La lettre des Correspondants
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La lettre des Correspondants
La lettre des Correspondants N°11 décembre 08 Le thème central de ce numéro 11 est consacré à la “campagne” saisonnière de ramassage des feuilles mortes organisée par le service “Propreté Urbaine” et l’association d’insertion ICEO (nouvelle dénomination de l’APEQR) : un planning de ramassage conjuguant les moyens techniques et humains, sur des axes prioritaires au regard de la présence d’arbres ou de “vents dominants”. D’autres planifications du même type existent en cours d’année : l’organisation des services pour le déneigement ou le renforcement des moyens pour la collecte des corbeilles au Parc Barbieux dès le moi de mai. Ceci nous amène à rappeler que si Vivacité continue à prendre en compte les demandes ponctuelles d’intervention pour nettoyage de trottoirs, fils d’eau ou voirie, l’intervention de la Ville se fait principalement dans le cadre d’une organisation et de plannings qui permettent d’assurer une égalité de traitement dans l’ensemble des quartiers. Prestations réalisées de mai à août 2008 Batiment chantier e 3,9% Fourrière automobile 3,5% Assainissement 3,2% Voierie 4,4% Espaces verts 2,5% tri sélectif 6,6% Eclairage Public 2,3% Signalisation 1,6% Propreté Urbaine 72% SOMMAIRE 1212 1171 1289 1087 mai juin juillet août Les feuilles mortes se ramassent à la pelle ! Chacun doit balayer devant sa porte Propreté urbaine : que fait la ville ? Questions/réponse dépôt sauvage L'effet verbalisation Histoire d'un signalement Les feuilles mortes se ramassent à la pelle ! À croire qu'une petite tornade est passée par là ! En une nuit, toutes les feuilles du gros platane sont tombées. Le trottoir est couvert d'une telle épaisseur que l'on ne distingue plus le bord de la chaussée. Même le passage piéton est caché. Monsieur Frimas, dont le trottoir s'est “enfeuillé”, contacte VivaCité pour signaler le danger et “exiger” le passage immédiat d'une équipe de nettoyage. À son grand étonnement, la conseillère de VivaCité lui rappelle que c'est à lui, riverain, de balayer le trottoir et le fil d'eau face à son habitation. Elle l’informe qu’un planning est établi qui prévoit un passage régulier du service de la propreté urbaine. Toutefois, elle lui précise qu’elle transmet la demande au service, de façon à attirer l’attention sur cette rue lors du prochain passage régulier. Pour éviter que les feuilles misent en tas ne s'envole, la conseillère lui a recommandé de les mettre en sacs plastiques et de les présenter exceptionnellement à la collecte dès le prochain jour de ramassage des ordures ménagères Les responsables du service de la propreté urbaine mobilisent l'équipe de propreté affectée au quartier pour qu'à l'occasion de leur prochain passage (deux fois par semaine), ils veillent à finir le nettoyage du fil d'eau, libérer l'égout et dégager le passage piéton. À voir Monsieur Frimas balayer son trottoir, deux de ses voisins ont fait de même. Désormais, la propreté de “son trottoir” devient un élément de fierté. Chacun doit balayer devant sa porte En application du Règlement de Police Municipale (nettoiement), l’entretien de la voie publique repose autant sur l’action quotidienne des riverains que sur les moyens techniques des services municipaux. Tout occupant d’immeuble est tenu de maintenir dans un état de propreté suffisant le trottoir et le fil d'eau au droit de sa façade, d’enlever les végétaux et détritus qui s’y entassent, de nettoyer les excréments d’animaux, de déblayer les feuilles, la neige et le verglas, de désherber sa devanture… La lettre des Correspondants Propreté urbaine : que fait la ville ? Entretien avec Marie Breviere, directrice de la Propreté urbaine. Notre mission première, c'est le maintien de la propreté. Nous venons en complément de l'action des citoyens qui, normalement, balayent devant leurs portes, jettent leurs papiers gras dans les corbeilles, ramassent les déjections de leurs toutous, sortent et rentrent leurs poubelles aux jours indiqués. Notre action devrait consister alors à intervenir là ou le simple riverain ne peut agir : les 160 km de chaussées, les rues vides d'habitations, les îlots directionnels, les places et parcs, les cours d'écoles, les trottoirs bordant les crèches, hôpitaux, écoles, les marchés… Pour ces actions, nous disposons d'outillages adaptés venant en complément du balayage manuel : des balayeuses laveuses, des machines pour souffler et aspirer les feuilles, pour désherber, pour effacer les tags… La nouvelle coordination de ces moyens permet désormais d'intervenir plus souvent et de traiter plus de chaussées. Nettoyer les chaussées la nuit accentue l'efficacité car il y a moins de gêne pour la circulation. Chaque semaine, 500 corbeilles à papiers sont vidées. Les fréquences de passage du “Service propreté” sont programmées en fonction du risque d'encrassement de la rue (fréquentation, type de rue…). Pour le centre-ville et certains grands axes, l'intervention est permanente. Pour le reste de la ville, les fréquences de nettoiement des rues oscillent entre 1et 5 fois par semaine. Nous veillons à la plus grande équité possible de traitement de tous les quartiers. Mais les trop nombreux dépôts sauvages, tags, riverains incivils, les sacs d'ordures ménagères, non ramassés à cause d'une erreur dans le tri ou d'une sortie le mauvais jour et abandonnés sur le trottoir, qui vont se dégrader et s'épandent sur le trottoir, mobilisent une bonne partie des équipes de propreté. Nous devons trop souvent traiter les urgences à l'encontre de notre mission de maintien de la propreté. Question/réponse Un dépôt sauvage est signalé par un correspondant. Pourquoi faut-il plusieurs jours pour le débarrasser ? La ville ne peut se contenter d'intervenir pour solutionner chaque dysfonctionnement sans en chercher en réduire les causes et à identifier les responsables. Dès le signalement effectué, un agent assermenté fouille le dépôt pour en identifier de "déposant". Si celui-ci est identifié, un avis de passage lui est remis, l'incitant à venir débarrasser son dépôt. S'il n'a pas obtempéré, le lendemain, un autre avis de passage est déposé. Le surlendemain, la verbalisation devient effective et le dépôt est signalé comme devant être enlevé. Le dépôt peut donc rester en place le temps d'identification, lors des trois jours de la démarche de verbalisation. C'est le prix à payer pour verbaliser les contrevenants. Certains dépôts sont abandonnés sur des terrains privés, (dont ceux gérés par la Communauté urbaine ou des bailleurs sociaux). Les agents de la vile n'ont pas le droit légal d'y intervenir. La ville avise ces propriétaires pour qu'ils interviennent. Cela peut aussi prendre du temps ! L'effet verbalisation La “verbalisation” d'un responsable de dépôt sauvage s'élève en moyenne à . Cela correspond au remboursement des frais de nettoyage engagés par la ville. S'il ne règle pas cette somme, des poursuites judiciaires sont engagées et l'amende peut atteindre (amende de 3ème classe). Cette verbalisation systématique a pour conséquence une baisse significative des dépôts sauvages et une forte incitation des responsables identifiés à s'expliquer et réparer leur incivilité. À titre indicatif, les volumes de dépôts sauvages à Roubaix sont passés de 8500 m3 en 2006 à 6600 m3 en 2007. 150 euros 457 euros - N°11 décembre 08 Des correspondants VivaCité en visite à TRISELEC* Tous les camions ramassant les bacs et les sacs de déchets recyclables des roubaisiens déposent leur chargement à Triselec : l'entreprise qui assure le tri final de la collecte sélective. Plus de 150 salariés y trient nos déchets pour les valoriser et les recycler. Un groupe de “correspondants VivaCité” a effectué la visite de cette entreprise dont Monsieur Delannay, habitant du quartier centre. " J'ai une formation de syndicaliste. J'ai l'habitude de m'impliquer et je ne suis pas indifférent à ce qui se passe autour de moi. En tant que simple citoyen, on est souvent démuni devant telle ou telle situation. Pour être un bon correspondant, il faut être impliqué dans son quartier, être à l’affût des anomalies, y réfléchir et voir comment on peut résoudre tout ça. C’est important pour Vivacité de connaître l’avis des habitants. J’espère être un bon relais ! Ce que je retiens de la visite, ce sont deux images fortes : • Une noria de camions qui d'un côté apportait des déchets, et de l'autre, emportait des balles de papiers et de plastiques vers toute l’Europe. • Beaucoup de personnes à l'emploi. Ce sont des personnes un peu en difficulté, qu’on essaye de réinsérer dans la vie active, tout ça c’est positif, mais c’est un travail à la chaîne, un travail ingrat qui ne doit être qu’un passage, pas une solution définitive. M. Delannay Correspondant Quartier Centre * Récemment, l'entreprise a été détruite par un incendie. L'intégralité des salariés a été répartie sur d'autres unités de tri de la Métropole. LES RENCONTRES Si vous souhaitez organiser une réunion d’information sur VivaCité, avec les habitants de votre quartier, les parents d’élèves de l’école ou votre club de sport, par exemple, faites-le nous savoir en appelant le 08 100 59 100*. * n° Azur, coût d’une communication locale au tarif en vigueur ISSN et dépôt légal en cours Edition : Mairie de Roubaix - Rédaction : NUANCES - Photos : Arnaud Loubry. Conception graphique : Résonance - Impression : La Monsoise. Les volumes de déchets à traiter sont impressionnants. Il y a vraiment beaucoup de richesses jetées dans nos poubelles. Désormais, je serai plus attentif à la qualité de tri de mes déchets. J'ai constaté combien c'était utile pour la société et c'est le moindre des respects pour les personnes qui sont chargées de finir ce tri. VOTRE AVIS nous intéresse ! Vous souhaitez nous faire part d'un sujet à traiter dans les prochains numéros de votre "lettre des Correspondants" contactez-nous au : 08 100 59 100 * * Coût d’une communication locale