dossier de presse ecoquartier octobre
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dossier de presse ecoquartier octobre
Dossier de presse REUNION PUBLIQUE ECOQUARTIER Lundi 10 octobre 18h30 Présentation du projet La Ville de Calais a souhaité aménager le quartier Descartes-Blériot, site de l’ancienne usine Thélu et friche industrielle. Le site s’étend sur près de 4 hectares aux limites immédiates du cœur de ville de Calais, au pied d’un des premiers faubourgs de la ville : le Petit Courgain. Le site est idéalement situé à proximité de nombreuses administrations : Hôtel de Ville, CAF, impôts, Caisse Primaire d’Assurance maladie ; mais aussi de structures culturelles : Cité internationale de la dentelle et de la mode, médiathèque, cinéma Alhambra, Grand théâtre. De nombreux commerces sont également implantés en périphérie immédiate du quartier : centre commercial des 4B, commerces de proximité… La Ville souhaite faire de l’écoquartier une opération pilote du développement durable à Calais. Il pourrait ainsi servir d’exemple pour d’autres sites à urbaniser au sein de la ville. Projet emblématique, il est significatif de la requalification des espaces publics mais aussi de la volonté de développer des systèmes de transports alternatifs à l’automobile. Il est le symbole de la volonté de mise en place d’une véritable politique de renouvellement urbain. Les objectifs du projet Le projet est mené à plusieurs titres. Il s ‘agit tout d’abord de participer à la revalorisation de l’image de la ville grâce à un projet emblématique, respectueux des enjeux actuels et futurs du développement durable. Le projet est mené pour les futurs habitants mais aussi pour les riverains du quartier soucieux de voir leur qualité de vie améliorée, face à une friche qui ne dynamise pas l’image actuelle de la zone. Il est également question, avec ce projet, de répondre à la politique de peuplement engagé par la Ville, désireuse de conserver une population en centre-ville et d’en attirer de nouvelles afin de créer une mixité sociale et générationnelle. Par ailleurs, la Ville aimerait encourager une diversification de l’offre du marché existant tout en contrôlant les prix. Les grands principes d’aménagement Le projet prévoit la construction de 350 logements dont 20% de logements sociaux. La typologie des logements sera variée, de la maison de ville au duplex, en passant par des maisons sur le toit et des appartements. Cette diversité en matière de logements permettra de répondre aux objectifs de mixité et d’apporter une qualité architecturale au quartier. Pour répondre aux exigences de qualité du projet, une attention toute particulière sera apportée aux matériaux, aux couleurs, à la hauteur des bâtiments, aux espaces communs, aux espaces privés. La densité sera traitée de façon cohérente avec l’existant afin de ne pas créer de contrastes, en terme par exemple de hauteurs. Le projet entrera également en cohérence avec les documents de planification en cours d’élaboration par la Ville tel que le plan local d’urbanisme. Le quartier sera construit en fonction des principes de développement durable, notamment du point de vue de l’implantation d’espaces verts, du renforcement des transports collectifs et de la gestion des déchets. Mail piéton et espaces verts publics Des espaces publics prendront place dans le quartier, proposant ainsi des espaces de promenade, des aires de jeux pour les enfants et des espaces de détente. Il apparait en effet important pour la Municipalité de recomposer des espaces publics de respiration en centre-ville. Près d’un hectare sera ainsi consacré au mail piéton et aux espaces publics. Le mail permettra d’offrir une ouverture du quartier vers le canal, vers la Cité internationale de la dentelle et de la mode mais aussi plus largement vers le centre-ville. Le projet prévoit également la création d’espaces verts privés : jardins, terrasses, pieds d’immeubles... Un renforcement des transports collectifs et des modes doux La place donnée aux voies de circulation sera réduite au minimum nécessaire aux accès. Le projet d’écoquartier mettra en avant les moyens de transport économes en énergie et faiblement polluants. Il est en effet envisagé d’implanter une station Vel’in au cœur de l’écoquartier ainsi qu’un arrêt de la navette fluviale à proximité. Le déplacement des piétons et des cyclistes sera favorisé grâce à la mise en place de zones 30 et de zones de rencontres. Les berges du canal pourront être repensées afin d’améliorer le partage de la voirie en faveur des cyclistes et des piétons. Finalement, la réalisation de l’écoquartier Descartes-Blériot sera couplée à des réflexions d’aménagement à plus long terme d’une passerelle piétonne reliant le site à la Cité de la dentelle. Gestion optimisée des déchets La quantité de déchets de chantier sera limitée : les gravats issus des chantiers pourront par exemple être réutilisés dans le cadre des aménagements paysagers. Des systèmes de collecte mutualisée pourront également être implantés sur le site, à l’exemple des colonnes enterrées de tri ou encore des locaux de stockage à containers. Les évolutions du projet depuis la dernière réunion publique Depuis la première réunion publique de présentation du projet en décembre dernier, de nombreuses réflexions et un travail approfondi ont eu lieu sur le projet urbain, notamment sur le plan de circulation au sein du quartier (sens de circulation, accès au site, bouclage par rapport à l’existant…), le dimensionnement des espaces verts, la typologie des logements et la gestion du stationnement. L’aspect « développement urbain » du projet a été travaillé, notamment du point de vue de la vérification des faisabilités techniques, économiques. La démolition des ateliers Thélu a également été décidée pour des raisons de vétusté. Le projet initial prévoyait une transformation des ateliers pour intégration au quartier. Plusieurs démolitions de bâtiments ont été entreprises rue Descartes et quai de la gendarmerie. La maison de Gaston Berthe a été évoquée par les différentes parties prenantes du projet et la décision de la démolir a été prise. Par ailleurs, la Ville a répondu à un appel à projet ministériel en vue de la labellisation du projet. Finalement, la définition des grandes lignes financières a été posée. L’écoquartier : un projet urbain partenarial Le coût prévisionnel du projet est de 4 millions d’euros HT. La Ville de Calais prévoit de participer à hauteur de 1,2 millions d’euros. Cette participation permet de maintenir les prix de sortie qui seront pratiqués par les promoteurs immobiliers et ainsi rendre le quartier accessible à une large population de Calais et de ses alentours. Cette participation concerne également l’aménagement des espaces publics : mail piéton, parc. Une recherche de subventions (fonds européens, régionaux) est actuellement en cours au titre de l’innovation. Le projet est organisé sous forme de « projet urbain partenarial », c’est-à-dire un partenariat public-privé mis en place dans le cadre d’opérations d’aménagement. Ce montage est basé sur la signature d’une convention entre la Ville, les propriétaires des terrains et les constructeurs. Elle garantit la vente du terrain et le respect des objectifs recherchés en termes de périmètre du projet, prix des terrains, surfaces, financement des équipements publics et prix de vente des logements. La collectivité est maître d’ouvrage des équipements. Elle valide les étapes clefs du projet : modification du plan d’occupation des sols, dépôt des permis de construire, etc… Parallèlement, elle étudie et approfondit les pistes d’actions relatives au développement durable. Des efforts seront notamment perceptibles sur les aspects liés aux déchets, à l’éclairage public, à la gestion de l’eau pluviale et des espaces verts ou encore sur la mobilité (valorisation des modes doux et des transports collectifs). La question des énergies renouvelables est également à l’étude (faisabilité technique). Les promoteurs financent de leur côté les études nécessaires à la réalisation du projet et l’aménagement des espaces publics, des voiries et des espaces verts ainsi que les frais liés à leurs opérations. Le prix de vente d’une maison sera de 150 000 à 200 000 euros. Le prix au mètre carré s’élèvera à 2400 euros maximum. Une place pour la concertation Des réunions publiques seront organisées lors des étapes clés du projet, permettant ainsi d’informer les Calaisiens des grandes orientations du projet, des adaptations consenties… Nombre d’entre eux ont d’ores et déjà manifesté leur intérêt. Les partenaires associés au projet La Ville s’est entourée de plusieurs partenaires afin de mener à bien ce projet : elle s’appuie ainsi sur les services de Cap Calaisis pour l’appel à projets ecoquartier ainsi que dans la recherche d’éventuelles subventions. Le projet imaginé par la Ville prend également en compte les objectifs de l’agglomération en matière de déplacement et d’habitat, en respectant notamment le programme local d’habitat. Bien que le projet ne soit pas situé dans le périmètre de la ZPPAUP (zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager), l’Architecte des Bâtiments de France a été consulté dès l’amont du projet. Finalement, la Ville travaille avec des partenaires privés tels que la Centrale de Création Ubraine, qui a pour rôle de réunir les opérateurs immobiliers, mais aussi avec le cabinet H4, spécialiste du développement durable qui accompagne la Ville dans la recherche de solutions viables qui pourraient être mises en place sur le site de l’écoquartier, en termes de gestion de l’eau, des déchets, des énergies. Contacts presse Pour toute question sur le projet: Marie Gressier Chargée de mission aménagement Département du domaine urbain- Ville de Calais 03 21 46 66 82 [email protected] Pour toute obtention de visuels : Marika Royer Service communication- Ville de Calais 03 21 46 50 91 [email protected]