Information et rumeur

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Information et rumeur
Semaine de la presse et des médias à l’école
Travailler en atelier avec les élèves
UN THEME, DES DOCS
« Information et rumeur »
Niveau : Collège – Lycée
SOMMAIRE
Introduction : un dossier pour avoir des supports de travail
Présentation des ateliers médias
Fiche individuelle
Fiche de groupe
Deux documents pour introduire le thème : « Alerte virus portable » et l’analyse
de Hoaxbuster
Sujet 1 : Avis de recherche
Sujet 2 : Tchernobyl
Sujet 3 : Elvis Presley
Sujet 4 : Bush et l’Irak
Sujet 5 : Suicides au Japon
Sujet 6 : Punk à louer
Sujet 7 : Additifs alimentaires
Sujet 8 : 11 septembre
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Introduction : un dossier pour avoir des supports de travail
Ce dossier a été réalisé pour fournir une banque de donnée susceptible de servir de
support à un travail d’éducation aux médias. La mise en place d’atelier avec les
élèves lors de la Semaine de la presse et des médias à l’école en est l’une des
applications possibles. C’est pourquoi il vous est également proposé un modèle
d’atelier avec des outils pédagogiques (fiches élèves) qui permettent d’analyser les
documents. Les documents de ce dossier (articles de presse, pages web) ont, en
effet, été testés en classe au cours d’ateliers médias de 2h00 lors de la 16ème
Semaine de la presse (2005).
Les objectifs : savoir repérer la source d’un document, apprendre à valider
l’information, porter un regard critique face à cette information.
Le déroulement : cet atelier se déroulait en deux temps à savoir 1heure d’analyse
des documents (individuellement puis en groupe), 1heure de restitution à l’oral face
au groupe classe à l’aide de la fiche groupe préalablement remplie (pour plus de
précision voir la fiche suivante : « Présentation des ateliers médias »).
Contenu du dossier : ce dossier, outre des fiches d’analyse, comporte des
documents portant sur 9 sujets différents qui sont rassemblés autour du thème de
la rumeur. Pour chaque sujet il est fourni un document qui véhicule une rumeur ou
tout au moins une information erronée et un document qui restitue une information
valide sur le sujet (exemple : le nuage de Thernobyl s’est-il arrêté à la frontière
française ou y a-t-il eu réellement danger sanitaire ?). Aux élèves de repérer
l’information à laquelle on peut accorder du crédit et aux élèves aussi d’être capable
de restituer à l’oral les manipulations et parfois les dérives dont le sujet a été l’enjeu.
Niveau : les documents sélectionnés s’adressent davantage à des élèves de lycée
mais certains d’entre eux peuvent tout à fait être exploités en collège.
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Présentation des ateliers médias
Cette présentation vous est donnée à titre indicatif, elle constitue un
exemple de mise en place d’un atelier.
Déroulement de la séance :
1ère phase (10 min.) :
Présentation d’une photocopie de mail sur le piratage des téléphones
portables apportée par une élève pour affichage. Afficher ou pas ?
Lecture de l’analyse faite par le site hoaxbuster.com.
2e phase (30 min.) :
Les élèves se mettent par groupes de 3 et tirent au sort un sujet.
Puis il leur est distribué un classeur dans lequel ils trouvent deux
documents pour chacun d’entre eux à étudier individuellement. On leur
remet également une fiche d’analyse à remplir seul sur ces deux
documents.
3e phase (20 min.) :
Les élèves mettent en commun leurs impressions sur les documents
étudiés et remplissent une fiche de groupe qui leur permettra de faire le
point sur leur sujet.
4e phase (55 min.) :
Un rapporteur est désigné par le groupe et il présente les documents,
leur sujet, leur contexte, leur source et nous dit en quoi on peut leur
accorder du crédit. Les élèves du groupe expliquent enfin si leur point de
vue a changé après lecture des documents.
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LES FICHES ELEVES
1.
Fiches individuelles
2. Fiches de groupe
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1. Semaine de la Presse - Fiche individuelle
Nom :
Prénom :
Source (titre du document, auteur(s), nom de la revue, du livre, du site, date)
Doc 1 :
Doc 2 :
Résumés
Doc 1 :
Doc 2 :
Questions qui restent en suspens ou/et réponse apportée par l’article
Doc 1 :
Doc 2 :
Votre opinion personnelle après lecture du document
Echelle de confiance attribuée au document :
Doc 1 :
/10
Doc 2 :
/10
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2. Semaine de la presse - Fiche de groupe
Noms, prénoms de chacun des élèves
Sources
Doc 1 :
Doc 2 :
Opinion de chacun sur le sujet avant discussion de groupe
Sujet des articles :
Leur contexte :
Résumés
Doc 1 :
Doc 2 :
Opinion de chacun sur le sujet après lecture des
documents
Questions restant en suspens :
Echelle de confiance attribuée au document 1 :
au document 2 :
7
/10
/10
Deux documents pour introduire le sujet
ALERTE VIRUS PORTABLE
8
ATTENTION DANGER
Pour info aux détenteurs de portables !!!
Autre forme de piratage de la ligne de portable.
Le correspondant laisse un message afin qu’on rappelle au 01.41.45.54.14 ou 06 07
74 52 41. Surtout ne pas répondre. Vos factures augmenteront sans commune
mesure.
Cette information, communiquée par l’Office Central de la Répression du Banditisme,
est à diffuser le plus largement possible. Depuis quelques temps, des escrocs ont
trouvé un système pour utiliser frauduleusement vos portables. Ils vous appellent sur
votre GSM et se présentent comme le « provider » (Itinéris, SFR, Bouygues) auquel
vous êtes abonnés. Ils vous demandent ensuite de composer un code qui est le 09#
ou le 90# en vous expliquant qu’il s’agit de vérifier le bon fonctionnement de votre
portable.
NE COMPOSEZ SURTOUT PAS CE CODE ET RACCROCHEZ IMMEDIATEMENT.
Ils disposent d’un outillage permettant, grâce à ce code, de lire votre numéro de
carte SIM. Il ne leur reste qu’à créer une nouvelle carte. Cette fraude se pratique à
grande échelle. Il est donc nécessaire de faire suivre cette information très
rapidement au plus grand nombre (votre entourage, les particuliers, les entreprises,
vos clients…)
MERCI DE DIFFUSER AUTOUR DE VOUS
Information provenant du Ministère de l’Intérieur
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Piratage portables
Type : Rumeur
Statut :
Faux
En circulation depuis : Mars 2000
RUMEUR - Vous avez demandé le #09, ne quittez pas...
Après 3 ans de bons et loyaux services, à part le numéro de téléphone rien n'a changé... La
rumeur court toujours : pirater votre portable serait un jeu d'enfant !
Depuis plusieurs années, la rumeur persiste et gagne même du terrain. Au début cantonnée
dans des milieux relativement restreints, il n'est pas rare aujourd'hui de la voir s'afficher dans
des lieux particulièrement inattendus comme des commissariats de police ou encore des halls
de mairies... Personne n'est donc à l'abri.
Interrogés à plusieurs reprises, les trois opérateurs nous confirment qu'il n'est pas possible de
pirater la carte sim d'un portable en faisant composer un numéro par son propriétaire. Peu
habitués à nous laisser convaincre sans arguments, nous sommes remontés aux origines de ce
prétendu piratage.
Comme souvent, cette rumeur nous vient d'outre-atlantique ou un message identique circule
depuis 1998 concernant la possibilité de piratage de la ligne si l'utilisateur compose le code
#09 ou #90 à la demande du pirate. En fait, si cette opération s'avère complètement dénuée
d'effet sur un portable ou une ligne fixe personnelle (faites l'essai avec un ami), il s'agit
initialement d'une manipulation destinée aux techniciens des entreprises ayant un réseau
téléphonique interne (PABX). Cette manipulation leur permettant de prendre, à distance, la
main sur un poste donné. De fil en aiguille, cette possibilité technique a été faussement
transposée aux téléphones fixes, puis aux portables... Avec le succès qu'on connaît.
Voici donc la confirmation, s'il en était besoin, qu'il s'agit bien d'un hoax. Lors de notre
enquête, une chargée de clientèle Orange nous a confié être contactée plusieurs fois par jour
par des personnes persuadées que leur ligne est piratée. Or, dans tous les cas (après examen
systématique de leurs factures détaillées) il s'agissait d'appels vers des numéros surtaxés et
hors forfait qu'un proche a passé à un moment donné. Qu'elle se rassure, elle peut désormais
renvoyer les clients peu enclins à la croire vers HoaxBuster.
En conclusion, vous ne risquez rien à taper le code #09 ou #90 sur votre portable si on vous
demande de le faire, mais la bonne question à vous poser est : pourquoi vous demanderait-on
de le faire ? A part vous faire marcher dans un hoax, il n'y a effectivement aucune raison.
Article par Guillaume - HoaxBuster.com
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SUJET 1
AVIS DE RECHERCHE
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DOCUMENT 1
De :
A:
Date :
Objet :
[email protected][email protected]
28/01/2007 10:59
Avis de recherche
Faites circuler ce mail. Peut-être que quelqu'un la reconnaîtra ? Elle
est à l'hôpital de Phuket et ne retrouve pas ses parents français. Merci
beaucoup. Ci-joint les coordonnées :
If anybody known them please contact us by phone 076-249400 ext.
1336,
1339 or e- mail : [email protected]
**********************************
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DOCUMENT 2
Tsunami-Fillette amnésique
Type : Avis de recherche
Statut :
Faux
En circulation depuis : Janvier 2005
AVIS DE RECHERCHE
- La petite fille sans mémoire
Italienne, française ou américaine au gré des transferts
de mails, la petite fille amnésique de Phuket est rentrée
chez elle... En Allemagne !
L'hôpital de Phuket, complètement submergé de
demandes du monde entier concernant la petite fille, est
évidemment incapable de répondre à toutes les
sollicitations. Cependant, il est désormais possible de
vous confirmer que la petite Sophia Michl est d'ores et
déjà rentrée en Allemagne, dans sa famille (ses
parents sont, hélas, portés disparus). Inutile donc de
continuer la chaîne... Voire, pour elle, il devient
maintenant nécessaire, de tout faire pour qu'elle cesse.
Ce qui est désormais devenu symptomatique des
chaînes, ce sont les incontournables modifications de
texte. Comment et pourquoi la petite Sophia se retrouve
t-elle sous plusieurs nationalités ? Est-il judicieux, lors
d'un transfert, d'en rajouter sur son état alors qu'elle n'a
jamais été amnésique et a pu d'emblée donner son nom
et son origine ? Mention spéciale à la version américaine
qui stipule dans un premier temps, que la fillette qui ne
parle pas et ne se rappelle de rien, "s'avère
être américaine", tout en affirmant ensuite que "sa
nationalité est inconnue".
Si Internet peut se révéler un formidable outil de diffusion,
il est avant tout primordial que chacun se sente
directement responsable de ce qu'il transfère et
notamment de l'intégrité des informations qu'il véhicule...
et ce, d'autant plus que la source est aisément
identifiable. En l'occurence, le site de l'hôpital, diffuse en
ligne la photo et l'avis précis (nom - prénom - âge nationalité - noms et prénoms des parents). Il aurait
certainement été beaucoup plus efficace d'insérer dans
les e-mails un lien vers la page du site, évitant, a minima,
l'afflux inutile de demandes multilingues en provenance
du monde entier...
Autre source :
Snopes.com
Article par Guillaume - HoaxBuster.com
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SUJET 2
TCHERNOBYL
15
DOCUMENT 1
4e communiqué
de M. Pellerin
AFP, 2 mai 1986
Aucune « contre-mesure sanitaire » n’est justifiée en France à la suite de l’accident nucléaire
de Tchernobyl (URSS) ni dans la situation actuelle ni même ultérieurement et la prise
préventive d’iode n’est « justifiée, ni opportune », déclare le Professeur Pierre Pellerin,
directeur du Service central de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI) (…)
L’élévation relative de la radioactivité relevée sur le territoire français à la suite de l’accident
est très largement inférieure aux limites recommandées par la Commission internationale de
protection contre les radiations (CIR) et aux limites réglementaires françaises, elles-mêmes
fixées avec des marges de sécurité considérables. Il faudrait imaginer des élévations dix mille
ou cent fois plus importantes pour que commencent à se poser ces problèmes significatifs
d’hygiène publique.
Extrait de l’ouvrage Tchernobyl, J. Strazulla, J.-C. Zerbib, édition La Documentation
Française, collection les médias et l’événement, Paris, 1991.
16
DOCUMENT 2
Cf. article de 60 millions de consommateurs
joint en PDF
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SUJET 3
ELVIS PRESLEY
18
DOCUMENT 1
Dossiers
Légende
Ce jour là, Elvis est né !
La "mort officielle" de Presley laisse planer certains doutes. Des
coïncidences bizarres peuvent amener à croire que le King est toujours
vivant.
AFP/Collection RogerViollet
Le nom d'Elvis est mal orthographié sur sa tombe. Le patronyme exact
est Elvis Aron Presley, mais sur la pierre tombale son deuxième
prénom est écrit Aaron; ce qui aurait effectivement dû être, mais le
certificat de naissance portait Aron.. Il est impensable que son père ait
laissé passer cette énormité. Quand Elvis est né, son nom fut mal
ortographié et son père avait fait un nommbre incalculable de
démarches pour faire la correction.. Le prénom était très important pour
la famille Presley.
Le tombeau où repose Elvis, est situé entre son père et sa grand-mère et non pas auprès de sa mère
comme il l'avait exigé. Il est improbable que les personnes de son proche entourage aient accepté
ces choses. Elvis etait si supersticieux qu'il n'aurait pas mis son vrai nom sur une pierre tombale et
surtout violé l'espace sacré près de la tombe de sa mère...
Elvis n'avait pas supporté sa récente prise de poids de 25 kgs dans le mois précédent sa supposée mort.
Il atteignait dans les 125 kgs à l'heure de sa mort, le certificat de décès lui accorde juste 85 kgs.
L'original du certificat a disparu, l'actuel est daté de deux mois après sa mort.
Il a fallu plusieurs porteurs de cercueil qui pesait 450 kgs. Ceux qui ont assisté au funérailles ont dit que
l'air autour du cerceuil était froid. Il est possible que la bière ait contenu un système de
refroidissement pour garder une statue de cire froide, un mannequin qui serait la réplique du King.
Comment la famille Presley aurait-elle commandé et obtenu un cerceuil unique de ce poids et aussi
rapidement puisque les obsèques eurent lieu le lendemain de sa mort?
Pourquoi des funérailles si rapides? On a laissé croire que tout était organisé pour que les fans
d'Elvis ne puissent assister aux funérailles... Ils auraient pu sentir l'arnaque du mannequin.
Elvis était 8ième dan de karaté, ses mains étaient rugueuses avec des callosités, mais le corps avait des
mains douces et lisses. Le visage dans le cercueil avait un nez applati, des sourcils arqués et une des
rouflaquettes d'Elvis sur se détachait lentement. Un coiffeur a raconté avoir recollé le favori.
Deux heures après sa mort officielle, un homme qui aurait ressemblé comme un sosie au King, aurait
pris un billet d'avion pour Buenos Aires, payé en liquide sous le nom de John Burrows qu'Elvis avait
l'habitude d'utiliser.
Elvis avait des livres sacrés. Une bible, des traités pharmacologiques, des livres sur la Mort et surtout le
livre de numérologie de Chiro et l'autobiographie du Maharishi Mahesh Yogi. Ces livres ne furent
jamais retrouvés.
Quelques temps avant sa mort, Elvis n'avait pas le comportement habituel de ses préparations pour une
grande tournée aux USA. Il n'avait pas commandé de nouveaux costumes malgré ses 25
kgs supplémentaires depuis le dernier récital. Chose curieuse il avait dit "adieu" à son dernier spectacle
19
à Hawaii. Adieu était à l'opposé de son rituel " je vous reverrai à mon prochain récital".
Le King avait signé un contrat de télévision exhorbitant avec la NBC pour financer le récital. C'était du
Quelques temps avant sa mort, Elvis n'avait pas le comportement habituel de ses préparations pour une
grande tournée aux USA. Il n'avait pas commandé de nouveaux costumes malgré ses 25
kgs supplémentaires depuis le dernier récital. Chose curieuse il avait dit "adieu" à son dernier spectacle
à Hawaii. Adieu était à l'opposé de son rituel " je vous reverrai à mon prochain récital".
Le King avait signé un contrat de télévision exhorbitant avec la NBC pour financer le récital. C'était du
jamais vu pour une télé de payer un tel montant pharamineux, à l'avance et comptant. Pourquoi Elvis
aurait-il accepté ce contrat du fait qu'il se trouvait trop énorme pour se montrer?
RCA a préparé une incroyable quantité d'enregistrements nouveaux et anciens ainsi que des produits
dérivés d'Elvis. C'est normal avant un récital, mais pas à cette échelle..
Elvis a fait d'autres choses bizarres; il a congédié des employés de toujours .Deux jours avant sa mort,
Elvis a téléphoné à une amie, Mademoiselle Foster. Il lui a dit qu'il n'irait pas à son prochain récital.
Elle a demandé s'il l'avait annulé, et il a répondu que non. Quand elle lui a demandé s'il était malade, il a
dit être en forme et qu'elle ne devait plus lui poser de questions et de taire cette conversation, et en plus
de ne pas croire tout ce qu'elle lirait dans les journaux. Il a ajouté que tous ses problèmes seraient
bientôt du passé et qu'il l'a rappellerait plus tard.
L'auteur du livre "Elvis où es-tu?" écrit que mademoiselle Foster a
subit un test au détecteur de mensonge qu'elle a réussi avec succès. Le
lendemain de la mort d'Elvis, Lucy De Barbon, une ancienne fiancée d'Elvis,
a reçu une seule rose. La carte indiquait que la fleur venait de "El Lancelot".
C'était un code d'Elvis qu'elle seule connaissait..
Elvis était passionné de numérologie et lisait le Livre des Nombres de Chiro.
La théorie qui tend a dire qu'Elvis aurait fabriqué sa mort est plausible quant
à la signification de la date de sa présumée mort, le 16 août 1977. En
additionnant les nombres dans la date,16, 8 et 1977, vous obtenez 2001.
C'est le titre d'un film qu'adorait Elvis, où le héros organise son immortalité
dans la salle de bain. Elvis passait un temps incroyable dans les toilettes, il
avait fait transformer la cuvette en siège inclinable. C'est dans ces mêmes
toilettes qu'on aurait trouvé son corps.
Il faisait une fixation sur ce qui venait par 3 (père, fils, Saint-Esprit). Le film 2001 donne 3, (2+0+0+1).
Par ailleurs, 24 est divisible par 3, ce qui donne 8, dont la racine cubique est parfaite (2x2x2=8). 2001 le
film moins 1977 (année de sa mort) égale 24. Le mois, 8, additionné au jour de sa mort, 16, donne 24.
Et la somme des chiffres de l'année de sa mort (1+9+7+7) égale 24.
Elvis avait plusieurs raisons "d'organiser" sa mort. Il avait perdu
$10,000,000 dans un mauvais investissement avec un organisme mafieux: la
"Fraternité" et aurait aidé le gouvernement à faire tomber le réseau. Un
changement d'identité faisait partie du programme de protection des
témoins.
Il avait beaucoup de raisons de laisser sa vie derrière lui. A cause de sa
popularité, il recevait beaucoup de menaces de mort et s'inquiétait pour sa
femme et sa fille. Pour sortir de Graceland, il envoyait des sosies en leurres
pour les paparazzis. Elvis a souvent voyagé dans le coffre de voitures
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d'amis..
A sa présumée mort Elvis était en fin de carrière. Il avait 42 ans, ses cheveux blanchissaient, il était
obèse, sa voix n'était plus aussi puissante. Les jours précédents sa mort il aurait visité des maisons
funéraires, avec des amis. Elvis avait aussi planifié une mort par balles où un tueur le criblait de balles à
blancs dans un costume plein de poches de faux sang. Elvis voulait savoir comment réagiraient ses
proches à sa mort.
Le livre de chevet d'Elvis était la biographie spirituelle du Maharishi Mahesh Yogi. Un des thèmes de
ce livre est la volonté de se détacher de ses possessions terrestres pour atteindre une spiritualité totale..
Elvis était féru de pharmacologie. Il a pris des drogues mais savait ce qu'il faisait. Il connaissait les
produits qui feraient croire à la mort .Son expérience du karaté faisait qu'il était capable de ralentir son
rythme cardiaque pour simuler la mort.
L'ombre grise d'Elvis, le colonel Tom Parker, s'était créé une fausse identité. Il était venu aux USA
comme immigrant Hollandais illégal et s'était fabriqué une identité avec passeport, certificat de
naissance, permis de conduire etc...
Elvis avait des conversations avec le Président des États-Unis. On parle de papiers gouvernementaux
au nom de John Burrows, nom d'emprunt d'Elvis pour ses déplacements. Elvis aurait été un agent du
bureau des narcotiques. Avec ses connections gouvernementales il aurait eu accès aux programmes de
protection des témoins.
Elvis ne pouvait abandonné d'un coup la chanson. Orion amène à la possibilité qu'il aurait tenté un
retour à la scène. Juste après sa mort, un chanteur masqué du nom d'Orion fit ses débuts. Il avait la taille
d'Elvis et chantait comme lui.. Une fan décrit avoir vu Orion de près, selon elle Orion sortait de scène
entre les chansons et réapparaissait sans taches de sueurs sous les bras tout de suite après et le
costume lui semblait aussi légèrement différent. Après la chanson, il sortait de la scène et le vrai Orion
le remplaçait.
Une autre dit avoir vu deux Orion dans le bus de la tournée. Un des orion se serait caché dans les
toilettes et ressemblait à Elvis Presley.
Un roman de Gail Brewer-Georgio, intitulé Orion, raconte l'histoire d'un artiste qui avait plusieurs
identités et qui voulait mettre en scène sa fausse mort. Cette histoire fut présentée à l'agence William
Morris après la mort d'Elvis avant l'apparition d'Orion. On voit qu'Orion utilisait les scénarios du livre,
par exemple, il avait un manager du même nom. Certaines scènes du livre étaient bien arrivées à Elvis.
En 1981, l'émission de télévision 20/20, s'intéressa à la mort d'Elvis Presley.. Dès les premières
semaines de l'enquête, le chanteur Orion, disparu sans laisser de trace. Le livre, Orion, disparu de toutes
les librairies en USA. Les tirages sont revenus chez l'éditeur, une filiale de l'agence William Morris
qui était celle qui représentait Elvis. Il y a aussi cette histoire de bandes enregistrées dans lesquelles il
est prouvé que c'est Elvis qui chante mais que certains instruments qui l'accompagnent n'existaient pas
encore à sa mort. Selon les ingénieurs il n'y aurait pas de supercherie technique, alors pourquoi
disparaître et le faire savoir? peut-être que l'égo du King ne supportait pas qu'on n'entende rien de
nouveau. Evidemment ces morceaux n'ont jamais eté édités et on ne peut que faire confiance à ceux qui
21
écoutés.
Encore, une photo (pas celle-ci) qui a fait le bonheur des médias
people, on voit une vue de Graceland et au fond, derrière une
fenêtre de la maison apparaît une silhouette qui ressemble
étrangement à la stature du King observant les visiteurs.
En simulant sa mort, sa maison de disques, la famille d'Elvis et
son manager se retrouvaient à la tête d'une fortune et à part une
prime personne n'est jamais venu toucher l'assurance vie d'Elvis...
Voilà, sans parler de certains journalistes qui enquêtent
toujours depuis le 16 août 1977 et pensent avoir des preuves du faux décès, ceux qui aimaient Elvis ont
bien envie d'y croire, l'histoire serait tellement plus belle.
SOURCE : http://musique.france2.fr/country/dossier/7188268-fr.php
DOCUMENT 2
Mercredi 24 janvier 2007
L'Express en ligne du 22/08/1977
La mort d'Elvis
Une overdose de solitude par Philippe Adler
Elvis Presley est mort à 42 ans. Comme d'autres stars de la pop et du rock, il a succombé à
une overdose. Une overdose de solitude
«Sommé » par des milliers de concitoyens de décréter un jour de deuil national le président
Carter a officiellement déclaré : «Elvis Presley symbolisait la vitalité, l'esprit de rébellion et la
bonne humeur des Etats-Unis. Sa mort prive notre pays partie de nous-mêmes». Cette mort
prive également le monde d'une de ses dernières superstars, d'un des derniers personnages à
être vivants dans la légende.
Elvis Presley naît, pauvre, à Tupelo, une bourgade du fond du Mississippi, en janvier 1935.
Son père est ouvrier journalier. Sa mère le couve. Tout gosse, il chante à l'église. Où il
observe, fasciné, les prêcheurs noirs qui n'hésitent pas à sauter sur les harmoniums pour
rendre plus convaincants leurs sermons. A 11 ans, il reçoit sa première guitare. «J'aurais
préféré une bicyclette», murmure-t-il. Sept ans plus tard, il enregistre son premier disque. En
un seul et unique exemplaire. Et en payant 4 dollars: un message de tendresse filiale, le
cadeau d'anniversaire qu'il réserve à sa mère.
22
Lui, le Blanc, capable de chanter la musique des «nègres» du coin
C'est la seule fois où Elvis Presley paiera pour graver sa voix dans la cire. En revanche,
depuis, près de cinq cents millions de fans ont payé leur écot pour danser, flirter, rêver sur
«Heart break Hotel, Hound Dog, It's Now or Never ou Blue Suede Shoes.
Un an après son enregistrement «privé», Presley, jeune camionneur, revient au studio de Sun
Records à Memphis. Mais, cette fois, le patron, Sam Phillips, l'engage, sûr d'avoir enfin
trouvé l'oiseau rare. Lui, le Blanc, capable de chanter, avec le feeling, la musique des
«nègres» du coin. A l'époque, d'autres chanteurs s'efforcent de marier le rhythm and blues
violent et swingant des Noirs et le hillbilly grasseyant et pépère des cow-boys de la plaine.
Mais le Bill Haley est déjà trop vieux. Presley, lui, est blanc, jeune, beau. Et puis, il chante
comme un dieu: voix ample, sensuelle. Et puis il bouge comme un diable: coups de reins
ravageurs, manche de guitare érigé entre les hanches: «Elvis the Elvis… » Alors, avec son
mètre quatre-vingts, ses cheveux gommés, ses yeux bleus, sa moue pulpeuse et son sex-appeal
candide, Presley va jouer les détonateurs, les catalyseurs.
1955: le moment s'y prête. Partout, mais surtout aux Etats-Unis, la jeunesse prend le pouvoir
d'achat. Et se forge des idoles dont la «violence sans cause» passe par les écrans de cinéma (le
Marlon Brando de L'Equipée sauvage, James Dean), ou les plateaux des électrophones. En
quelques mois, Elvis Presley, le petit camionneur amateur de Memphis, se retrouve catapulté
sur le devant de la scène mondiale. Acclamé par toute une génération. Voué aux gémonies par
la précédente, qui l'accuse de transformer «les adolescents en bêtes sauvages et les jeunes
filles en putains». II répond avec humour: «Je bouge des hanches pour trois raisons. D'abord,
parce que ça me fait du bien. Ensuite, parce que ça fait du bien à ceux qui me regardent.
Enfin, parce que ça ne fait de mal à personne.»
Ne pouvant juguler le phénomène, le show biz entreprend alors de le récupérer. Presley met
de l'eau dans son rock and roll, part faire son service militaire en Allemagne, coupe ses
cheveux, paie ses impôts, tourne, à Hollywood, navets en Technicolor sur navets en scope, et
fait un mariage romantique (et malheureux) avec Priscilla Beaulieu. la fille de son capitaine.
Le mustang est devenu poney.
Bousculé dans le même temps par la vague contestataire, le mouvement hippie, les Beatles,
Bob Dylan et les Rolling Stones - ses enfants naturels -il va alors se retirer, en 1960, sur sa
colline dorée. On le dit fini. Perdu pour la cause du rock n'roll. Faux. En 1968, il réapparaît,
telle une tornade, et, en un show télévisé, remet le monde à ses pieds. Mais peut-on chanter à
40 ans ce que l'on chantait à 20?... Très vite, les shows d'Elvis, donnés à Las Vegas devant des
fans aux cheveux grisonnants à 200 dollars le fauteuil, tournent au pastiche, à la «nostalgia».
Alors, pour «compenser», Presley, qui a perdu sa mère (morte comme lui à 42 ans), et que sa
femme a quitté, commence à se gaver d'énormes sandwiches au beurre de cacahuètes et à la
banane...
Limousines dorées
Ces dernières années encore, Presley gagnait quelque soixante-dix mille francs par jour,
dimanches et fêtes inclus. Deux milliards et demi de centimes par an... Ventes de disques et
royalties sur les cravates, les T-shirts, les brosses à cheveux, les tubes de rouge à lèvres les
oreillers, les slips peints à son effigie. Sur ses photos s'allumant toutes seules dans le noir. Sur
son lait. Oui, il y a un lait Elvis Presley!
23
Alors, évidemment, il pouvait tout s'offrir. Manoir princier avec colonnades grecques et
galerie des glaces. Limousines dorées. Gardes du corps, chargés même de goûter sa
nourriture... Il pouvait tout offrir. Des crèches, des hospices, des fondations pour les drogués.
Ou bien une Cadillac à un passant qu'il surprenait devant la vitrine d'un concessionnaire.
La seule chose qu'il ne pouvait acheter... c'était la certitude. Certitude que ses amis l'aimaient.
Certitude que la fille qui s'accrochait à son bras était là pour lui et non pas pour les
photographes. Certitude qu'il était encor «le King» et non pas ce reclus volontaire, gavé de
beignets à la confiture et de pilules amaigrissantes. Alors, Presley s'est laissé grignoter par la
mort pour aller rejoindre dans le néant toutes ces lucioles de la pop music - Brian Jones,
Jimmy Hendrix, Janis Joplin, Jim Morrison - qui, avant lui, s'étaient brûlé les ailes à la
lumière d'une gloire planétaire.
Pour en finir, les autres avaient choisi la drogue. Presley, lui, a préféré les sucreries. Il ne
buvait pas. Ne fumait pas. Ne se droguait pas. Pourtant, s'il est mort à 42 ans, c'est bien d'une
overdose. Une overdose de solitude.
SOURCE : http://www.lexpress.fr/mag/arts/dossier/presley/dossier.asp?ida=347564
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SUJET 4
BUSH ET l’IRAK
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DOCUMENT 1
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L'allocution radiophonique du président Bush du 8 mars
M. Bush accuse l'Irak de se livrer à des "tours d'escamotage" avec les inspecteurs.
Les services de renseignement des Etats-Unis affirment qu'alors même que l'Irak de Saddam
Hussein détruit ostensiblement des missiles interdits, il s'emploie à en produire de nouveaux,
a déclaré le président Bush dans son allocution radiophonique du 8 mars à la nation.
Les peuples du monde entier prient pour une solution pacifique de la crise irakienne, a-t-il dit,
"mais les gens de bonne volonté doivent également admettre que le fait de laisser un
dangereux dictateur défier le monde et se doter d'un arsenal destiné à la conquête et à
l'assassinat en masse, ce n'est nullement la paix ; c'est un simulacre.
On trouvera ci-après le texte de son allocution.
(Début du texte)
La Maison-Blanche
Bureau du secrétaire de presse
8 mars 2003
Allocution radiophonique du président à la nation
Bonjour. La semaine écoulée a été importante sur deux fronts de notre guerre contre le
terrorisme. Tout d'abord, les autorités américaines et pakistanaises ont capturé Khalid Cheik
Mohammed, l'architecte des attaques du 11 septembre contre notre pays. Ce coup de filet
spectaculaire perturbe encore davantage le réseau Al-Qaïda et nous pensons qu'il nous aidera
à prévenir de nouveaux actes de terrorisme. Nous collaborons actuellement avec plus de 90
pays et avons mis hors de nuire plus de 3.000 terroristes qui ont été détenus ou arrêtés, ou
dont le sort a été réglé de façon qu'ils ne nuisent plus jamais aux Etats-Unis d'Amérique.
26
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Deuxièmement, le chef des inspecteurs d'armes des Nations unies a présenté hier, au Conseil
de sécurité, un rapport sur les efforts qu'il déploie afin de vérifier le respect par Saddam
Hussein de la résolution 1441. Cette résolution exige que l'Irak se désarme totalement et sans
conditions de ses matériaux d'armement nucléaire, chimique et biologique, ainsi que des
missiles qui pourraient leur servir de moyen de lancement. Il est, hélas, tout à fait clair que
Saddam Hussein enfreint toujours les ordres des Nations unies en refusant de désarmer.
Le dictateur irakien fait un grand étalage public de la destruction de quelques missiles
interdits. Pourtant, alors même qu'il élimine ostensiblement ces quelques missiles, il a
ordonné la fabrication de nouveaux engins du même type. Ses agents continuent de se livrer à
des tours d'escamotage avec les inspecteurs, déplaçant des articles prohibés de lieu en lieu
toutes les 12 à 24 heures. Et les scientifiques irakiens en armement continuent de se faire
menacer de représailles s'ils coopèrent au cours de leurs entretiens avec les inspecteurs de
l'ONU.
Ce ne sont pas là les actes d'un régime qui désarme. Ce sont les actes d'un régime qui pratique
une politique délibérée de supercherie. Si l'Irak désarmait, nous le saurions, parce que nous le
verrions : les armes seraient présentées aux inspecteurs et détruites. Les équipes d'inspection
n'ont pas besoin de plus de temps, ni de plus de personnel - tout ce qui leur manque, c'est ce
qu'elles n'ont jamais obtenu, c'est-à-dire la coopération entière des autorités irakiennes. La
seule issue acceptable est celle qu'exige déjà à l'unanimité le Conseil de sécurité : le
désarmement total.
Saddam Hussein a un lourd passé d'agressions téméraires et de crimes horribles. Il possède
des armes terrifiantes. Il fournit fonds, entraînement et asile à des terroristes tout disposés à
employer ces armes de destruction massive contre l'Amérique et d'autres pays attachés à la
paix.
Les attaques du 11 septembre 2001 ont montré ce que les ennemis des Etats-Unis pouvaient
accomplir au moyen de quatre avions. Nous n'allons pas attendre de voir ce que des
terroristes, ou des Etats terroristes, pourraient perpétrer à l'aide d'armes de destruction
massive. Nous sommes décidés à faire face à toutes les menaces, où qu'elles apparaissent. Et
en dernier recours, nous devons être prêts à employer la force militaire. Nous faisons tout en
notre pouvoir pour éviter la guerre avec l'Irak. Mais si Saddam Hussein ne désarme pas
pacifiquement, il sera désarmé par la force.
Aux quatre coins du monde, et partout en Amérique, des gens de bonne volonté prient pour la
paix. Notre but, à nous aussi, est la paix - pour notre pays, pour nos amis et alliés et pour tous
les peuples du Moyen-Orient. Mais les gens de bonne volonté doivent également admettre que
le fait de laisser un dangereux dictateur défier le monde et se doter d'un arsenal destiné à la
conquête et à l'assassinat en masse, ce n'est nullement la paix ; c'est un simulacre. La cause de
la paix ne progressera que lorsque les terroristes auront perdu un riche commanditaire et
protecteur et que le dictateur aura enfin été complètement désarmé.
Merci de m'avoir écouté.
(Fin du texte)
(Diffusé par le Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat.
Site Internet : http://usinfo.state.gov/francais/).
27
Le présent site est géré par le département d'État des États-Unis. Le gouvernement des ÉtatsUnis décline toute responsabilité quant au contenu des autres sites auxquels il pourrait se
référer
SOURCE :http://usinfo.state.gov/xarchives/display.html?p=washfilefrench&y=2003&m=March&x=20030311105545ecalp0.0325281
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SUJET 5
SUICIDES AU JAPON
29
DOCUMENT 1
Lundi 1 novembre 2004, page 34, 35
30
Japon: ils pactisent pour mourir
Ils ne faisaient pas partie d'une secte et
s'étaient rencontrés, sur l'Internet, pour se
tuer ensemble. Le 11 octobre, sept jeunes
adultes ont été retrouvés morts à bord
d'une voiture. Un fait divers retentissant
dans l'archipel, où le taux de suicides est
l'un des plus hauts au monde.
TEMMAN Michel
Tokyo de notre correspondant
(…)
«Grave
problème
de
santé
publique»
La psychiatrie nippone «est déficiente»,
blâme un psychiatre. Courir chez le psy
n'est pas un réflexe au Japon. Certes, la
psychiatrie s'est démocratisée et s'ouvre
dans l'archipel (on peut y avoir recours
dans le cas de la perte d'emploi) mais les
choses évoluent très lentement. L'époque,
dans les années 60, où le Japon et
l'Allemagne de l'Est étaient les pays les
plus suicidaires est loin. Il n'empêche. Le
taux de suicide nippon chez les hommes
est supérieur à la moyenne mondiale (26
suicides pour 100 000 habitants) : en 2003,
34 427 Japonais se sont donné la mort (lire
encadré). Le ministère de la Santé
s'inquiète. Le nombre des suicidés âgés de
19 ans ou moins a bondi de 22 %.
S'inspirant de la Suède et des Etats-Unis, le
Japon a lancé, en avril 2004, un plan de
prévention chez les 15-25 ans. Peine
perdue ? «Le suicide est devenu un grave
problème de santé publique. Une des
premières causes de décès chez les jeunes,
groupe devenu très vulnérable, déclarait le
10 octobre, à l'occasion de la Journée
mondiale de la santé mentale, le Dr
Shigeru Omi, un directeur de l'OMS
(Organisation mondiale de la santé). C'est
un problème de santé mentale négligé
depuis longtemps et mal compris du
public.» Chaque année, dans le monde, 1
million de personnes se donnent la mort.
Soit un suicide toutes les 40 secondes et,
au Japon, toutes les 23 minutes.
«Les suicides collectifs vont se poursuivre,
prédit un psychosociologue. Les enfants
gâtés nés durant la "bulle" économique des
années 80 ne savent plus à quoi se
raccrocher. Rien ne les intéresse. Pas
même la vie, qu'ils quittent sur un coup de
tête.» En février 2003, l'annonce du report
de la vente du jeu vidéo de combat Dead or
Alive a traumatisé les otaku (fadas de jeux
vidéo). Furieux, 147 d'entre eux, collégiens
ou lycéens, se sont suicidés en gobant des
poches de silicone.
DOCUMENT 2
QUAND LIBE ET FRANCE2 DERAPENT...
Sur la même peau de banane
Shann est étudiant en marketing. Pendant son temps libre,
bénévolement, il entretient avec une quinzaine de passionnés le site
www.xbox-mag.net dédié aux jeux vidéo sur Xbox. Tout part d'une
blague de potache, qui annonce que « 147 otakus se seraient suicidés en
gobant des poches de sillicone suite au report du jeu "Dead orAlive" en
février ». Pour les moins érudits en jeu vidéo, un otaku est un joueur
invétéré « branché techno, fanzine et manga », une expression très
péjorative au Japon.
ACTE I: LIBE DERAPE
Un logo prestigieux
Plusieurs mois passent. Le 1er novembre, un journaliste de Libé sort un grand papier
reprenant cette soi-disant information, qui se termine par: "En février 2003, l'annonce du
report de la vente du jeu vidéo de combat Dead or Alive a traumatisé les otaku (fadas de jeux
vidéo). Furieux, 147 d'entre eux, collégiens ou lycéens, se sont suicidés en gobant des poches
de silicone." L'auteur de l'article dans Xbox Mag, aisément identifiable en bas de page
(Thomas Huguet alias Ed Warner), ne sera pas contacté.
ACTE II: FRANCE2 DERAPE
Le 21 novembre, lancement en une dans le JT de Béatrice Schönberg avec un synthé sur fond
rouge « Alerte aux suicides collectifs». Là, on ne s'adresse plus à quelques centaines de
milliers de lecteurs, mais à plus de 5 millions de téléspectateurs. Comme pour celui de Claire
Chazal (8,5 millions de fidèles), les tarifs annonceurs sont les plus élevés le dimanche soir.
Gros impact, donc.
Béatrice envoie le reportage de 3 minutes (annoncé en une) aux deux tiers de son 20 Heures,
visage fermé et voix de circonstance: « Au Japon alerte au suicide collectif… Ces suicides
collectifs s'organisent sur internet, les victimes sans lien entre elles prennent rendez-vous sur
la toile pour se donner la mort ensemble… » Incroyable. Ces Japonais, tout de même, quelle
bande de dépressifs. Et les internautes, quel troupeau immature. Quant aux internautes
japonais…
32
UNE EXCUSE GLANDILLEUSE
Allo la Chine?
Mais écoutons l'intro du reportage de Philippe Rochot, un des ex-otages au Liban en mars 86
et envoyé spécial au Japon :« Ici le seul retard dans la sortie d'un jeu intitulé Mort ou vif a
provoqué le suicide de 147 collégiens qui ont gobé des poches de silicone. » Texto ce qu'avait
écrit Libé. Seules différences avec la blague de l'internaute originelle, « collégiens » remplace
« otakus », tandis que « Dead or Alive », le nom du jeu, est devenu « Mort ou vif », un titre
qui n'existe pas et n'a donc aucun sens chez les « hard gamers ». Pour la petite histoire, les
poches de silicone étaient un clin d'œil à la plastique des starlettes des jeux aux poitrines
surgonflées…
« Mais le phénomène des suicides groupés est nouveau, et inquiète particulièrement les
autorités », termine le même Philippe Rochot.
Toujours pas de source citée.
ACTE III: PANIQUE A BORD
Ouah ouah
Shann contacte alors les journalistes de la rédaction de France2, essayant de les prévenir de
l'énorme bourde. Seul Jean-Claude Allanic, le médiateur de la chaîne, surnommé « le service
après-vente du JT », acceptera de répondre et d'inviter le webmaster à son « Hebdo du
médiateur », le 4 décembre sur France2 (le dernier HDM ayant été supprimé pour que Marc
Tessier vienne parler de la redevance au petit peuple). Simple correction… d'image.
Invité par Morandini sur Europe1 le vendredi 26/11, Shann apprend par l'ex-animateur de «
Tout est possible » que Etienne Leenhardt, directeur adjoint de la rédaction, va faire diffuser
un erratum, comme lors de l'épisode Pujadas-Juppé. A l'époque, cette sortie de route avait
donné lieu à une sobre et courte phrase énoncée entre deux sujets de fin de JT, sans la
moindre émotion, par David Pujadas. Hélas, dans le JT de Béatrice Schönberg du 28
novembre : rien. Il viendra le lendemain soir de la bouche de David Pujadas, le désormais
spécialiste des errata, en chargeant bien la barque de la presse anglophone au Japon.
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UN ERRATUM SUBLIMINAL: 25 SECONDES EN FIN DE JT A LA 36EME
MINUTE
Pujadas : « A propos du Japon, dans notre journal du dimanche 21 novembre nous faisions
état du taux particulièrement élevé de suicide des adolescents dans ce pays, un reportage
évoquait la mort simultanée via internet de 147 jeunes, et bien cette information parue dans
la presse asiatique anglophone était erronée. Rappelons tout de même que le taux de suicide
au Japon est l'un des plus élevés au monde, on estime qu'un Japonais se suicide toutes les 25
minutes. » (JT France2 29/11 20h00)
On se couvre, on couvre Libé, la source probable mais non citée, et on prend les journalistes
asiatiques pour des… otakus. La patate chaude n'a jamais traversé le globe aussi vite !
Malgré la chronologie, c'est après la diffusion du reportage télé que les auteurs du site
découvrent le papier de Libération, dont ils contactent illico l'auteur. Le journaliste incriminé,
qui avoue n'être pas spécialiste du jeu vidéo, fait son mea culpa, après avoir avancé qu'il avait
« trouvé l'info sur un journal anglophone au Japon ». L'erratum sera diffusé au fin fond d'une
page « Côte d'Ivoire », pour être précis. Pour éviter que les amateurs de jeux ne tombent
dessus ? Affaire classée.
UNE PUB GRATUITE PAYEE PAR LIBE ET FRANCE2
Depuis, les statistiques du site Xbox-mag ont fait un bon faramineux : plus de 28 000
connexions différentes -contre 5000/jour normalement- pour se goberger sur le fameux topo
(http://www.xbox-mag.net/article6490.html). La base de données ne pouvant pas suivre, le
site sera bloqué pendant 2 jours !
A part des mensuels spécialisés pas encore parus, la double bourde a été reprise dans « Arrêt
sur images », dont le travail a été jugé « honnête » par l'intéressé.
Seconde claque pour Libé, les journalistes de France2 ont vraisemblablement pioché dans le
quotidien, même si ces derniers arguent, d'après Leenhardt selon Morandini, que leurs sources
émanent de « journaux anglophones ». Décidément, ces titres anglo-saxons, qu'est-ce qu'ils
sont lus par les Français, et puis, quelle misérable déontologie ! Le reporter Philippe Rochot
ayant préféré avouer à l'enquêtrice de l'émission de Schneidermann avoir « lu ça dans un
journal français ». On n'ose imaginer l'horreur médiatique si une coquille malencontreuse de
Libé avait porté le nombre des suicidés de 147 à 1470 !
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SHANN INVITE A L'HEBDO DU MEDIATEUR
Sur France2, le samedi 4/12 à 13h20. Une embuscade, de laquelle Shann s'est bien tiré. Un
débat tellement orienté que, plutôt que de vous le résumer, on vous le passe texto. Jugez vousmême…
Le médiateur Jean-Claude Allanic revient donc sur l'histoire des 147 Japonais qui se suicident
en avalant des poches de silicone.
Jean-Claude:« C'était un canular, pris au sérieux par plusieurs rédactions dont la nôtre.» Et
celle de Libé, on peut la nommer, non ?
Jean-Claude:« Les rectificatifs sont rares au journal de 20 Heures et en un sens,
heureusement. » On doit prendre ça comment ?
Philippe Rochot, l'auteur du reportage, en duplex de Pékin : « Ecoutez je suis désolé d'avoir
repris cette information, en fait je ne l'ai pas trouvée sur le site Xbox, sinon j'aurais quand
même flairé le canular, mais elle a circulé le plus sérieusement du Monde sur plusieurs sites
internet et puis dans des revues asiatiques en anglais, et puis aussi dans Libération. Mais en
fait elle relatait un évènement qui s'était déroulé il y a plus d'un an, ce qui apparaissait
comme un fait acquis, c'est pour cela que je n'ai pas éprouvé le besoin de vérifier cette
information. » On résume : si Rochot l'avait trouvée sur le net, il aurait reniflé la vape. Mais
dans
les
journaux
anglophones
sérieux,
difficile,
voire
impossible.
Conclusion de Rochot :« Elle était fausse mais les suicides collectifs sont bien réels au Japon.
» A l'écouter, l'erreur n'est pas seulement humaine, dans ce cas, mais logique.
Shann Biglione, responsable de Xbox Mag, sent bien que le débat dévie légèrement: « On
n'est pas en train de parler d'une rumeur créée sciemment, c'est-à-dire que c'est une blague
qui a fini au JT de 20 Heures. »
« Elle était apparemment sérieuse », intervient Rochot, toujours en duplex, à propos de
l'article de Libé. Notez bien l'association étonnante entre « apparemment » et « sérieuse ».
Jean-Claude Allanic a pitié du journaliste de Libé « qui était très embêté par cette affaire et
qui lui m'a confirmé qu'il avait bien lu cette information dans un magazine informatique
japonais diffusé en anglais, bon j'avoue que ne lui ai pas demandé le titre de ce magazine ».
Décidément…
Jean-Claude pose alors une question très orientée à l'internaute de Xbox Mag: « Est-ce que
vous croyez tout ce que vous voyez sur internet en dehors de votre site qui est un site de jeux
et de blagues ? »
Shann (en duplex de Marseille): « Non je ne crois pas tout ce que je vois sur internet
évidemment, au même titre que je ne crois pas tout ce que je vois à la télévision, et je crois
que l'exemple qu'on a aujourd'hui est plutôt pour me confirmer cette attitude. »
Bonne réponse.
Mea culpa d'Allanic, qui se flagelle un peu à la place de la rédaction : « On reconnaît on a
gobé, on a fait une erreur. »
Pourtant, avec un peu de vice, il aura essayé d'amener le débat sur la non fiabilité d'internet,
alors que le problème est un problème de journalistes qui pillent le net et ne vérifient rien ! Il
a en effet invité Pascal Froissart, spécialiste universitaire de la rumeur, pour en parler en
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plateau… Le sujet suivant, c'est cet Américain qui s'est filmé en vidéo en se faisant passer
pour un otage décapité en Irak…
Amalgame, dites-vous ?
Dorénavant, les journalistes de presse écrite regarderont à deux fois avant de cueillir
aveuglément une « info » sur le net (ou dans la presse asiatique anglophone), et les
journalistes télé une « info » en béton dans la presse, française ou anglophone. Une bonne
leçon de journalisme pour tout le grand public.
Mercredi 08 Décembre 2004
Le mangeur vasqué
Lu 4976 fois
SOURCE : http://www.lorgane.com
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SUJET 6
PUNK A LOUER
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DOCUMENT 1
THE CROBARD SERVICE PLUS :
EXCLU
THE
CROBARD
VU A LA
TV !
premier service de location de marginaux via net
Après les escort-girl et les escort-boy, découvrez dès maintenant LES DESTROY-ESCORTS !!!
Louez vous un teufeur, un punk ou un goth pour animer vos soirées !
notre chartre de qualité : nos engagements envers nos clients
les témoignages de nos clients : comme eux, n'hésitez plus à passer une bonne soirée
nos promotions : savoir faire des affaires
A SAISIR !
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authentique
Nous vous proposons d'or et déjà 3 gammes standard de destroy-escort mais il nous est tout à fait possible
de répondre à des demandes personnalisées, n'hésitez pas à nous contacter, ici.
EXCLU - NEW - le MUST de l'originalité : Louez vous une équipe de journalistes !!! - NEW - EXCLU
Louez un gothique
Louez un punk
Louez un teufeur
SATISFAIT
ou
REMBOUSE
OCCASION
EN OR !
Chacunes de ces 3 gammes comportent, évidement plusieurs modèles sur lesquel il est possible d'ajouter ou non des options,
notament notre très demandée option "couple".
SOURCE : http://crobard.propagande.org
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DOCUMENT 2
Incroyable mais vrai !
Type : Information
Statut :
Vrai
En circulation depuis : Août 2004
INFORMATION - Punks à louer - TF1 achète !
Incroyable mais vrai, une émission de divertissement, avide de sensationnel, se prend les
pieds dans la toile... et diffuse un reportage complètement bidon ! Nous on adore...
Depuis quelques temps un nouveau service à vu le jour sur la toile francophone : la possibilité
de louer un "Destroy-Escort". Une fois le deal passé, vous voyez débarquer dans votre soirée
un punk, un teufeur ou encore un gothique (chacun ayant ses spécialités) qui agira en fonction
du modèle que vous aurez choisi (Standard - Luxe ou Exception). Délire garanti ! Voilà en
quelques mots ce que propose le webzine The Crobard se définissant lui-même comme "site à
haut contenu satyrique".
Au vu des pages proposées, difficile de croire qu'un internaute, même débutant, pourra
passer outre le côté humoristique et complètement décalé du concept (ne serait-ce que de par
l'adresse de la page). Et pourtant, quelle ne fût pas la surprise des administrateurs du site en
recevant un courrier électronique d'un journaliste leur proposant de faire un reportage sur leur
activité "Incroyable mais vrai"...
Une fois l'incrédulité et la franche rigolade passées, l'occasion était trop belle de tenter le coup,
l'équipe du webzine décide de jouer le jeu et monte de toutes pièces un énorme canular à
mourir de rire ! Bingo, le journaliste est ferré, le reportage dans la boite et sera diffusé dans
l'émission du 12 juillet 2004 sans aucune vérification ultérieure.
Bien que le concept "d'émission de divertissement" permet de laisser penser que les
informations qui y sont données n'ont finalement que peu d'importance, il est néanmoins
troublant de constater que quiconque peut ainsi biaiser à peu près n'importe quoi... sous le
sceau de l'info spectacle. Nous avions déjà été alertés que des lecteurs de HoaxBuster avaient
réussi à piéger par deux fois l'émission "C'est mon choix" (grande pourvoyeuse de canulars
cathodiques sans vérification), mais ces faits n'ayant aucun rapport avec Internet, nous nous
étions abstenus de les répercuter. Cette fois, tout est parti du net et l'info circule maintenant à
grande vitesse sur les forums et via les newsletters.
Il sera évidemment assez facile de rétorquer que devant le manque de sérieux affiché par
l'émission en elle-même, il n'est peut-être pas la peine de faire autant de bruit. On est
cependant en droit de se poser la question plus générale des rapports ambigüs qu'entretiennent
certains journalistes avec Internet et ce qu'ils peuvent y trouver (le cas de la fake-video de la
décapitation d'un otage est, à ce titre, édifiant)...
En attendant, afin de faciliter les recherches de journalistes en mal de sujets racoleurs, voici
quelques suggestions toutes plus "Incroyable mais vrai !" les unes que les autres :
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Bonzaikitten: Ils font grandir des chatons dans des bouteilles !
Taïwan : Ils mangent des foetus morts !
Camel Spider: Cette araignée dévore des chameaux !
Saint Pixel: La celèbre unité informatique vient d'un moine !
Petit Singly: Ils fabriquent du fromage au lait de femme !
Etc... HoaxBuster regorge d'infos spectacle...
Avec une telle rigueur journalistique, il ne faut sans doute pas chercher bien loin les raisons
pour lesquelles on a de plus en plus tendance à croire tout et n'importe quoi et surtout il n'est
pas interdit de penser que Mr Le Lay réussit parfaitement son métier consistant à "rendre le
cerveau du téléspectateur disponible" afin de vendre ses produits publicitaires. D'autant plus
depuis qu'un éminent chercheur au CNRS se permet de penser que "sur l'internet, on ne peut
faire confiance qu'à des institutions qui existent en dehors de l'internet" (issu d'un article
AFP consacré en partie... à HoaxBuster.com). Bah voyons !
Nous essayons d'entrer en contact avec les responsables de l'émission afin d'obtenir leur point
de vue, mais selon la formule employée par le service "Téléspectateur" de la chaîne, il
conviendra cependant d'avoir de "la patience, l'équipe étant peut-être encore en congés".
De son côté le Crobard continue de se gondoler et avoue même, à postériori, regretter de ne
pas être allé plus loin dans l'int'hoax. On en vient presque à espérer qu'ils développent une
section "Créez votre Hoax télévisé avec le Crobard".
Pour plus d'infos sur l'équipe du Crobard, retrouvez l'interview qu'ils nous ont consacré :
Interview Crobard Team
Sources :
Le canular en détails
La chaîne
Article par Guillaume - HoaxBuster.com
Mis en ligne : 11 août 2004
Dernière mise à jour : 11 août 2004
SOURCE : http://www.hoaxbuster.com/hoaxliste/hoax.php?idArticle=25463
40
SUJET 7
ADDITIFS ALIMENTAIRES
41
DOCUMENT 1
From: "Edmond About" ([email protected])
To: Victor Manqin
Subject: Tr: Mal bouffe !!!
Date: Sat, 9 Dec 2000 02:30:00 +0100
----- Message d'origine ----De : GAUTIER Théophile À ([email protected])([email protected])
([email protected]) ([email protected]) :
'Maurice Genevoix' ; 'Max Jacob' ; 'Eugène Labiche' ; 'Edmond About'
Envoyé : vendredi 8 décembre 2000 09:16
Objet : TR: Mal bouffe !!!
> > Dans la série : "on ne sait pas ce qu'on bouffe", vous ne pourrez
> > plus dire que vous n'étiez pas prévenus.
>>
> > Jetez-y au moins un coup d'oeil, ou, au mieux, imprimez-le et
> > affichez-le
> > sur la porte de votre réfrigérateur et ... ne le dites surtout jamais a
> > vos pires ennemis.
>>
> > Ce document émane du service de chirurgie générale du Pr. Chabal et
> > est distribué par l'HOPITAL de Villejuif, Centre nationnal de la
> > Recherche en Cancérologie. (Vous pourrez vérifier)
>>
> > Tous les additifs ci-après sont actuellement autorisés en France, mais
> > doivent être mentionnés sur l'emballage. Freinez ou supprimez
> > l'utilisation de
> > ces
> > additifs en sélectionnant les produits à l'achat : c'est le consommateur
> > qui conditionne les options des fabricants.
>>
> > TOXIQUES CANCERIGENES : E 102 - 110 - 120 - 123 - 124 - 127 - 211 > > 220 - 225 - 230 - 250 - 251 - 252 - 311 - 330 - 407 - 450.
>>
> > LE PLUS DANGEREUX : E 330, que l'on trouve dans le Schweppes citron,
> > certains apéritifs, BANGA,CANADA DRY, certaines Limonades, Moutarde
> > Amora, Crème de fromage "La Vache Qui Rit" ...
>>
> > SUSPECTS, Etudes en cours :E 123 - 131 - 141 - 124 - 150 - 153 - 171 > > 172 - 210 - 212 - 213 - 215 - 216 - 217 - 231 - 232 - 241 - 338 - 340 > > 341 - 460 - 462 - 463 - 465 - 466 - 477.
>>
> > INOFFENSIFS :
> > E 100 - 101 - 103 - 104 - 109 - 111 - 121 - 122 - 132 - 140 - 151 - 160
> > - 161 - 162 - 170 - 174 - 175 - 180 - 200 - 201 - 202 - 203 - 236 - 237
42
> > - 239 - 260 - 261 - 262 - 263 - 270 - 280 - 281 - 282 - 290 - 293 - 300
> > - 301 - 302 - 304 - 305 - 306 - 307 - 308 - 309 - 322 - 325 - 326 - 327
> > - 331 - 332 - 333 - 334 - 335 - 336 - 337 - 401 - 403 - 404 - 405 - 406
> > - 408 - 410 - 411 - 413 - 414 - 420 - 421 - 422 - 440 - 470 - 471 - 472
> > - 473 - 474 - 475 - 480.
>>
> > SYMPTOMES (pour diagnostics) :
>>
> > Intestins (perturbations) : E 221 - 222 - 223 - 224 -226.
> > Derme (peau) : E 220 - 231 - 232 - 233.
> > Digestion (perturbation) : E 330- 339 - 340 - 341 - 400 - 461 - 463 > > 466 - 467.
> > Calculs Rénaux : E 447.
> > Produits Toxiques Dangereux : E 102 - 110 - 120 - 124 - 127.
> > Destruction Vitamines B12 : E 220
> > Accidents Vasculaires : E 230 - 251 - 252 (Dans les charcuteries).
> > Cholestérol : E 320 - 321.
> > Sensibilité Cutanée E 311 - 312
> > Aphtes : E 330.
> > Digestion : E 407 (Dans les crèmes glacees).
> > Cancer : E 131 - 142 - 210 - 212 - 213 - 214 (mais là, c'est que c'est
> > deja trop tard).
>>
> > A EVITER : Bonbons la pie qui chante, Pastis Duval, Picon, Martini,
> > Coca-cola...
>>
> > A FUIR (contiennent du E 330) : BANGA, CANADA DRY, SCHWEPPES,
> > certaines limonades, moutarde AMORA, Fromage "la vache qui rit", ...
>>
> > Là, ca ne fait vraiment plus rire personne.
>>
> > PS : ben ils nous ont pourri notre pastis comment on va faire, il n y a
> > pas de justice !!!!
>>
>>
43
DOCUMENT 2
Communiqué sur les additifs alimentaires
ADDITIFS ALIMENTAIRES : LA MISE AU POINT DE L'IGR
Un document sur les additifs alimentaires, « distribué par l'hôpital de Villejuif », circule
depuis de nombreuses années.
Ce document anonyme, qui comporte une liste de substances dont près d'une vingtaine
qualifiées de "toxiques" « cancérigènes » et 25 de "suspectes", diffuse de fausses informations
sur les additifs alimentaires.
Son caractère mensonger est illustré tout particulièrement par le cas de l'additif E330, présenté
comme le plus dangereux, alors qu'il s'agit simplement de l'acide citrique qui existe en
abondance à l'état naturel dans les agrumes.
L'Institut Gustave-Roussy, situé à Villejuif et anciennement appelé « Institut du Cancer », a
précisé à différentes reprises, par des communiqués de presse, qu'il était totalement étranger à
la rédaction et à la diffusion de ce tract.
Par ailleurs, certaines listes ont été diffusées sous le timbre du Ministère de la Santé et de la
Famille qui a dû porter plainte, en son temps, pour usage de faux.
Bien que l'origine et la cause de ces diffusions ne soient pas élucidées, cette affaire a pour
conséquence de jeter un doute dans l'esprit des consommateurs sur les procédures
d'autorisation d'emploi des additifs.
Le Ministère de la Santé à rappelé régulièrement depuis 20 ans que la France est un des rares
pays à pratiquer le système des listes positives dans ce domaine, c'est-à-dire qu'il est interdit
d'employer, dans l'alimentation humaine et animale, tout additif (colorant, conservateur, etc.)
qui ne soit pas sur les listes officielles d'autorisation d'emploi.
L'organisme public chargé de contrôler la présence d'additifs dans les produits alimentaires
est :
44
La Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des
fraudes
Il est donc possible de s'adresser à ce service pour obtenir davantage de précisions.
IGR, Juin 2002
SOURCE : http://www.igr.fr/php/index.php?ids_path=1.186.680
45
SUJET 8
11 SEPTEMBRE
46
DOCUMENT 1 :
Interview de Thierry Meyssan à Tout Le Monde en Parle
Invité par Thierry Ardisson dans le cadre de son émission du samedi soir "Tout le
monde en parle" (diffusée le 16 mars 2002 sur France 2, puis rediffusée par TV5),
Thierry Meyssan eut l'occasion inespérée d'y développer ses théories sur les attentats du
11 septembre.
Ardisson : Après le 11 septembre vous êtes intrigué par des anomalies que vous remarquez
sur les premières photos de l'attentat contre le pentagone et puis par la confusion, les
contradictions des déclarations qui sont faites par les autorités américaines à propos du World
Trade Centre. Vous décidez de mener une enquête et vous faites des découvertes qui sont
assez terrifiantes, peut-être la plus grande manipulation de l'Histoire, on pourrait dire d'une
certaine façon Et ce que je veux préciser avant qu'on commence c'est que vos découvertes
sont uniquement fondées sur des documents de la Maison Blanche et du Département de la
défense américain. Fondées aussi sur les déclarations des dirigeants militaires et civils
américains données à la presse internationale donc parfaitement vérifiables.
Meyssan : Parfaitement, tous les documents sur lesquels je me suis appuyé sont vérifiables
par n'importe qui.
Ardisson : Alors vous mettez en doute la théorie selon laquelle les attentats du 11 septembre
sont le fait d'ennemis extérieurs aux Etats-Unis et pas d'ennemis intérieurs. En fait vous dites
qu'il s'agirait d'une macabre mise en scène destinée non pas à tuer mais à frapper les esprits,
un complot intérieur organisé par le lobby militaire pour augmenter le budget de l'armement
et puis aussi par le lobby pétrolier pour faire passer ce fameux pipeline qui doit descendre de
l'Asie centrale à travers l'Afghanistan jusqu'aux mers chaudes. C'est ce dont nous avait parlé
Guillaume Dasquié qui était venu ici et qui nous avait parlé de ça, il a écrit un bouquin là
dessus, sur le pipeline qui vient d'Asie centrale. Vous racontez tout cela dans un livre qui
s'appelle « 11 septembre 2001 : l'effroyable imposture ». Aucun avion ne s'est écrasé sur le
Pentagone. Je montre le livre.
Alors on va commencer par le Pentagone. L'avion qui s'est soi disant écrasé sur le pentagone a
provoqué trés très peu de dégâts finalement.
Meyssan : Alors quand on regarde les photos qui sont disponibles sur cet attentat et qu'on se
fonde d'abord sur les photos fournies par le département de la défense et sur les photos
diffusées par Associated Press juste après l'attentat on peut constater qu'il y a une
impossibilité matérielle pour que la version officielle fonctionne. Dans la version officielle on
nous raconte qu'un boeing 757, c'est un engin énorme, arrive devant le Pentagone, descend
juste devant le bâtiment sur une pelouse qui se trouve à l'avant, frappe cette pelouse, rebondit,
touche la façade, s'engouffre dans la façade au niveau du rez de chaussée et du 1er étage, est
totalement happé à l'intérieur du bâtiment et brûle là à l'intérieur. Ça c'est ce qu'on nous
raconte. Maintenant n'importe qui peut regarder la photo qui est sur la couverture du livre qui
est la photo d'Associated Press qui est la première photo qu'on ait prise après l'attentat. Donc
sur la partie gauche de la photo vous avez de la fumée, au bas de la fumée vous avez, caché
par cette fumée, un trou qui est sensé être celui qui a absorbé un boeing 757. Donc ce n’est
pas bien difficile de comprendre que ça n'est pas possible.
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Ardisson : Et puis en plus c'est bizarre qu'un avion se soit planté horizontalement dans une
façade qui fait 24 m de haut.
Meyssan : Voilà parce si vous deviez attaquer le Pentagone en avion vous tomberiez en piqué
sur le Pentagone, c'est un bâtiment plat. Venir faire une manœuvre extrêmement complexe
pour toucher un bâtiment bas sur la façade et du mauvais coté, c'est quand même une curieuse
idée.
Ardisson : Vous dites on n'a jamais trouvé l'épave de l'avion, en fait, on l'a jamais vue.
Meyssan : On n'a jamais trouvé le moindre morceau de cet avion à l'exception des boites
noires qu'on a exhibées avec beaucoup de retard et puis on aurait retrouvé, d'après le
Pentagone, un phare de l'avion qu'on n'a jamais montré mais enfin on dit qu'on l'a retrouvé et
rien d'autre. Donc c'est un avion qui se serait dématérialisé.
Ardisson : Alors il n'y a aucun photographe, aucune télé qui ont été autorisés à filmer la scène
du crash, les seules sources c'est l'armée américaine, alors ils ont donné des explications
successives et variables, puis un mensonge en appelant un autre, comme ça, ils ont
commencer à partir dans un délire absolument incroyable.
Meyssan : Quand on replace dans la durée toutes leurs déclarations, cela devient un tel tissu
de contradictions que ça s'effondre par soi-même.
Ardisson : Alors CNN vendredi dernier a diffusé des images inédites où on voit une
explosion, on voit une boule de feu et ils ont dit : le carburant a explosé. Et vous, vous dites le
carburant est inflammable, mais pas explosif.
Meyssan : Si il était explosif, vous ne prenez pas l'avion, là il faut absolument changer de
compagnie aérienne vous arrêtez ces compagnies américaines qui prennent un carburant
dangereux, c'est interdit d'avoir un avion explosif.
Ardisson : Et ce que vous ajoutez dans votre bouquin c'est qu'en fait l'aile du Pentagone sur
laquelle l'avion est sensé être crashé est en fait un bâtiment en réfection, donc il n'y avait
personne dedans.
Meyssan : Il y avait du personnel de maintenance mais effectivement très peu de monde par
rapport aux autres ailes du Pentagone.
Ardisson : Aucun corps retiré n'a été identifié par les familles des victimes.
Meyssan : Absolument les corps qu'on a retirés, ce sont les corps des personnels du
Pentagone, des personnels de maintenance qui ont été tués par l'attentat qui a eu lieu mais qui
n'est donc pas dû à un avion et par contre les corps des victimes, les corps des passagers n'ont
jamais été retrouvés au Pentagone.
Ardisson : Mais l'avion qui a décollé, il est où? Parce qu'il y a bien un avion qui a décollé à
un moment et qu'on n'a jamais retrouvé.
Meyssan : Il y a bien un avion qui a décollé, il y avait des passagers à l'intérieur, cet avion on
en a perdu toute trace à 500 km de Washington, au dessus de l'Ohio, il n'y a aucune nouvelle
depuis et certainement le gouvernement américain aurait des révélations à faire aux familles
de ces victimes. (…)
SOURCE : http://www.onze-septembre.com/lexique_44.php
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DOCUMENT 2
Internet véhicule une rumeur extravagante sur le 11 septembre
LE MONDE INTERACTIF | 20.03.02 | 10h49
Y a-t-il un avion dans le Pentagone ?" Depuis quelques semaines, la question parcourt la Toile.
La thèse défendue par Thierry Meyssan, président du Réseau Voltaire, selon laquelle aucun
avion ne s'est écrasé sur le Pentagone le 11 septembre 2001, rencontre sur le Net une audience
exceptionnelle. L'affaire déborde même de ce cadre : M. Meyssan a été reçu par Thierry
Ardisson, samedi 16 mars, dans son émission "Tout le monde en parle" sur France 2. Le
lendemain, Al-Watan, le journal à plus fort tirage d'Arabie saoudite, a publié un entretien de
M. Meyssan, sans prendre aucune distance vis-à-vis de sa thèse. Ce succès médiatique vient
soutenir le lancement de son livre (L'Effroyable Imposture, Ed. Carnot, 18 euros, 235 pages),
lundi 11 mars.
Dans de très nombreux forums sur Internet, la polémique enfle, avec son lot d'invectives. La
thèse, pourtant, n'est pas récente. Le Réseau Voltaire en publie les prémices sur son site
(reseauvoltaire.net) à peine un mois après le 11 septembre. "Juste après les attentats, les gens
avaient un peu honte de douter de la thèse officielle", affirme M. Meyssan. Le site de
l'association, selon lui, enregistre alors 45 000 visites par mois.
Mais, le 10 février, le site L'Asile utopique (asile.org), géré par le fils de Thierry Meyssan,
Raphaël, publie une version allégée de cette thèse. La présentation, courte et scandée, exhibe
des photos de l'attentat contre le Pentagone, toutes reprises de sites officiels américains. Une
minute suffit à parcourir ce montage, agrémenté de légendes au ton badin et énigmatique, qui
stigmatisent l'absence de débris sur les lieux de l'attentat mais ne démontrent pas la théorie du
complot. Dans cette sélection sur asile.org, la photo d'Associated Press (AP), montrant un
morceau de fuselage gisant à une centaine de mètres du Pentagone, n'y figure toutefois pas.
" On nous raconte que l'avion s'est complètement désintégré (...), mais on retrouve à plusieurs
dizaines de mètres de l'explosion un morceau de carlingue tordu, mais pas calciné", rétorque
Raphaël Meyssan.
Dès le 22 février, le site enregistre 15 000 visites par jour. La théorie se propage via des
forums en listes de discussion, le courrier électronique et les magazines en ligne. Mardi
12 mars, alors que ni la thèse du Réseau Voltaire ni asile.org n'ont bénéficié de relais dans la
presse, ce site culmine à 85 000 visites selon les mesures de son hébergeur, Gitoyen.
Largement plus que beaucoup de sites de la presse écrite française. "Ces médias non officiels
captent une audience très forte sur le Net, analyse Karim Stambouli, directeur-conseil à
Publicis e-brand. La rumeur d'Abbeville, expliquant 'les causes' du débordement de la Somme,
y avait déjà trouvé un certain écho. Mais ici, la Toile permet de légitimer une parole [celle de
Réseau Voltaire], car tous les éléments présentés sont sourcés, et directement consultables en
ligne." Pour M. Stambouli, les médias en ligne vont se révéler de plus en plus capables
d'"influer sur la presse".
"Il ne faut pas exagérer le rôle joué par le Réseau, tempère Pascal Froissart, professeur en
sciences de l'information et de la communication à l'université Paris-VIII et spécialiste de la
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rumeur. Internet ne dicte pas de nouvelles conduites dans l'opinion. Il est tout au plus un
espace de contestation populaire, comme l'ont été les radios libres."
La déferlante n'est pas circonscrite à un pays. "Environ deux tiers de nos connexions viennent
des Etats-Unis", assure Raphaël Meyssan. De nombreux sites américains reprennent –
souvent pour la démonter – la thèse de M. Meyssan. Les télévisions aussi. La chaîne
d'information CNN a diffusé, le 7 mars, les images – prises par une caméra de sécurité – d'une
forte déflagration sur la façade du Pentagone.
Si Internet et les autres médias participent à la diffusion de cette thèse, ils peuvent aussi
contribuer à son discrédit. Depuis début mars, plusieurs sites, aux Etats-Unis et en France,
décortiquent et contredisent les arguments du Réseau Voltaire. Ainsi d'Hoaxbuster
(hoaxbuster.com), site spécialisé dans la chasse aux rumeurs sur le Net. "Dans un contexte de
défiance de l'opinion française, depuis la guerre du Golfe, vis-à-vis de la capacité du
gouvernement américain à dire la vérité, la façon dont a été posée la question [de la présence
de l'avion] ne pouvait générer qu'une rumeur", estime Guillaume Brossard, cofondateur de
Hoaxbuster. D'autant que le Pentagone a livré peu d'informations sur les attentats de
septembre et que, le 20 février, alors que la thèse du Réseau Voltaire commençait à agiter la
Toile, le secrétaire américain à la défense, Donald Rumsfeld, reconnaissait l'existence d'un
Office d'influence stratégique au sein du Pentagone.
Stéphane Foucart et Stéphane Mandard (Le Monde interactif)
Article paru dans l'édition du 21.03.02
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Quelques pistes pour creuser davantage le sujet…
Le documentaire « On a marché sur la lune » : canular sous forme de vrai
documentaire sur le fait qu’on aurait jamais marché sur la lune
Sur le site de l’Ina sur l’interview d’Isabelle Adjani répondant aux fausses
rumeurs la concernant
La séquence « Rumeur ou information » de Pierre Mera du Clemi Versailles
disponible à l’adresse :
http://www.presse.ac-versailles.fr/Pedago/rumeur02.htm
Rumeurs, le plus vieux médias du monde, Jean-Noël Kapferer, Ed. du Seuil,
1987.
Légendes urbaines. Rumeurs d’aujourd’hui, Campion-Vincent V. et Renard J.B., Ed. Payot, coll. Petite Bibliothèque, 1988 et 2002.
Et bien sûr le site qui fait la chasse aux canulars en tout genre :
www.hoaxbuster.com
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Documents pareils