au-dessus d’elle sur le mur, les frères ne veulent pas, mais son père se dispute avec eux
« nous ne croyons pas, mais elle croit il faut le lui donner ». La malade que je visite a 12 ans
quand son père revient à la maison et raconte sa dispute.
Un jour, elle venait de ranger sa pile de livres et revues, et elle me dit : « Je n'ai plus rien à lire ». Alors, je me surprends à lui répondre : « Je peux vous en rapporter un demain. J'ai un
Nouveau Testament, d'une présentation agréable à lire, qui peut se lire en suivant ou en choisissant un passage... ». « D'accord, me dit-elle, ça me changera, après tout, pourquoi pas ?" Et le
lendemain, je le lui apporte.
La veille de ses 21 ans (la majorité à l’époque !) elle va voir le prêtre de sa paroisse pour être
baptisée le lendemain ; elle se marie avec un séminariste ; ils partent en Algérie instituteurs à
Médéa ; l’école est fermée et les moines de Tibhirine leur demande de venir pour animer une
école à Tibhirine… Elle raconte beaucoup d’anecdotes avec frère Luc… Les moines, vu l’insécurité du pays, ferment l’école et ils reviennent en France… On connaît la suite pour les moines.
Quelques jours plus tard, elle m'a avoué s'être passionnée par ce qu'elle y lisait. Le premier jour,
elle a lu jusqu'à une heure avancée de la nuit, puis s'est endormie dans la paix. Depuis, le soir,
elle désire trouver la paix dans cette Parole qu'elle trouve apaisante. Elle accepte d'échanger sur
un passage qui l'interpelle...
Le bonheur à la maison de retraite
Depuis quelques mois, elle participe aux équipes du rosaire, et depuis le mois dernier, elle participe aussi au partage de Bible et d'échange mis en place après les célébrations des 50 ans du
concile Vatican II. Merci Esprit Saint.
Julien, après une vie difficile (12 enfants dans une pièce) vie primitive, des accidents graves
notamment passé dans une presse, à 75 ans, est mis à la porte de sa famille et reste 15 jours
dehors, il arrive en maison de retraite, là il trouve le bonheur ; sourire pour tout le monde dès
qu’on entrait dans sa chambre, accueillant pour les infirmières et le personnel, reconnaissant, il était un rayon de soleil pour tous malgré l’oxygène et la canule ; il pouvait enfin manifester sa gentillesse… Son décès rapide lui apportait Paix et Amour. Lors de la célébration
pour sa sépulture avec l’équipe de visiteurs de la maison de retraite, ce n’était pas triste, les
Béatitudes nous rappelant « que ce que tu as caché aux sages et aux intelligents, tu l’as révélé
aux plus petits ».
Visite aux malades du village
Notre Père en espagnol !
Servons la fraternité !
Diaconia 2013
On ne manipule pas des paquets
Merci !
Admiration et émerveillement devant la patience et la douceur du personnel d’une maison de
retraite de Carcassonne où je vais tous les jours depuis plus de deux ans. L’être humain, quel
que soit son état de déchéance est respecté. Les AMP et les aides soignantes sont dans l’ensemble très jeunes et sans repères religieux, mais trouvent les gestes et les mots pour effectuer leur
travail avec humanité. Les personnes les plus atteintes qui semblent avoir perdu toutes facultés
de perception et de communication ne sont jamais déplacées sans qu’on leur dise : « Mme X, je
vous emmène dans votre chambre, M. Y, je déplace votre fauteuil pour laisser le passage ». On
déplace des personnes, on ne manipule pas des paquets !
Merci Seigneur pour ton amour donné en abondance aux personnes seules, isolées, âgées
dans leur maison, qui vivent en union intense avec toi ; elles ne se trouvent jamais seules. Je
pense à Françoise, elle parle à 84 ans par internet avec d’autres personnes et forme ainsi une
petite communauté priante. Je pense aussi à une dame de 91 ans qui est avec toi Jésus à tous
les instants de sa journée et ne se trouve heureuse qu’en ta compagnie Seigneur !
Sourire
Si tu connaissais le don de Dieu !
Mon grand père allait à la messe mais ne communiait jamais. Moi, élevée dans le catéchisme
d’avant- guerre, je pensais que mon grand père était en état de péché mortel, et j’étais très
contrariée. Un jour j’ai été très frappée par une réunion de catéchisme, on avait réfléchi sur la
parole : « Si tu connaissais le don de Dieu ». Et j’écris une belle lettre de quatre pages à mon
grand-père à ce sujet en l’encourageant à aller communier, j’avais 13, 14 ans. L’année suivante,
mon grand-père, qui habitait dans un village est venu passer 8 jours chez mes parents à Toulouse et a profité de « l’occasion » pour se confesser et communier.
Quelle merveille a été pour moi ce Don de Dieu qui avait envoyé sa grâce à mon grand père !
Servons la fraternité !
Ça n’a pas de prix, c’est inquantifiable de faire sourire un cœur qui est triste ! A quel point
cela réjouit le cœur de Dieu, le cœur de Jésus, cela dépend de l’amour que l’on y met.
Sonne la cloche !
Depuis que notre curé de la paroisse St-Roch-en-Cabardès nous a demandé de lire les psaumes tous les mercredis si nous voulons que notre église soit ouverte une fois par semaine,
nous l’avons toujours ne serait-ce pour qu’une seule personne puisse venir prier. Notre voisine, veuve et qui marche difficilement peut en profiter aussi puisqu’elle reçoit les feuilles des
psaumes et des chants pour le mois, aussi en entendant la cloche de l’église, elle se joint à nos
vêpres !
Diaconia 2013
AUMÔNERIE P.P.H.
D
eux fois par mois, nous avons nos rencontres d'aumônerie où 13 personnes
d'ESAT ou de Foyer de vie se retrouvent avec deux animatrices. Une personne
handicapée retraitée, Marie, nous a étonnés par sa foi en Jésus qu'elle aime venir rencontrer
dans cette cellule d'Eglise qu'est l'aumônerie. Elle nous a fait part de son souci pour son amie
Raymonde, plus handicapée qu'elle, qui devenait pratiquement aveugle et qui commençait à
AUMONERIE CATHOLIQUE DU CENTRE HOSPITALIER
D
ans un service d’hospitalisation de jour, je visitais régulièrement une dame charmante
qui avait un grand désir de parler de Dieu, des saints et plus particulièrement de sainte
Thérèse d’Avilla. Elle voulait découvrir également ce qui me poussait à visiter les personnes malades
dans le cadre de l’aumônerie… Quand nous nous retrouvions, elle me disait : « J’ai parlé de vous et de
nos conversations à mon mari… ». Elle espérait secrètement qu’il change et que son hostilité contre
l’Eglise et tout ce qu’Elle représente disparaisse.
Un jour, il était présent, bien sûr, pour accompagner son épouse, mais aussi pour me dire tout ce qu’il
pensait… avec une certaine agressivité. J’ai dû quitter immédiatement la chambre !
déprimer. Nous avons longuement réfléchi ensemble et cherché ce que nous pourrions faire.
Nous l'avons mise dans notre prière du jour, et ensemble, avons décidé de l'inviter à l'aumônerie. C'était avant Noël.
Quelque temps plus tard, le nom de la dame était à nouveau inscrit sur la liste des personnes hospitalisées : « J’y vais, j’y vais pas, allez « zou » je me lance ! ». J’arrive, elle est allongée sur le lit et me fait
signe d’entrer. Lui, est assis sur une chaise et me dit : « Vous savez, je ne suis pas un mauvais garçon !
».
La santé de Raymonde s'est dégradée au point qu'elle a dû être hospitalisée pour dépression.
Nous avons pris de ses nouvelles et lors de nos rencontres d'aumônerie, ensemble, nous l'avons
portée dans la prière. Dans le même temps, nous sommes allés lui rendre visite à l'hôpital, plusieurs fois, puis elle est rentrée chez elle.
Ce jour-là, nous avions dialogué durant plus d’une heure, une relation de confiance c’était installée.
Depuis notre dernière rencontre, il écrivait son histoire, tout ce qui l’avait fait souffrir… Quelque chose s’était passé ! Le cœur de cet homme s’était ouvert, pour sans doute laisser entrer la Lumière ! Cette chère dame est décédée peu de temps après. Son mari me téléphona, une première fois me laissant
un message, puis une deuxième fois pour exprimer ses remerciements, pour tout ce que j’avais partagé avec eux et pour dire tous les bienfaits de nos rencontres…
Aujourd'hui, Raymonde est heureuse de nous voir arriver chez elle. Elle retrouve petit à petit le
moral. Elle sait qu'elle a des amis. Elle est invitée à venir à la fête de l'Amitié, à Cournanel, le 2
juin. Elle va réfléchir et certainement venir... grâce à Marie qui a eu souci d'elle.
Marie est tellement agréable et rayonnante de joie qu'elle a « conquis » son auxiliaire de vie
(qui est la même que celle de Raymonde) avec qui nous avons échangé sur l'aumônerie et qui,
Quelle merveille, Jésus est toujours à l’œuvre, il ne se décourage jamais. Le plus grand des cadeaux, c’est son Amour qui nous transforme…
MC,
après avoir dit son propre parcours, a dit aussi sa résignation de n'avoir été que baptisée et de
n'avoir pas fait sa première communion. Le Seigneur nous réserve encore de belles surprises.
Servons la fraternité !
Diaconia 2013
C’
est avec un grand plaisir que je viens témoigner avec la Vierge Marie et le rosaire
ce cœur à cœur.
Cela va faire 6 ans que je suis aux équipes du rosaire, mais pour moi, il n’y a pas de hasard, car à
cette époque de ma vie, je n’étais pas baptisée (les chemins de Dieu ne sont pas les nôtres).
Ma belle-sœur, Nicole, m’a invitée un jour à venir prier le rosaire avec elle, n’étant pas baptisée,
je ne croyais pas cela possible. Cette première rencontre a été capitale. Depuis longtemps, je
voulais faire partie de cette grande famille chrétienne mais ce n’était pas chose facile. Au début
de ces rencontres je n’osais pas l’avouer, mais la providence a voulu qu’un jour, nous ayons une
méditation sur le baptême ; l’une de nous a dit : « Quelle chance nous avons d’être baptisées »
et alors-là, j’ai osé dire que je n’avais pas reçu le sacrement.
Le Rosaire
C’est mon cordon ombilical. Je dis cela car le nouveau-né a besoin de ce cordon pour vivre dans
le ventre de sa maman, eh bien, nous, dans chaque rencontre mensuelle et dans notre récitation
du rosaire de tous les jours, notre maman du ciel nous nourrit par les mystères de la vie de son
fils Jésus Christ.
C’est le moyen d’établir la relation d’amour, de charité, de tolérance, d’humilité avec notre prochain, dans nos familles, dans nos églises, dans notre pays, dans le monde entier.
Voilà pourquoi ma vie de baptisée a un sens, une mission depuis que je suis enfant de Dieu ; l’Eglise c’est ma famille.
Quel ne fut pas mon étonnement face à leur réaction !
Les sacrements que j’ai reçus le jour de mon baptême sont très importants pour moi.
Elles ont applaudi et m’ont dit leur bonheur de préparer ce baptême avec moi et là, j’ai ressenti
une grande joie et une grande fraternité entre nous.
Tous les jours, je veux faire plaisir à Marie et Jésus : tout ce que je fais, je le fais avec mon cœur.
Ma mission
Cela va donc faire quatre ans que le 10 mai 2008, jour de la Pentecôte, j’ai reçu ce sacrement à
la collégiale de Montréal d’Aude, un des plus beaux jours de ma vie.
Depuis, je continue avec mon équipe qui s’agrandit car de cinq, nous sommes passées à huit,
une d’entre nous a créé sa propre équipe dans son village, elles sont cinq. Lors de ces rencontres, il se passe toujours quelque chose pour l’une d’entre nous !
Nous pouvons voir la grandeur de la parole de Dieu.
Ma mission aujourd’hui.
Je fais partie des équipes du rosaire, de l’équipe liturgique de ma paroisse, des familles en deuil,
je suis hospitalière pour le pèlerinage du rosaire à Lourdes, de la chorale et cela fait maintenant
deux ans que j’accompagne Angélique, future baptisée pour Pâques de cette année.
Merci à toutes et à tous d’avoir écouté ce témoignage et que Marie continue de nous apporter
l’amour et la paix dans nos cœurs et dans notre quotidien.
Ces mystères, nous les lisons, les méditons, les échangeons.
Fort de ce que nous avons reçu dans notre partage, nous sommes invitées à les vivre, là ou Marie nous envoie.
Marie, reine du rosaire, priez pour nous !
Ces rencontres d’équipe m’apportent beaucoup de grâces même si elles sont faites de joies et
d’épreuves, je vis avec la force des sacrements dans l’espérance et la confiance.
Servons la fraternité !
Diaconia 2013
A
Lourdes, j'ai été touchée par le cadeau que m'a fait Marie : une perle qui brille d'un
grand éclat. Je crois qu'elle voulait me la donner depuis longtemps mais que je n'y
prêtais pas attention. Je n'avais pas vu comme elle peut briller quand elle est tournée vers le soleil. Et cette perle c'est le chapelet. Depuis, je m'aperçois qu'à l'usage, elle renouvelle son éclat
chaque jour. Aussi, je remercie Marie d'avoir mis dans mon cœur le désir de méditer chaque jour
avec elle le chapelet.
Cette perle me fait penser à une autre toute petite, toute fine reçue à l'effusion de l'Esprit il y a dix
ans et qui m'a surprise ce jour-là car je ne m'y attendais pas : c'est Thérèse de Lisieux. Thérèse qui
a envahi mon cœur et m'a fait comprendre que le Seigneur n'attendait pas que je lui offre les B.A.
que j'avais faites pour Lui mais que je sois simplement devant Lui, telle que je suis.
ETRE et non pas FAIRE
Voilà ce que Thérèse m'a fait comprendre le jour de l'effusion. Depuis elle chemine avec moi et
m'aide à accepter mes pauvretés et mes faiblesses et à ETRE les mains vides devant le Seigneur.
Mais je crois que si je cherchais encore, je trouverais bien d'autres perles de qualité qui m'ont été
offertes tout au long de ma vie et laissées bien souvent dans le coffret aux bijoux. Que de mercis
j'ai oublié de donner à Celui qui a dispensé ces grâces avec tant de largesse !
" Béni le Seigneur ô mon âme,
n'oublie aucun de ses bienfaits !"
Dans les épreuves qui ont traversé ma vie, Seigneur, sans le savoir, car je ne te connaissais pas, Tu
étais là. Ta présence me soutenait, puis, Tu m'as prise par la main et Tu m'as dit "va".
Seigneur, je te rends grâce car ma vie est comblée de ton Amour, de l'amour de Marie ta mère, notre mère, et l'amour de mes enfants.
Pour moi, Seigneur, le miracle que Tu as fait, est que dans ta bonté Tu m'aides tout doucement
car Tu m'as donné la joie de te connaitre et l'espérance de la vie éternelle.
Gloire et louange à Toi,
Que ton nom soit béni.
La grâce que je te demande Seigneur, est : que je place mes enfants sous ta protection, et que je
persévère dans ton Amour, car ton Amour est ma vie.
Renouveau charismatique
Servons la fraternité !
Diaconia 2013

Documents pareils