Historique paintball

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Historique paintball
SOMMAIRE
Paintball............................................................................... 1
Histoire................................................................................. 2
Equipement.......................................................................... 4
Vue générale d’un terrain de paintball.................................. 6
Composition d’une équipe.................................................... 7
Compétition en France..........................................................8
Compétition en Europe......................................................... 9
Compétition dans le Monde.................................................. 10
Le paintball scénario ou simulation....................................... 11
Magazines............................................................................ 12
Paintball
Le jeux qui allie échecs et balle aux prisonniers
Le paintball est une activité sportive opposant deux équipes dont les joueurs sont équipés de masques de
protection et de lanceurs (ou marqueurs). Les lanceurs propulsent par air comprimé ou par CO2 des billes de
peinture de calibre 0.68 ou de 0.50 et de 0.43 et de 0.40.
Dans sa version sportive, deux équipes de 7;5 ou 3 joueurs s'opposent pour récupérer un drapeau situé
dans la base adverse afin de le ramener à sa base dans un temps limité. Un joueur est éliminé quand il est
touché par une bille.
Ce sport peut être dangereux s'il est mal encadré ou si les conditions de sécurité ne sont pas respectées
(zone de jeu clairement délimitée par des filets, port d'un masque spécifique, lanceur en bon état et plafonné à
une certaine vitesse, bouchon de canon mis en permanence hors des terrains, etc.)
Le paintball est différent de l'Airsoft qui se pratique avec des répliques d'armes et des billes de plus petit
calibre (6 mm) dures en plastique ou, comme c'est de plus en plus le cas, en une matière biodégradable.
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HISTOIRE
Les premiers lanceurs furent utilisés par les éleveurs australiens pour marquer le bétail dans les années
1970. En effet la taille des ranchs et la méthode d'élevage des troupeaux qui paissent dans la nature, oblige
alors les éleveurs à travailler comme des cowboys des temps modernes. En moto, quad et hélicoptère, ils
rassemblent les troupeaux et comme le cas se présente souvent les animaux peuvent se regrouper avec
des animaux d'autres ranchs. Il fallait donc trouver, avant d'embarquer les animaux, un moyen simple pour
marquer la propriété, qui soit visible sur le moment grâce aux marquages au fer rouge. En réalité, le paintball
est né de l'isolement de ces ranchs, qui peuvent couvrir des centaines de km? et qui ne sont accessibles
que par 4/4 ou par avion. La population est principalement masculine et les lanceurs hypodermiques furent
alors utilisés pour s'amuser entre cowboys… Ce sont des choses qui arrivent et parallèlement à ceci les
gérants des exploitations purent remarquer une baisse des bagarres au sein de leurs hommes. À la fin des
années 1970, des tournois opposaient alors des ranchs voisins afin de faire décompresser les hommes puis
la Nouvelle-Zélande fut « touchée », avant d'arriver aux États-Unis, où les lanceurs pour marquer le bétail
furent exportés en 1979.
Sous forme de jeu à proprement parler comme on le connaît aujourd'hui, il s'est tout d'abord développé aux
États-Unis. Le premier tournoi a été organisé le 27 juin 1981. Il est alors connu sous le nom de National
Survival Game aux États-Unis d'Amérique, et Skirmish Games en Australie, mais y est dès 1984 désigné
sous le nom de paintball par les fabricants dans les boutiques de jeux et sport, et parfois même dans les
supermarchés.
Cette activité est arrivée en Grande-Bretagne à la fin des années 1980 puis en France et dans le reste de
l'Europe au début des années 1990, sous l'influence entre autres de séminaires de motivation d'entreprise ou
de jeu de rôle grandeur nature.
Le jeu se révèle extraordinairement tactique et est un excellent sport d'équipe très riche en
interactions et en sensations. Il présente par ailleurs l'avantage d'être très complet en demandant
un large panel de compétences.
Les clubs français se sont organisés en « fédération » en 1996 pour promouvoir une vision plus sportive du
paintball, sous le nom de Fédération de Paintball Sportif. En 2006, elle comprenait 24 000 licenciés et
regroupait 212 clubs affiliés dans 22 ligues1.
Des tournois régionaux, nationaux et internationaux sont organisés. Aujourd'hui le paintball est officiellement
représenté dans près de quarante pays sur tous les continents. Des championnats internationaux ont lieu
tous les ans pour des matchs par équipes de 5 et 7 joueurs. Ils regroupent entre 50 et 200 équipes à chaque
fois, deux manches ont lieu en France : la World Cup à Toulouse et le Disney French Open au Parc
Disneyland dans le cadre du circuit privé Millennium.
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EQUIPEMENT
Masque : élément obligatoire, il protège le visage du joueur des impacts occasionnés par
les billes de peinture.Le paintball reste un des sports les moins risqués lorsqu'il est correctement encadré.
Lanceur (ou marqueur) : élément mécanique ou électronique servant à propulser les billes
grâce au gaz (CO2 ou à l' air comprimé selon le système utilisé) contenu dans une bouteille. La limite légale
américaine pour leur puissance est de 300 fps (300 pieds par seconde ou environ 100 m/s) en sortie de
canon. En France les lanceurs sont des armes de 7e catégorie soumis a déclaration auprès de la préfecture
à partir du moment où sa puissance est réglée au delà de 10 joules (soit environ 450fps).
Les Stock Class : ces marqueurs possèdent une réserve très limitée en billes et en gaz.
Ils embarquent en général une dizaine de billes et utilisent des sparklets de gaz (Capsules de CO2).
Lanceur à une main, ils ressemblent aux armes de poing que tout le monde connaît.
Les Lanceurs Pompes : le réarmement est manuel et se fait grâce à deux pièces qui
coulissent l'une sur l'autre permettant d'engager la bille dans le canon et d'armer le marteau destiné à relâcher
l'air.
Les lanceurs semi-automatiques : le réarmement est automatique mais l'éjection de la
bille n'est pas continu si on garde la détente appuyée. Les lanceurs semi-automatique sont aujourd'hui les
plus utilisés dans le monde du paintball. On distingue cependant deux grandes familles :
1.
Les Semi-auto Mécaniques : appelés "Méca". Sur ces lanceurs, l'action d'appuyer sur la
détente relâche un marteau qui libère à l'impact et pendant un court instant le gaz comprimé de la bouteille
permettant d'éjecter la bille.
2.
Les Semi-auto Electroniques : généralement dédiés au paintball sportif, ils embarquent une
carte électronique programmable et un ensemble de capteurs (le plus courant étant un œil laser pour certifier
la présence d'une bille) permettant d'augmenter considérablement le débit des tirs et de réduire la casse de
bille. L'action d'appuyer sur la détente vient activer un interrupteur relié à la carte électronique logée dans la
poignée du lanceur (de manière générale, certains modèles ont des cartes situées en d'autres éléments). La
carte active ensuite une électrovanne qui libère l'air pour expulser la bille. Les cartes proposent en général
certains modes de tir assistés (ou Ramping). Grâce à ces modes, le nombre de billes lancées est supérieur
au nombre de pressions sur la détente. Selon les tournois, certains "modes" pourront être autorisés ou non.
Ils sont en général réglementés par le nombre de billes par seconde (limité à douze pour la majorité des
tournois) et par le temps séparant deux billes. Ces lanceurs demandent un réglage et un entretien minutieux
pour un fonctionnement optimal.
Les lanceurs automatiques : Ils sont considérés comme armes de 4e catégorie en
France et sont donc interdits sur la plupart des terrains de loisirs et tous les terrains de compétition. Ce sont
des lanceurs électroniques semi-automatiques débridés (ou importés des USA par exemple) afin de tirer tant
que l'appui est maintenu sur la gachette.
Bouchon de canon : Élément essentiel de la sécurité dans le paintball, le bouchon de
canon est une pièce servant à obstruer la sortie de canon de façon suffisamment résistante qu'un tir
accidentel de bille soit stoppé. Les bouchons en plastique (barrel plug) à joints ont tendance à disparaître au
profit de sacs à canon ou barrel sock qui sont des poches en tissu résistant maintenus sur le canon par des
élastiques puissants reliés à l'arrière du marqueur. Cet élément est obligatoire sur tous les terrains de
paintball et tous les lanceurs sont vendus avec.
Verrou de pontet : Système de verrouillage à clé qui permet de bloquer l'accès à la
détente du lanceur, le verrou vient se loger sur l'arcade de pontet empêchant tout mouvement de la queue de
détente et donc tout tir accidentel. Cela ressemble à un cadenas ovale. Bien que le bouchon de canon est
largement plus utilisé du fait de son prix et de sa disponibilité aisée, le verrou de pontet est l'un des moyens
de sécurité le plus sûr, car il empêche qui que ce soit d'autre que le propriétaire de tirer avec le lanceur.
Billes : Les billes sont pour un joueur régulier l'équipement le plus coûteux. Il s'agit de
deux coques de gélatine (souvent de l'amidon) solides, remplies de colorant alimentaire et soudées l'une à
l'autre. La composition du mélange interne est polyéthylène glycol, sorbitol, glycérine et eau dans la majorité
des cas. Elles doivent être biodégradables et non-toxiques. On en trouve de plus ou moins tachantes et à la
fragilité variable pour jouer en diverses saisons. Les billes peuvent être de n'importe quelle couleur, en
général se sont des couleurs fluo pour repérer le marquage plus facilement, il en existe même des pailletées.
Leur dégradabilité est de quelques jours
Loader : Chargeur, réservoir de billes. Afin de pouvoir suivre la cadence de tir des
lanceurs électroniques, certains loaders sont équipés d'une hélice mécanique actionnée par un moteur
électrique alimenté par des piles, et qui agit comme une sorte de turbine qui accroît le débit de billes. Ces
loaders sont également électroniques, puisqu'une carte permet de régler leur vitesse. Certains loaders
possèdent un "œil" optique (détecteur de bille) ou capteur sonore afin de ne pas fonctionner continuellement.
Gaz : Le gaz de propulsion de la bille est soit du CO2 soit de l'air comprimé (couramment
appelé "nitro", puisque l'air est composé en majeure partie d'azote). Le CO2 est un gaz qui coûte peu cher à
l'achat, mais a tendance à geler quand on le détend trop vite (tirs rapides). De plus c'est un gaz qui réagit
énormément aux différences de température ce qui occasionne des variations importantes de pression, et par
conséquent, une vitesse de bille approximative. Le CO2 est plus agressif que l'air sur les joints et la
mécanique interne du lanceur ; on l'utilise principalement pour les lanceurs de loisir ou semi-auto
mécaniques. L'air comprimé est beaucoup plus stable aux variations de température, il ne gèle pas, a des
débits soutenus et est donc indispensable pour alimenter les lanceurs électroniques.
Bouteilles : Les bouteilles sont des réservoirs de gaz en aluminium, fibre de verre ou
kevlar permettant de concilier légèreté et résistance à la pression. Leur pression est donnée en psi (pounds
per square inch, livres-force par poucecarré : 1 psi ≈ 0,068 94 bar). Les pressions dans les bouteilles d'air
peuvent atteindre 4500 psi (presque 320 bars) pour une contenance d'environ 1 L. Elles se rechargent sur
des bouteilles d'air de plongée (appelées bouteilles tampons) équipées de connexions spéciales ou sur des
compresseurs fixes ou mobiles de plus grande capacité.
Les régulateurs : Ils sont collés sur la bouteille d'air et se vissent au lanceur. Ils
permettent de réduire la pression en sortie de bouteille. On distingue les régulateurs basse pression (B.P.
425 psi environ) et haute pression (H.P. 850 psi environ). Un régulateur basse pression permet de réduire le
choc lors du remplissage du régulateur interne du lanceur. Selon certains, il permettrait aussi de pousser plus
longtemps la bille dans le canon, améliorant la trajectoire de celle-ci.
Sans oublier, bien sûr, les diverses protections, tels que genouillères, coudières, shorts rembourrés, gants,
vêtements de protection ou de style camouflage militaire ; à ce sujet une controverse existe dans le milieu du
paintball, car les tenues de camouflage militaire donneraient selon certains une image militariste à ce loisir de
détente. Néanmoins, malgré toutes les considérations sujettes à polémiques, les tenues camouflantes sont,
sur certains terrains dotés d'une végétation dense, très efficaces pour se dissimuler de la vue des
adversaires mais rarement utilisées sur les terrains de compétition.
Bien qu’il semble y avoir une certaine polémique au sujet de la simulation militaire au Paintball, la situation
semble être très différente et cela dépendrait de la situation géographique/politique où le sport est pratiqué. De
toute évidence, il semblerait que ce soit un sujet plus sensible dans les pays où les traces de la guerre sont
encore bien visibles, tandis qu’au Canada par exemple, malgré la militarisation du jeu, les gens considèrent
le sport comme une activité sportive récréative en famille, entre amis ou copains de bureau. Au fil
des ans il y a même de plus en plus de filles qui s’adonnent à ce sport puisqu’il s’agit d’une
activité que les jeunes et les moins jeunes peuvent pratiquer.
5
VUE GÉNÉRALE D'UN TERRAIN
DE PAINTBALL
La forêt ou les sites naturels, ont été historiquement les premières catégories de terrains utilisées, les arbres
et la végétation faisant office d'obstacles naturels. Le paintball a été souvent pratiqué de manière "sauvage"
dans des bâtiments industriels désaffectés, mais les pratiques actuelles de sécurité et d'assurance
n'encouragent pas ce genre de pratique marginales et souvent réprimandées par la loi faute d'encadrement
approprié.
Dans un second temps, le jeu s'est développé sur des terrains en plaine garnis d'obstacles artificiels
permettant aux spectateurs une vision de l'ensemble du jeu. Des parcours en salle sur le même principe
existent également.Enfin se sont développés dernièrement des obstacles gonflables pouvant être installés sur
n'importe quel type de terrain sportif et offrant une très bonne visibilité aux spectateurs, ils sont rapidement
devenus la norme pour les compétitions.
6
COMPOSITION D'UNE ÉQUIPE
Au paintball sportif, on distingue plusieurs postes aux rôles bien définis :
Les couvreurs : Joueurs de fond de terrain, ils sont généralement les plus expérimentés.
En charge de la couverture des avants, ils se doivent de délivrer un grand volume de billes pour permettre à
un équipier de rentrer profondément dans la surface adverse. Il est également le dernier rempart avant le
drapeau. Une des techniques défensives de base consiste à faire "croiser" les couvreurs, afin d'éviter toute
avancée adverse, chaque couvreur positionné d'un côté du terrain "croise" en bloquant les avancées du
côté intérieur du terrain de son angle de vision, cela permet de verrouiller un terrain avec seulement deux
couvreurs.
Les avants : Ils sont là pour prendre les positions les plus avancées dans la surface
adverse et attirer les tirs ou surprendre les adversaires selon les stratégies adoptées. Vivacité, rapidité et
précision sont les principales caractéristiques des avants, leur place est risquée mais une action payante
donne de grandes chances de remporter le match. C'est ainsi souvent la position des joueurs stars, car
l'audace et les prises de risques spectaculaires font partie du jeu de l'avant.
Le milieu : Joueur qui va orienter le jeu, appuyer les avants ou prendre l'initiative, le
milieu est l'élément polyvalent de l'équipe. En joueur expérimenté, défensif ou offensif, il prendra la place d'un
équipier éliminé ou assurera la deuxième vague d'une attaque. C'est aussi en dehors des parties de format
long l'élément essentiel de communication, assurant la liaison entre le côté droit et le côté gauche du terrain, il
est donc primordial de posséder dans son équipe un joueur de milieu de terrain ayant une bonne vue du jeu
et la tête sur les épaules afin d'organiser correctement le déroulement de la partie. C'est souvent la position
du Capitaine de l'équipe.
Le pit crew : ou mot à mot "équipe du stand", comme en formule 1, il s'agit
essentiellement de personnes de support technique, veillant à ce qu'entre chaque point de format long chaque
élément du joueur soit prêt à repartir ; nettoyage en cas d'impact, remplissage d'air, remplissage de billes,
nourriture et boisson. En Millennium, deux "Pit crew" sont autorisés par équipe.
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COMPÉTITION EN FRANCE
La Fédération de Paintball Sportif s'occupe de la gestion des compétitions fédérales via des ligues
régionales. Chaque ligue est autonome au niveau de la gestion de son championnat régional, et les saisons
sont établies sur un calendrier scolaire (septembre à juin). À la fin de chaque saison est organisé un
championnat national (aussi appelé championnat de la Fédération) regroupant les meilleures équipes de
chaque format à Vichy sur un site dédié de 2001 à 2007, depuis 2008 il est itinérant. Pour participer à la
Fédération et afin d'aider à l'obtention d'une délégation de l'état au ministère de la santé et du sport afin de
devenir Fédération Nationale, les clubs doivent être structurés sous forme d'associations dont les adhérents
acquièrent une licence fédérale de compétition. Ils peuvent alors participer au circuit de ligue, ou de loisir si
l'on souhaite simplement pratiquer le paintball sur un terrain affilié3. Plus d'informations sur le site officiel de la
FPS
La Fédération de Paintball Sportif a regagné beaucoup de crédibilité en fédérants les plus importantes équipes
Françaises durant ces deux dernières années. Pour rassembler à nouveau grandes et petites équipes,
depuis 2007 est organisé l'Open De France, une rencontre ouverte aux équipes affiliées et non affiliées
françaises sur le site du Championnat National, et le réglement français est dorénavant harmonisé avec celui
du circuit européen.
En France seuls six formats de jeu sont reconnus par la FPS :
la Fun Cup : Ce format est exclusivement français et uniquement pratiqué dans le cadre
de la FPS, il n'y a pas de tournois privés ou de circuit autre que les ligues régionales en Fun Cup. Parti sur
un principe de « format économique », car limité en nombre de billes par joueur (140), il oppose 5 joueurs
plus un 6e s'il est équipé d'un lanceur stock class. Bien que prévu pour lancer les joueurs débutants dans la
compétition, le format n'attire que des aficionados et reste marginal, bien que relativement plus populaire que
le format Pompe ;
le pompe : chaque équipe est composée de 5 joueurs avec des marqueurs à pompe sans
limitation du nombre de billes. La catégorie Pompe est la seule à bénéficier d'un circuit national en plus du
circuit régional classique, il s'agit de la Coupe Nationale Pompe. Depuis la saison 2006-2007, elle est aussi
la seule catégorie à avoir un championnat national séparé des autres, à Molières en 2007 et à [[]] en 2008.
Cette catégorie qui fut historiquement "l'école du paintball" est sur le déclin depuis quelques saisons et ne
survit que grâce à la CNP, dans le but de redynamiser le jeu le format long type CPL Millennium (voir plus
bas) a été adopté ;
le semi 3 : chaque équipe est composée de 3 joueurs (+1 remplaçant max) avec des
marqueurs semi-automatiques sans limitation du nombre de billes, le jeu est basé sur une capture de drapeau
dans la base adverse que l'on doit ramener dans sa propre base sans avoir été touché, la durée de jeu est
de 3 minutes;
le semi 3 Format Long : Ce format est le même que le semi 3 sauf qu'un match est
composé de plusieurs points et celui qui gagne est le premier à avoir marqué 4 points.
le semi 5 : chaque équipe est composée de 5 joueurs (+2 remplaçants max) avec des
marqueurs semi-automatiques sans limitation du nombre de billes, même règles de drapeau, durée de jeu de
5 minutes;
le semi 5 Format Long : Inspiré du format SPL du Millennium, lui-même inspiré du format
X-Ball américain. Le format long a été mis en place pour la saison 2007-2008 (voir format SPL pour le
système de jeu)
?
le semi 7 : chaque équipe est composée de 7 joueurs (+3 remplaçants max) avec des
marqueurs semi-automatiques sans limitation du nombre de billes, même règles de drapeau, durée de jeu de
7 minutes; Ce format n'est plus pratiqué en ligue depuis 2008.
COMPÉTITION EN EUROPE
Organisée autour d'un organisme privé, le Millennium Series, le circuit européen est actif depuis 2000, bien
que son format évolue encore chaque année. La gestion du championnat se fait selon un calendrier "à
l'américaine", d'avril à octobre, avec cinq étapes situées dans des pays tels que la France, l'Allemagne et la
Grande-Bretagne principalement, mais aussi la Belgique ou l'Espagne, le Portugal et les Pays-Bas par le
passé.
Le circuit est organisé en plusieurs catégories de niveaux et se joue en trois types de format de jeu :
la CPL : ou Champions' Paintball League : chaque équipe est composée de 5 joueurs,
auxquels s'ajoutent 2 remplaçants maximum, 1 coach, avec des marqueurs semi-automatiques assistés
limités à 12 billes par seconde. Le format de jeu est de type "long", il s'agit dans une limite de temps (15
minutes) de jouer le maximum de parties, celles-ci se terminant lorsque qu'un joueur a réussi à toucher la
base adverse, la première équipe totalisant 5 points ou celle en tête à la fin du temps gagne. Ce format est
limité à 16 équipes dont les 2 dernières en fin de saison sont rétrogradées en SPL ;
la SPL : ou Semi Pro League et : chaque équipe est composée de 5 joueurs, 2
remplaçants maximum, 1 coach, avec des marqueurs semi-automatiques assistés limités à 10 billes par
seconde. Le format est identique à la CPL, excepté le temps limité à 10 minutes et la limite de points de 4
pour remporter la victoire. 2007 est la première saison de SPL, et elle est limitée à 32 équipes dont les 2
premières passeront en CPL, et les 6 seront rétrogradés en Division 1 ;
la Division 1 : Division qui subit un changement au cours de la saison 2008 où elle passe
à un réglement identique à la SPL. L'accès est uniquement possible aux vainqueurs de la Division 2, et les
6 meilleures équipes de la Division 1 seront promues en SPL.
la Division 2 ou M7 : Cette division change également de format de jeu en 2008, pour
adopter le format SPL (ou format X-BALL Light), avec des marqueurs semi-automatiques assistés limités à
12 billes par seconde. Cette division à la différence de la SPL, CPL et Div1 n'est pas soumise à une
qualification préalable, mais il est en revanche nécessaire de remporter la saison en Division 2 afin d'accéder
en Division 1. Le format de jeu est de type "X-Ball" à 5 joueurs mais s'appelle toujours "M7".
le M5 : chaque équipe est composée de 5 joueurs avec des marqueurs semi-automatiques
assistés limités à 12 billes par seconde. Suite à la demande de nombreuses équipes, cette division est
soumise à classement annuel bien qu'elle serve uniquement à permettre aux jeunes équipes locales de
prendre un avant-goût du circuit européen avant de s'engager sur une saison entière. Le format est un jeu de
drapeau classique.
Il existe un autre circuit privé en Europe de l'Est appelé le Centurio, dont les meilleurs représentants
participent au Millennium librement dans diverses catégories, les classements sont totalement indépendants.
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COMPÉTITION DANS LE MONDE
Le paintball est très populaire aux États-Unis, c'est le cinquième sport extrême avec plus de 16 millions de
pratiquants dans le monde 4, il existe deux circuits majeurs nationaux :
la National Professional Paintball League : jeu à 7 joueurs en marqueurs semiautomatiques et une catégorie Pompe à 5 joueurs.
la National X-Ball League organisée par la PSP (Paintball Sport Promotion) : jeu à
5 joueurs en marqueurs semi-automatiques avec tir assisté en mode psp (raffales de balles, à un maximum
de 15 balles par secondes) en format long "X-Ball". La PSP fonctionne comme les circuits classiques de
sport collectif professionnel américain avec des franchises par ville.
Le premier circuit asiatique a fait ses débuts en 2006 mais le développement du paintball dans cette zone du
globe est freiné par des législations sévères sur l'équipement.
D'autres formats de jeux
D'autres formats de jeux non sportifs, mais personnalisables, sont pratiqués, le plus souvent dans le cadre
d'associations de joueurs affiliés ou non à la Fédération de paintball sportif. Cependant, ces formats du jeu,
bien que considérés comme non sportifs, demandent de la part des joueurs un effort physique et
psychologique intense. En aucun cas, la Fédération de paintball sportif n'a plein pouvoir et ne peut designer
comment le paintball peut se jouer.
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LE PAINTBALL SCENARIO OU SIMULATION
Directement hérité des premiers temps du paintball en France, les parties de simulation sont pratiquées par
des joueurs portant des tenues camouflage et des lanceurs à l'aspect proche de celui d'armes véritables
(répliques). L'aspect ludique y est tout aussi, sinon plus important que l'aspect sportif. Le tout dans le respect
de la sécurité élémentaire du paintball. Ces types de jeu peut se rapprocher du jeu de rôle grandeur nature
pour la richesse des accessoires qu'on y trouve (véhicules, fumigènes, déguisements…) et des règles de
Roleplay sont exigées. Plusieurs associations de paintball scénario ont ainsi rejoint la Fédération française
des Jeux de Rôles Grandeur Nature (FédéGN) : www.fedegn.org
Les Big Game :
Taille de l'évènement: Les Big Game sont des parties scénarisées à grande échelle.
Durée: Ces parties se déroulent sur un à plusieurs jours.
Nombre de participants: Il peut atteindre plusieurs centaines de joueurs, répartis en autant d'équipes
que le nécessite le scénario.
Activités: Des tâches peuvent être attribuées à chaque joueur, laissant une grande liberté d'action et
de jeu sur le terrain.
Spécificité: la taille, l'ambiance, la diversité des thèmes.
Les scénarios se veulent évolutifs, plus tactiques, plus complexes que le simple jeu qui était à la base la
conquête du drapeau. Certains de ces scénarios permettent de revivre des moments historiques de la
deuxième guerre mondiale ; le débarquement étant certes l’un des plus populaires. Certains joueurs portent
même des vêtements d’époque, cela les plonge dans un monde imaginaire. Certains font de longues
réflexions sur la triste réalité qui a frappé les vrais héros de ce débarquement. La plupart étant tous trop
jeunes pour avoir vécu ou même connu quelqu’un y ayant vraiment participé. En Amérique du Nord,
certains terrains ont acquis une notoriété planétaire avec des Big Game comme le Oklahoma D-day 's avec
ses milliers de participants alors que plus au nord, un des plus spectaculaires événements a lieu chez
Bigfoot Paintball au Canada. Avec un record de 976 joueurs pour le Big game de 2009.
« Quelques fois par année, quelque chose d’étrange se passe dans les collines du Québec…500 joueurs se
rassemblent pour une des plus intenses batailles de Paintball au monde. Cette année ne fut pas différente. »
Le Paintball Camo ou Paintball Simulation :
Taille de l'évènement:
Durée: Ces parties se déroulent de un à plusieurs jours.
Nombre de participants: Il peut atteindre plusieurs centaines de joueurs, répartis en autant
d'équipes que le nécessite le scénario.
Activités: Un scénario de fond, des missions selon les équipes, des spéciliatés pour les
joueurs (médecin, artificier, saboteur, technicien, scientifique...).
Spécificité: Les équipements, habits et tenue de camouflage qui sont à la base des
équipements, sont ceux utilisés au début du paintball. Il trouve ses racines et sa popularité dans les jeux
vidéos de simulation tels que Counter-Strike ou Rainbow Six et ressemble en tous points à l'Airsoft au
niveau de l'utilisation du matériel qui est destiné aux forces armées. Les fabricants de matériel de paintball
français ont depuis 2004 remis dans leur catalogue des lanceurs d'armes paintball et d'autres équipements
dédiés à la simulation de jeux de combats. L'objectif n'est pas la compétition.
Au Canada et plus particulièrement au Québec, ce mode de jeux gagne de plus en plus d’adeptes. Il y a
plusieurs équipes différentes de Mil-Sim, avec leur propre code, leur code vestimentaire, leur système de
grade, des règles de jeu ayant pour but de simuler le plus possible de vraies opérations militaires. Le
matériel disponible pour les joueurs a beaucoup évolué depuis l’époque des marqueurs aux couleurs fluo, les
armes de Paintball sont maintenant de vraies répliques de MP5, de M16, il est possible de se procurer des
fumigènes, des lance grenades, des bazookas, des casques balistiques et tout un arsenal de vestes
tactiques tout aussi réalistes que celles portées par les corps d’élite. Les fournisseurs d’armes à feu FN
Herstal ont même une division (Tiberius) fabricant des armes pour le Paintball dérivé des armes de contrôle
de foule. Le plus gros fabricant d’armes de Paintball : Tippmann est une compagnie qui construisait des
répliques d’armes à feu. La plupart des fabricants d’accessoires ; lunettes de visée, vestes tactiques,
marqueur laser ont des divisions qui fabriquent des pièces spécialement pour le Paintball.
La Reball
La Reball (du nom de la marque) est une bille en caoutchouc ou en mousse créée en premier lieu pour
l'entrainement des équipes de compétition. Ce type de bille étant réutilisable après un lavage à l'eau et nonsalissant, il est donc plus économique qu'une bille classique, même si plus cher à l'achat. L'usage de la
Reball à une vélocité de paintball classique est dangereux et il est nécessaire de baisser la puissance des
lanceurs, par contre, elle n'en nécessite pas de particulier et peut-être utilisée avec son matériel habituel. La
Reball est idéale pour une utilisation dans des terrains intérieurs sur n'importe quelle surface, elle est très
populaire dans les pays où les conditions météorologiques ne permettent pas un jeu régulier en extérieur, et
aussi pratique pour une installation temporaire dans un gymnase par exemple. On peut malgré tout rappeler
que ce produit n'est fait que pour être tiré sur des cibles et non sur des joueurs. Il s'agit là d'une modification
d'utilisation de ce produit car le matériel de protection (le masque) n'est pas fabriqué pour subir ce genre de
choc.
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MAGAZINES
XPAINT Paintball Magazine, Créé en février 2001, et distribué en Kiosque en France, c’est aujourd’hui
l’un des derniers magazines papier encore édité dans le monde. Surfant sur une image clairement calquée
sur celle des Sport Extrêmes, Xpaint propose de nombreux reportages sur le marché, les tournois
Nationaux et Internationaux, des tests de produits et des visuels très travaillés. L’ensemble du contenu est
exclusif au magazine, afin d’apporter un complément clairement exhaustif par rapport à ce que l’on peut
trouver sur le web. Xpaint est bimestriel et propose en plus des parutions classiques un Hors-série annuel
qui recense et note le matériel utilisé dans le paintball (masques, marqueurs, billes…) ainsi que les sites pour
pouvoir pratiquer et acheter du matériel. Xpaint est édité par Frost Publication.
INVISIBLE Paintball Magazine, Créé en février 2007, et distribué en Kiosque en France, Invisible offre
une alternative à Xpaint puisque la ligne éditoriale est orientée vers le loisir et particulièrement le jeu
scénarisé. Le Magazine propose de nombreux scénarios et offre des comptes rendus de partie, ainsi que
des tests poussés de matériels. L’ambiance se veut clairement celle que l’on retrouve dans les Jeux de Rôle
Grandeur Nature, mais exclusivement avec l’utilisation du matériel de Paintball. Invisible est un Magazine
bimestriel édité par Frost Publication.
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