Avec ou sans apport personnel

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Avec ou sans apport personnel
APPORT PERSONNEL OU SANS APPORT ?
Financer son projet immobilier sans apport, c'est faisable !
En leur présentant un dossier solide, les bonnes garanties, en défendant les bons arguments et en faisant
jouer la concurrence, vous avez des chances de réussir à emprunter sans apport personnel.
Certaines banques acceptent encore de financer les projets de ceux qui n'ont pas de fonds propres à placer
dans leur plan de financement.
Même le prêt à 110 %, qui prend également en charge les dépenses annexes (droits de mutation, frais de
notaire, etc.), est possible.
Ces crédits concernent pour l'essentiel trois catégories d'emprunteur :
Les jeunes récemment entrés dans la vie active, qui n'ont pas eu le temps de mettre d'argent de côté ;
Les particuliers qui disposent d'une solide épargne. Ils souhaitent eux aussi acheter mais en conservant leurs placements ;
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L'investisseur : pour lui, financer son projet par un crédit optimise la fiscalité, puisque les intérêts
sont déductibles des loyers en location vide et des recettes locatives en location meublée. Donc, plus il
emprunte, plus il déduit, plus il réduit sa base imposable…
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Pour emprunter sans apport, vous devez bien préparer votre projet et rassurer la banque sur votre
capacité à rembourser le prêt.
Vous vous rendrez chez le banquier avec votre dossier, qui contiendra notamment tous les renseignements
concernant votre situation professionnelle et financière.
Soyez transparent sur les informations que vous communiquerez à la banque.
Vos comptes ne doivent pas être à découvert et vous ne devez pas cumuler les crédits à la consommation.
Pour financer leur première résidence principale (on parle de primo-accession), les jeunes couples
empruntent en moyenne 180 000 euros sur la région Toulousaine, sur une durée de remboursement
moyenne de vingt-cinq ou trente ans.
Aujourd'hui, les banques n'exigent plus forcément l'apport d'une épargne personnelle dans un projet
immobilier et financent volontiers la totalité de l'acquisition.
Elles peuvent même, dans certains cas, aller jusqu'à englober les frais de notaire dans l'opération (exemple : Crédit Foncier).
Avec des taux variant entre 2,2 % et 3,3 %, il ne faut donc pas hésiter à s'engager et à demander un
financement intégral de l'opération.
Les banques vont chercher à déterminer le profil du client, sa capacité à r embour ser l’emprunt et la
probabilité de défauts de paiement.
Rentrent en ligne de compte :
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Le niveau et la régularité des revenus ;
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La capacité d’épargne ;
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La stabilité professionnelle ;
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Le nombre de personnes à charge ;
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La situation matrimoniale ;
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Le niveau d’endettement (il est rare qu’une banque accepte d’accorder un prêt lorsque le taux
d’endettement est supérieur à 35 %).
La plupart des formules proposées par les banques visent des investisseurs jeunes.
Les banquiers regardent alors :
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L’âge ;
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Les revenus ;
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Et surtout, le potentiel d’évolution.
Dans le cadre d'un projet de construction de Maison Individuelle, les banques ont tendance à pr éférer un Contrat de Construction de Maison Individuelle (CCMI) qui apporte les garanties nécessaires en cas de défaillance du constructeur.
Le contrat de construction bénéficie de différentes garanties qui rassurent les banques quant à la livraison
de la maison :
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La garantie de livraison à prix et délais convenus ;
L’assurance dommages-ouvrage ;
La garantie de paiement des sous-traitants ;
La garantie de remboursement ;
La garantie de parfait achèvement ;
La garantie de bon fonctionnement ;
La garantie décennale.

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