Protocole Unix
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Protocole Unix
Protocole Unix - Linux Dans cet exemple, nous allons dans un premier temps supprimer la demande de Login et de Mot de Passe (fonctionne dans 90 % des distributions linux) d’une session Unix-Linux, et dans un second temps, remplacer le Mot de Passe d’une distribution récente de Linux (UBUNTU). A) Suppression de la demande de Login et Mot de Passe sous Unix-Linux - Avant toute chose il faut se munir d’une distribution Bootable de Linux (dans notre exemple nous prendrons FCCU variante de Knoppix). - Démarrez directement sur FCCU, et à la console tapez : « startx » pour lancer l’explorateur graphique. - Une fois FCCU démarré, il vous faut monter la partition sur laquelle se trouve la session UnixLinux désirée. Pour ce faire ouvrir une console (terminal) et tapez après le # les lignes de commandes suivantes : • #mkdir /media/ici permet de créer un répertoire dans lequel sera monté la partition désirée. Le répertoire en question se nomme « ici » • #mount /dev/sda1 /media/ici permet de monter la partition désirée dans le répertoire « ici ». (s)da correspond à un disque sata, (h)da correspond à un disque ide. Le chiffre 1 désigne la partition désirée. Remarque en annexe est fournie un document détaillé sur : « comment monter un disque dur, sur une partition linux ». - Quand la partition contenant le Login et Mot de Passe est montée, il faut chercher le répertoire « etc ». Dans le répertoire « etc », cherchez le fichier qui se nomme « passwd » et éditez le ! Attention à bien vérifier que le répertoire « etc » dans lequel vous vous trouvez est bien celui de la partition du disque dur et non pas du disque bootable (FCCU). Pour cela dans la barre d’adresse vérifiez que se soit écrit « /media/ici/etc ». - Quand vous avez éditez le fichier « passwd », trouvez la ligne commençant par « root :x :0 :0 :… ». Sur cette ligne il faut supprimer le contenu du deuxième segment afin d’obtenir deux « : : » à la suite. Dans notre exemple ca donnera : « root : :0 :0 :… ». Sauvegardez la modification, fermez le fichier, et redémarrez la machine. (En pensant à enlever le cd-rom). Dans le cas ou cela ne fonctionnerait pas, supprimez le contenu du troisième segment : « root :x : :0 :… » (On ne sait jamais !). Dans 90% des cas, cette manipulation suffit à supprimer la demande de Login et Mot de Passe au démarrage de la session Unix-Linux. Malheureusement après des tests, elle ne fonctionne pas sur la distribution UBUNTU ! B) Remplacer un Mot de Passe existant sous UBUNTU - Au démarrage de la session UBUNTU, le « Grub » (application servant de multiboot) donne la possibilité de démarrer avec différentes options : Ubuntu générique (lance OS standard) Ubuntu recovery (lance OS avec la console) Ubuntu … - Choisir OS avec la console donc « Ubuntu recovery » ! - Quand vous arrivez sur la console vous devez avoir un #. A la suite de ce # tapez la ligne de commande suivante : « #passwd nom_de_la_session_utilisateur ». (pour connaitre le nom de la session utilisateur, référez-vous au nom écrit avant « – desktop » sur la même ligne de commande ou si vous avez déjà chargé OS Ubuntu générique, en bas à droite il vous indique le nom de l’utilisateur) - Une fois cette ligne de commande (#passwd nom_de_la_session_utilisateur) écrite, tapez sur la touche « entrée » (exemple : #passwd philippe). Là on vous demande le nouveau code Unix. Tapez « azerty », puis sur la touche « entrée ». Enfin confirmez « azerty », puis sur la touche « entrée ». Un message vous confirme que vous avez bien modifié le mot de passe de la session. - Redémarrez la machine et entrez le nom de l’utilisateur dans l’encadré Login, puis entrez « azerty » dans l’encadré Mot de Passe. La session s’ouvre ! C) Annexe : Comment ajouter un nouveau disque dur Une question qui revient fréquemment : comment ajouter un disque dur sous Linux ? En effet, s'il est maintenant très facile d'installer Linux, ajouter du matériel n'est pas toujours évident. Vous apprendrez ici tout ce qui est nécessaire pour mener à bien cette expérience. Notions de base Avec GNU/Linux, tout comme avec Unix, tout est fichier. Le système interprète donc vos périphériques en tant que fichiers. Les disques dur n'échappent pas à cette règle et se retrouvent donc dans le dossier /dev. Traditionnellement les périphériques IDE répondent à une appellation commençant par hd (pour Hard Disk) suivi d'une lettre correspondant à la position logique du disque (maître, esclave etc.) suivi d'un chiffre identifiant la partition. Par exemple, la première partition du premier disque dur (disque maître du bus IDE primaire) s'appelle donc hda1 et c'est généralement sur celle-ci qu'est installé votre système d'exploitation. Cas d'un disque déjà utilisé Cette partie vous permettra de récupérer des informations contenues dans un disque dur ayant déjà servi et donc, étant déjà partitionné formaté etc. Ceci est particulièrement utile pour récupérer les données d'un ordinateur sur un autre. Identifier le disque dur Les disques durs connectés à l'ordinateur sont identifiés au démarrage de l'ordinateur, par conséquent il faut analyser le journal de démarrage pour récupérer leur appellation logique. Lancez la commande: dmesg | grep hd[a-z] pour obtenir quelque chose de ce genre : Kernel command line: root=/dev/hda1 ro quiet splash ide0: BM-DMA at 0xe000-0xe007, BIOS settings: hda:DMA, hdb:DMA ide1: BM-DMA at 0xe008-0xe00f, BIOS settings: hdc:DMA, hdd:DMA hda: WDC WD200BB-00AUA1, ATA DISK drive hdb: Maxtor 51024U2, ATA DISK drive hda: max request size: 128KiB hda: 39102336 sectors (20020 MB) w/2048KiB Cache, CHS=38792/16/63, UDMA(100) hda: cache flushes not supported hdb: max request size: 128KiB hdb: 20010816 sectors (10245 MB) w/2048KiB Cache, CHS=19852/16/63, UDMA(66) hdb: cache flushes not supported hdc: HITACHI DVD-ROM GD-5000, ATAPI CD/DVD-ROM drive hdd: HL-DT-ST GCE-8526B, ATAPI CD/DVD-ROM drive Adding 746980k swap on /dev/hda5. Priority:-1 extents:1 EXT3 FS on hda1, internal journal hdc: ATAPI 40X DVD-ROM drive, 512kB Cache hdd: ATAPI 52X CD-ROM CD-R/RW drive, 2048kB Cache EXT3 FS on hdb1, internal journal Dans cet exemple on remarque facilement ces périphériques : • • • • hda Disque dur primaire Western Digital de 20Go hdb Disque dur secondaire Maxtor de 10Go hdc Lecteur DVD-ROM Hitachi hdd Graveur CD-RW Identifier les partitions Une fois le nom du disque récupéré, il nous reste à repérer la partition qui nous intéresse. Nous allons utiliser la commande fdisk. Ainsi, nous allons afficher les partitions du disque principal, sudo fdisk -l Qui renvoie : Disque /dev/hda: 20.0 Go, 20020396032 octets 255 têtes, 63 secteurs/piste, 2434 cylindres Unités = cylindres de 16065 * 512 = 8225280 octets Périphérique Amorce Début Fin Blocs Id Système /dev/hda1 * 1 2341 18804051 83 Linux /dev/hda2 2342 2434 747022+ 5 Extended /dev/hda5 2342 2434 746991 82 Linux swap / Solaris Et voilà, nous obtenons le nom de chacune des partitions et un certain nombre d'informations intéressantes comme la position sur le disque, les partitions bootables ou non et le type de système de fichiers. Note: On peut aussi aller, dans la barre du haut, sur Système/Administration/Disques pour avoir le nom des disques (le nombre d'information est tout de même moins détaillé) Cas d'un disque vierge/neuf Si vous installez un nouveau disque dans votre ordinateur, il faut obligatoirement le partitionner et le formater, ce qui implique des manipulations supplémentaires. Partitionner le disque L'utilitaire cfdisk vous permet d'afficher les partitions d'un disque et de les modifier. Attention, si vous supprimez une partition, vous détruisez son contenu. Il se lance avec la commande sudo cfdisk éventuellement suivie de l'adresse du disque concerné comme dans l'exemple suivant (sudo cfdisk /dev/hda). cfdisk 2.12p Unité de disque: /dev/hda Taille: 20020396032 octets, 20.0 Go Têtes: 255 Secteurs par piste: 63 Cylindres: 2434 Nom Fanions Part Type Type SF [Étiq.] Taille (Mo) ----------------------------------------------------------------------------hda1 Amorce Primaire Linux ext3 [/] 19255,39 hda5 Logique Linux swap / Solaris 764,96 [Amorçable] [Détruire] [Quitter ] [ Type ] [ Aide ] [Unités ] [Maximiser] [Afficher] [Écrire ] Basculer le fanion d'amorce pour la partition courante Vous pouvez choisir votre partition avec les flèches haut et bas et utiliser les menus avec la touche tabulation, voici l'explication concise de ses principaux menus • • • • • • • • [Amorçable] rend amorçable la partition sélectionnée, ceci est indispensable pour la partition contenant votre système d'exploitation. [Nouveau] permet de créer une partition dans un espace vide [Détruire] efface la partition sélectionnée [Aide] affiche l'aide [Quitter] quitte sans enregistrer les modifications [Type] permet de choisir le type de partition (Fat, Ext, etc.) cette commande affiche une liste exhaustive. [Unité] permet de choisir si on affiche la taille des partitions en Cylindres, en Secteurs ou en Octets [Écrire] enregistre les modifications de manière définitive (à faire avant de quitter) Formater les disques Une fois vos partitions clairement identifiées et préparées, il vous reste à les formater correctement. Avant de procéder au formatage en tant que tel, pensez à choisir le type de système de fichier du genre... • • • • ext2 système de fichier historique de Linux ext3 évolution de l'ext2 avec journalisation reiserfs concurrent de l'ext3 vfat système de fichier de windows 9x La commande mkfs vous permet de formater votre partition, elle s'utilise en passant en paramètre le type de fichier voulu et le nom de la partition, par exemple, pour formater hdb1 en ext3 : sudo mkfs.ext3 /dev/hdb1 Connecter logiquement le disque dur Avec Linux, pour avoir accès à un périphérique, il faut le "monter" c'est-à-dire que l'on doit faire correspondre un dossier existant de l'arborescence avec le fichier de matériel en question. Cela peut se faire de deux manières : soit à la demande, comme on le fait généralement avec le lecteur CD par exemple, soit de manière permanente au démarrage de l'ordinateur comme c'est utilisé pour le disque système. Dans les exemples suivants, on prévoit que votre point de montage est prêt et qu'il s'agit de /media/backup, pour ce faire il suffit juste de créer le dossier en question avec mkdir. À la demande Pour monter un périphérique de stockage, on utilise la commande mount qui doit s'accompagner de la désignation de votre lecteur et, éventuellement, des paramètres à lui appliquer. Pour monter notre disque /dev/hdb1 dans /media/backup : sudo mount /dev/hdb1 /media/backup Cette commande monte votre disque en détectant automatiquement le type du système de fichier, dans certains cas, Linux sera incapable de le choisir automatiquement, il faudra donc indiquer à la commande mount le type de fichier : sudo mount -t ext3 /dev/hdb1 /media/backup Vous pouvez aussi ajouter des options comme, par exemple, des droits d'accès : sudo mount -t ext3 -o mode=0755 /dev/hdb1 /media/backup Pour aller plus loin dans les arcanes de la commande mount je vous invite grandement à consulter le manuel qui lui est associé (man mount). De façon permanente Si vous voulez monter votre disque dur de façon permanente, c'est-à-dire à chaque démarrage de votre ordinateur, il vous sera nécessaire de modifier le fichier fstab. Ce fichier a pour but d'identifier les points de montage et, au besoin, de monter les périphériques correspondants. Je propose donc ici de vous faire un petit aperçu de cet outil. Voici le contenu du fichier /etc/fstab tel qu'il est lu au démarrage de l'ordinateur (éditer le fichier /etc/fstab): # /etc/fstab: static file system information. # # <file system> <mount point> <type> <dump> <pass> proc /proc proc 0 /dev/hda1 / ext3 1 /dev/hda5 none swap 0 /dev/hdd /media/cdrom0 udf,iso9660 0 /dev/hdc /media/cdrom1 udf,iso9660 0 /dev/fd0 /media/floppy0 auto 0 Il se décompose de la manière suivante <options> defaults 0 defaults 0 sw 0 ro,user,noauto 0 ro,user,noauto 0 rw,user,noauto 0 • • • • • • <file system> fichier correspondant au matériel (voir point 1) <mount point> point de montage : répertoire auquel sera rattaché le contenu du périphérique (voir point 4) <type> le type de fichier (ext2, ext3, vfat pour les données, iso et udf pour le CD etc.) <options> les options à appliquer au moment du montage : o auto ou noauto montage automatique du périphérique ou avec la commande mount o ro ou rw lecture uniquement ou lecture et écriture o defaults valeurs par défaut <dump> vidange ou non du périphérique <pass> ordre de vérification du système de fichier Par conséquent, pour monter automatiquement notre hypothétique partition en ext3 dans le répertoire /media/backup il faudrait ajouter la ligne suivante : /dev/hdb1 /media/backup ext3 rw,auto 0 0 Il peut arriver que les permissions d'écriture sur le disque dur soient désactivées, dans ce cas : sudo chown -R username:username /media/backup Pour Edgy Eft et versions suivantes : il est conseillé de mettre les UUID à la place des /dev/, se reporter à cette doc correspondante : uuid_et_label. Informations complémentaires Le NTFS Ntfs-3g permet d'écrire sur les partitions NTFS de manière sure et simple : ntfs-3g Ntfs-3g est maintenant inclus en version stable sous Hardy Heron Dans certains cas il est intéressant de pouvoir monter des partitions de type NTFS, notamment utilisées par les disques durs de grande capacité fonctionnant sous windows NT ou windows XP. Pour mettre cela en place, il est indispensable de disposer de la bibliothèque correspondante nommé libntfs9. Vous pouvez l'installer, il vous suffit d'installer le paquet libntfs9 Ainsi, si votre partition est en NTFS vous pourrez la monter à la volée de la façon suivante : sudo mount -t ntfs-3g -o mode=0111 /dev/hdb1 /media/backup Ou l'ajouter au fstab : /dev/hdb1 /media/backup ntfs-3g ro,auto 0 0 L'outil ntfsprogs propose des logiciels permettant de supporter le NTFS au niveau du formatage et du partitionnement, entre autres. L'HFS (sur mac) Le système de fichier utilisé par défaut dans MacOSX est l'HFS, vous pouvez monter vos disques durs en faisant: sudo mount -t hfs /dev/hda1 /media/Macintosh_HD Ou encore l'ajouter au fstab (ainsi il sera monté automatiquement): /dev/hda1 /media/Macintosh_HD hfs rw,auto 0 0 Les disques SCSI et SATA Les disques durs SCSI et Serial ATA répondent globalement aux mêmes spécificités que les disques IDE, il faut cependant s'assurer que le matériel utilisé est compatible avec Linux. Le nommage des disques ne se fera plus en hd mais en sd.