NEWSLETTER ORCHESTRE PHILHARMONIQUE
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NEWSLETTER ORCHESTRE PHILHARMONIQUE
L A P R É S I D E N C E D E S . A . R . L A P R I N C E S S E D E H A N O V R E 3 NUMERO S O U S NEWSLETTER ORCHESTRE PHILHARMONIQUE P R I N T E M P S 2 016 Directeur Artistique & Musical > Gianluigi Gelmetti © OPMC- - Alain Hanel 15 16 ÉDITO Les chefs d’orchestre Gianluigi Gelmetti et Kazuki Yamada L’ Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo ouvrira bientôt un nouveau chapitre de son FR histoire. Son directeur artistique et musical Gianluigi Gelmetti passera le relais au chef qu’il a luimême conseillé, Kazuki Yamada. C’est ce dernier qui a d’ores et déjà élaboré le programme de la saison 20162017. Moment important dans la vie d’un orchestre que celui où l’on change de directeur ! Ce moment est d’autant plus important, ici, que Gianluigi Gelmetti aura vraiment marqué de sa présence la vie de l’orchestre monégasque. La Principauté lui a récemment exprimé sa gratitude en lui attribuant la plus haute distinction qui puisse être attribuée en matière de culture, celle de commandeur dans l’Ordre du Mérite Culturel et - honneur suprême - en lui offrant la nationalité monégasque. Gianluigi Gelmetti est arrivé après le traumatisme provoqué par la tragique disparition de Yakov Kreizberg. Sous la direction de Gianluigi Gelmetti, l’orchestre a retrouvé un public abondant et régulier. Il jouit d’une considération et d’une admiration internationale. Il est appelé en tournée à l’étranger. Il a diversifié ses interventions et ses répertoires. Il enregistre des disques. Bref, l’orchestre est en très bonne santé. On lira dans ce numéro combien les concerts dominicaux attirent de monde. Ils ont permis d’applaudir des chefs et des solistes de haut niveau international. Ils ont introduit la musique contemporaine et l’ont fait accepter au public traditionnel du dimanche. On lira aussi à quel point les tournées de l’orchestre à l’étranger ont été couronnées de succès. Mais en dehors des performances spectaculaires, Gianluigi Gelmetti s’est également appliqué à tisser des liens nouveaux avec les Monégasques. Il a ouvert les portes de l’Église Saint-Charles aux « Concerts spirituels ». Il a renforcé l’action auprès du jeune public, n’hésitant pas à commander une œuvre, « Pinocchio » de Rendine, donnée en création mondiale devant le public du mercredi après-midi. Il a multiplié les concerts de musique de chambre avec les solistes de l’orchestre. Il a organisé des rencontres pleines d’émotion au sein des maisons de retraite et au centre hospitalier Princesse Grace. Tout cela constitue les éléments d’une politique musicale réussie. La réussite n’était pas évidente lorsque Gianluigi Gelmetti a pris ses fonctions. A l’arrivée, elle l’est ! A.P. 2 www.opmc.mc Gianluigi Gelmetti et Kazuki Yamada © OPMC T he Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo will soon open a new chapter in its history. The artistic and musical GB director, Gianluigi Gelmetti, will pass the baton to his chosen successor, Kazuki Yamada, who has devised the programme for the 2016–2017 season. A change of director is a key moment in the life of any orchestra! In this case it is all the more significant because of the deep impact Gianluigi Gelmetti has made on the Monegasque orchestra. The Principality recently expressed its gratitude by appointing him Commander of the Order of Cultural Merit and giving him Monegasque nationality. Gianluigi Gelmetti arrived during the traumatic aftermath following the tragic death of Yakov Kreizberg. Under Gelmetti’s leadership, the orchestra regained a loyal following and continues to attract large audiences. It enjoys a strong international reputation and is universally admired. It has made numerous recordings. In short, the orchestra is doing very well. In this newsletter you’ll read about the popular Sunday concerts, a series that brings in world-class conductors and soloists and also allows audiences to discover contemporary music. You’ll also read about the orchestra’s highly successful international tours. But aside from these stunning achievements, Gianluigi Gelmetti has also worked hard to develop new connections with Monegasques, by opening the Church of St Charles for the Spiritual Concert series, strengthening his commitment to young audiences by commissioning a work for children, Pinocchio by Rendine, multiplying the number of chamber music concerts, and organising concerts in retirement homes and the Princess Grace Hospital. All these initiatives have contributed to a successful musical strategy. When Gianluigi Gelmetti arrived, success wasn’t a given. It is now! S.A.R. LA PRINCESSE DE HANOVRE REMET LA MÉDAILLE DE L’ORDRE DU MÉRITE CULTUREL À MONSIEUR GIANLUIGI GELMETTI Mercredi 18 novembre 2015, S.A.R. la Princesse de Hanovre a remis la médaille de l’Ordre du Mérite Culturel au Grade de Commandeur au Chef d’orchestre Gianluigi Gelmetti au Palais Princier. En présence de Monsieur Patrice Cellario, Conseiller de Gouvernement pour l’Intérieur. © Palais Princier ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE MONTE-CARLO SOUS LA PRÉSIDENCE DE S.A.R. LA PRINCESSE DE HANOVRE Direction de la publication : GIANLUIGI GELMETTI Rédaction : JOSÉPHA GABRIELLI Traductions : LUISA NITRATO IZZO - Impression : GS COMMUNICATION SAM www.opmc.mc 3 FLASHBACK Retour sur six mois de concerts C omment résumer en quelques lignes six mois de concerts qui ont suscité tant d’émotions, nous ont confronté à tant FR de répertoires, nous ont plongé dans les profondeurs de la musique sacrée ou emporté dans les remous du romantisme, qui nous ont fait entendre des solistes et des chefs de talent hors du commun ? Car, en six mois, nous avons connu tout cela... Tout commença début septembre avec le « Stabat mater » de Rossini. Cette œuvre qui, par certains airs, ressemble à un opéra, a trouvé sous la direction de Gianliugi Gelmetti des accents recueillis et sereins qui lui ont donné une vraie consistance et lui ont ôté tout aspect superficiel. On apprécia à cette occasion la qualité du chœur de la radio hongroise venu de Budapest, que le Philharmonique de Monte-Carlo devait retrouver en Hongrie quelques jours après. (Voir page 6) Grand événement audio-visuel, fin décembre au Grimaldi Forum. Kazuki Yamada dirigea ces trois pièces de musique descriptive que sont les « Fêtes de Rome », les « Fontaines de Rome », les « Pins de Rome ». La Fura dels Baus, compagnie espagnole de vidéastes et comédiens apporta sur grand écran un commentaire visuel à ces musiques. Beau travail qui, au bout du compte, permit de mettre deux choses en évidence : la puissance descriptive des musiques de Respighi et la qualité de l’interprétation qu’en donna notre Philharmonique. Début octobre, nous avons commencé à dérouler l’un des fils rouges de la saison, à savoir l’audition intégrale de la musique orchestrale de Brahms (quatre symphonies, deux concertos pour piano, un concerto pour violon, un double concerto pour violon et violoncelle). « Aimez-vous Brahms ? » interrogeait en son temps la romancière Françoise Sagan. On peut répondre oui quand le 1er concerto de ce compositeur est interprété avec autant d’élan et de sérieux que par le pianiste niçois Philippe Bianconi. (Concert du 4 octobre). Oui quand le virtuose russe Vadim Guzman s’empare du concerto pour violon et en donne une interprétation magistrale (concert du 10 janvier). Oui lorsque le chef d’orchestre Oleg Caetani – fils d’Igor Markevitch, ancien illustre directeur du Philharmonique de Monte-Carlo – est au pupitre et met tout le poids de son talent et de sa réflexion à animer l’orchestre brahmsien (concert du 4 octobre). Oui lorsque le chef Andris Poga nous fait entendre la 4ème symphonie et l’enroulement des longues phrases romantiques qui s’achèvent en apothéose dans les variations du mouvement final. (Concert du 6 décembre). La bobine de fil rouge n’est pas totalement déroulée. Il y a encore des œuvres de Brahms à entendre. D’ici la fin de la saison, d’autres symphonies et concertos nous attendent. (Voir page 10). Cette saison symphonique comporte un autre fil rouge. Il concerne l’audition d’œuvres de musique contemporaine programmées au début de chaque concert. Excellente idée de Gianluigi Gelmetti pour familiariser à petite dose le public traditionnel à la musique de notre temps ! 4 www.opmc.mc Parmi les œuvres les plus intéressantes que nous ayons entendues figure celle d’Elmir Nizamov, « Motus Caelestis » (« Mouvement céleste »), vibrante de sensibilité, constellée d’éclats, dont le propos était d’évoquer les mouvements imperceptibles et pourtant incessants de la voûte céleste. Le jeune compositeur était venu tout exprès de son Tatarstan natal. Il ne le regretta pas. Il eut un beau succès. Autre œuvre bien orchestrée dans laquelle les instruments – les percussions en particulier - intervenaient comme dans un vaste ensemble de musique de chambre : « Nuées » de Dominique Probst. Là encore, le titre nous invitait à regarder vers le ciel. Dominique Probst n’est autre que le propre frère du célèbre chef qui dirigeait l’orchestre en ce jour du 31 janvier : Jean-Claude Casadesus. La musique est souvent une affaire de famille ! On le sait depuis Bach, et même avant... On ne peut faire la liste de tous les solistes que l’on a entendus en six mois. Mais il est sûr que parmi eux, la présence de Murray Perahia, comme soliste et chef dans un concert comportant les deux premiers concertos de Beethoven fut l’un des événements de la saison. On ne peut pas ne pas mentionner la présence de cette grande dame du piano qu’est Elisabeth Leonskaïa dans le concerto de Schumann ou celle du brillant Renaud Capuçon dans le concerto de Mendelssohn. Deux jeunes femmes ont été particulièrement impressionnantes : la violoniste Fanny Clamagirand, qui rejoua le concerto de Sibelius avec lequel elle avait remporté en 2009 les « Masters de violon » de Monaco, et la pianiste Lise de la Salle qui donna l’une des plus brillantes interprétations qu’il nous ait été donné d’entendre du 2ème concerto de Saint Saëns. Le 13 février, la cantatrice Annette Dash remplaça au pied levé la soprano américaine dans les sublimes « Quatre derniers lieder » de Strauss. Elle chanta de manière particulièrement émouvante ces pages troublantes qui sont comme un testament musical du compositeur. (Richard Strauss les composa à l’âge de 84 ans, un an avant de mourir). Le chef d’orchestre était, ce soir-là, l’admirable Jeffrey Tate. Peu de temps après, le pianiste russe Andrei Korobeinikov nous faisait découvrir l’ « autre » concerto de Tchaïkovsky. Oui, le deuxième, celui qu’on n’entend jamais. Eh bien nous, fidèles du Philharmonique de Monte-Carlo, on peut dire qu’on est des privilégiés. Ce concerto, on le connaît désormais. On peut même affirmer qu’il est injuste qu’il ne soit pas plus souvent joué. Il existe d’ailleurs un troisième concerto pour piano de Tchaïkovsky. Mais celui-là est définitivement enfoui dans les oubliettes de l’histoire ! Fin mars, lors du « Printemps des Arts de Monte-Carlo », la saison entrera dans une séquence Mahler, et s’ouvrira par l’interprétation de la 9ème symphonie dirigée par Gianluigi Gelmetti. Mahler a écrit de sa propre main, sur le manuscrit de cette symphonie ces mots « O, beauté et amour ! » Ces mots pourraient accompagner l’ensemble de la saison… Murray Perahia a dirigé l’Orchestre et joué lors du concert du 1er novembre 2015 © Julien Trémouille La violoniste Fanny Clamagirand lors du concert du 31 janvier dernier © AP REVIEW: SIX MONTHS OF CONCERTS T he season began in early September 2015 with Rossini’s Stabat Mater. Under the leadership of Gianluigi Gelmetti, the GB work, which resembles an opera, acquired a reverential, serene tone that gave it a real consistency and eliminated any sense of superficiality. Also excellent was the Hungarian Radio choir from Budapest, which the Philharmonique de Monte-Carlo joined in Hungary a few days later (see page 6). In late December the OPMC took part in a major audiovisual event held in the Salle des Princes in the Grimaldi Forum. Kazuki Yamada conducted Respighi’s three descriptive symphonic poems, Feste Romane (Roman Festivals), Fontane di Roma (Fountains of Rome) and Pini di Roma (Pines of Rome). A Spanish company of videographers and actors provided a visual commentary to the music on the big screen. It was an impressive collaboration that showcased both the descriptive power of Respighi’s music and its superb performance by our Philharmonic Orchestra. In early October we began performing the complete cycle of symphonic works of Brahms. “Do you like Brahms?” asked writer Françoise Sagan in the title of one of her famous novels. Yes, we replied, on hearing the composer’s first concerto performed with such passion and gravitas by Nice-based pianist Philippe Bianconi (Concert of 4 October). Yes, on listening to Russian virtuoso Vadim Guzman’s masterful performance of the violin concerto (Concert of 10 January). Yes, on seeing conductor Oleg Caetani pour his vast talent and experience into leading the Brahms orchestra (Concert of 4 October). And yes, on witnessing conductor Andris Poga direct the Fourth Symphony with its long romantic phrases (Concert of 6 December). During this season we also discovered several works of contemporary music, performed at the start of each of the Sunday concerts. One of the most interesting was Motus Caelestis (Celestial Movement) by Elmir Nizamov, which pulsated with feeling and was studded with dramatic bursts that evoked the imperceptible yet incessant movements of the heavenly vault. Another well-orchestrated work, in which the instruments – particularly percussion – behaved like a large chamber music ensemble, was Nuées by Dominique Probst. Again, the title invited us to look to the sky. And it was none other than Probst’s brother, the celebrated conductor Jean-Claude Casadesus, who led the orchestra that day, 31 January. Unfortunately we can’t list all the soloists we’ve had the pleasure of hearing over the past six months. But the performance given by soloist and conductor Murray Perahia in a concert of Beethoven’s first two concertos was one of the highlights of the season. Special mention also goes to the great pianist Elisabeth Leonskaïa in Schumann’s concerto, and the brilliant Renaud Capuçon in Mendelssohn’s concerto. Two young women were particularly impressive: violinist Fanny Clamagirand, who reprised the Sibelius concerto with which she won the “Violin Masters” of Monaco in 2009, and pianist Lise de la Salle, who gave one of the most dazzling performances we’ve ever heard of Concerto No. 2 by Saint Saëns. On 13 February, singer Annette Dash replaced the American soprano at a moment’s notice in the sublime Four Last Songs by Strauss. She gave a particularly moving rendition of these heartrending passages, which represent a musical testament by the composer. The conductor on the night was the excellent Jeffrey Tate. Shortly afterwards, Russian pianist Andrei Korobeinikov introduced us to Tchikovsky’s “other” concerto – the second, which we never hear. Following this performance, we think it unfair that it is rarely played. It has some extremely sensuous passages. The music is strikingly romantic. And the Philharmonique de MonteCarlo is very comfortable playing romantic music! Le violoniste David Lefèvre et le contrebassiste Sorin Orcinschi le 6 mars à la Salle Garnier © AP www.opmc.mc 5 TOURNÉE Les tournées en Roumanie, Slovaquie et Hongrie DEUX TOURNÉES DE DEUX JOURS ONT EU LIEU EN ROUMANIE, SLOVAQUIE ET HONGRIE EN DÉBUT DE SAISON AVANT LA TOURNÉE DE TROIS SEMAINES QUI INTERVIENDRA AU MOIS DE MAI PROCHAIN AU JAPON. L’OPMC au Romanian Atheneum de Bucarest le 15 septembre 2015 L es 15 et 16 septembre derniers, le Philharmonique de MonteCarlo a participé au grand Festival Enesco à Bucarest – un FR des festivals de musique classique les plus longs d’Europe, qui dure plus d’un mois. Les deux concerts eurent lieu dans la salle historique de l’Atheneum de Bucarest, qui rassemble quelque mille trois cents personnes sous une immense coupole. La salle était comble. Beaucoup de jeunes dans l’assistance. Ce bâtiment, construit au XIXème siècle par l’architecte français Albert Galleron, dans lequel on pénètre par un impressionnant portique soutenu par une colonnade de temple grec, est le siège de l’Orchestre Philharmonique de Bucarest. Quant au nom d’Enesco, est-il utile de rappeler qu’il s’agit du plus grand compositeur roumain du XXème siècle ? Le premier concert, dirigé par Gianluigi Gelmetti, eut pour soliste le violoniste David Garett, qui interpréta le concerto de Bruch. A la suite de ce concert, Gianluigi Gelmetti a invité ce violoniste aux prochains concerts du Palais Princier cet été. Le second concert, dirigé par Cristian Mandelal, avec la mezzosoprano Ruxandra Donose et le baryton Vincent Wolfsteine, comportait le « Chant de la terre » de Mahler. Les deux concerts ont été retransmis par la télévision roumaine. Un succès, donc. Et pourtant, le premier concert faillit ne pas avoir lieu ! Le camionneur qui transportait notre matériel depuis Monaco s’est fait siphonner son essence, dans la nuit, sur une station d’autoroute en Roumanie où il avait fait halte ! Le temps qu’il trouve du carburant pour refaire un plein, il arriva au dernier moment pour les répétitions ! Ce sont les aléas des tournées !… Dix jours plus tard, après un retour en Principauté pour le concert inaugural de la saison, nouveau départ vers l’Europe centrale. L’ambiance politique est tendue. C’était l’époque où, en raison des problèmes des migrants, la frontière entre l’Autriche et la Hongrie avait été un temps fermée. Comment allions-nous passer ? 6 www.opmc.mc © FV Malgré nos inquiétudes, cela se fit sans encombre. Les angoissants problèmes d’immigration ne concernaient pas les axes routiers principaux. Nous sommes donc arrivés à temps dans la salle de la Philharmonie Slovaque, à Bratislava, le 29 septembre, pour donner, sous la direction de Gianluigi Gelmetti, le « Stabat Mater » de Rossini donné une semaine plus tôt à Monaco avec le Chœur de la Radio Hongroise. Mais, cette fois-ci, c’était avec leChœur de la Philharmonie Slovaque. Le lendemain, nous retrouvions à Budapest, le Chœur de la Radio Hongroise pour redonner le même Stabat Mater de Rossini dans l’auditorium Vigadó. Il s’agit d’une grande salle de concert de 1400 places située près du Danube. Une fois de plus la salle était comble, avec, là encore, beaucoup de jeunes. Le concert eut un grand succès et se termina avec de longs rappels. Le bâtiment comporte de nombreux salons et colonnades, comme les palais hongrois d’autrefois. C’est là qu’eut lieu, après le concert, une réception organisée par l’Association des Amis de l’orchestre. Le lendemain, voyage en bus vers Vienne (230 kilomètres) pour prendre un avion en direction de Nice. Une demi-heure après notre départ de Budapest, une frayeur : un musicien manquait à l’appel. Il était toujours à l’hôtel, il ne s’était pas réveillé ! Un coup de fil du régisseur général Frédéric Vitteaud et le musicien fut invité à monter dans un taxi pour rattraper le bus des musiciens à la station d’autoroute suivante. C’est ainsi que, quelques heures plus tard, le Philharmonique de Monte-Carlo retrouvait la Côte d’Azur avec l’ensemble de ses musiciens, heureux d’avoir connu, une fois de plus, de beaux succès dans sa tournée en Europe centrale. L’OPMC au Vigadó Concert Hall de Budapest le 30 septembre 2015 © FV © FV The tours in Romania, Slovakia and Hungary THE SEASON BEGAN WITH TWO TOURS LASTING TWO DAYS IN ROMANIA, SLOVAKIA AND HUNGARY. O n 15 and 16 September 2015 the Philharmonique de Monte-Carlo took part in the Festival Enesco in GB Bucharest, a major event. The two concerts were held in the historic concert hall of the Atheneum in Bucharest, which hosts some 1,300 people under its huge dome. The venue was packed, and the audience included many young people. The first concert was conducted by Gianluigi Gelmetti, with David Garett on solo violin performing Bruch’s concerto. After this concert, Gianluigi Gelmetti invited the violinist to the upcoming concerts in the Palace of Monaco this summer. The second concert, conducted by Cristian Mandelal, presented Mahler’s Song of the Earth, performed by mezzo-soprano Ruxandra Donose and baritone Vincent Wolfsteine. Both concerts were broadcast on Romanian television. They were a great success – even though the first concert almost didn’t take place! The driver of the lorry who was transporting all our equipment from Monaco discovered that his petrol had been siphoned off in the middle of the night while he was taking a break in a motorway service station in Romania. Luckily he managed to refuel and arrived just in time for the rehearsals. It’s just one of the unforeseen hazards of going on tour…! Ten days later on 20 December, having briefly returned to the Principality for the opening concert of the new season, we left again for central Europe. On 29 September we were in Bratislava to reprise Rossini’s Stabat Mater, conducted by Gianluigi Gelmetti, which we had performed the previous week in Monaco with the Hungarian Radio choir. This time we played with the choir of the Slovakian Philharmonic. The next day we were in Budapest for another rendition of Stabat Mater with the Hungarian Radio choir. The concert took place in the Vigado auditorium, a large 1,400-seat concert hall located near the Danube. Once again the venue was packed, with many young people in the audience. It was a great success and ended with several curtain calls. After the concert, a reception was organised by the Association of Friends of the orchestra. The day after we set off for Vienna by coach (230 km) to catch a flight to Nice. However, half an hour after we left Budapest, panic struck: we’d left one of our musicians at the hotel! He had overslept. After a quick phone call from the general manager Frédéric Vitteaud, the musician was told to catch a cab and join the coach at the next motorway service station. A few hours later, the Philharmonique de Monte-Carlo was back on the French Riviera with all its musicians, delighted to have completed another successful tour in central Europe. www.opmc.mc 7 PROGRAMME DANS LE CADRE DU PRINTEMPS DES ARTS DE MONTE-CARLO GRANDE SAISON AUDITORIUM RAINIER III SAMEDI 26 MARS 20H30 Gianluigi GELMETTI, direction GUSTAV MAHLER Symphonie n°9 en ré majeur Gianluigi GELMETTI © OPMC Alain Hanel FR Le Philharmonique de Monte-Carlo entrera, lors de ce concert, dans le cycle Mahler du Printemps des Arts. Plusieurs symphonies de ce compositeur seront au programme. Gianluigi Gelmetti dirigera la symphonie n°9, il fut d’ailleurs le premier à l’exécuter à Monte-Carlo avec l’OPMC en décembre 1991. C’est la dernière symphonie achevée par le compositeur. Elle dure près d’une heure et demie. Elle est comme un chant du cygne, écrite en 1909 à une époque où le compositeur était toujours marqué par la mort de sa fille en 1907. Le caractère funèbre de cette partition est évident. Elle n’en est que plus bouleversante. Elle se termine par deux mouvements lents – comme la « Symphonie Pathétique » de Tchaikovsky s’achevait, elle aussi par un adagio. Au long de cette œuvre monumentale, on passe de la grandeur du premier mouvement, intensément émouvant, mélangeant le savant et le populaire comme souvent chez Mahler, au final douloureux qui est d’une impressionnante gravité, qui sonne comme un « adieu » et s’achève dans l’apaisement total d’une sérénité retrouvée. Il y a dans cette œuvre tout un parcours musical et humain qui va bien au-delà des simples symphonies, qui peut nous entraîner par la puissance de son message dans les hautes sphères de la philosophie et de la pensée humaine. Un concert de la symphonie n°9 de Mahler est beaucoup plus qu’un simple concert. L’occasion est si rare de l’entendre qu’il ne faut pas la manquer... GB Gianluigi Gelmetti conducted Mahler’s Ninth Symphony, the final one written by the composer, which lasts about an hour and a half. It is his swan song, composed in 1909 at a time when Mahler was still grieving the death of his daughter in 1907. The score has a distinct funereal character, which makes it all the more harrowing. This monumental work begins with the majestic first movement, an intensely moving piece that blends highbrow passages with more popular elements, and concludes with the solemn, heartbreaking finale, which sounds like a farewell. The work represents a musical and human journey that goes far beyond a simple symphony: its powerful message takes us into the higher realms of philosophy and human thought. La malédiction des 9ème Symphonies Beethoven étant mort après avoir composé sa 9ème symphonie, beaucoup de compositeurs ont considéré qu’il y avait une « Malédiction de la 9ème symphonie ». Ainsi, pour conjurer le mauvais sort, Mahler, après avoir composé sa 8ème symphonie, ne passa pas directement à la 9ème mais composa, entre temps son « Chant de la terre » qu’il qualifia de « Symphonie pour contralto, ténor et orchestre ». The curse of the Ninth Symphonies Since Beethoven died after composing his Ninth Symphony, many composers believed that there was a “Curse of the Ninth Symphony”. So to ward off bad luck, after composing his Eighth Symphony, Mahler didn’t go straight onto the Ninth, but composed his Song of the Earth, which he called his Symphony for Contralto, Tenor and Orchestra. 8 www.opmc.mc FR Deux événements lors de ce concert, dirigé par Kazuki Yamada. Le premier sera la Création Mondiale d’une œuvre d’une des grandes compositrices de notre temps, Betsy Jolas, présidente du jury musical de la Fondation Prince Pierre de Monaco. Elève d’Olivier Messiaen, membre du Domaine Musical de Pierre Boulez, elle demeure une figure indépendante dans le monde de la musique contemporaine. L’œuvre qui sera créée lors de ce concert portera le titre d’ « Histoires vraies ». Elle est écrite pour deux instruments solistes et orchestre. Les deux instruments solistes sont un piano et une trompette. Deux éminents spécialistes de la musique contemporaine seront les solistes en question : le pianiste Roger Muraro et le trompettiste Håkan Hardenberger. Le second événement symphonique du concert sera l’interprétation de la 4 ème symphonie de Mahler. Il s’agit d’une grande œuvre lyrique, inspirée par la vie à la campagne et par la contemplation du ciel. Le premier mouvement fait entendre des clochettes et des thèmes de danses paysannes. Le troisième mouvement fait entendre un violon désaccordé, comme le sont les violons villageois… à moins que ce ne soit le « violon du diable », le « violon de la mort » ! En tout cas, le quatrième mouvement nous invite à lever les yeux au ciel, il sera interprété par la soprano Julia Novikova. Il reprend le lied de « La vie céleste » emprunté au « Cor enchanté de l’enfance » : « Nous goûtons les joies célestes / détournés des choses terrestres. / Du ciel on n’entend guère / le tumulte du monde! / Tout vit dans la plus douce paix! / Nous menons une vie angélique! … Et Saint Pierre, en ces lieux, nous regarde! GRANDE SAISON AUDITORIUM RAINIER III VENDREDI 1ER AVRIL - 20H30 Kazuki YAMADA, direction Roger MURARO, piano Håkan HARDENBERGER, trompette Julia NOVIKOVA, soprano BETSY JOLAS Histoires vraies, suite concertante pour piano, trompette et orchestre - Création Mondiale Bruno COPPENS GUSTAV MAHLER Symphonie n°4 en sol majeur © DR JEUNE PUBLIC AUDITORIUM RAINIER III MERCREDI 6 AVRIL 16H00 Patrick BATON, direction Bruno COPPENS, narrateur RICHARD STRAUSS Till l’Espiègle Richard Strauss, Till l’Espiègle Apprendre à parler à un âne, faire passer de l’eau pour du vin, s’envoler d’un balcon, jouer les médecins… Till adore ça ! Coquin et malicieux, Till l’Espiègle a plus d’un tour dans son sac, n’a peur de rien et n’hésite pas à braver les plus hautes autorités pour se livrer à son loisir préféré : ennuyer le monde ! Revivez ses aventures avec Bruno Coppens et Patrick Baton. FR Kazuki YAMADA - © Marco Borggreve GB This concert will be conducted by Kazuki Yamada and will feature two events. The first is the world premiere of a work by one of the greatest composers of our time, Betsy Jolas, chair of the musical jury of the Prince Pierre of Monaco Foundation. The piece is called Histoires Vraies (True Stories). The two solo musicians are specialists in contemporary music: pianist Roger Muraro and trumpeter Hakan Hardenbereger. The second part of the concert will be a performance of Mahler’s Fourth Symphony, a great work inspired by life in the countryside and the contemplation of heaven. The first movement features the sound of bells and folk dance themes. The third movement introduces a dissonant violin, recalling the instruments played by the villagers, which are out of tune – unless this is the “devil’s violin”, the “violin of death”. The fourth movement invites us to raise our eyes to heaven. It reprises the song Das himmlische Leben (The Heavenly Life) from Des Knaben Wunderhorn (The Youth’s Magic Horn): “Wir geniessen di himmlischen Freuden… Und Sankt Peter im himmel sieht du!” (We enjoy heavenly pleasures…Saint Peter in heaven looks on!” Un farceur, un espiègle, un malin, un coquin, ce Till l’Espiègle ! Il fait partie des personnages mythiques des contes enfantins en Allemagne. Les enfants français le connaissent moins. Le grand compositeur Richard Strauss a écrit un Poème symphonique qui évoque ses exploits. L’œuvre sera donnée lors du concert « jeune public » du 6 avril. Au sein de l’orchestre, Till est symbolisé par deux instruments : le cor et la clarinette. Sur la partition, Richard Strauss a écrit une série d’annotations qui permettent d’en comprendre le déroulement des différents épisodes : Il était une fois un bouffon coquin nommé Till l’Espiègle. - A cheval à travers l’étalage des marchandes de poissons. - Il court avec des bottes de sept lieues. - Caché dans un trou de souris. - Déguisé en pasteur, il sent l’onction et la morale… Comme il se rit de la religion, il ressent soudain une peur panique de la mort. - Till chevaleresque et échangeant des grâces avec de charmantes jeunes filles. Il leur fait la cour. Un refus élégant est aussi un refus. Jure vengeance contre la race humaine. - Thème des philistins. Après avoir démontré aux philistins quelques thèses plutôt monstrueuses, il les abandonne, ébahis, à leur sort. - Grimace lointaine. - Chanson de Till. - Le tribunal. - Il sifflote nonchalamment. - Sur l’échafaud. Il pend, l’air lui manque, un dernier spasme, Till a vécu. GB Till Eulenspiegel is a cheeky, clever, mischievous prankster! He’s a famous German fairytale character, although less well known to French children. The great composer Richard Strauss wrote a symphonic poem about his exploits. The work will be performed in one of the “Concerts for Young Audiences” on 6 April. In the orchestra, Till is symbolised by two instruments: the horn and clarinet. The score evokes scenes from Till’s life: portrait of Till, Till at the fish market, Till running in his seven-league boots, Till hiding in a mouse hole, Till disguised as a priest, Till flirting with the young girls, Till and the pedants, Till in court and Till on the scaffold. www.opmc.mc 9 PROGRAMME DANS LE CADRE DU PRINTEMPS DES ARTS DE MONTE-CARLO GRANDE SAISON HAPPY HOUR MUSICAL AUDITORIUM RAINIER III TROPARIUM AUDITORIUM RAINIER III DIMANCHE 10 AVRIL 18H00 JEUDI 14 AVRIL 18H30 Daniel HARDING, direction «AUTOUR DE MAHLER» GUSTAV MAHLER Symphonie n°1 en ré majeur, «Titan» Symphonie n°10 en fa dièse majeur, Adagio (révision Cooke) FR Ce concert, comme le précédent, poursuivra la thématique des symphonies d e M a h l e r. N o u s e n t e n d ro n s l’énigmatique Adagio de la 10 ème symphonie ainsi que la 1ère symphonie. La 10 ème symphonie n’est pas à vrai dire de Mahler. Le compositeur n’en Daniel HARDING - © Julian Hargreaves a laissé que des manuscrits inachevés. Différents musicologues et chefs d’orchestre en ont réalisé l’orchestration après la mort du compositeur. Cette reconstitution est quelque chose de passionnant. Elle résonne comme un testament inachevé de son compositeur. La 1ère symphonie, surnommée « Titan » est celle par laquelle Mahler a fait une entrée fracassante dans l’Histoire de la musique. Même si la longue note tenue par laquelle commence l’œuvre est comme un pont lancé vers la 9ème symphonie de Beethoven ou vers les symphonies de Bruckner, cette œuvre grandiose impose la présence d’un nouveau grand compositeur pour orchestre dans la musique du XIXème siècle. Son premier mouvement est intitulé « Comme un bruit de la nature » et cite un lied des « Chants d’un compagnon errant » intitulé « Ce matin je suis allé à travers champs ». Dans le second mouvement retentit un rythme de « ländler », d’une solidité paysanne. C’est dans le troisième mouvement que se trouve la fameuse marche funèbre sur le thème de « Frère Jacques ». Le grand quatrième mouvement symbolise l’ascension des ténèbres à la lumière. Cette symphonie est un vrai monument musical. L’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo sera dirigé par un chef qui connaît particulièrement bien le répertoire des symphonies de Mahler et qui sera le chef de l’Orchestre de Paris à partir de la saison prochaine, Daniel Harding. C’est la garantie d’un grand concert. GB This evening’s concert presents two symphonies by Mahler: the First Symphony and the enigmatic Tenth. The First Symphony, known as “The Titan”, marked Mahler’s sensational entry into the musical history books. The first movement is called “Like a sound of nature” and quotes a song from the Lieder eines fahrenden Geselle (Songs of a Wayfarer) entitled “I went this Morning over the Field”. The second movement picks up the solid folkish rhythm of peasant music, while the third movement features the famous funeral march on the theme of Frère Jacques. The great fourth movement represents the ascent from darkness to light. Symphony No. 10 is not strictly speaking by Mahler, because the composer only left unfinished manuscripts. After his death, a number of different conductors and musicologists devised the orchestration. The resulting reconstruction is quite thrilling. The Philharmonique de Monte-Carlo will be conducted by Daniel Harding, who has an in-depth knowledge of the repertoire of Mahler’s symphonies. Harding will be joining the Orchestre de Paris as its director next season. Mahler contemplatif Le père de Mahler amena un jour son fils, enfant, dans la nature. S’étant aperçu qu’il avait oublié un objet chez lui, il retourna rapidement, laissant son fils sur place. Au retour il le retrouva assis sur une souche, en pleine méditation, absorbé par l’écoute des bruits de la forêt, comme en état d’hypnose. La nature venait de devenir, pour lui, une source d’inspiration pour toute sa vie de compositeur… Mahler contemplates nature One day Mahler’s father took his young son into the countryside. Realising that he had forgotten something, he rushed home, leaving his son there. When he came back, he found the young Mahler seated on a stump, deep in meditation. He was absorbed by the sounds of the forest, as if he under hypnosis. Nature had become a source of inspiration for him, and would remain so throughout his life as a composer. 10 www.opmc.mc David LEFÈVRE, violon Sibylle CORNATON, violon Sofia SPERRY, alto Thierry AMADI, violoncelle FRITZ KREISLER Quatuor à cordes en la mineur ERICH WOLFGANG KORNGOLD Quatuor à cordes n°2 en mi bémol majeur, opus 26 FR C’est certainement un hasard si les noms des deux compositeurs du programme de ce concert de musique de chambre commencent par la lettre Kreisler et Korngold. Le chapitre K des Dictionnaires de la musique est bien peu épais ! La raison de la programmation de ces deux compositeurs n’est pas alphabétique mais temporelle : ils ont tous deux vécu à l’époque de Gustav Mahler – le compositeur qui est célébré lors du Printemps des arts 2016. Fritz Kreisler est l’un des plus grands violonistes virtuoses de la fin du XIXème et du début du XXème. Il est surtout connu comme compositeur de musiques « Belle Epoque ». Ses « Liebesleid » (« Chagrin d’amour »), « Liebesfreud » (« Plaisir d’amour ») ou « Schöne Rosemarin » (« Jolie Rose-Marie ») sont universellement célèbres. C’est ici son Quatuor que l’on entendra, qu’il composa en 1921. Il avait lui-même une belle pratique du quatuor à cordes, ayant l’occasion de jouer dans cette formation avec Harold Bauer, Pablo Casals et Walter Damrausch en tournée aux Etats-Unis. Quant à Eric-Wolfgang Korngold, qui écrit, lui, dans un style plus dramatique, et qui est l’auteur du célèbre opéra « La ville morte », il était, lui aussi, un enfant prodige. Lorsqu’à l’âge de 9 ans, il fut présenté à Mahler, celui-ci s’écria : « Un génie ! Un génie ! » Il a composé trois quatuors à cordes. C’est le second que l’on entendra, qui fut créé en 1934 par le célèbre Quatuor Rosé. Une particularité de cette partition : elle se termine par une valse. CONCERT SPIRITUEL EGLISE SAINT-CHARLES DIMANCHE 17 AVRIL 16H00 Michel MUGOT, et « L’Orchestre de poche » Chœur de chambre 1732 Bruno HABERT, chef de chœur Annie FIASCHI-DUBOIS, présentation GABRIEL FAURÉ Cantique de Jean Racine, opus 11 (arr. : Bruno Habert) David LEFÈVRE © Caroline Bergeron GB This concert, part of the “Musical Happy Hour” series, will feature two quartets: the first by Kreisler, the second by Korngold. Requiem en ré mineur, opus 48 (arr. : Jean-Louis Luzignant) Michel MUGOT © OPMC - O. Huitel Fritz Kreisler was one of the greatest virtuoso violin players of the late 19th and early 20th centuries. He is best known as a composer of Belle Epoque music. His Liebesleid (Love’s Sorrow), Liebesfreud (Love’s Joy) and Schön Rosemarin (Beautiful Rosemary) are universally celebrated. We will be hearing Kreisler’s Quartet, composed in 1921. He was an experienced string quartet player, having performed in an ensemble with Harold Bauer, Pablo Casals and Walter Damrausch during a tour of the United States. FR « L’Orchestre de poche » est un ensemble composé de musiciens issus des rangs du prestigieux « Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo ». Il est constitué d’un quintette à vent et d’un quintette à cordes. Selon les besoins l’ensemble peut s’enrichir d’autres instruments comme la harpe, la trompette ou les percussions. Cet orchestre réduit à l’essentiel répète sans chef, car la grande connaissance du répertoire orchestral permet aux musiciens de s’en dispenser, et implique d’autant mieux les membres de l’ensemble que chacun participe à l’élaboration collective. Cet engagement personnel et ce respect mutuel sont l’essence de la musique de chambre. Eric-Wolfgang Korngold wrote in a more dramatic style, and composed the famous opera Die tote Stadt (The Dead City). He was also a child prodigy. When he was introduced to Mahler at the age of 9, Mahler exclaimed “A genius! A genius!” Deux émouvantes œuvres de Fauré, au programme de ce concert : le « Cantique de Jean Racine » et le « Requiem ». L’une et l’autre sont des chefs d’œuvre. He composed four string quartets, of which we will be hearing the second, first performed in 1934 by the famous Rosé Quartet. The score is unusual because it ends with a waltz. Ce concert se déroulera à l’heure de l’apéritif, 18h30 au Troparium de l’Auditorium Rainier III autour d’un programme lié au grand concert symphonique du dimanche. Une occasion de venir découvrir, ou redécouvrir les musiciens de l’orchestre dans un cadre plus intime, en privilégiant la proximité et l’échange. Le concert terminé, vous pourrez vous entretenir avec eux autour d’un verre, dans un cadre convivial. La première est une œuvre de jeunesse, composée à l’âge de 19 ans, dans laquelle Fauré a mis en musique, avec une exquise douceur, ces beaux vers de Racine (oui, l’auteur de « Phèdre » et d’ « Andromaque ») : « Verbe égal au Très-Haut, notre unique espérance, / Jour éternel de la terre et des cieux, / De la paisible nuit nous rompons le silence : / Divin Sauveur, jette sur nous les yeux… Ô Christ ! sois favorable à ce peuple fidèle, / Pour Te bénir maintenant rassemblé ;/ Reçois les chants qu’il offre à Ta gloire immortelle, / Et de Tes dons qu’il retourne comblé. » Quant au « Requiem », c’est l’une des œuvres les plus célèbres du répertoire de la musique sacrée. La sérénité de son atmosphère fait qu’on l’a qualifiée de « Berceuse de la mor t ». Elle comprend deux passages mythiques : le « Pie Jesu », dont Fauré souhaitait confier l’interprétation à un enfant soliste, et son miraculeux final intitulé « In Paradisum ». On se trouve là au sommet de l’art de la musique sacrée. ENTRÉE LIBRE www.opmc.mc 11 PROGRAMME GRANDE SAISON AUDITORIUM RAINIER III GRANDE SAISON Daniele RUSTIONI, direction Aurélien PASCAL, violoncelle AUDITORIUM RAINIER III SAMEDI 30 AVRIL 20H30 DIMANCHE 8 MAI 18H00 Junichi HIROKAMI, direction Maxim VENGEROV, violon GIORGIO BATTISTELLI Afterthought (about a Shakesperian tragedy) TORU TAKEMITSU v ANTONÍN DVORÁK Three film scores Concerto pour violoncelle en si mineur, opus 104 EDVARD GRIEG CÉSAR FRANCK Symphonie en ré mineur, FWV 48 Aurélien PASCAL © Fhumpei Ohsugi FR Deux grandes et célèbres œuvres romantiques seront au programme de ce concert : le concerto pour violoncelle et orchestre de Dvorvak et la symphonie de César Franck. Le concerto de Dvorvak est l’une des œuvres les plus jouées et les plus enregistrées du répertoire de la musique classique. Elle a un souffle, une puissance d’envoûtement, une force romantique auxquels on ne peut résister. On a dans la tête tant d’enregistrements de Casals, de Rose, de Fournier, de Tortelier, de Rostropovitch ! C’est toujours une fête de l’entendre... Le soliste sera le jeune violoncelliste français Aurélien Pascal qu’on peut rapprocher d’un de ces monstres sacrés car, à l’âge de 10 ans, il a été lauréat du Concours Rostropovitch junior organisé par la ville de Paris. Par la suite, en 2011, il a remporté le prix spécial du jury, le prix Guy Bonnemain et le prix du meilleur espoir au Concours international André Navarra. L’avenir ouvre les bras à ce jeune et brillant soliste français. La Symphonie de César Franck est un monument musical, avec ses thèmes voluptueux, ses grands élans, ses coups d’éclat et ses passages d’une infinie tendresse. C’est l’une des plus belles œuvres orchestrales du XIXème siècle. L’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo sera dirigé par Daniele Rustoni, que nous avons déjà eu le plaisir de recevoir la saison dernière. Ce jeune chef italien dont on parle beaucoup et qui sera à partir de septembre 2017 directeur musical de l’Opéra de Lyon. Formé au Conservatoire Verdi de Milan, il a suivi l’enseignement de Gianluigi Gelmetti à l’Académie musicale de Sienne. Il a été assistant, pendant trois ans, d’Antonio Pappano à l’Opéra de Londres. Chef principal de l’Orchestre de Toscane à Florence depuis 2011, il a été qualifié d’ « Etoile montante promise à un grand avenir» par le « Times » de Londres. Après des débuts à La Scala de Milan en 2010 (pour « L’occasione fa il ladro », « Luisa Miller », « La Bohème », « Un bal masqué », « Le Trouvère »), il a dirigé à Covent Garden en 2011, puis à Munich... Il est attendu à l’Opéra Bastille et au Metropolitan Opera de New-York. Au même programme, nous entendrons une œuvre du compositeur italien Giorgio Battistelli, directeur musical de la Biennale de Venise. IL s’agit d’une suite symphonique extraite de son opéra « Richard III », d’après Shakespeare. Où la grande musique rejoint l’histoire du théâtre !... GB This evening’s concert presents two famous romantic works: Dvorak’s Violin Concerto and César Franck’s Symphony. Dvorak’s concerto has an enchanting power and a romantic strength that people find irresistible. The soloist will be the young French cellist Aurélien Pascal, winner of the Rostropovich Junior Competition organised by the city of Paris. César Franck’s Symphony is a monumental piece of music, with its sensuous themes, big surges, vibrant bursts and passages of extraordinary tenderness. This is one of the most beautiful orchestral works of the 19th century. The Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo will be led by the much talked-about young Italian conductor Daniele Rustoni, one of Gianluigi Gelmetti’s disciples who will be musical director of the Opéra de Lyon from September 2017. He has been named a “Rising star with a great future” by The Times newspaper in London. Also on the programme is a work by Italian composer Giorgio Battistelli, musical director of the Venice Biennale. It is a symphonic suite from his opera Richard III, based on the Shakespeare play. En prélude au concert « Présentation des œuvres » à 19h30 par André Peyrègne - Entrée libre L’âge de César Franck Le compositeur César Franck a toujours paru « vieux », physiquement. Dans Paris, une plaisanterie circulait : « Mieux vaut avoir l’âge de ses artères que l’âge de César Franck ! » The age of César Franck The composer César Franck always looked physically old for his age. A joke circulated around Paris: “Better to be as old as his arteries than to be as old as César Franck!” 12 www.opmc.mc Peer Gynt, suites 1 et 2 LUDWIG VAN BEETHOVEN Concerto pour violon en ré majeur, opus 61 FR Ce concert sera marqué par le retour en scène d’un des plus extraordinaires violonistes de notre époque, Maxime Vengerov. Ayant mis sa carrière de soliste entre parenthèses pendant plusieurs années, il a repris son archet mais ne s’était plus produit dans notre région. Son retour, qui peut être considéré comme un événement, se fera avec l’interprétation d’un des concertos les plus beaux et grandioses de l’Histoire de la musique, celui de Beethoven. Il a, à lui seul, la dimension d’une symphonie, et installe entre le soliste et l’orchestre un dialogue de géants. Maxime Vengerov jouera sur un violon extraordinaire que… Beethoven lui-même connaissait et qu’il a peut-être eu entre ses mains, le Stradivarius qui appartenait à Kreutzer – le violoniste pour lequel Beethoven composa sa célèbre sonate. L’Orchestre Philharmonique de MonteCarlo sera dirigé par Junichi Hirokami, directeur de l’orchestre de Kyoto. Nous entendrons sous sa baguette trois musiques de film du plus grand compositeur japonais de notre époque, Toru Takemitsu. Seront également au programme les deux suites de « Peer Gynt » de Grieg, cette musique de scène si agréable que le compositeur norvégien a écrite pour accompagner l’histoire aventureuse du héros national de son pays. C’est dans cette musique que l’on trouve quelques extraits célèbres comme « Au matin », la « Mort d’Ase », la « Danse d’Anitra », la « Chanson de Solveig » - toutes musiques que l’on connaît, que l’on fredonne, sans savoir même qu’elles sont extraites de « Peer Gynt » de Grieg. Un programme à la fois grandiose et charmant ! CINÉ-CONCERT SALLE GARNIER SAMEDI 11 JUIN 20H30 A L’OCCASION DU 40ÈME ANNIVERSAIRE DE LA MORT DE FRITZ LANG « METROPOLIS » DE FRITZ LANG Musique de Gottfried UPPERTIZ Gioele MUGLIALDO, direction Avec le concours des Maxim VENGEROV © DR © UFA / Coll. AATM GB This evening’s concert sees the return of one of the most extraordinary violinists of our time, Maxim Vengerov. Having put his solo career on hold for several years, he has taken up his bow again, but has not performed in our region for some time. He will play Beethoven’s magnificent concerto on an outstanding violin that Beethoven himself knew, and may even have held: the Stradivarius that once belonged to Kreutzer, the violinist for whom Beethoven composed his famous sonata. The conductor will be Junichi Hirokami, director of the orchestra of Kyoto. We will also hear three film scores by one of the greatest living Japanese composers, Toru Takemitsu, along with the two suites of Peer Gynt by Grieg, the wonderful incidental music to Henrik Ibsen’s play of the same name, which features several famous passages including “Anitra’s Dance” and “Solveig’s Song”. 260 enregistrements du concerto de Beethoven Il existe plus de 260 enregistrements du concerto de Beethoven. Le premier remonte à 1925 avec le violoniste Joseph Wolfsthal. Menuhin l’a enregistré 10 fois, dont trois avec Fürtwangler, Oïstrakh onze fois. 260 recordings of Beethoven’s Concerto There are more than 260 recordings of Beethoven’s Concerto. The first was made in 1925 with the violinist Joseph Wolfsthal. Menuhin recorded it ten times, three with Fürtwangler, and Oïstrakh eleven times. En prélude au concert « Présentation des œuvres » à 17h00 par André Peyrègne - Entrée libre L’accident de Fritz Lang Le célèbre réalisateur de films Fritz Lang était borgne. Il avait perdu l’oeil droit pendant la 1ère Guerre Mondiale, étant incorporé à l’Armée autrichienne sur le front Est. Il fut hospitalisé à Vienne. Fritz Lang’s accident The famous filmmaker Fritz Lang only had one eye. He lost his right eye during the First World War, while fighting with the Austrian army on the Eastern Front, and was hospitalised in Vienna. FR Le ciné-concert de cette année, organisé comme tous les ans avec les Archives Audiovisuelles de Monaco, portera sur un chef d’œuvre du cinéma muet, « Metropolis » de Fritz Lang. Le quarantième anniversaire de la mort du cinéaste autrichien sera ainsi célébré. Ce film, qui date de 1927, présenté dans une version restaurée réalisée en 2010, est une œuvre de sciencefiction, racontant l’histoire d’une mégapole divisée en une ville haute et une ville basse. Les familles intellectuelles et dirigeantes vivent dans la première, dans l’oisiveté, le luxe et le divertissement. Dans la seconde, la ville basse, vivent les travailleurs qui font fonctionner la cité et sont opprimés par la classe dirigeante. Une femme va essayer d’organiser l’harmonie des classes… La musique, qui sera interprétée pendant le déroulement du film par le Philharmonique de Monte-Carlo, est due au compositeur allemand Gottfried Huppertz (1887-1937), lequel est essentiellement compositeur de musiques de films. En dehors de « Metropolis », il est l’auteur d’une musique pour les « Nibelungen », autre film de Fritz Lang sur la légende de Siegfried mise en scène par Wagner. Le chef d’orchestre qui aura la lourde et périlleuse charge de synchroniser l’interprétation de l’orchestre avec les images du film sera le jeune Gioele Mugliado. Il a déjà dirigé « Metropolis » à Skopie en Macédoine. Une soirée passionnante en perspective ! GB This year’s film-concert, organised as ever with the Archives Audiovisuelles de Monaco, showcases a masterpiece of silent film, Metropolis by Fritz Lang. The event will celebrate the fortieth anniversary of the death of the Austrian filmmaker. Made in 1927 and screened here in a restored version released in 2010,s it is a science fiction film about a metropolis divided into an upper city and a lower city, where wealthy families live above and the workers live below. The music is by German composer Gottfried Huppertz (1887–1937), who worked mainly as a film composer. The conductor with the onerous and perilous task of synchronising the orchestra’s performance with the film images will be the young Italian musician Gioele Mugliado, who has previously conducted Metropolis in Skopje, Macedonia. www.opmc.mc 13 PROGRAMME GRANDE SAISON AUDITORIUM RAINIER III DIMANCHE 3 JUILLET 20H30 Alain ALTINOGLU, direction Adam LALOUM, piano GRANDE SAISON JOHANNES BRAHMS Concerto pour piano n°2 en si bémol majeur, opus 83 AUDITORIUM RAINIER III DIMANCHE 26 JUIN 20H30 Gianluigi GELMETTI, direction Liza KEROB, violon Thierry AMADI, violoncelle RICHARD STRAUSS Ein Heldenleben (Une vie de héros), opus 40 JOHANNES BRAHMS Double concerto pour violon et violoncelle en la mineur, opus 102 FR C’est au cours de ce concert que s’achèvera l’audition du cycle intégral des œuvres pour orchestre de Brahms. Symphonie n°2 en ré majeur, opus 73 FR Ce concert sera l’avant-dernière étape du cycle des œuvres orchestrales de Brahms. Nous entendrons le Double concerto pour violon et violoncelle et la 2ème symphonie de ce compositeur. Ce double concerto, dans lequel le violon et le violoncelle développent un dialogue tour à tour tendre et passionné, est unique en son genre dans l’Histoire de la musique. Il s’agit de la dernière œuvre symphonique du musicien, postérieure de deux ans à sa quatrième et dernière symphonie. Le Double concerto a une curieuse histoire, Brahms l’a écrit avec et pour son ami le grand violoniste Joseph Joachim – avec lequel il s’était fâché après avoir pris le parti de sa femme lors d’une dispute conjugale ! Brahms s’en est servi afin de se réconcilier avec son ami de toujours ! C’est certainement dans cet esprit de romantisme que la joueront les deux solistes de la soirée, tous deux issus de l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, la violoniste Liza Kerob et le violoncelliste Thierry Amadi. Leur virtuosité et leur musicalité sont connues de tous les auditeurs du Philharmonique qui les apprécient concert après concert. La deuxième œuvre du programme sera la 2ème symphonie de Brahms. Beaucoup moins sombre que la première, elle est d’une douceur et d’une souplesse qui l’ont fait comparer à la « Symphonie Pastorale » de Beethoven. Le concert sera dirigé par Gianluigi Gelmetti, à qui l’on doit l’idée de la programmation de l’ensemble des œuvres orchestrales de Brahms au cours de cette saison. Liza KEROB © DR GB This will be the penultimate concert in the cycle of orchestral works by Brahms.We will hear the Double Concerto for Violin and Cello and Symphony No. 2 by the composer.The Double Concerto, in which the violin and cello develop a dialogue that is by turn tender and passionate, is unique in the history of music. It is the musician’s last symphonic work, written two years after his fourth and final symphony. The two soloists for the evening will be violinist Liza Kerob and cellist Thierry Amadi, both members of the Philharmonique de MonteCarlo. Their virtuoso playing and musicianship are well known to the Philharmonic’s audience, who regularly enjoy their performances in concert after concert. They have already played together many times in the Trio Goldberg with the Philharmonic’s violist, Federico Hood, with whom they recorded a magnificent version of Bach’s Goldberg Variations. The second work on the programme will be Symphony No. 2 by Brahms, which is sometimes compared with Beethoven’s “Pastoral Symphony”. The concert will be conducted by Gianluigi Gelmetti, whose idea it was to programme the complete orchestral works of Brahms this season. En prélude au concert « Présentation des œuvres » à 19h30 par André Peyrègne - Entrée libre Brahms, « célèbre compositeur ». Lors d’un dîner auquel participait Brahms, l’hôte de la maison leva son verre dans sa direction en disant : « Je lève mon verre à l’un des plus célèbres compositeurs… » Brahms lui coupa aussitôt la parole en levant lui aussi son verre et disant : « Oui, à Mozart ! » Brahms, the “famous composer” During a dinner that Brahms had been invited to, the host raised his glass in the composer’s direction and said, “I would like to toast one of the most famous composers…” Brahms quickly interrupted him by raising his own glass and saying “Yes, to Mozart!” 14 www.opmc.mc L’œuvre ultime de cette série sera le monumental 2ème concerto pour piano et orchestre. De manière inhabituelle, il comprend quatre mouvements et dure plus de trois quarts d’heure. On a rarement entendu un dialogue plus intense, plus profond, entre piano et orchestre. Brahms voulut écrire une œuvre grandiose dont il jouerait lui-même la partie soliste lors de sa création. Il conquit le public dès le premier jour. Le succès de l’œuvre ne s’est pas démenti depuis presqu’un siècle et demi. C’est l’un des plus beaux concertos pour piano et orchestre de l’Histoire de la musique. Son troisième mouvement, intitulé par Brahms « Allegro appassionato » a été qualifié de « méphistophélique ». C’est dire la tension qui existe au sein de cette musique. Mais le mouvement suivant, intitulé Allegretto grazioso, retourne à des sentiments plus affectueux. L’œuvre passe par toutes les expressions du romantisme. C’est à l’un des meilleurs pianistes français de la jeune génération, l’un des plus profonds et des plus inspirés, Adam Laloum, que sera confiée l’interprétation de ce monument musical. Au cours du même concert, on entendra le grandiose poème symphonique « Une vie de héros » de Richard Strauss. L’œuvre se présente comme un film en plusieurs épisodes : le héros ; les adversaires du héros ; la compagne du héros ; certitude de la victoire ; le champ de bataille ; fanfares de guerre ; les œuvres de paix du héros ; retrait du héros et accomplissement. Il reviendra à un chef de grande envergure de dominer cette œuvre extraordinaire : Alain Altinoglou. Professeur de direction d’orchestre au conservatoire de Paris, ayant lui-même dirigé de nombreux orchestres célèbres en Europe et en Amérique, il est – insigne honneur ! - le troisième chef français après Cluytens et Boulez à avoir été invité au Festival de Bayreuth. Il est depuis 2015 directeur musical de l’Opéra de la Monnaie à Bruxelles. Alain ALTINOGLU © Fred Toulet GB This concert concludes the complete cycle of orchestral works by Brahms. The final work in this series will be the monumental Concerto No. 2 for Piano and Orchestra. Unusually, it consists of four movements and lasts more than three quarters of an hour. There has rarely been a dialogue more deep and intense between piano and orchestra. This monumental piece of music will be played by one of the finest young French pianists of his generation, Adam Laloum, who is known for his penetrating, inspired performances. During this concert we will also hear the spectacular symphonic poem Ein Heldenleben (A Hero’s Life) by Richard Strauss. The work is presented like a film in several episodes: the hero, his adversaries, his journey to the battlefield, his victory, his desire for peace, his retreat, etc. This extraordinary work will be conducted by a world class talent: Alain Altinoglou, professor of orchestral conducting at the Paris Conservatoire, only the third French conductor (after Cluytens and Boulez) to be invited to the Bayreuth Festival, a great honour. He has been musical director of the Opéra de la Monnaie in Brussels since 2015. In his Second Concerto, Brahms used the famous piano technique invented by Liszt, a composer he greatly admired. However, a few years earlier Brahms had deeply offended Liszt. When Liszt first played his magnificent Piano Sonata for a few friends, including Brahms, Brahms fell asleep during the recital. Liszt never forgave him! Dans son 2ème concerto, Brahms utilise la grande technique du piano issue de Liszt – compositeur pour lequel il avait une grande admiration. Pourtant, il lui avait fait, quelques années plus tôt, l’offense de sa vie : alors que Liszt proposait à quelques amis, dont Brahms, la primeur de l’interprétation de sa grande Sonate pour piano, Brahms… s’endormit pendant l’exécution de l’œuvre. Liszt ne lui a jamais pardonné ! En prélude au concert « Présentation des œuvres » à 19h30 par André Peyrègne - Entrée libre TARIFS CONCERTS AUDITORIUM RAINIER III TARIFENFANTS GROUPES PLEINETUDIANTS (à partir de 10 personnes) Carré d’or : 50 a Cat. I : 18 a Cat. I : 27 a Cat. I : 34 a Cat. II : 12 a Cat. II : 21 a Cat.II : 26 a Cat. III : 6 a Cat. III :14 a Cat. III : 17 a CINÉ-CONCERT SALLE GARNIER TARIFENFANTS GROUPES PLEINETUDIANTS (à partir de 10 personnes) Cat. I : 40 a Cat. I : 30 a Cat. I : 33 a Cat.II : 30 a Cat. II : 20 a Cat. II : 25 a Cat. III : 20 a Cat. III : 6 a Cat. III :18 a HAPPY HOUR MUSICAL : PLACES NON NUMÉROTÉES TARIFENFANTS PLEINETUDIANTS 13 a6 a CONCERT JEUNE PUBLIC : PLACES NON NUMÉROTÉES TARIF UNIQUE 4 a CONCERT SPIRITUEL Entrée libre (dans la limite des places disponibles). INFORMATIONS ET RÉSERVATIONS Service Location Atrium du Casino de Monte-Carlo BP 197 – MC 98 004 MONACO CEDEX Tél. : +337 98 06 28 28 Et par internet : www.opmc.mc www.opmc.mc 15 INTERVIEWS Sibylle Duchesne-Cornaton Violon troisième soliste - Violin third solo FR Née en 1986, Sibylle Duchesne-Cornaton est l’une des plus jeunes musiciennes de l’OPMC. Elle occupe depuis quelques mois le poste de violon troisième soliste. Cette Lyonnaise a étudié son instrument au conservatoire régional de sa ville natale, dans la classe d’Isabelle Reynaud. Vainqueur en 2004 au concours Vatelot-Rampal, elle est admise au conservatoire national supérieur de Lyon dans la classe de Vladimir Nemtanu. Elle y obtient en 2007 un Diplôme National d’Etudes Supérieures Musicales. Elle décide alors d’aller se perfectionner dans la classe de Jean Lenert à la Schola Cantorum de Paris. Arrive ensuite le temps des concours professionnels. Par quel concours avez-vous commencé ? Par celui d’entrée à l’orchestre de l’Opéra de Paris. J’ai passé le premier tour. A cette session, aucun candidat n’a été retenu. Toutefois mon travail a été récompensé, car suite au concours, l’Opéra m’a engagée pour plusieurs concerts. J’y ai découvert le métier d’orchestre avec beaucoup de plaisir. C’est alors que j’ai tenté le concours d’entrée à l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, au poste de violoniste du rang, qui se présentait peu de temps après. Et vous avez été prise ? Oui ! Ce fut un résultat inespéré ! Trouver un poste aussi vite ! C’était en 2009… Vous aviez ainsi trouvé le poste qui pouvait devenir « définitif » pour vous, dans votre vie ? Oui… et cette idée m’a, d’une certaine façon, apeurée ! Pouvais-je, à mon âge, m’installer à vie sur un poste définitif, moi qui n’avais pas encore exploré toutes les possibilités qui s’offraient à moi ? Alors, après un premier stage à Monaco je décidai « d’aller voir ailleurs » en prenant un congé sans solde. Pour moi, réussir un concours à Paris restait un challenge, et je voulais enrichir mon expérience. J’entrai à l’Orchestre d’Ile de France. J’y ai passé un an. Vous avez pu faire la comparaison ?… Oui, elle a été en faveur de Monaco ! Au bout d’un an, je décidai de revenir en Principauté. L’OPMC est un des rares orchestres qui abordent un répertoire varié d’opéra, de symphonies, de musique contemporaine, en compagnie de grands chefs et grands solistes. En plus de cela, mon mari François Duchesne avait été nommé alto solo à l’orchestre de Toulon : c’était une raison suffisante pour s’installer dans la région! Il ne restait plus à votre mari que de postuler à l’orchestre de Monaco ? Encore fallait-il qu’il y ait un poste vacant d’alto ! C’est ce qui est arrivé il y a quelques mois. François s’est alors présenté au concours… et l’a emporté ! Ce qui fait que nous sommes tous les deux réunis dans le même orchestre. Et entre temps, vous avez gravi les échelons… Oui, j’ai encore l’âge de passer des concours et surtout, j’adore ça ! Je me suis donc présentée au poste de troisième violoniste soliste et l’ai obtenu. Avez-vous déjà des souvenirs marquants ? Bien sûr, de nombreux ! Les passages de grands chefs ou de grands solistes comme Julia Fisher ou Pinchas Zukerman… mais aussi la « Marche nuptiale » qu’ont improvisée mes collègues de l’orchestre pour notre mariage. Toutefois, ce que je retiendrai surtout c’est le plaisir personnel que je ressens à enrichir mon répertoire. Quand je suis entrée dans la vie professionnelle, c’était peu de temps après la fin de mes études. J’avais une connaissance limitée du répertoire symphonique et lyrique. Depuis, concert après concert, je découvre les plus belles œuvres du répertoire orchestral. Pour un artiste, il n’y a rien de plus beau que d’aller toujours plus loin dans la découverte de son art… 16 www.opmc.mc Sibylle Duchesne-Cornaton GB Born in 1986 in Lyon, Sibylle Duchesne-Cornaton is one of the youngest musicians in the OPMC. A few months ago she was appointed third solo violin. Sibylle studied her instrument at the regional conservatoire of her native city. In 2004 she won the Vatelot-Rampal competition, and went on to study at the Conservatoire National Supérieur in Lyon followed by the Schola Cantorum in Paris. After this she began to enter professional competitions. What was your first competition? The entrance competition to the Opéra de Paris. I passed the first round. But they didn’t select any of the candidates from that session. But my work was rewarded, because after the competition, the Opéra hired me for several concerts. I learned all about the orchestral profession and really enjoyed the experience. So in 2009 I took part in the entrance competition for the Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, for the position of section violinist, which came up shortly afterwards. And were you accepted? Yes! I never dreamed I would find a job so quickly! So you found a position that could turn out to be a job for life? Yes… and in a certain sense the idea frightened me! At my age, should I take up a permanent position without having explored all the other possibilities open to me? So I spent a year with the Orchestre d’Ile de France. Were you able to compare the two? Yes, and I preferred Monaco! After a year, I decided to return to the Principality. Also, my husband François Duchesne was appointed solo violist of the orchestra of Toulon: reason enough to move to the region! There was nothing left for your husband to do but to apply to the Monaco orchestra? François entered the competition for solo violist and won! Which means that we both play together in the same orchestra. And in the meantime, you’ve worked your way up the ladder… Yes, I applied for the position of third solo violinist and got it. Do you have any particular memories that stand out? Of course, lots of them! Performing with great conductors and great soloists such as Julia Fisher and Pinchas Zukerman. But the thing that strikes me the most is the personal pleasure I get from enriching my repertoire. Concert after concert, I discover the most beautiful works in the orchestral repertoire. There’s nothing more wonderful for an artist than to keep discovering more about their art. INTERVIEWS Matthieu Petitjean Hautbois solo Solo oboe FR Matthieu Petitjean est hautbois solo du Philharmonique de Monte-Carlo depuis septembre 2014. C’est à l’âge de 7 ans que j’ai eu un coup de foudre pour le hautbois. J’avais commencé à apprendre le piano mais à mon entrée dans les classes à horaire aménagé au conservatoire de Besançon – ma ville natale – on m’a proposé, comme à tous les enfants, de découvrir de nouveaux instruments. Je suis donc allé en classe de hautbois. J’ai joué trois notes : sol, la, si. Et ces trois notes m’ont suffi pour tomber amoureux à jamais de cet instrument ! Vous avez ensuite suivi un parcours classique, conservatoire de Besançon puis conservatoire de Paris ? Oui, à Paris, je suis entré dans la classe de Jacques Tys. Puis, grâce aux échanges Erasmus j’ai pu aller étudier six mois dans un pays étranger. J’ai choisi l’Allemagne… car mon père, fort mélomane, m’avait fait entendre toute mon enfance des disques de la Deutsche Grammophon dans lesquels j’avais été fasciné par la sonorité des hautbois dans les orchestres allemands. J’eus donc envie d’aller entendre cela de près et choisis d’aller étudier au conservatoire de Hanovre. … Au bout de six mois, il fallait revenir à Paris ? Pas tout à fait car, pendant mes études à Hanovre, j’ai tenté ma chance à un premier concours et eu la chance de le remporter ! En plus, dans l’orchestre de l’Opéra de cette ville (Opera National de Basse Saxe). Je n’allais pas laisser passer une occasion pareille ! Je cumulai donc mon service à l’opéra de Hanovre avec mes cours à Paris. Parfois, cela tenait du tour de force. Un dimanche, j’ai dû prendre le train de nuit pour être à mon cours le lundi matin à Paris et repartir aussitôt après pour participer à une représentation de la « Chauve-Souris » le soir à Francfort ! Il fallait jongler avec les horaires... Et Monaco dans tout cela ? En juin 2014, alors que j’avais, entre temps, été engagé comme hautbois solo à l’Opéra de National de Bavière à Munich, sous la direction de Kirill Petrenko (le futur chef du Philharmonique de Berlin), le régisseur du Philharmonique de Monte-Carlo, Frédéric Vitteaud me téléphone pour me proposer un remplacement pour un concert en Principauté et une tournée en Espagne sous la direction de Gianluigi Gelmetti. C’est le genre de chose qui ne se refuse pas ! Je suis donc arrivé pour quelques jours à Monaco et là, j’ai éprouvé un sentiment imprévu – quelque chose qui se ressent mais ne s’explique pas : un vrai coup de foudre pour cet orchestre ! Pour son ambiance, pour ses musiciens qui étaient moins « mécaniques » que dans les orchestres allemands, qui respiraient la joie de vivre, le plaisir de jouer ensemble. J’ai souhaité rester. J’ai donc passé en septembre 2014 le concours pour accéder au poste vacant. Il n’était pas évident que ce soit vous qui soyez choisi ! Le concours se passe derrière paravent, les membres du jury ne connaissent pas les candidats !… Cela était d’autant moins évident que nous étions… une cinquantaine de candidats. Eh bien c’est moi qui l’ai emporté ! Le destin était avec moi… C’était le bonheur. Et ça l’est toujours ! Matthieu Petitjean GB Matthieu Petitjean has been solo oboe at the Philharmonique de Monte-Carlo since September 2014. I fell in love with the oboe when I was seven years old. I had started learning the piano but when I began attending regular scheduled classes at the Conservatoire of Besançon, my hometown, they suggested I try new instruments, as they do with all the children. So I started learning the oboe. I played three notes: G, A and B. And these three notes were enough to make me fall head over heels with this instrument forever! You then trained classically at Besançon Conservatoire followed by Paris Conservatoire? Yes, in Paris I studied under Jacques Tys. Then I joined the Erasmus Exchange Programme, through which I was able to study abroad for six months. I chose Germany – because my father, who is a music lover, always played me Deutsche Grammophon recordings when I was a child, and I was fascinated by the sound of the oboes in the German orchestras. So I wanted to hear them live, and chose to study at the Conservatoire of Hanover. Did you have to return to Paris after six months? No, because while I was studying in Hanover, I got a job with the city’s opera orchestra. How did you arrive in Monaco? By June 2014 I was solo oboe with the Munich Opera, led by Kirill Petrenko. Then I received a phone call from the manager of the Philharmonique de Monte-Carlo asking me if I was interested in performing as a substitute for a concert in the Principality and a tour in Spain. So I went to Monaco and completely fell in love with the orchestra! The atmosphere was wonderful and the musicians were less “mechanical” than the ones in the German orchestras, and exuded a reals joie de vivre. I wanted to stay. So in September 2014 I entered the competition for the vacant position, and won! I was so happy! www.opmc.mc 17 Page2 2016 Gianluigi GELMETTI, direction DIMANCHE 17 JUILLET > 21h30 DIMANCHE 17violon JUILLET > 21h30 David GARRETT, Gianluigi GELMETTI, direction Gianluigi GELMETTI, direction Francesco Bongiovanni David GARRETT, violon David GARRETT, violon DIMANCHE 31 JUILLET > 21h30 Concert au Palais Princier, Cour d’Honneur © G. Luci Palais Princier Emmanuel KRIVINE, direction DIMANCHE JUILLET > 21h30 DIMANCHE 31 31 JUILLET Jean-Yves THIBAUDET, piano> 21h30 Emmanuel KRIVINE, direction Emmanuel KRIVINE, direction Sergeï Prokofiev Jean-Yves THIBAUDET, piano Jean-Yves THIBAUDET, piano © A l lain H a n e Symphonie n°1 « Classique » Francesco Bongiovanni Francesco Piotr Ilytch Bongiovanni Tchaikovsky Sergeï Prokofiev Sergeï Prokofiev Maurice Ravel Prince (création mondiale) Prince (création Concerto pourmondiale) violon Roméo et Juliette, ouverture fantaisie Symphonie « Classique » Symphonie n°1piano «n°1 Classique Concerto pour en sol » majeur Maurice Ravel Maurice Ravel Modeste Moussorgsky Concerto sol majeur Concerto pourpour pianopiano en solenmajeur Orchestration Maurice Ravel Modeste Moussorgsky Modeste Tableaux d’uneMoussorgsky exposition Orchestration Maurice Ravel Orchestration Maurice Ravel Guillaume Tell, ouverture Guillaume Tell, ouverture rcio S c a v o ne JEUDI 21 JUILLET > 21h30 © Ma rcio S c a v o © ne M a Pinchas ZUKERMAN, JEUDI JUILLET > 21h30 JEUDI 21 JUILLET > 21h30 direction et21 violon Pinchas ZUKERMAN, Pinchas ZUKERMAN, Wolfgang Amadeus Mozart direction et violon direction et violon Tableaux d’une exposition JEUDI 4 AOÛT > 21h30 Tableaux d’une exposition John NESCHLING, direction JEUDI 4 AOÛT > 21h30 JEUDI 4MENESES, AOÛT > 21h30 Antonio violoncelle John NESCHLING, direction John NESCHLING, direction Johann Strauss Antonio MENESES, violoncelle Antonio MENESES, violoncelle ne Gioachino Rossini Gioachino Rossini rcio S c a v o Roméo et Juliette, ouverture fantaisie Roméo et Juliette, ouverture fantaisie Guillaume Tell, ouverture Ma Piotr Ilytch Tchaikovsky Piotr Ilytch Tchaikovsky Concerto pour violon Concerto pour violon Gioachino Rossini © © A l lain H a n e DIMANCHE 17 JUILLET > 21h30 Prince (création mondiale) La Chauve-Souris, ouverture La Flûte enchantée, ouverture Concerto pour violon n°3 Symphonie n°39 La Flûte enchantée, ouverture La Flûte enchantée, ouverture Johann Strauss Johann Strauss Robert Schumann Wolfgang Amadeus Mozart Wolfgang Amadeus Mozart Ouverture Cubaine Concerto pour piano en fa danses symphoniques PRIX WestWest Side Side Story,Story, danses symphoniques Ci-joint un c Ci-joint un chèq (pour les chèques pa à l’ordre de “ à l’ordre de “Ser (pour les chèqu (pour les chèques pa Carte Bancair (cartes acceptées : Carte Ban Carte Nom duBancair porteur : (cartes accep: (cartes acceptées Numéro de carte : du porte NomNom du porteur : Expiration de la ca Numéro de c: Numéro de carte Cryptogramme Expiration Expiration de lade ca (les 3 derniers chiffres f Cryptogramm Cryptogramme Je vous autorise à (les 3 derniers (les 3 derniers chiffreschf Signature : Je vous autor Je vous autorise à Signature : Signature : Le Chevalier à la Rose, Le Chevalier à la Rose, suite suite à ........ envoy Billets à NomBillets :à envoyer DIMANCHE 7 AOÛT > 21h30 Gianluigi GELMETTI, direction DIMANCHE 7 AOÛT > 21h30 DIMANCHE 7 AOÛT > 21h30 Philippe BIANCONI, piano Gianluigi GELMETTI, direction Gianluigi GELMETTI, direction Ludwig van Beethoven Philippe BIANCONI, piano Philippe BIANCONI, piano © A l lain H a n e © A l lain H a n e à l’ordre de “Ser BilletsBillets à envoyer à à tenir Billets à tenir à dis Ludwig van Beethoven Ludwig van Beethoven Concerto Concerto pour pour pianopiano n°4 n°4 Symphonie Symphonie n°7 n°7 Concerto pour piano en fa Concerto piano en fa West Sidepour Story, danses symphoniques BON DE R Concerto pour violoncelle Concerto pour violoncelle Le Chevalier à la Rose, suite Concerto pour piano n°4 Symphonie n°7 George Gershwin George Gershwin Ouverture Cubaine Ouverture Cubaine Leonard Bernstein Leonard Bernstein Leonard Bernstein © A l lain H a n e © J C Vin aj © J C Vin aj Kazuki YAMADA, direction DIMANCHE JUILLET > 21h30 DIMANCHE 24 24 JUILLET > 21h30 Jorge Luís PRATS, piano Kazuki YAMADA, direction Kazuki YAMADA, direction George Gershwin Jorge PRATS, piano Jorge LuísLuís PRATS, piano Ci-joint un chèq BON D Billets à tenir à dis Richard Strauss Richard Strauss DIMANCHE 24 JUILLET > 21h30 BON DE R La Chauve-Souris, ouverture La Chauve-Souris, ouverture Concerto pour violoncelle Robert Schumann Robert Schumann Richard Strauss Concerto violon Concerto pourpour violon n°3 n°3 Symphonie n°39 Symphonie n°39 © J C Vin aj er S cier er © A l lain H a n e :03 Page2 Page2 DES PLACES 100 € - 65 € - 40 € - 30 € - 20 € Abonnements 6 concerts 600 € - 390 € - 216 € - 144 € - 102 € ème ème Tenue de exigée cravate) Tarif groupe (àville partir de(veste 10 etpersonnes) (3ème, 4Jacket , 5and catégories) tie required 34 € - 26 € - 17 € Tarif étudiant (âge limite 25 ans) sur présentation de la carte 10 € - 8 € (4ème, 5ème catégories) deexigée ville exigée et cravate) and tie required Tenue Tenue de ville (veste(veste et cravate) and tie required OUVERTURE LOCATION : Mardi 12Jacket avrilJacket 2016 (guichet et internet) Au Guichet Atrium du Casino de Monte-Carlo - Service location ouvert du mardi au samedi et les jours de concert de 10 h à 17 h 30 Par Téléphone : Atrium du Casino de Monte-Carlo - Tél. : +377 98 06 28 28 - Par Internet : www.opmc.mc Par Correspondance Service Location - Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo B.P. 197 - MC 98004 Monaco cedex Informations pratiques : Les portes de la Cour d’Honneur seront fermées à 21 h 30 précises. Service d’autobus après les concerts -Parking gratuit (dans la limite des places disponibles) : Place du Palais dès 19 heures - Parking payant : Parking des Pêcheurs - (accès direct par ascenseur à Monaco Ville) PHOTOS ET VIDÉOS INTERDITES - NO PHOTO, NO VIDEO - TENUE DE VILLE (VESTE ET CRAVATE OBLIGATOIRES) - JACKET AND TIE REQUIRED En cas d’intempéries, le concert aura lieu à 22 heures le soir même à / In case of rain, the concert will take place, the same evening at the L’Auditorium Rainier III, boulevard Louis II (parking Louis II ou du Grimaldi Forum). Se renseigner à partir de 19 heures au +377 93 25 17 38. Prénom : ........ : ......... NomNom : Adresse : ........ Prénom : . Prénom : ........ ........ Adresse : . Adresse : ........ ........ ......... Téléphone : ........ (obligatoire en cas de .p ........ :. Bon Téléphone de réservatio Téléphone : ........ (obligatoire (obligatoire en casen deca p SERVICE LOCAT Bon de réser Orchestre Philhar Bon de réservatio B.P. 197 - 98004 SERVICE LO SERVICE LOCAT Tél +377 98 06 2 Orchestre Ph Orchestre Philhar B.P. 197 - 98 B.P. 197 - 98004 Tél +377 982 Tél +377 98 06 AOP Smardar Eisenberg, Présidente de l’AOP LES AMIS DE L’ORCHESTRE : UNE VIE ACTIVE AUTOUR DU PHILHARMONIQUE DE MONTE-CARLO FRIENDS OF THE ORCHESTRA: AN ACTIVE SOCIAL LIFE REVOLVING AROUND THE PHILHARMONIQUE DE MONTE-CARLO FR Les Amis de l’Orchestre, présidés par Smadar Eisenberg, poursuivent leur activité aux côtés du Philharmonique. Au début de la saison, ils ont participé à la réalisation du concert sur la « Trilogie Romaine » de Respighi, où La Fura dels Baus a réalisé la mise en images qui illustrait la musique sur grand écran. Ils ont ensuite pris part à la tournée à Bratislava et à Budapest. Les deux concerts ont connu un grand succès. Les Amis ont suivi l’orchestre comme de vrais supporters. Du 13 au 31 mai, vingt membres de l’Association se déplaceront au Japon, accompagnant avec fierté la phalange monégasque. Comme toujours, un programme culturel et touristique est prévu autour des concerts. A Monaco, les rencontres mensuelles se poursuivent. La prochaine aura lieu à l’Académie de musique Rainier III, assurée par le directeur de l’établissement Christian Tourniaire. Nous faisons nôtre cette affirmation de Nietzche : « Sans la musique la vie serait une erreur… » GB The Friends of the Orchestra, chaired by Smadar Eisenberg, organise activities alongside the Philharmonic. At the start of the season they helped to arrange the concert featuring Respighi’s Roman Trilogy, which was illustrated on the big screen by a Spanish video company La Fura dels Baus. After that they joined the orchestra on tour in Bratislava and Budapest. The two concerts were a great success. The Friends followed the orchestra like true loyal supporters. From 13 to 31 May, twenty members of the association will travel to Japan where they will proudly accompany the Monaco phalanx. As always, a programme of cultural and tourist activities will be planned around the concerts. The Friends hold regular monthly meetings in Monaco. The next one will take place in the Académie de Musique Rainier III, with the support of its director, Christian Tourniaire. We fully agree with Nietzsche’s assertion that “Without music, life would be a mistake.” Vous souhaitez adhérer à l’Association des Amis de l’Orchestre en tant que : Membre d’Honneur (à partir de) : 2500 € / An Couple 4200 € / An Membre Bienfaiteur : 1600 € / An Couple 2800 € / An Membre Actif : 350 € / An Couple 600 € / An Membre Junior : 35 € / An (Moins de 24 ans) ✁ AOPMC - Auditorium Rainier III - Bd Louis II - 98000 Monaco Tel: (+377) 93 10 85 34 • (+33) 06 22 96 31 66 • [email protected] • www.aopmc.com PROGRAMMATION OPMC POUR RECEVOIR GRATUITEMENT LES PROGRAMMES DE LA SAISON 2015>2016 RETOURNEZ CE COUPON (OU PAPIER LIBRE) À : ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE MONTE-CARLO BP 197 - MC 98004 MONACO CEDEX 6 Nom .................................................................................................................................................... Prénom .............................................................................................................................................. Adresse .................................................................................................................................................................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................... 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