Le jeu actif à l`extérieur - RSEQ-QCA
Transcription
Le jeu actif à l`extérieur - RSEQ-QCA
Bulletin d’information au préscolaire Hiver 2016 VOLUME 5 Numéro 2 Info-Présco fait la promotion de résultats de recherche dans le but de développer une culture de réflexion critique sur notre pratique en lien avec la recherche. Le jeu actif à l’extérieur Dans le mouvement et par le mouvement, l’enfant développe ses habiletés motrices nécessaires à tous ses apprentissages. En se déplaçant, en glissant, en sautant, il rencontre le réel et développe des habiletés intellectuelles. Il apprend à se motiver, à se concentrer, à traiter les informations, à analyser les défis, à résoudre des problèmes, à réfléchir sur ses actions. Activement, il prend conscience de son corps dans l’espace. Comme pour les jeux spontanés à l’intérieur, l’enfant pourra y développer des habiletés relationnelles. En s’adonnant à la glissade répétée, à la cachette ou à différents jeux de poursuite, l’enfant libère, dans le plaisir, certaines tensions pour les transformer en énergie d’apprentissage . 1 1 Wauters-Krings, F. (2012). (Psycho)Motricité, Soutenir, prévenir et compenser , Belgique. L’enfant bouge davantage dehors « L’extérieur est un milieu propice au jeu libre et actif. Il procure généralement à l’enfant un grand espace favorisant une liberté de mouvement, où il peut découvrir et expérimenter des activités qui l’amènent à dépenser davantage son énergie. Le plein air donne l’occasion à l’enfant de relever des défis extraordinaires qui lui permettent d’utiliser tout l’espace et les composantes, telles que les arbres, les roches ou les flaques d’eau, pour bouger à différentes intensités. » 2 2 Gouvernement du Québec, Table sur le mode de vie physiquement actif –À nous de jouer, 2015, p.7 Les enfants utilisent le jeu pour vérifier leurs limites et pour pratiquer des habiletés motrices en évolution. La prise de risque et les défis sont des éléments essentiels dans le jeu des enfants et dans leur développement. Verso Quel est le rôle de l’adulte? L’adulte prépare, planifie, organise des expériences de jeu stimulantes et sécuritaires. Créer un bon milieu d’apprentissage pour les enfants, c’est proposer un environnement de jeu riche, un espace adéquat, du temps et du matériel de jeu diversifié et en quantité suffisante. L’adulte est aussi un observateur. Au besoin, il soutient l’enfant sans faire les choses à sa place, il encourage ses initiatives et renforce ses compétences. L’adulte doit donc être un promoteur du jeu et reconnaitre son importance dans le développement de l’enfant.3 3 Cardinal F., (2010), Perdus sans la nature Cours 5 MOOC, Jouer pour apprendre à la petite enfance, Université du Québec, Trois-Rivières, 2015 « L’homme a une affinité innée avec la nature. L’homme est biophile, il aime ce qui est vivant. De ce fait, la nature est nécessaire à l’homme, elle est sécurisante et apaisante. Elle est vitale pour son développement émotif et suscite une meilleure concentration. Cette affinité est plus forte encore chez les enfants. » Notre expérience directe avec la nature diminue d’année en année. On devrait considérer le potentiel d’apprentissage du milieu extérieur pour nos enfants. Les effets positifs d’un contact avec la nature sont nombreux et influencent le développement global de l’enfant (Burdette et Whiteker, 2005). En augmentant la qualité et la durée des activités extérieures, on observe des bénéfices en ce qui concerne l’attention, la résolution de problèmes, la réduction du stress ainsi que l’amélioration de la capacité à coopérer et à socialiser avec les pairs. Louise D. Bleau et Marie-Claude Nolin, conseillères pédagogiques au préscolaire CARNDINAL, F., Perdus sans la nature, Pourquoi les jeunes ne jouent plus dehors et comment y remédier (2010), https://goo.gl/12dklh Activités pour Dans ma planification hebdomadaire, quelle est la place pour les activités extérieures? Dans l’environnement de l’école, y a-t-il des espaces de jeu stimulants qui permettent d’utiliser des éléments naturels? profiter de l’hiver http://goo.gl/ZJPf9Q Qu’est-ce que j’ai appris? Est-ce en accord avec ma pratique? Qu’est-ce que je peux changer, modifier ou essayer?