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Les réseaux sociaux
Pour un usage éducatif des réseaux
sociaux
Sélection d'articles sur Wikipédia
Duquesnoy Maxime
19 mars 2013
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Contenus
Articles
Définir les concepts
1
Communauté
1
Communauté virtuelle
7
Réseau social
9
Réseautage social
13
Réseau social professionnel
18
Microblog
20
Les champs de recherche
21
Analyse des réseaux sociaux
21
Théorie des réseaux
27
Six degrés de séparation
27
Nombre de Dunbar
29
Sociologie des communautés virtuelles
30
Exemples
33
Facebook
33
Google+
42
Twitter
45
LinkedIn
60
Viadeo
65
Myspace
69
Tumblr
71
Ressources
76
Bibliographie sur les réseaux sociaux
76
Bibliographie sur la sociologie de la communication
79
Références
Sources et contributeurs de l’article
81
Source des images, licences et contributeurs
83
Licence des articles
Licence
84
1
Définir les concepts
Communauté
Cet article ou cette section adopte un point de vue régional ou culturel particulier et doit être internationalisé.
[1]
Merci de l'améliorer
ou d'en discuter sur sa page de discussion !
Une communauté est en biologie une interaction d'organismes vivants partageant un environnement commun.
La communauté est un concept du droit qui désigne un groupe de personnes possédant et jouissant de façon indivise
d'un patrimoine en commun. En France, s'oppose traditionnellement à celui de société et d'association qui reposent
sur un pacte ou une convention volontairement formée par ses membres. Par extension, la communauté désigne
uniquement les biens qui sont communs à plusieurs personnes.
En France sous l'Ancien Régime, le mot communauté désigne toutes les personnes morales de droit public dont les
statuts résultent généralement d'une Ordonnance royale ou en particulier de lettres patentes, aussi bien dans le
domaine de l'organisation religieuse (communautés religieuses)[2] que dans celui des pouvoirs administratifs (p. ex.:
Communauté d'un régiment[3], Communauté de la Noblesse), locaux ((les Communautés d'habitants, les
Communautés des villes, les communautés provinciales), professionnels (les communautés de métier), éducatifs (les
communautés des collèges) ou privés (communauté matrimoniale et lignagière, communautés de voisinage).
Plusieurs arrêts des parlements nous indiquent que tous les pauvres de chaque ville ou paroisse étaient légalement
constitués en une communauté capable de recevoir tous les dons ou legs faits "aux pauvres" et qui était distincte de la
communauté des habitants.
Bien que nos sociétés aient presque partout remplacé ces communautés par des formes sociétales d'association, le
terme de communauté (ou son équivalent corps) conserve toujours un sens juridique, administratif et politique
précis, par exemple pour les copropriétés, les communes, les professions organisées en ordre, les corps de la
Fonction publique, les familles, les congrégations religieuses, et bien sûr les diverses doctrines communistes.
La Société à laquelle nous appartenons et que la sociologie s'est donnée pour vocation d'étudier scientifiquement, est
à proprement parler une communauté.
Dans son usage politique actuel le plus courant, le mot communauté évoque des collectivités historiques ou
culturelles, telles qu'entendues dans les débats sur les minorités ou le communautarisme.
Définitions
La communauté est un état de ce qui est commun à plusieurs personnes ; similitudes ; groupe constituant une société
; mise en commun des biens entre époux, les biens de cette communauté.
Au sens étymologique originel : cum munus. La communauté est donc un groupe de personnes (« cum ») qui
partagent quelque chose (« munus ») — un bien, une ressource, ou bien au contraire une obligation, une dette.
Selon Roberto Esposito[4] :
« La communauté n'est pas une propriété, un plein, un territoire à défendre et à isoler de ceux qui n'en font pas
partie. Elle est un vide, une dette, un don (tous sens de munus) à l'égard des autres et nous rappelle aussi, en
même temps, à notre altérité constitutive d'avec nous-mêmes. »
Le mot communauté est dérivé du mot communal, état ou caractère de ce qui est commun. Même s'il existe plusieurs
types de communautés, on parle généralement de communautés humaines, que ce soit dans un sens historique ou
Communauté
sociologique.
L'utilisation de ce terme sous-entend généralement la notion de partage de valeurs communes, et particulièrement la
solidarité, qui ne se retrouve pas dans le terme minorité, de sens quasi-équivalent, mais qui insiste sur la notion de
nombre
Un groupe d'individus est une communauté et non une équipe lorsque :
• les membres ont rejoint une communauté parce qu'ils partagent des points d'intérêt communs : ils peuvent se
connaitre ou non et l'adhésion peut être ouverte ou fermée ;
• la durée d'une communauté est indéterminée : les communautés ne visent pas à mener un projet à son terme, mais
elles peuvent servir à proposer des changements ;
• les membres d'une communauté sont plutôt considérés comme égaux en droits, bien que quelqu'un ou un
organisme doive créer la communauté ;
• les membres rejoignent une communauté parce qu'ils ont une attente de ce groupe d'individus : chaque membre
décide généralement comment, quand et en quoi il contribuera. Mais ceux qui s'investissent le plus dans la
communauté y auront une position plus élevé[5].
Communautés sociologiques
On désigne actuellement comme des communautés tous les groupes qui vivent ensemble dans un lieu commun :
• la communauté scolaire que représente l'ensemble des membres (élèves, enseignants, personnels, parents) d'un
lycée ou une école ;
• la communauté des sœurs de la Charité. (Il s'agit ici d'une communauté monastique) :
• les communautés Emmaüs sont des communautés intentionnelles de vie et de travail, dont la première a été créée
par l'abbé Pierre en 1949 à Neuilly-Plaisance. Elles accueillent les plus exclus, et vivent du travail de
récupération. Les personnes accueillies sont appelées compagnons d'Emmaüs. C'est un des types d'associations
qui composent le mouvement Emmaüs.
Article détaillé : Communauté Emmaüs.
Par abus de langage, on désigne aussi comme communautés tout ensemble de personnes, d'individus, ayant un, ou
des intérêts communs. Ainsi parle t-on de :
• la communauté homosexuelle d'une ville ;
• la communauté religieuse des personnes qui professent telle religion, comme la communauté chrétienne d'Irak ;
• la communauté pour un ensemble des personnes vivant dans un local destiné à la pratique religieuse.
Communautés intentionnelles
Article détaillé : Communauté intentionnelle.
Cette expression est davantage utilisée au Québec qu'en France ; elle semble proche de la signification d'une
communauté sociologique quoi que d'acception un peu plus limité Un ensemble de personnes d'origines diverses
ayant choisi consciemment de vivre ensemble en un lieu donné et sous une forme organisationnelle et architecturale
définie constitue une communauté intentionnelle. L'expression se réfère à des formes d'habitation dites alternatives.
En 2007, Christophe Cousin réalisa un voyage de près de deux ans à travers les communautés intentionnelles' qui ont
notamment pour vocation la construction d'un monde meilleur.
2
Communauté
Communautés de connaissance
Une communauté de connaissance rassemble autour d’une question, d’une nécessité, d’un objectif ou d’un intérêt
partagé, des acteurs, qui peuvent être hétérogènes, qui échangent pour transformer leurs savoir-faire et savoir tacites
éparses en connaissances explicites, opérationnelles et partagées dont ils se serviront spécifiquement en fonction de
leurs besoins particuliers.
Ce type de communauté organise une production collaborative de connaissance au travers de pratiques de
communication qui se développent autant dans le réel, le virtuel (cf. infra) ou dans une combinaison de ces deux
dimensions.
Communautés historiques
Une communauté est un groupe humain constitué géographiquement ou historiquement sur un territoire donné, et qui
partage une culture ou une langue commune. C'est le cas des peuples, nations, civilisations, ethnies ou minorités
ethniques, pour lesquelles les critères géographique et historique sont fondamentaux.
Communautés linguistiques
Une communauté linguistique est un groupe humain qui utilise la même langue (ou dialecte, ou parler) et dont les
éléments communiquent entre eux en cette langue.
Cependant, une communauté linguistique n'est pas homogène, car elle se compose de groupes humains ayant des
comportements socioculturels différents, variant géographiquement, ce qui provoque des différences dans le
vocabulaire, la prononciation. Une communauté linguistique ne peut donc être totalement homogène, et elle se divise
elle-même en d'autres communautés linguistiques.
À l'intérieur même d'une communauté linguistique peuvent exister des variantes. Cependant les différences ou la
distance peuvent ne rien modifier au sentiment d'appartenance à une communauté linguistique, comme c'est le cas
pour les Québécois et les Français. Il s'agit donc de communautés d'intérêt.
Dans un État monolingue comme la France, qui ne reconnaît qu'une seule langue officielle, et donc une seule
communauté linguistique officielle[réf. nécessaire] , il peut exister plusieurs communautés linguistiques de fait, outre
celle pratiquant la langue officielle de l'administration. L'individu peut donc appartenir à plusieurs des communautés
linguistiques existantes, mais généralement à la communauté officielle et à une communauté non "officielle" pour le
parler régional (française et bretonne, française et basque, française et kabyle, etc).
Il y a des États ou entités où coexistent plusieurs langues officielles, et donc plusieurs communautés linguistiques.
Des exemples de tels États sont :
• le Canada : le bilinguisme fait l'objet au Canada d'une politique linguistique, qui reconnaît les deux langues du
Canada, le français et l'anglais comme des langues officielles dans tous les domaines, ce qui se traduit dans les
systèmes d'information (voir bilinguisme au Canada) ;
• la Belgique : la Belgique a trois communautés linguistiques ;
• la Suisse : la Suisse connaît quatre langues (allemand, français, italien, et romanche) ;
• le Maghreb : les pays du Maghreb parlent le français et l'arabe ;
• Le Luxembourg reconnaît aussi 3 langues officielles: le luxembourgeois, le français, et l'allemand.
3
Communauté
Communautés religieuses
Article détaillé : Communauté religieuse.
Une communauté religieuse est un ensemble de personnes qui poursuivent le même idéal religieux (les conseils
évangéliques par exemple).
Elle peut être un groupe humain reflétant la société civile, ayant adopté une religion ou un courant religieux. Un tel
groupe est plus ou moins important, de quelques personnes (une « secte », une minorité) à un sous-groupe de la
population d'un État (par ex. la communauté musulmane de France).
De tels groupes peuvent être dénommés Églises (ce qui n'a pas de caractère national ou universel, et correspond dans
l'Histoire du Christianisme aux actuels diocèses).
La communauté religieuse peut aussi être un groupe organisé en vue d'atteindre l'idéal religieux affiché. Il peut
s'agir:
• d'une organisation de laïcs et éventuellement de clercs séculiers (anciennes congrégations laïques du
Christianisme)
Articles détaillés : Confrérie et Institut séculier.
• du regroupement de religieux menant une vie commune: pour le christianisme et notamment l'Église catholique
romaine, de clercs séculiers s'agrégeant à un ordre séculier pour devenir des clercs réguliers, ou des clercs
prononçant des vœux solennels pour entrer dans un ordre régulier, que celui-ci soit monastique ou non
(chanoines réguliers par exemple).
On parle dans tous ces cas, en Droit français, de congrégations religieuses.
Article détaillé : Vœux religieux.
Communautés internationales
On parle couramment de la Communauté internationale pour désigner l'attitude commune de plusieurs pays/États
dans les problèmes de diplomatie, de politique extérieure, d'écologie, etc.
On peut aussi considérer les communautés basées sur des accords internationaux : la Communauté européenne, ou
l'ONU.
Communautés administratives
En France, le mot est repris dans la terminologie administrative pour désigner une association de collectivités
territoriales :
•
•
•
•
•
Communauté de communes ;
Communauté d'agglomération ;
Communauté urbaine ;
Communauté nationale ;
Communauté économique.
En Belgique, les communautés belges sont des entités fédérées compétentes notamment en matière de culture et
d'enseignement. Elles sont au nombre de trois :
• la Communauté flamande ;
• la Communauté française de Belgique ;
• la Communauté germanophone de Belgique.
4
Communauté
Communautés scientifiques
Article détaillé : Communauté scientifique.
Il est évident qu’un élément important dans la définition d’une communauté scientifique est la participation d’un
groupe ou d’un individu à des pratiques correspondantes à cette communauté : s’informer de l’actualité de sa
discipline, participer à des manifestations (colloques, congrès, expositions grand public…), écrire des articles basés
sur des données antérieures produites par des pairs –ce qui peut donner lieu à une mise en concurrence vers la
reconnaissance (Bruno Latour l’a abordé en décrivant la course au Nobel entre Guillermin et Schally) et
éventuellement contribuer à la formation (séminaires, stages) ou à la production (industrielle, technologique)
Communautés virtuelles
Avec l'avènement de la Toile, la notion de communauté a aussi son équivalent virtuel.
A l’instar de la communauté linguistique (cf. définition, ci-dessus), la communauté virtuelle n’est pas monolithique
car elle est formée d'une mosaïque de groupes aux comportements sociolinguistiques et identitaires hétérogènes,
entrant parfois en conflit les uns avec les autres.
En ingénierie des connaissances, on parle souvent par exemple de communauté de pratique, qui s'applique à des
ensembles d'individus qui partagent et mettent à jour des informations pour leur travail dans un même logiciel de
groupe de travail (en abrégé logiciel de groupe, formé à partir de l'anglais groupware).
Le terme de communauté est d'un emploi généralisé dans le monde du logiciel libre (ou "open source") pour désigner
l'ensemble des parties prenantes au développement et à l'utilisation d'une base de code. La communauté est
constituée de personnes (physiques, éventuellement morales) allant des core developers qui maintiennent la base de
code et prennent les décisions techniques importantes aux simples utilisateurs, en passant par les contributeurs, qui
peuvent aider à l'effort collectif en détectant des bugs, proposant des correctifs ou aidant à des tâches telles que la
documentation. Dans ce contexte, le mot communauté est une traduction directe de l'anglais américain community et
pourrait être presque un anglicisme. Il semble que la notion de community telle qu'utilisée aux États-Unis soit d'un
usage plus large, plus neutre et plus banal que celui de communauté en français, telle que comprise en France.
Mais il existe aussi des communautés beaucoup plus informelles, où les gens partagent seulement des préoccupations
et des intérêts sur des sujets particuliers. Il s'agit de ce que Joseph Licklider, précurseur d'internet, appelait les
communautés d'intérêt. Ce type de communauté est très développé aux États-Unis. Elles sont même à la base de la
stratégie réseau centré du département de la défense des États-Unis.
La communauté des contributeurs aux projets de partage de la connaissance (dont les projets de la Wikimedia
Foundation) peuvent être classés dans cette catégorie.
Communautés écologiques
En écologie, une communauté est un ensemble d'organismes appartenant à des populations d'espèces différentes
constituant un réseau de relations.
Au sens strict, ce terme est synonyme de biocénose. Cependant, dans la pratique, les écologues, l'utilisent dans une
acception plus restreinte pour désigner des entités constituant des sous ensembles de la biocénose au plan structural
et/ou fonctionnel. (par ex : les communautés des saprophages, des herbivores, organismes planctoniques
autotrophes…)
5
Communauté
Antonymie
Le concept de communauté s'oppose à plusieurs autres formes d'associations :
• société ;
• association ;
• clientèle.
Le concept s'oppose aussi à :
• individu, dans la mesure où les intérêts d'un individu peuvent être différents de ceux de l'ensemble d'une
communauté déterminée ;
• État, dans la mesure ou celui-ci prétend ses intérêts supérieurs à ceux d'une communauté donnée, quand il ne
proclame pas qu'il est le plus capable de les défendre.
On oppose parfois également les communautés historiques aux communautés sociologiques, les unes étant vues
comme tournées vers le passé, les autres n'en ayant pas, ou peu.
Dérivés
Le mot communauté a servi à construire les termes :
• communisme ;
• communautarisme.
Si la communauté a un sens positif (notion de bien commun) le mot communautarisme a généralement une
connotation négative est souvent utilisé pour critiquer les communautés, censées représenter un danger pour l'ordre
officiel (voir anticommunautarisme).
Notes
[1] http:/ / fr. wikipedia. org/ w/ index. php?title=Communaut%C3%A9& action=edit
[2] Le terme apparaîtrait en français en 1538) d'après le Dictionnaire historique de la langue française, Dictionnaires Le Robert. Il serait attesté
bien avant si, auparavant, les questions ecclésiastiques n'avaient pas toujours été évoquées par écrit en latin.
[3] Elles existent toujours en Angleterre où les régiments ont toujours une personnalité morale et un patrimoine.
[4] Roberto Esposito, Communitas. Origine et destin de la communauté (trad. de l'italien par Nadine Le Lirzin) précédé de Conloquium de
Jean-Luc Nancy, Paris, PUF, coll. « Les Essais du Collège International de Philosophie », 2000 .
[5] Laurie McCabe, Judith Hurwitz, Marcia Kaufman, Le travail collaboratif pour les nuls : édition spéciale IBM, Wiley Publishing inc., 2009,
ISBN 978-0-470-58702-7, pages 18 et 19.
6
Communauté virtuelle
7
Communauté virtuelle
Une communauté virtuelle est un groupe de personnes qui communiquent par l’intermédiaire de courriels, Internet
en particulier via des forums, courrier, téléphone, pour des raisons professionnelles, sociales, éducatives ou autres.
Le mot virtuel est employé pour signifier qu’il ne s’agit pas de communication face à face. Les premieres
communautés ont inventé par Marwan Doghri et Angélique Girard.
Le terme 'communauté virtuelle' (virtual community) est attribué au livre du même nom, publié en 1993 et écrit par
Howard Rheingold.
Certaines communautés sont purement virtuelles, d’autres se prolongent dans la réalité : le Web permet de gérer des
plannings, organiser des réunions, passer des informations.
Une relation entre un individu et une communauté virtuelle évolue : il commence par être un badaud (observateur
ou lurker), puis il devient un novice (il commence à participer), ensuite il devient un habitué, après il sera peut-être
un leader, il finira en étant un senior (qui se désintéresse peu à peu) [1],[2].
• Exemples de communautés liées au Web : Usenet, Wikipédia, MySpace, Facebook, Second Life, Google+ …
• Exemples de plate-forme collaboratives : Agora project, eGroupWare, Zimbra …
La participation
Les motivations des participants ne sont pas toutes du ressort de l’altruisme [3], diverses théories peuvent être
utilisées pour mieux comprendre les différents éléments qui interviennent dans cette motivation, telle que la théorie
de l'échange social proposée par George Homans et qui répose sur une vision quasi-économique & utilitariste (les
gens interagissent s'ils perçoivent un bénéfice dans cet échange).
Effets pervers : Dépendance, déréalité, illégalités diverses, personnalité multiple, propagation de rumeurs …
Raisons qui interviennent dans la contribution des individus:
• Recherche d’interactions sociales.
• Besoin de reconnaissance (Egoboo) : des pirates informatiques, fiers de leur notoriété, répugnent à changer
d’identité et se font prendre à cause de cela.
• Recherche d’efficacité, et d'impression de contrôle sur les choses (théorie d'auto-efficacité -self-efficacy- d'Albert
Bandura).
• Recherche de communion : discussions et partages sur des expériences vécues.
• Réciprocité anticipée : on rend service en espérant que l’Autre fera de même.
L'identité en ligne
Article détaillé : Identité numérique (Internet).
L’identité et l’existence des participants découlent de leur singularité : celle-ci s’exprimera plus facilement par des
témoignages vécus que par une analyse de l’actualité qui, elle, peut générer de la concurrence, de la pagaille, des
opinions divergentes. La finesse du témoignage va affirmer la singularité des acteurs et la qualité de la Communauté.
Les profils des usagers d'une communauté virtuelle
Cet article ou cette section peut contenir un travail inédit ou des déclarations non vérifiées.
Vous pouvez aider en ajoutant des références. Voir la page de discussion pour plus de détails.
À l’instar de la communauté linguistique, une communauté virtuelle n’est pas homogène. Elle permet d’adapter la vie
de tout les jours à celle des réseauxs sociaux du monde.Pour en arriver à cette conclusion, plusieurs outils
Communauté virtuelle
méthodologiques sont disponibles dont l’ethnométhodologie. En bref, à partir d’entretiens semi-directifs[4] de type
qualitatif, on parvient à analyser la façon dont les locuteurs individuels décrivent leur monde et la Toile en
particulier. C'est donc de leurs dires que l’on peut établir des profils identitaires variés :
Tout d'abord, il y a un cercle très visible, représentant le “noyau dur” des internautes, symbole d’une appartenance
communautaire commune (mais exclusive), où pratiques, représentations, sentiments, engagement ne forment qu’un.
À l’intérieur, on y trouve les militants : les adeptes, les puristes mais surtout les plus engagés, de tous les combats,
utilisant un niveau de langue soutenue (corrigeant systématiquement les fautes d’autrui).
Les indécis
Ce profil concerne plutôt les Jeunes qui ont un discours critique et réaliste vis-à-vis du cercle des “engagés” auxquels
ils s'opposent. Ils gravitent autour du noyau dur, comme des satellites (à ce stade, certains “engagés“ diraient qu’ils se
désintéressent de la Toile et qu'ils ne remplissent pas les critères d'appartenance). Ce sont les indécis, représentant
des locuteurs qui se cherchent encore, qui ne s’identifient pas au noyau et qui veulent s’en exclure car ils souhaitent
changer l’image de la communauté d’Internautes mais sans pour autant “passer de l’autre côté”. Certains possèdent les
principaux critères sociolinguistiques d’appartenance au noyau dur (mises à part certaines représentations beaucoup
plus ouvertes, plus libres, plus métissées).
Les caméléons
À la périphérie, l’harmonie est difficile à trouver. Panachés ou "caméléons", il vivent sans conflit apparent leurs
multiples appartenances. Nomades, ils passent d’un blog à un autre ; ce qui ne signifie pas pour autant qu’ils ne sont
pas attachés à une communauté d’internautes en particulier. D’un niveau linguistique faible, ils sont complexés. Pour
le moment, ils sont loin de leur communauté, en attente et le regard tourné vers elle. Ils souhaitent revendiquer leur
appartenance plurielle.
À l’opposé, il y a ceux qui sont très attachés à l’usage d’Internet et aux communautés virtuelles en particulier, ils
l'utilisent même dans leur métier. Ils ne sont pas pour autant férus d’activités virtuelles et même de rites car ils ont
une représentation plurielle de la Toile. Appartenant à l'élite, ils ne souhaitent pourtant (surtout) pas faire partie du
noyau dur. Plus loin encore, il y a ceux qui ne pratiquent pas d’activités sur Internet (dont ils entendent parler de
manière lointaine) ; ce qui ne signifie pas non plus qu’ils ne feront jamais partie de l’un des cercles évoqués
ci-dessus.
Articles connexes
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Anthropologie
Blogosphère
Community manager
Dépendance à Internet
Jeu en ligne massivement multijoueur
Réalité virtuelle
Réseautage social
Social Web
Société de l'information
Sociologie des communautés virtuelles
Village planétaire
Netizen
8
Communauté virtuelle
9
Notes et références
[1] Kim, A.J. (2000). Community building on the web: secret strategies for successful online communities . Berkeley : Peachpit Press.
[2] Bishop, J. (2007). Increasing participation in online communities. Computers in Human Behavior, 23 (2007), p. 1881-1893. en ligne (http:/ /
www. jonathanbishop. eu/ publications/ display. aspx?Item=17)
[3] Kollock, Peter. 1999. "The Economies of Online Cooperation: Gifts and Public Goods in Cyberspace," en Communities in Cyberspace. Marc
Smith and Peter Kollock (editors). Londres: Routledge. en ligne (http:/ / www. sscnet. ucla. edu/ soc/ faculty/ kollock/ papers/ economies.
htm)
[4] cf. la définition d'un entretien semi directif
•
Portail Internet
Réseau social
Réseau social
Appellation(s)
Réseau social
Secteur(s) d'activité Community manager, Médias sociaux, Internet, web2.0, Marketing, communication
modifier
[1]
Pour les articles homonymes, voir Réseau.
Un réseau social est un ensemble d'identités sociales, telles que des individus ou encore des organisations, reliées
entre elles par des liens créés lors d'interactions sociales. Il se représente par une structure ou une forme dynamique
d'un groupement social. L'analyse des réseaux sociaux, basée sur la théorie des réseaux, l'usage des graphes et
l'analyse sociologique représente le domaine étudiant les réseaux sociaux. Des réseaux sociaux peuvent être créés
stratégiquement pour agrandir ou rendre plus efficient son propre réseau social (professionnel, amical).
Un réseau social représente une structure sociale dynamique se modélisant par des sommets et des arêtes. Les
sommets désignent généralement des gens et/ou des organisations et sont reliés entre eux par des interactions
sociales.
Le terme provient de John Arundel Barnes (en) en 1954[2].
L’expression « médias sociaux » recouvre les différentes activités qui intègrent la technologie, l’interaction sociale
(entre individus ou groupes d'individus), et la création de contenu. Andreas Kaplan et Michael Haenlein définissent
les médias sociaux comme « un groupe d’applications en ligne qui se fondent sur la philosophie et la technologie du
net et permettent la création et l’échange du contenu généré par les utilisateurs »[3].
Les médias sociaux utilisent l’intelligence collective dans un esprit de collaboration en ligne. Par le biais de ces
moyens de communication sociale, des individus ou des groupes d’individus qui collaborent créent ensemble du
contenu Web, organisent le contenu, l’indexent, le modifient ou font des commentaires, le combinent avec des
créations personnelles. Les médias sociaux utilisent beaucoup de techniques, telles que les flux RSS et autres flux de
syndication Web, les blogues, les wikis, le partage de photos (Flickr), le vidéo-partage (YouTube), des podcasts, les
réseaux sociaux, le bookmarking collaboratif, les mashups, les mondes virtuels, les microblogues, et plus encore.
Réseau social
Applications en sciences sociales
Article détaillé : Analyse des réseaux sociaux.
L'emploi de la théorie des réseaux sociaux en sciences sociales a débuté avec les études sur l'urbanisation de l'École
de Manchester (se centrant autour de Max Gluckman), réalisées principalement en Zambie durant les années 1960.
Le champ de la sociométrie, tentant de quantifier les relations sociales a enchaîné le pas. Par la suite, des
universitaires tels que Harrison White ou Mark Granovetter ont élargi l'usage des réseaux sociaux, et ils sont
maintenant employés pour aider à expliquer de nombreux et divers phénomènes de la vie courante en sciences
sociales. Le pouvoir au sein des organisations, par exemple, a été trouvé relever davantage du degré avec lequel un
acteur social d'un réseau est au centre de plusieurs relations sociales qu'à son titre professionnel effectif. Les réseaux
sociaux jouent aussi un rôle fondamental dans l'embauche, dans le succès des sociétés, et dans le rendement
professionnel.
La théorie des réseaux sociaux est un champ extrêmement actif dans le milieu universitaire et plusieurs outils de
recherche d'analyse des réseaux sociaux sont disponibles en ligne et sont relativement faciles à employer pour
présenter simplement un graphe de réseau social.
La théorie de la diffusion des innovations explore les réseaux sociaux et leur rôle pour influencer la diffusion de
nouvelles idées et pratiques.
Les systèmes socio-techniques sont vaguement liés à l'analyse de réseaux et se concentrent sur les relations parmi les
individus, les institutions, les objets et les technologies.
Règle de 150
La « règle de 150 », aussi appelée « nombre de Dunbar », soutient que la taille d'un réseau social originel est limité à
environ 150 membres. Cette règle résulte des études trans-culturelles en sociologie et plus spécifiquement en
anthropologie sur la taille maximale d'un village (au sens plutôt entendu d'« écovillage »). Il est théorisé[non neutre] en
psychologie évolutionniste que ce nombre peut être dû à une certaine limite humaine à reconnaître les membres et à
capter les faits émotionnels concernant tous les membres d'un groupe. Cependant, cela peut aussi être dû à
l'économie et la nécessité de déceler les passagers clandestins, comme il peut être plus facile pour un individu vivant
dans un large groupe de prendre avantage des bénéfices de vivre en communauté sans contribuer soi-même à ses
bénéfices communs.
Degrés de séparation
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources. Pour l'améliorer, ajouter en note des références vérifiables ou
les modèles {{refnec}} ou {{refsou}} sur les passages nécessitant une source.
L'effet du petit monde est l'hypothèse que la longueur de la chaîne des
connaissances sociales requise pour lier une personne arbitrairement
choisie à n'importe quelle autre sur Terre est généralement courte. Le
concept a engendré l'expression célèbre des « six degrés de séparation »
après l'expérience du petit monde de 1967, réalisée par le psychologue
Stanley Milgram [réf. souhaitée]. Dans cette expérience, il a mis en
évidence des chaînes très courtes reliant deux citoyens aléatoirement
choisis aux États-Unis (les chaînes effectivement obtenues, au nombre
de quelques dizaines, avaient une longueur moyenne de six personnes,
Visualisation « graphique » du principe des six
d'où l'expression qui en a découlé). Des expériences contemporaines
degrés de séparation.
via Internet continuent d'explorer ce phénomène[réf. souhaitée]. Ces
expériences confirment qu'un très petit nombre d'intermédiaires sont
suffisants pour connecter n'importe quelle personne à une autre par Internet[réf. nécessaire].
10
Réseau social
11
Réseaux sociaux sur Internet
Cet article ou cette section doit être recyclé.
Une réorganisation et une clarification du contenu sont nécessaires. Discutez des points à améliorer en page de discussion.
Article détaillé : Réseautage social.
Certains « réseaux sociaux » sur Internet regroupent des amis de la vie réelle. D'autres aident à se créer un cercle
d'amis, à trouver des partenaires commerciaux, un emploi ou autres. Il s'agit de services de réseautage social, comme
Facebook, Twitter, Identi.ca, MySpace, Mupiz, Viadeo, Instagram ou LinkedIn.
De plus en plus de réseaux sociaux privatifs se créent sur le net. Ils sont en quelque sorte des clubs « privés » destinés
aux séniors, aux célibataires mais également aux familles et à de nombreux publics souvent sélectionnés par centres
d'intérêts personnels partant du principe de l'homophilie. Ainsi, certains partis politiques créent leur propre réseau
social. Des artistes se lancent aussi dans la création de leur propres réseaux sociaux. Des réseaux sociaux à volonté
culturelle émergent également. Les hauts dirigeants ont également leur propre site communautaire. Il existe
également des réseaux sociaux spécialisés dans l'économie sociale. Ainsi, ces réseaux se spécialisent et occupent des
niches spécifiques.
En 2010, 2 % des DRH français affirment utiliser les réseaux sociaux pour recruter contre 45 % aux États-Unis[4]
Au-delà de ce nouveau mode de sourcing utile aux missions de recrutement des RH, les réseaux sociaux
commencent progressivement à investir les organisations sous la forme de réseaux sociaux d’entreprise. Il s’agit de
réseaux virtuels, sécurisés, internes aux entreprises qui permettent de regrouper des collaborateurs (voire des
partenaires externes) au sein de communautés créées en fonction de projets, d’expertises, de centres d’intérêt, etc. Ces
réseaux reposent sur des plates-formes applicatives offrant diverses fonctionnalités collaboratives intégrées
(annuaire, carnet d'adresses, agenda, messagerie, micro‐blogging, partage/archivage de documents, gestion de
présence, etc.)[5].
Du Web au Web 2.0
L'émergence des réseaux sociaux est liée aux révolutions technologiques et techniques. L'apparition de la
technologie AJAX (JavaScript + XML) a permis des interactions plus rapides avec les pages Internet. De ce fait, le
nombre de membres de ces réseaux sociaux s'est allongé. D'une part car les interactions étant plus rapide, consulter
Internet est devenu plus confortable. Mais d'autre part, car les utilisateurs prennent conscience de leur pouvoir
d'interagir sur la toile. C'est ce qui a donné naissance au Web 2.0.
Les inconvénients de ces multiples interactions sont la désorganisation des données. Intervient alors un concept,
celui des métadonnées, qui vont permettre de garder des interactions tout en structurant les données (c'est le web
sémantique). Comme cela permet l'exploitation des données comme d'un outil, on parle alors de Web service. Ces
deux concepts marquent ce que certains nomment le Web 3.0. Les données sont alors plus facilement exploitables
par nos outils.
Réseaux sociaux téléphoniques
La logique de réseau social, bien que généralement appliquée au monde du web, peut être pensée via différents
supports de communication et notamment le téléphone. En rassemblant autour de partage d'expériences,
Modèle:Alter-Ego a été le premier réseau social téléphonique à voir le jour. Après avoir rassemblé autour
d'expériences aussi variées que l'addiction, la maternité ou encore les ruptures amoureuses, ce projet a fait naître
d'autres initiatives centrées sur la thématique de l'[Aidant Familial] : Modèle:Avec nos Proches, du [handicap] ou
encore du territoire et plus spécifiquement sur [Belleville] avec le projet J'aime Belleville.
Réseau social
Notes et références
[1]
[2]
[4]
[5]
http:/ / fr. wikipedia. org/ w/ index. php?title=R%C3%A9seau_social& action=edit& section=0
dans « Class and Committees in a Norwegian Island Parish », Human Relations
Fadhila Brahimi, Expertise : de l'utilité des réseaux sociaux, Revue Échanges de la DFCG, juin 2010, page 16.
Source : étude de MARKESS International « Solutions en réponse aux nouveaux enjeux RH : Réseaux sociaux, dématérialisation,
applications mobiles… - France, 2012-2014 » (http:/ / blog. markess. fr/ 2012/ 05/
drh-collaborateurs-face-aux-reseaux-sociaux-applications-mobiles-collaboratives. html)
Bibliographie
• E. Lazega, Réseaux sociaux et structures relationnelles ; Paris; Que sais-je? n° 3399, PUF, 1998
• Pierre Mercklé, les réseaux sociaux, les origines de l’analyse des réseaux sociaux, CNED, ens-lsh, 2004 [ lire en
ligne (http:/ / eco. ens-lsh. fr/ sociales/ reseaux_merckle_03_origines. pdf)] [PDF]
• Hardt, Michael et Antonio Negri, Multitude, La Découverte, Paris, 2004
• Pierre Musso, Critique des réseaux, PUF, Paris. 2003.
• Serge Proulx, La révolution Internet en question, Québec-Amérique, Montréal, 2004
• Clay Shirky, « Group as User : Flaming and the Design of Social Software », 2004 [ lire en ligne (http://www.
shirky.com/writings/group_user.html)]
• Tönnies, Ferdinand (1887, 1992), Communauté et société (première édition : 1887), extraits repris dans : Karl van
Meter, La sociologie, coll. « Textes essentiels », Larousse, Paris, p. 195-211.
• Romain Rissoan (2011), Les réseaux sociaux : Facebook, Twitter, LinkedIn, Viadeo - Comprendre et maîtriser
ces nouveaux outils de communication, Eni, 2011
• Edelihan & Woodi (2011), L'avatar de l'homme sage, petit traité sur le réseau social numérique
(ISBN 9781291086690).
Articles connexes
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Réseau d'échanges réciproques de savoirs
Réseautage d'affaires
Réseautage social
Réseau social d'entreprise
Réseaucratie
Communauté virtuelle
Community manager
Bibliographie sur les réseaux sociaux
Réseaux neuronaux
Source externe
•
Portail de la sociologie
12
Réseautage social
Réseautage social
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[1]
)
Le réseautage social se rapporte à l'ensemble des moyens mis en œuvre pour relier des personnes physiques ou
personnes morales entre elles. Avec l'apparition d'Internet, il recouvre les applications Web connues sous le nom de
« service de réseautage social en ligne ». Ces applications ont de multiples objectifs et vocations. Elles servent à
constituer un réseau social en reliant des amis, des associés, et plus généralement des individus employant ensemble
une variété d'outils dans le but de faciliter, par exemple, la gestion des carrières professionnelles, la distribution et la
visibilité artistique ou les rencontres privées.
Histoire
Le réseautage social existe depuis que les hommes sont constitués en société. Des groupes sociaux, organisés autour
d'un thème fédérateur (religion, classe sociale, études, etc.), forment un type de réseautage informel :
recommandation à un tiers, réunions organisées, etc. Le réseautage social peut prendre une forme plus organisée et
institutionnelle, professionnelle ou "de loisir", payante ou gratuite. Ainsi les agences de rencontres offrent des
services de réseautage social à caractère personnel tandis que les agences de chasseurs de têtes offrent des services
de réseautage à caractère professionnel. Avec l'apparition d'Internet, le réseautage social a pris une nouvelle ampleur
et ses formes et possibilités se sont multipliées.
Le premier site web de réseautage social fut Classmates.com, qui débuta ses activités en 1995. Company of Friends,
le réseau en ligne de Fast Company, la revue commerciale en vogue de la nouvelle économie, lancé peu de temps
après, en 1997, en introduisant le réseautage d'affaires sur Internet. D'autres sites ont emboité le pas, incluant
Sixdegrees.com, qui débuta en 1997, Epinions qui introduisit le cercle de confiance en 1999, suivi par les
équivalents européens Ciao, Dooyoo et ToLuna. C'est à partir de 2001 que des sites web de réseautage social en
ligne ont commencé à apparaitre. Cette forme de réseautage social, couramment employée au sein des communautés
en ligne, est devenue particulièrement populaire en 2002 et a fleuri avec l'avènement du site web appelé Friendster.
Friendster utilise le modèle de réseautage social du « cercle d'amis » (développé par l'informaticien britannique
Jonathan Bishop en 1999)[2]. Il existe plus de 200 sites de réseautage social. La popularité de ces sites a rapidement
grossi, à tel point qu'en 2006, MySpace a obtenu un plus haut taux de pages visitées que le moteur de recherches
Google[3].
Applications
Un réseau social est orienté vers le web 2.0, c'est-à-dire qu'il permet à ses visiteurs d'être des participants actifs du
réseau, et non plus de simples visiteurs de pages statiques.
Dans ces communautés, un premier ensemble de fondateurs envoie des messages invitant des membres de leur
propre réseau personnel à joindre l'emplacement. Les nouveaux membres répètent le processus, accroissant le
nombre de membres et de liens dans le réseau. Les emplacements offrent alors des dispositifs tels que les mises à
jour automatiques de carnet d'adresses, la visualisation de profils personnels, la possibilité de former de nouveaux
liens par des services d'introduction, et d'autres formes de raccordements sociaux en ligne. Des réseaux sociaux
peuvent également être organisés autour des relations d'affaires, comme dans le cas de LinkedIn ou de Viadeo,
autour d'évènements (concerts, expositions...) de causes ou d'intérêts (politique comme Espoir à gauche ou
Néthique) comme Oliceo, culturels (films, livres, peintures) comme Flixster. Parfois certains sites combinent
13
Réseautage social
plusieurs modalités de réseautage comme PointsCommuns qui allie réseautage culturel et personnel.
Le métissage du réseautage social est une approche du réseautage social qui combine à la fois les éléments hors-ligne
(les rencontres en face-à-face) et en ligne. MySpace, par exemple, est construit autour de la musique indépendante et
des vidéos et Facebook reflète une communauté d'universitaires. Les plus récents réseaux sociaux sur Internet se sont
concentrés davantage sur des sujets spécifiques tels que l'art, le sport, les automobiles, les jeux comme le poker, les
propriétaires de chien, et même la chirurgie esthétique.
La plupart des réseaux sociaux sur Internet sont publics, permettant à n'importe qui de s'y joindre. Les organismes,
tels que de grandes entreprises, ont également accès à des programmes de réseautage sociaux privés, connus sous le
nom de Enterprise Relationship Management (en). Ils installent ces programmes sur leurs propres serveurs et
permettent à des employés de partager leurs réseaux de contacts et de relations avec les personnes et les entreprises
extérieures. Récemment se sont développés en parallèle de ces réseaux sociaux privés des réseaux sociaux
professionnels en ligne qui mettent en place un système de réseautage d'affaires ou networking.
La constitution d’un réseau social peut être mise en relation avec la Pyramide des besoins de Maslow. Le
regroupement d’un ensemble d’entités sociales est une résultante de besoins exprimés par l’individu lui-même. Ainsi,
il est possible de mettre en évidence trois des besoins fondamentaux[4] :
• L'accomplissement Personnel par l'expression de soi. Chaque utilisateur s’exprime sur sa fiche utilisateur, son
profil, et l’enrichi de contenu. Il communique des informations personnelles qui permettent aux autres utilisateurs
de le reconnaître, ou de le découvrir.
• La socialisation en éprouvant un besoin relationnel. Les utilisateurs peuvent entrer en relation entre eux
directement ou par l’intermédiaire d’une connaissance commune; Cette relation est généralement matérialisée par
une liste d’amis ou de contacts, publique ou privée. L’utilisateur peut aussi entrer en relation avec des marques,
des artistes, des lieux, etc.
• L'estime des autres par l'intermédiaire du besoin de communiquer. L’utilisateur a à sa disposition une large variété
d’outils pour communiquer (messagerie instantanée, dédicace/livre d’or sur le profil d’un contact, partage de
contenus, forums). La communication peut-être enrichie selon les sites (invitation à des événements, partage
d’agenda, etc.)
Ce monde virtuel permet donc nombres d’interactions entre internautes, constituant ainsi le réseautage social.
Un développement récent de réseau social est l'intégration de l'élément du Marché, connue sous le nom de marché
social. Le réseautage social a eu aussi une grande influence dans les élections présidentielles américaines et favorise
le développement de réseaux sociaux à vocation politique.
Modèle économique
Commerce des données
L'exploitation de ces données à des fins de construction de profils de clients est le fondement économique des
réseaux sociaux. La conservation et la réutilisation indéfinie de ces données par la société détentrice du site, pour
quelque usage que ce soit, est inscrite dans leurs conditions d'utilisation.
En France, dès 1978, la Loi informatique et libertés se préoccupait de l'utilisation des données et informations
personnelles.
14
Réseautage social
Vente d'espaces publicitaires
Début 2008, lors d'achats de sites, un réseau social est évalué autour de 20 à 150 dollars par visiteur unique. Début
2008, Facebook est valorisé autour de 15 milliards de dollars américains, pour 100 millions de visiteurs, soit 150
dollars par utilisateur.
Pour des réseaux plus petits, AOL rachète Bebo.com, 40 millions de personnes, 850 millions de dollars. Google,
Microsoft, Yahoo! pour les plus grands se livrent à une course d'achats de sites de réseau social. Google a un réseau
social appelé orkut qui a été lancé en 2004. Au même moment, le réseautage social commence à être perçu comme
une composante des stratégies Internet : en mars 2005, Yahoo! lançait Yahoo! 360° et en juillet 2006, News
Corporation a acheté MySpace[5].
Cession des actifs
Une nouvelle tendance pour les réseaux sociaux thématiques est de parier sur la valeur ajoutée du site afin de miser
sur la revente pour générer un revenu ; la publicité n'étant qu'un palliatif temporaire en attendant de vendre le réseau
social.
Domaines d'application
Réseaux internes versus réseaux externes
Les réseaux sociaux professionnels (RSP) internes (RSPI) sont ceux qui sont nés dans l'organisation (entreprise,
administration, ONG, etc.) à laquelle est rattaché le salarié. Les indépendants et autres professions libérales y ont
naturellement moins recours.
Le RSPI se crée dès les premiers jours de l'intégration du salarié dans son emploi par le biais de l'annuaire interne,
l'annonce de communication interne, l'intégration identifiée à l'organigramme, les réunions de contact puis de projet.
À chaque nouveau contact, chaque salarié est amené à enrichir ces réseaux de contacts et surtout ces réseaux
informels d'appui qui l'aideront à progresser dans l'organisation (tutorat, mentor). Les RS externes sont a contrario
les réseaux constitués en dehors de l'organisation professionnelle de rattachement.
Le lien naturel entre ces deux réseaux et le réseauteur lui-même au centre de sa toile qui peut mailler à loisir son
réseau interne avec le réseau externe et vice-versa. Ce maillage pourra être encouragé ou non par son employeur
suivant la politique de réseaux explicite voire implicite (réseau ouvert : co-parrainage d'emplois par les salariés ou au
contraire, dans le cas de réseaux internes étanches, politique de sécurité informatique qui empêche toute connexion
sur les réseaux externes).
On assiste depuis 2005 à un effondrement progressif des résistances à l'interconnexion externe, compte tenu des
nouvelles pratiques du réseautage professionnel dont le rayonnement bénéficie tant au réseauteur que pour
l'entreprise qui l'emploie.
En France, à la différence des entreprises anglo-saxonnes ou nord-européennes, le dynamisme des réseaux internes
sont directement tributaires de l'implication des DRH voire du top management mais aussi de la performance des
outils de la DSI à disposition des collaborateurs qui permettent de réaliser des communautés réelles puis virtuelles
par le biais de plateformes.
Services en ligne de réseautage professionnels
Les réseaux sociaux professionnels (RSP) sont spécialisés dans la mise en relation professionnelle en ligne.
Plate-formes professionnelles de mise en relation, ils fonctionnent en système ouvert et favorisent les rencontres
professionnelles, les contacts d'affaires, il permettent aussi de développer des partenariats, de trouver des
investisseurs, de se faire connaître des professionnels et de les identifier. Ils mettent en ligne les offres de poste et les
profils et les CV, et permettent à l'employeur de trouver le bon profil, au postulant d'optimiser son parcours
15
Réseautage social
professionnel à l'aide de ses contacts, il favorise la croissance et la communication de l'entreprise. Ces sites de
networking en ligne, parallèle aux système interne de réseautage d'affaires proposés par les grandes entreprise, est en
pleine expansion[6]. Au vu du développement exponentiel du réseautage professionnel en France[7], les organismes
officiels et les grandes entreprises établissent des partenariats stratégiques avec les sites de rencontres professionnels
comme le partenariat de Viadeo avec l'APEC ou encore Thalys[8] et ajoutent de multiples fonctionnalités liées à la
spécificité de leurs activités.
•
•
•
•
•
Viadeo
LinkedIn
Xing
Rezotour, réseau social français dédié aux professionnels du tourisme
JobGo, réseau social implanté en Suisse, Suède et Finlande dédié au recrutement
Réseaux sociaux d'amis de la vie réelle
• Donaki (liste de cadeaux)
• Path
Services en ligne d'anciens élèves
Des sites de réseaux sociaux ont été mis en place, en particulier par les Grandes écoles et les Universités afin de
permettre aux anciens élèves de rester en contact, mais aussi comme outil professionnel (par exemple pour trouver
des prospects commerciaux ou pour le développement de carrières).
• Copains d'avant (généraliste)
• Trombi.com (camarades de classe)
Utilisation en politiques et par les institutions gouvernementales
Les acteurs politiques, les partis et les institutions officielles ont vite compris l'intérêt que représentait Internet, un
média en pleine croissance, et en plein effervescence auprès des jeunes générations[non neutre] . Les sites de rencontres
et plateformes sociales politiques sur Internet se sont vite multipliés pour offrir la possibilité aux individus
d'échanger leurs points de vues et avis sur la politique, de constituer des lobbys, de se positionner sur des sujets
d'actualité et des réglementations et projets de loi en discussion à l'Assemblée ou au Sénat[réf. nécessaire]. Ainsi les
différents partis politiques, de même que l'armée quoique très méfiante vis-à-vis de l'Internet[9], ont développé des
plateformes d'opinions et des réseaux politiques en ligne qui permettent rencontres et échanges de points de vues
parfois même favorisent le recrutement dans l'armée comme le fait par exemple la Marine Nationale[10] ou encore de
rencontrer par Internet sa famille pendant ses missions[11]. Dans la campagne des élections présidentielles
américaines, les sites de rencontres et d'échanges sur Internet ont été très sollicités dans la campagne des différents
candidats, cette mouvance observée par les partis politiques français, a fait des émules en France. Les sites de
rencontres politiques se présentent comme des plateformes participatives.[non neutre]
16
Réseautage social
17
Utilisation par les associations et les ONG
Dans la mouvance des réseaux sociaux, des associations développent des plateformes d'échange et de soutien à des
projets associatifs et d'entraide ou encore la sensibilisation du public à certaines causes.
Réseaux sur invitation
Pour faire partie des réseaux suivants, il faut être invité par l'un de ses membres. Cela garantit qu'au moins chaque
membre a une relation et permet au site de maîtriser sa croissance.
Réseaux ayant plus de 30 millions d'inscriptions
nom
Description
nombre d'inscrits en mai 2009 nombre d'utilisateurs en
juin 2010
Facebook
taux de pénétration élevé au Canada et au
Royaume-Uni
400 000 000 (comptes
actifs)[réf. nécessaire]
471 000 000
MySpace
héberge de nombreux sites Internet de groupes
de musique et de DJs.
262 000 000 comptes
ouverts[réf. nécessaire]
120 000 000
est avant tout un chat/jeu en ligne
NC
NC
blog
120 000 000
NC
très populaire aux Philippines, en Malaisie, en
Indonésie et à Singapour
100 000 000[réf. nécessaire]
15 000 000
Audience variée (Amérique centrale, Mongolie,
[14]
Roumanie,...)
80 000 000[réf. nécessaire]
47 000 000
très populaire en Russie et en Arménie
75 000 000[réf. nécessaire]
NC
Steam
réseau communautaire d'échange entre joueurs et
téléchargement de jeux vidéo
50 000 000 (novembre 2012)
Netlog
très populaire en Belgique néerlandophone
46 000 000
Bebo
taux de pénétration élevé en Irlande
37 000 000
Orkut
très populaire au Brésil et en Inde
37 000 000
Viadeo
très populaire en Europe et dans les BRICS
30 000 000
Habbo Hotel
Windows Live
Spaces
Friendster
hi5
VKontakte
[13]
[12]
[15] NC
NC
[17]
NC
[19]
[12]
[12]
[16]
[18]
[12]
[12]
5 200 000
NC
Notes et références
[1]
[2]
[3]
[4]
[5]
[6]
http:/ / fr. wikipedia. org/ w/ index. php?title=R%C3%A9seautage_social& action=edit
Amitiés virtuelles et nouveau narcissisme (http:/ / www. nonfiction. fr/ article-360-amitie_virtuel_et_nouveau_narcissisme__1. htm)
www.businessweek.com (http:/ / www. businessweek. com/ technology/ content/ jul2005/ tc20050719_5427_tc119. htm)
http:/ / mediapedia. wordpress. com/ 2006/ 07/ 30/ c%E2%80%99est-la-maturite-stupide-maslow-s%E2%80%99invite-a-la-table-du-20/
news.bbc.co.uk (http:/ / news. bbc. co. uk/ 1/ hi/ business/ 4697671. stm)
http:/ / blogemploi. lesjeudis. com/ index. php?2008/ 08/ 26/ 141-usages-des-reseaux-professionnels-en-europe-dernieres-tendances article sur
paperblog sur les dernières tendances en matière de réseaux sociaux
[7] http:/ / www. paperblog. fr/ 428968/ etude-sur-les-reseaux-sociaux-en-france article sur les grandes tendances française en matière d'online
networking
[8] http:/ / archives. lesechos. fr/ archives/ 2009/ LesEchos/ 20555-8-ECH. htm
[9] article du 29 avril 2009 sur Zonemilitaire (http:/ / www. opex360. com/ 2009/ 04/ 29/ les-armees-debarquent-sur-les-reseaux-sociaux/ )
[10] http:/ / www. etremarin. fr/ #/ missions/
[11] http:/ / pagesperso-orange. fr/ amicale. 1ric/
Réseautage social
[12]
[13]
[14]
[15]
[16]
[17]
[18]
[19]
Source Alena juin 2010L'atlas des mondialisations Hors-série Le monde La vie Page 178 Frédéric Joignot 2010
(http:/ / www. microsoft. com/ presspass/ newsroom/ msn/ factsheet/ WindowsLiveSpacesFS. mspx)
statistique de fréquentation de hi5networks (http:/ / www. alexa. com/ data/ details/ traffic_details/ hi5. com) sur le site d'Alexa Internet
(http:/ / www. jeuxvideo. com/ news/ 2012/ 00062671-50-millions-d-utilisateurs-steam. htm)
(http:/ / fr. netlog. com/ go/ about)
(http:/ / www. bebo. com/ Press. jsp?PressPageId=5452868944)
(http:/ / www. orkut. com/ About. aspx?page=keep)
(http:/ / www. reuters. com/ article/ idUSTRE64H46A20100518)
Réseau social professionnel
Un réseau social professionnel (parfois appelé réseau professionnel entre utilisateurs d'Internet) est un réseau social
à usage exclusivement professionnel, orienté sur la mise en valeur et les échanges professionnels de ses membres, à
la différence des réseaux sociaux grand public comme Facebook. Les plus connus sont Viadeo, LinkedIn et XING.
Introduction
Le réseau social professionnel se distingue des autres réseaux sociaux existant par le fait qu'il est entièrement dédié à
des fonctions professionnelles. Il existe des réseaux sociaux professionnels sectorialisés, par profession.
Usage des réseaux sociaux professionnels
Pourquoi créer un réseau social professionnel ? Parmi les principales fonctionnalités et/ou raisons de créer son
compte sur un réseau social professionnel, on note :
• trouver du travail ou recruter ;
• s'ouvrir de nouvelles perspectives d'affaires ;
• disposer d'un carnet d'adresse en ligne accessible et à jour[1].
Gestion de carrière
La première action et finalité des réseaux sociaux professionnels est de remplir sa fiche personnelle sur le réseau, et
d'indiquer ainsi que l'on existe professionnellement. Cette mise en avant de son profil professionnel, régulièrement
mise à jour, permet aux potentiels recruteurs de prospecter et recruter[2], privilégiant même les réseaux sociaux
professionnels aux sites d'emploi [3].
Constitution de son réseau
La création d'un compte sur un réseau social professionnel s'accompagne d'une demande de la plateforme de
renseigner son compte de courrier électronique. Le système nous accompagnant ainsi dans la création de notre
réseau, en nous proposant d'ajouter nos contacts de messagerie qui utilisent déjà cette plateforme. Par la suite, le
développement de notre réseau passe par l'ajout individuel de nouveaux contacts. Pour nous aider, la plateforme nous
permet de nous mettre en relation aisée avec les contacts des contacts (loi du 6) ou, comme le propose la
fonctionnalité "les connaissez-vous ?" de Viadeo, avec les utilisateurs ayant consulté notre compte[4].
18
Réseau social professionnel
Développement de son activité
La présence sur les réseaux sociaux professionnels offre une visibilité. C'est donc l'endroit où il faut être pour toute
société ayant une offre produit ou service. Ces réseaux sont aussi utilisés professionnellement pour recruter des
partenaires commerciaux (prospects, clients, fournisseurs, partenaires)[5].
Création d'un outil de veille
Plus un réseau est développé, plus son utilisateur aura accès a des infos spécifiques, son réseau cherchant pour lui.
Un réseau bien développé autour de son activité est un outil de veille exceptionnel. L'utilisateur d'un réseau bien
construit aura accès aux offres d'emploi, d'opportunités, informations sur les salons et séminaires qui auront été
sélectionnées par son réseau. On dit souvent que le réseau cherche pour soi, permettant d'accéder à des infos qui
auraient pris plusieurs heures à obtenir[6].
Recommandation
Pour distinguer parmi toutes les identités virtuelles professionnelles, il est parfois utile d'être présenté ou co-opté. La
création de la relation de confiance entre utilisateurs ne se connaissant pas dans la vraie vie s'appelle la
recommandation, médiation faite par une relation professionnelle commune, qui est un des fondements du
networking social. La somme des recommandations, d'une personne ou d'une marque, représente le socle de
l'e-réputation[7].
Choisir son réseau social professionnel
Différents critères interviennent dans le choix de son réseau social professionnel dont le principal est que celui-ci soit
déjà utilisé par nos contacts.
Autrement dit, le choix du réseau social [8] est lié à l'activité et au pays dans lequel on se trouve ou avec lequel on
souhaite faire du business. En France, Viadeo , Smart Panda, HaOui[9] ou b2b En-Trade[10] (plate-forme bartering),
en Allemagne, Xing, aux USA, LinkedIn, FinRoad, en Suède, Finlande et Suisse, Jobgo ... le Web Transport System
(WTS) [11], le réseau social (ou participatique )du transport
Notes et références
[1] http:/ / www. conseilsmarketing. fr/ communication/ comment-utiliser-viadeo-pour-developper-vos-affaires
[2] http:/ / www. lexpansion. com/ economie/ actualite-high-tech/
un-recruteur-sur-deux-utilise-les-reseaux-sociaux-mais-seulement-un-sur-cinq-les-juge-utiles_234546. html
[3] http:/ / blog. viadeo. com/ fr/ reseaux-sociaux-professionnels-leaders-emploi-mise-en-relation-professionnelle/ 2010/ 06/ 15/
[4] http:/ / www. commentcamarche. net/ faq/ 12782-les-reseaux-sociaux-professionnels
[5] http:/ / www. institut-sage. com/ voir/ 176
[6] http:/ / www. veille. com/ a-la-une/ article/ pour-faire-une-veille-intelligente
[7] http:/ / www. conseilsmarketing. fr/ autres-conseils-marketing/ 8-outils-pour-surveiller-et-travailler-son-ereputation
[8] http:/ / www. agoravox. fr/ actualites/ medias/ article/ choisir-son-reseau-social-76292
[9] HaOui (http:/ / haoui. fr/ )
[10] B2B En-Trade (http:/ / www. b2b-en-trade. com/ )
[11] http:/ / fr. wikipedia. org/ wiki/ Web_Transport_System_(WTS)
19
Microblog
20
Microblog
Cet article ou cette section doit être recyclé.
Une réorganisation et une clarification du contenu sont nécessaires. Discutez des points à améliorer en page de discussion.
Le microblog ou microblogue[1] est un dérivé concis du blog, qui permet de publier un court article, plus court que
dans les blogs classiques, les articles pouvant être de type texte court, mais peuvent également contenir une image ou
même une vidéo embarquée. Les flux d'agrégation sont plus légers que dans les blogs traditionnels et peuvent
contenir tout le message. La diffusion peut également être restreinte par l'éditeur à un cercle de personnes désirées.
Le but des microblogs est de pouvoir diffuser plus souvent des informations en se limitant au minimum utile, à
mi-chemin entre messageries instantanées et blogs. Comme le blog, il garde la permanence d'un archivage web, et
comme la messagerie instantanée, il permet la diffusion en temps réel d'informations jugées pertinentes par son ou
ses éditeurs.
Des outils de type microblog existaient dès les années 1990, avant même l'apparition du terme blog. Les premiers
moteurs se revendiquant comme spécialisés à ce type de service, ont été nommés le 12 avril 2005 tumblelog par Why
the lucky stiff, un écrivain prolifique ayant participé au langage de programmation Ruby utilisé pour différentes
interfaces web 2.0, lorsqu'il décrivait Anarchaia de Christian Neukirchen. Jason Kottke réutilisa ce terme le 19
octobre de la même année.
Ce type de blog a ensuite été appelé microblog vers 2006, et fut principalement connu pour le service devenu très
populaire Twitter, limité à 140 caractères de texte, supportant tout de même les liens hypertexte et Tumblr, un
microblog plus classique.
Les services de micro-blogage
Twitter est sans doute le service de micro-blogage le plus connu[2], mais divers services existent tels identi.ca,
Heello, Jaiku, Soup, Tumblelog, Tumblr y compris pour l'entreprise (tel Yammer).
Il convient de noter que les services de réseautage social en ligne tel que Facebook ont commencé à introduire des
mécanismes similaires dans leurs systèmes.
Application typique du web 2.0 ou web social, le micro-blogage s'est développé en 2006 aux États-Unis avec des
services comme Twitter (indépendant) ou Jaiku (racheté par Google Inc. en 2007).
Par ailleurs, de nombreux sites internet ou réseaux sociaux populaires ont développé leur propre service de
micro-blogage. Enfin, le phénomène s'internationalise depuis le début de l'année 2007 avec l'apparition de réseaux de
micro-blogage locaux tels Frazr (France, Allemagne, Espagne), Bloggino (France) ou Zuosa (Chine).
Notes et références
[2] (Crouzillacq 2007)
21
Les champs de recherche
Analyse des réseaux sociaux
L'analyse des réseaux sociaux est une approche sociologique fondée sur l'étude de la théorie des réseaux (alias
diktyologie), appliquée aux réseaux sociaux.
La théorie des réseaux sociaux conçoit les relations sociales en termes de nœuds et liens. Les nœuds sont
habituellement les acteurs sociaux dans le réseau mais ils peuvent aussi représenter des institutions, et les liens sont
les relations entre ces nœuds.
Il peut exister plusieurs sortes de liens entre les nœuds. Dans sa forme la plus simple un réseau social se modélise
pour former une structure analysable où tous les liens significatifs entre les nœuds sont étudiés. Il en va de même
pour les trous structuraux ; c'est-à-dire les "espaces vides" où aucune arête ne relie deux sommets. Il est entre autres
possible par cette approche et méthode de déterminer le capital social des acteurs sociaux.
Les trois grandes périodes
L'analyse des réseaux sociaux a près de 70 ans d'histoire. Elle peut être divisée en trois grandes périodes : 1. les
fondements de l'approche ; 2. l'articulation de la méthode ; 3. le développement actuel.
« Les fondations de ces différents édifices ont été construites entre les années 1940 et les années 1960 (Outre les
textes de certains auteurs classiques de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, comme ceux de Bouglé et de
Simmel.) Dans les années 1960 et 1970 se sont développées des recherches méthodologiques destinées à assurer la
mise en œuvre rigoureuse. Des années 1980 à aujourd'hui, elles ont été amendées et perfectionnées, parfois par leurs
auteurs eux-mêmes, parfois par d'autres et dans le même temps de nouvelles pistes se sont ouvertes. »[1]
L'analyse des réseaux se fonde sur 1) un cadre théorique et 2) un cadre méthodologique.
• L'aspect théorique repose sur une conception large de la structure sociale et de nombreuses études empiriques
démontrant que "les comportements des individus sont liés aux structures dans lesquelles ils s'insèrent"[2]. La
sociométrie a aussi contribué à l'essor de l'analyse des réseaux sociaux. L'apport empirique de la sociométrie est
dû en partie à l'œuvre de Moreno, qui est perçu comme un des précurseurs de l'analyse de réseau et de la
psychologie sociale[3]. Enfin l'analyse de réseaux repose aussi sur l'apport des mathématiques aux sciences
sociales : "Tôt dans le développement théorique de l'analyse de réseaux, des chercheurs ont trouvé des utilités aux
modèles mathématiques."[4].
• L'aspect méthodologique se réfère quant à lui à l'usage fait par le chercheur des données de types quantitatifs et
qualitatifs et du traitement analytique de ces données.
En 1957, Elisabeth Bott publie son étude sur les systèmes de relations des familles. Elle émet l'hypothèse que « Le
degré de ségrégation des rôles entre mari et femme varie dans le même sens que la densité du réseau social de la
famille » [5]; c'est-à-dire que la séparation distincte dans la répartition des tâches domestiques selon le genre tend à
être plus élevée dans un réseau social où les membres sont fortement liés entre eux. L'hypothèse de Bott demeure
valide et non réfutée jusqu'à ce jour. Pour sa part, Stanley Milgram met en place, en 1967, un dispositif expérimental
d'investigation qui fait encore aujourd'hui référence dans les recherches sur le "petit monde"[6]. Il a tenté de calculer
le nombre de liens moyens qui séparent une personne de n'importe quelle autre personne sur Terre. Des recherches
sur le petit monde sont encore menées actuellement.
Aujourd'hui les sujets de recherches en analyse de réseaux sont multiples, la famille, les relations de travail, la
camaraderie, etc. Cette approche est actuellement aussi utilisée à d'autres fins que celles de la recherche scientifique,
Analyse des réseaux sociaux
par des conseillers en relations professionnelles ou encore à des fins commerciales, comme dans le cas du projet
FOAF.
Introduction à l'analyse de réseaux sociaux
L'analyse de réseaux se rapporte à la théorie des réseaux sociaux qui conçoit les relations sociales en termes de
nœuds et de liens. Les nœuds sont habituellement les acteurs sociaux dans le réseau mais ils peuvent aussi
représenter des institutions, et les liens sont les relations entre ces nœuds. Il peut exister plusieurs sortes de liens
entre les nœuds. Dans sa forme la plus simple un réseau social se modélise pour former une structure analysable où
tous les liens significatifs entre les nœuds sont étudiés. Il en va de même pour les trous structuraux; c'est-à-dire les
"espaces vides" où aucune arête ne relie deux sommets. Il est entre autres possible par cette approche et méthode de
déterminer le capital social des acteurs sociaux.
La forme du réseau social modélisé en graphe permet par exemple d'analyser l'efficience du réseau pour les acteurs
sociaux qui s'y trouvent. Un réseau plus petit, avec des liens serrés, peut être moins utile pour ses membres qu'un
réseau ayant plusieurs liens plutôt lâches (liens faibles) pour les individus hors du réseau principal. Un réseau
"ouvert", avec plusieurs liens faibles[7], est plus susceptible de donner accès à une quantité élevée d'information. Il
est plus rentable pour le succès individuel d'être connecté à une variété de réseaux que d'avoir plusieurs connexions
avec un seul réseau social. Les individus peuvent exercer une influence ou agir en tant que "passage obligé" dans
leur réseau social en faisant un pont entre deux réseaux qui ne sont pas directement liés. Il s'agit de remplir un trou
structural[8].
L'analyse de réseaux se démarque des méthodes d'analyses sociologiques traditionnelles par le fait qu'elle ne
considère pas la réalité observée en termes de catégories prédéfinies. Ce qui pousse Degenne et Forsé à préciser que
« Pourtant, au lieu de penser la réalité en termes de relations entre les acteurs, beaucoup de ceux qui traitent
les données empiriques se limitent à la penser en termes de catégories (par exemple, les jeunes, les femmes,
les cadres, les pays en voie de développement, etc). Ces catégories sont construites par agrégation d'individus
aux attributs jugés similaires et a priori pertinents, pour le problème traité."[9] »
Ainsi, la structure n'est pas le résultat de normes et des attributs rapportés aux acteurs sociaux. Elle est le résultat de
la position des acteurs qui la forment. Cette position structurale détermine leurs opportunités et leurs contraintes, et
par conséquent elle joue sur l'allocation des ressources dans le système. La théorie des réseaux sociaux considère
moins importants les attributs individuels que les relations et les liens que les entités sociales ont avec les autres
acteurs sociaux dans leurs réseaux. Cette approche s'avère utile pour comprendre et expliquer des phénomènes réels,
mais peut sembler contraignante et déterminante, puisqu'elle laisse peu de place à la volonté individuelle; la capacité
des individus à influencer leur réussite, car cette possibilité est intimement liée à la structure de leur réseau.
Cependant la structure d'un réseau social est dynamique et peut se modifier indéfiniment. Il est d'ailleurs possible
d'utiliser cette approche à des fins stratégiques en rentabilisant les sources d'information fournit par son réseau et se
positionnant autrement au sein de ses réseaux sociaux.
L'unité d'analyse n'est pas l'acteur social en tant qu'individu, mais l'entité sociale ayant des rôles sociaux lié à ses
diverses positions au sein des réseaux sociaux dont il fait partie. La priorité est donnée aux relations entre acteurs,
avant les attributs de ceux-ci. Elle peut aussi se pencher sur des formes de relations en particulier comme par
exemple les relations à trois.
« L'analyse de réseau se concentre ainsi sur les dyades (deux acteurs et leurs liens), les triades (trois acteurs
et leurs liens), ou des systèmes plus larges[10]. »
L'analyse de réseaux se distingue aussi des approches plus traditionnelles en sciences sociales parce qu'elle permet
l'expérimentation, comme c'est entre autres le cas dans l'"étude du petit monde"[11] et qu'elle permet de ne pas
catégoriser a priori les entités sociales; ce qui signifie qu'en analyse de réseau les classes sociales ou équivalences
sont non pas découpées par le chercheur, celui-ci ne catégorise rien, il applique un traitement mathématique
22
Analyse des réseaux sociaux
spécifique des données qu'il possède. Un exemple de traitement mathématique des équivalences a été proposé par
Harrison White et ses étudiants à travers la technique dite des matrices découpées en blocs [12].
Les réseaux sociaux sont aussi employés pour étudier par exemple, comment les entreprises inter-agissent entre elles,
caractérisant de nombreuses connexions informelles qui relient les dirigeants ensemble, ainsi que les associations et
les connexions entre les employés de différentes compagnies. Ces réseaux fournissent la façon dont les compagnies
obtiennent l'information, découragent la concurrence, et s'entendent même pour ajuster de concert, les prix et les
politiques. Netwiki [13] est un wiki scientifique voué à la théorie des réseaux, qui s'appuie sur les outils de la théorie
des graphes, de la physique statistique, et des systèmes dynamiques pour étudier les réseaux réels en sciences,
technologie, biologie, sociologie, etc.
Quelques types de réseaux sociaux
La famille, la communauté, un couple et plusieurs autres formations sociales peuvent représenter des réseaux
sociaux.
Graphes et matrices
Les graphes sont produits à l'aide de traitements
mathématiques effectués sur des matrices. Un graphe
peut être dit non-orienté, lorsque le sens des relations
entre les entités sociales n'est pas pris en compte;
c'est-à-dire que les arêtes du graphe ne sont pas des
flèches. Dans le cas contraire, il est question de graphe
orienté. Il est question de graphe valué, lorsque par
exemple, un indice de fréquence du lien entre deux
sommets surmonte l'arc. Ceci se produit lors de
l'emploi de données pondérées.
Les graphes prennent plusieurs formes qui sont
Ce graphe non-orienté a 7 sommets et 8 arêtes. Il possède aussi un
analysées par les chercheurs. Ils vont tenter, entre
pont
autres, de rechercher la présence ou l'absence de clique,
de chaîne et/ou de cycle car ces facteurs permettent de dire si le graphe est connexe ou pas ainsi que s'il est ou pas,
fortement connexe. Il arrive que seul des parties du graphes soit connexes et non pas le graphe; ces parties sont alors
appelées composantes connexes. Les chercheurs vont aussi tenter de rechercher les points d'articulations; c'est-à-dire,
les sommets dont le retrait cause l'augmentation de composantes connexes. Il s'intéressent aussi aux ponts, ce sont
les arrêtes qui lient deux structures ensemble ; la suppression d'un pont fractionne la structure.
Pour obtenir un graphe, il est généralement nécessaire de construire ou d'utiliser une matrice. Il existe plusieurs types
de matrices, selon le traitement appliqué à la matrice d'adjacence (ou matrice sommet-sommet). Pour faire une
matrice d'adjacence, il suffit de noter les sommets qui sont liés entre eux. La matrice binaire indique la présence ou
l'absence de liens entre les sommets. La matrice peut s'écrire sous forme mathématique ou s'illustrer sous forme de
tableau. Le traitement des matrices amène à analyser la répartition des données binaires dans la matrice en
elle-même. Il est possible de distinguer des blocs, des matrices carrés, des matrices triangulaires, des matrices
diagonales ou encore des matrices de permutation.
Dans cette matrice par exemple, qui sert d'illustration à l'article :
23
Analyse des réseaux sociaux
24
M=
Il est possible de distinguer des blocs dans la matrice. Elle s'écrira alors:
MB =
1
2
1
2
Algorithmes
C'est à l'aide d'algorithmes que les chercheurs calculent les degrés de forces et/ou de densité entre les entités sociales.
Ils vont par exemple rechercher à déterminer le degré de prestige d'une entité sociale dans un groupe donné. Le degré
de prestige est généralement lié à celui de la contrainte; c'est-à-dire qu'une personne ayant un haut degré de prestige
aura aussi un degré de contrainte élevé. Ou comme dans l'étude de Bott, il peut s'agir de calculer la densité d'un
réseau social.
Calculs en analyse de réseaux sociaux
Degré de Centralité
Cette mesure nous permet d'obtenir l'activité du noeud étudié. En effet il constitue le rapport en le nombre de liens
sortant du noeud par le degré maximal. On obtient ainsi pour un noeud appelé i et un nombre total de noeuds n dans
le réseau : Dc(i) = ds(i) / (n-1)
Centralité d'intermédiarité
Le degré auquel est lié un individu aux autres individus du réseau social; la force avec laquelle un nœud est
directement connecté aux autres nœuds qui ne sont pas nécessairement directement connectés les uns avec les autres;
une intermédiarité; une liaison; un pont. En somme, c'est le nombre de gens auxquels une personne est connectée de
façon indirecte, via ses liens directs.
Analyse des réseaux sociaux
Centralité de proximité
Le degré auquel un individu est près de tous les autres individus d'un réseau social (directement ou pas). Il reflète la
possibilité d'accéder à l'information à la source dans le réseau social. Donc, la proximité est l'inverse de la somme de
la distance géodésique entre chaque entité du réseau social.
Centralité de prestige
Le degré d'importance d'un nœud dans un réseau social. Cette mesure assigne des scores relatifs à chacun des nœuds
du réseau en se basant sur le principe que les connexions vers les nœuds ayant les scores les plus élevés, contribuent
davantage au score du nœud en question que des connexions égales mais à de plus bas score. Le degré de contrainte
est intimement lié à celui de prestige.
Centralisation de pouvoir
La différence entre le nombre de liens pour chaque nœud divisé par le nombre maximum possible de liens. Un
réseau centralisé offrira davantage de ces liens dispersés autour d'un ou de quelques nœuds, tandis qu'un réseau
décentralisé est celui qui offrira une légère variation entre le nombre de liens que chaque nœud possède.
Clustering coefficient
Le coefficient d'agglomération, ou "Clustering coefficient", est une mesure de la vraisemblance que deux nœuds
associés chacun à un même nœud soient associés entre eux. Un coefficient d'agglomération élevé indique une
"tendance à la grégarité" élevée.
Degré de cohésion
Le degré auquel les acteurs sont connectés directement les uns aux autres par des liens cohésifs. les groupes sont
identifiés en tant que cliques si chacun des acteurs est directement relié à tous les autres acteurs du groupe, ou en tant
que cercle social si les liens sont moins endurcis via les contacts directs, ceux-ci sont imprécis, ou représentent
structurellement des blocs cohésif, si une précision est exigée.
Degré de densité
Le niveau individuel de densité est le degré auquel les liens d'un répondant sont connectés les uns avec les autres. La
densité de réseau d'ego ou du réseau global correspond à la proportion de liens dans un réseau relativement au total
de liens possibles.
Longueur du chemin
La distance entre deux nœuds dans un réseau. La moyenne de la longueur d'un chemin correspond à la moyenne de
la distance entre chaque couple de nœuds.
Radiality
Le degré auquel un réseau d'égo accède à de l'information hors du réseau et fournit de l'information et des influences
nouvelles à son propre réseau.
Reach
Le degré avec lequel n'importe quel membre d'un réseau peut atteindre les autres membres du réseau.
25
Analyse des réseaux sociaux
Équivalence structurale
Se réfère au niveau auquel les acteurs se retrouvent comme possédant le même ensemble de liens que d'autres
acteurs dans le système. Les acteurs n'ont pas besoin d'être liés entre eux pour être déclarés structurellement
équivalents. Cette mesure tend à séparer un groupe en deux (agents et patients) et à démontrer les rapports de forces.
L'équivalence structurale pure est rarement observable dans la vie réelle ; les chercheurs emploient donc les concepts
d'équivalence forte et d'équivalence régulière.
Trou structural
Se réfère à l'absence de lien entre deux nœuds. Les trous structuraux peuvent être stratégiquement remplis en
connectant un ou plusieurs nœuds ensemble. Ils peuvent aussi être entretenus afin de maximiser la rentabilité d'un
réseau. Selon le concept de capital social; si un nœud relie deux autres nœuds ensemble sans qu'ils ne soient
autrement liés entre eux, il est possible pour ce nœud de contrôler leurs communications.
Multiplexité
Cette notion désigne les multiples niveaux de relations existantes entre des acteurs et qui servent à véhiculer
plusieurs ressources à la fois.
Notes
[1]
[2]
[3]
[4]
DEGENNE. A, FORSE. M (1994) : "Les réseaux sociaux" pp.15
DEGENNE. A, FORSE. M (1994) : "Les réseaux sociaux" pp.5
dans: WASSERMAN. S, FAUST. K (1994) : "Social network analysis. Methods and applications" pp.11
de l'anglais : "Early in the theorical development of social network analysis, researchers found use for mathematical models."
WASSERMAN. S, FAUST. K (1994) : "Social network analysis. Methods and applications" pp.15
[5] BOTT,E., (1957) Family and social network, 2 édition, 1971, New-York, The Free Press
[6] MILGRAM. S (1967) : "The small world problem". Psychology Today, 1, 61-67
[7] Dans :GRANOVETTER. M (1973) : "The strength of weak ties" ; American Journal of Sociology, 78, pp.1360-1380.
[8] Concept de : BURT. R. S (1992) : "Structural holes : the social structure of competition" ; Cambridge, Harvard University Press
[9] DEGENNE. A, FORSE. M (1994) : "Les réseaux sociaux" ; Paris, Armand Colin.pp. 5
[10] WASSERMAN. S, FAUST. K (1994) : "Social network analysis. Methods and applications" pp.5
[11] MILGRAM. S (1967): "The small world problem". Psychology Today, 1, 61-67
[12] WHITE. H, BOORMAN. S, BREIGER. R (1976) "Social Structure from Multiple Networks. I.: Blockmodels of Roles and Positions."
American Journal of Sociology 81, 730-80
[13] http:/ / netwiki. amath. unc. edu/
26
Théorie des réseaux
27
Théorie des réseaux
Cet article est une ébauche concernant la science.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Alors que la théorie des graphes englobe les résultats fondamentaux sur les graphes, la théorie des réseaux, dont
l'étude est la diktyologie, s'intéresse aux graphes présents dans le monde réel, tels que typiquement :
•
•
•
•
•
•
le World Wide Web,
l'Internet,
les réseaux de régulation,
les réseaux de neurones,
les réseaux sociaux
etc.
Pour l'application en sciences sociales de la théorie des réseaux, voir analyse des réseaux sociaux.
Six degrés de séparation
Pour les articles homonymes, voir Six degrés de séparation (homonymie).
Les six degrés de séparation (aussi appelée Théorie des 6 poignées
de main) est une théorie établie par le Hongrois Frigyes Karinthy en
1929 qui évoque la possibilité que toute personne sur le globe peut être
reliée à n'importe quelle autre, au travers d'une chaîne de relations
individuelles comprenant au plus cinq autres maillons.
Avec le développement des Technologies de l'information et de la
communication, le degré de séparation a été mesuré de 4,74 sur le
réseau social Facebook[1] à 6,6 sur l'échange de plusieurs milliards de
messages instantanés étudiés en 2008 par Eric Horvitz et Jure
Leskovec[2], chercheurs chez Microsoft, en analysant des discussions
de Windows Live Messenger[3][4].
Visualisation artistique du principe des six degrés
de séparation.
Cette théorie est reprise en 1967 par Stanley Milgram à travers l'étude du petit monde.
Cette théorie peut se démontrer de nos jours avec le site Facebook, qui met en évidence les liens que nous avons
avec les autres et les liens que nous avons avec des personnes que nous ne connaissons pas (amis de vos amis). Elle
est encore plus manifeste sur LinkedIn, qui signale le degré de séparation entre deux individus ainsi que les
« chemins » possibles qui relient un individu à un autre à travers leurs réseaux relationnels respectifs.
Premières versions
Rétrécissement du monde
Les théories étatistes sur le design optimal des villes, les flux de trafic en ville, dans les quartiers et la démographie
étaient en vogue après la Première Guerre mondiale. Ces conjectures furent étendues en 1929 par le Hongrois
Frigyes Karinthy, qui publia un volume de nouvelles intitulé Minden masképpen van (Tout est différent). L'une des
histoires s'intitule Láncszemek (Liens). L'histoire analysait dans des termes abstraits, conceptuels et fictionnels
plusieurs des problèmes qui vont captiver les générations futures de mathématiciens, sociologues et physiciens dans
Six degrés de séparation
le domaine de la théorie des réseaux. En raison des avancées technologiques dans les domaines de la communication
et des voyages, les réseaux d'amitié ont pu s'étendre sur des distances plus grandes. Karinthy croyait que le monde
moderne était en train de rétrécir, étant donné la connectivité de plus en plus grande des humains. Il postulait que
malgré les grandes distances physiques entre les individus sur la planète, la grandissante densité des réseaux humains
permet aux distances sociales de se rétrécir.
Résultat de cette hypothèse, les personnages de Karinthy croyaient que deux individus au hasard pouvaient être reliés
par au maximum cinq maillons. Il écrivit :
« Un jeu fascinant naquit de cette discussion. L'un de nous suggéra de préparer l'expérience suivante afin
de prouver que la population de la planète est plus proche ensemble maintenant qu'elle ne l'a jamais été
dans le passé. Nous devrions sélectionner n'importe quelle personne des 1,5 milliard d'habitants de la
planète, n'importe qui, n'importe où. Il paria que, n'utilisant pas plus de cinq individus, l'un d'entre eux
étant une connaissance personnelle, il pourrait contacter les individus choisis en n'utilisant rien d'autre
que le réseau des connaissances personnelles. »
Cette idée influencera directement et indirectement beaucoup d'idées primaires dans le domaine des réseaux sociaux.
Karinthy fut regardé par certains comme étant le créateur de la notion des « six degrés de séparation ».
Un monde petit
Michael Gurevich conduisit des séminaires dans son étude empirique de la structure des réseaux sociaux lors de son
doctorat en 1961 au Massachusetts Institute of Technology (MIT) sous la direction d'Ithiel de Sola Pool. Le
mathématicien Manfred Kochen, un autrichien qui travailla dans le domaine du design urbain étatiste, extrapola ces
résultats empiriques dans un manuscrit concernant les mathématiques, Contacts and Influences, concluant, dans un
pays de la taille des États-Unis sans structure sociale, qu'« il est pratiquement certain que deux individus au hasard
peuvent se contacter au moyen d'au moins deux intermédiaires. Dans une population structurée socialement cela est
moins possible mais reste encore probable. Et peut-être pour la population mondiale entière, on aura besoin
probablement seulement d'un seul individu de plus. ». Ils firent par la suite des simulations selon la Méthode de
Monte-Carlo, en se basant sur les données de Gurevich, reconnaissant que les liens de connaissance faible et fort
sont utiles pour modéliser une structure sociale. Les simulations, ayant lieu sur des ordinateurs relativement limités
de 1973, permirent tout de même prédire que trois degrés de séparation, plus réaliste, existaient dans la population
des États-Unis, préfigurant les découvertes de Stanley Milgram.
Le psychologue américain Stanley Milgram continua les expériences de Gurevich sur les réseaux de connaissance à
l'Université Harvard de Cambridge, le manuscrit d'U.S. Kochen et de Sola Pool, Contacts and Influences, fut écrit
quand tous les deux travaillaient à l'Université de Paris, Milgram les visita et collabora à leur recherche durant cette
période. Leur manuscrit non publié circula parmi les académiciens pendant près de 20 ans avant sa publication en
1978. Il articulait formellement la mécanique des réseaux sociaux, et explorait les conséquences mathématiques de
celles-ci (y compris le degré de connectivité). Le manuscrit laissa de nombreuses questions sur les réseaux non
résolues, et l'une d'elle était le nombre de degrés de séparation dans les réseaux sociaux. Milgram reprit le défi lors
de son retour de Paris, menant aux expériences expliquées dans The Small World Problem dans la publication
scientifique Psychology Today, avec une version plus rigoureuse dans Sociometry deux ans plus tard. L'article dans
Psychology Today généra beaucoup de publicité pour les expériences, qui sont connues aujourd'hui, alors même que
le travail de fond est oublié.
28
Six degrés de séparation
Référence
[1] http:/ / www. 20minutes. fr/ ledirect/ 828370/ facebook-retreci-monde-ramenant-six-degres-separation-474-moyenne
[4] http:/ / www. gizmodo. fr/ 2011/ 11/ 22/ facebook-nous-sommes-a-474-amis-de-n%E2%80%99importe-quel-internaute. html
Note
• (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Six degrees of
separation (http://en.wikipedia.org/wiki/Six_degrees_of_separation?oldid=307087020) » ( voir la liste des auteurs
(http://en.wikipedia.org/wiki/Six_degrees_of_separation?action=history))
•
Portail de la sociologie
Nombre de Dunbar
Cet article est une ébauche concernant la sociologie et la psychologie.
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Le nombre de Dunbar est le nombre maximum d'amis avec lesquels une personne peut entretenir une relation stable
à un moment donné de sa vie. Cette limite est inhérente à la taille de notre néocortex. Elle est estimée par Robin
Dunbar à 148 personnes[1] et a une valeur admise en pratique de 150 personnes[2],[3].
Ce nombre provient d'une étude publiée en 1993 par l'anthropologue britannique Robin Dunbar. Dans cette étude, le
chercheur analyse la taille du néocortex de différents primates et la compare au nombre d'individus de leurs groupes
respectifs. Il a ainsi extrapolé ses résultats afin de déterminer un nombre maximum pour la taille d'un groupe
d'humains. Ce nombre ne devrait donc théoriquement pas dépasser 150 individus (résultat confirmé par les travaux
de l'anthropologue Franck Fumsek). Au-dessus de ce nombre, la confiance mutuelle et la communication ne suffisent
plus à assurer le fonctionnement du groupe. Il faut ensuite passer à une hiérarchie plus importante, avec une structure
et des règles importantes (on le voit par exemple à l'échelle d'un pays et de son gouvernement).
Dunbar indique par ailleurs que le langage que nous avons collectivement développé joue un rôle important dans
notre capacité à entretenir des relations sociales avec environ 150 personnes. En effet, le fait de pouvoir parler à
plusieurs individus simultanément permet d'établir des rapports efficaces et durables entre nous tous. En l'absence
d'un tel outil de communication collective, chacun d'entre nous passerait la moitié de son temps à entretenir
individuellement chacun de ses liens sociaux.
Différentes études ont retrouvé des résultats proches du Nombre de Dunbar, dans le comportement des utilisateurs de
réseaux sociaux sur Internet[4].
Notes et références
[1]
[2]
[3]
[4]
(http:/ / www. lifewithalacrity. com/ 2004/ 03/ the_dunbar_numb. html).
(http:/ / arxiv. org/ PS_cache/ arxiv/ pdf/ 0905/ 0905. 3704v3. pdf).
(http:/ / www. liv. ac. uk/ researchintelligence/ issue17/ brainteaser. html).
La taille du cerveau détermine le nombre d'amis sur Twitter (http:/ / www. numerama. com/ magazine/
18932-la-taille-du-cerveau-determine-le-nombre-d-amis-sur-twitter. html).
Bibliographie
• (en) Robin Dunbar, Theory of Mind and the evolution of language, Cambridge University Press (http://www.
uic.edu/classes/psych/psych454/dunbar.pdf) [PDF]
•
Portail de la sociologie
29
Nombre de Dunbar
•
Portail de la psychologie
Sociologie des communautés virtuelles
La naissance d’une communauté virtuelle demandera que plusieurs facteurs sociaux soient rassemblés. Les gens
doivent trouver un intérêt à se rassembler. Si la formation d’une équipe virtuelle de travail est souvent imposée, la
formation des groupes virtuels résulte généralement d’un désir mutuel de se lier. D’ailleurs, cette appartenance n’est
pas toujours explicite et c’est pourquoi il est souvent difficile de distinguer un ensemble d’individus qui discutent de
façon ponctuelle d’un groupe basé sur des liens qui persistent dans le temps.
Notion de « communautés virtuelles » avant Internet
On parle de « communautés virtuelles » surtout depuis l’émergence de l’Internet comme réseau de médias cognitifs,
mais elles existaient bien avant. On a cité l’exemple de l’abbé Marin Mersenne (1588-1648) [1] qui avait patiemment
constitué un réseau de plus de 200 savants à travers l’Europe, au XVIIe siècle. Surnommé "le secrétaire scientifique
de l’Europe savante", ce proche de Galilée, Descartes, Pascal et Fermat envoyait des courriers à travers la Poste (le
réseau de médias linéaires postaux), à ses correspondants formant ainsi son réseau postal.
Ainsi, les savants à partir du XVIIe siècle formaient en Europe une petite « communauté virtuelle » internationale,
mais ils étaient peu nombreux. Sur le plan politico-religieux, ils apparaissent plus dangereux par leurs idées
philosophiques que par les conséquences technologiques de leurs découvertes.
Aujourd’hui, les chercheurs se forment dans des laboratoires internationaux cotés, publient dans des revues (ou à
travers l’Internet) qui sont l’expression des travaux menés au sein de petites équipes transnationales informelles.
En fait, il n’est donc pas absolument nécessaire d’utiliser l’Internet pour créer et entretenir une communauté virtuelle.
Si le virtuel, au sens de Gilles Deleuze[2], n’est pas tributaire du progrès des nouvelles technologies électroniques et
particulièrement de l’Internet, l’expression « communauté virtuelle » désignera, tout de même avant tout, ces
nouvelles formes de collectifs qui serait en train d’être inventés sur et autour d’Internet.
Antonio Casilli qualifie les communautés virtuelles d'Internet de « rêves de sociologues »[3] parce qu’elles permettent
d’observer des formes d’interactions sociales que l’on croyait disparues depuis l’arrivée de l’industrialisation et des
socialités urbaines. Les communautés ‘pures’ de Ferdinand Tönnies ou les communautés virtuelles théorisées par
Howard Rheingold affichent les mêmes caractéristiques : un sens d’appartenance très développé, des valeurs
communes, des groupements soudés par des liens de loyauté. Ces environnements virtuels dans lesquelles les
individus fondent leur pratique de communication offrent un contexte d’interaction particulier. Outre ce contexte
dans lequel ces personnes communiquent, une vie sociale se développe dans la conscience des usagers.
La notion sociologique de lieu
La notion sociologique de lieu associée, par Marcel Mauss et toute la tradition ethnologique, à celle de culture
localisée dans le temps et l’espace correspond à la situation de proximité qui ne nécessite pas de médias artificiels
utilisant une certaine technologie. Pour Mauss[4], « les phénomènes sociaux se divisent en deux grands ordres. D’une
part, il y a les groupes et leurs structures. Il y a donc une partie spéciale de la sociologie qui peut étudier les groupes,
le nombre des individus qui les composent et les diverses façons dont ils sont disposés dans l’espace : c’est la
morphologie sociale. D’autre part, il y a les faits sociaux qui se passent dans ces groupes : les institutions ou les
représentations collectives ».
Ainsi, les « lieux électroniques » de discussion génèrent un espace social virtuel dans lequel se développent "des
manières d’agir, de penser et de sentir, extérieures à l’individu". La participation à des groupes de discussion
rencontre tous les éléments de la définition d’un fait social, par l’intériorisation de valeurs, de règles, de façons de
30
Sociologie des communautés virtuelles
penser et par la présence d’une contrainte provenant de l’extériorité des règles à respecter. Des normes sociales et des
univers symboliques particuliers orientent les interventions des usagers dans leurs relations sociales en réseaux.
Dans ces environnements virtuels de rencontres, les usagers ont généralement une pratique individuelle et prennent
plaisir (ou intérêt) à discuter avec d’autres usagers.
Formation des communautés virtuelles
Selon Justine Herbet[5], l’avènement de l’Internet (nouveau média à technologies électroniques) conduit actuellement
à l’émergence de nouvelles formes de sociabilité, en rupture radicale avec les situations de présence
spatio-temporelles traditionnelles (ici et maintenant). Les interactions en réseaux peuvent se former grâce à plusieurs
moyens informatiques de communication. Si certains groupes se forment par des moyens comme le courrier
électronique, il est toutefois plus fréquent d’observer la naissance de groupes dans des environnements virtuels de
rencontres : forums de discussion en différé-présence (ici mais pas maintenant), « tchats » en télé-présence (pas ici
mais maintenant), etc.
Ainsi, la notion de lieu sociologique par proximité dans l’espace/temps en situation effective (co-présence), s’enrichit
d’autres situations de proximité virtuelle : en différé-présence, en télé-présence… [6].
En fait, les « communautés virtuelles » sont des groupes formés grâce aux interactions en réseaux à travers des
médias à technologies électroniques ; mais une fois formés, ils sont « gravés » dans la conscience de leurs membres.
C’est-à-dire que la communauté se vit par les relations avec les autres membres et ces relations peuvent s’actualiser à
travers plusieurs médias de communication, comme le courrier électronique, le téléphone ou le courrier postal,
différents environnements virtuels et même les rencontres de personne à personne.
Lorsque l’on s’interroge sur l’aspect social et relationnel de l’envoi d’un message électronique, les particularités
fleurissent. Le fait social communément désigné par les internautes sous le vocable forum correspond à la situation
virtuelle en différé-présence et utilisant des objets virtuels immatériels comme les pages Web ou les boîtes aux
lettres électroniques...
Le forum électronique est différent du "tchat": ce terme d’origine anglo-saxonne, dont l’équivalent français est
"messageries en direct", recouvre une utilisation particulière du réseau Internet en télé-présence, aujourd’hui
largement répandue pour nouer des amitiés. Nous définissons le tchat comme une conversation sous forme écrite, en
temps réel, avec éventuellement un grand nombre de personnes en simultané et par l’intermédiaire du Web ou d’un
logiciel adapté.
Les forums et les tchats sont donc des « lieux électroniques » de sociabilité[7]. Ce dispositif sociotechnique de
communication médiatisée par ordinateur offre à l’internaute un nouvel espace/temps sociologique, un « lieu
électronique » d’interaction sociale permettant le développement de relations sociales originales et aboutissant dans
certains cas seulement à la création de lien social. Ainsi, se forment des petits réseaux sociaux personnels.
Lorsque deux personnes établissent, sur le réseau, un dialogue plus personnel, plus intime, à l’écart des autres
participants, l’envie de voir le visage de l’autre est plus présent. L’échange écrit s’enrichit alors d’images, au sens
premier du terme, avec des photographies scannées ou d’image en direct…
On comprend que l’essentiel, pour maintenir le lien social, n’est pas l’outil technique utilisé, bien qu’il joue un rôle,
mais la manière dont les hommes communiquent entre eux et comment une société organise ses relations collectives.
Cependant, la communication à distance ne remplacera pas la communication humaine directe. Plus les hommes
peuvent communiquer en virtuel par des moyens sophistiqués, interactifs, plus ils ont envie de se rencontrer en
effectif.
31
Sociologie des communautés virtuelles
Articles connexes
• Blogosphère
• Nétiquette
Notes et références
[1] Voir : Marin Mersenne : le « serveur » du siècle, Edition spéciale Science&Vie : Tout savoir sur Internet, 2000, p.61.
[2] Deleuze, Gilles et Félix Guattari : Qu’est-ce que la philosophie, Cérès Éditions, 1993, Collection idéa, [Edition originale, Paris: Éditions de
Minuit, 1991], 248 pages, consulté sur Internet: http:/ / www. webdeleuze. com
[3] Casilli, Antonio A. : Les liaisons numériques. Vers une nouvelle sociabilité ?, Editions du Seuil, 2010, Collection La couleur des idées, p.
47-60.
[4] Marcel Mauss : Essais de sociologie. Paris: Éditions de Minuit, 1968, Coll. Points Sciences humaines, 254 pages, p.41.
[5] Justine Herbet : "L’Internet : un nouveau moyen de se réunir?", Esprit critique, vol.03 10, Octobre 2001, consulté sur Internet: http:/ / www.
espritcritique. org.
[6] Voir : Florence Bailly : « Les usages du courrier électronique en milieu professionnel », dans Nicolas Guéguen et Laurence Tobin (eds) :
Communication, société et Internet, Éditions l’Harmattan, 1998, 61-74.
[7] Hugues Draelants : « Le « chat » : un vecteur de lien social? », Esprit critique, 03 no10, octobre 2001, consulté sur Internet:
www.espritcritique.org (http:/ / www. espritcritique. org)
•
•
Portail de la sociologie
Portail Internet
32
33
Exemples
Facebook
Logo de Facebook
URL facebook.com/ [1]
Slogan Facebook vous permet de rester en contact avec les personnes qui comptent dans votre vie.
Type de site Réseautage social
Langue(s) 78
Inscription Requise
Siège social Palo Alto, Californie
États-Unis
Propriétaire Facebook Inc.
Directeur de la publication Mark Zuckerberg (PDG)
Sheryl Sandberg
Lancement 4 février 2004
Facebook est un service de réseautage social en ligne sur Internet permettant d'y publier des informations
(photographies, liens, textes, etc.) en contrôlant leur visibilité par différentes catégories de personnes. L'utilisateur
cède à Facebook des droits de réutilisation sur toutes les données qu'il publie[2]. Les pages et groupes visant à faire
connaitre des institutions, des entreprises ou des causes, peuvent être consultée par n'importe quel internaute, mais
les noms des membres sont occultés.
Le nom du site s’inspire des albums photo (« trombinoscopes » ou « facebooks » en anglais) regroupant les photos
prises de tous les élèves au cours de l'année scolaire et distribuées à la fin de celle-ci aux étudiants. Facebook est né à
l'université Harvard : c'était à l'origine le réseau social fermé des étudiants de cette université, avant de devenir
accessible aux autres universités américaines. La vérification de la provenance de l'utilisateur se faisait alors par une
vérification de l'adresse électronique de l'étudiant. Le site est ouvert à tous depuis septembre 2006.
Facebook a réalisé en 2012 une introduction en bourse originale, réduisant à 1 % les commissions versées aux
banques et obtenant une valorisation de 104 milliards de dollars.
En octobre 2012, Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, annonce que le site regroupe plus d'un milliard de
membres actifs[3]. Selon Alexa Internet, c'est en 2012 le deuxième site le plus visité du monde, derrière Google[4].
Facebook fait partie avec Apple, Google et Amazon des Big Four d'Internet.
Facebook
34
Historique
Mark Zuckerberg a fondé « The Facebook », initialement à l'adresse
thefacebook.com, le 3 février 2004[]. L'inscription a d'abord été limitée aux
étudiants de l'université Harvard et dès le premier mois, plus de la moitié de la
population undergraduate de l'université Harvard était inscrite sur le service[5].
Eduardo Saverin (aspect commercial), Dustin Moskovitz (programmeur), Andrew
McCollum (graphiste) et Chris Hughes ont rejoint Zuckerberg pour l'aider à
promouvoir le site. En mars 2004, Facebook s'est élargi aux universités Stanford,
Columbia et Yale[]. Cette expansion a continué avec l'ouverture de Facebook à
l'Ivy League et aux écoles de la région de Boston et, progressivement, à la plupart
des universités au Canada et aux États-Unis[6]. En juin 2004, Facebook établit son
siège social à Palo Alto, en Californie[].
Mark Zuckerberg, co-créateur du
site Facebook dans sa chambre à
Harvard, aux États-Unis.
La société a enlevé la particule « The » de son nom après l'achat du nom de
domaine facebook.com en 2005 pour 200 000 dollars[7]. Elle a lancé une version
pour les écoles secondaires en septembre 2005 qui, pour Zuckerberg, était la
[8]
prochaine étape logique . À cette époque, pour rejoindre le réseau d'une école secondaire, il fallait une invitation[9].
Facebook a ensuite élargi ses membres aux employés de plusieurs sociétés, dont Microsoft et Apple[10]. Dès le 26
septembre 2006, toute personne d'au moins 13 ans possédant une adresse électronique valide a pu posséder un
compte[],[]. Le 13 août 2007, une partie du code source de la page d’index du site a été piratée et publiée sur
Internet[11].
Le 23 juillet 2008, Facebook a présenté les dernières avancées de sa plateforme au cours de sa conférence annuelle à
des développeurs, appelant ses développeurs, dont le nombre dépasse 400 000, à connecter leurs sites Web à
Facebook via Facebook Connect[12].
En 2009, Facebook a amélioré son système de micro-blogging. D'après Le Monde, cette nouveauté vise à défendre
ses parts de marché face au concurrent Twitter, qui bénéficie d'une forte couverture médiatique[13].
Le 21 janvier 2010, un livre non-officiel retrace l'histoire de Facebook, de l'université Harvard en 2003 jusqu'au
courant de l'année 2009[14]. Le film The Social Network (ou Le Réseau social au Québec), retraçant la création de «
The Facebook » à Harvard, est sorti le 1er octobre 2010 dans les salles nord-américaines[15] et le 13 octobre 2010 en
France[16]. Le 23 septembre 2010, Facebook et tous les services utilisant son API ont été coupés pendant plus de
deux heures à la suite d'une modification erronée de la configuration du site par les développeurs[17]. Le 15
novembre 2010, Mark Zuckerberg annonce le lancement d'un système de messagerie e-mail, qui aura pour nom de
domaine @facebook.com, afin de concurrencer Gmail et Hotmail, les webmail de Google et Microsoft[18].
Le 17 mai 2012, Facebook lance la plus grosse introduction en Bourse de l'histoire des valeurs technologiques, tant
en levée de fonds qu'en capitalisation boursière[19], et au second rang historique pour l'ensemble des États-Unis
derrière Visa et devant celle de General Motors, avec 421 millions d'actions au prix de 38 dollars chacune, qui lui
donne une valorisation de 104 milliards de dollars[20]. Tout comme Google en 2004, Facebook a contenu les frais
payés aux banques, versant selon Dan Scholnick, de la société de capital-risque Trinity Ventures, seulement 1 % du
montant de l'opération[21]. Exactement un an avant, le réseau social professionnel LinkedIn avait été valorisé à 9
milliards de dollars, le même niveau que Peugeot et plus que Cap Gemini ou Iliad.
Facebook
35
Présentation
Comme application de réseau social, Facebook permet à ses
utilisateurs d'entrer des informations personnelles et d'interagir avec
d'autres utilisateurs. Les informations susceptibles d'être mises à la
disposition du réseau concernent l'état civil, les études et les centres
d'intérêt. Ces informations permettent de retrouver des utilisateurs
partageant les mêmes intérêts. Ces derniers peuvent former des
groupes et y inviter d'autres personnes. Les interactions entre membres
incluent le partage de correspondance et de documents multimédias.
Un principe également retrouvé sur d'autres réseaux sociaux,
généralistes comme Orkut ou s'adressant au monde du business comme
Viadeo.
Le siège social de Facebook, à Palo Alto
Le firewall de certaines sociétés et écoles empêche les employés et les élèves d'accéder à Facebook. Cependant,
l'accès par le port 443 (en utilisant le protocole https) reste parfois possible.
Usages
Facebook propose à ses utilisateurs des fonctionnalités optionnelles appelées
« applications », représentées par de petites boîtes superposées sur plusieurs
colonnes qui apparaissent à l’affichage de la page de profil de l'utilisateur. Ces
applications modifient la page de l'utilisateur et lui permettent de présenter ou
échanger des informations aux personnes qui visiteraient sa page. L'utilisateur
trouvera par exemple : une liste d'amis, une liste des amis qu'il a en commun
avec d’autres amis, une liste des réseaux auxquels l'utilisateur et ses amis
appartiennent, une liste des groupes auxquels l'utilisateur appartient, une boîte
pour accéder aux photos associées au compte de l'utilisateur, un « mini-feed »
résumant les derniers évènements concernant l'utilisateur ou ses amis, sur
Facebook et un « mur » (« wall », en anglais) permettant aux amis de
l'utilisateur de laisser de petits messages auxquels l'utilisateur peut répondre.
Dès son inscription sur Facebook,
l'utilisateur a cette silhouette comme
photo de profil en attendant qu'elle soit
remplacée par la sienne.
Par ailleurs une fonction de messagerie instantanée, disponible depuis avril 2008, permet de signaler à ses amis sa
présence en ligne et, si nécessaire, de discuter dans un « salon » privé (l'application ne permettant pas, en
octobre 2010, de réunir plus de deux personnes dans un même salon). Depuis février 2010, le chat de Facebook
utilise le protocole de communication XMPP, afin de permettre aux utilisateurs de s’y connecter avec n'importe quel
client de messagerie instantanée compatible avec ce protocole[22]. Le chat reste cependant réservé aux membres de
Facebook[23].
Le choix des applications à afficher est laissé à l'utilisateur, qui peut en ajouter après avoir consulté le catalogue ou
bien en supprimer, changer leur agencement sur la page ou en cacher certaines au public. Les applications permettent
aussi aux membres de Facebook de jouer gratuitement à des jeux. Il y a plusieurs types d'applications incluant jeux
de simulation (par exemple, FarmVille, Island Paradise Fifa Superstar ) et petits jeux d'arcade (par exemple, Paf le
chien). Le fait que Facebook soit ouvert aux applications tierces depuis mai 2007[24] a contribué au succès du site.
De nombreux concepteurs, débutants ou experts, ont développé une application. Selon Facebook, il existait au
30 novembre 2007 plus de 8 000 applications, développées ou non par Facebook. Des outils et des cadres de
développements (framework, interface de programmation, exemples de code…) sont proposés aux développeurs afin
que ces derniers puissent formater leurs conceptions aux normes de Facebook. Le FBML par exemple, qui constitue
Facebook
le langage de mise en page standard sur Facebook, est un cousin du HTML compréhensible pour le développeur.
Depuis novembre 2010, il est possible d'obtenir une adresse e-mail se terminant par @facebook.com[18]. Outre le fait
que plus de 200 millions d'utilisateurs sont actifs sur mobile en 2010, les usages les plus marquants sont Open Graph,
Facebook Connect (en) et la monnaie virtuelle Facebook Credits (en)[25].
Depuis le 29 janvier 2011, Facebook change la manière d'envoyer des messages puisque maintenant l'utilisateur
visualise l'historique des conversations, des SMS, des messages dans une nouvelle interface [réf. nécessaire]. Depuis le
6 juillet 2011, Facebook permet de réaliser des appels vidéos en partenariat avec Skype[26].
Le 11 octobre 2011, Facebook a annoncé le lancement de son application pour iPad. Cette application, attendue
depuis 18 mois, reprend l'ensemble des fonctionnalités du réseau social tout en l'adaptant à la tablette, avec
notamment la possibilité de visionner les photos en plein écran[27].
À la suite de sa première conférence marketing qui a eu lieu le 29 février 2012 [28], Facebook a également lancé le «
Journal » pour les pages [29]. Le nouveau format « Timeline » s'applique à toutes les pages à partir du 19 mai 2012
Le 5 mars 2012, Facebook lance sa version pour ordinateur de Facebook Messenger. La société avait déjà lancé la
version pour mobile durant l'été 2011.
En août 2012, Facebook révèle que 8,7 % de ses 955 millions d'utilisateurs, soit 83 millions, sont des « faux
comptes » : ce sont soit des comptes dupliqués, soit des comptes mal classifiés (représentant un animal, une
société…), soit des comptes indésirables[30].
En novembre 2012, Facebook prend ses distances avec Zynga, son fournisseur de jeu attitré et pourra désormais
développer ses propres jeux[31], indépendamment de Facebook.
En janvier 2013, Facebook lance son nouveau moteur de recherche « social » : Graph Search [32].
Vers une utilisation en gestion des connaissances
Au-delà de son simple usage d'outil de gestion des relations avec des amis (par exemple), il s'avère de plus en plus
que Facebook constitue une plateforme de partage des connaissances illimitée. De nos jours, les entreprises ont
compris tout l'enjeu de la gestion des connaissances ou Knowledge Management, dans le développement de leur
compétitivité.
Facebook permet à ses utilisateurs de suivre des pages et donc des thèmes précis par la mention "J'aime", mais
également de créer des groupes d'intérêts avec des collaborateurs autour de sujets précis. Il paraît alors évident que
cette pratique puisse être étendue au-delà du simple cadre des relations inter-personnelles. Ainsi, on constate que
beaucoup d'étudiants créent des groupes Facebook autour de projets menés au sein de leur cursus et qui permettent
un partage facile et massif de l'avancement du travail et des connaissances engrangées sur le sujet. Il apparaît donc
intéressant d'étendre l'utilisation de Facebook à des fins professionnelles. La création de pages peut servir à
capitaliser les connaissances de l'entreprise autour d'un sujet et d'un thème scientifique précis tandis que la création
de groupes fermés ou semi-publics permet de rassembler les membres d'un même projet. Facebook permet, grâce à la
compilation des centres d'intérêts affichés par l'utilisateur, de proposer une sélection de pages et groupes susceptibles
d'enrichir le champ de connaissances de la personne considérée. De cette manière, les salariés d'un projet donné
peuvent recevoir automatiquement les liens des pages de projets connexes évoluant dans le même champ
technologique et scientifique. Cet outil permet d'ajouter une dimension transversale à la circulation des
connaissances entre les services, contribuant à émuler la communication. La conservation des pages et groupes étant
illimitée dans le temps, Facebook assure également l'aspect pérennité des projets, si cruciale pour l'entreprise.
Enfin, le développement croissant des options de contrôle de confidentialité requises pour la vie privée des
utilisateurs permet également aux entreprises d'accorder à Facebook une confiance accrue.
36
Facebook
Impacts
Larry Rosen, un spécialiste de la psychologie des nouvelles technologies, et Dominguez Hills, du California State
University, ont mis en évidence la possibilité d'une corrélation entre l'utilisation de Facebook et des tendances
narcissiques, la dépendance à l'alcool et d'autres troubles mentaux. En revanche, Facebook peut aussi susciter
l'empathie virtuelle -- la capacité de ressentir les émotions d'autrui à distance[33].
Critiques et controverses
Article principal : Critiques de Facebook.
Facebook connaît un bon nombre de controverses. Le site a été bloqué par intermittence dans plusieurs pays dont la
République populaire de Chine[34], le Viet Nam[35], l'Iran[36], l'Ouzbékistan[37], le Pakistan[38], la Syrie[39] et le
Bangladesh sur différentes bases. Par exemple, le site a été banni de certains pays pour son contenu jugé antisémite
et religieusement discriminatoire. Le site a également été bloqué par un bon nombre d'entreprises pour empêcher les
employés d'y accéder durant leurs heures de travail[40]. Les données personnelles des utilisateurs de Facebook ont
également été menacées et la sécurité des comptes a été compromise à plusieurs reprises. Facebook a également été
poursuivi en justice[41],[42].
En juillet 2011, les autorités allemandes discutent de la prohibition des événements organisés sur Facebook. La
décision est basée sur le squattage d'individus à des événements alors qu'ils n'étaient, à l'origine, pas invités[43],[44].
1600 "invités" se sont présentés au 16e anniversaire d'une adolescente localisée à Hambourg alors que l'invitation a
incorrectement été marquée pour le public. Une centaine de policiers ont été déployés. Un policier a été agressé et
onze participants ont été arrêtés pour agression, dégradations et résistance aux autorités[45].
Statistiques
En France
En France, Facebook aurait attiré 3,6 millions de visiteurs entre 2007 et 2008. En 2008, un nombre croissant
d’effacements volontaires de profils est observé. En octobre 2008, Facebook annonce plus de 4 millions d'utilisateurs
actifs en France[46]. En avril 2010, selon l’outil de ciblage des campagnes publicitaires sur Facebook, près de
9,7 millions de Français sont présents sur le site – plaçant la France dans la liste des premiers pays par utilisateurs du
site –, soit un taux de pénétration dans la population d'environ 16 %[47]. D'après Les Échos, néanmoins, un certain
nombre de suspicions existent concernant l'exactitude des chiffres de membres avancés par Facebook[48]. Selon
Médiamétrie, avec plus de 11 millions de visiteurs uniques en décembre 2008, Facebook se classe parmi les vingt
sites internet les plus visités en France[49].
En février 2011, les dernières statistiques parlent de 20,54 millions d'utilisateurs (+1,6 million en 6 mois), soit 31,8
% de la population et 46 % des internautes Français. De plus, plus de la moitié des utilisateurs ont entre 18 et 34 ans
(31 % de 18-24 ans et 28 % de 25-34 ans)[50].
37
Facebook
En Belgique
En Belgique, les derniers chiffres indiquent 4 444 920 internautes connectés à Facebook dont 50,7 % d’hommes et
49,30 % de femmes. Plus de 25 % d’utilisateurs ont entre 25 et 34 ans. Ces 6 derniers mois, l'étude d'E-net Business
indique que Facebook a connu une croissance de 4,56 % utilisateurs belges[51]. En 2012, il n'y pas moins de
6 000 000 de Belges présent sur Facebook, soit 58,1 % de la population Belge.
Dans le monde
Le graphique suivant présente l’évolution du nombre d’utilisateurs (en millions) de Facebook dans le monde, d’après
les chiffres donnés dans la salle de presse du site[].
La courbe ci-dessous retrace l’évolution du nombre de recherches (en unité arbitraire) du mot « Facebook » sur
Google, d’après Google Tendances des recherches[52].
38
Facebook
En octobre 2012, d'après Socialbakers.com, le pays avec le plus fort taux de pénétration était Monaco, dont 91 % des
habitants étaient inscrits sur Facebook[53]. En France, le taux de pénétration était alors de 39 %[53]. À cette même
date, les dix plus grands pays par nombre d'utilisateurs inscrits étaient[53] :
1. Les États-Unis (167 millions)
2. L'Inde (60 millions)
3. Le Brésil (60 millions)
4. L'Indonésie (50 millions)
5. Le Mexique (39 millions)
6. Le Royaume-Uni (33 millions)
7. La Turquie (31 millions)
8. Les Philippines (30 millions)
9. La France (25 millions)
10. L'Allemagne (25 millions)
En février 2011, Facebook publie les dernières informations sur les utilisateurs dans le monde :
39
Facebook
40
Utilisateurs de Facebook, selon les zones géographiques
Continent/Pays
Nombre total
d'utilisateurs
Gain absolu (les 3
derniers mois, en
nombre)
Gain absolu (les 3
derniers mois, en %)
Gain absolu (les 6
derniers mois, en
nombre)
Gain absolu (les 6
derniers mois, en %)
1 - Amérique du
Nord
201 millions
14,9 millions
8,03 %
32 millions
18,9 %
2 - Europe
189 millions
19,4 millions
11,46 %
29,8 millions
18,67 %
3 - Asie
146 millions
28,4 millions
24,25 %
43,5 millions
42,59 %
4 - Amérique du
Sud
65 millions
11,6 millions
22,03 %
15,9 millions
32,59 %
5 - Afrique
25 millions
5,4 millions
27,26 %
8,3 millions
50,12 %
6 - Australie
12 millions
0,3 millions
2,61 %
0,6 millions
5,16 %
Il y a, toujours d'après les mêmes informations, 620 millions d'utilisateurs, dont la moitié se connecte au moins une
fois par jour et passe 55 minutes (en moyenne) par jour sur le site. Il y a 1 milliard de contenus mis en ligne par jour
(vidéos, statuts, photos, articles, etc.)[50].
Le graphique suivant montre la répartition des utilisateurs de Facebook suivant leur âge en 2011[54]:
Le président de la Fédération internationale des associations de multimédia Hervé Fischer estime fin 2010 que son
audience devrait décliner, victime de ses contradictions[55].
Facebook
Langues
Facebook est, au 31 juillet 2011, disponible en 78 langues[56]. Les premières traductions à être lancées, en février
2008, sont les versions en espagnol et en allemand[réf. nécessaire]. La version française de France a été mise en ligne le
10 mars 2008[57] puis la version en français canadien, le 6 avril 2009[58],[59],[60].
D'autres langues ont également été introduites sur le site ou sont en cours d'introduction, principalement des langues
très répandues, mais également des langues régionales (le basque, le catalan)[61] ainsi que l'espéranto[61]. Facebook
demande aux utilisateurs de son site de contribuer à la traduction de l'interface dans leur langue maternelle. Tout
utilisateur du réseau peut proposer une traduction des phrases originales en anglais. Ces propositions de traduction
sont ensuite soumises aux internautes qui votent pour la meilleure. Les traductions « officielles » des phrases sont, en
définitive, celles ayant été considérées comme les meilleures par les utilisateurs de Facebook.
Il existe également, depuis peu, quelques langues superflues purement humoristiques : il est désormais possible
d'utiliser Facebook en version leet speak, en anglais façon « pirate » ou en latin.
Médias
Le site a inspiré certains domaines de médias comme le cinéma et la télévision. Ces exemples notables incluent The
Social Network (sorti en octobre 2010) et l'épisode 4 de South Park (14e saison) intitulé Vous avez 0 ami (parodie).
Le réseau social inspire également quelques humoristes français tels que Gad Elmaleh , Jérôme Commandeur ou
encore Kev Adams.
Notes et références
[1] https:/ / facebook. com/
[2] Mentions légales (http:/ / www. facebook. com/ legal/ terms?locale=fr_FR) sur facebook.com.
[3] Lemonde.fr, Facebook franchit la barre du milliard d'utilisateurs (http:/ / www. lemonde. fr/ technologies/ article/ 2012/ 10/ 04/
facebook-franchit-la-barre-du-milliard-d-utilisateurs_1770255_651865. html)
[4] Alexa Top 500 Site (http:/ / www. alexa. com/ site/ ds/ top_sites?ts_mode=global), consulté le 24 décembre 2012
[11] Le code source de Facebook piraté et publié (http:/ / fr. techcrunch. com/ 2007/ 08/ 13/ le-code-source-de-facebook-pirate-et-publie/ )
TechCrunch.com, 13 août 2007
[12] Facebook(R) développe la puissance de sa plateforme sur le Web et dans le monde entier (http:/ / www. biz-affaire. com/
communique-117987. html) biz-affaire.com, 24 juillet 2008
[14] Présentation et critique du livre La revanche d'un solitaire sur Paperblog.fr (http:/ / www. paperblog. fr/ 2829945/
la-revanche-d-un-solitaire-la-veritable-histoire-du-fondateur-de-facebook/ )
[15] . Consulté le 25 juillet 2010.
[16] . Consulté le 25 juillet 2010.
[17] « Facebook Gives A Post-Mortem On Worst Downtime In Four Years », lire en ligne (http:/ / techcrunch. com/ 2010/ 09/ 23/
facebook-downtime/ ) sur techcrunch.com
[18] Facebook lance sa messagerie dès lundi (http:/ / www. leparisien. fr/ societe/ facebook-lance-sa-messagerie-des-lundi-15-11-2010-1151298.
php) Le Parisien, 15 novembre 2010.
[19] « Facebook vaut-il 104 milliards de dollars ? », par Benjamin Gourdet, sur 01net, le 18 mai 2012 (http:/ / www. 01net. com/ editorial/
566339/ facebook-vaut-il-104-milliards-de-dollars/ )
[20] « Facebook lance la deuxième plus grosse entrée en Bourse américaine », par l'AFP, le 17 mai 2012 (http:/ / www. google. com/ hostednews/
afp/ article/ ALeqM5iHxsFQOzoGCu5H2mNS0rIhd7Itqg?docId=CNG. 6a9123eaf8c3f56a3ebfd7565e494a2b. 741)
[21] « Facebook, une entrée en bourse très chaotique », par Martin Untersinger, dans Rue89 du 22 mai 2012 (http:/ / www. rue89. com/ 2012/ 05/
22/ facebook-une-entree-en-bourse-tres-chaotique-232376)
[22] http:/ / blog. facebook. com/ blog. php?post=297991732130
[23] IMtrends, le protocole XMPP serveur-serveur n'est pas implémenté (http:/ / www. imtrends. com/ do/ search_domain_simple?domain=chat.
facebook. com)
[24] Facebook s'ouvre aux applications tierces (http:/ / www. neteco. com/ 74212-facebook-ouvre-applications-tierces. html) neteco.com, 25 mai
2007
[25] Nicolas Rauline, Pourquoi Facebook menace déjà Google, Les Échos, jeudi 25 novembre 2010, page 16.
[26] Partenariat Facebook et Skype (http:/ / www. veilleur-strategique. eu/ 1299-facebook-skype-face-google-plus-appel-video)
veilleur-strategique.eu, 7 juillet 2011
[27] http:/ / www. cnetfrance. fr/ news/ facebook-disponible-en-version-pour-ipad-39764730. htm
41
Facebook
42
[28] Première conférence marketing que la Timeline va apporter aux marques (http:/ / www. journaldunet. com/ ebusiness/ le-net/
pages-marque-facebook-timeline/ ''Ce)
[29] La Timeline pour les marques Timeline Brand Pages Are Here [PICTO (http:/ / mashable. com/ 2012/ 02/ 29/
facebook-timeline-brand-pages/ ''Facebook) ]
[33] Kenrick Vézina. Status Update: What's Facebook's Effect on Kids? (http:/ / www. technologyreview. com/ web/ 38258/ ?p1=A3) 9/8/2011.
MIT Reviews
[42] www.liberation.fr/medias/01012367338-facebook-archives-a-perpete (http:/ / www. liberation. fr/ medias/
01012367338-facebook-archives-a-perpete)
[43] Alemanha: Festas convocadas pelo Facebook são “ameaça à ordem pública” (http:/ / www. ptjornal. com/ 201107041737/ mundo/
alemanha-festas-convocadas-pelo-facebook-sao-ameaca-a-ordem-publica. html)
[44] Alemanha pode proibir festas combinadas pelo Facebook (http:/ / www. destakjornal. com. br/ readContent. aspx?id=10,101638)
[46] Facebook : 4 millions d'utilisateurs en France (http:/ / www. lesnumeriques. com/ facebook-4-millions-utilisateurs-france-news-6273. html)
[47] .
[48] .
[49] .
[50] Statistiques Facebook février 2011 (http:/ / www. toutfacebook. fr/ statistique-facebook-top-20-2011/ )
[51] Étude sur les réseaux sociaux 2011 / 2012 (http:/ / www. e-net-b. be/ page/ statistique-social-media-strategy-2012-2013. html) d'E-net
Business
[52] « Facebook » (http:/ / www. google. com/ insights/ search/ #q=Facebook& cmpt=q) sur Google Tendances des recherches.
[54] Facebook Demographics Revisited – 2011 Statistics (http:/ / www. kenburbary. com/ 2011/ 03/
facebook-demographics-revisited-2011-statistics-2/ ) Ken Burbary.com 7 mars 2011
[55] « Je vois mal comment cette plateforme surmontera encore longtemps la contradiction évidente entre les relations naïves d’adolescents et les
usages adultes corporatifs ou professionnels (…) Les médias sociaux ne disparaîtront pas, mais ils vont se segmenter davantage, pour mieux
répondre à des besoins plus spécifiques de groupes plus définis »,
[57] .
[60] .
[61] .
Google+
URL plus.google.com [1]
Description Réseau social
Slogan Partagez le Web comme vous le vivez
Langue(s) Multilingue
Inscription Public
Propriétaire Google
Créé par Google
Lancement 28 juin 2011
État actuel En développement
Google+ (prononcé et parfois écrit Google Plus, souvent abrégé G+) est l'application de réseautage social de
Google lancée le 28 juin 2011, et accessible pendant près de 90 jours sur invitation, avant d'être rendue accessible au
grand public le 20 septembre 2011. Elle est présentée par nombre de médias comme un produit destiné à
concurrencer Facebook[2],[3]. Les utilisateurs de Google+ peuvent voir les mises à jour de leurs contacts grâce à des
cercles à travers le « Stream », qui est semblable aux « flux de nouvelles » de Facebook. La zone de saisie permet aux
utilisateurs de se mettre à niveau sur les états ou l'utilisation des icônes à télécharger et partager des photos et
Google+
vidéos[4].
En décembre 2011, il y a plus de 60 millions d'utilisateurs. Fin janvier, Google+ a passé la barre des 90 millions
d'utilisateurs[5], toutefois en février 2012 deux études montrent que le temps moyen passé par chaque utilisateur de
ce réseau social est faible comparé à Facebook (un peu plus de 3 minutes par mois pour Google+ contre plus de 6h
pour Facebook) et même qu'il a diminué jusqu'en décembre 2011 ; les données de ces études ont été dénoncées
comme « particulièrement sous-évaluées » par Google[6],[7].
Historique
Genèse
Google+ n'est pas un premier coup d'essai en termes de réseautage social pour Google : avec les lancements
successifs d'Orkut en janvier 2004, de Wave en septembre 2009 et de Buzz en février 2010, le groupe avait déjà fait
plusieurs efforts dans cette direction mais sans jamais rencontrer le succès escompté. En juin 2011, lors d'une
conférence à Los Angeles, le PDG de l'époque Eric Schmidt avait reconnu que Google avait manqué le virage «
social » du web, et qu'il avait une part de responsabilité dans cet échec : « I clearly knew I had to do something and I
failed to do it. (...) CEOs need to take responsibility. I screwed up » (« Je savais clairement que je devais faire
quelque chose, mais je n'ai pas réussi à le faire. Un PDG doit prendre ses responsabilités. J'ai merdé »)[8].
Le service avait comme nom de code Esmerald Sea[9].
Lancement
Invitations
Lorsque Google présenta son nouveau réseau social encore sous version bêta, l'entreprise a décidé de commencer
comme avec Gmail. Google a donc distribué des invitations à certaines personnalités du monde informatique. Et
Google compte donc disséminer grâce à ces personnes dans tout le web, en ajoutant un aspect de privilège pour celui
qui reçoit l'invitation. Ainsi, peu de temps après avoir ouvert ses portes, le système n'accepte plus de nouveaux
entrants, pour cause de saturation et de trop forte demande, dixit Google[10].
Grand public
Le 18 juillet 2011, Google ouvre son service au plus grand monde en France et permet à tout utilisateur disposant
d'un compte Google d'accéder à la plate-forme. Cependant, il remet en place la formule des invitations le lendemain,
mais cette fois-ci sans restrictions.[réf. nécessaire]
Le 20 septembre 2011, le service est ouvert aux utilisateurs sans invitations à tout utilisateurs qui le souhaitent[11].
Caractéristiques
Google+ est conçu comme une couche supplémentaire sur des services Google existants et fonctionnant avec un
compte Google.
Google met en avant trois nouveaux services[12] :
• les cercles (« circles »), des groupes de contact différents que l'utilisateur peut créer et au sein desquels il décide
des informations qu'il souhaite partager, proche des « Aspects » de Diaspora. Organisés via une interface en « drag
and drop », les contacts font partie de cercles dont ils peuvent connaître les membres mais dont ils ne connaissent
pas le nom ; les paramètres de vie privée permettent aussi à chacun de cacher les membres de ses cercles ainsi que
ceux dont ils font partie. Ce système remplace la « liste d'amis » typique d'autres sites comme Facebook.
• les bulles (« hangouts »), un système de chat vidéo collectif et spontané, réunissant entre 2 à 10 personnes en
simultané. Chaque bulle peut potentiellement être rejointe par quiconque en possèderait l'URL unique. Le 18 août
43
Google+
2011, Google a ajouté une fonction au bouton « Partage » des vidéos YouTube, permettant de suggérer à un ami
de venir regarder la vidéo en simultané, dans une bulle.
• les déclics (« sparks »), un système de suggestion et de partage de contenu par thème avec ses contacts, proche de
la section « Recommandations » de Google Reader.
Par ailleurs, un compte Google+ permet :
• Aux utilisateurs Picasa de stocker des images de façon illimitée (sauf pour la définition), là où un utilisateur
lambda se voit imposer un quota de stockage[13],
• D'envoyer de manière automatisée ses photos depuis un téléphone Android ou iOS vers un dossier privé, via la
fonction « instant upload », pour éventuellement les partager plus tard.
• De communiquer via le chat Google Talk, de la même manière que Gmail, mais aussi à travers la fonction «
Huddle », un outil de communication instantanée disponible sur Android, iPhone, et par SMS.
• De voir des vidéos YouTube directement depuis votre page Google+, service mis en place depuis le 3 novembre
2011[14].
Le lancement s'est déroulé après celui de Google +1, une fonctionnalité qui permet à un utilisateur d'un compte
Google de cliquer sur un bouton disponible sur la plupart des sites internet afin d'indiquer qu'il aime l'article[15].
Google a annoncé le 11 août 2011 qu'il y aurait des jeux disponibles sur Google+ très rapidement[16]. On sait qu'au
lancement de ce nouveau service, 16 jeux ont été disponibles, il en compte désormais 38.
Application
Google+ est disponible depuis son lancement le 28 juin 2011 sur Google Play pour tous les possesseurs d'un
smartphone sous une version Android 2.1 ou plus[17]. L'application totalisait déjà plus de 500 000 téléchargements le
5 juillet, et le 13 juillet l'application se situait dans la tranche 1 000 000 - 5 000 000. Début janvier, l'application en
était désormais à la tranche 5 000 000 - 10 000 000 (à titre de comparaison, GMail se situe entre 100 000 000 500 000 000 d'applications installées. En septembre 2012, elle se trouvait dans la tranche 50 000 000 - 100 000 000.
Une application sur iOS a également été développée. Depuis le 20 juillet 2011, il est désormais possible de
télécharger ladite application[18].
Réactions
Globalement, la presse spécialisée s'est plutôt enthousiasmée de l'arrivée d'un nouvel acteur dans les réseaux sociaux,
d'autant plus au vu de la crédibilité de Google. Ainsi, entre autres, le Journal du geek s'est dit assez « optimiste »[19].
Les internautes, pour leur part, ont été plutôt réceptifs et se sont créé des comptes en masse, malgré le fait que le
service ne soit encore qu'en bêta et qu'il y a une restriction au nombre d'utilisateurs. Ainsi, selon les calculs d'un
non-officiel, Google+ possèderait déjà 10 millions d'utilisateurs, ce qui ferait de Google+ le réseau social qui grandit
le plus vite jusqu'à aujourd'hui[20].
La barre des 20 millions d'utilisateurs aurait pu être dépassée dès le week-end du 16 juillet 2011[21]. Finalement, il y
aura 18 millions d'utilisateurs à partir du 20 juillet 2011[22]. D'après comScore [23], le site aurait atteint les 25
millions d'utilisateurs durant la semaine du 24 juillet 2011, soit 1 mois après son lancement[24], 170 millions
d'utilisateurs en mars 2012 puis 250 millions d'utilisateurs en juin 2012.
44
Google+
45
Notes et références
[1] http:/ / plus. google. com
[6] GOOGLE+ – 90 millions d’utilisateurs fantômes (http:/ / bigbrowser. blog. lemonde. fr/ 2012/ 02/ 28/
google-90-millions-dutilisateurs-fantomes/ #xtor=RSS-32280322), article sur http:/ / bigbrowser. blog. lemonde. fr'' daté du 28 février 2012.
[7] The Mounting Minuses at Google+ (http:/ / online. wsj. com/ article/ SB10001424052970204653604577249341403742390.
html?mod=WSJEUROPE_hpp_MIDDLETopNews), article du Wall Street Journal, daté du 28 février 2012.
[23] http:/ / en. wikipedia. org/ wiki/ ComScore
Liens externes
• Site officiel (http://plus.google.com)
• (en) Annonce sur le blog officiel de Google (http://googleblog.blogspot.com/2011/06/
introducing-google-project-real-life.html)
• Google+ enfin disponible sur l’App Store (http://www.francehebdo.com/
0711321-google-enfin-disponible-sur-l-app-store)
•
•
Portail de Google
Portail Internet
Twitter
Twitter
Création
Création
21 mars 2006
Personnages clés Jack Dorsey, Evan Williams, Biz Stone
Données clés
Slogan
Siège social
Direction
Que faites-vous? - Découvrez en temps réel ce qui se passe partout dans le monde - Suivez vos passions
San Francisco, Californie (États-Unis)
Jack Dorsey (président), Dick Costolo (CEO)
Activité
Internet
Produits
Service de microblog
Effectif
+900 (2012)
Site web
twitter.com/
[1]
[2]
Twitter est un outil de microblogage géré par l'entreprise Twitter Inc. Il permet à un utilisateur d’envoyer
gratuitement de brefs messages, appelés tweets (« gazouillis »), sur internet, par messagerie instantanée ou par SMS.
Ces messages sont limités à 140 caractères.
Twitter a été créé le 21 mars 2006 par Jack Dorsey et lancé en juillet de la même année. Le service est rapidement
devenu populaire, jusqu'à réunir plus de 500 millions d'utilisateurs en février 2012[3].
Le siège social de Twitter Inc. se situe aux États-Unis à San Francisco, elle dispose de bureaux supplémentaires et de
serveurs informatiques à New York.
Twitter
Histoire
Twitter a été créé à San Francisco au sein de la startup Odeo fondée par Noah
Glass[4] et Evan Williams. Noah Glass commercialisait AudBlog, une application
permettant de publier des fichiers audio sur un blog au moyen d’un téléphone.
Evan Williams est connu pour être entre autres le cofondateur de la société Pyra
Labs, à l’origine de la plateforme de blogs Blogger, rachetée par Google en 2003.
Odeo proposait une plateforme d’hébergement, de diffusion et d’enregistrement
de podcasts.
Le marché du podcast étant déjà très concurrentiel, Jack Dorsey, ingénieur
spécialiste du dispatching, et Noah Glass, ancien collaborateur de Marc Canter
(fondateur de Macromind) et fondateur du service de blog podcasting AudBlog
(qui a fusionné avec Odeo), furent chargés de développer un nouveau service[5].
Croquis préliminaire sur papier de
L’idée de départ lancée par Jack Dorsey était de permettre aux utilisateurs de
[6]
Twitter (alors intitulé « stat.us »).
pouvoir partager facilement leurs petits moments de vie avec leurs amis .
Ouvert au public le 13 juillet 2006, la première version s’intitulait Stat.us puis
Twittr, en référence au site de partage de photos Flickr puis Twitter, son nom actuel[7],[8]. Le 21 mars 2006, M.
Dorsey envoyait son premier tweet : « Just setting up my twttr » (« Suis en train d'installer mon twttr »).
Le 25 octobre 2006, les actifs de la société Odeo ont été rachetés par Obvious Corp[9]. Puis en avril 2007, une entité
indépendante est créée avec comme nom Twitter avec Jack Dorsey à sa tête jusqu’en octobre 2008 date à laquelle
Evan Williams lui succéda[10]. La société compte 29 employés en février 2009[11] et 300 en octobre 2010[12]. Entre
temps, Twitter a remporté le prix 2007 South by Southwest Web Award dans la catégorie blog.
Le 4 octobre 2010, Evan Williams, le co-fondateur, annonce qu'il passe la main à Dick Costolo, ancien directeur
d'exploitation.
En juin 2012, les mots « Twitter » (nom propre), « twitt » ou « tweet », « twitteur » ou « twitteuse », ainsi que «
twitter » ou « tweeter », font leur apparition dans Le Petit Larousse édition 2013[13].
Après avoir été la première personne à franchir la barre des 10, 15, 20, 25 et 30 millions d'abonnés, Lady Gaga
devient, le 11 décembre 2012, la seule personne au monde à franchir la barre des 32 millions d'abonnés avant de se
faire dépasser par Justin Bieber qui à la date d'aujourd'hui (22/02/2013) possède 34 829 274 followers et devient
donc la personne la plus suivie de Twitter ainsi que la plus influente sur le réseau à ce jour.
Acquisitions externes
En avril 2010, l'application et client Twitter, Tweetie est rachetée, il devient Twitter pour iPhone, Twitter pour
Mac[14]. Si la version Twitter pour iPhone subsiste, Twitter pour Mac est définitivement arrêté en octobre 2012[15].
Le 25 mai 2011, le client Twitter TweetDeck est racheté pour 40 millions de dollars[16]. Le 5 juillet 2011 l'outil de
gestion analytique de Twitter BackType est racheté[17]. Le 21 septembre 2011, Twitter acquiert un spécialiste de la
recherche sur Internet Julpan, fondé en 2010 par Ori Allon, un ancien employé qui avait travaillé sur le moteur de
recherche de Google[18].
Le 20 janvier 2012, l'agrégateur d'informations torontois Summify est acquis par Twitter[19]. Le 3 mars 2012, le site
spécialisé dans les microblogs Posterous, un concurrent de Tumblr est racheté par Twitter[20]. En avril 2012,
Hotspots.io, un service spécialisé dans l'analyse sociale est racheté aussi[21]. Le 10 mai 2012, Twitter rachète le
développeur de service marketing personnalisés de notification par e-mail RestEngine[22]. En octobre 2012 c'est au
tour de Vine, un outil new-yorkais qui permet aux utilisateurs de publier des vidéos par tweets via smartphones qui
se voit acquit par Twitter[23]. Cet outil et directement proposé aux utilisateurs de Twitter sur smartphones à partir du
24 janvier 2013[23].
46
Twitter
47
Le 28 janvier 2013, l'outil d’analyse Crashlytics, qui permet de détecter et de reporter toute fermeture impromptue
d'une application mobiles pour iOS et Android dont peuvent être victime des utilisateurs est acheté par Twitter[24].
Le 5 février 2013, Twitter confirme l'acquisition de la société Bluefin Labs basée à Cambridge près de Boston[25].
Cette dernière est spécialisée dans l'analyse des conversations autour des programmes de télévision. Avec cette
acquisition, Twitter précise sa stratégie de développement dans la Télévision Sociale[26].
Identité visuelle (logo)
La mascotte de Twitter est un oiseau stylisé, nommé Larry[27] en hommage au basketteur américain Larry Bird [28].
Le 6 juin 2012, Twitter présente un nouvel oiseau[29], désormais utilisé comme logo unique, sans
typographie[30],[31].
Logo de Twitter du 15 mai 2009
à septembre 2010.
Fonctionnalités
Twitter est un service de microblogage ou microblogging, qui permet à ses utilisateurs de bloguer grâce à de courts
messages, des « tweets ». Outre cette concision imposée, la principale différence entre Twitter et un blog traditionnel
réside dans le fait que Twitter n’invite pas les lecteurs à commenter les messages postés. La promesse d'origine de
Twitter, « What are you doing ? », le définit comme un service permettant de raconter ce qu’on fait au moment où on
le fait. Prenant acte de l'utilisation du service pour s'échanger des informations et des liens, Twitter le remplace par «
What's happening ? » (« Quoi de neuf ? » ou encore « Que se passe-t-il ? » dans la version française), puis par «
Compose new Tweet… » dans la dernière version de septembre 2011. De surcroît, Twitter est généralement utilisé
comme plateforme de réseau social. Par contre, son interface et son format sont très différents d'un univers comme
celui de Facebook[32] ou Instagram, quoiqu'il existe certaines similarités. La culture très particulière et propre à sa
communauté font en sorte que Twitter peut demander un peu plus d'effort de la part des nouveaux utilisateurs.
Plusieurs guides existent d'ailleurs dans le but d'aider les nouveaux usagers à mieux s'immiscer dans l'univers des
tweets.
L’interface originelle de Twitter est en anglais. Une version en japonais est lancée en avril 2008. En octobre 2009, le
service lance un appel à ses utilisateurs pour être volontaires pour sa traduction en « FIGS » (français, italien,
allemand, espagnol)[33]. La version en espagnol est disponible début novembre 2009[34], celle en français deux
semaines après[35]. Twitter se différencie, par rapport à d'autre médias sociaux populaires, par son respect absolu du
principe Keep it Simple, Stupid - sa simplicité d'utilisation - ce qui en fait un des principaux facteurs de son
succès[36].
Le tweet et le retweet
Chaque court message, le tweet, publié est limité à 140 caractères il contraint les utilisateurs à être concis dans leur
rédaction. Initialement, Twitter pouvait être utilisé par l'intermédiaire des SMS. Ceux-ci étant limités à 160
caractères, Twitter prend cette limite et conserve 20 caractères pour ajouter son nom d'utilisateur[37]. La capacité
limitée à 140 caractères par message sur le service a favorisé l'émergence de plateformes de contenu, telle TwitPic,
qui permet de poster des images et photos ; bit.ly pour raccourcir les liens.
Il existe deux manières de « retweeter » : soit comme initialement en copiant/collant intégralement le tweet lu en le
précédant de la mention « RT @Bob », soit comme depuis fin 2009 en le « retweetant » automatiquement pour
l’afficher à ses abonnés tel qu'on l'a vu soi-même, avec l'avatar de l'auteur d'origine, sauf si l'auteur d'origine utilise
un compte protégé[38].
Twitter
Abonnements
Après s'être connecté à Twitter en tant que membre inscrit, on accède aux tweets (mini-messages) en fil postés par
ses propres abonnements, c'est-à-dire par les comptes d'utilisateurs que l'on a choisi de « suivre ». Si l'utilisateur
Alice[39] « suit » l'utilisateur Bob, on dit qu'Alice est une abonnée de Bob et que Bob est un abonnement d'Alice.
Dans la version française de l'interface, un follower est appelé initialement « suiveur »[40] remplacé par « abonné » et
un following, par « suivis »[40] puis « abonnement ». Twitter est un réseau social asymétrique, c'est-à-dire n'engageant
pas de réciprocité.
Il est possible pour un utilisateur de restreindre la lecture de ses mini-messages en gardant privé l'accès à son
compte, en évitant donc de le rendre public. Les messages sont alors visibles par l'abonné uniquement après
validation d'une requête d'ajout à sa liste d'abonnement par l'utilisateur qui a appliqué un accès privé.
L'accès privé n'est pas le mode par défaut de Twitter. Il n'est pas vraiment dans l'esprit de ce service, et son existence
même n'est pas connue de tous les utilisateurs (certains utilisateurs déclarent avoir quitté Twitter parce qu'il est
impossible de rendre ses messages privés[41]). En revanche, les comptes qui ne sont pas privés sont bien publics ce
qui implique qu'un tweet est bien un propos public et peut donc être repris et cité dans les médias ou en justice par
exemple[42].
Fil d'actualité
Le fil d’actualité, ou « timeline » en anglais (abrégé « TL »), est la page principale sur laquelle apparaissent les tweets
des comptes auxquels l’utilisateur s’est abonné.
Mentions
Un nom précédé d'arobase « @ » est un lien vers le compte Twitter de l'utilisateur de ce nom (qui permet de voir tous
ses tweets, sauf s'ils sont protégés). Chaque utilisateur peut consulter les mentions qu’il a reçues dans l’onglet « @
Connect ». Si un tweet débute par une mention, seuls les followers suivant le compte mentionné verront le tweet dans
leur fil d’actualité (par exemple @Eve rédige un tweet en commençant par @Bob, donc parmi les followers de
@Eve, seuls ceux qui suivent également @Bob liront le tweet depuis leur fil d'actualité).
Hashtags - motclic - motdièse
Un mot précédé du signe « # » (croisillon) est un hashtag. Au Canada en janvier 2011 l'Office québécois de la langue
française a créé et proposé le terme «mot-clic»[43]. En France, la commission générale de terminologie et de néologie
a proposé en janvier 2013 le terme « mot-dièse »[44]. C'est un sujet attribué au message. Twitter peut afficher tous les
tweets comportant un hashtag précis, et établit un classement des mots ou bien des hashtags du moment les plus
utilisés (les trending topics, désormais disponibles pour les tweets rédigés en français[45].) — d'où parfois des
détournements du système, sur le même principe que le bombardement Google[46].
Trending Topic
Les trending topics, abrégés « TT » sur Twitter, sont les sujets tendances. Ce sont des mots, des hashtags ou des
phrases qui ont été tweetés de multiples fois durant une période. Il est possible d'afficher les tendances par pays, par
ville ou encore dans le monde entier.
Listes
Un utilisateur peut établir des listes parmi ses abonnements. Depuis fin 2009 il est possible de suivre une liste établie
par un autre utilisateur. Il est également possible de rendre privées les listes (pour s'en servir comme répertoire de
contacts d'un secteur, ou de concurrents, par exemple).
48
Twitter
49
Cashtags
Depuis 2012, dans un tweet, le symbole « $ » placé devant le code d'une devise boursière permet de consulter en
temps réel les discussions sur les sociétés cotées en Bourse[47]. Par exemple « $AAPL » pour Apple.
Comptes certifiés
Suite à une plainte déposée par Tony La Russa, manager d’une équipe de baseball américaine, pour usurpation
d’identité[48], et plus généralement afin d'empêcher l'usurpation d'identité sur Twitter, les comptes des personnalités
peuvent bénéficier d'un logo bleu « Compte certifié ». Twitter donne plus d'indications sur les comptes certifiés en
priorité :
« Nous nous concentrons sur des utilisateurs hautement demandés dans la musique, le spectacle, la mode, le
gouvernement, la politique, la religion, le journalisme, les médias, la publicité, les affaires et d'autres domaines
d'intérêt particuliers. Nous certifions le cas échéant les partenaires commerciaux et les personnes présentant un
risque élevé d'usurpation d'identité[49]. »
En juin 2012, Twitter introduit une option de masquage des réponses (tweets commençant par une mention à un
autre utilisateurs) pour les comptes certifiés[50]. Ainsi, quand on consulte un profil certifié, deux onglets permettent
de filtrer les tweets « All / No Replies ».
Messages directs
Les utilisateurs peuvent s’échanger des messages privés à travers des « Messages directs » (« Direct Message » en
anglais, abrégé « DM »). Cependant, on ne peut envoyer de DM que si l'on est abonné à un compte et que ce compte
est lui même abonné en retour (abonnements réciproques).
Autre usages
• Le "JeudiConfession" est une tradition qui consiste à poster un message de quelque chose de plus ou moins
inavouable.
• Le "FollowFriday" est une tradition - qui s'essouffle - qui consiste chaque vendredi pour un abonné à tweeter
-donc à indiquer à tous les abonnés de son fil- d'autre personnes qu'il conseille ou qu'il parraine. Elle prend la
forme « #FF @Bob @Eve @Alice… ». Elle se compose de l'hashtag "#FF" qui veut dire "FollowFriday" puis du
ou des noms des personnes que vous souhaitez conseiller.
• Il est d'usage d'écrire (via @bob ) à la fin d'un tweet pour indiquer la source d'une information quand on modifié
la syntaxe de ce message.
Ces outils doivent être utilisés avec parcimonie, car ils comptent dans les 140 caractères autorisés.
Outils
Google
Depuis fin 2009, Google, suite à un partenariat[51] avec la société Twitter, référence[52] des « tweets » en les indexant
en temps réel dans les résultats de ses pages de recherche. Ce partenariat a été suspendu suite à l'arrivée du produit
social de Google : Google Plus, en juillet 2011[53].
Utilisations externes
Une des forces de Twitter est de proposer une interface de programmation (API) ouverte et documentée. Celle-ci
permet de construire facilement des applications ou des services s’appuyant sur la plateforme Twitter. Un grand
nombre de logiciels ont été développés, non seulement pour lire et écrire sur Twitter sans utiliser le site lui-même,
mais dans certains cas ils ajoutent des fonctions de tri, filtrage, remplacement automatique des URL par celles d'un
Twitter
service de réduction d'URL (quasiment indispensable vu que la limite de 140 caractères comprend les éventuels
liens), etc. De plus il en existe pour toutes les plates-formes, y compris les smartphones.
Sur de nombreux blogs, un bouton permet à un utilisateur, s'il aime un billet, de générer immédiatement un Tweet en
son nom et donnant un lien vers le billet. C'est cette possibilité de réutilisation qui rend Twitter quasiment impossible
à bloquer. Même si un pays souhaitant limiter la liberté d'expression bloque l'accès à twitter.com, il ne peut pas
bloquer tous les sites utilisant une API permettant aux utilisateurs de poster un tweet depuis ce site, à moins de
bloquer tous les sites internet sauf une liste blanche[54].
En août 2012, Twitter a durci les conditions d'accès à son API[55].
Smartphones
Après avoir lancé des versions différentes de ses applications selon la marque du smartphone, Twitter a uniformisé
toutes ses applications mobiles en décembre 2011. Sous le nom de code Lets Fly[56], Twitter adopte une nouvelle
interface simplifiée qui facilite l'accès à son compte et ses connexions[57].
Données personnelles et sécurité
Twitter collecte des données personnelles sur ses utilisateurs et les partage avec des tierces parties. Twitter considère
ces informations comme un actif et se réserve le droit de les vendre si la société change de mains[58]. En revanche,
Twitter ne prétend en aucun cas avoir des droits sur les messages envoyés par les utilisateurs (voir ci-dessous).
Une faille de sécurité a été rapportée le 7 avril 2007 par Nitesh Dhanjani et Rujith. Nitesh a utilisé FakeMyText pour
envoyer un message à la place de la victime en modifiant l’en-tête du SMS pour se faire passer pour un autre
numéro. Cette usurpation d’identité ne peut être réalisée que si l’on connaît le numéro de téléphone rattaché au
compte Twitter. Suite à cette annonce, Twitter introduisit un code PIN que l’utilisateur peut indiquer pour
authentifier le message SMS.
Le 5 janvier 2009, 33 comptes Twitter ont été piratés, dont ceux de Barack Obama et de Britney Spears. Le pirate a
obtenu le mot de passe d’un administrateur de Twitter grâce à une attaque par dictionnaire. Il a ensuite utilisé certains
outils de l’équipe de support technique comme l’édition ou le rappel des emails associés au compte
Twitter[59],[60],[61].
En juillet 2012, le PDG de Twitter, Dick Costolo, annonce que le site permettra à ses utilisateurs de télécharger
l'ensemble de leurs tweets[62].
Droits d'auteur
Le problème des droits d'auteur s'appliquant à un message sur Twitter est loin d'être évident. Par exemple, si on
recopie un tweet d'autrui, on ne peut invoquer le droit de courte citation, car le caractère « court » de la citation se
rapporte à la longueur de l'œuvre dont elle est extraite[63]. Les retweets, pour leur part, peuvent même être accusés de
violer les droits moraux de l'auteur quand le message est modifié[64].
Mais un tweet n'est pas forcément protégé par le droit d'auteur, car celui-ci ne s'applique qu'aux créations originales.
Il est rare qu'un message aussi court puisse être considéré comme une telle création, mais pas impossible (c'est le cas
des slogans publicitaires)[65].
Twitter lui-même encourage les utilisateurs à placer leurs messages dans le domaine public, ne revendiquant
lui-même aucun droit dessus — ce qui lui vaut les félicitations des défenseurs des contenus libres en comparaison de
Facebook[66].
50
Twitter
Finance
En 2009, Twitter n'a généré pratiquement aucun revenu étant donné la gratuité du service, de même que l'absence de
publicité (hormis sur la version japonaise). Toutefois, cela ne semble pas vraiment inquiéter les dirigeants : en effet,
Twitter n'a ni besoin d'une infrastructure complexe ni de faire sa propre publicité ou toute autre dépense de ce type ;
ses dépenses sont donc très faibles, et les réserves obtenues par collectes de fonds suffisent probablement pour
financer le service durant plusieurs années[67].
Twitter a un contrat avec l’entreprise SocialMedia, qui se sert de Twitter pour diffuser des tweets sur des produits ou
qui peut aussi utiliser et citer des tweets à travers « Twitter Pulse » dans d’autres publicités sur Internet : « En
d’autres mots, ne tweetez rien que vous ne voudriez voir sur un panneau sur Times Square ou diffusé lors du Super
Bowl », écrit ainsi un journaliste du New York Times[68]. Sur la version japonaise, des encarts publicitaires sont
affichés en haut à droite de la page twitter.com.
La stratégie de Twitter a été largement dévoilée quand des documents confidentiels ont été dérobés par piratage, puis
envoyés au siège du blog TechCrunch ; après négociation, Techcrunch a publié ce qui se rapporte à la stratégie de
l'entreprise, mais pas les informations privées ou concernant la sécurité. Il apparaît que Twitter compte générer des
revenus en proposant des services avancés pour les comptes créés par les entreprises. Mais n'ayant pas un besoin
urgent de générer des revenus, Twitter maintient une stratégie attentiste, cherchant en premier lieu à rassembler un
maximum d'utilisateurs (objectif : 1 milliard en 2013), pour mieux valoriser ses services quand ils seront lancés[69].
Propositions de rachat
De nombreuses rumeurs de rachat circulent depuis 2008. En novembre 2008, Facebook aurait proposé de racheter
Twitter pour 500 millions de dollars en actions basé sur une valorisation de Facebook de 15 milliards de dollars[70].
Puis les noms de Google et Apple ont été évoqués[71],[72]. Les dirigeants de Twitter démentent tout rachat, disant
préférer que l’entreprise demeure indépendante, mais confirment qu’il y a des discussions et ne s’interdisent pas de
collaborer avec ces grands groupes[73]. En juin 2012, les rumeurs se font insistantes sur le rachat possible de Twitter
par Google, considérant que l'introduction en bourse de Facebook, jugée "ratée", compromet les chances de Twitter
d'entrer en bourse[74][75].
Financement de l'entreprise
La société a réalisé un premier appel public à l'épargne en 2007 auprès des fonds Union Square Ventures
(investisseurs de Delicious entre autres), Charles River Ventures et de plusieurs business angel, dont Marc
Andreessen (fondateur entre autres de Netscape Communications et Ning), Dick Costolo (fondateur de FeedBurner),
Ron Conway (un des premiers banquiers de Google) et Naval Ravikant[76] (co-fondateur de Epinions).
Les deux premiers appels publics à l'épargne ont permis d'amasser 5,4 et 15 millions de dollars[11]. Un troisième
appel public à l'épargne, qui a permis d'amasser 35 millions de dollars selon le webzine américain TechCrunch, a été
réalisé en 2009. Benchmark and Institutional Venture Partners, Union Square Ventures et Spark Capital ont apporté
les fonds[77].
Valorisation financière
Comme il est évoqué plus haut, Twitter était, à la fin de l'année 2008, évaluée à 500 millions de dollars et, à la fin de
2009, à 1 milliard de dollars[78], en se basant sur les propositions de rachat.
À la fin du mois d'août 2009, Robert Scoble évaluait Twitter entre 5 et 10 milliards de dollars, en se basant sur le
potentiel de ce service[79]. En septembre 2009, un nouvel appel public à l'épargne permit d'attribuer à Twitter une
valeur de 1 milliard de dollars, selon la valeur que doit avoir Twitter en rapportant la levée de fonds à la part acquise
de l'entreprise[80].[pas clair]
51
Twitter
Le 15 décembre 2010, Twitter lève 200 millions de dollars, ce qui fait monter la valorisation de Twitter à 3,7
milliards de dollars[81].
En juillet 2011, Twitter est en passe de porter sa valorisation à 7 milliards de dollars[82].
Bien sûr il ne faut pas oublier que ces valorisations financières restent fictives dans la mesure où la société n'a
toujours pas de business model (i.e le modèle économique) clairement établi (même si la publicité semble la solution
logique). On se base donc sur son potentiel, un élément déterminé par le nombre de visiteurs, le nombre de tweet
mais aussi les sommes reçues lors des levées de fonds.
Statistiques et utilisation
Selon l'étude de Sémiocast publiée le 30 juillet 2012, il y a 517 millions de comptes enregistrés sur Twitter. Il y a
140 millions d’utilisateurs aux États-Unis, 40 millions au Brésil et 30 millions au Japon. En France, 7.3 millions
d’utilisateurs sont inscrits[83]. Les États-Unis représentent 27.4% des utilisateurs de Twitter (contre 28.1% au mois
de janvier)[84].
États-Unis
Pew Research Center’s Internet & American Life Project a publié une étude sur l’utilisation de Twitter aux
États-Unis. 11 % des internautes adultes utiliseraient un service de microblogage, contre 9 % en novembre et 6 % en
mai. L’âge médian est de 31 ans. Les citadins sont sur-représentés (35 % des utilisateurs de Twitter résident en ville,
alors qu’ils ne représentent que 29 % des internautes). 76 % des utilisateurs de ce service utilisent des connexions
internet sans fil[85].
France
Twitter est le site de la catégorie des sites communautaires qui a connu la plus forte croissance au cours du mois de
février 2009 selon Nielsen[86]. Selon une étude IFOP publiée en août 2009, 28 % des internautes français connaissent
Twitter (contre 4 % en 2008), mais ils ne sont que 2 % à avoir un compte[87].
En octobre 2010, une nouvelle étude de l'IFOP indique que 80 % des internautes français connaissent Twitter et 7 %
possèdent un compte[88]. En recoupant avec une étude de Médiamétrie indiquant que le nombre d'internautes en
France à cette époque était de 37,54 millions[89], on peut estimer le nombre d'utilisateurs de Twitter en France à 2,6
millions. Le nombre de comptes réellement actifs reste cependant à déterminer. Selon l'institut comScore, 16 % des
15-24 ans possèdent un compte Twitter[90].
Début 2012, le site connait un regain d'intérêt en France. Il sert d'outil aux politiques qui participent à la campagne
présidentielle. Les émissions télévisuelles sont commentées activement, certaines comme "On n'est pas couché",
"Des Paroles et Des Actes", "The Voice" ou "Mots Croisés" proposent même leur lien au téléspectateur. Le
6 mai 2012, Twitter enregistre un pic de fréquentation en France avec 1,4 million d'utilisateurs uniques[91].
Selon l'Expansion, Twitter souhaite ouvrir un bureau en France et est à la recherche d'un directeur général[92]
52
Twitter
Couverture médiatique
En France, Twitter a fait l’objet d’une importante couverture médiatique au cours des premiers mois de l’année 2009
selon Slate.fr[93],[94]. Cela se reflète dans la recherche du terme « twitter ». Médiamétrie rapporte que le terme a été
tapé 65 000 fois en mars, 158 % de plus qu’en février[95].
Indisponibilité
Twitter a été largement critiqué par ses utilisateurs des débuts pour les nombreuses périodes pendant lesquels le
service cessait de fonctionner. Lors de ces périodes d'indisponibilité, Twitter affichait un dessin de baleine,
originalement titré Lifting Up a Dreamer, mais renommé par les utilisateurs « Fail whale » (baleine de l'échec).
Paradoxalement, l'ampleur de l'indignation des internautes quand Twitter est indisponible est un témoignage du
succès du service.[réf. nécessaire]
Twitter a en particulier été victime d'une attaque en déni de service en août 2009, vraisemblablement pour des motifs
politiques[96].
La forte croissance de Twitter a conduit à un événement redouté : la Twitpocalypse, qui surviendrait quand les
identifiants des tweets seraient épuisés. En effet, chaque tweet est identifié par un numéro unique. Pour certains
logiciels externes utilisant Twitter, ce numéro était codé en int32 ou uint32 (sur 32 bits, un bit étant réservé ou non
au signe), les numéros utilisables ont été épuisés au bout de 2147483647 tweets dans le premier cas, 4294967295
dans le second. La première Twitpocalypse eut lieu en juin 2009, la seconde en septembre 2009, dans les deux cas
sans conséquences graves. Il faut noter à quel point le rapprochement entre les deux crises témoigne de la
progression formidable de Twitter en 2009[97].
À partir de la fin août 2009, Twitter renforce son infrastructure pour ne plus avoir d'indisponibilité, en prévoyant de
poursuivre sa forte croissance[98].
Depuis le 31 août 2010, les APIS de Twitter n’utilise plus le Basic Auth, forçant ainsi toutes les applications de son
écosystème à utiliser oAuth pour se connecter à ses serveurs. Dans les premiers jours de Twitter, le Basic Auth a
permis aux développeurs de créer des applications facilement, les modalités d'identification y étant extrêmement
simplifiée. Suite au passage à oAuth, un épisode surnommé l' oAuthpocalypse[99], des milliers d'applications de la
première génération de Twitter ont disparu[100].
Critiques
Perte de temps
Une des principales critiques négatives de Twitter est celle selon laquelle Twitter ne serait qu'un objet de perte de
temps[101]. Twitter est accusé par certaines études de nuire à la productivité au travail[102]. Lorsqu'un chat dénommé
Sockington devint en mai 2009 une star de la twittosphère, l'aspect productif de l'outil Twitter en prit un coup[103].
Les fondateurs de Twitter admettent aujourd'hui qu'eux-mêmes n'imaginaient pas que leur service aurait un tel
succès[104]. Le site satirique The Onion, face à l'utilisation de Twitter par les insurgés iraniens, fait dire à un des
fondateurs que lui-même est choqué car Twitter n'avait pas été conçu pour être utile[105]. Ironie mise à part, la crise
iranienne avait effectivement prouvé l'utilité de Twitter[106], surprenant tous ceux qui n'y voyaient qu'une perte de
temps, et faisait relayer son existence par les médias traditionnels. Certains commentateurs, comme Ethan
Zuckerman [107] et Shadi Sadr[108] estiment que l'impact de Twitter en termes d'autonomisation des manifestants
iraniens a été exagéré par les médias occidentaux.
Twitter est utilisé par des enseignants dans leurs classes, de l'école primaire à l'université. Des chartes d'utilisation
sont créées et l'usage de Twitter permet en outre un apprentissage des médias sociaux en classe.
53
Twitter
Usage médiatique
Twitter a montré qu'il était un moyen de faire circuler l'information à une vitesse formidable. Pour des raisons
techniques, les mises à jour de Twitter sont beaucoup plus rapides que celles des fils RSS ou les moteurs de
recherche traditionnels, ce qui fait même prédire par des partisans que Twitter va "tuer" les RSS[109].
Cette puissance est à double tranchant, comme le soulignent les partisans et détracteurs. Par exemple, les utilisateurs
de Twitter ont pu être informés de la mort de Michael Jackson en s'échangeant le lien vers le premier site
d'information à l'avoir mentionnée, bien avant que les autres ne reprennent l'information[110]. Il en est de même pour
le séisme du 12 janvier 2010 en Haïti où les Haïtiens ont utilisé Twitter pour informer les autres utilisateurs de la
catastrophe et demander de l'aide. Mais Twitter peut aussi propager les fausses rumeurs à vitesse formidable ;
l'exemple a été l'annonce de l'annulation de la proposition 8, c'est-à-dire le rétablissement du mariage homosexuel en
Californie, annonce qui venait en fait d'une interprétation erronée d'un message, qui en réalité datait d'avant la
proposition 8[111]. À l'instar de Facebook, Twitter a également fait face à des critiques sur sa politique de
suppression des publications. Ainsi en 2009, un tweet du présentateur anglais Jonathan Ross contenant son adresse
e-mail resta visible un certain temps via le module de recherche de Twitter bien qu'ayant été supprimé par son
auteur[112].
L'utilisation de Twitter par des opposants politiques en Iran en 2009 a été très remarquée. S'étant rendu compte de
cette utilisation, les dirigeants de Twitter avaient même décidé — après discussion avec le gouvernement américain,
mais sans avoir réellement reçu d'ordre, selon Twitter — de retarder une opération de maintenance suspendant le
service quelques heures pendant les heures de repos en Iran et non aux États-Unis — où se trouve pourtant la
majorité de ses utilisateurs. Mark Pfeifle, ancien conseiller de George W. Bush, avait publiquement affirmé que pour
cela, Twitter méritait le prix Nobel de la paix[113].
Filtre de censure
Fin 2011, le gouvernement américain voit d'un mauvais œil que des mouvements djihadistes utilisent Twitter pour
diffuser leurs actualités[114]. Pour répondre aux pressions du gouvernement, Twitter a lancé un filtre de censure par
pays, afin de pouvoir adapter leurs contenus en fonction des lois de chaque pays[115].
Utilisation par des personnalités
Certains professionnels, pour la plupart liés à l’industrie des médias, ont commencé à utiliser professionnellement ce
service. C’est ainsi le cas de certains journaux d’informations, comme CNN ou BBC qui utilisent un robot pour
envoyer des flashs d’information sur Twitter. John Edwards et Barack Obama ont également utilisé Twitter comme
outil médiatique lors de la campagne pour l’élection présidentielle américaine de 2008. En novembre 2009, alors que
son compte a 2,6 millions d'abonnés, Obama a avoué qu'il n'avait écrit aucun message lui-même. Ce qui ne
l'empêche pas d'appeler les pays comme la Chine à ne pas restreindre l'accès à Twitter[116].
De nombreuses personnalités utilisent Twitter pour envoyer des messages à leurs fans via ce réseau ; cela leur
permet d'envoyer un message directement, sans qu'il soit mis en forme par les médias d'une manière qu'elles ne
souhaitent pas. Ashton Kutcher est d’ailleurs la toute première personne à avoir dépassé le million d'abonnés sur
Twitter[117].
L'inscription d'Oprah Winfrey avait été très remarquée. Il semble qu'elle ait eu un important effet accélérateur sur les
inscriptions, et qu'elle a aux États-Unis permis à Twitter de ne plus être un outil réservé aux fans de
technologie[118].Justin Bieber est la personne qui possède, à ce jour, le plus d'abonnés sur Twitter[119]. Il devance
ainsi Lady Gaga et Katy Perry.
En juin 2012, Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande, président de la République Française, déclare
sur Twitter soutenir le dissident socialiste Olivier Falorni en vue des élections législatives. Elle s'oppose alors
ouvertement à la candidature de l’ex-compagne du president, Ségolène Royal, candidate dans la circonscription de la
Rochelle. Elle déclenche ainsi une polémique en France. Certains évoquent alors un « Dallas » à l’Élysée[120].
54
Twitter
Question du « journalisme citoyen »
L'utilisation de Twitter par des non-professionnels pour communiquer des informations est assez controversée. Pour
ses partisans, elle permet d'être informé plus vite et avec des détails que seuls les témoins directs peuvent apporter.
Mais l'exemple de la fusillade de Fort Hood a montré qu'un témoin sur place pouvait parfaitement lancer des
informations comportant des erreurs importantes.
L'autre critique du journalisme citoyen est celle des comportements que cela provoque. Typiquement, un journaliste
professionnel a peu de chances de se trouver près d'un blessé grave sans qu'un tiers soit déjà en train de lui porter
secours[121].
Les arguments avancés plus haut donnèrent lieu à un débat[122] ; le contre-argument avancé en faveur de Twitter est
que l'abondance d'information de différentes sources, non censurées, est une bonne chose — même s'il faut trier les
vraies des fausses.
Outil pédagogique ou de diffusion littéraire
Depuis 2009, des enseignants utilisent Twitter à des fins pédagogiques, en primaire, au collège, au lycée et dans le
supérieur[123]. Son format se prête à la diffusion de journaux d'écrivains. Parmi les journaux d'auteurs libres de droits
les plus lus sur Twitter on peut citer Samuel Pepys (20 000 abonnés à mi novembre 2011) et Samuel Johnson
(38 000 abonnés à même date), alors que les téléchargements des mêmes journaux sur Gutenberg ne dépasse pas le
millier[124].
Au XXIe siècle, le développement de ses compétences informationnelles est primordial [125]. Or, l’usage de Twitter
amène un apprenant à analyser, exploiter et évaluer une quantité importante d’information. L’avantage, c’est que
l’apprenant peut interagir avec cette information et son enseignant peut facilement le guider en présentiel ou à
distance.
Par ailleurs, Twitter offre un pouvoir unique de communication. En étant diffusé en ligne de façon instantanée,
l’apprenti écrivain est fortement conscientisé à l’importance de bien s’exprimer. Il découvrira rapidement le pouvoir
que confère une bonne maîtrise de la langue. De plus, l’obligation d’exprimer ses tweets en 140 caractères force
l’apprenant à développer sa capacité de synthèse.
Au Québec, en 2012, les élèves de tout niveau de la province furent conviés au premier festival de twittérature [126].
Une occasion en or pour conscientiser les jeunes apprenants québécois à l'importance de bien maîtriser la langue
[127]
.
Outil de gestion des connaissances
Twitter permet à ses utilisateurs l'accès à un nombre incroyable d'informations et de données. Grâce aux
fonctionnalités de Twitter, chaque utilisateur peut, en fonction des informations qu'il cherche à obtenir, filtrer, trier et
classer les flots qui lui parviennent. C'est en ce sens que Twitter peut être assimilé à un outil de gestion des
connaissances.
Limitation de l'accès aux anciennes publications
Twitter limite la consultation aux seules publications récentes, il devient impossible d'accéder à certaines
publications anciennes notamment par le moteur de recherche interne du service. Cependant, le service a intégré
depuis le mois de Mars 2013, la possibilité de télécharger une archive contenant l'ensemble des publications d'un
compte utilisateur [128].
55
Twitter
Concurrents
Différents services comparables existent également.
• Identi.ca, se distinguant par le fait qu'il repose sur le logiciel de microblogage libre StatusNet et qui permet de
créer un réseau acentralisé;
• Google Plus permet aux utilisateurs de partager publiquement ou en privé ces petits messages, mais aussi
d'importer des informations depuis Picasa, Google Reader, Flickr et Twitter[129];
• Myspace MI.
Si du point de vue des fonctions, Facebook semble très différent de Twitter, du point de vue de la mesure d'audience,
Facebook est le seul à pouvoir être considéré comme un concurrent sérieux de Twitter. Réciproquement, même si
Twitter possède beaucoup moins d'utilisateurs que Facebook, l'évolution de Facebook montre que celui-ci considère
Twitter comme une menace sérieuse[130].
Certains services qui sont en partie concurrents de Twitter permettent d'afficher les messages de Twitter sur leurs
pages (c'est le cas de Google Buzz), ou à l'inverse d'envoyer sur Twitter un message venant de ce service (c'est le cas
d'Identi.ca). Un tel service peut donc être simultanément un concurrent de Twitter et un service utilisant Twitter.
Notes et références
[2] https:/ / twitter. com/
[3] Twitter devrait passer la barre des 500 millions d'utilisateurs fin février - Journal du Net http:/ / www. journaldunet. com/ ebusiness/ le-net/
nombre-d-utilisateurs-twitter-0112. shtml
[4] Twitter aussi a son fondateur oublié : Noah Glass (http:/ / www. journaldunet. com/ ebusiness/ le-net/ noah-glass-twitter-0411. shtml),
Journal du Net, 14 avril 2011
[5] , Interview, (http:/ / www. youtube. com/ watch?v=9e6a41JoJbk)
[6] Interview avec Jack Dorsey (http:/ / www. youtube. com/ watch?v=uRXsgEBFy6A), juillet 2007
[7] (http:/ / evhead. com/ 2006/ 07/ twttr-is-alive. asp), EVHEAD, publié en septembre 2006.
[8] (http:/ / evhead. com/ 2006/ 09/ we-bought-vowels-and-blimp-too-twitter. asp), EVHEAD, publié en septembre 2006.
[9] (http:/ / evhead. com/ 2006/ 10/ birth-of-obvious-corp_25. asp), EVHEAD, publié le 21 septembre 2006.
[10] (http:/ / blog. twitter. com/ 2008/ 10/ meet-our-ceo-and-chairman-again. html), Twitter.com, publié le 16 octobre 2008.
[11] Twitter, , de dollars de plus (http:/ / www. neteco. com/ 257868-twitter-29-employes-35-dollars. html), NetEco, publié le 16 février 2009.
[12] « #newtwitterceo (http:/ / blog. twitter. com/ 2010/ 10/ newtwitterceo. html) »,
[13] http:/ / www. liberation. fr/ livres/ 2012/ 06/ 22/ petit-larousse-illustre-2013-les-twitteurs-et-les-twitteuses_828380
[14] Twitter a annoncé le rachat de Tweetie (http:/ / www. macgeneration. com/ news/ voir/ 150541/ twitter-rachete-tweetie-quid-du-mac),
macgeneration.com
[15] RIP Tweetie for Mac, we knew and loved you (http:/ / thenextweb. com/ apple/ 2012/ 10/ 11/ rip-tweetie-for-mac-we-knew-and-loved-you/
), thenextweb.com
[16] Tweetdeck acheté par Twitter pour 40 millions de dollars (http:/ / www. lemonde. fr/ technologies/ article/ 2011/ 05/ 24/
tweetdeck-rachete-par-twitter-pour-40-millions-de-dollars_1526786_651865. html), lemonde.fr
[17] Twitter rachète BackType de dollars (http:/ / www. journaldunet. com/ ebusiness/ le-net/ twitter-aquiert-backtype. shtml), journaldunet.com
[18] Twitter achète Julpan, spécialiste de la recherche sur internet (http:/ / technaute. cyberpresse. ca/ nouvelles/ internet/ 201109/ 21/
01-4449968-twitter-achete-julpan-specialiste-de-la-recherche-sur-internet. php?utm_source=twitterfeed& utm_medium=twitter&
utm_campaign=Technaute), technaute.cyberpresse.ca
[19] Twitter rachète Summify, spécialiste des actualités sociales (http:/ / pro. clubic. com/ actualite-e-business/ investissement/
actualite-470766-twitter-summify-specialiste-actualites-sociales. html), clubic.com
[20] Twitter rachète Posterous, spécialisé dans les microblogs (http:/ / www. lemonde. fr/ technologies/ article/ 2012/ 03/ 13/
twitter-rachete-posterous-specialise-dans-les-microblogs_1657173_651865. html), lemonde.fr
[21] Twitter rachète Posterous, Twitter acquiert Hotspotsio (http:/ / www. branchez-vous. com/ affaires/ benefice-net/ actualite/ 2012/ 04/
twitter_acquiert_hotspotsio. html?), branchez-vous.com
[22] Twitter Acquires Personalized Email Marketing Provider RestEngine (http:/ / techcrunch. com/ 2012/ 05/ 10/ twitter-acquires-restengine/ ),
techcrunch.com
[23] Twitter s'excuse pour un clip porno sur Vine (http:/ / techno. lapresse. ca/ nouvelles/ internet/ 201301/ 29/
01-4616024-twitter-sexcuse-pour-un-clip-porno-sur-vine. php/ ), lapresse.ca
[24] Twitter s'achète une garantie contre les crashs avec Crashlytics (http:/ / pro. clubic. com/ blog-forum-reseaux-sociaux/ twitter/
actualite-538154-twitter-crashlytics. html/ ), clubic.com
[25] Annonce de l'acquisition de Bluefin labs par Twitter (http:/ / blog. twitter. com/ 2013/ 02/ Welcome-Bluefin-Labs. html), blog.twitter.com
56
Twitter
[26] Twitter fait un pas vers la télévision avec l'acquisition de Bluefin Labs (http:/ / social-tv-et-engagement. fr/ 2013/ 02/ 05/
twitter-fait-un-pas-vers-la-television-avec-lacquisition-de-bluefin-labs/ ), social-tv-et-engagement.fr
[27] « Can you sketch the Twitter bird (Larry) as well as @AnnCurry? » sur le compte officiel de Twitter (https:/ / twitter. com/ #!/ twitter/ status/
42750940343828481)
[28] Le nom de l’oiseau logo de Twitter : Larry Bird (http:/ / www. veilleur-strategique. eu/ 2820-nom-oiseau-logo-twitter-larry-bird),
Veilleur-Strategique.eu, publié le 2 mars 2012.
[29] Twitter change l'oiseau de son logo (http:/ / www. lefigaro. fr/ flash-eco/ 2012/ 06/ 07/
97002-20120607FILWWW00607-twitter-change-l-oiseau-de-son-logo. php), Le Figaro, 7 juin 2012.
[30] « This bird will be the universally recognizable symbol of Twitter » (http:/ / blog. twitter. com/ 2012/ 06/ taking-flight-twitterbird. html)
[31] Using the Twitter brand (http:/ / twitter. com/ about/ logos)
[32] http:/ / vilaingeek. com/ fiches-geek/ les-reseaux-sociaux/ tout-sur-twitter/
[33] http:/ / blog. twitter. com/ 2009/ 10/ coming-soon-twitter-in-more-languages. html
[34] ¿Qué estás haciendo? (http:/ / blog. twitter. com/ 2009/ 11/ que-estas-haciendo. html) sur blog.twitter.com (http:/ / blog. twitter. com) le 3
novembre 2009.
[35] Nouvelle saveur : Twitter en Français ! (http:/ / blog. twitter. com/ 2009/ 11/ nouvelle-saveur-twitter-en-francais. html) sur blog.twitter.com
(http:/ / blog. twitter. com) le 19 novembre 2009.
[36] Keep It Simple, Stupid (http:/ / www. techcrunch. com/ 2009/ 04/ 28/ keep-it-simple-stupid/ ) sur techcrunch.com (http:/ / www. techcrunch.
com) le 28 avril 2009.
[37] http:/ / www. 140characters. com/ 2009/ 01/ 30/ how-twitter-was-born/
[38] Xavier Vespa, 9 vérités sur le faux retweet (http:/ / twitteradar. com/ 9-verites-sur-le-faux-retweet/ usages-twitter), Twitteradar, 5 janvier
2011
[39] On utilise les prénoms Alice et Bob est un clin d'œil à la cryptographie, bien qu'on parle ici de la visibilité des messages en principe, pas de
leur sécurité
[40] Dans la première traduction ' et ' sont traduits respectivement par « suiveurs » et « suivis » avant d'être remplacé par « abonnés » et «
abonnement » après réaction des utilisateur de la communauté francophone, la première traduction avait une connotation négative...
[41] http:/ / www. techcrunch. com/ 2009/ 10/ 10/ viral-video-alert-miley-cyrus-raps-about-reasons-for-quitting-twitter/
[42] Arnaud Dassier mis en examen pour un tweet http:/ / www. ozap. com/ actu/ arnaud-dassier-mis-en-examen-pour-un-tweet/ 440414
[43] consultable dans le Grand dictionnaire terminologique.
[44] Terme promulgué au Journal Office du 23 janvier 2013, page 1515 (http:/ / www. legifrance. gouv. fr/ affichTexte.
do;jsessionid=FE158834703187DD501C92049A84AA12. tpdjo16v_1?cidTexte=JORFTEXT000026972451& dateTexte=&
oldAction=rechJO& categorieLien=id)
[45] Les "sujets chauds" français arrivent sur Twitter (http:/ / pro. clubic. com/ blog-forum-reseaux-sociaux/ twitter/
actualite-378718-sujets-chauds-francais-twitter. html)
[46] http:/ / tempsreel. nouvelobs. com/ actualites/ vu_sur_le_web/ 20091001. OBS3247/ twitter_raffole_du_cassoulet. html
[47] http:/ / www. lesechos. fr/ entreprises-secteurs/ tech-medias/ actu/
0202197161715-twitter-lance-le-cashtag-pour-suivre-les-cours-de-bourse-349229. php
[48] http:/ / www. presse-citron. net/ twitter-va-lancer-les-comptes-verifies-et-certifies
[49] Comptes Vérifiés (http:/ / support. twitter. com/ articles/ 269158-comptes-verifies) sur support.twitter.com (http:/ / support. twitter. com/ )
[50] Twitter introduit une nouvelle option de masquage des réponses sur les comptes vérifiés (http:/ / www. presse-citron. net/
twitter-propose-une-nouvelle-option-de-masquage-des-reponses-sur-les-comptes-verifies) sur presse-citron.net (http:/ / www. presse-citron.
net), le 21 juin 2012.
[51] http:/ / googleblog. blogspot. com/ 2009/ 10/ rt-google-tweets-and-updates-and-search. html blog officiel de Google
[52] http:/ / www. webrankinfo. com/ dossiers/ google-search/ twitter-serp-google Article "Les Tweets affichés dans les SERP de Google" publié
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[53] Google ends contract with Twitter right after releasing new social network (http:/ / blog. tweetsmarter. com/ twitter-search/
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[54] The API revolution (http:/ / www. buzzmachine. com/ 2009/ 06/ 17/ the-api-revolution/ )
[55] Twitter se ferme un peu plus aux développeurs (http:/ / www. itespresso. fr/ twitter-se-ferme-developpeurs-55697. html)
[56] Let's Fly (http:/ / blog. twitter. com/ 2011/ 12/ lets-fly. html), Twitter blog, 8 décembre 2011
[57] Mise à jour de Twitter, nom de code : Fly (http:/ / www. applicationiphone. com/ 2011/ 12/ news-update-application-iphone-twitter/ ),
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[58] .
[59] .
[60] .
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[62] Twitter va permettre de télécharger l'historique des tweets (http:/ / www. cnetfrance. fr/ news/
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[63] @Twitter et le #droit_d’auteur : des relations décidément complexes ! (http:/ / scinfolex. wordpress. com/ 2009/ 06/ 27/
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57
Twitter
[64] Retweet Changes and Twitter Plagiarism (http:/ / www. plagiarismtoday. com/ 2009/ 08/ 14/ retweet-changes-and-twitter-plagiarism/ )
[65] Are Tweets Copyright-Protected? (http:/ / www. wipo. int/ wipo_magazine/ en/ 2009/ 04/ article_0005. html)
[66] Twitter et le droit d’auteur : vers un copyright 2.0 ? (http:/ / scinfolex. wordpress. com/ 2009/ 06/ 14/
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[67] http:/ / archives. lesechos. fr/ archives/ 2009/ lesechos. fr/ 06/ 18/ 300356861. htm
[68] Hansell, Saul (16 juillet 2009). (http:/ / bits. blogs. nytimes. com/ 2009/ 07/ 16/ advertisers-are-watching-your-every-tweet/ ). .
[69] http:/ / www. techcrunch. com/ 2009/ 07/ 16/ twitters-internal-strategy-laid-bare-to-be-the-pulse-of-the-planet/
[70] Facebook aurait tenté de racheter Twitter pour… (http:/ / www. neteco. com/ 241758-facebook-racheter-twitter-500. html), NetEco, publié
le 24 novembre 2008.
[71] (http:/ / www. techcrunch. com/ 2009/ 04/ 02/ sources-google-in-late-stage-talks-to-buy-twitter/ ), TechCrunch, publié le 2 avril 2009.
[72] (http:/ / www. techcrunch. com/ 2009/ 05/ 05/ twitter-mania-google-got-shut-down-apple-rumors-heat-up/ ), TechCrunch, publié le 5 mai
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[73] Sometimes We Talk (http:/ / blog. twitter. com/ 2009/ 04/ sometimes-we-talk. html), Twitter.com, publié le 3 avril 2009.
[74] Google rachète Twitter : la rumeur qui enfle http:/ / www. itespresso. fr/ google-rachete-twitter-rumeur-enfle-53983. html
[75] Pourquoi Google veut-il racheter Twitter ? http:/ / www. journaldunet. com/ ebusiness/ le-net/ google-voudrait-racheter-twitter-0612. shtml
[76] (http:/ / blog. twitter. com/ 2007_07_01_archive. html).
[77] Twitter amasse 35 millions de dollars (http:/ / www. moteurzine. com/ 2009/ 02/ 20/ twitter-leve-35-millions-de-dollars/ ), Moteurzine.com,
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[78] Après une nouvelle levée de fonds, Twitter serait valorisé à 1 milliard de dollars (http:/ / www. zdnet. fr/ actualites/ internet/
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[79] Robert Scoble, Why Twitter is underhyped and is probably worth five to 10 billion dollars (http:/ / scobleizer. posterous. com/
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[80] Michael Arrington, Twitter Closing New Venture Round At $1 Billion Valuation (http:/ / www. techcrunch. com/ 2009/ 09/ 16/
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[81] Twitter valorisé à 3,7 milliards de dollars (http:/ / www. lemonde. fr/ technologies/ article/ 2010/ 12/ 16/
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[82] Twitter valorisé 7 milliards de dollars ? (http:/ / www. latribune. fr/ technos-medias/ internet/ 20110706trib000634392/
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[83] http:/ / semiocast. com/ publications/ 2012_07_30_Twitter_reaches_half_a_billion_accounts_140m_in_the_US
[84] http:/ / www. presse-citron. net/ twitter-atteint-les-500-millions-dutilisateurs-dont-140-aux-etats-unis?utm_source=feedburner&
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[85] (http:/ / www. pewinternet. org/ Reports/ 2009/ Twitter-and-status-updating. aspx), , publié le 12 février 2009.
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[87] France : Twitter de plus en plus connu mais reste très peu utilisé… (http:/ / www. zdnet. fr/ actualites/ internet/ 0,39020774,39705147,00.
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[88] http:/ / www. ifop. com/ ?id=1279& option=com_publication& type=poll
[89] http:/ / www. journaldunet. com/ ebusiness/ le-net/ nombre-internautes-france. shtml
[90] Les adolescents français migrent vers Twitter (http:/ / www. lefigaro. fr/ actualite-france/ 2012/ 07/ 08/
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[91] http:/ / www. e-marketing. fr/ Breves/ Twitter-bat-des-records-d-audience-en-mai-47334. htm
[92] Twitter recrute son directeur général en France http:/ / lexpansion. lexpress. fr/ high-tech/
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[93] Pourquoi les médias français découvrent Twitter avec trois ans de retard ? (http:/ / www. slate. fr/ story/
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[94] Reportage diffusé dans le journal télévisé de 20h de France 2 le 7 mai, dépêche AFP (http:/ / www. google. com/ hostednews/ afp/ article/
ALeqM5hH9_o2zim8nbu55ZtSGEFzdkxG5g), Écrans (http:/ / www. ecrans. fr/ Twitter-bloguez-dans-le-micro,6522. html), L’expansion
(http:/ / www. lexpansion. com/ economie/ actualite-high-tech/ twitter-echappera-t-il-a-google_175800. html), Ouest-France (http:/ / www.
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[95] (http:/ / www. mediametrie. fr/ resultats. php?rubrique=net& resultat_id=659).
[96] Elinor Mills, Twitter, Facebook attack targeted one user (http:/ / news. cnet. com/ 8301-27080_3-10305200-245. html), Cnet, 6 août 2009
[97] MG Siegler, Coming This September: Twitpocalypse Now Redux! (http:/ / www. techcrunch. com/ 2009/ 07/ 31/
coming-this-september-twitpocalypse-now-redux/ ), Techcrunch, 31 juillet 2009
[98] MG Siegler, NTT America's New Data Center Aims To Harpoon Twitter's Fail Whale (http:/ / www. techcrunch. com/ 2009/ 08/ 31/
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[99] Dylan Tweney, Why Does ‘Twitter API’ Keep Asking for My Password? (http:/ / www. wired. com/ epicenter/ 2010/ 08/
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[100] Xavier Vespa, oAuthpocalypse, le bilan (http:/ / twitteradar. com/ oauthpocalypse-bilan/ applications-twitter), Twitteradar, 6 septembre
2010
58
Twitter
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[101] Planche humoristique au sujet de Twitter (http:/ / blog4. lemondeinformatique. fr/ le_blog_des_cybriens/ 2007/ 06/ twitter. html), Le blog
des cybériens, 21 juin 2007.
[102] Robin Wauters, Breaking: Twitter costs British economy less than people who gaze out the window (http:/ / eu. techcrunch. com/ 2009/ 10/
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[103] Robin Wauters, This Is Getting Ridiculous: Cat Amasses Half A Million Twitter Followers In 3 Months (http:/ / www. techcrunch. com/
2009/ 05/ 16/ this-is-getting-ridiculous-cat-amasses-half-a-million-twitter-followers-in-3-months), Techcrunch, 16 mai 2009
[104] Startup School: Ev Williams And Biz Stone Admit Even Twitter Thought Twitter Was Stupid At First (http:/ / www. techcrunch. com/
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[105] The Onion.com (http:/ / www. theonion. com/ content/ news_briefs/ twitter_creator_on_iran_i)
[106] Techcrunch.com (http:/ / www. techcrunch. com/ 2009/ 06/ 24/ the-onion-weighs-in-on-the-iranian-situation-ruining-twitter)
[107] « Les limites de twitter » (http:/ / www. slate. fr/ story/ 6905/ les-limites-de-twitter)
[108] « L'Iran et les réseaux sociaux » (http:/ / j-blogging. com/ 2010/ 07/ 22/ liran-et-les-reseaux-sociaux/ )
[109] Techcrunch.com (http:/ / www. techcrunchit. com/ 2009/ 05/ 05/ rest-in-peace-rss)
[110] Techcrunch.com (http:/ / www. techcrunch. com/ 2009/ 06/ 26/
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[111] Techcrunch.com (http:/ / www. techcrunch. com/ 2009/ 05/ 15/ according-to-twitter-prop-8-was-overturned-before-it-existed)
[113] Techcrunch.com (http:/ / www. techcrunch. com/ 2009/ 06/ 22/
former-deputy-national-security-advisor-twitter-founders-should-get-nobel-peace-prize)
[114] Xavier Vespa, Le gouvernement américain veut museler Twitter (http:/ / twitteradar. com/
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[115] Geoffroy Husson, Censure : Twitter va se plier aux règles de chaque pays (http:/ / www. lefigaro. fr/ hightech/ 2012/ 01/ 27/
01007-20120127ARTFIG00403-censure-twitter-va-se-plier-aux-regles-de-chaque-pays. php), Le Figaro, 28 janvier 2012
[116] Techcrunch.com (http:/ / www. techcrunch. com/ 2009/ 11/ 15/ president-obama-twitter)
[117] Kutcher, l’homme qui valait 1 million de (http:/ / www. lexpress. fr/ actualite/ high-tech/
ashton-kutcher-l-homme-qui-valait-1-million-de-followers_754619. htmlAshton), L’Express.fr, publié le 17 avril 2009.
[118] Techcrunch.com (http:/ / www. techcrunch. com/ 2009/ 04/ 20/ how-many-new-twitter-users-post-oprah-a-lot-maybe-over-a-million)
[119] http:/ / twitaholic. com
[120] Trierweiler : la droite ironise sur « Dallas à l'Élysée » (http:/ / elections. lefigaro. fr/ presidentielle-2012/ 2012/ 06/ 12/
01039-20120612ARTFIG00571-trierweiler-la-droite-ironise-sur-dallas-a-l-elysee. php)
[121] NSFW: After Fort Hood, another example of how 'citizen journalists' can't handle the truth (http:/ / techcrunch. com/ 2009/ 11/ 07/
nsfw-after-fort-hood-another-example-of-how-citizen-journalists-cant-handle-the-truth/ )
[122] Techcrunch.com (http:/ / techcrunch. com/ 2009/ 11/ 11/ paul-carr-debates-jeff-jarvis-about-so-called-citizen-journalists)
[123] Sur le site Éduscol Utiliser le micro-blogging en classe, un exemple en lycée professionnel (http:/ / eduscol. education. fr/ cid50815/
zoom-sur-le-micro-blogging-en-classe. html/ )
[124] Recherche sur Gutenberg (http:/ / www. gutenberg. org/ ebooks/ search/ ) pour ces auteurs
[125] https:/ / oraprdnt. uqtr. uquebec. ca/ pls/ public/ gscw031?owa_no_site=1112
[126] http:/ / www. infobourg. com/ 2012/ 10/ 16/ un-premier-festival-de-twitterature-a-quebec/
[127] http:/ / diigo. com/ 0tu3w
[128] Comment télécharger l’historique de ses Tweets ? (http:/ / www. webzeen. fr/ tuto-comment-telecharger-lhistorique-de-ses-tweets/ ),
WebZeen, 11 mars 2013
[129] http:/ / hyveup. tv/ 2010/ 02/ constructing-google-buzz. html
[130] http:/ / techcrunch. com/ 2009/ 06/ 17/ phase-4-of-facebooks-systematic-attack-on-twitter-the-everyone-button/
Annexes
Articles connexes
•
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Microblog
Réseau social
Lifting Up a Dreamer
Twitter Bootstrap
Liens externes
• Twitter (https://www.twitter.com/)
• Twitter officiel de Wikipedia (https://twitter.com/Wikipedia)
•
Portail Internet
LinkedIn
60
LinkedIn
LinkedIn
Logo de LinkedIn
Création
Création
[1]
2003
Fondateurs Reid Hoffman, Allen Blue, Jean-Luc Vaillant et deux autres entrepreneurs
Données clés
Siège social
Direction
Mountain View (États-Unis)
Reid Hoffman, Président, Jeff Weiner, DG, Dipchand Nichar, VP en charge des produits
Activité
Internet
Effectif
1 000 (2010)
Site web
www.linkedin.com
[2]
[3]
Données financières
Capitalisation
9 milliards de dollars (40 fois son chiffre d’affaires)
Chiffre d’affaires 304 millions de dollars (2012)[4]
Résultat net
11,5 millions de dollars
[5]
LinkedIn est un réseau social professionnel en ligne créé en 2003 à Mountain View (Californie). Début 2013, le site
revendique plus de 200 millions de membres issus de 170 secteurs d'activités dans plus de 200 pays et territoires[6].
Description
LinkedIn est un service en ligne qui permet de construire et d’agréger son réseau professionnel. Il se définit comme
un réseau de connaissances qui facilite le dialogue entre professionnels. Pour ses membres, c'est aussi un outil de
gestion de réputation en ligne et de personal branding.
Nommé en juin 2009, Jeff Weiner est le PDG actuel du réseau. Reid Hoffman, co-fondateur, est Chairman
(président). Le siège social de LinkedIn est à Mountain View en Californie.
Environnement concurrentiel : les réseaux sociaux comme Facebook ou MySpace ne sont pas considérés comme des
concurrents directs, mais comme des réseaux complémentaires. Selon Reid Hoffman : « MySpace, c’est le bar,
Facebook, c’est le barbecue au fond du jardin, et LinkedIn, c’est le bureau. »
Après avoir levé 100 millions de dollars en 2008[7] sur des marchés secondaires de gré à gré (ouverts seulement aux
investisseurs accrédités (en)), LinkedIn compte néanmoins de nombreux concurrents dont Plaxo aux États-Unis,
LinkedIn
61
XING en Allemagne, Viadeo en France[8], Jobssip en Espagne, etc. LinkedIn a fait son entrée en bourse en mai
2011[9].
Histoire
LinkedIn a été fondé en décembre 2002 et lancé en mai 2003 par Reid Hoffman et Allen Blue, membres de la PayPal
Mafia[10], et trois autres entrepreneurs.
Son capital est détenu par les fonds d'investissement Greylock, Sequoia Capital, Bessemer Venture Partners, Bain
Capital Venture et par ses fondateurs européens. En octobre 2008, the McGraw Hill Companies et SAP sont entrées
au capital de LinkedIn.
La société est devenue bénéficiaire en mars 2006[11] avec un modèle économique reposant sur trois sources de
revenus :
• La publicité (30 % des ressources)
• Les abonnements (21 %)
• Les services de recrutement (49 %)
Le réseau a par ailleurs lancé son ad network en septembre 2008, le LinkedIn Audience Network[12].
Rappel des chiffres d'utilisation
En décembre 2012, LinkedIn est utilisé par plus de 200 millions de professionnels dans le monde, de plus de 150
secteurs d'activités dans 200 pays[6]. En Europe, le réseau compte 11 millions de membres dont 2 millions en France
(octobre 2009)[13].
Son concurrent français, Viadeo, compte plus de 45 millions de membres en avril 2012 dont environ 5 millions en
France et 8,5 millions en Chine[14]
XING, le réseau professionnel allemand, enregistrait quant à lui 10 millions de membres en avril 2011, dont 420 000
membres premiums[15].
LinkedIn et ses concurrents : stratégie de conquête du marché européen
Pour se développer en Europe, LinkedIn s'appuie sur une déclinaison de son réseau par pays. La version espagnole
du site a été lancée en août 2008. Pour contrer Viadeo, LinkedIn a lancé sa version française le 25 novembre
2008[16]. Et LinkedIn a ouvert un bureau à Paris début 2011, en réponse à l'ouverture du bureau de Viadeo à San
Francisco.
En janvier 2009, le site a lancé sa plate-forme en allemand[17].
En octobre 2011 LinkedIn annonce le lancement de la campagne « Make it Happen» en France. Cette campagne vise
à ancrer l’utilisation du réseau social dans le quotidien des professionnels locaux.
Dans un contexte où 50 % des cadres envisagent un changement professionnel à court terme (étude IPSOS pour
LinkedIn réalisée en février 2011), cette campagne vise à démontrer que l’engagement sur un réseau professionnel
démultiplie les opportunités : création d’entreprise, expatriation, nouvelle fonction, reconversion, etc.
La campagne met en scène de véritables utilisateurs de LinkedIn, aux profils et aux parcours variés, dont la carrière a
connu un tournant grâce à LinkedIn : un jeune entrepreneur en partance pour les J.O., une journaliste créant son
propre support, un responsable d’ONG utilisant les réseaux sociaux pour lever des fonds, etc.
L’intégralité des profils est visible à l’adresse : www.linkedin-makeithappen.fr. Le site propose également une série
de courtes vidéos éducatives pour tirer le meilleur parti des nombreuses fonctionnalités gratuites du réseau. Et les
visiteurs peuvent à leur tour partager leur propre « success-story » sur LinkedIn.
« Cette campagne illustre, à travers des cas concrets et inspirants, la puissance du réseau professionnel et comment
son utilisation quotidienne contribue à la réussite de ses membres » déclare Laurence Bret-Stern, Directrice
Marketing Europe de LinkedIn. « Nous constatons ainsi que plus l’activité de nos utilisateurs augmente – lorsqu’ils
mettent à jour leur profil, publient leur statut, participent à des groupes et partagent leur expertise – plus leur réseau
LinkedIn
s’enrichit et agit comme véritable accélérateur de projets. »
Viadeo table quant à lui sur une croissance externe pour se développer à l'international : le Français rachète le réseau
chinois Tianji en juin 2007 pour créer l'Euro-China Link[18].
• Activités internationales, en particulier, LinkedIn a noué des partenariats avec :
• Le New York Times pour partager des articles et recevoir les articles relevant du domaine d’activité inscrit
dans leur profil LinkedIn.
• BusinessWeek : le journal fournit des informations sur les entreprises présentes sur LinkedIn (notamment les
effectifs) pendant qu'une application sur le site businessweek.com permet aux lecteurs de visualiser leurs
contacts dans les entreprises citées.
• CNBC : les études ou sondages créés par les membres de Linkedin seront retranscrits sur le site de CNBC afin
de permettre aux utilisateurs de partager des discussions avec des contacts professionnels. De son côté, CNBC
met à disposition ses programmes, articles, blogs, données financières ou contenus vidéo sur LinkedIn.
• L'Apec (Association pour l'Emploi des Cadres) en France : ce partenariat a permis en mars 2008 d'exporter
certains Webservices de LinkedIn sur le site www.apec.fr. Les utilisateurs du site Apec bénéficient d'un
mashup des API de LinkedIn qui leur permet de connecter leur compte LinkedIn avec leur compte Apec. Ils
peuvent alors accéder à leur réseau LinkedIn sans quitter le site Apec. Une des fonctionnalités majeures du
partenariat est d'identifier directement sur une offre d'emploi Apec les personnes de son réseau LinkedIn qui
travaillent dans l'entreprise proposant le poste[19]. Cette intégration est une première mondiale sur un site
emploi[20]. À noter tout de même que depuis, L'Apec a préféré Viadeo à LinkedIn. Le partenariat avec ce
dernier s'étant montré peu concluant. Ainsi depuis janvier 2010, L'Apec a ouvert sur son site Web un espace
qui établit une passerelle vers les fonctions du réseau social professionnel Viadeo. Les cadres utilisant leur
compte Apec peuvent gérer leur recherche d'emploi depuis cette interface, accéder à l'actualité de leur compte
Viadeo et retrouver leurs contacts, directs et potentiels. S'ils souhaitent se renseigner sur une entreprise qui
recrute, ils pourront, par exemple, vérifier si l'un de ces contacts y travaille.(Source: L'Apec, Les Echos, Le
Monde Informatique) En juillet 2010, l'Apec et Viadeo annoncent que 73 000 professionnels utilisent ce
service dont 2 000 recruteurs[21].
• Enjeux et défis, en particulier, les réseaux professionnels et sociaux doivent faire face à de nombreux enjeux :
• la question de la protection des données personnelles[22],
• la sécurité des utilisateurs, avec notamment la chasse aux faux profils et aux imposteurs,
• la diffusion d'informations confidentielles par les utilisateurs[23].
Détails
Caractéristiques
• LinkedIn fonctionne sur le principe de la connexion (pour entrer en contact avec un professionnel, il faut le
connaître auparavant ou qu'une de nos connexions intervienne) et du réseautage (mise en relation
professionnelle). Ainsi, il existe 3 degrés de connexions :
• le premier degré, ou nos contacts directs
• le deuxième degré, ou les contacts de nos contacts
• le troisième degré, ou les contacts de nos contacts de deuxième degré.
• LinkedIn peut être utilisé pour tout ce qui concerne la vie professionnelle : trouver du travail, des employeurs, des
prestataires, développer les affaires, etc.
• L'utilisation du réseau LinkedIn d'un grand nombre de membres est assez réduite. Pourtant, les données de
LinkedIn montrent que le temps d'utilisation augmente avec le temps de souscription. En d'autres termes, plus on
utilise LinkedIn et plus on va l'utiliser.
62
LinkedIn
• LinkedIn constitue aujourd'hui le moyen par excellence le plus efficace pour construire, développer et enrichir son
capital social. En effet de créer une relation de confiance entre des professionnels, des étudiants et des entreprises
afin que chacun puisse mobiliser ces ressources en ligne pour acquérir ou développer de nouvelles idées, obtenir
des opportunités d'emploi, bénéficier des communautés d'experts qui existent sur le réseau, faire du
crowdsourcing (pour les entreprises principalement), etc.
• Cependant, cela appartient à chacun de construire son identité virtuelle en ligne et de gérer sa e-réputation
(réputation en ligne) à sa guise.
Fonctionnalités
LinkedIn Answers
LinkedIn Answers permet, à l'image de Yahoo! Answers, de poser des questions à la communauté des
professionnels. À la différence de Yahoo, le service de LinkedIn est un centre d'expertise orienté vers le
professionnel. Les personnes qui répondent aux questions sont clairement identifiées.
Un exemple : Barack Obama a utilisé l'application LinkedIn Answers pendant la campagne électorale américaine
pour demander aux utilisateurs du réseau ce qu'il devait faire pour les PME américaines[24].
Groupes
Les groupes sont des cercles de réflexion et d'échange professionnels qui se regroupent par centres d'intérêts pour
partager leur expertise, réflexions, retours d'expérience. En novembre 2008, le moteur de recherche a été amélioré
pour permettre de chercher, au sein d'un groupe, des compétences particulières. Un annuaire des groupes a aussi été
créé[25].
Fonctionnalités avancées
LinkedIn a lancé en novembre 2008 une fonctionnalité multilingue qui permet aux membres de traduire leur profil en
plus de 40 langues. De plus, le réseau a lancé la plateforme InApps (pour Intelligent Applications) avec huit
partenaires :
• Wordpress et Blog Link (TypePad, Movable Type, Vox, Blogger, LiveJournal, etc.) pour intégrer les billets d’un
blog,
• Box.net et Google Documents pour partager des fichiers,
• Amazon Reading List pour ajouter sa propre liste de lecture,
• Google Presentation et Slideshare pour partager ses présentations
Parmi les applications disponibles, on trouve aussi :
• CompanyBuzz avec Twitter pour mesurer le buzz généré par une entreprise
• TripIt pour partager les plannings de voyage professionnels avec votre réseau
Voir la liste complète : http://www.linkedin.com/static?key=application_directory
63
LinkedIn
Autres services
Comme d'autres services du web social tel que MySpace, Facebook ou Plaxo et face à l'essor du web mobile,
Linkedin a lancé en février 2008 sa version mobile LinkedIn Mobile en six langues (chinois, anglais, français,
allemand, japonais et espagnol). Il existe aussi un plugin Firefox (Le Compagnon LinkedIn) et une application
LinkedIn pour iPhone et Android.
Critiques
Le réseau a rencontré plusieurs critiques sur des failles de sécurité récentes (2012)[26],[27] ; la divulgation d'un fichier
de 6.5 million de mots de passe des utilisateurs de LinkedIn suite au piratage de son infrastructure a suscité
d'importants questionnements. Bien que LinkedIn soit basé aux Etats-Unis, la violation de la sécurité de son réseau
pourrait être sanctionné par la loi informatique et libertés [28], en France, en raison des obligations de sécurité qu'elle
impose[29].
Linkedin fait également l'objet de critiques sur l'emploi abusif des degrés de séparation et se voit reprocher de fournir
des CV « langues de bois »[30].
Jeff Weiner le PDG de LinkedIn critique à son tour Google+ comme étant un concurrent inutile[31].
Linkedin prospecte automatiquement parmi les contacts d'un utilisateur sans en informer celui-ci, tant que
l'utilisateur n'a pas agit pour supprimer cette fonction de ses préférences[32].
Notes et références
[1]
[2]
[3]
[4]
http:/ / www. thealarmclock. com/ mt/ archives/ 2004/ 08/ linkedin_hq_mou. html
Philippe Escande, LinkedIn : au secours, la bulle revient !, Les Échos, 25 mai 2011, page 12.
http:/ / www. linkedin. com/
contre 243 en 2012 : http:/ / ebusiness. info/ s_article. php?id=12888 (http:/ / www. bfmtv. com/ economie/
linkedin-un-modele-professionnel-satisfaire-investisseurs-444006. html)
[5] (http:/ / www. zdnet. fr/ actualites/ trimestriels-chiffre-d-affaires-et-benefices-en-hausse-pour-linkedin-39787036. htm)
[7] LinkedIn lève $22,7 millions supplémentaires (http:/ / fr. techcrunch. com/ 2008/ 10/ 23/ linkedin-leve-227-millions-supplementaires/ ),
article du 23 octobre 2008
[8] Reid Hoffman à propos de Viadeo (http:/ / altaide. typepad. com/ jacques_froissant_altade/ 2008/ 11/ linkedin-rencon. html)
[9] Vivek Wadhwa, Secondary markets and the next big fraud (http:/ / www. washingtonpost. com/ national/
secondary-markets-and-the-next-big-fraud/ 2011/ 05/ 31/ AGHVXFGH_story. html), Washington Post, juin 2011
[10] http:/ / money. cnn. com/ 2007/ 11/ 13/ magazines/ fortune/ paypal_mafia. fortune/ index. htm
[11] LinkedIn: Press Releases: LinkedIn Premium Services Finding Rapid Adoption (http:/ / www. linkedin. com/
static?key=press_releases_030706)
[12] http:/ / fr. techcrunch. com/ 2008/ 09/ 15/ linkedin-va-lancer-son-propre-reseau-publicitaire/
[13] http:/ / www. itespresso. fr/ linkedin-france-affiche-un-million-de-membres-31708. html
[14] "Techcrunch: Viadeo Raises $32M To Expand Its Professional Social Network In China, Russia And Beyond" (http:/ / techcrunch. com/
2012/ 04/ 11/ viadeo-raises-32m-to-expand-its-professional-social-network-in-china-russia-and-beyond/ )
[15] http:/ / www. reuters. com/ article/ pressRelease/ idUS156710+ 05-May-2008+ MW20080505
[16] http:/ / blog. linkedin. com/ 2008/ 11/ 25/ linkedin-en-francais-is-now-a-fait-accompli
[17] http:/ / blog. frenchweb. org/ internet/ linked-in -lance- sa- version -allemande- et -conforte -son- leadership -en -europe /
[18] http:/ / www. viadeointhenews. com/ francais/ press/ view. asp?id=2& pressid=54
[19] http:/ / www. google. fr/ search?source=ig& hl=fr& rlz=& =& q=apec+ linkedin& btnG=Recherche+ Google& meta=lr%3D& aq=f
[20] L'Apec s'allie au réseau professionnel LinkedIn (http:/ / www. lemondeinformatique. fr/ actualites/
lire-l-apec-s-allie-au-reseau-professionnel-linkedin-25493. html), 03/03/2008
[21] (http:/ / www. indicerh. net/ actu-RH/ ?q=content/ partenariat-apec-viadeo-plus-de-73-000-membres-séduits) IndiceRH.net : Partenariat
Apec - Viadeo: plus de 73 000 membres séduits
[22] La politique de confidentialité de LinkedIn est conforme aux International Safe Harbor Privacy Principles.
[23] http:/ / www. journaldunet. com/ expert/ 27022/ les-reseaux-sociaux-menacent-ils-la-securite-nationale. shtml
[24] http:/ / www. linkedin. com/ answers/ startups-small-businesses/ small-business/ STR_SMB/ 95900-11932467?split_page=1.
[25] http:/ / www. vnunet. fr/ news/ linkedin_devoile_de_nouvelles_fonctions_web_2_0-2028528
[26] http:/ / cybersecurite. over-blog. com/ article-linkedin-faille-de-securite-critique-pour-ses-membres-74549935. html
64
LinkedIn
65
[27] http:/ / www. lemonde. fr/ technologies/ article/ 2011/ 08/ 12/
le-reseau-social-linkedin-critique-sur-la-gestion-des-donnees-privees_1559072_651865. html
[28] http:/ / www. donneespersonnelles. fr/ affaire-linkedin-sauve-cnil-peut
[29] http:/ / www. donneespersonnelles. fr/ la-securite-des-donnees-personnelles
[30] http:/ / thierry-klein. speechi. net/ 2005/ 03/ 10/ linkedin-le-reseau-des-blaireaux/
[31] http:/ / www. minutebuzz. com/ 2011/ 07/ 21/ linkedin-critique-clairement-google/
[32] http:/ / developer. linkedin. com/ forum/ invitations/
Viadeo
Logo de Viadeo
URL www.viadeo.com [1]
Description Réseau social professionnel
Slogan Votre réseau est plus puissant que vous ne l'imaginez!
Commercial oui
Langue(s) anglais, français, italien, espagnol, allemand, portugais, russe
Inscription gratuite
Siège social Paris
France
Créé par Dan Serfaty[2], Thierry Lunati[3], Arnaud Lemaitre
Lancement 2004
Revenus trente millions d'euros (2010)[4]
État actuel En activité
Viadeo est un réseau social professionnel créé par Dan Serfaty[2] et Thierry Lunati[3]. Lancé en France, Viadeo est
présent à l'international en 2013, notamment en Europe et dans les pays émergents. L'acquisition des sites Tianji et
ApnaVircle respectivement en 2007 et 2009 est à l'origine de la création du Groupe Viadeo rassemblant les trois
sites. Le Groupe revendique 50 millions de membres[5] (janvier 2013). Les mêmes données officielles évoquent en
janvier 2013 les chiffres de 11 millions de membres en Europe (dont 7 millions en France), 18 millions en Asie (dont
14 en Chine et 4 en Inde), 17 millions sur le continent américain (dont 1,5 aux États-Unis et au Canada, 3,5 au
Mexique et 3,7 au Brésil), 3 millions en Afrique[5],[6].
Viadeo
66
Description
Viadeo s'adresse aux professionnels souhaitant augmenter leurs perspectives d'affaires (recherche de nouveaux
clients, partenaires ou fournisseurs…), gérer et développer leur réseau de contacts professionnels et accroître leurs
perspectives de carrière (être chassé, accroître leur visibilité)[7]. En France, depuis 2009, Viadeo et L'Association
pour l'emploi des cadres (Apec) ont noué un partenariat[8].
Identité visuelle : logo
Logo avant juillet 2009.
Entreprise
En 2003, Dan Serfaty et Thierry Lunati créent le club d'entrepreneurs Agregator
[9]
. Pour faciliter les échanges entre les membres du Club, ils s’associent pour
créer une plateforme Internet. C’est dans ce contexte qu’est lancé Viaduc en
2004. En novembre 2006 Viaduc devient Viadeo, marquant ainsi la volonté de
l’entreprise de s’étendre à l’international. Viadeo est aujourd'hui disponible dans
6 langues [10].
Bureaux dans le monde
Prévoyant de recruter 150 nouveaux salariés en 2011, la société emploie 240[11]
personnes réparties entre le siège social parisien et les bureaux et les équipes locales en Angleterre à Londres, en
Espagne à Madrid et Barcelone, en Italie à Milan, en Chine à Pékin, en Inde à New Delhi, au Mexique à Mexico et
au Canada[12]. En mai 2010, Viadeo a annoncé l'ouverture de bureaux à San Francisco, Californie[13]. Depuis janvier
2011, Viadeo dispose d'un bureau en Afrique à Dakar [14].
Ayant choisi de ne pas communiquer sur son chiffre d'affaires, la direction de Viadeo affirme être rentable[15].
Usages et Fonctionnalités
Usages
Comme d'autres réseaux sociaux professionnels sur le Web, les principaux usages de la plateforme Viadeo sont :
• La création et la gestion de son profil professionnel (rédiger un curriculum vitæ, mettre à jour ses activités, etc.).
• La création et la gestion de son réseau (se lier à d'autres utilisateurs, recommander un utilisateur à un autre, etc.).
Les utilisateurs, notamment les commerciaux, peuvent s’en servir pour trouver des prospects[16].
• Un meilleur référencement sur les moteurs de recherche, en fonction de la popularité de la plateforme.
Viadeo
Fonctionnalités
Groupes/Hubs : Les hubs sont des forums de discussion permettant aux membres de débattre et de s'exprimer sur
des thématiques professionnelles. Il existe plus de 100 000 hubs sur Viadeo. Depuis février 2012, la dénomination
"hub" a été abandonnée au profit du terme "groupe", de même que les communautés[17].
Groupes/Communautés : Les communautés sont des espaces privatifs mis à disposition de partenaires. Il existe
plus de 5 000 communautés, et les usages sont multiples, la communauté pouvant être associative, professionnelle,
estudiantine, entrepreneuriale, culturelle... Depuis février 2012, les communautés ont été fusionnées avec les "hubs"
sous la dénomination "groupes". Ex de communautés sur Viadeo en français : Essec,EM Lyon, HEC, Centrale, Sage.
Experts : A l’image de Yahoo! Answers, cette fonctionnalité collaborative permet aux utilisateurs de poser des
questions à l’ensemble des membres du réseau. Toutes les questions sont orientées affaires. Les professionnels
acquièrent le statut d’experts en fonction de la pertinence de leurs réponses.
Applications mobiles : pour permettre aux membres de Viadeo d'accéder à leur réseau à tout moment et où qu'ils
soient, des applications mobiles ont été développées (iPhone, Android, webOS, Bada, Windows Phone). Elles
permettent l'essentiel du networking professionnel en toute mobiquité : consultations de profils ou mises en relation,
lectures des news de ses contacts, messages, articles de son réseau, ou encore conseils d'experts.
D’autres fonctionnalités comme le partage d’articles de presse à son réseau, les événements et les petites annonces
sont aussi disponibles.
Partenariats
Google : Viadeo est partenaire de l’initiative OpenSocial depuis sa création[]. Des applications tierces développées
sur la plate-forme de Google peuvent ainsi être intégrées au profil de chaque utilisateur de Viadeo. OpenSocial
propose aux développeurs un ensemble d'APIs (Application Programming Interfaces) leur permettant de créer des
applications directement compatibles avec tous les sites, blogs et réseaux sociaux participant au programme, type
Yahoo!, MySpace etc. Ils n’ont plus qu’une seule version de leur application à écrire, là où ils devaient auparavant
l’adapter aux spécificités techniques de chaque plate-forme. Ce standard a été voulu par Google pour contrer le
succès de Facebook et de ses applications. Quelques exemples d'applications disponibles [18]: Twitter, Google Docs
ou encore PollDaddy.
Microsoft : Une partie des fonctionnalités de Viadeo sont disponibles directement dans la messagerie Outlook 2010,
via la nouvelle fonction Outlook Social Connector[].
IBM Lotus Notes : de la même manière que pour Outlook Social Connector, Viadeo est disponible sur IBM Lotus
Notes et permet aux professionnels utilisateurs de suivre l'actualité de leur réseau directement sur leur messagerie[].
Association pour l'emploi des cadres, APEC : Depuis fin janvier 2010, une passerelle technologique relie désormais
les sites Apec et Viadeo. Cette passerelle permet aux cadres de visualiser directement depuis le site de l’Apec les
informations contenues dans Viadeo. Ils peuvent, par exemple, se renseigner sur une entreprise qui recrute en
trouvant qui, dans leurs contacts ou contacts potentiels, y travaille. De son côté, l'APEC a créé sur Viadeo, un "hub"
ou forum de discussion, administré par des conseillers, afin d'apporter conseils aux cadres dans la gestion de leur
carrière[]. En juillet 2010, 73 000 professionnels utilisent ce service dont 2 000 recruteurs[19].
Salesforce.com : Le réseau social professionnel a conclu un partenariat avec le spécialiste des logiciels de la relation
client. Objectif: développer les services « pro» associés à Viadeo[20].
Seesmic : ce partenariat permet aux membres Viadeo d'accéder à leur réseau et interagir avec leurs contacts
directement depuis la plate-forme de gestion des réseaux sociaux de Seesmic[21].
67
Viadeo
Levées de fonds et Acquisitions
Levées de fonds
La société a réalisé une première levée de fonds de 5 millions d'euros en juin 2006 auprès de Ventech et AGF Private
Equity [22]. En août 2007, Dan Serfaty et Thierry Lunati lèveront de nouveau 5 millions d'euros auprès de leurs
partenaires[23]. Une nouvelle levée de fond à hauteur de 24 millions d'euros a eu lieu en avril 2012[24].
Acquisitions
Viadeo assure son développement à l'international notamment au travers d'une politique d'acquisition. Viadeo a
racheté le réseau chinois Tianji en décembre 2007 [25] puis le réseau espagnol ICTNet en juillet 2008[26]. Pour
renforcer sa présence en Asie, Viadeo rachète le réseau indien Apna-Circle en janvier 2009[27], et en octobre de la
même année Unyk, un site Web canadien de gestion de contacts. Cette dernière acquisition permet à Viadeo de
s'implanter en Amérique du Nord et de se renforcer fortement dans les BRICS [28]. En janvier 2013, Viadeo a
également racheté Pealk, une startup française développant un logiciel de recherche et de contact de professionnels,
pour développer son offre à destination des PME.
Notes et références
[1]
[2]
[3]
[4]
http:/ / www. viadeo. com/
Profil de Dan Serfaty (http:/ / www. viadeo. com/ fr/ profile/ dan. serfaty)
Profil de Thierry Lunati (http:/ / www. viadeo. com/ fr/ profile/ thierry. lunati)
selon les informations publiées par Sandrine Cassini, Viadeo emprunte une voie de développement différente de celle de LinkedIn, La
Tribune, jeudi 10 mars 2011, page 7.
[5] Données (officielles) du Groupe Viadeo (http:/ / corporate. viadeo. com/ fr/ qui-sommes-nous/ donnees-du-groupe-viadeo/ ).
[6] Infographie du Groupe Viadeo (janvier 2013) (http:/ / corporate. viadeo. com/ fr/ qui-sommes-nous/ donnees-du-groupe-viadeo/ )
[9] http:/ / www. agregatorcapital. fr/ downloads/ decideurs. pdf
[11] Témoignage de Dan Serfaty dans Les Échos du mercredi 16 mars 2011, page 28.
[12] Challenges.fr : Viadeo réseaute à l'échelon mondial (http:/ / www. challenges. fr/ magazine/ strategie/ 0158. 025550/ )
[13] Viadeo ouvre un bureau à San Francisco pour couvrir la région Asie Pacifique (http:/ / www. categorynet. com/ index.
php?option=com_content& task=view& id=126316& Itemid=782& utm_source=twitterfeed& utm_medium=twitter&
utm_campaign=Internet)
[14] http:/ / www. itespresso. fr/ viadeo-pousse-portes-continent-africain-42048. html
[15] Les Échos du 3 février 2010, page 3.
[16] Méthodes de prospection sur Viadeo (http:/ / formation-viadeo. com/ )
[17] http:/ / blog. viadeo. com/ fr/ 2012/ 02/ 23/ les-nouveautes-du-mois-sur-viadeo-profil-groupes/
[18] Catalogue des applications disponibles (http:/ / www. viadeo. com/ r/ application/ catalog)
[19] IndiceRH.net : Partenariat Apec - Viadeo: plus de 73 000 membres séduits (http:/ / www. indicerh. net/ actu-RH/ ?q=content/
partenariat-apec-viadeo-plus-de-73-000-membres-séduits)
[20] La Tribune du mardi 5 avril 2011, page 8.
[21] Usinenouvelle.com : Viadeo lève encore 5 millions d'euros (http:/ / www. usinenouvelle. com/ article/
viadeo-leve-encore-5-millions-d-euros. 113977)
[22] Le Journal du Net: Viaduc finalise un premier tour de 5 millions d’euros (http:/ / www. journaldunet. com/ 0606/ 060607-viaduc. shtml)
[23] Seesmic.com : Viadeo now in Seesmic (http:/ / blog. seesmic. com/ 2011/ 03/ viadeo-europes-top-professional-network-now-in-seesmic.
html)
[24] Blog Viadeo (http:/ / blog. viadeo. com/ fr/ 2012/ 04/ 12/ viadeo-annonce-une-levee-de-fonds-de-24-millions-deuros/ )
[28] Fatima Hazene, « Viadeo rachète le canadien Unyk» (http:/ / www. cbnews. fr/ articles/ multimedia/ viadeo-rachete-le-canadien-unyk),
CBNEWS,
68
Viadeo
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Liens externes
• (mul) Site officiel (http://www.viadeo.com)
• (mul) Site corporate de viadeo (http://corporate.viadeo.com)
• (mul) réseau social professionnel : viadeo (http://www.seowebo.com/viadeo)
•
•
•
•
Portail du travail et des métiers
Portail de l’informatique
Portail des entreprises
Portail Internet
Myspace
Myspace
Création
Création
Août 2003
Personnages clés Tom Anderson
Chris DeWolfe
Données clés
Slogan
A Place for Friends
Activité Internet
Site web myspace.com [1]
Myspace (précédemment commercialisé sous les noms MySpace et My_____[2]) est un site web de réseautage
social fondé aux États-Unis en août 2003, qui met gratuitement à disposition de ses membres enregistrés un espace
web personnalisé, permettant de présenter diverses informations personnelles et d'y faire un blog[3]. Il est connu pour
héberger de nombreuses pages internet de groupes de musique et de DJs qui y entreposent et présentent leurs
compositions musicales.
Le site possède aussi un système de messagerie et permet par ailleurs d'envoyer ses photos.
Myspace
70
Historique
Myspace est fondé par Tom Anderson et Chris DeWolfe en août 2003, le site est racheté par le groupe de Rupert
Murdoch, News Corp., en juillet 2005. D'après les taux de fréquentation fournis par le site Alexa[4], MySpace est en
octobre 2005 le quatrième site le plus consulté au monde derrière ceux de Yahoo!, AOL et MSN et devant eBay et
Facebook.
Depuis la mi-août 2006, il existe une version en langue française du site[5] dont la version officielle est sortie le
17 janvier 2007.
En date du 12 avril 2008, en terme de compte utilisateur, le total atteint 230 182 000.
En février 2011, Myspace est en vente et son propriétaire n'a toujours pas trouvé d'acheteur potentiel (mai 2011).
En juin 2011, Rupert Murdoch cède Myspace à Specific Media pour 35 millions de dollars (soit 16 fois moins que le
prix d'acquisition de 2005)[6].
Identité visuelle (logo)
Logo de Myspace à partir
[7]
d'octobre 2010 .
Succès
La très grande fréquentation de Myspace permet à certains contributeurs « musicaux » d'atteindre une notoriété leur
ouvrant la porte des majors[réf. nécessaire].
Les pages Myspace de certains musiciens sont plus visitées que le site officiel[8], et certains éditeurs conseillent
même à leurs artistes de ne pas créer de sites officiels mais plutôt une page MySpace[8]. Les avantages perçus sont
une grande réactivité et visibilité, grâce à la facilité pour annoncer les concerts et lancer des invitations, mais aussi
pour rester en contact entre musiciens[8] et « Si Myspace était un pays, il serait le 5e pays le plus important au monde
en termes de population, tout juste entre l’Indonésie et le Brésil » (Karl Fish, Scott McLeod, Jeff Brenman, Did you
know? [9].
Controverses et critiques
• Selon un article de Wired News (qui appartenait aussi à News Corp. au moment de cette publication), Myspace
subit la pression des majors de l'industrie du disque pour ne plus laisser diffuser par ses membres de la musique
sous copyright sans autorisation[10]. Une procédure judiciaire a d'ailleurs été entamée par Universal Music
(novembre 2006).
• Des anciens utilisateurs critiques[11] et des activistes de contre-culture appellent au boycott de MySpace. Dans un
tract signé « Fuck MySpace ! »[12], ils reprochent ses sources de financement publicitaire et son affiliation à
Rupert Murdoch, PDG de la News Corporation. Ils attaquent plus particulièrement les utilisateurs publiant
gratuitement leur contenu parfois contestataire pour ce qu'ils considèrent être une multinationale dégageant du
profit soutenant une politique internationale belliciste, et un réseau fermé excluant les non-membres et les groupes
préférant avoir un site web indépendant. Les utilisateurs « pro » MySpace se défendent, eux, en évoquant un
manque d'interactivité et de rapports humains dans le reste du web, que leur apporterait par défaut l'utilisation de
ce système de réseau.
Myspace
71
• Les liens extérieurs affichés par les membres sur leur profil passent par un système propre au site, sous forme de
MSlink, qui prévient le visiteur qu'il va sortir de Myspace.
Culture
• Le réseau social Myspace est le sujet d'un titre de l'album Best of Vol. 1 du groupe Les Rois de la Suède, Myspace
tu vas mourir.
Notes et références
[1] http:/ / www. myspace. com/
[5] fr.myspace.com (http:/ / fr. myspace. com)
[6] News Corp va vendre MySpace pour $35 millions (http:/ / fr. reuters. com/ articlePrint?articleId=FRLDE75S1RV20110629)
[8] MySpace, un ami qui vous veut du bien ? Jazzman n°50, Novembre 2007, p.50-51
[9] http:/ / www. dailymotion. com/ video/ k2lXRWnh7izab4SLI4
[10] Myspace Will Block Music Uploads (http:/ / www. wired. com/ science/ discoveries/ news/ 2006/ 10/ 72033) in Reuters, 30 octobre 2006
[11] Pourquoi je quitte MySpace et pourquoi vous devriez en faire autant (http:/ / lexcroissance. hautetfort. com/ archive/ 2007/ 12/ 09/
pourquoi-je-quitte-myspace-et-pourquoi-vous-devriez-en-faire. html)
[12] Publications du collectif alternatif « Fuck MySpace ! » (http:/ / dynamite. lautre. net/ antimyspace/ antimyspace. htm)
Tumblr
Tumblr, Inc.
Création
Création
2007
Fondateurs
David Karp
Personnages clés John Maloney (président)[1].
Données clés
Activité Internet
Produits Service de microblog
Site web Tumblr.com [2]
Tumblr, parfois écrit tumblr., est une plate-forme de microblogage, créée en 2007, qui permet à l'utilisateur de
poster du texte, des images, des vidéos, des liens et des sons sur son tumblelog.
Tumblr
72
Histoire
Tumblr a été créé en 2007 par l'Américain David Karp[3],[4]. La
plate-forme a connu une augmentation rapide du nombre d'usagers. En
janvier 2008, Tumblr comptait quelque 170 000 utilisateurs[5]. Début
août 2010, quelque 6,6 millions de personnes utilisaient cette
plate-forme, selon Mark Coatney, employé de Tumblr[6].
En décembre 2010, Sequoia Capital injecte environ 30 millions de
dollars dans Tumblr, dans lesquels les sociétés Spark Capital et Union
Square Ventures ont déjà investi[7].
Début février 2011, une interface en français de Tumblr a été lancée en
direction des internautes francophones[1].
David Karp October 2007
Le financement de Tumblr a évolué avec les années. Initialement, le financement de celui-ci provenait des gains
acquis par David Karp lorsqu'il était consultant en logiciel sur le site parental UrbanBaby. Tumblr a également
collecté des fonds de l'Union Square Ventures, Spark Capital, Martin Varsavsky, John Borthwick, Fred Seibert, et
Sequoia Capital (parmi d'autres investisseurs)[8].
En août 2011, s'apprêtant à lever de nouveaux fonds (de 75 millions à 100 millions de dollars), Tumblr a été valorisé
à 800 millions de dollars[9].
Interface
L’inscription sur Tumblr est gratuite, très rapide (en moyenne 3 minutes) et ne nécessite qu'une adresse email, un
nom d’utilisateur et un mot de passe. Après avoir terminé l’inscription, Tumblr demande de choisir les thèmes qui
intéresse le plus l'utilisateur afin de cibler plus facilement les tumblelogs qu'il pourrait apprécier. Ensuite, la
plateforme propose d'autres pages susceptibles d'intéresser l'utilisateur ou encore de retrouver des connaissances déjà
présents sur Tumblr.
Tumblr fonctionne par un système d’abonnements similaire à Twitter ;
on peut choisir de s’abonner à un tumblelog sans que celui-ci ne nous
suive nécessairement ; les mises à jour sont ensuite visibles via la
Tumblr's dashboard
dashboard (ou tableau de bord). Après l’inscription, la dashboard est
l’interface principale depuis laquelle on peut publier nos posts, voir les
posts mis en ligne par les personnes que nous suivons, voir les notifications et les questions éventuelles et modifier
l’apparence de la page personnelle.
Lorsque Tumblr est indisponible, il s'affiche une page avec des Tumbeasts, des bêtes vertes nées de l'imagination du
graphiste Matthew Inman, créateur du site The Oatmeal[10],[11]. Il s'agit d'une référence à la baleine échouée (la «
Fail Whale ») qui illustre les plantages de Twitter[12].
En haut de la dashboard, on trouve la sélection des diverses publications possibles sur la plateforme :
Tumblr
Les textes
Les mises en forme sont minimalistes ; il est possible de programmer la publication des articles dont les URLs
peuvent être personnalisées manuellement. Il est possible aussi d’ajouter des tags. Bien que ce soit un ajout de texte,
une ou plusieurs photos peuvent être ajoutées.
Les images
L’éditeur est similaire à celui du module « texte » ; il est possible de télécharger une photo jusqu’à 10Mo ou de
pointer vers l’URL d’une image déjà en ligne. Des tags peuvent être ajoutés. Si nous avons des comptes Facebook et
Twitter, la publication peut s’effectuer en même temps sur les trois plateformes.
Les citations
Ce mode permet de reprendre une citation d’un contenu web pour mettre en valeur les dires d’un blogueur ou d’une
personnalité de référence. La citation peut être cliquable et renvoyée vers un article.
Les liens
Ce mode est très proche de Twitter mais comporte plus de fonctionnalités ; il dispose des mêmes possibilités de
référencement que les autres modules (réécriture d’URL, choix des tags, etc).
Les extraits de discussions
Il permet de copier/coller des extraits d’une discussion.
Les contenus audio et vidéo
Ces deux modules permettent d’intégrer des sons en MP3 et des vidéos à partir de plateforme telle que Youtube ou
en les téléchargeant depuis son ordinateur (limite fixée à 5 minutes pour un poids maximum de 100Mb).
Fonctionnalités
Créer son espace personnalisé
Bien qu’il existe des thèmes déjà prédéfinis (certains gratuits et d’autres payants), la mise en forme et le graphisme
sont entièrement personnalisables. La création d'un thème unique se fait à partir d'un codage html.
Suivre des utilisateurs
Lorsqu’on visite un tumblelog, il est possible de s'abonner à cette page ; avec cet abonnement, l'utilisateur est averti
sur la dashboard des mises à jour effectuées.
73
Tumblr
Publier du contenu
Photos, textes, vidéos, liens, sons, discussions…
Rebloguer
Le reblogging permet de partager la publication d’un membre de Tumblr sur son propre tumblelog (grâce à l’icône «
rebloguer »).
Mettre en avant des billets "coups de coeur"
Les articles "coups de coeur" d'autres utilisateurs sont remontés sur son propre tumblelog (grâce à l’icône [♥] en haut
à droite).
Devenir contributeur
Un contributeur peut proposer du contenu sur le Tumblr d’un autre utilisateur, si celui-ci l’autorise et avec son
accord.
Questions/Réponses
Avec la fonction « Ask me anything », les utilisateurs peuvent poser des questions aux autres membres ; si un
membre répond à celle-ci, sa réponse apparait sur son tumblelog.
Recherches
Il existe deux types de recherches: la recherche par tags permet de trouver des contenus ou des utilisateurs plus
facilement ; par ailleurs, Tumblr propose la fonction « explore », qui permet de découvrir des contenus répertoriés
par thèmes et classés par popularité.
La recherche de contenus officiels via "spotlight" permet une recherche thématique parmi les tumblelogs mis en
avant officiellement par la plateforme.
Usages
Pour Evelyne Broudoux, chercheuse en communication à l'Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines,
Tumblr appartient à « cette première génération d’outils d'auto-publication à spécialiser les billets selon la matière
qu’ils réceptionnent ». Dans une étude, elle explique : « Un billet Tumblr est pré-formaté selon sa forme sémiotique :
simple lien hypertexte, texte ou image, enregistrement sonore ou vidéo, ou symbolique : citation avec sa source ou
republication entière d’un post[13] ».
Cette plate-forme serait très utilisée par les spécialistes de la mode en raison de la possibilité de diffuser et de
partager des visuels[14]. Cette fonctionnalité de partage des photos est soulignée par le mensuel gay et lesbien Têtu
dans son article « Tumblr : Voyeurisme et plus si affinités[15] ».
74
Tumblr
75
Notes et références
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[8] http:/ / en. wikipedia. org/ wiki/ Tumblr
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[12] , sur ecrans.fr, consulté le 1 février 2011.
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Annexes
Articles connexes
• Tumblelog
• David Karp
Lien externe
• (mul) Site officiel (http://www.tumblr.com)
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•
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Portail des entreprises
Portail Internet
Portail des États-Unis
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Ressources
Bibliographie sur les réseaux sociaux
Article principal : Publications importantes en sociologie.
L'article ci-dessus répertorie un petit nombre de livres de toutes
les branches de la discipline. Ci-dessous figure une liste plus
importante de textes consacrés à la seule branche signalée.
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Bibliographie en ligne
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Le site d'Alain Lefebvre : www.lesreseauxsociaux.com [4]
Articles connexes
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L'Analyse des réseaux sociaux
Bibliographie en sociologie de la communication
Voir notamment tous les articles actuels de la sous-discipline (catégorie),
La liste des sociologues
Portail de la sociologie
Références
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http:/ / www. lesreseauxsociaux. com
78
Bibliographie sur la sociologie de la communication
79
Bibliographie sur la sociologie de la
communication
Pour un article plus général, voir : Publications importantes en sociologie.
L'article ci-dessus répertorie un petit nombre de livres de toutes les branches de la discipline. Ci-dessous figure une
liste plus importante de textes consacrés à la seule branche signalée.
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Articles connexes
•
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•
•
La Sociologie de la communication
Bibliographie sur les réseaux sociaux
Voir notamment tous les articles actuels de la sous-discipline (catégorie),
La liste des sociologues
Portail de la sociologie
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Sources et contributeurs de l’article
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Badmood, Bapt1steD, Bbullot, BrightRaven, CommonsDelinker, Consulnico, Copyleft, Cortex, Cépey, Céréales Killer, David Berardan, Deep silence, Durandal, EMV, ETAME,
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Long John Silver, Louis-H. Campagna, Lppa, Luzmael, Matpib, Mica, Mig, Mro, Necrid Master, OlivierFils, Ollamh, Orthomaniaque, Oxo, Passoa15, Pautard, Petitemaison, Pixeltoo, Plowt, R4f,
Red*star, Riba, Rigolithe, Riridirichie, Romary, Sebjault, Shelley Konk, Simon Villeneuve, Stanlekub, Stephaneperes, Taguelmoust, Theoliane, Vlaam, Webmasterrca, Wikinade, 46
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Communauté virtuelle Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=90167159 Contributeurs: -Roxas-, 16@r, ADM, Abdelkarim Fourati, Akeron, Goubatian, Gramorth3, Grimlock,
Gz260, Gzen92, GéGé twin, Herr Satz, Kirikou, Lamiot, Le Galéanthrope, Luc Legay, Manu1400, Michel BUZE, Nabeth, Pautard, PurpleHz, R4f, Sebleouf, Stéphane33, VCHunter, Zil, 11
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Réseau social Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=90247538 Contributeurs: (:Julien:), Abdil91130, AbdoOo, Acélan, Adriano78, Airalex11, Alain-lefebvre, Andrepitie, Anthere,
ApprentiMiam, Aqw96, Badmood, Badzil, Barraki, BenduKiwi, Berkus Tiwal, Bertol, Bob08, Bobby96, Boly38, Camawac, Camobap, Ccaille, Cham, Chaoborus, Charles Gardien, Chlesage,
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DocteurCosmos, Dzwriter, EDUCA33E, Ediacara, Elg, En passant, Enherdhrin, Epierre, Esprit Fugace, Et caetera, Fabrice Ferrer, Fabwash, Falcoperegrinus, Fimac, Fistos, FlashCode,
Foxandpotatoes, Fr-locutus, Francois1010, GL, Gautheron, Gede, Gloiseau, Goubatian, Gramorth3, Greudin, Grondin, Grumble, Gtmwiki, Guilbertph, Haltopub, Handcloud, Helenepouille, Herr
Satz, Hégésippe Cormier, IAlex, Idéalités, Indeed, Inisheer, Irønie, Izidor, JB, JLM, Jackverr, Jean-Louis Swiners, JeanBono, JeanChristopheCapelli, Jef-Infojef, Jelook, Jerome66, Jeudis, Jim
LH, Jmax, JnRouvignac, Jpgovekar, Jules78120, Julie Marrone, Julien.hermetet, Kafi, Kanabiz, Keenan75016, Kilith, Kipmaster, KoS, Kornemuz, Kriss06, LT-P, Lamiot, Laurent Nguyen, Lax,
Le pro du 94 :), LeCardinal, LeYaYa, Les-bibliotheques-valentinoises, Lgd, Libellule Bleue, Linan, Linedwell, Litlok, Lomita, Lordzeon, Loreleil, Louis-Serge Real del Sarte, Loulou04, Luc
Legay, Lucportel, MagnetiK, Marc Mongenet, Marieencens, Matpib, Mcmuad, Mehditamel, Merlin8282, Mes, Meslieres, MicroCitron, Militemps, MioZ, Moutarde, MrWoo, Myrtil,
Neustradamus, NicoV, NicolasDumoulin, Noejm2, Nono64, Ogado, Olivier Hammam, Orlodrim, Orphée, Padawane, Papa6, Passoa15, Patrick Barrabé, Pautard, Penjo, Phanhaitrieu, Pic-Sou,
Pierre.Foucart, RERSM, RM77, RaymondeR, Rdv75, Restefond, Rhizome, Romainrissoan, Romanc19s, Régis Décamps, Rémih, Sakharov, Sanattila, Sebd, Sebleouf, Sephora13, Sherbrooke,
SiM07, Solensean, Solveig, Sourisnaine, Spooky, Sudo, Sum, Superjuju10, Taguelmoust, Thibaudc, Thierry Caro, TiChou, TomT0m, Trex, Un brice, Vanina82, Vincent.giersch, Vitalis1900,
Vspaceg, Waysone, Wikig, Willi3112, Wseddddszssdgdsgdqfgdsf, Xofc, YanK, Zedh, Zejames, 306 modifications anonymes
Réseautage social Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=90106002 Contributeurs: 08pb80, 7dragons, A2, Abdil91130, Acélan, Alchemica, Anthere, Apollon, ArnoLagrange,
BAPTISTE9922, Badmood, Badzil, Balougador, Bapti, Baudat, Bertol, Bigbang67540, Bikepunk2, Blessard1971, Bluemajik, Boby55, Brunodesacacias, Cathb, Charitybernhard, Charles
Gardien, Chris a liege, Coyau, Curdeius, Dacoucou, Dadu, Datlan, Davgrps, Davigajo, Dhatier, Djidane39, Djmustru, Djona, Duckysmokton, Dzwriter, Ediacara, Elnon, Emmanuel Simond,
Facel, Favonus, Gribeco, Gui3344, Gz260, Gzen92, GéGé twin, H4stings, Harleymckenson, Hercule, Herr Satz, Homing, Ico, Idéalités, Inisheer, Iznogoud13, JLM, Jb.eichenlaub, Jerome66,
Jmax, Julie Marrone, Keeweek, KoS, Kormin, Kounen, Kyro, Laurent Nguyen, Leag, LessayCatus, Libellule Bleue, Linan, Linedwell, Lomita, Loreleil, Luc Legay, Mab, Maitab, Maurilbert,
Maximini1010, Mb06cs, Michel BUZE, Militemps, Mishukdero, Mogador, Nabeth, Nadin123, Neatnik, Neustradamus, Nico4nicolas, Nono64, Nouill, Ofol, PP Tom, Papa6, Pascal.kotte,
Pautard, Peterluz, Philippe hirou, Piranha, Pixgarden, Plubonigar, Popo le Chien, Popolon, PouX, Poulos, Puceronpoilu, Quentinv57, Remsoo, Restefond, Rezolille, Rezonance, RichdeLim,
Rimay, Romanceor, SCWIKI, SachaL, Schnoatbrax, Sebleouf, Silex6, SimonMalenky, Sky3RN, Soledad4v, Solensean, Surveyor, Sylveno, SyntaxTerror, Testation, The.mike, Thibho,
Toutoune25, TwoWings, Utopiapolis, VCHunter, Vi..Cult..., Vieuxloup, Vincent Lextrait, Wikivirgile, Wilsevy, Xavhan, Xic667, Z653z, Zawer, Zertrin, Zil, 169 modifications anonymes
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Analyse des réseaux sociaux Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=90267446 Contributeurs: 2A01:E35:1385:4E60:219:E3FF:FE04:1B9D, Ahbon?, BTH, Badzil, Christophe
Dioux, Dhatier, Edeluce, Euroxer, Grouic, Idéalités, Jarfe, Jjcasalo, Libellule Bleue, Litlok, Mastergreg82, Mayayu, Methexis, Mig, Militemps, Norrin TR, Orphée, Oziris, Phe, PieRRoMaN,
Poulos, Rene1596, Romanc19s, Salsero35, Sisqi, Smily, Stéphane33, Thomas-Bonnecarrere, TiChou, Un chat vert, 19 modifications anonymes
Théorie des réseaux Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=90175229 Contributeurs: Ange Gabriel, BTH, Idéalités, Jef-Infojef, Jerome66, Pucesurvitaminee, Tou chti
Six degrés de séparation Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=90033141 Contributeurs: ADM, Actarus Prince d'Euphor, Archibald Tuttle, Copyleft, Deltafidesign, Duet Paris By
Night, Erdrokan, Franck.depierre, FredColantonio, Fv, GreyDuck, Hebi, Holycharly, Huster, IP 84.5, JoseREMY, Kirtap, Letartean, Libellule Bleue, Lomita, Marek M, Mathématicien joyeux,
Millbart, Nadin123, Necrid Master, Nutsy, Oziris, Passoa15, Phe, Pixeltoo, Pyo666, Remsirems, Romainhk, Sanao, Sebd, Sebleouf, Sherbrooke, Surréalatino, Thontep, Tom Fès, Wikig, Zetud, 34
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Nombre de Dunbar Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=90079562 Contributeurs: Anthere, Azariel, Badmood, California dream, ChristGe, Frenetik, Greudin, Guiiillaume,
Idéalités, Lomita, M0tty, Marcellus55, MetalGearLiquid, Rodh, Sebd, SimonMalenky, Speculos, Sublimo69, Yugiz, 10 modifications anonymes
Sociologie des communautés virtuelles Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=89699463 Contributeurs: Abdelkarim Fourati, AntonyB, Factory, Gramorth3, GéGé twin, Thierry
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