Le prêt relais - Chambre des Notaires du Rhône

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FICHE DE CONSEILS
Les différents prêts relais
Les personnes qui achètent un nouveau bien immobilier avant la vente de leur
logement actuel recourent fréquemment à un prêt relais. Présentation des
principaux supports envisageables.
Le prêt relais sec
Il est destiné aux personnes
qui acquièrent un bien dont la
valeur est inférieure ou égale à
celle du bien en vente.
Aucun prêt supplémentaire
n’est nécessaire pour financer
l’acquisition.
La banque avance les fonds
jusqu’à la réalisation de la vente.
À noter : très peu rentable pour
les établissements financiers, ce
type de prêt relais, lorsqu’il est
proposé, l’est bien souvent à des
tarifs peu attractifs.
Le prêt relais accompagné d’un
prêt amortissable classique
Le prêt relais avec franchise
totale
Il est proposé aux personnes qui
ont acheté avant de vendre et
qui ont besoin non seulement
des fonds de la vente de leur
bien mais aussi d’un prêt pour
financer la totalité de leur nouvelle acquisition.
En pratique, l’établissement
avance entre 60 % et 80 % de
la valeur du bien à vendre en se
fondant sur des différentes estimations réalisées par des professionnels de l’immobilier.
Jusqu’à la vente, l’emprunteur doit rembourser les intérêts du prêt relais ainsi que les
échéances du prêt classique.
Le prêt relais est soldé lors de la
vente.
Il est proposé aux personnes
dont les revenus mensuels
rendent impossibles des remboursements particulièrement
élevés avant la réalisation de la
vente comme dans la formule
précédente.
Il permet à l’emprunteur de rembourser les intérêts du prêt relais en une seule fois, en même
temps que le capital emprunté,
une fois la vente du bien initial
effective. Il est souvent assorti
d’un « différé d’amortissement »
pour le prêt complémentaire, ce
qui permet de ne rembourser
que les intérêts pendant une
période définie d’une durée de
douze mois.
À noter : Ce type de prêt relais
est le plus courant. Avant la
vente du bien, la situation d’endettement de l’emprunteur est
bien souvent supérieure à sa
capacité réelle et donc difficilement viable à long terme.
À noter : moins handicapante
avant la vente du bien, cette formule engendre au final un coût
de crédit bien plus élevé.
Textes de référence
Loi dite « Scrivener », n°79-596 du 13 juillet 1979, sur la protection de l’emprunteur :
articles L.312-1 et suivants du code de la consommation.
Pour en savoir plus
www.logement.gouv.fr
30-09-2016
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