Quel avenir pour l`espèce humaine ? Quel futur pour la planète

Transcription

Quel avenir pour l`espèce humaine ? Quel futur pour la planète
QUEL AVENIR POUR NOTRE PLANÈTE ?
Quel avenir pour l'espèce humaine ? Quel futur pour la planète ? Une situation très préoccupante, mais des
raisons d’espérer et d’agir. À l'UNESCO le 25 novembre 2006, des scientifiques reconnus, des hauts
responsables, ont dressé un bilan effroyable de l'état de notre planète tout en espérant que l'humanité saura saisir
cette opportunité pour construire une nouvelle civilisation. Le XXIème siècle débute sur un constat désormais
clair et indiscutable "nous vivons la première crise écologique globale". Cette crise écologique est provoquée
par la puissance technologique et la démesure de l’homo sapiens, son déficit de spiritualité et de bon sens et la
perte de ses liens avec l’Univers. Le mode de production et de consommation initié par les pays occidentaux - et
largement copié par la Chine, l’Inde, et les pays émergents - est incompatible avec les ressources de la planète.
Mais moi, Français moyen, pourquoi suis-je concerné par l’écologie ?
Je le suis d’abord en tant qu’homme, parce que la terre est notre maison commune1 selon l’expression du Pape
François et qu’elle nous concerne tous. Je le suis aussi en tant que chrétien, car dès le début du livre de la
Genèse Dieu crée le monde, puis l’homme en lui donnant l’ordre de « soumettre » la terre2. Dieu nous a confié
la terre pour la travailler, sans l’abimer, et en tirer profit pour nous nourrir. Nos activités humaines interfèrent
avec la nature.
L’écologie, précisément, étudie les rapports qui existent entre tous les éléments de la nature et les êtres
vivants, dont nous sommes, et pas les moindres. La crise écologique est accompagnée par une crise financière
et économique déclenchée par la rapacité et l’irresponsabilité des banques, mais aux causes plus profondes
(par ex. : financiarisation de l’économie, écart entre les transactions financières et l’économie réelle,
spéculation sur les matières premières, etc.). Elle est aussi suivie par une crise alimentaire - perte des terres
agricoles (urbanisation, routes, érosion éolienne et pluviale suite à la suppression des haies, etc.) et
déforestation.
Devant ce constat cette question nous est posée :
Quelles sont aujourd’hui nos attitudes envers les ressources terrestres ?
Nombreux sont encore ceux qui pensent que les ressources naturelles sont sans limite, que la diversité
biologique ne semble pas souffrir d’un appauvrissement, que l’homme pourra s’adapter à toutes ces
transformations, aux nouvelles conditions de vie, et même à la pollution ! Si nous voulons un avenir pour notre
planète, il nous faut prendre conscience que les réserves naturelles et énergétiques sont limitées ; l’eau
potable manque dans de nombreuses régions du monde et pose des problèmes d’approvisionnement y compris
dans nos pays développés. D’autres ressources comme le pétrole ou l’uranium ne sont pas inépuisables.
1 - Notre situation est préoccupante, quelques chiffres et faits en témoignent :
La pollution atmosphérique augmente : selon l’OMS elle est responsable en 2012 de près de 7 millions
de morts prématurées par an, surtout dans les pays à revenus faibles et intermédiaires, en particulier en Asie.
Les émissions de CO2 sont une menace réelle
- Perte de biodiversité : les espèces disparaissent au moins cent fois plus rapidement que le rythme
naturel et de manière irréversible à notre échelle. Le changement climatique aggravera probablement la
perte de biodiversité et augmentera les risques d’extinction. D’ici une vingtaine d’années le réchauffement
climatique pourrait provoquer l’extinction d’un quart des espèces terrestres ! Le réchauffement climatique c'est
environ 300 000 décès par an dans le monde.
La désertification concernera un tiers des terres et touchera 2 milliards de personnes en 2050, 2 milliards
de personnes seront en situation de pénurie d'eau d'ici à 2025, probablement 3 milliards en 2050. Nos pays
riches consomment trop de biens superflus avec un mode de vie inconcevable à l'échelle de la planète
Ainsi donc, nous vivons une crise écologique majeure : - pollution de l’air, des cours d’eau, de la mer, des
sols, - destruction des écosystèmes - épuisement des ressources naturelles (ressources halieutiques, forêts,
nappes phréatiques, minerais, énergies fossiles) - atteintes graves à la biodiversité - réchauffement
climatique…
1
« Le défi urgent de sauvegarder notre maison commune inclut la préoccupation d’unir toute la famille humaine dans la recherche
d’un développement durable et intégral, car nous savons que les choses peuvent changer. » dit le Pape François.
2
« 1,01 Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre… 27, Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, il les créa
homme et femme.28 Dieu les bénit et leur dit : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. » « Le Seigneur
Dieu prit l’homme et le conduisit dans le jardin d’Éden pour qu’il le travaille et le garde. » Gn. 2, 15
1
Nous devons donc changer nos modes de comportement
Quelques gestes simples et utiles sont à notre portée : Arrêter de prendre la voiture pour aller acheter le pain
ou le journal ! Limiter l’utilisation d’eau dans la maison pour éviter le gaspillage. Économiser aussi l’eau au
jardin : goutte à goutte, paillage, arrosoir plutôt que tuyau… Récupérer l’eau de pluie. Ne pas trop chauffer
les appartements et les maisons. Éclairage : pensez à éteindre, soigner son éclairage, c’est participer à la
réduction de ses dépenses électriques. Recourir à l'énergie renouvelable notamment l'usage de l'énergie
solaire peut être considéré comme un pas vers la protection de l'environnement. Réduire et trier ses
déchets. Notre consommation de papier impressionne. Le papier peut être… papier brouillon ! Ce petit
geste permet de réduire de façon conséquente la consommation de papier. Boire l'eau du robinet, vous alliez
écologie à économie ! L’eau du robinet coûte de 200 à 300 fois moins cher que l’eau en bouteille. Composter
ses déchets biodégradables. Troquer ou donner ses vêtements. Déposez-les dans les conteneurs des
associations. Il y a aussi l'utilisation de produits bios qui peuvent contribuer à la protection de
l'environnement. Essayer au maximum de faire marcher les artisans locaux.
La crise écologique majeure nous conduit à nous interroger sur l’utilisation que nous faisons de ce qu’il est
convenu d’appeler « les biens de consommation courante ». Sommes-nous bien conscients que tout ce que
nous achetons est bien nécessaire pour l’équilibre de notre vie ?
De nombreux dangers guettent notre maison commune. Cependant existent des raisons d’espérer qui vont
bien au-delà de l’écologie ; citons parmi d’autres :
- L’effondrement des dictatures : (Amérique latine, Philippines, URSS, Europe de l’Est), de l’apartheid
en Afrique du Sud, de régimes corrompus (Tunisie).
- Le mouvement des “indignés” : Espagne, Portugal, France, Allemagne, Italie, Royaume Uni,
Belgique, Grèce, États-Unis, aux conséquences difficilement évaluables.
- La prise de conscience de la gravité de la situation par l’opinion publique
L’importance du rôle des femmes dans le changement de la société
Le développement du dialogue interculturel et interreligieux
Les comportements nouveaux et responsables des citoyens et des consommateurs (tri sélectif,
covoiturage, tourisme solidaire etc.)
Conclusion
Nous pouvons citer la métaphore du Colibri, ce joli conte amérindien. Dans un immense incendie de forêt, le
colibri, petit oiseau de 2 g mais plein de vie, prend quelques gouttes d’eau dans son bec et les verse sur
l’incendie. Le tatou le voyant faire lui dit : tu ne crois quand même pas qu’avec ces quelques gouttes d’eau tu
vas éteindre ce gigantesque feu ? Non lui répond-il, mais je fais ma part !
Ainsi chacun de nous peut prendre sa part pour la sauvegarde de notre maison commune !
2

Documents pareils