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Sous le haut patronage de Son Excellence, Monsieur le
Ministre de l’Enseignement Supérieur
Et
Le parrainage de Son Excellence, Monsieur le
Ministre de la Santé Publique
En Collaboration avec
Le Secrétariat International des Infirmières et Infirmiers de
l’Espace Francophone
(SIDIIEF)
SEMINAIRES AFRICAINS DU SIDIIEF
L’ENSEIGNEMENT UNIVERSITAIRE DE LA SCIENCE INFIRMIERE : UNE REPONSE AUX DEFIS DU
SYSTEME DE SANTE AU CAMEROUN ET EN AFRIQUE FRANCOPHONE
DU 19 AU 24 SEPTEMBRE 2016 A L’IUEs/INSAM DOUALA, CAMEROUN
Frais de participation : 70.000 F.CFA
FACILITATEURS :
I – Dr Koffi Kan
Inf/MSc, Université de Montréal, Canada
PhD en Science Infirmière, Université d’Ottawa, Canada
II- Madame ABEMYIL Marie
Inf/SF
MSc, Loma Linda University, California (USA)
Dte (PhD) en Science Infirmière, Université Laval, Canada.
Directrice de l’Institut Supérieur des Sciences de la Santé,
Université Adventiste COSENDAI de Nanga-Eboko, Cameroun.
POUR LE COMITE D’ORGANISATION
M. MABEE Jean Marie
Inf/BSc.
Président du Cercle des Infirmier(e)s du Cameroun
Contacts:
699394768 / 696606888 / 677763866 / 696541099 / 653909107 ;
[email protected]; [email protected]
Justification du Séminaire
Dans un monde d’émergence de découvertes scientifiques et
technologiques, spécifiquement en santé, les systèmes de santé ont pour défi, la
recherche de nouvelles compétences pour satisfaire les besoins d’un public de
plus en plus éclairé et exigent en la matière.
Pour faire face à ce défi, la discipline infirmière se doit d’ajuster sa réponse à
ces besoins pour le bénéfice des populations et des systèmes de santé, en
s’appuyant sur un corpus de connaissances spécifique. Spécifier les indicateurs
marquant la qualité de la formation des infirmières et infirmiers dans une
perspective de mondialisation permettra ainsi d’assurer, dans le contexte de
mobilité qui la caractérise, la protection des populations en offrant le meilleur soin
possible aux individus, aux familles et aux communautés.
A l’échelle mondiale, c’est un plaidoyer unanime qui se dégage en faveur
du rehaussement au niveau universitaire de la formation infirmière depuis quelques
décennies. A titre d’exemples:
 Le rapport Goldman (1923): nursing and nursing education, après le rapport
Flexner (médecine, 1910), qui a mis en évidence les erreurs fondamentales de la
formation en milieu hospitalier, et abouti à l’établissement de l’école de sciences
infirmières à Yale University.
 Le rapport Goldman (1948): nursing for the future a relevé les attentes de la
société vis-à-vis de la profession infirmière, décrit l’inadéquation entre les écoles
de formation des infirmières et recommandé que l’enseignement des sciences
infirmières se fasse dans les universités, ainsi que le recrutement des hommes et des
minorités dans les écoles d’infirmières.
 Le rapport Lysaught (1970) qui a placé l’enseignement universitaire des
sciences infirmières à l’avant-garde de la transformation
 La Commission Mondiale de la Santé (2010): « education of health
professionnals for the 21th century » recommande un apprentissage transformatif et
interdépendant en connaissance et en pratique dans tous les pays, car « dans la
plupart des pays, l’enseignement des professionnels de la santé a échoué à
surpasser les dysfonctionnements et l’inégalité des systèmes de santé ».
 Le rapport de l’Institute of Medicine (IOM, 2011) qui met l’accent sur
l’interdisciplinarité et donne des conseils indépendants, objectifs, basés sur des
preuves au sujet de la science, et des problèmes du système de santé. Ce rapport
stipule que les infirmières doivent atteindre des niveaux intellectuels et de
formation élevés et pratiquer selon la pleine étendue de leur savoir et
compétences.
 Le Conseil International des Infirmiers (CII, 2001, 2004, 2007, 2010) soutient
que l’autorité des soins infirmiers repose sur des connaissances ayant pour
fondement des évidences scientifiques et relatives. La formation supérieure et la
recherche sont des préalables aux interventions de qualité, à l’évaluation de
l’efficacité et de l’efficience des soins infirmiers.
 Les orientations de l’OMS interpellent tous les pays à assurer l’accès à des
services d soins de santé de haute qualité, sécuritaire et efficients qui s’inscrivent
dans une perspective de développement durable.
 L’Organisation de la Coopération et du Développement Economique
recommande d’investir pour assurer les compétences des professionnels en
réponse aux grands enjeux de la santé mondiale.
 L’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS), quant à elle, indique
dans son plan stratégique 2009- 2013 que l’amélioration de la santé
populationnelle et de la prise en charge passent nécessairement par une
formation mieux adaptée et rehaussée des professionnels de santé.
Pour l’UNESCO, il n’a jamais été aussi urgent que maintenant d’investir dans
l’enseignement supérieur.
Nonobstant ce qui précède, l’Afrique francophone ne suit pas et se
caractérise en la matière par une absence de cursus universitaire et d’un corps
enseignant qualifié. Ce qui laisse la formation des infirmières et infirmiers la plupart
du temps par d’autres professionnels de la santé, notamment les médecins avec
pour corollaire l’inadéquation entre le profil et la formation et contribue à creuser
un fossé de plus en plus large entre eux et leurs homologues des pays du Nord. Ce
qui reste un handicap important pour une prise de responsabilité relativement aux
nouvelles réalités socio sanitaires.
De plus, le ratio le plus faible dans le monde en termes de nombre de
chercheurs par rapport à la population dans son ensemble est de moins de 100
chercheurs par million d’habitants (à comparer aux 700 en Afrique du Nord et aux
300 en Amérique Latine. L’ensemble des étudiants dans l’enseignement supérieur
demeure le plus faible dans le monde avec 1/5ème seulement de la moyenne
mondiale qui est de 25%.
Ce faible accès à la formation universitaire en sciences infirmières,
particulièrement dans les pays francophones d’Afrique compromet de manière
significative les efforts collectifs faits en vue de l’amélioration de la santé des
personnes, des individus, des familles et des collectivités.
Fort de ce constat et conscient du fait que le Secrétariat International des
infirmières et Infirmiers de l’espace francophone (SIDIIEF a adopté en juin 2012 «la
déclaration de Genève sur la formation universitaire des infirmières et infirmiers»
Thématique
L’enseignement de la science infirmière, à l’ère de l’universitarisation, pour
une réponse effective aux défis du système de santé au Cameroun et en Afrique
francophone :
- La fonction infirmière: un métier, une profession ou une discipline
académique ?
- Les fondements de l’enseignement en science infirmière : les droits et les
responsabilités de l’enseignant et de l’étudiant .les compétences de
l’enseignant, les styles d’apprentissage ;
- Les domaines d’apprentissage, les types de connaissance et les niveaux
d’apprentissage ;
- Les taxonomies ;
- Du programme de formation au dispositif d’apprentissage.
SEMINAIRE SUR L’ENSEIGNEMENT UNIVERSITAIRE DE LA SCIENCE INFIRMIERE
CHRONOGRAMME DES ACTIVITES
J1 : Lundi 19 Septembre 2016
Mise au point par le Comité d’Organisation
J2: Mardi 20 Septembre 2016
Modérateur : ENOKA Patrice
07h00 - 08h00: Arrivée et installation des participants
09h00 -10h00 : Cérémonie d’ouverture
1) L’hymne National du Cameroun ;
2) L’hymne des Infirmières et Infirmiers du Cameroun ;
- Mot de bienvenue du comité d’organisation ;
- Mot de monsieur le Fondateur de l’IUEs/INSAM ;
- Mot de son excellence Monsieur le Ministre de la Santé Publique ;
- Mot de son Excellence, Monsieur le Ministre de l’Enseignement
Supérieur ;
- Rafraichissement.
10h30-10 h35: Présentation des Facilitateurs (M. MABEE Jean-Marie)
11h40-13h00: La fonction infirmière: un métier, une profession ou une discipline
académique ?
13h00- 14h00: Pause
14h-00-16h00: Les fondements de l’enseignement en science infirmière : les droits
et les responsabilités de l’enseignant et de l’étudiant, les
compétences de l’enseignant, les styles d’apprentissage.
16h00-17h30: Atelier 1
J3: Mercredi 21Septembre 2016
Modérateur: FOTEU Zébédée
08h00 - 08h10: Restitution de la première journée
08h10 - 10h10: Les domaines d’apprentissage.
10h10 -10h30: Pause
10h30 -12h00: Atelier 2
12h30 -13h 30: Pause Déjeuner
14h00 -16h00: Les Types de connaissance et les Niveaux d’apprentissage
16h-17h30 : Atelier 3
J4: jeudi 22 Septembre 2016
Modérateur : CHOUMKEU MBATCHOU Franck
08h00 - 08h10: Restitution de la deuxième journée
08h10- 11h10: Les Taxonomies
11h10-11h30: Pause
11h30-12h40: Atelier 4
12h40-13h40: Pause déjeuner
14h00-16h30: Du programme d’apprentissage à l’unité d’enseignement
16h 30-17h30: Atelier 5
J5: Vendredi 23 Septembre 2016
Modérateur : BAMELA Roland
08h00-08h10: Restitution de la troisième journée
08h10- 10h30: De l’unité d’enseignement au dispositif
d’enseignement/apprentissage
10h30-11h00: Pause
11h00-12h00: De l’unité d’enseignement au dispositif
d’enseignement/apprentissage (suite)
12h00-13h00: Atelier 6
13h 00-13h30: Pause
13h30-14h30: Activité finale (Communiqué final)
14h30-15h30 : Cérémonie de clôture
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Lecture du communiqué final
Mot de remerciement de l’organisation
Mot de Monsieur le fondateur de l’IUEs/INSAM
Mot de son Excellence Monsieur le Ministre de la Santé Publique
Mot de clôture de son Excellence, Monsieur le Ministre de l’Enseignement
Supérieur
 Remise des attestations
 Cocktail
 Fin du séminaire
J6 : Samedi 24 Septembre 2016
Evaluation du Séminaire par le Comité d’Organisation.
Le Comité d’Organisation

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