Pichon veut « redorer l`image » de l`épandage
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Pichon veut « redorer l`image » de l`épandage
Pichon veut « redorer l'image » de l'épandage Présente sur le Space 2014, Pichon dévoile la première tonne à lisier « éco-épandage ». L'entreprise bretonne ne cesse d'innover pour tenir sa place dans un marché ultra-concurrentiel. Tiens, ça sent mauvais ! Un paysan vient de faire de l'épandage dans ses champs... Qui ne s'est jamais dit ça, au détour d'une promenade à la campagne ? « Nous voulons redorer l'image de l'épandage », clame Pichon, une entreprise bretonne basée à Guipavas (près de Brest), leader français sur le marché de la tonne à lisier. Présente sur le Space 2014 (qui se tient jusqu'au 19 septembre à Rennes), Pichon dévoile le premier épandeur certifié « éco-épandage ». Il a passé toute une batterie de tests sur bancs d'essais à l'Irstea (Institut de recherche en sciences et technologies de l'environnement et de l'agriculture) et a reçu ce label par Certipaq. Economique et écologique Comment cet éco-épandeur fonctionne-t-il ? Sa technologie permet « de valoriser au maximum les fertilisants organiques », explique Aurélien Nucera, responsable-communication de Pichon, en libérant le volume souhaité avec une très grande précision. Résultats : les nuisances olfactives sont « considérablement réduites » ; les pertes d'azote ammoniacal sont limitées, ce qui permet « de faire des économies sur l'achat d'engrais minéral » ; et les surdosages sont évités, limitant ainsi « les pollutions des nappes phréatiques et des cours d'eau ». « L'éco-épandage, c'est de l'écologie et de l'économie », conclut Aurélien Nucera. Toujours innover « Le marché de la tonne à lisier est extrêmement concurrentiel. Il est indispensable d'innover sans cesse », insiste le responsablecommunication de Pichon, pour expliquer la création de ce nouvel épandeur. Petit plus de l'entreprise bretonne : « Les épandeurs sont faits à la demande : l'exploitant agricole indique les technologies qu'il souhaite avoir. » Pichon construit un millier de machines agricoles par an. Elle les vend entre 20 000 et 150 000 euros (selon les technologies) « dans quarante-cinq pays, sur les cinq continents ». L'entreprise bretonne, qui « espère bien continuer sur un rythme de croissance à deux chiffres », voit toujours plus grand : elle a pour projet de construire une nouvelle usine près de Brest, afin de « doubler ses capacités de production ». Un développement qui s'accompagnerait de créations d'emplois. OF 18.9.2014 Pichon en chiffres : Date de création : 1970.Chiffre d'affaires : 29 millions d'euros.Effectifs : 160 salariés sur ses sites de Guipavas (Finistère) et de Pologne.