s`aimer sans tabac

Transcription

s`aimer sans tabac
S'AIMER SANS TABAC
Docteur Emmanuel KHALATBARI
Ouvrages de référence :
- Fumeurs, je vous aime Dr Khalatbari – Editions Librairie de Médicis 2002
- La Fume – Professeur Robert Molimard
- Dépendance à la nicotine, Critique d'une théorie – H. Frenk, R. Dar –
Les Belles Lettres - 2005
Sites Internet :
www.sansnicotine.com
www.khalatbari.com
Nous pouvons nous aimer avec douceur sans nous faire violence, sans brutalité, sans
douleur et sans tabac. Le fumeur n'est pas un malade. Il ne fume ni pour se rendre malade
ni pour se suicider.
-
Il
Il
Il
Il
Il
est à la recherche du réconfort, du soulagement et de l'apaisement avec sa fumée.
fume parce qu'il n'aime pas souffrir.
fume pour ne pas être en manque, pour son bien-être.
fume parce qu'il s'aime.
n'est pas préoccupé par des questions dont il est persuadé connaître les réponses.
Fumer est-il un besoin ou un conditionnement émotionnel ?
La fumée est-elle une pollution, une drogue ou une amie ?
Le fumeur est-il récompensé confortablement par son choix, son investissement en temps,
en argent et en nuisance qu'il s'impose ?
Ces questions suscitent un dialogue très enrichissant avec le fumeur. La peur principale du
fumeur est d'être en manque.
Pourtant il n'apprend pas à devenir fumeur par manque de produits nuisibles. Il ne choisit
pas de fumer par besoin de nicotine toxique et anxiogène ni de polluants agressifs. C'est le
manque de tendresse, de caresse, "d'un prince ou d'une princesse" qui facilite le choix du
jeune pour établir son lien affectif et durable avec la fumée. C'est le manque de liberté,
d'indépendance, de confident, de confiance en soi, de sécurité et d'apaisement qui engendre
chez le jeune le désir d'évasion dans la poitrine voluptueuse de la fumée. Son attachement
et son lien avec la fumée sont 100 % émotionnel, affectif, comportemental et psychologique.
Les tissus nobles de son corps et ses neurones subissent effectivement sans plaisir
l'agression répétitive des milliers de composants toxiques de la fumée pendant de
nombreuses années. Ses organes luttent contre ces polluants mais ne peuvent s'habituer
aux produits toxiques. Ils rejettent, tolèrent et résistent à l'agression de la nicotine,
souffrent de cette violence quotidienne et injuste mais continuent à détester la totalité de la
composition pourrie du tabac, y compris la nicotine, sans aucun bénéfice biologique ni
psychologique. Malheureusement nous constatons que les fumeurs présentent plus souvent
que les non-fumeurs : des troubles dépressifs, d'anxiété, de nervosité, d'irritabilité,
d'impatience, d'agitation, de troubles du sommeil et une baisse de performance. Ce sont
aussi les fumeurs qui consomment le plus de tranquillisants, d'antidépresseurs et de
somnifères. Le tabac, cet accessoire de paraître, est investi par le fumeur comme
"régulateur émotionnel", mais il n'est qu'un véritable "conditionnement perturbateur" de son
état psychoaffectif.
S'aimer sans tabac !
Docteur Emmanuel Khalatbari
1
À l'arrêt du tabac, son corps ne souffre pas du manque d'agresseurs polluants et détestables
pour son cerveau. Au contraire, c'est une vraie sensation de liberté.
À ce jour, il n'est pas démontré que la nicotine toxique ni qu'aucun autre polluant du tabac
soit le responsable de l'attachement du fumeur à sa fumée. La nicotine est une substance
anxiogène qui provoque insomnie, cauchemar, nervosité, palpitations, maux de tête,
nausées, irritabilité et anxiété. Elle n'est pas capable d'apporter la moindre sensation de
bien-être à ses abonnés. Si tel était le cas on pourrait s'évader, planer et s'endormir
paisiblement avec une bonne dose de nicotine collée sur sa peau ou dans ses narines toutes
les nuits.
Vouloir induire auprès du fumeur la possibilité d'un éventuel besoin de ce poison anxiogène
et agressif pour le bien-être de son cerveau est une honteuse manipulation commerciale.
On attribue communément le mot "drogue" à une substance capable de nous procurer une
sensation de bien-être. La nicotine toxique provoque une excitabilité pire que la caféine sans
apporter la moindre sensation de quiétude. Le gaz d'échappement de la fumée (monoxyde
de carbone) et les polluants goudronnés à l'ammoniac n'apaisent aucun fumeur. Ne
confondons pas la "drogue "et les substances toxiques que l'on trouve dans une droguerie et
dans la fumée. Il n'existe pas de réseau de trafiquants de nicotine.
Malgré une consommation importante de tabac dans une soirée, le fumeur ne présente
aucune perturbation psychique. Il contrôle et maîtrise totalement son comportement et n'est
nullement sous l'emprise de la nicotine. Le fumeur se sent drogué comme on peut être
"drogué "par la musique ou par la lecture.
Le fumeur se sent dépendant comme on peut être dépendant de son téléphone portable,
d'Internet ou de son compagnon. Le fumeur a un comportement conditionné comme ceux
qui ont ce réflexe automate de se ronger les ongles ou de mordre des crayons.
Le fumeur fonctionne avec son rituel et ses repères bien déterminés qui jalonnent son
rythme et ses "pauses aux épines": "nicotine-caféine" en guise de caresses anti-stress sans
aucune réelle sensation de détente.
Malheureusement, la nicotine représente l'image de l'évasion pour le fumeur et résonne
dans son coeur comme un doux apport de "morphine" ou besoin "d'héroïne". Il attribue à la
fumée des vertus "mystiques" et "célestes" en contradiction constante avec son
comportement. Progressivement sa fumée séductrice va occuper dans son quotidien la place
d'une véritable copine, complice et fidèle, soumise et accessible, sans attente ni exigence,
en harmonie avec ses désirs.
Le fumeur "humanise" sa fumée et la considère comme une "amie".
Il n'a rien de commun avec un diabétique qui a besoin de son insuline ou d'un myope qui ne
peut se passer de ses lunettes. Son cerveau et son corps n'ont aucun besoin chimique de
nicotine toxique.
Le fumeur ne peut être en manque de polluants mais du soutien d'un "ami" ou du "palliatif"
adoucissant son mal-être.
En réalité le fumeur est en manque de ce qui résonne dans son coeur.
Sa véritable "drogue" c'est de croire à "la vraisemblance" qui rend les mensonges
acceptables en écartant le désir de les vérifier.
Son attachement à la fumée possède un "code émotionnel" bien établi.
Il faudrait avoir l'accès au "décodeur"adéquat pour comprendre son lien avec sa fumée et
l'aider à s'aimer sans agresseur et sans violence.
Alors pourquoi normaliser, banaliser et valoriser la nicotine toxique et agressive en
favorisant sa propagande médicalisée ? Votre réponse est juste : la "Politique - Business".
Dans l'esprit du fumeur, le tabac est égal à la nicotine comme le café est égal à la caféine.
S'aimer sans tabac !
Docteur Emmanuel Khalatbari
2
Est-il cohérent d'interdire la publicité pour le tabac (= nicotine) et de continuer à inonder le
marché par la publicité médicale en faveur de la nicotine ?
La nicotinothérapie toxique ridiculement en vente en pharmacie, renforce la valorisation de
la nicotine nuisible du tabac.
Bien entendu cette superbe valorisation de la nicotine néfaste est un vrai frein dans le
cheminement et la maturation du fumeur vers l'arrêt définitif du tabac.
La "fumiste-thérapie" consiste à une toxico-thérapie nicotinique pour faire croire aux
fumeurs que leurs cerveaux ont besoin de la "bonne nicotinegentille" des laboratoires pour
se débarrasser de la "mauvaise nicotine - méchante" du tabac.
C'est une conception médicalement incohérente et sans efficacité clinique.
Les études indépendantes des manipulations commerciales ont montré 93% d'échecs chez
ceux qui ont accepté d'expérimenter cette toxico-thérapie pseudo-scientifique. Ce n'est pas
parce que le fumeur est un être sympathique avec un comportement affectif et un
conditionnement émotionnel qu'il mérite d'être exploité par des marchands de nicotine.
Cette offensive commerciale est un désastre dans la lutte que nous menons depuis 30 ans
aux côtés de ceux qui s'acharnent pour se libérer de cette substance empoisonnante. Faut-il
consommer des "comprimés de caféine" ou de "l'alcool pur en spray" pour cesser de boire
du café ou du pastis ?
Faut-il vanter le mérite de la "gomme de caféine" pour aider les insomniaques à ne plus
consommer de café ?
Pourquoi ne pas substituer "le manque" du "tabac-polluant" par des "gommes aux goudrons"
(goût menthe, pêche) ou du "spray au gaz d'échappement" parfumé à l'ammoniac ?
Se libérer et se débarrasser de la fumée du tabac nécessite une réflexion cohérente sur le
comportement conditionnel et contradictoire du fumeur. Il nous confirme qu'il fume
davantage pour faire face au stress et lorsqu'il a fumé ses 40 cigarettes, il est loin de se
sentir quatre fois plus calme ! Il se fait violence dans l'agitation et l'irritabilité à la recherche
de la détente qui lui manque. Il fume davantage lorsqu'il est entouré dans une soirée
sympathique (sans aucun facteur de stress) et aussi lorsqu'il est seul et qu'il s'ennuie.
Il persévère dans son conditionnement émotionnel sans être récompensé de son
investissement. Un simple regard sur l'état du mégot étouffé et goudronné suffit pour avoir
un aperçu de l'état semblable des tissus et des organes des "abonnés" à la nicotine qui
subissent l'agression répétitive de la fumée. Le fumeur ne mérite pas d'être la poubelle des
crachats de l'industrie de la nicotine. Si le fumeur n'a pas de manifestation apparente de
nuisance au tabac, la totalité des cellules de son corps souffre en permanence de cette
violence. Faut-il avoir un hématome pour prouver que lorsque l'on se cogne le corps souffre
?
Faut-il attendre un handicap, l'amputation d'un membre ou d'un organe, et des soins
palliatifs, pour cracher à son tour sur la nicotine ?
Malheureusement une radiographie simple ne montre pas la souffrance et l'inflammation
silencieuse des tissus pulmonaires, vasculaires ou cérébraux provoquée par les particules
polluantes de la fumée.
Les idées reçues retardent la décision d'arrêt chez le fumeur en maturation progressive. Il
souhaite négocier avec son tabac en fumant moins, malheureusement il continuera à fumer
plus longtemps et il sera quatre fois plus perdant en cumulant les effets néfastes
effectivement plus graves et silencieusement hypocrites.
Nous devons aider le fumeur à comprendre que son attachement affectif à la fumée s'inscrit
dans son conditionnement émotionnel. Il doit prendre le recul suffisant pour accepter les
S'aimer sans tabac !
Docteur Emmanuel Khalatbari
3
contradictions de son comportement. Il pourra ensuite intégrer que le "manque" appréhendé
n'a aucun lien avec les composants toxiques de sa fumée.
Le fumeur justifie le maintien de son comportement par manque de volonté, une forte
dépendance avec beaucoup de faiblesse de caractère et de motivation.
Il oublie qu'il est très volontaire dans le choix et l'achat d'une pourriture quotidienne à 250
Euros le kilo (20 cigarettes = 20 grammes= 5 Euros).
Il ressent bien que son attachement affectif à la fumée est le résultat de l'étiquette
"humaine" et "amie" qu'il a fortement collée au tabac.
Il sait aussi qu'il possède un caractère solide et une motivation bien déterminés à poursuivre
sa relation affective avec son compagnon préféré : cette fumée fidèle et disponible à tout
moment.
Le fumeur est un être normal, volontaire et déterminé, possédant une excellente
imagination, capable de se mentir pour maintenir sa forte motivation et sa relation
émotionnelle avec sa fumée.
Il peut continuer à fumer aussi facilement pendant son hospitalisation dans le cadre du suivi
de son cancer, que devant sa télé pendant que ses enfants jouent dans la même pièce ou
encore la fumeuse durant sa grossesse.
Il est aussi capable de se débarrasser de cette fumée polluante sans aucun trouble ni
aucune difficulté lorsqu'il tient à respecter ses croyances dans la pratique de certains rituels
religieux ou lors d'un voyage à caractère particulier ou bien la fumeuse dès le premier jour
de sa grossesse.
Le diabétique insulinodépendant ne se débarrasse pas de son insuline du matin au soir sans
aucune manifestation de manque !
Le fumeur négocie en permanence avec sa fumée parce qu'il n'est pas "polluant-nicotineagresseur" dépendant.
Il se laisse envahir par la confusion dans ses idées sur le" besoin du produit" et son
"attachement affectif".
Ainsi nous pouvons comprendre ses "peurs" et ses "appréhensions" avant l'arrêt :
- la peur de manque d'un "compagnon" fidèle et sincère et non le manque de polluant !
- la peur de la rechute, de la reprise de sa relation avec son "ex-complice" et non l'attrait
irrésistible pour le gaz d'échappement,
- la peur de se remplir par "l'énergie" de la nourriture en compensation du manque de
"caresse chaleureuse" de son amie, et non le manque de goudrons agressifs,
- la peur de perte d'un instant de plaisir, en "évasion imaginaire" avec sa préférée, et non la
perte de l'odeur des saletés qui puent,
- la peur de devenir impatient et irritable par "l'absence de l'autre", son allié et son soutien,
et non l'absence de la nicotine anxiogène.
Ses peurs, ses craintes et ses appréhensions repoussent à une date lointaine l'échéance d'un
projet d'arrêt.
Il pense être en manque s'il s'arrête et oublie qu'il est mal dans sa peau et quotidiennement
en manque d'apaisement et de quiétude en fumant.
Il oublie aussi que l'on ne se ronge pas les ongles par "manque de saletés" sous les ongles !
Non seulement le fumeur n'est pas récompensé de son investissement en temps, argent et
contraintes (physique, psychique et sociale), mais il se sent constamment "coupable". Il se
sent coupable d'avoir choisi ce "compagnon"par manque "d'ami", coupable de l'incohérence
de son choix, coupable de soutenir un système manipulateur et hypocrite et coupable enfin
de se mentir.
S'aimer sans tabac !
Docteur Emmanuel Khalatbari
4
Pour atténuer sa culpabilité, il a recours à certaines "astuces" populaires pour se justifier :
- il rentre dans la "négociation affective" avec sa fumée et puisqu'il se sent en bonne santé,
décide de continuer à fumer mais de moins en moins !
- il considère qu'il n'est pas souhaitable de se précipiter dans l'arrêt (après des
années de pollution !), de se priver d'un plaisir et de se sentir frustré sans la fumée, pour
une consommation qui semble "raisonnable" !
- il est aussi persuadé que l'arrêt déclenchera une certaine perturbation physiologique et
psychologique et il est convenable "d'attendre encore un peu"!
- il préfère aussi attendre "le moment émotionnel" favorable pour affronter la rupture, le
"deuil" de sa séparation et de sa privation!
Le fumeur emploie souvent les mots tels que : privation, frustration, deuil, séparation,
rupture, tristesse, désarroi et compensation pour exprimer son attachement "affectif " et
non "raisonnable" à sa fumée.
Pourtant il sait qu'on ne se prive pas de pourriture qui pue et on ne substitue pas le
"piercing" par une punaise, ni les cafards par des araignées.
L'arrêt du tabac se décide d'abord dans "le coeur" avant d'être programmé dans la tête. Le
manque émotionnel est amplifié si le coeur ne suit pas la tête. C'est ainsi que la "perte de
l'autre" peut être ressentie comme une souffrance inconsolable et une tristesse profonde.
Arrêter de fumer sur ordonnance, par contrainte ou pour faire plaisir essentiellement aux
autres, sans l'accord total du "coeur affectif", c'est faire semblant de "nager dans sa
baignoire".
Lorsque le fumeur décide en harmonie avec son coeur, de se respecter, de cesser de se faire
violence et de s'aimer sans tabac, il peut appliquer une démarche simple et efficace pour se
débarrasser de son "conditionnement émotionnel".
Se débarrasser du tabac nécessite un "déparasitage" des idées fausses pronicotiniques :
- la nicotine n'est ni un anxiolytique ni un antidépresseur, mais un toxique anxiogène.
- la nicotine n'est ni un coupe-faim ni un modérateur de l'appétit. Si tel était le cas
l'industrie de la nicotine pourrait commercialiser des "gâteaux à la nicotine" super light et
sans goudrons pour maigrir !
Le fumeur peut grossir facilement en fumant. La nourriture n'aide pas le fumeur à moins
fumer et les cigarettes après les repas sont les plus indispensables alors qu'il n'a plus faim !
Il mange aussi confortablement après avoir bien fumé lors de l'apéritif !
- le fumeur attribue le mot "plaisir" à quelques rares cigarettes dans la journée alors qu'elles
ne sont que les accompagnatrices des rituels-associatifs de son conditionnement. Un
bouquet de fleurs n'a pas besoin de rituel pour être apprécié avec plaisir toute la journée.
- le fumeur n'est pas heureux et apaisé en fumant, mais en état de contradiction
émotionnelle, de culpabilité, en manque de plaisir et de tendresse.
Il peut suivre naturellement le programme de "déconditionnement émotionnel" qui s'inscrit
totalement dans l'évolution du changement de son comportement.
L'objectif essentiel de ce déconditionnement est basé sur l'apprentissage des principes de
l'apaisement, du remplissage, de l'élimination et de la réparation des organes agressés et
intoxiqués ainsi que par le changement de statut pour devenir et rester non-fumeur.
1- Se débarrasser du tabac est une décision privée et un choix personnel. L'arrêt n'est pas
négociable. Il s'agit d'un "déparasitage" cérébral total et définitif.
2- Se relaxer et rechercher l'apaisement facilite le déconditionnement. La pause "caféinenicotine -alcool" fait partie d'un rituel associatif habituel qui amplifie le stress. La remplacer
S'aimer sans tabac !
Docteur Emmanuel Khalatbari
5
par des produits naturels et non-excitants (infusion, chicorée, céréales, jus de fruits….)
favorise la maîtrise et la détente.
3- Remplir ses poumons avec dix bouffées d'air par heure, très lentement inspirées par les
narines et rejetées par la bouche. Cette compensation et substitution par l'air débarrassé de
son super agresseur-pollué, permet de combler le "creux" thoracique, ressenti au plexus
solaire et apporte un vrai apaisement instantané et appréciable.
4- Drainer son réseau vasculaire en buvant dix gorgées d'eau par heure, au même rythme
que les bouffées de fumée. L'eau permet le remplissage, l'élimination et la réparation des
inflammations par l'hydratation. Le corps se débarrasse de la nicotine et du monoxyde de
carbone (CO) en moins de 48 heures.
5- Purifier ses organes en les nourrissant avec des fibres (légumes, fruits, céréales….) riches
en vitamines, oligo-éléments, anti-oxydants et minéraux. Les fibres facilitent l'élimination
des toxines alors que les graisses et les sucres visibles favorisent leur rétention.
6- Évoluer et changer son statut en se considérant comme un non-fumeur. Ne pas s'afficher
ex-tabagique, ex-consommateur de polluants, ex-adolescent, ex-enrhumé…! Dire "je ne
fume pas" et non "je ne fume plus". Pas besoin d'étiquette en "ex" lorsque le passé reste
classé.
7- Cesser d'entretenir l'automatisme et le réflexe de la main à la bouche en évitant les
bonbons, chewing-gum, allumettes… Pas besoin de se ronger les ongles si on décide de ne
plus sucer son pouce.
8- Se faire plaisir en profitant de l'argent, du temps et du bien-être gagnés par la réussite.
Reconnaître au quotidien le soulagement et la fierté d'une liberté sans conditionnement.
9- Être le bon exemple tout en évitant de devenir le prêcheur de la bonne parole qui sera
ressenti comme le signe d'intolérance retardant l'instauration d'un dialogue constructif. Se
rappeler que les fumeurs ne sont pas au même stade de maturation dans le cheminement
vers l'arrêt.
10- Être vigilant de ne pas assouplir son regard sur la fumée. Jamais une seule bouffée
d'une plante à fumer quelle que soit la forme du produit ou la durée de l'arrêt. Lorsqu'on a
appris à faire du vélo, on sait toujours en faire.
" Aime toi sans tabac, le Ciel t'aimera avec plaisir. "
Docteur Emmanuel Khalatbari
S'aimer sans tabac !
Docteur Emmanuel Khalatbari
6
NICOTINE (anxiété, insomnie, nervosité)
MONOXYDE DE CARBONE
(CO) (gaz d'échappement)
NAPHTYLAMINE*
PYRÈNE*
BENZOPYRÈNE*
CHLORURE DE VINYL*
DIBENZACRIDINE*
URÉTHANE*
ACÉTONE (dissolvant)
TOLUIDINE*
ACIDE CYANHYDRIQUE
AMMONIAC (détergent)
MÉTHANOL (carburant pour fusées)
DDT (insecticide)
ARSENIC
DIOXINE
NITRATE
TOLUÈNE (solvant industriel)
HYDRAZINE
NICKEL
CADMIUM*
POLONIUM 210* (élément radioactif)
BUTANE
PHÉNOL
CRÉSOL
NAPHTALÈNE (antimite)
FORMALDEHYDE
NITROSAMINES
Les composants toxiques de la fumée du tabac :
*Substances cancérogènes connues.
Votre corps déteste ces produits. Vous n'en avez pas besoin.
S'en débarrasser n'entraîne pas de manque
Une réalisation Livrior © 2005
S'aimer sans tabac !
Docteur Emmanuel Khalatbari
7