Fortifier les leaders pastoraux est vital pour apaiser la souffrance au

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Fortifier les leaders pastoraux est vital pour apaiser la souffrance au
Fortifier les leaders pastoraux est vital pour apaiser la souffrance au Moyen Orient, selon le fondateur d’un ministère de proclamation mondiale. Le fondateur d’un ministère de proclamation mondiale qui a formé de milliers de leaders d’église dans plus de 100 pays a souligné l’importance de fortifier les leaders pastoraux au Moyen Orient afin d’aider la population souffrante. Il a noté que le ministère affecte les congrégations qui à leur tour deviennent des témoins à la communauté toute entière. Dr. Ramesh Richard, le fondateur et président de RREACH (Ramesh Richard Evangelism and Church Health/ L’Organisation d’évangélisation et d’amélioration de la santé d’église de Ramesh Richard), a dit dans une entrevue conduite par l’email le mercredi avec The Christian Post qu’en ce qui concerne la Foi Chrétienne, le Moyen Orient est la région la plus proche de Jésus Christ en termes d’origine raciale et géographique, mais également la plus éloignée de Lui spirituellement parlant. Le théologien-­‐évangéliste, qui sert en qualité de professeur d’engagement théologique mondial et de ministère pastoral au séminaire théologique de Dallas, est également l’organisateur général du congrès de la proclamation mondiale pour des formateurs pastoraux qui aura lieu à Bangkok en juin 2016. Dr. Richard a partagé ses pensées concernant un certain nombre de sujets en rapport avec le Moyen Orient, notant qu’il était difficile pour les occidentaux de comprendre entièrement la complexité des conflits dans cette région. Il a énuméré cinq causes principales que les églises évangéliques en occident devraient défendre. Au dessus est l’email et l’entrevue avec le CP CP : Quelle est votre expérience au Moyen Orient ? Quels pays visitez-­‐vous en ce moment et comment décririez-­‐vous la situation que vous y rencontrez ? Dr. Richard : Je préfère ne pas révéler tous les endroits que je visite en ce moment. Il suffit de dire que mes amis et mes frères se situent de différents côtés d’un point de vue national et social. Je décrirais la situation comme presque insoluble sur le plan social et national, mais en adoptant une lecture théologique de l’histoire, passé, présent et future, il y a de l’espoir. CP : Quelles incompréhensions existent de la part des occidentaux en général et des Chrétiens d’occident en particulier concernant le conflit en cours au Moyen Orient ? Dr. Richard : Je ne crois pas que « les occidentaux », et plus particulièrement ceux issus de cultures et de pays plus jeunes, peuvent réellement comprendre l’intensité et la complexité du conflit au Moyen Orient sur le long terme. Qui plus est, les Chrétiens plus avisés réalisent que le monothéisme transcendant qui sous-­‐tend les convictions des deux parties dominantes dans ces conflits ne peut être résolu que par la reconnaissance de l’arrivée terrestre et personnelle de Dieu. Finalement, la foi de la Bible invite tous les peuples à accueillir le Seigneur Jésus en tant que ce Dieu personnel-­‐ dans sa première venue, en tant que Sauveur de l’humanité, à son dernier retour, en tant que Juge de l’humanité-­‐qui amène une justice équitable pour les Juifs et les non-­‐Juifs dans la région en accordant à tous le droit de propriété terrestre et de bénédiction qui dure à jamais. En ce qui concerne la perception occidentale du conflit en général, soit ils ont abandonné, soit ils ne s’en préoccupent pas ou ils espèrent des solutions rapides au Moyen Orient. Cela est dû, en partie, à une approche court-­‐terme à tous les problèmes. CP : Quel est le rôle des églises occidentales en termes de réponse par rapport à la crise du Moyen Orient ? Dr. Richard : Les églises évangéliques en occident ont très peu d’options pour aider de manière significative. Je propose une grille quintuple dans laquelle elles doivent opérer. Permettez-­‐moi de vous la présenter en termes de ce que nous supportons plutôt que de ce que nous rejetons, avec un commentaire légèrement étendu sur le dernier point. 1) Pro-­‐Dieu, et par conséquent Ces priorités, plans et objectives pour la planète entière, tout particulièrement en ce qui concerne le salut de l’humanité. 2) Pro-­‐Messie, le Seigneur Jésus Christ, car notre engagement ultime est envers Lui, tous les autres identités et engagements étant relatifs, secondaires et pénultièmes. 3) Pro-­‐Église/Chrétien, avec une responsabilité primaire de faire le bien dans tous les sens du terme et en particulier envers « les frères en la foi. » 4) Pro-­‐Vie, contre la déshumanisation, la brutalisation et la marginalisation de toute personne où que se soit ; et pour la pratique du bien envers tout le monde (Gal. 6 :10). Cela inclus la défense des principes d’une humanité biblique qui est promue par le soutien des structures socio-­‐politiques qui favorise la vie, la paix, la dignité, la liberté, etc. 5) Pro-­‐Monde, concernant le présent, mais pour Israël et ses voisins concernant le passé et le futur. En ce moment, nous souhaitons et travaillons pour le meilleur dans le monde entier (y compris toutes ces zones sensibles et terrifiantes) dans le nom et l’esprit du Christ. Aller au nom de Jésus mais pas dans Son esprit (ou l’inverse) est un abus de l’Évangile. La région entière du Proche et Moyen Orient, c’est-­‐à-­‐dire Israël et tous ces voisins, sont dans l’incrédulité et même anti-­‐Chrétien en ce moment. De la perspective du passé, nous sommes en accord avec le Seigneur Jésus qui a dit que le salut vient des Juifs (Jean 4 :22) ; en accord aussi avec les prophéties de l’Ancien Testament avec une priorité intégrée et glorieuse pour cette région (Ésaïe 19 :18-­‐25) ; et avec le Nouveau Testament qui tient a un futur Israël en dépit de son incrédulité présente (Rom. 9-­‐11). Par conséquent, nous ne nions ni ne diminuons l’avenir d’Israël, nous ne la considérons pas non plus comme le remplacement de l’église oul’accomplissement par l’église. Et encore sa priorité future est uniquement en rapport avec son but initial d’être un canal de bénédiction pour le monde entier, qui sera enfin accompli par le retour du Roi-­‐Messie. Dieu lui-­‐même ne qualifie pas aveuglement toute l’action d’Israël comme permise, en particulier si Israël ne dispense pas de la bénédiction envers ses voisins. La bénédiction de Dieu ne signifie pas l’absence de responsabilité morale envers Lui. Dieu exerce un jugement sur Israël à chaque fois que ses voisins menacent son existence, mais Il ne l’abandonne pas pour autant sans avenir. C’est-­‐à-­‐dire, la Bible est pro-­‐Israël (passé et futur), mais pas pro-­‐Israélien (au présent). Notre position doit être la même. La Bible est pro-­‐monde, pro-­‐vie, pro-­‐Christ, pro-­‐Chrétiens et pro-­‐Église. Nous le serrons de même. La prière pour la paix d’Israël (Ps. 122 :6) inclut tous ses habitants qui ont d’abord fait la paix avec Dieu en croyant au Messie-­‐Jésus et qui vivent en paix les uns avec les autres en la poursuivant la justice et la droiture. CP : De quelle manière les Chrétiens d’Occident peuvent-­‐ils venir en aide et soutenir les Chrétiens qui souffrent au Moyen Orient ? Dr. Richard : De la même manière réellement que les croyants soutiennent d’autres Chrétiens partout faisant face à la misère extrême, à l’oppression sociale, aux catastrophes naturelles etc. Nous faisons tout ce que nous pouvons concernan tles besoins urgents de sécurité et de sureté et par la suite de manière structurelle et systématique au traves des processus socio-­‐politiques. Permettez moi de rajouter que l’une des façons les plus efficaces pour soulager la souffrance est de fortifier les leaders pastoraux qui sont sur place à long terme et souvent plus pertinents et moins chers. Si nous pouvons les fortifier, leurs ministères impacteront leurs congrégations qui à leurs tour deviendront des témoins pour leurs communautés. De nombreuses histoires ont émergées parmi des camps de refugiés de personnes qui ont expérimenté l’amour et la vérité de Christ au travers du service des leaders pastoraux par le biais des églises. CP : Comment les leaders Chrétiens peuvent-­‐ils proclamer le message de Dieu, un message de paix et d’espoir, dans une région où il y a beaucoup de conflits d’idéologies, certains d’entre eux étant extrêmement violents et hostiles à l’égard de la Chrétienté? Dr. Richard : Pendant mon voyage, j’ai trouvé une perspective magnanime du ministère de la part des leaders locaux à la fois stratégique et marquée par le sacrifice. L’un a dit, « Nous avons prié si longtemps pour que cette région s’adoucie envers l’Évangile. De la même manière que Dieu a confondu et renversé l’hégémonie du Communisme avec une opportunité sans précédent pour l’Évangile, cela est en train de se reproduire dans une région considérée comme impénétrable pour l’Évangile ». Un mouvement stable et irréversible vers le Seigneur Jésus, plutôt que des conversions occasionnelles rapportées de manière isolée, a commencé parmi ceux issus de la conviction majoritaire. Un autre leader a ajouté dans un commentaire supplémentaire, « Nous sommes nés ici, nous vivons ici et nous mourrons ici. Et si cela signifie mourir pour la promotion de l’Évangile, cela vaut la peine de sacrifier nos vies ». Vraisemblablement, les leaders Chrétiens saisissent l’anxiété et la détresse parmi un grand nombre de participants et de victimes de la vision du monde prédominante pour l’intérêt de l’Évangile en payant le prix fort. Ceux-­‐là sont les héros actuels de la Foi. CP : Que voyez-­‐vous concernant l’avenir de la Chrétienté au Moyen Orient ? Dr. Richard : Évidemment, notre intérêt dans l’ensemble de cette région est biblique, tout simplement parce que tous ces pays du Proche et Moyen Orient font partie du plan de Dieu pour le monde – depuis l’aube du salut jusqu’à l’achèvement de Ses plans. En ce qui concerne la Foi Chrétienne, c’est la région la plus proche de Jésus en termes d’origine raciale et géographique, mais également la plus éloignée de Lui spirituellement parlant. D’un point de vue organisationnel, nous avons eu le privilège de former des pasteurs dans cette région au cours des deux dernières décennies avec notre conviction que la santé du pasteur affecte la santé de l’église qui à son tour affect la santé de la société. Nous sommes actuellement impliqué dans une campagne de capital humain de dix ans jusqu’en 2020 afin de mettre en relation, d’unir et de fortifier 100000 pasteurs qui servent dans 200 pays. Ces pays inclus tous les pays du Moyen Orient. Si Dieu le permet, en 2016, le Congrès de la Proclamation Mondiale pour les Formateurs Pastoraux réunira des formateurs des secteurs formel et non-­‐formel dans la région. Je souhaiterais une présence importante et proportionnée de cette région à cet événement afin de les mettre en réseau, les unir et les fortifier alors qu’ils sont en train de servir dans un environnement extrêmement difficile. Il y a une quinzaine de programmes formels ainsi qu’une douzaines de programmes à initiative non-­‐formelle qui peuvent aider directement. Je voulais d’abord visiter le Moyen Orient pour mobiliser les délégués pour le GProCongress avec la conviction que si nous obtenions une bonne représentation des endroits les plus difficiles, le reste du monde serait plus facile à recruter en suivant l’exemple de l’engagement contre vents et marrées du Moyen Orient. Plus d’information sur le Congrès de la Proclamation Mondiale pour les Formateurs Pastoraux est disponible sur le site web officiel, www.GProCongress.org.