tactic paintball

BISMESTRIEL
GRATUIT
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Le calme
avant la tempête
Les obstacles sont posés,
fixés. Les filets sont dressés.
La brise souffle sur le terrain
humidifié par la rosée du
matin. Bientôt foulé par
une horde d’équipes aux
ambitions toutes plus
dévorantes les unes que
les autres, cette arène des
temps modernes verra fort
heureusement couler la
couleur en lieu et place du
sang des temps passés.
Photo © Jenny Lhoir
Découverte
_____ Petit aperçu du paintball ______ 3
Rencontre
______ Julien Wartel, arbitre _________ 6
Rencontre
______ Véronique Bataille,
capitaine des Lady Carnage ___ 9
Rencontre
______ Fabrice Poujade,
sales representative Dye _____ 11
TACTIC PAINTBALL magazine
rue Félicien Terwagne 33, BE-5020 Vedrin
Tél. +32 (0) 486 50 51 91
Fax +32 (0) 81 23 03 71
[email protected]
www.tacticpaintball.com
Éditeur responsable } Didier Delhez
Découverte
Rencontre
_____ Place au « mil-sim » __________ 13
______ Umberto Roméo,
gérant de Ultragame_________ 15
Site Web _______ Prebunk.be
_________________ 17
Agenda________ Janvier~avril
2009 ___________ 18
Consultante paintball } Jenny Lhoir.
Collaborateurs } Damien Dassault,
Emilienne Deville, Jenny Lhoir,
Christian Marcelin.
Crédits visuels } Tous les visuels
de ce numéro : tous droits réservés.
Mise en page } Megalopole sprl,
[email protected]
TACTIC est un magazine électronique
bimestriel gratuit. Le numéro 2 sera
disponible le lundi 2 mars 2009.
Date ultime de réception de matériel
en vue d’être publié : 22 février 2009.
WWW.TACTICPAINTBALL.COM
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Nous remercions tous les intervenants
ayant contribué de près ou de loin à
rendre possible la parution du présent
numéro. Aucun matériel non expressément
sollicité ne sera renvoyé.
La reproduction, même
partielle, du présent
magazine sans
autorisation écrite
de Megalopole sprl
est strictement interdite.
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Découverte
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Et si nous jouions aux billes ?
Il y a des préjugés qui ont la vie
dure. Celui qui relègue le paintball
au rang de passe-temps idiot, violent
et guerrier en est un parmi les plus
résistants. Loin de cette image
d’Épinal, le paintball apparaît de
plus en plus comme un sport qui
monte et qui, venu des États-Unis lui
aussi, semble suivre la même courbe
ascendante que le base-ball. Petit à
petit, ce sport d’un autre genre gagne
ses galons.
PRIORITÉ À LA SÉCURITÉ
Petit aperçu du paintball
A
Par Christian Marcelin
vouons-le tout de go : oui, au paintball on se tire
dessus, avec de vrais projectiles. Oui, les impacts
peuvent faire mal et provoquer de jolis bleus. Mais
avant de critiquer, il faut d’abord se mettre d’accord
au sujet du paintball dont on parle. Il y a celui qui se
pratique entre amis, sur un terrain isolé, souvent boisé
ou assimilé à une friche industrielle. Mais il y a aussi
celui de compétition, nettement moins connu.
• Toute l’équipe est prête à en découdre. Chacun connaît
son rôle et sait exactement où il doit aller se placer,
et quelle tactique de jeu il devra ensuite suivre durant
la courte partie. Courte… mais très intense.
Le paintball est, aux États-Unis, un sport quasi national. Pas étonnant, dans ce pays qui aime tant fricoter
avec les armes. Là-bas, les joueurs des équipes leaders
des compétitions sont de véritables stars et les sommes
engagées sont de plus en plus importantes. On n’est
pas le pays de la démesure pour rien. De notre côté
✖ En dehors du terrain de jeu, le canon
du marqueur doit être obstrué par un
bouchon ;
✖ On ne peut en aucun cas retirer son
masque durant une partie, et surtout
pas pour en ôter la buée éventuelle, d’où
l’intérêt de se procurer un masque de
bonne qualité ;
✖ On ne tire pas sur un joueur à moins
d’une distance spécifiée en début de
partie, 5 à 10 mètres en général. Si
ce cas est amené à se présenter, on
visera l’adversaire sans tirer et on lui
dira tout simplement « Touché », ce qui
provoquera son élimination ;
✖ Quand on est éliminé, on lève son
marqueur à la verticale, on se relève,
puis on sort du terrain au plus vite. On
ne tire évidement pas sur un joueur qui
est en train de quitter l’aire de jeu.
✖ On ne tire pas sur les arbitres éventuels.
✖ Aucun contact physique n’est autorisé.
✖ La puissance de propulsion du marqueur
doit être adaptée correctement en début
de partie ( il s’agit juste d’une petit vis
à tourner ) ;
✖ On obéit aux coups de sifflets qui
indiquent le début et la fin de partie,
mais il vaut toujours mieux n’ôter son
masque que lorsqu’on est certain que
tous les joueurs on bien entendu le coup
de sifflet final.
✖ Si vous jugez que le terrain où l’on vous
propose de jouer présente des risques,
refusez tout simplement de jouer. C’est
une question de bon sens.
✖ Ne vous improvisez pas organisateur
d’un jour. Faites appel à
des professionnels.
de l’Atlantique, on ne trouve rien de tel, si ce n’est une
furieuse ambition de faire reconnaître le paintball à sa
juste valeur : un véritable sport. C’est l’Allemagne qui
est une fois encore un temps en avance sur ses voisins.
La percée que les petites billes de couleur exécutent
là-bas déteint avec bonheur dans la francophonie, petit
à petit. Une situation qui n’est pas sans nous évoquer
une situation similaire dans un domaine que nous
connaissons bien.
On trouve un grand nombre de sociétés organisatrices d’incentives qui ont ajouté, plus ou moins
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Ne peuvent jouer au paintball que ceux sachant obéir aux règles de sécurité
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LE MATÉRIEL
4
P
our jouer au paintball, un matériel minimum est requis. Il y a d’abord le lanceur, qu’on évite toujours
d’appeler « gun » ou arme, tant le paintball est à la recherche d’une image plus propre que celle qu’on
veut bien lui attribuer. Il existe des lanceurs à tous les prix, mais comptez tout de même 150 à 200
comme prix d’entrée de gamme, sachant que les lanceurs de compétition ( plusieurs billes à la seconde
grâce à de l’électronique intégrée ) peuvent se payer en milliers d’euros. Pour la propulsion, on fait appel
à du gaz comprimé stocké dans une bonbonne à l’arrière du marqueur. De sa capacité dépend parfois
votre « survie » sur le terrain. On recommande habituellement d’utiliser une bonbonne pouvant tirer
1000 billes. ✦ Vient ensuite le loader destiné à contenir les billes et qui casse visuellement le lien
qui pourrait exister entre un lanceur et une véritable arme. Il en existe de toute sorte, là aussi. Veillez
à disposer d’un modèle ayant un système de fermeture qui ne s’ouvrira pas de manière inopportune,
laissant gicler les billes sur le sol, et, à contrario, s’ouvrira facilement lorsqu’il s’agira de recharger. Évitez
les loaders aux couleurs criardes qui vous feront trop vite repérer en terrain naturel. ✦ Bizarrement, ce
qui coûte le plus cher, ce n’est pas le lanceur, mais bien les caisses de billes achetées chaque week-end,
en moyenne 50 euros les 2000 billes. Au début on se montre bien économe, mais cela n’a qu’un temps.
On se prend vite au jeu et l’envie d’arroser vos adversaires vous envahit alors. Les billes se classent en
différentes qualités, selon l’épaisseur de leur coque, leur comportement à température chaude ou froide,
la composition de leur couleur, etc. Il s’agit en général de graisse de poisson conditionnée en billes par
des entreprises pharmaceutiques. Rien de dangereux à avaler donc ; pour le goût par contre, il vaut
mieux éviter. ✦ On se munira également de réservoirs de billes à accrocher à sa ceinture ou plus
simplement munis de la ceinture ad hoc, pour ne jamais être pris au dépourvu. Un ustensile bien pratique
est une longue tige plastique pliable, ayant un embout en plastique mou qui vous permettra de nettoyer
l’intérieur de votre canon quand une bille éclatera à l’intérieur. ✦ En ce qui concerne les vêtements,
tout dépend du degré de protection souhaité. On peut très bien jouer en T-shirt si on ne craint pas les
bleus, mais il vaut tout de même mieux l’éviter et se couvrir tout le corps de vêtements amples pour
mieux amortir les impacts, et même parfois empêcher les billes d’éclater. En plus du masque obligatoire
( choisissez absolument un masque anti-buée ! ) vous pouvez vous visser sur le crâne une casquette à
l’envers pour vous protéger le dessus de la tête et la nuque. ✦ Notez qu’il existe le soft-ball pour ceux
qui veulent jouer sans se tacher. Les billes sont alors uniquement composées de mousse et se ramassent
à l’aspirateur, une fois la partie terminée. Idéal pour les événements en intérieur, par exemple dans des
salles omnisport, équipées pour l’occasion.
opportunément, le paintball à leur services, tant il
est vrai qu’il génère ces situations dans lesquelles les
patrons aiment voir leurs employés s’immerger ; il
y est question de solidarité, d’organisation, de prise
d’initiative … tous des termes qui
prennent leur sens au cœur d’une
action non feinte.
Les règles peuvent varier, mais la
plus connue consiste à s’emparer du
drapeau de l’adversaire. Les parties
opposent deux forces équivalentes
sur des terrains dotés d’obstacles
offrant d’indispensables abris, car
dès le coup de sifflet initial, les billes
se mettent à fuser de toute part. La
première partie à laquelle on participe est toujours surprenante. On a beau s’attendre à
ressentir des émotions fortes, des poussées d’adrénaline,
lorsque les billes se mettent à siffler à votre oreille,
votre premier réflexe est de plonger au sol, pour vous
couvrir. Passé les premiers instants, vous reprenez le
dessus et vous rappelez de la mission qui vous a été
attribuée : couvrir vos attaquants pour leur permettre
de s’approchez pas à pas du drapeau adverse, et s’en
emparer. Vous vous redressez sur les genoux, jambes
écartées, presque assis, de façon à pouvoir vous incliner
en arrière et vous redresser d’un coup pour lâcher votre
salve. Mais déjà les premiers joueurs, canon pointé
vers le ciel, quittent le terrain, marqués par la peinture
d’une bille ennemie, signe qu’ils sont hors jeu et que
leur tirer dessus ne serait pas très fair-play.
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• L’expression « manger de
la bille » — c’est à dire être souvent
touché — prend parfois un sens
premier qui n’est pas fait pour ravir
les papilles.
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Au paintball, vous apprenez vite ce que le mot
« furtif » signifie : se dissimuler, bondir, ramper ; tout
ce qui est nécessaire pour surprendre les adversaires.
Sur le terrain, on crie et on hurle aussi, pour se faire
entendre de ses partenaires, leur signaler les ennemis
repérés, pour demander de l’aide. Au diable les jeux
vidéos, si immersifs soient-ils ; ici c’est de la véritable
action qui vous éreinte en quelques minutes seulement.
Il faut dire que gérer tout ce qui doit l’être en ayant la
vision et l’ouïe réduites par votre casque de protection,
combiné au stress et aux mouvements sportifs a de
quoi vous faire suer à grandes eaux.
Habituellement pratiqué sur des terrains restreints
où vous voyez vos adversaires dès avant que ne commence la partie, le paintball prend une ampleur toute
différente lorsque vous avez l’occasion d’y jouer sur
de vastes étendues. Ne sachant pas où vous attend
l’ennemi, vous avancez à pas feutrés, vous dissimulant
d’arbre en arbre ; vous passez du temps à scruter dans
le plus grand silence. À chaque seconde vous pouvez
tomber dans une embuscade rondement menée. Vos
qualités « d’infiltrateur » sont à exploiter au maximum.
C’est surtout cette façon de jouer au paintball qui est
responsable de sa mauvaise image. Car si vu de l’intérieur, il s’agit d’une expérience prenante, les spectateurs
peuvent n’y voir que des manœuvres para-militaires,
ce qui n’est évidement pas le cas.
Reste que l’émergence actuelle du paintball n’est
pas due à cette façon débonnaire de le pratiquer, mais
bien à la compétition. De grands tournois jalonnent la
francophonie et, petit à petit, glanent de plus en plus
de spectateurs, ce qui est toujours bon signe. L’équipement d’une équipe n’a pas grand-chose à voir avec
celui du joueur du dimanche au fond
des bois. Les marqueurs utilisés ( voir
encadré ) tirent a répétition par le seul
effleurement de la gâchette, le dos des
joueurs est bardé de réserves de billes,
les vêtements sont plus que amples
et marqués de visuels dynamiques et
extrêmement colorés, tandis que les
casques, outre leur rôle protecteur,
prennent des allures impressionnantes
de part leur design soigné. Dès le coup
de sifflet, chaque membre de l’équipe
tient son rôle à la perfection. Certains arrosent du
fond de court, tandis que les attaquant s’infiltrent au
plus près de l’ennemi. Le terrain, cerclé de filets protecteurs, est jalonné d’obstacles gonflables marqués
de publicités et disposés de manière stratégique. Au
beau milieu de cette déferlante de billes et de cris,
des arbitres protégés par un casque et un plastron
s’assurent que les joueurs n’essuient pas les marques de
couleur quand ils sont touchés, et vérifient aussi, toute
tricherie mise à part, qu’aucun joueur n’a été touché à
son insu ; tout impact sur le joueur, ses vêtements ou
• Ci-dessus : le paintball Camo est idéal pour permettre
aux débutant de découvrir des sensations nouvelles.
Ci-dessous, à gauche : bien encadré, le paintball peut
aussi être pratiqué par des enfants. Ci-dessous, à droite :
le nerf du paintball est sans conteste le coût des billes?
son équipement étant éliminatoires. Les manches se
succèdent à un rythme effréné, ne durant parfois que
quelques courtes minutes.
Le paintball, c’est cela : un défoulement et une
immersion totale au cœur de l’action. Alors oui, bien
sûr, il y a des joueurs peu fair-play ; des joueurs qu’il
vaut mieux éviter, que ce soit pour leur comportement
sur le terrain, ou leur mentalité guerrière primaire. Il
peut être préférable de jouer entre amis plutôt que de
rejoindre un groupe formé qu’on ne connaît pas. Mais
il serait dommage de se priver de telles sensations sur
base du seul fait que certains « joueurs » se prennent
pour des fous de la gâchette. Le plus important reste
l’encadrement qui doit imposer à tous les règles de sécurité, sous peine d’être évincé du terrain. Le paintball
doit se pratiquer avec sérieux et respect de l’autre, si
on veut qu’il reste un jeu amusant.
■
Cet article a initialement été publié dans le numéro 14
de Plato magazine, en avril 2007.
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Rencontre
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Les lignes amincissent
Julien Wartel, arbitre
Que serait le sport de compétition
sans les intervenants aptes à en faire
respecter les règles ? On ne peut
imaginer de paintball de compétition
sans les arbitres qui vont avec. Fort
de son expérience de joueur, mais
aussi et surtout d’arbitre, Julien
Wartel nous éclaire sur cette position
étrange dans le jeu qui fait que, bien
que non joueur, vous apprenez à
« manger » davantage de billes que
les équipes opposées. Être arbitre,
serait-ce d’abord savoir faire don de
son corps ?
http://snapshootsassassins.skyrock.com
Par Jenny Lhoir
Tactic } Bonjour Julien. Pourriez-vous
vous présenter à nos lecteurs ?
Julien Wartel } J’ai 24 ans ; bientôt 25 en mars et
je vis à Charleroi. Je pratique le paintball depuis douze
ans maintenant. Je joue actuellement comme arrière
pour l’équipe MDK Assassins, plus connue sous le
nom de Snapshoots Assassins. Ma
profession est vendeur à la boutique
Snapshoots Charleroi, où je suis
technicien Planet Eclipse. Je suis
aussi Euro-ref depuis trois annéess.
Actuellement je fais un pause en ce
qui concerne l’arbitrage.
Tactic } Comment en êtesvous venu au paintball et quel
y a été votre cheminement
jusqu’à aujourd’hui ?
J.W. } J’ai commencé, comme à
peu près tout le monde, par la location. Un ami de
mon père avait une petite équipe de compétition,les
Taggers, qui disposait du matériel de location, et
qui, pour réduire les frais des tournois, organisait
des journées découvertes. Une semaine plus tard,
j’achetais mon premier lanceur pompe Traccer Asa.
Pendant trois mois, j’ai participé à toutes les journées
organisées par les Taggers. Puis, un de leurs joueurs
s’étant blessé, ils m’ont demandé de participer à
une journée du championnat belge de l’époque,
le BPA. En raison de mon jeune âge (douze ans !),
ils durent demander l’autorisation au comité de
la BPA pour que je puisse participer ; à deux voix
contre une, ce fût accepté. Les deux personnes qui
acceptèrent était Pascal Blondiau des Red Devil’s
et des Worms, et Jacques Lerios (Circus brothers,
« Quand vous êtes arbitre,
vos seuls amis sur le terrain
sont tous les gars qui
« mangent de la bille »
avec vous et qui portent
une tenue rayée. »
Worms, Bandicot, Blackout). Nous avons terminé
premiers de la journée en Division Amateurs, en
nous offrant le luxe de battre les Worms, qui étaient
premiers au général en Division Pro et aussi champions de Belgique en titre. J’ai continué deux ans
avec les Taggers, en participant aux tournois de la
BPA et de la LFPS. Ensuite, l’équipe s’est dissoute.
Alors a commencé un longue période de deux ans
de « latence » au niveau des tournois. Je jouais un
peu comme un « mercenaire » sur tous les petits
tournois, et j’en ai profité pour lancer une petite
équipe avec des amis, qui prit le nom de Sex Nains.
Après cela, je me suis concentré sur l’arbitrage non
sans participer à la dernière saison de l’UBPF, avec les
Snaspshoots Assassins, où nous avons fini premiers
du général en D2.
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Tactic } Comment êtes-vous devenu arbitre ?
J.W. } Lors du premier Snapshoots Trophy à Malonne, Jacques Lerios me proposa un petit boulot sur
le tournoi. Normalement, je devais m’occuper de faire
un peu de maintenance sur le site. Mais au final, par
manque d’arbitres, je fus lancé sur le terrain comme
arbitre de champ, ce qui fut ma première expérience
à ce poste. Jacques me proposa par la suite de devenir
arbitre pour le Volcano Tour, anciennement l’UBPF.
Lors de la seconde édition du Snapshoots Trophy, je
fus propulsé chef de terrain pour la première fois, poste
que j’ai conservé lors des éditions ultérieures, ainsi que
pour les tournois de l’UBPF. Pendant cette période,
j’ai rejoins le corps des Euro-refs pour la saison 2006
lors de l’édition de Marseille. J’y ai débuté en Seven
Men puis, pour la manche suivante, je suis passé sur le
terrain CPL, où j’ai officié durant deux saisons. Enfin,
j’ai aussi participé en qualité d’arbitre à la DPL, à la
Super Five Series et au Centurio comme arbitre de
champ et comme chef de terrain.
Tactic } Quels fonctions le rôle d’arbitre
recouvre-t-il ?
J.W. } D’après moi, l’arbitre n’est pas là pour freiner
le jeu, mais bien pour le fluidifier. Il a aussi un rôle
d’encadrement et de pédagogie pour les joueurs, que
ce soit pour assurer l’application du règlement et le
respect des consignes de sécurité.
Tactic } Quelles sont les règles de base
pour la compétition ?
J.W. } Tout dépend du format de jeu pratique lors
du tournoi. Je ne peux que vous conseiller la lecture
du règlement du Millénnium Series, rédigé en anglais.
La règle qui me semble la plus importante pour la
compétion et qui fonctionne pour tous les formats, est
que tout impact sur le joueur ou sur son équipement
entraîne son élimination pour la partie en cours.
Tactic } À quels tournois
avez-vous participé en 2008 ?
J.W. } J’ai juste officié à Malaga. Ensuite, j’ai décidé
de mettre l’arbitrage de côté, car je vais bientôt être
papa. Je suis toujours en contact avec Ulrich, le chef des
Euro-refs. Qui sait… je reprendrai peut-être un jour.
Tactic } Comment devient-on
un arbitre reconnu ?
J.W. } Je dirais : essayer d’arbitrer un maximum de
tournois. Mais surtout être le plus impartial possible.
Quand vous êtes arbitre, vos seuls amis sur le terrain
sont tous les gars qui « mangent de la bille » avec
vous et qui portent une tenue rayée. Vous ne devez
pas laisser de place au fait que vous appréciez plus
« Il y a aussi un gros travail
de remise en question
constante, même
en plein match. »
une équipe que l’autre sur le terrain ; tous les joueurs
doivent être sur un pied d’égalité. Ensuite, il y a aussi
un gros travail de remise en question constante, même
en plein match.
Tactic } Existe-t-il des formations
dédiées à l’arbitrage ?
J.W. } Pour moi, la meilleure formation, c’est « sur
le tas ». Arbitrer un maximun de petits tournois afin
de « prendre du niveau ». Ensuite, il existe des formations Euro-refs proposées par Ulrich. Pour plus de
renseignements, je vous conseille de prendre contact
avec lui pour voir quand il en propose une dans votre
région ; son Email est disponible sur le site www.
millennium-series.com.
Tactic } Qu’appréciez-vous
tout particulièrement dans le paintball ?
J.W. } L’adrénaline que la pratique du jeu procure,
mais aussi les rapports humains avec tous ceux avec
qui on partage cette même passion.
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Tactic } Et qu’en est-il des aspects
moins agréables de ce sport ?
J.W. } Devoir se lever tôt pour se rendre au tournoi !
Sinon, il faut aussi pointer les conflits existant entre
les différents circuits.
Tactic } Le paintball ne peut-il se concevoir
qu’à travers la compétition ?
J.W. } Non, il ne faut pas oublier que le Camo et
les joueurs de Big Game représentent la majorité des
participants du paintball !
Tactic } Quels sont les tournois
que vous préférez arbitrer ?
J.W. } Tous les tournois ont leurs qualités et leurs
défauts relatifs à l’arbitrage. Je ne prendrai donc aucun
parti pour l’un ou pour l’autre.
Tactic } Votre vie tourne-t-elle toute entière
autour du paintball ?
J.W. } Je travaille dans le paintball ; une majorité
de mes amis sont dans le paintball ; mon loisir est
Tactic } En tant qu’arbitre,
quelle place préférez-vous ?
J.W. } Le Base-ref ; c’est celui qui effectue le « check »
final du joueur qui raccroche ou qui « buzze » ; c’est
une position qui vous place près de l’action, d’ailleurs
c’est la place à laquelle j’officiais sur le terrain CPL.
Chef de terrain, c’est intéressant aussi car on prend
moins de billes, mais il y a toutes les discussions de
fin de match qu’il faut supporter. Donc, je préfère
rester Base-ref.
« Il ne faut pas oublier
que le Camo et les joueurs
de Big Game représentent
la majorité des participants
du paintball. »
le paintball… Donc oui, on peut considérer que le
paintball occupe une grande place dans ma vie.
Tactic } Quel fut votre plus mémorable
souvenir sur le terrain, en tant qu’arbitre ?
J.W. } J’en ai deux… La première, c’est lors de la
manche du Millénnium en Belgique. Fason, qui joue
chez Moscow Phoenix (Trauma, aux USA), et dont
le gabarit n’a rien à envier à un joueur de football
américain, se fait impacter sur le loader alors qu’il
commence une charge dans le « snake », n’ayant
pas vu son impact. Deux arbitres lui couraient
après afin de l’éliminer, mais il ne s’arrêtait pas, et
poursuivait dans ma direction. Le seul moyen que
j’ai trouvé pour l’arrêter a été de le plaquer au sol
comme au rugby, et de lui montrer de suite l’impact
sur son loader. La seconde a également eu lieu lors
du Millénnium. Pendant un match entre Ignition et
Ducks, j’ai distribué sept one4one pour les 2 équipes
sur le même point ! Ce fut mon record de pénalités
sur un point joué.
Tactic } Pourriez-vous nous dresser
l’inventaire de votre équipement ?
J.W. } En tant que joueur : Etek 2, Vlocity Junior
avec Crown system, Vlocity normale, 1.1 L kevlar
lux-fer + preset 4500 Psi Crossfire, Masque Avatar,
Pantalon Eclipse, mitaine Eclipse, coudière Eclipse,
genoullière Dye, Jersey R-trax. En tant qu’arbitre :
Masque V-force grill, Jersey Draxxus, Pantalon
Draxxus, gants Angel, chest protect spyder, pantalon
de gardien de foot.
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Rencontre
9
Mesdames, tirez les premières
Véronique Bataille, capitaine des Lady Carnage
Laetitia est une middle très solide qui envoie au
prébunk ou au block.
De son côté, Cyrielle est attaquante snake, ce qui est
du jamais vu pour une fille ! Elle est rapide, n’a pas froid
aux yeux et n’a surtout pas peur de se blesser.
Emmanuelle joue middle ou middle avancé. Elle
progresse chaque semaine et nous a prouvé qu’elle
méritait sa place au sein de l’équipe.
Kristelle est notre dernière recrue ; polyvalente et
posée, elle est middle avancé.
http://campladycarnage.xooit.fr
Par Jenny Lhoir
Photo © E. Chateau & Lady Carnage, extraite de p8ntbox.com
Vous pensiez que le paintball n’était
qu’un monde de brutes, sans foi ni loi,
un monde purement et typiquement
masculin ? L’équipe des Lady Carnage
vient bousculer vos certitudes. Main
de fer dans un gant de velours, ces
dames se prêtent au jeu avec une
fougue et une rage qui n’a rien à envier
aux messieurs. Auraient-elles quelque
chose de plus à prouver ?
« Quand une fille bat
un mec sur son terrain,
avec les mêmes armes,
alors elle gagne
son respect. »
TACTIC } Le paintball, c’est arrivé comment ?
Véronique Bataille } Par hasard, en venant regarder les compétitions. Les T-Rex,une équipe belge,
m’ont proposé de compléter leur rooster pour le
Snapshoots 2006. J’ai ensuite fait deux saisons de ligue
belge ainsi que les Snapshoots et certains Millénium.
Ma grande chance est d’avoir commencé en D1, ce
qui m’a permis de progresser plus vite ; je n’avais pas
le choix si je voulais rester en jeu !
L’équipe des Blackout Girls s’est créée en 2007.
Nous avons joué la saison de ligue belge en M3 et M5
ainsi que le Snapshoots Indoor 2008. De cette équipe,
seules Lætitia et moi sommes restées.
Voilà plus d’un an que je voulais travailler avec
Thomas (alias Mr Camp) et Heindrich des Carnage.
Les Lady Carnage sont nées ainsi, en collaboration
avec Thomas — que je remercie encore pour sa
confiance — et sous la protection de nos grands frères
les Camp Carnage, et tout particulièrement Heindrich,
notre coach attitré.
TACTIC } Présentez-nous donc votre équipe
et ses principaux atouts…
V.B. } Il y a Aurélie, notre grande joueuse, posée mais
tout autant agressive : elle ne lache jamais rien !
Dorothée, quant à elle, est gauchère, ce qui est très pratique. Mais c’est surtout une très bonne attaquante snake.
Enfin, Véronik : attaquante voile, bonne en
snapshoot.
TACTIC } Quels objectifs
vous êtes-vous fixé pour 2009 ?
V.B. } Obtenir de bons résultats, que ce soit à l’IDF,
la BPL, le Millénium ou lors de tout autre tournoi.
Le principal est de progresser et d’apprendre de nos
défaites. Je préfère perdre en ayant tout donné que
gagner sans vraiment le mériter.
TACTIC } Quels sponsors vous supportent,
et qu’attendent-ils de vous ?
V.B. } Nous sommes soutenues par Camp et Eclipse.
Ils attendent de nous que nous les représentions le
mieux possible.
TACTIC } Pensez-vous posséder un style
de jeu particuliers, qui ait pu être à la base
de votre succès ?
V.B. } Oh oui, pour sûr, nous sommes des filles !
Et quand une fille bat un mec sur son terrain, avec
les mêmes armes, alors elle gagne son respect.
Voilà le challenge d’une fille : passer de la « pitié »
au respect.
À côté de ça, je suis très fière de mes joueuses
car elles ont toutes un style de jeu, une mentalité et
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une rage de vaincre qui permettent à notre équipe
de progresser.
faut en aucun cas mettre de côté. Beaucoup de paintballeurs ont d’ailleurs commencé dans un bois…
TACTIC } Dans l’équipe, quelle place occupezvous, et en quoi celle-ci conditionne-t-elle
votre jeu ?
V.B. } Je joue principalement au poste d’attaquante
dans les voiles. Le simple fait de rentrer sur le terrain
me conditionne, car quel que soit le poste, il aura son
importance.
TACTIC } Quelle part le paintball tient-il
dans votre vie ? La plus grande ?
V.B. } Pour ma part, oui, puisque j’ai fait du paintball mon métier également. Mais il est clair que pour
obtenir un certain niveau, seul le temps consacré
aux trainings compte ! Si le paintball ne tourne pas
entièrement autour de nos vies, une bonne partie du
temps libre lui est consacrée !
TACTIC } Qu’appréciez-vous tout
particulièrement dans le paintball ?
V.B. } Les sentations que cela procure : l’adrénaline,
le cardio au maximum, l’euphorie, la « niak ». On
passe d’un état à un autre d’un match à l’autre. On
rencontre un tas de gens, de toute nationalité et
culture ; on voyage…
D’autre part, le paintball est une grande famille, et
l’ambiance incroyable qui peut régner sur les terrains,
ou en dehors, est malheureusement difficilement
descriptible pour les personnes extérieures.
TACTIC } Et, d’un autre côté, quels sont
les aspects moins agréables de ce sport ?
V.B. } Le coût, principalement : le matériel, les trajets,
les inscriptions, les billes, les hôtels… Ensuite, je dirais
que psychologiquement, d’un point de vue féminin, il
faut gérer la douleur éventuelle, le poids du matériel ;
sans parler des aléas du temps…
TACTIC } Hormis la vôtre, quelle est votre
équipe favorite, et qu’appréciez-vous tout
particulièrement chez elle ?
V.B. } Les Camp Carnage. D’abord parce qu’ils croient
en nous et nous soutiennent, mais aussi parce que ce
sont de très très bons joueurs, qui ont su rester simples et
abordables. C’est un réel honneur de les représenter !
TACTIC } La compétition est-elle la seule
façon d’envisager le paintball ?
V.B. } Non, bien entendu. Il y a en parallèle le côté
loisir, en forêt ou sur terrain aménagé. C’est un autre
style de jeu qui compte beaucoup d’adeptes et qu’il ne
Photo © E. Chateau & Lady Carnage, extraite de p8ntbox.com
TACTIC } Quel fut votre plus mémorable
souvenir sur le terrain ?
V.B. } Orlando, ce mois d’octobre 2008. Lorsqu’Arnaud des Mortifieurs m’a fait monter sur le terrain,
« Je préfère perdre en ayant
tout donné que gagner
sans vraiment le mériter. »
j’étais terrifiée… Ma place ? Attaquante voiles : c’est
pas rien ! Et en remplacement d’un excellent joueur,
Greg des Carnage, qui plus est. Un vrai défi pour
moi ; je n’ai donc pas eu le choix, j’ai dû assurer. Et,
heureusement, c’est ce que j’ai fait. J’ai réussi à prouver que je méritais ma place, et ça, c’était inoubliable.
Les compliments qui ont suivi m’ont fait monter les
larmes aux yeux…
TACTIC } Pour quel équipement
avez-vous opté ?
V.B. } Planete Eclipse de A à Z, nous attendons avec
impatience notre équipement 2009 !
TACTIC } Enfin, quels encouragements et
conseils pourriez-vous prodiguer à un joueur
débutant qui rêve d’atteindre votre niveau ?
V.B. } Atteindre notre niveau, c’est un peu prétentieux,
mais pour évoluer, le meilleur conseil est d’en vouloir !
Au début, on peut se décourager assez vite parce
qu’on a du mal à assimiler tout ce qu’il faut prendre
en compte sur le terrain : positions de jeu, annonces,
observation, réaction… Et puis, c’est normal, au début,
on se prend des taules et on a du mal à trouver sa place
au sein de l’équipe… Donc, accrochez-vous, fixez vous
des objectifs, toujours plus hauts, et donnez vous les
moyens d’y arriver !
■
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Rencontre
11
Prêt à porter, prêt à jouer
Fabrice Poujade, sales representative Dye Europe
Il y a des marques qui éclairent le
paintball de toute leur aura. Dye en
est une, et pas la moindre. Fabrice
Poujade y occupe un poste clef. Il nous
éclaire sur le lien existant entre la
marque qu’il représente et les acteurs
de terrain.
TACTIC } Les produits disponibles
sur le marché européen sont-ils identiques
à ceux du marché américain?
Fabrice Poujade } Oui, tous les produits sont
identiques, sauf un seul qui était proposé uniquement
en Europe: notre masque Proto Field Rental de couleur, rouge, bleu, vert ou jaune. Il a été un tel succès
que Dye a décidé de le proposer désormais en bleu
ou rouge a ses clients sur le marché US, alors qu’ils ne
le proposaient auparavant qu’en noir.
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sur tous les marchés, qu’il s’agisse de loisir, de camo
ou de compétition. Nous sommes même représentés
du côté de la location avec nos masques Proto Feld
Rental, voire sur certain sites avec des PMR en location
ou du SLG UL 09.
TACTIC } Comment les joueurs du marché
francophone sont-ils segmentés?
Quel joueur pour quels produits?
F.P. } Je crois que nos produits touchent tous les
joueurs, je vois des gars en SPL jouer en PMR, et
d’autres jouer en loisirs avec du DM9 pour se faire
plaisir. D’autre part, notre masque i4 a été conçu
pour les athlètes, en ayant le joueur de compétition
toujours comme point de repère. Mais je suis persuadé que grâce à son look agressif les joueurs camo
le porteront aussi.
TACTIC } Quelle est votre politique en matière
de sponsoring d’équipes?
F.P. } Avant tout c’est l’image de l’équipe qui
nous importe le plus et non les résultats. En ce
sens, Bullets, Vision, Nexus et Tontons remplissent parfaitement leur part du contrat.
Nous avons aussi pas mal d’équipes partenaires que nous soutenons d’année
en année; celles-ci sont affiliées a
Photo © Facefull
www.dyeprecision.com
Par Par Damien Dassault
TACTIC } En Europe, quels marchés
visez-vous prioritairement, et pourquoi?
F.P. } Notre marché de prédilection était
le marché dit de compétition, mais avec
la sortie du PMR puis du SLG
et des masques FS camo
et EL Woodland, nous
sommes présents
« Je vois trop de terrains
qui n’en ont que le nom,
et auxquels je n’oserais pas
emmener mes amis pour
une journée d’initiation. »
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nos revendeurs avec qui nous travaillons toute l’année;
elles sont fidèles a notre marque depuis que nous avons
commencé nos partenariats avec elles. Depuis trois ans,
une seule équipe nous a quitté pour une autre marque,
puis encore une autre marque, etc.
TACTIC } Mesurez-vous les retombées
que les résultats des équipes
que vous sponsorisez vous apportent?
F.P. } Oui. C’est très subjectif, mais nous sommes
conscients de l’impact que nos équipes ont sur
le marché.
TACTIC } Disposer d’une présence lors
de grands tournois, est-ce une opération
commerciale, une affirmation de votre image,
ou une façon de soutenir les organisateurs?
F.P. } En termes financiers, à la fin d’un weekend sur
le Millénium, la balance ne s’équilibre pas en notre
faveur. Nous déplaçons plus de quinze personnes sur
chaque étape du Millénium, avec tous les frais que cela
engendre, mais notre soucis numéro un est d’apporter
un support technique a tous ceux qui jouent avec
nos marqueurs. D’autre part, nous tenons à soutenir
le Millénium ou tout autre évènement qui, à notre
sens, pousse le paintball vers le grand public ou offre
une prestation digne de ce nom aux joueurs. Enfin,
ces rendez-vous sont aussi le moyen de rencontrer
nos clients pros, de leur présenter nos produits, et
eux comme nous en tirons les bénéfices tout au long
de l’année.
TACTIC } Pensez-vous que le paintball
ait besoin de s’ouvrir à un plus large public?
Est-ce tout simplement souhaitable?
F.P. } Oui, c’est indéniable, mais pas de n’importe
quelle façon et à n’importe quel prix! D’abord, ouvrir
plus de terrains dignes de ce nom, puis des boutiques
autour. Je vois trop de terrains qui n’en ont que le nom,
et auxquels je n’oserais pas emmener mes amis pour
une journée d’initiation. D’un autre côté, je vois aussi
de nouveaux terrains qui se montent et qui font les
bons choix en apportant à leurs clients une véritable
prestation de service.
TACTIC } À quelles demandes des joueurs,
vos marqueurs de demain devront-ils répondre?
F.P. } Aux plus exigeantes demandes; celles émanant
de joueurs qui veulent le top par rapport à leur budget,
cela va de soi. C’est pour cela que nous proposons une
gamme qui va de 180 à 999 euros.
TACTIC } Craignez-vous que la crise financière
vous rattrape, et que les joueurs réduisent
drastiquement leurs achats de matériel?
F.P. } Oui bien sûr, mais nous y sommes préparés.
Cette année, nous avons réduit notre gamme pour
certains produits, comme les gants par exemple, qui
obligeaient nos revendeurs et nous-même a avoir
beaucoup de références en tailles et en couleurs.
TACTIC } Quels sont les atouts de Dye
face à la concurrence?
F.P. } Nos atouts sont multiples. En premier lieu, notre
politique commerciale qui protège nos revendeurs Dye
« Notre soucis numéro un
est d’apporter un support
technique à tous
ceux qui jouent avec
nos marqueurs. »
et Proto partout, que ce soit en Europe, aux USA ou
en Asie. C’est aussi notre gamme de produits qui fait
notre force: nous sommes la seule marque qui n’a pas
été rachetée par un grand groupe d’intérêts financiers,
et qui peut habiller un paintballer de la tête aux pieds.
Nous sommes pour la plupart des employés chez Dye,
des joueurs, des passionnés, et continuons à sortir des
produits pour faciliter et améliorer la vie du joueur.
J’en veux pour preuve le DM9, notre masque i4, et
bien entendu le Rotor qui offre un nouveau standard
de loader sur le marché.
■
Photo © Dye
• Les équipes sponsorisées par Dye occupent très
souvent le haut du classement. Ici les Undercover Pimps
remportent la première place lors de la XPSL 3-Men
South League, en Allemagne.
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Découverte
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Les gentils vs. les méchants
Au diable le sport, place au «mil-sim»
Le « mil-sim », ou paintball scénario,
est un mode de jeu qui exploite au
maximum la ressemblance avec de
vrais combats armés, sans toutefois
perdre de vue qu’il s’agit d’un jeu
pour s’amuser. Gardez donc à l’esprit
que le « mil-sim » ne doit pas être le
reflet de vos opinions sur l’actualité ;
que le « mil-sim » est juste un style
de jeu et non un style de vie ; et
surtout ne confondez pas « mil-sim »
et paramilitaire : il ne s’agit
que d’un jeu et non d’un
entraînement commando
afin de monter un groupe
terroriste ou autre ! Cela
étant posé, entrons dans le
vif du sujet…
(AK-47, M16…) ainsi que de nombreuses
personnalisations.
Il est également possible de se procurer des grenades,
des mines et d’autres accessoires ayant un aspect on
ne peut plus réaliste.
Apprécié par beaucoup de paintballers, ce style de jeu
intègre un grand nombre de scénarios possibles, qui
font souvent appel à un groupe dit « terroriste » et un
autre dit « anti-terroriste ». Le nombre de personnes
requises varie selon l’espace de jeu disponible et le
scénario proposé. Voici quelques exemples de scénarios
remportant un vif succès auprès des joueurs…
Principalement basé sur la tactique
et la stratégie, tant en milieu urbain
que forestier, ce style de jeu est accessible partout à travers la francophonie
grâce à de nombreux terrains aménagés en
conséquence. On ne rappelera jamais trop
que le paintball est interdit en forêt sous
peine de poursuites pénales ; limitez-vous
donc aux terrains privés !
« ce style de jeu intègre
un grand nombre
de scénarios possibles »
Emilienne Deville
Le « mil-sim » se pratique à l’aide d’un large
panel de marqueurs, répliques d’armes réelles
LA BOMBE : un groupe terroriste pose une
bombe et la protège en se cachant, tandis que
le groupe anti-terroriste doit la trouver et la
désamorcer. La bombe consiste bien souvent
en un sac, une valise ou une caisse. Il suffit de
la désamorcer (la toucher) ou de l’emporter
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dans son camp dans les trente minutes pour remporter
la partie. Si le délai est dépassé, la victoire appartient
alors aux terroristes.
LE PILOTE : un avion espion a été abattu par un
missile et le pilote a du s’éjecter. Son équipe doit le
récupérer vivant, mais les terroristes cherchent à le
liquider car il a vu trop de choses. Le pilote part se
cacher seul ; il n’a qu’une arme de poing. La partie
est remportée par les premiers à récupérer le pilote
(le toucher).
LE PRÉSIDENT: un point A de départ et un point
B d’arrivée sont définis. Une équipe part du point A
en compagnie d’un président qui est sans arme, avec
comme objectif de l’amener sain et sauf au point
B. Mais une équipe de terroristes est postée sur le
parcours pour éliminer le président en lui mettant un
« full-masque » (le toucher à la tête). Tous les autres
joueurs touchés sont éliminés au fur et à mesure.
aux humains. Le principe consiste à éliminer les
zombies en les touchant en « full-masque ». Touché
ailleurs, un zombie retourne à son « respoint » puis
revient dans la partie. Les humains qui sont touchés
deviennent des zombies, se rendent au « respoint »
des zombies, puis reviennent en jeu en ayant changé
d’équipe. Le jeu se termine lorsqu’une des deux
équipes est anéantie.
Le mil-sim reste le style de jeu le plus accessible pour
tous. Comparé au speedball, les débutants peuvent se
permettre de jouer avec du matériel moins professionnel, et donc moins onéreux, sans pour autant être moins
fiable. Étant donné que le « mil-sim » ne nécessite pas
une grande cadence de tir, on peut très bien jouer avec
un marqueur semi-automatique, qui sera également
« Le mil-sim reste le style
de jeu le plus accessible
pour tous. »
Mais les scenarios peuvent aussi s’orienter vers la
science-fiction, comme par exemple le scénario du
ZOMBIE… Deux bases faisant office de « respoint »
(point où le joueur se rend lorsqu’il est touché,
pour pouvoir ensuite retourner dans le jeu) sont
définies. Une base appartient aux zombies et l’autre
« customisable » (crosse, canon, etc.). Pour ce qui
est de la tenue, il en va de même: un pantalon et un
jersey de speedball reviennent vite a 150 euros, tandis
que l’on peut déjà trouver un pantalon et une veste
militaire pour 50 euros dans un surplus de l’armée,
stock aventure ou autre.
• Page précédente, en haut : un joueur en plein scénario,
muni d’une tenue d’unité anti-terroriste. Page précédente,
en bas : à droite, un joueur avec équipement complet
utilisant un Tippmann X7 ; à gauche, un joueur avec un
équipement moins onéreux, utilisant un Tippmann 98.
Ci-dessus : le joueur au premier plan couvre l’avancée
de celui en arrière plan. Un exemple de progression
« en tiroir ».
Il ne faut pas oublier de préciser que la qualité du
lanceur et du matériel ne sont pas les plus importants:
c’est du côté de la tactique du joueur que presque
tout va se passer. En effet, une bonne tactique peut
totalement changer le déroulement d’une partie. De
bonnes avancées sous de bonnes couvertures et dans
de bonnes positions, voilà la bonne solution ! Par
exemple, une progression dite « en tiroir » se montre
souvent très efficace: il s’agit d’avancer en binôme, un
des deux avançant pendant que l’autre le couvre, puis
on inverse les rôles. Bien sûr, tout cela demande un
peu d’entraînement et beaucoup d’heures de jeu afin
d’acquérir un maximum d’expérience.
Le « mil-sim » ravira les amateurs d’émotions fortes,
les personnes à la recherche d’une véritable tension,
sentir l’oppression d’un adversaire aux aguets, prêt à
vous prendre à revers, à vous tendre une embuscade
dont vous ne vous relèverez pas. Si l’immersion vous
tente, il ne vous reste qu’à vous jeter à l’eau.
■
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Rencontre
15
Le paintball en grand
Umberto Roméo, gérant de Ultragame
Précurseur en son pays, Umberto
Roméo a très tôt senti le potentiel du
paintball. Aujourd’hui à la tête d’une
structure dotée de plusieurs terrains
aux configurations variées, il nous
éclaire sur ses activités.
TACTIC } Pouvez-vous nous décrire
vos installations ?
Umberto Romeo • Je possède un bois de quatre
hectares, un champ de deux hectares, un terrain indoor
de 2000 m2 pour la location et les joueurs camo, ainsi
que deux terrains de sup air ball.
TACTIC } Comment les pouvoirs publics et
les riverains ont-ils accueilli votre implantation ?
U.R. } J’ai été parmi les premiers en wallonie à ouvrir
un terrain et, à l’époque, il n’y avait pas grand monde
qui savait de quoi il en retournait. Quant aux riverains,
la plus proche maison est à 500 mètres; nous ne les
dérangeons donc pas.
U.R. } Il se ventile comme suit : 60 % pour les terrains
de loisir extérieur, 30 % pour l’indoor, 7 % pour le laser
game et 3 % pour les joueurs de compétition, tournois
et training confondus. Pourtant, ce sont ces 3 % qui
me coûtent le plus cher en matériel, en nettoyage et
en entretien. Mais c’est important de s’y consacrer car
il s’agit de la vitrine du paintball !
TACTIC } Quels sont les publics respectifs
que draînent chacune de ces catégories de jeu ?
« Tout le monde se connaît,
mais chacun essaye de tirer
la couverture à soi. »
www.ultragame.be
Jenny Lhoir
U.R. } Pour le paintball, l’âge varie de 15 à 70 ans, et ce
sont surtout des hommes, car les femmes n’apprécient
que modérément. Le laser game touche une plus large
clientèle ; en outre il a l’avantage de pouvoir être pratiqué dès cinq ans. Au final, on peut dire que les deux
clientèles sont assez différentes, mais pour ceux ayant
essayé le paintball et le laser game, c’est en général vers
le paintball que leur préférence se porte.
TACTIC } Quels activités menez-vous
dans vos installations ? Entraînement,
locations, incentives, tournois… ?
U.R. } Fort de plusieurs terrains et d’un riche matériel,
je propose absolument tout ce qui a trait au paintball,
que ce soit pour un débutant ou pour un pro.
TACTIC } Entre le laser game, le paintball
en salle et en extérieur, comment se répartit
votre chiffre d’affaire ?
TACTIC } Quelle est la meilleure façon
d’aborder le paintball, pour un débutant
qui souhaite s’y impliquer vraiment ?
U.R. } Je conseille toujours aux gens de jouer quelques
fois en location avant de s’acheter leur propre matériel.
Par la suite, les convertis se dirigent plutôt vers le camo
que la compétition qui a tendance à effrayer un peu.
Rares sont les joueurs qui s’orientent directement
vers la compétition : le matériel, les tournois, les billes
coûtent assez cher, sans compter le temps qu’il faut
y consacrer.
TACTIC } Existe-t-il une consultation
entre les différents terrains de jeu belges,
pour coordonner leurs activités et servir
au mieux les passionnés de paintball ?
U.R. } Pas vraiment. Tout le monde se connaît, mais
chacun essaye de tirer la couverture à soi. C’est du
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TACTIC } Avez-vous déjà mené des opérations
de communication pour élargir votre clientèle ?
U.R. } Non, je fais surtout de la publicité pour le côté
loisir du paintball. Les joueurs de compétition vont
là où ça leur semble être le mieux, tant pour la qualité
que pour le prix.
commerce, contrairement au football ou aux autres
sports collectifs. Chaque team est autonome et dépense
pas mal d’argent pour jouer, mais il n’y a pas assez de
teams pour faire vivre beaucoup de terrains. C’est la
raison de cette mésentente commerciale. À l’avenir, il
y aura de moins en moins de terrains ouverts à la compétition, et donc les prix vont aller en augmentant.
TACTIC } Dans quelle direction aimeriezvous voir évoluer le paintball belge d’abord,
francophone ensuite ?
U.R. } J’aimerais que le nombre de joueurs augmente, que ce soit pour le loisir ou la compétition. À
l’époque, quand j’ai acheté mon premier marqueur
de paintball en 1993, les gens ne savaient même pas
ce qu’était le paintball ! Trouver du matériel était un
véritable chemin de croix. On a certes bien évolué
depuis cette époque, l’ouverture de terrains et de
magasins en témoignent, mais depuis un an ou deux
cela régresse. J’espère que cette année sera synonyme
d’un nouveau départ.
TACTIC } Comment envisagez-vous
de développer vos activités ?
U.R. } Je vais créer un nouvel espace entièrement
dédié au loisir et au camo. Je viens à cet effet d’acquérir
un nouveau terrain juste à côté de mon bois, bois que
je vais d’ailleurs complètement réaménager. L’année
passée, j’ai intégralement changé mon matériel et cette
année je m’attaque au terrain, à l’accueil, à l’espace
pour les joueurs, au parking et aux obstacles.
■
« Je conseille toujours
aux gens de jouer
quelques fois en location
avant de s’acheter
leur propre matériel. »
ULTRAGAMES ~ rue de la Fabrique 37, BE-5190 Moustier-surSambre (indoor) & rue des Tronces, BE-5070 Vitrival (outdoor)
~ Tél. +32 (0) 477 420 746 ~ [email protected]
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w w w . p r e b u n k . b e
Dans chaque domaine, tout pays a droit
à son site communautaire drainant
la grande majorité des passionnés.
En matière de paintball, et dans notre
petite Belgique, c’est le site Prebunk
qui a su se construire une belle
notoriété. Petit coup d’œil du côté
du Net…
Ce forum a été créé à l’origine en juin 2005 pour
offrir un lieu d’expression aux amateurs de paintball
essentiellement sportif, un lieu indépendant de toute
autre activité. Très vite, le bouche à oreille et la magie
de Google ont fait de Prebunk.be le forum belge de
référence, malgré des sujets jetant de l’huile sur le feu
des conflits internes à la petite famille du paintball.
Le forum est essentiellement lu par des belges, mais
aussi par un certain nombre de visiteurs français. Il
est d’ailleurs amusant de constater combien Prebunk
s’avère être un lieu de discussion plus posé que ses
homologues français, où il semble que les participants
soient d’avantage versés dans l’art de la polémique.
• Contrairement à bien des sites, la structure est claire
et ergonomique. On y trouve son chemin sans mal et les
stéréotypes graphiques (impacts, coulées de peinture…)
du paintball en sont absents. Au niveau de la structure, le
site est typique du Web 2.0.
Par Damien Dassault
Une des petites particularités de ce forum est d’offrir
un espace de discussion aux différentes équipes, afin
de débattre des rencontres du week-end, de celles à venir… ce qui répond clairement à l’orientation sportive
que les modérateurs ont voulu lui conférer.
Le site a vocation à fédérer le paintball belge, et pour
ce faire il aimerait élargir son champ d’action en
s’ouvrant à une plus grande part de rédactionnel et
d’autres sections venant en renfort du seul forum.
Malheureusement, mettre en place une telle structure
et l’alimenter quotidiennement implique d’avoir ,d’une
part, une équipe de gestion disposant d’assez de temps
et, d’autre part, de drainer une communauté la plus
active possible.
Le Web 2.0 autorise ce genre de site ; c’est même sa
raison d’être. Ce qu’on appelle aussi « Web participatif » est souvent une chimère que trop de sites mettent
en place en espérant en récolter les fruits sans plus de
travail, oubliant l’ouvrage quotidien que cela représente. Prebunk a donc bien compris l’erreur à ne pas
commettre, et préfère avancer ses pions à son rythme.
Le site est modeste (certaines zones sont même en
friche), mais tout à fait suffisant et, au demeurant,
représentatif du paintball belge qui ne se rêve pas plus
gros que le bœuf.
■
• Le site dispose d’une section Petites Annonces, très
utile dans le domaine du paintball où les changements de
matériel sont très courants. Dommage qu’aucune date de
mise en ligne de l’annonce ne soit renseignée, la fraîcheur
de l’info pouvant dès lors s’avérer douteuse.
• Au centre de Prebunk, on trouve le forum où
l’activité, si elle n’est pas frénétique, est régulière et bien
menée. Un petit coup de balayette sur les autres sections
permettrait, à peu de frais, de rendre le site plus actuel.
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JANVIER ‘09
✖ JEUDI 22 JANVIER 2009
✖ SAMEDI 21 FÉVRIER 2009
NPPL NIGHT SERIES
Type de jeu ➤ Three versus three, indoor
Adresse ➤ 37, rue de la fabrique
BE-5190 Moustier-sur-Sambre
Contact ➤ [email protected]
BPL M3 AMATEUR SOUTH WINTER
Type de jeu ➤ Three men
Adresse ➤ 24c, Monteneau, BE-4770 Amel
Contact ➤ +32 (0)80 64 35 60
✖ DIMANCHE 22 FÉVRIER 2009
✖ SAMEDI 24 JANVIER 2009
BPL M3 AMATEUR SOUTH WINTER
Type de jeu ➤ Three men
Adresse ➤ 24c, Monteneau, BE-4770 Amel
Contact ➤ +32 (0)80 64 35 60
✖ DIMANCHE 25 JANVIER 2009
BPL M5 AMATEUR SOUTH WINTER
Type de jeu ➤ Five men
Adresse ➤ 24c, Monteneau, BE-4770 Amel
Contact ➤ +32 (0)80 64 35 60
BPL M5 AMATEUR SOUTH WINTER
Type de jeu ➤ Five men
Adresse ➤ 24c, Monteneau, BE-4770 Amel
Contact ➤ +32 (0)80 64 35 60
MARS ‘09
✖ DIMANCHE 1 MARS 2009
FÉVRIER ‘09
NPPL WINTER SERIES
Type de jeu ➤ Five versus five
Adresse ➤ 37, rue de la fabrique
BE-5190 Moustier-sur-Sambre
Contact ➤ [email protected]
✖ DIMANCHE 1ER FÉVRIER 2009
✖ DIMANCHE 8 MARS 2009
NPPL WINTER SERIES
Type de jeu ➤ Five versus five
Adresse ➤ 37, rue de la fabrique
BE-5190 Moustier-sur-Sambre
Contact ➤ [email protected]
BPL M7 X-PRO WINTER
Type de jeu ➤ Seven men
Adresse ➤ 24c, Monteneau, BE-4770 Amel
Contact ➤ +32 (0)80 64 35 60
✖ SAMEDI 14 MARS 2009
✖ DIMANCHE 8 FÉVRIER 2009
BPL M7 X-PRO WINTER
Type de jeu ➤ Seven men
Adresse ➤ 24c, Monteneau, BE-4770 Amel
Contact ➤ +32 (0)80 64 35 60
BPL M3 AMATEUR SOUTH WINTER
Type de jeu ➤ Three men
Adresse ➤ 24c, Monteneau, BE-4770 Amel
Contact ➤ +32 (0)80 64 35 60
✖ DIMANCHE 15 MARS 2009
✖ SAMEDI 14 FÉVRIER 2009
BPL M3 AMATEUR NORD WINTER
Type de jeu ➤ Three men
Adresse ➤ BE-9900 Eeklo
Contact ➤ +32 (0)80 64 35 60
BPL M3 AMATEUR WEST WINTER
Type de jeu ➤ Three men
Adresse ➤ 2, rue du Bourdon, BE-5170 Lesves
Contact ➤ +32 (0)80 64 35 60
✖ DIMANCHE 15 FÉVRIER 2009
BPL M5 AMATEUR WEST WINTER
Type de jeu ➤ Five men
Adresse ➤ 2, rue du Bourdon, BE-5170 Lesves
Contact ➤ +32 (0)80 64 35 60
BPL M5 AMATEUR SOUTH WINTER
Type de jeu ➤ Five men
Adresse ➤ 24c, Monteneau, BE-4770 Amel
Contact ➤ +32 (0)80 64 35 60
✖ SAMEDI 21 MARS 2009
BPL M3 AMATEUR NORD WINTER
Type de jeu ➤ Three men
Adresse ➤ BE-9900 Eeklo
Contact ➤ +32 (0)80 64 35 60
BPL M3 AMATEUR WEST WINTER
Type de jeu ➤ Three men
Adresse ➤ 2, rue du Bourdon, BE-5170 Lesves
Contact ➤ +32 (0)80 64 35 60
TACTIC PAINTBALL
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1:JANVIER:09
21/01/09 09:10:02
19
AVRIL ‘09
✖ DIMANCHE 22 MARS 2009
✖ SAMEDI 11 AVRIL 2009
BPL M5 AMATEUR NORD WINTER
Type de jeu ➤ Five men
Adresse ➤ BE-9900 Eeklo
Contact ➤ +32 (0)80 64 35 60
BPL M5 AMATEUR WEST WINTER
Type de jeu ➤ Five men
Adresse ➤ 2, rue du Bourdon, BE-5170 Lesves
Contact ➤ +32 (0)80 64 35 60
BPL M3 AMATEUR NORD WINTER
Type de jeu ➤ Three men, finales
Adresse ➤ 24c, Monteneau, BE-4770 Amel
Contact ➤ +32 (0)80 64 35 60
BPL M3 AMATEUR SOUTH WINTER
Type de jeu ➤ Three men, finales
Adresse ➤ 24c, Monteneau, BE-4770 Amel
Contact ➤ +32 (0)80 64 35 60
BPL M3 AMATEUR WEST WINTER
Type de jeu ➤ Three men, finales
Adresse ➤ 24c, Monteneau, BE-4770 Amel
Contact ➤ +32 (0)80 64 35 60
✖ DIMANCHE 29 MARS 2009
NPPL WINTER SERIES
Type de jeu ➤ Five versus five
Adresse ➤ 37, rue de la fabrique
BE-5190 Moustier-sur-Sambre
Contact ➤ [email protected]
✖ DIMANCHE 12 AVRIL 2009
BPL M5 AMATEUR NORD WINTER
Type de jeu ➤ Five men, finales
Adresse ➤ 24c, Monteneau, BE-4770 Amel
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BPL M5 AMATEUR SOUTH WINTER
Type de jeu ➤ Five men, finales
Adresse ➤ 24c, Monteneau, BE-4770 Amel
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Type de jeu ➤ Five men, finales
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