12_sambre diag risques - Syndicat mixte SCoT Sambre Avesnois
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12_sambre diag risques - Syndicat mixte SCoT Sambre Avesnois
Les risques naturels majeurs LES ARRÊTÉS DE CATASTROPHE NATURELLE Les dossiers départementaux des risques majeurs (DDRM) ont recensé l’ensemble des arrêtés de catastrophes naturelles sur la région Nord-Pas de Calais. Le territoire du SCoT Sambre Avesnois est touché par les risques suivants : Type d’arrêté de catastrophe naturelle Nombre de communes Communes Inondations, coulées de boues avec ou sans mouvements de terrain 151 Toutes les communes du territoire Inondations par remontée de nappe 2 Beaudignies, Ghissignies Inondations et glissement de terrain 14 Assevent, Aulnoye-Aymeries, Avesnelles, Beaureiux, Cartignies, Dourlers, EppeSauvage, Etroeungt, Féron, Floyon, Fourmies, Maroilles, Le Quesnoy, Wignehies Mouvements de terrain 11 Aulnoye-Aymeries, Boussois, Feignies, Ferrière-la-Petite, Floyon, Fourmies, Jeumont Louvroil, Maubeuge, Rousies, Wignehies Séisme 8 Bavay, Cousolre, Gognies-Chaussée, Landrecies, La Longueville, Le Quesnoy, Solre-le-Château, Villereau Toutes les communes ont fait l’objet d’un ou de plusieurs arrêtés de catastrophes naturelles. Un arrêté de catastrophe naturelle ministériel, datant du 30/12/1999, a été prescrit sur l’ensemble du département et donc sur la totalité des communes. Il s’agit de l’arrêté "Inondation, coulées de boues et mouvement de terrain". Il fait suite à la tempête de l’hiver 1999 et n’est pas forcément significatif pour les communes. Parmi les communes du territoire du SCoT concernées par au moins un autre 1 arrêté de catastrophe naturelle, on recense : • 14 communes pour inondations et glissement de terrain, • 11 communes pour mouvements de terrain, • 8 communes pour séisme. RISQUES NATURELS MAJEURS COMMUNES AYANT FAIT L’OBJET D’UN OU PLUSIEURS ARRÊTÉS DE CATASTROPHES NATURELLES (SITUATION EN JUILLET 2009) Gussignies HoudainlezBavay Eth Villers-SireNicole Bettignies HonHergies Bettrechies GogniesChaussée Taisnièressur-Hon Bellignies Bersillies Vieux-Reng Mairieux Bry Jenlain Wargniesle-Grand Elesmes La Flamengrie Saint-Waa Saint-Waast Feignies Saint-waast (commune (c isolée) Wargniesle-Petit Maresches Preux-au-Sart Villers-Pol Recquignies Audignies Frasnoy Orsinval Obies Gommegnies VieuxMesnil Hargnies Le Quesnoy Rousies NeufMesnil Mecquignies Ruesnes Marpent Assevent Maubeuge ((commune isolée) Bermeries Amfroipret Sepmeries Jeumont Boussois La Longueville L g La Longueville Bavay Ferrière-laGrande Hautmont Potelle Ferrièrela-Petite Boussièressur-Sambre Villereau Bousignies -sur-Roc Colleret Cerfontaine Louvroil Aibes Quiévelon Cousolre Pont-sur-Sambre St-Rémydu-Nord Jolimetz Ghissignies Beaufort Beaudignies LouvigniesQuesnoy Salesches NeuvilleenAvesnois Hecq Sassegnies Eccles Saint-Aubin MonceauSt-Waast LezFontaine Beaurieux Solre -leChâteau Semousies Beugnies Sars-Poteries Clairfayts Robersart TaisnièresenFontaineau-Bois Forest-enCambrésis Dimechaux Dimont Floursies Dourlers St-RémyChaussée Leval Noyellessur-Sambre Preuxau-Bois Bousies Eclaibes Ecuélin Vendegies -au-Bois CroixCaluyau Hestrud Solrinnes Wattigniesla-Victoire Locquignol Englefontaine Poixdu-Nord AulnoyeAymeries Berlaimont Bérelles Choisies LimontFontaine Bachant Raucourtau-Bois Obrechies Damousies Bas-Lieu Dompierresur-Helpe Thiérache Maroilles Saint-Hilaire sur-Helpe Felleries FlaumontWaudrechies Avesnes-surHelpe Marbaix Willies Ramousies Landrecies Eppe-Sauvage Sémeries Avesnelles Grand-Fayt PetitFayt Liessies Haut-Lieu Le Favril Moustieren-Fagne Sains-du-Nord Boulognesur-Helpe Trélon Cartignies Prisches Baives Rainsars Wallersen-Fagne Etrœungt BeaurepairesurSambre Féron Floyon N Glageon Ohain Larouillies Wignehies Fourmies Anor Source : Prim.net Nombre de déclarations Inondations 1 Mouvements de terrains 2 1 2à4 5à7 Séisme 8 et plus LE RISQUE INONDATION Il s’agit pour le territoire de Sambre Avesnois d’un phénomène récurrent qui intervient avec plus ou moins d’occurrences selon les secteurs. Le bassin de la Sambre Un phénomène d’origine naturel Les vallées de la Sambre et de ses affluents (les deux Helpes, la Solre, La Thure) sont fortement soumises au risque inondation. Plusieurs phénomènes naturels expliquent ce risque récurrent. Le réseau hydrographique dense, marqué par la présence de nombreuses vallées et sa géologie particulière, caractérisée par la présence d’un sous-sol argileux, contribuent à accentuer les inondations. Les niveaux importants des crues de la Sambre touchent l’ensemble de la vallée, en particulier les communes urbaines implantées au fil de l’eau. Plusieurs causes déterminent ces crues. La Sambre se présente sous l’aspect d’une rivière d’apparence calme aux faibles pentes. Ses nombreux affluents se situent essentiellement en rive droite et ont des pentes bien plus fortes. Lors de forts épisodes pluvieux, la Sambre écoule difficilement les énormes quantités d’eaux apportées brutalement par ses affluents. De plus, l’essentiel du bassin versant est peu perméable du fait de sa géologie et de sa pédologie peu favorable à l’infiltration, ce qui accentue le phénomène de 2 ruissellement. Les crues sur le bassin de la Sambre sont en partie d’origine naturelle (pente, précipitations, imperméabilité des sols…), mais les modifications d’usage du sol de ces dernières années (imperméabilisation urbaines, arrachage des haies, drainage et destruction des zones humides) ont diminué le stockage naturel des eaux et favorisé l’arrivée d’eau rapide aux cours d’eau. Le SAGE de la SAMBRE Ce document, qui s’impose au SCoT et aux documents d’urbanisme locaux, est proposé, courrant 2010 à l’enquête public. Le risque inondation y est exposé et un certain nombre de préconisations ou RISQUES NATURELS MAJEURS d’obligations viendront s’appliquer. * Le Projet de SAGE de la Sambre apporte les éléments de synthèse suivants : Il est "indispensable de caractériser au mieux les débits des cours d’eau du bassin versant" de la Sambre", "pour cela, un réseau de mesure géré essentiellement par la DIREN permet de suivre l’Ancienne Sambre (…), l’Helpe mineure (…), l’Helpe Majeure (...), la Tarsy (...), les Cligneux (...), la Flamenne (...), la Solre (...) et la Sambre (...). La Riviérette, la Sambre rivière, la Thure et la Hante ne sont aujourd’hui pas suivies." (…) "Les débits des cours d’eau du bassin versant se caractérisent par leur irrégularité : le rapport du débit moyen mensuel le plus élevé au débit mensuel le plus faible est de 5,35 pour la Sambre, de 5,5 pour l’Helpe Mineure et 6,4 pour l’Helpe Majeure. Le rapport de la Solre est plus pondéré (3,8) grâce à la présence d’apports souterrains plus élevés en provenance des nappes, essentiellement celle des calcaires. Deux "phénomènes particuliers" ont pu être étudiés: "l’étiage / sécheresse et les crues / inondations. Pendant les périodes d’étiage, les débits (…) sont très faibles. (...). Les cours d’eau du bassin versant subissent une période de sécheresse de mai à octobre. Pendant cette période, les précipitations sont moindre et les cours d’eau sont particulièrement sensibles aux pollutions" (…) Le contexte géologique limite également la contribution des eaux souterraines à l’alimentation de la rivière. Le réseau de surveillance de la DIREN indique qu’en 2005, le territoire a dépassé les seuils de sécheresse de juin à novembre sauf le mois d’août et la première quinzaine de novembre. En 2004, un nombre plus important de points de suivi a permis de mettre en évidence que la Solre était moins touchée que les autres cours d’eau du fait d’une alimentation par la nappe plus importante que pour les autres cours d’eau. Pour ce qui est des niveaux des crues, ceux de la Sambre sont importants et touchent l’ensemble de la vallée, notamment les communes urbaines implantées au fil de l’eau. Ces crues proviennent : • des évènements pluvieux intenses. En effet, soumis à un climat semi continental, le bassin versant reçoit des pluies toute l’année. Les précipitations vont de 800mm sur le Val de Sambre à 950 mm sur le Haut Bassin (partie belge). • de la différence de pente entre la Sambre et ses affluents. En effet, la pente des affluents étant plus marquée que la pente de la Sambre (0,2 ‰), cette dernière a des difficultés à évacuer les volumes apportés, créant ainsi des méandres et de larges zones humides. • de la faible perméabilité de l’essentiel du bassin versant de la Sambre qui provoque un ruissellement marqué. A part sur la rive gauche de la Sambre et ponctuellement sur la rive droite de la Solre et l’Helpe Majeure, le sous-sol et le sol sont considérés comme imperméables. • des crues puissantes des affluents, principalement des 2 Helpes qui prennent leur source dans le Haut bassin, zone la plus pluvieuse du bassin versant et qui totalise 2/3 de sa surface. Ainsi, ils peuvent apporter des masses d’eau considérables qui font monter rapidement les débits au-delà de 100 m3/s à Maubeuge. Elles apparaissent surtout entre octobrenovembre et avril-mai. C’est la période où les précipitations sont les plus intenses et le nombre de jour pluvieux plus important où la végétation intercepte le moins cette arrivée d’eau. Il n’est pas exclu que des crues se produisent au printemps ou en été, comme celle de juillet 1980 une des plus forte enregistrées, à la suite de violents orages. Les crues des affluents ne sont pas synchrones : du fait de la différence de pente, le pic de crue de la Solre arrive en premier et la crue décroît rapidement. Elle se déverse dans une Sambre non encore gonflée. Puis vient la pointe de crue de l’Helpe Mineure. Cette dernière a un débit supérieur aux autres affluents et sa crue précède celle de l’Helpe Majeure. La fin de crue de l’Helpe Mineure précède celle de l’Helpe Majeure Contrairement aux autres ouvrages qui peuvent néanmoins aggraver les phénomènes de crues, le barrage du Val Joly joue un réel rôle d’écrêteur pour les crues moyennes de l’Helpe Majeure. Sur le bassin versant, 6 000 ha sont en zone inondable et sont constitués de moins de 10 % de zones urbaines sauf sur la Solre où cela atteint 33 %. Les zones urbaines touchées sont essentiellement l’agglomération de Maubeuge, Avesnes et Fourmies. Nous avons vu que les crues sur le bassin de la Sambre ont une origine naturelle (pente, précipitations, imperméabilité des sols...). Pourtant, les modifications d’usage du sol des dernières années : imperméabilisation urbaines, arrachage des haies, drainage et destruction de zones humides ont diminué le stockage naturel des eaux et donc favorisé l’arrivée d’eau rapide au cours d’eau. En effet, l’occupation du sol du bassin versant en 2003 indique que 30 % du territoire (11 % d’espaces artificialisés et 19 % de culture) peuvent si ne sont pas utilisées des 3 techniques alternatives induire une imperméabilisation et augmenter le risque de ruissellement. Et l’évolution de 1998 à 2003 sur la partie du bassin versant de la Sambre comprise dans le territoire du Parc Naturel Régional de l’Avesnois montre que les surfaces moins ou pas perméables augmentent (culture + 10 %, espaces artificialisé +3,5 %) alors que les surfaces diminuant le ruissellement comme les prairies et vergers diminuent de 4 % pendant cette période. Une étude réalisée par le SMVS montre qu’au début du XXe siècle la majeure partie de la zone inondable des communes de Maubeuge, Assevent, Hautmont, Rousies et Louvroil, est transformée en zone à vocation industrielle, notamment entre 1945 et 1965 (surface multipliée par 20 pour les communes de Rousies et Assevent). Si, en plus de ces surfaces, sont pris en compte les surfaces imperméabilisées (routes, parking...), la superficie en surface minéralisée double presque dans la zone inondable de Maubeuge (de 8 à 16ha) entre 1844 à 1971 et par 10 pour Rousies (2,6 à 18,4 ha) et Assevent (1,3 ha à 11,8 ha). Ainsi, le bassin versant est exposé de manière importante au risque inondation : depuis 1984, chaque commune a, au moins une fois, été déclarée en catastrophe naturelle pour ce risque. Les communes les plus touchées sont : Aulnoyes Aymeries (7 arrêtés), Maubeuge (6), Cousolre (6), Étreux (6), Fourmies (6), Wignehies (6) et le Nouvion en Thiérache (6). Ainsi, l’État a mis en place différentes mesures de prévention. Tout d’abord, pour les principaux cours d’eau du bassin versant de la Sambre (Sambre, 2 Helpes et Solre), un atlas des zones inondables a été constitué afin que les acteurs du territoire prennent les bonnes décisions en matière d’aménagement du territoire et que chacun sache à quel risque il est soumis. Un Plan d’Exposition au Risque d’Inondation (PERI) a été signé sur la Sambre (de Jeumont à Landrecies) et des Plans de Prévision des Risques d’Inondation (PPRI) sont en cours sur les 2 Helpes, la Solre et leurs affluents majeurs afin de réglementer l’occupation du sol en prenant en compte les risques d’inondation. Le Service de Prévision des Crues du Bassin Artois Picardie, au sein de la DIREN, gère la mission de prévision de surveillance, de prévision et de transmission de l’information sur les crues, encadrée par le Schéma Directeur de Prévision des Crues du Bassin Artois Picardie. La Sambre, les 2 Helpes et la Solre sont surveillés. À partir des stations de Berlaimont, RISQUES NATURELS MAJEURS Maubeuge, Étroeungt, Liessies et Ferrière la grande, de la station pluviométrique de Fourmies et du radar météorologique de Météo France, une simulation permet de classer les cours d’eau en 4 couleurs (vert, jaune, orange, rouge) suivant le risque de crues et des dommages encourus à une échéance de 24 h. La cartographie mise à jour 2 fois par jour ainsi que les bulletins d’information et les mesures brutes (niveaux et/ou débits des cours d’eau) sont disponibles sur Internet et envoyés par courrier électronique dès la mise à jour. En cas d’alerte, la DIREN informe la Préfecture dont le Service de Prévention des Crues organise la chaîne d’information et de mise en sécurité des personnes et des biens et assure les secours. Les communes riveraines de la Sambre, des 2 Helpes et de la Solre sont averties directement. La réglementation a permis d’encadrer l’indemnisation aux victimes, maîtriser l’urbanisation dans les zones à risque, permettre aux zones inondables de jouer leur rôle d’écrêtement des crues, d’informer les populations. De plus, toute activité pouvant avoir une influence sur les écoulements de l’eau (prélèvement, ouvrage hydraulique, entrave à l’écoulement, eaux pluviales...) doit respecter les milieux aquatiques et prendre en compte le risque d’inondation". Les plans d’exposition ou de prévention au risque inondation Dans ce secteur fortement soumis au risque inondation, la quasi-totalité du territoire du SCoT est couverte par des Plans de Prévention du Risque Inondation (PPRI), élaborés ou en cours d’élaboration. Leur objectif est de ne plus exposer de nouveaux biens au danger, de ne pas augmenter l’aléa inondation, d’assurer la sécurité des biens existants et surtout de prendre en compte les risques naturels dans les décisions d’aménagement et de développement. La vallée de la Sambre Le document en place est le PERI de la Sambre : Plan d’Exposition aux Risques naturels prévisibles d’Inondations. Il a été prescrit puis approuvé le 10 octobre 1991 et vaut servitude d’utilité publique. Il sert de document opposable en l’absence de PPRI. Le document distingue trois zones, blanche, bleue et rouge, qui représentent à degré variable, le risque inondation. La zone "blanche" symbolise le secteur où aucun risque d’inondation n’est prévisible. Elle s’étend jusqu’à la limite de la crue centennale. La zone bleue représente la majeure partie des terrains qui risquent d’être noyés sous un mètre d’eau en crue décennale et légèrement plus en crue centennale. Des mesures de prévention sont prescrites dans le règlement du PERI. La zone rouge interdit toute construction et également toute modification du terrain naturel. Cependant, depuis 2006, la Préfecture du Nord a considéré que le PERI n’était pas satisfaisant quant à la prise en compte des risques inondations dans les plans locaux d’urbanisme. L’atlas des zones inondables de la vallée de la Sambre, élaboré par la DIREN, devient le document de référence (ARZI) et se superpose au PERI. Le principe de précaution prévaut en l’absence de document officiel (PPRI) et c’est donc l’application conjointe du PERI (servitude d’utilité publique opposable) et de l’ARZI (principe de précaution) qui s’impose. La vallée de la Solre Le PPRI de la Solre a été approuvé par arrêté préfectoral le 29 février 2008. Il constitue une servitude d’utilité publique et couvre 16 communes : Aibes, Beugnies, Choisies, Colleret, Damousies, Dimechaux, Dimont, Ferrière-la-Grande, Ferrière-la-Petite, Louvroil, Quiévelon, Obrechies, Rousies, Sars-Poteries, Solrinnes, Wattignies-la-Victoire. Le risque est lié au débordement de la Solre et de ses affluents, c'est-à-dire du lit mineur dans le lit majeur. Le bassin de la Solre est ainsi soumis à des inondations régulières. Ces crues se produisent généralement entre novembre et mars suite à de forts épisodes pluvieux pouvant durer plusieurs semaines et dont l’intensité augmente à mesure que l’on se déplace vers le Haut bassin. Ces crues violentes constituent une menace pour les zones habitées, compte tenu de leur récurrence et de leur intensité. Les communes de Ferrière-la-Grande, Ferrière-la-Petite et Rousies situées en basse vallée sont les plus touchées par les inondations. La vallée de l’Helpe Majeure Le projet de PPRI de l’Helpe Majeure est actuellement en cours d’élaboration. Le périmètre d’étude comportait d’abord 17 communes : Avesnelles, Avesnes-surHelpe, Baives, Bas-Lieu, Dompierre-surHelpe, Eppe-Sauvage, Flaumont-Waudrechies,Liessies,Marbaix,Moustier-en-Fagne, Noyelles-sur-Sambre, Ramousies, Semeries, St-Hilaire-sur-Helpe, Taisnières- en-Thiérache, Wallers-en-Fagne, Willies. Suite aux remarques remontées de l’action de concertation qui a eu lieu en juin 2008, le périmètre d’étude a été modifié par ajout 4 de deux communes, Petit-Fayt et Trélon, (déjà concernés par le PPRI de l’Helpe Mineure) qui peuvent, en outre, être inondées par les affluents de l’Helpe Majeure. Le projet de PPRI porte sur le risque d’inondation par débordement de l’Helpe Majeure et/ou de ses affluents, c'est-àdire du lit mineur dans le lit majeur. Les crues ont pour origine principale de forts évènements pluvieux pouvant durer plusieurs semaines et dont l’intensité augmente à mesure qu’on se déplace vers le haut du bassin. La vallée de l’Helpe Mineure Le projet de PPRI de l’Helpe Mineure est également en cours d’élaboration et a été soumis à l’enquête publique du 15 mai 2009 au 3 juillet 2009. Il comporte 17 communes : Boulogne-sur-Helpe, Cartignies, Etroeungt, Féron, Floyon, Fourmies, Glageon, Grand-Fayt, Larouillies, Locquignol, Maroilles, PetitFayt, Rainsars, Rocquigny, Sains-duNord, Trélon, Wignehies. Le PPRI porte sur le risque d’inondation par débordement de l’Helpe Mineure et/ ou de ses affluents, c'est-à-dire du lit mineur dans le lit majeur. Les crues ont pour origine principale de forts évènements pluvieux pouvant durer plusieurs semaines et dont l’intensité augmente à mesure qu’on se déplace vers le haut du bassin. Ces précipitations entraînent une saturation du sol favorisant les ruissellements. Les crues interviennent essentiellement durant la saison humide entre octobre et avril. Les zones inondables s’étendent de Trélon et Fourmies à l’amont jusqu’à la Sambre, à Maroilles, où le niveau du canal de la Sambre est plus haut que la "Sambre rivière", ce qui accentue le phénomène d’inondation. Le bassin de l’Escaut Le bassin versant de la Selle Le Projet de PPRI de la vallée de La Selle est actuellement en cours d’élaboration. Un bureau d’étude a été désigné en 2009 pour réaliser les études d’aléas, d’enjeux et de zonage. La vallée de la Selle est exposée aux inondations par débordement de son cours d’eau principal et de ses affluents. Le bassin versant de la Selle comporte 49 communes dont 44 dans le département du Nord et cinq communes dans le département de l’Aisne. Quatre communes se situent dans l’arrondissement d’Avesnes sur Helpe : Forest-en-Cambrésis, CroixCaluyau, Bousies, Fontaine-au-Bois. RISQUES NATURELS MAJEURS L’Aunelle et l’Hogneau font également partie intégrante du Contrat de Rivières Rhônelle-Aunelle-Hogneau. La vallée de la Rhônelle Il n’existe pas de projet de PPRI. Le seul document consultable relatif aux inondations est l’Atlas des zones inondables qui a déterminé les causes des crues et des inondations sur ce secteur. Les crues sont dues à des précipitations hivernales longues et intenses. Les inondations sont dues à la capacité limitée du lit mineur, inapte à évacuer les crues d’un bassin versant dont l’évolution favorise les ruissellements. transcrit dans l’atlas des zones inondables édité par la DREAL. Il indique les zones qui jouent un important rôle régulateur dans le déroulement des crues. L’information des populations, la maîtrise de l’urbanisation dans les zones inondables et la préservation des zones naturelles d’expansion de crues participe à la prévention du risque inondation. La constitution à l’échelle des bassins hydrographiques d’un document de référence sur les phénomènes d’inondation permet de mieux saisir les opportunités de développement en dehors de zones inondables et de développer la conscience du risque chez les populations exposées. Il constitue un outil de référence pour les services de l’État et sert de guide pour les collectivités territoriales dans leurs réflexions sur le développement et l’aménagement du territoire. Il favorise ainsi l’intégration du risque inondation dans les documents d’urbanisme. La vallée de l’Écaillon Il n’existe pas de projet de PPRI. Le seul document consultable relatif aux inondations est l’Atlas des zones inondables. Outre les précipitations, les inondations de l’Ecaillon sont dues à la capacité limitée du lit mineur, inapte à évacuer les crues d’un bassin versant. Le risque inondation nécessite d’être pris en compte dans la réglementation. Ainsi, un Plan de Prévention des Risques Inondation devra être mis en place. Les vallées de l’Aunelle et de l’Hogneau Il n’existe pas de projet de PPRI. Le seul document consultable relatif aux inondations est l’Atlas des zones inondables. Les inondations des vallées de l’AunelleHogneau sont dues aussi à la capacité limitée du lit mineur, parfois endigué, inapte à évacuer les crues d’un bassin versant dont l’évolution favorise l’accroissement des ruissellements (imperméabilisation, pratiques culturales...). Une connaissance du risque inondation : l’atlas des zones inondables Une partie du territoire est soumise aux inondations de manière plus ou moins marquée. Le repérage cartographique des zones concernées a été réalisé et COMMUNES RECENSÉES EN ZONES INONDABLES N Gussignies l ‘H HoudainlezBavay Villers-SireNicolela Tro uille Bettignies og ne HonHergies au Eth Bettrechies GogniesChaussée Taisnièressur-Hon Bellignies Bersillies Vieux-Reng Mairieux Bry Jenlain Wargniesle-Grand La Flamengrie Feignies Wargniesle-Petit Maresches Villers-Pol Audignies Frasnoy Orsinval VieuxMesnil Hargnies Cerfontaine Louvroil Ferrière-laGrande Hautmont Potelle Ferrièrela-Petite Boussièressur-Sambre Villereau Bousignies -sur-Roc Colleret La Thure Ruesnes Obies Rousies NeufMesnil Mecquignies Gommegnies Le Quesnoy Recquignies ne elle Marpent Assevent Maubeuge men hôn Sepmeries Bermeries Amfroipret Jeumont Boussois la Fla Bavay Preux-au-Sart e ell un l‘A la R Elesmes Aibes Quiévelon La Ha nt e Cousolre Pont-sur-Sambre Beaudignies St-Rémydu-Nord Jolimetz Ghissignies l‘Ecaillon LouvigniesQuesnoy Salesches NeuvilleenAvesnois Hecq Sassegnies Forest-enCambrésis Eclaibes Eccles Saint-Aubin MonceauSt-Waast Dimont Floursies Dourlers St-RémyChaussée Leval Noyellessur-Sambre Preuxau-Bois Bousies Hestrud Solrinnes Dimechaux Ecuélin Vendegies -au-Bois CroixCaluyau Bérelles La Solre Wattigniesla-Victoire Locquignol Englefontaine Poixdu-Nord AulnoyeAymeries Berlaimont Choisies LimontFontaine Bachant Raucourtau-Bois Obrechies Damousies Beaufort LezFontaine Beaurieux Solre -leChâteau Semousies Beugnies Sars-Poteries Clairfayts Robersart Taisnièresl‘Helpe en- Majeu re Fontaineau-Bois Thiérache Maroilles Bas-Lieu Dompierresur-Helpe Saint-Hilaire sur-Helpe Felleries FlaumontWaudrechies Avesnes-surHelpe Marbaix Willies Ramousies Landrecies Eppe-Sauvage Sémeries Avesnelles Grand-Fayt PetitFayt Liessies Haut-Lieu Le Favril Cartignies Prisches l‘He lpe M Trélon ine ure la Rainsars Etrœungt Riv Beaurepaireièr surett Sambre e u au d isse leRu t de Pon Féron Floyon Moustieren-Fagne Sains-du-Nord Boulognesur-Helpe s Sain Baives Wallersen-Fagne Glageon Ohain Larouillies Wignehies Fourmies Anor Source : Porter à Connaissance du SCoT Sambre Avesnois Zones inondables de : La Sambre L'Helpe Mineure L'Hogneau La Rhônelle L'Helpe Majeure La Solre L'Aunelle L'Écaillon 5 RISQUES NATURELS MAJEURS Contenu de l’Atlas des zones inondables L’atlas des zones inondables de la région Nord-Pas de Calais présente l’extension des inondations de référence (décennale, contours d’inondations historiques connues, centennale) par grandes unités de référence. Exemple : le classeur "Sambre et affluents" (grande unité "Sambre") comprend des fascicules par vallée : la Solre, l’Helpe Mineure, l’Helpe Majeure, la Sambre. Pour chaque vallée, l’atlas comporte une notice explicative, présentant les problèmes d’inondation sur le cours d’eau concerné et une cartographie. Cette cartographie reprend l’information existante et disponible pour chaque secteur au 1/25 000 ; l’information est susceptible d’évoluer si des inondations de plus grande ampleur se produisaient. Différentes cartes présentent le caractère des zones inondables des différents cours d’eau concernés : • la carte des crues historiques (crues de référence) indique les limites d’inondations observées ou modélisées. Sont également reportés les paramètres descriptifs des inondations (hauteur et durée de submersion), • la carte de l’aléa est établi un zonage à l’intérieur du périmètre de la crue centennale ou des plus hautes eaux connues, en fonction de la valeur calculée en chaque point, et d’une combinaison de 3 paramètres : la hauteur, la durée de submersion et la vitesse d’écoulement. On distingue ainsi 4 niveaux d’aléas (faible, moyen, fort et très fort), • la carte de préservation des zones d’expansion des crues qui indique les zones de stockage des eaux et les zones d’écoulement préférentiel. • la carte morphologique du champ d’inondation, qui repère les éléments ayant une incidence sur les écoulements : ouvrages d’arts et espaces boisés à l’intérieur du périmètre de la crue centennale, • la carte des enjeux, qui indique l’occupation des sols dans ce même périmètre (espace agricole, boisé, urbanisé, industriel, et zones humides). Ainsi, cette cartographie du risque inondation est disponible pour les vallées du territoire du SCoT, vallée de la Sambre, l’Helpe Mineure et Majeure, la Solre, l’Aunelle/Hogneau, la Rhonelle et l’Écaillon. La connaissance du risque s’est traduite par une compréhension des causes des inondations. Elle dépend, dans la plupart des vallées, d’une capacité limitée du lit mineur, inapte à évacuer les crues d’un 6 bassin versant. L’environnement favorise l’accroissement des ruissellements (imperméabilité, pratiques culturales). La présence de nombreux ouvrages d’art (moulins, ponts…) réduit également les capacités d’écoulement. Utilité de l’Atlas des zones inondables La réalisation de l’atlas des zones inondables doit permettre de porter à la connaissance de tous les risques en matière d’inondations. Le document se situe dans la perspective de la loi du 22 juillet 1987 et de son article 125-2 du code de l’environnement qui précise que "Les citoyens ont droit à l’information sur les risques majeurs auxquels ils sont soumis (...). Ce droit s’applique aux risques technologiques et aux risques naturels prévisibles". La cartographie sera également utilisée pour définir des orientations et des priorités en matière de gestion de l’espace, et doit être prise en compte par les procédures réglementaires (SCoT, PLU, PIG et PPR). Cependant, toutes les rivières du territoire du SCoT ne bénéficient pas d’un PERI ou PPRI. Lorsque celui-ci n’est pas encore prescrit ou lorsqu'aucun document de référence n’existe, l’atlas des zones inondables fait alors office de document opposable. RISQUES NATURELS MAJEURS PLANS DE PRÉVENTION DES RISQUES D’INONDATION DANS LES PÉRIMÈTRES DES SAGE DE LA SAMBRE ET DE L’ESCAUT Gussignies HoudainlezBavay l‘H ne au Eth Bettrechies Wargniesle-Grand Feignies hôn elle Orsinval Frasnoy La Longueville Bermeries Recquignies Rousies Louvroil Pont-sur-Sambre St-Rémydu-Nord Jolimetz LouvigniesQuesnoy NeuvilleenAvesnois AulnoyeAymeries Berlaimont Ecuélin Locquignol Preuxau-Bois Forest-enCambrésis St-RémyChaussée Leval Sassegnies Hecq Vendegies -au-Bois Bousies Aibes Quiévelon Noyellessur-Sambre Bérelles Choisies La Sorle Hestrud Solrinnes Wattigniesla-Victoire Eclaibes Dimechaux Eccles Dimont Floursies Dourlers Saint-Aubin MonceauSt-Waast La Ha nt e Cousolre Obrechies Damousies LimontFontaine Bachant Raucourtau-Bois Englefontaine Poixdu-Nord Ferrièrela-Petite Beaufort l‘Ecaillon Salesches CroixCaluyau Ferrière-laGrande Hautmont Boussièressur-Sambre Villereau Beaudignies Bousignies -sur-Roc Colleret Cerfontaine La Thure VieuxMesnil Potelle Ghissignies NeufMesnil Mecquignies Obies Hargnies Le Quesnoy Marpent Maubeuge Audignies Amfroipret Gommegnies Ruesnes Jeumont Boussois Assevent Bavay e ell un l‘A la R Elesmes Saint-Waast Preux-au-Sart Villers-Pol Vieux-Reng Mairieux La Flamengrie Wargniesle-Petit Maresches Sepmeries Bersillies Taisnièressur-Hon Bellignies Bry Jenlain Villers-SireNicole Bettignies GogniesChaussée HonHergies og LezFontaine Beaurieux Solre -leChâteau Semousies Beugnies Sars-Poteries Clairfayts Robersart Taisnièresl‘Helpe en- Bas-Lieu Dompierresur-Helpe Majeu re Fontaineau-Bois Thiérache Maroilles Saint-Hilaire sur-Helpe Felleries FlaumontWaudrechies Marbaix Willies Ramousies Landrecies Eppe-Sauvage Sémeries Avesnelles Grand-Fayt PetitFayt Liessies Haut-Lieu Le Favril Cartignies Prisches la R Moustieren-Fagne Sains-du-Nord Boulogne- l‘He sur-Helpe lpe Min eure Trélon Baives Rainsars Wallersen-Fagne Etrœungt iviè Beaurepairesur-rett Sambre e Féron Glageon Floyon Ohain Larouillies Wignehies Fourmies Anor Source : Agence de l’eau Artois- Picardie La Sambre Cours d’eau secondaire Périmètre du PPRI de l’Helpe Mineure Communes concernées par le SAGEde la Sambre Périmètre du PPRI de l’Helpe Majeure PERI de la Sambre Communes concernées par le SAGE de l’Escaut Zones inondables recensées dans l’Atlas des zones inondables (DIREN) Communes concernées par le périmètre du PPRI de la valéle de la Selle Périmètre PPRI approuvé de la vallée de la Solre Périmètre de PPRI en cours de définition 7 RISQUES NATURELS MAJEURS Le risque mouvements de terrain Douze communes du territoire ont fait l’objet d’un arrêté de catastrophe naturelle pour mouvement de terrain. Ce risque est en général consécutif à la sécheresse, ou à la réhydratation des sols. Nature du phénomène Les phénomènes de mouvements de terrain sont dus à une modification de la consistance des matériaux argileux en fonction de leur teneur en eau. Ils sont durs et cassants lorsqu’ils sont desséchés et deviennent plastiques et malléables à partir d’un certain niveau d’humidité. Ces modifications de consistance s’accompagnent de variations de volume. En climat tempéré, les argiles sont souvent proches de leur état de saturation, si bien que leur potentiel de gonflement est relativement limité. En revanche, elles sont souvent éloignées de leur limite de retrait, ce qui explique que les mouvements les plus importants sont observés en période sèche. La tranche la plus superficielle du sol, sur 1 à 2 m de profondeur, est alors soumise à évaporation. Il en résulte un retrait des argiles, qui se manifeste verticalement par un tassement et horizontalement par des fissures. L’amplitude de ce tassement est d’autant plus importante que la couche de sol argileux concernée est épaisse et qu’elle est riche en minéraux gonflants. Ces mouvements sont liés à la structure interne des minéraux argileux qui constituent la plupart des éléments fins des sols. Ces minéraux argileux présentent en effet une structure en feuillets, à la surface desquels les molécules d’eau peuvent s’adsorber, sous l’effet de différents phénomènes physico-chimiques, provoquant ainsi un gonflement, plus ou moins réversible du matériau. Certaines familles de minéraux argileux, notamment les smectites et quelques interstratifiés, possèdent de surcroît des liaisons particulièrement lâches entre feuillets constitutifs, si bien que la quantité d’eau susceptible d’être absorbée au cœur même des parties argileuses, peut être considérable, ce qui se traduit par des variations importantes de volume de matériau. Manifestation des dégâts Ce phénomène de retrait-gonflement se manifeste par des mouvements différentiels, concentrés à proximité des murs porteurs et particulièrement aux angles des maisons. Ils sont amplifiés en cas d’hétérogénéité du sol ou lorsque les fondations présentent des différences d’ancrage d’un point à l’autre de la maison. Extrait du site : www.argiles.fr Aléa fort Aléa faible Aléa moyen Aléa a priori nul 8 RISQUES NATURELS MAJEURS D’après les données disponibles auprès du BRGM, la quasi-totalité des communes ne sont concernées que par un aléa faible en ce qui concerne le retrait gonflement des argiles. Il existe cependant quelques poches d’aléa fort et des secteurs où l’aléa est à priori nul. Il arrive parfois en période de sécheresse, et bien que l’aléa soit faible, que les tassements différentiels occasionnent des dégâts aux constructions qui restent toutefois peu importants. Le risque sismique Le risque sismique est modéré en Avesnois. La base de données SIS France a identifié plusieurs séismes sur le territoire du SCoT. Le séisme le plus important, dont l'épicentre est localisé sur la commune de Bersillies, a été ressenti dans les communes environnantes. Cependant, en élargissant la zone de référence, notamment vers le Nord, et le bassin de Mons en Belgique, plusieurs autres épicentres sont répertoriés, faisant de l'Avesnois et de l'Est du département du Nord une zone d'aléa sismique "négligeable mais non nul". Ces séismes sont vraisemblablement liés aux structures ALÉA SISMIQUE EN FRANCE 9 profondes acquises au Paléozoïque et ayant à nouveau subi des jeux au cours de l'histoire géologique de cette région (les failles qui limitent le bassin de Mons en Belgique font partie de ces structures profondes). La carte ci-dessous correspond au nouveau zonage sismique datant du 21 novembre 2005. Elle a été élaborée à l’occasion du Plan séisme et correspond aux nouvelles normes européennes (Eurocode 8) fondée sur une approche probabiliste. RISQUES NATURELS MAJEURS La prévention des risques majeurs La responsabilité du Maire peut être engagée en l’absence de mise en place de documents tels que PCS ou DICRIM. Peu nombreuses sont, à l’heure actuelle, les collectivités à avoir élaboré ce type de document. Ce par manque d’information ou de moyen. IL serait de ce fait, particulièrement en zone rurale où les communes ne disposent que de moyens humains et financiers limités que les établissements publics intercommunaux peuvent apporter un soutien aux communes adhérentes soit durant la réalisation des plans communaux de sauvegarde, soit lors de la gestion de l’événement en mettant à disposition des communes adhérentes leurs moyens propres. Le Mémento du maire et des élus locaux donne une information complète sur la mise en place des PCS et des DICRIM Le Plan communal de sauvegarde (PCS) Le Cadre réglementaire L’article 13 de la loi n°2004-811 du 13 août 2004 de modernisation de la sécurité civile oblige les communes soumises à un Plan de Prévention des Risques approuvé (risque naturel) à mettre en place un Plan Communal de Sauvegarde. Ce dispositif, précisé par le décret n°2005-1156 du 13 septembre 2005 s'intègre dans l'organisation générale des secours. Réglementairement, le décret précise que le PCS doit contenir a minima : • le Document d'Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM), pour informer sur les risques et les consignes de sécurité ; • le diagnostic des risques et des vulnérabilités locales ; • les dispositions prises par la commune permettant à tout moment d'informer et d'alerter la population, et de recevoir une alerte émanant des autorités (annuaires opérationnels et mode d'emploi des systèmes d'alerte...) ; • les modalités de mise en oeuvre de la Réserve Communale de Sécurité Civile (RCSC), si celle-ci est créée. Objectifs du PCS et méthodologie d'élaboration Le PCS ne doit rechercher qu'un seul objectif : "être prêts le jour J". L'élaboration de ce plan ne vise donc pas à réaliser un document mais à préparer et organiser la commune pour faire face aux situations d'urgence, et ce en tenant compte de la taille et des habitudes de fonctionnement de cette dernière. Ainsi, pour mener à bien cette démarche, il est souhaitable que la commune mette en place un véritable projet dont les étapes sont les suivantes : • le diagnostic des risques, • le travail sur l'alerte et l'information de la population, • le recensement des moyens communaux et privés, • la création d'une organisation de crise, • la réalisation d'outils pratiques (réflexions sur des questions pragmatiques "qui fait quoi, comment ?"), • la pérennisation du projet dans le temps (exercices et procédures de mise à jour). En vue de garantir le caractère opérationnel du PCS dans le temps, des éléments importants sont également à prendre en compte : • la participation du maximum de personnes (élus, agents...) à son élaboration pour favoriser son caractère opérationnel et son appropriation par les acteurs ; • la réalisation d'outils simples mais efficaces plutôt qu’un outil papier volumineux non maîtrisé par les acteurs ; • la mise en place d'exercices réguliers permettant de tester tout ou partie du PCS et d'instaurer le principe d'amélioration continue. Le Document d’information communal sur les risques majeurs (DICRIM) Le Cadre réglementaire Le DICRIM (Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs) est un document réalisé par le maire dans le but d’informer les habitants de sa commune sur les risques naturels et technologiques qui les concerne, sur les mesures de prévention, de protection et de sauvegarde mise en œuvre ainsi que sur les moyens d’alerte en cas de survenance d’un risque. Il vise aussi à indiquer les consignes de sécurité individuelles à respecter, consignes qui font également l’objet d’une campagne d’affichage, organisée par le maire et à laquelle sont associés les propriétaires de certains bâtiments (locaux à usage d'habitation regroupant plus de quinze logements par exemple). L’ensemble des dispositions réglementaires concernant le DICRIM est aujourd’hui codifié au Code de l’Environnement (CE), articles R125-9 à R125-14. Elles sont complétées par le décret n°2005233 du 14 mars 2005 relatif à l'établissement des repères de crues et par le décret n°2005-1156 du 13 septembre 2005 relatif au plan communal de sauvegarde. 10 Les communes soumises à obligation L’article R125-10 du CE nous donne la liste des communes qui doivent réaliser leur DICRIM et leur campagne d’affichage des consignes de sécurité. Il s’agit des communes de l’Arrondissement d’Avesnes-sur-Helpe : • Où existe un Plan de Prévention des Risques naturels prévisibles ou un des documents valant PPR en application de l'article L562-6 du CE. • Situées dans les zones de sismicité Ia, Ib, II et III définies par le décret nº 91-461 du 14 mai 1991 relatif à la prévention du risque sismique. L’article 3 du décret n°2005-1156 du 13 septembre 2005 relatif au Plan Communal de Sauvegarde précise que le PCS comprend le document d'information communal sur les risques majeurs. Le contenu du DICRIM De manière générale l'information donnée au public sur les risques majeurs comprend : la description des risques et de leurs conséquences prévisibles pour les personnes, les biens et l'environnement, les événements et accidents significatifs survenus dans la commune (circulaire du 20 juin 2005), l'exposé des mesures de prévention de protection et de sauvegarde répondant aux risques majeurs susceptibles d'affecter la commune, notamment celles établies au titre des pouvoirs de police du maire, les consignes de sécurité devant être mises en œuvre en cas de réalisation du risque, Le cas échéant, le DICRIM doit aussi contenir les informations suivantes en ce qui concerne le risque naturel en Avesnois : • les mesures du Plan Communal de Sauvegarde, • la liste des repères de crues avec l’indication de leur implantation ou la carte correspondante (article 5 du décret n° 2005-233 du 14 mars 2005 relatif à l'établissement des repères de crues), • les règles d’urbanisme dans le cadre du Plan Local d’Urbanisme (PLU). Réaliser un DICRIM est donc un exercice complexe puisqu’il faut aborder de nombreux sujets, parfois complexes, tout en restant synthétique pour ne pas décourager le lecteur. La publicité autour du DICRIM Les principales personnes concernées sont les habitants et les professionnels de l’immobilier, les services de sécurité et de secours… En outre, l’existence du DICRIM doit être affichée en mairie pendant au moins deux mois. Certains immeubles et locaux concernés et mentionnés à l’article R 125-14 du CE RISQUES NATURELS MAJEURS doivent recevoir un affichage des enjeux et des consignes de publicité. L’article R 125-2 du CE précise par ailleurs que "dans les communes où a été approuvé un Plan de Prévention de risque naturel, le maire doit informer la population au moins une fois tout les deux ans, par des réunions publiques communales ou tout autre moyen approprié". 11