Compte rendu du comité de concertation de lignes de Besançon du

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Compte rendu du comité de concertation de lignes de Besançon du
Compte rendu du comité de concertation de lignes de Besançon
du 16 novembre 2015
Présents en tribune :
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Région : Alain Fousseret (Vice-Président en charge des transports), Laurent Moynac (Directeur Général
Adjoint « Aménagement durable et Mobilités »), Pierre Ohleyer (Directeur des Transports), Emmanuelle
Lavaux (Chef du service Transports régionaux), Christophe Richard (Chargé de mission gestion du
réseau ferroviaire et dessertes transfrontalières), Sandrine Nascimento (Chargée de mission TER),
Carine Leuthold (Chargée de mission TER), Céline Malet (Chargée de mission TER), Véronique Faédo
(Assistante Direction transports), Armelle Barthelet (Chargée de communication et relations usagers).
SNCF : Emmanuel Guigon (Directeur délégué TER Franche-Comté), Christophe Mouget (Responsable
Pôle production TER Franche-Comté), Stéphane Relier (Responsable Pôle lignes TER FrancheComté).
SNCF Réseau : Jean-Marc Paris (Chargé de compte), Raphaël Lefebvre (Préfigurateur du Pôle clients
et services)
Keolis Monts-Jura : Alexandre Guilmot (Directeur du secteur Keolis Monts-Jura), Aurélie Martin
(Référente LIVEO)
Avant d’ouvrir la séance, M. Alain Fousseret, Vice-Président du Conseil Régional de Franche-Comté, rend
hommage aux victimes des attentats de Paris et de l’accident de la rame d’essai de la LGV Est en Alsace. Il
demande à l’assemblée d’avoir une pensée à leur égard et propose de garder un instant le souvenir des
évènements qui sont intervenus durant le week-end.
Il remercie les personnes présentes à ce comité de concertation de lignes qui, comme en 2014, est organisé
sur une date unique. Il rappelle que tous les voyageurs et usagers, qui l’ont souhaité, ont pu déposer, au
préalable de cette réunion publique, leur avis ou question via le site Internet de la Région Franche-Comté.
De même, il précise que, comme l’an dernier, ce comité de concertation de ligne est retransmis en direct sur
ce même site Internet.
Avant de présenter les grandes lignes de la politique des transports en Franche-Comté, M. Alain Fousseret
tient à dire quelques mots sur la fusion qui interviendra au premier janvier 2016 entre les Régions
Bourgogne et Franche-Comté. Il rappelle quelques éléments de contexte institutionnel : dernière séance du
comité de concertation de lignes Franche-Comté, dernière réunion publique organisée par le Conseil
régional de Franche-Comté, choix des électeurs début décembre 2015 qui déterminera la majorité de cette
nouvelle Région. A ce titre, il précise qu’aucun bilan sur la politique des transports réalisée au cours de ce
mandat ne sera effectué lors de cette réunion. De même, il ne sera pas possible de communiquer sur ce qui
va se passer en termes d’organisation suite à cette fusion, dans la mesure où cela n’a pas encore été défini.
Par contre, certaines décisions qui ont été prises pour les mois à venir pourront être présentées lors de cette
séance.
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Concernant le transport de voyageurs, le contexte national est également délicat. En effet, une évolution de
la mobilité est observée. Cette dernière vient perturber un certain nombre de schémas qui ont guidé les
politiques de transport durant des années. Elle se caractérise par Internet, l’arrivée de l’autopartage et du
covoiturage, modes de transport de plus en plus adoptés par un certain profil d’usagers. Cette évolution est
également marquée par la mise en œuvre de la loi Macron qui vient définir de nouvelles dispositions en
termes de mobilité, avec entre autres, l’arrivée d’entreprises privées de transport par autocars sur le marché
régional.
Le voyageur quotidien reste la préoccupation principale du Conseil régional de Franche-Comté. Ce dernier a
conscience qu’il arrive parfois que des travaux peuvent venir perturber les circulations ou que des retards
impromptus, accidentels, liés à la fiabilité du matériel ou à différentes raisons peuvent intervenir. M. Alain
Fousseret souligne que lors de l’une des dernières assemblées régionales, il a été décidé de commander 7
rames Régiolis supplémentaires, en plus de la commande déjà effectuée pour 9 rames. Au total, 16 rames
viendront ainsi remplacer le matériel le plus ancien (RRR et Z2). Cette commande de 16 rames représente
un coût d’environ 108,7 M€. Par ailleurs et toujours par rapport aux usagers empruntant quotidiennement le
TER, il précise que la Région Franche-Comté est vigilante sur la ponctualité des trains et que son exigence
de ponctualité est plus forte pour les trains circulant en heure de pointe. A ce titre, il signale qu’en moyenne
9 trains sur 10 arrivent à l’heure.
Un autre point, sur lequel la Région reste attentive, concerne les liaisons transfrontalières : liaison Frasne –
Neuchâtel avec sa correspondance TGV, inquiétudes pour les années à venir pour le TGV Lyria qui dessert
Paris, Dole, Frasne, Vallorbe et Lausanne. M. Alain Fousseret explique que ces liaisons transfrontalières
répondent à des contraintes techniques pour lesquelles la législation suisse est de plus en plus exigeante,
nécessitant des investissements toujours plus lourds. La Région Bourgogne Franche-Comté sera amenée à
échanger avec les cantons de Neuchâtel et de Vaud à ce sujet. Concernant le train effectuant le trajet
Pontarlier, Frasne, Vallorbe tôt le matin, celui-ci est maintenu. Sa fréquentation reste importante et
augmente en période hivernale. La proposition d’un deuxième horaire reste au stade de projet. Dans le
cadre des liaisons transfrontalières, M. Alain Fousseret félicite le partenariat avec les cantons suisses même
s’il juge que le travail doit se poursuivre.
M. Alain Fousseret revient sur différents éléments du TER Franche-Comté, à commencer par le coût
d’exploitation. Il représente environ 110 M€ hors achat de trains pour l’année 2015 pour un budget régional
de l’ordre de 516,2 M€ toutes politiques confondues, ce qui correspond à plus 20 % du budget régional. Les
transports restent l’un des budgets les plus importants de la Région avec la formation tout au long de la vie
et les lycées. Sur ces 110 M€, la vente de billets par SNCF rapporte environ 19,5 M€. Au final, le coût du
service directement pris en charge par le Conseil régional de Franche-Comté représente un montant de plus
de 82 M€ (hors compensation pour tarification régionale). Un kilomètre de train TER en Franche-Comté
coûte 20 €. S’il est décidé d’ajouter un horaire, par exemple entre Besançon et Belfort (180 km aller-retour),
le coût pour le concrétiser serait de 1,3 M€.
Il termine en rappelant que la Région Franche-Comté investit également dans les infrastructures, bien que
cela ne soit pas directement une de ses compétences. L’exemple de la halte des Trois Chênes est cité.
Celle-ci sera opérationnelle à compter du 15 décembre prochain. Des investissements sont également
réalisés dans le cadre du CPER (Contrat de Plan Etat-Région) avec la ligne des Hirondelles (6 M€), celles
du Revermont (35 M€), des Horlogers (12 M€), Dijon-Besançon (20 M€). Tous ces investissements sont
concrétisés avec la contribution de SNCF Réseau.
Un bilan de l’année 2015 est présenté. Il évoque les points suivants :
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Des informations générales sur les charges d’exploitation du TER Franche-Comté, l’évolution de la
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La livraison de la première rame Régiolis.
fréquentation entre 2013 et 2014, la ponctualité des trains, la qualité de service.
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La tarification destinée aux voyageurs occasionnels.
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Les travaux sur les lignes Besançon – Belfort et Andelot – Saint-Claude.
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•
La réouverture de la halte des Trois-Chênes.
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Les lignes Livéo Gray, Livéo Vesoul.
Les évolutions de desserte pour 2016 sont abordées :
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L’offre TGV.
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La desserte TER Franche-Comté : navettes Besançon Viotte – Besançon Franche-Comté TGV,
ligne Besançon – Morteau – La Chaux-de-Fonds, mise en œuvre du cadencement des horaires du
réseau TER Métrolor de la Région Lorraine et du TGV Est 2
ème
phase, modifications de TER pour
assurer des correspondances, ajustement de l’offre du réseau routier TER.
•
Le réseau routier Livéo.
De nouvelles mesures techniques pour la circulation des autorails X73500 ont été mises en place suite à un
incident en Loire Atlantique (décision de l’Etablissement Public de Sécurité Ferroviaire pour renforcer la
sécurité de circulation de ces autorails). Ces mesures et leurs conséquences sur le plan de transport en
Franche-Comté sont présentées.
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Thèmes abordés
Observation ou suggestion recueillies
M. François Jeannin, représentant de la FNAUT, insiste sur le fait qu’il s’agit du dernier comité
de concertation de lignes de la Région Franche-Comté, et qu’à ce titre cela constitue un
évènement important. Il ne souhaite pas revenir sur le compte rendu de la réunion publique qui
s’est tenue l’an dernier, ce dernier étant complet. Il invite les participants à s’y référer. Il retient à
la fois les compliments, les questions et reproches de la FNAUT.
La FNAUT tient par ailleurs à souligner que la Franche-Comté a obtenu, pendant la durée d’un
mandat, trois fois le ticket vert de la FNAUT lors de ses congrès : une fois pour la création des
liaisons transfrontalières, ensuite pour l’avènement du tramway de Besançon (Grand Besançon)
et enfin pour la réouverture de la ligne Belfort-Delle.
FNAUT
M. François Jeannin est satisfait qu’il s’agisse du dernier CCL car il n’aurait pas assisté à un
troisième comité de concertation de lignes unique, futile et « Internetisé » et espère que ce
dispositif ne sera pas reconduit par la grande Région Bourgogne Franche-Comté dans la
mesure où cette formule n’apporte pas de satisfaction pour la FNAUT. En effet, la formule
précédente consistait à se rendre dans les villes de différentes gares du territoire franc-comtois,
quelle que soit la ligne, et correspondait en son sens à un vrai comité de concertation de ligne
où le débat démocratique, même difficile, était présent. Par ailleurs, il précise que l’ancienne
formule permettait d’être destinataire plus en amont des informations et documents en lien avec
les différentes réunions publiques, facilitant ainsi la préparation des temps d’échanges. La
FNAUT conteste par ailleurs la vision des comités de lignes qui consisterait à dire que ces
réunions représentent une perte de temps et d’argent.
M. Alain Fousseret ne souhaite pas revenir sur la bonne pertinence ou non de ces comités de
concertation de lignes. Il laisse le soin à ses successeurs de se positionner sur ce sujet.
M. François Jeannin poursuit sur le contexte dans lequel se déroule ce dernier comité de
concertation de ligne. Pour lui, cela représente le constat du « décès » d’une Franche-Comté
ferroviaire, qui n’aura vécu que 13 ans. Celui-ci confirme les craintes de la FNAUT. Les
associations ont attendu d’être sollicitées pour les projets de la Région Bourgogne FrancheComté. La FNAUT explique, que faute de concertation, elle exercera son droit de réserve. Le
contexte actuel se caractérise aussi par un système TGV qui se trouve en grande difficulté. Les
Régions ont du mal à maintenir la dynamique et garder les recettes qu’elles avaient établies
dans le cadre de la loi SRU lors de la création des régions ferroviaires et de leur développement.
Avec l’application de la loi de la réforme SNCF et de la loi Macron, du report en 2026 d’une
libéralisation possible du système de transport ferroviaire, cela signifie que le contexte est
morose. La FNAUT ne s’oppose pas aux autocars, là où ils sont nécessaires, où ils apportent un
meilleur service que le train et là où il n’existe pas de lignes de chemin de fer. M. Jeannin illustre
ses propos avec l’exemple de la ligne Besançon – Vesoul, qui a fermé, et explique que le
service Livéo mis en place sur ce trajet rencontre un réel succès. A cause de tous ces facteurs,
la FNAUT est inquiète pour l’avenir du système ferroviaire en France.
M. Alain Fousseret ne partage pas le constat de décès. Il ne s’agit pas d’un décès mais d’un
changement qui arrive. Les services de la Région Franche-Comté travaillent depuis de longs
mois avec ceux de la Région Bourgogne pour harmoniser les politiques. Les élus décideront
ensuite. Aujourd’hui, il convient d’attendre les résultats des élections car pour l’instant nul ne sait
qui présidera la Région Bourgogne Franche-Comté. Cela constitue un élément déterminant pour
savoir quelles vont être les orientations politiques poursuivies. Par contre, ce qui est inscrit dans
les deux CPER (Bourgogne et Franche-Comté) sera maintenu.
Politique de
transports
M. François Jeannin évoque la signature qui est intervenue en 2015 dans le cadre du plan Etat
Région, dont le contenu ferroviaire réel et important, s’avère insuffisant pour la FNAUT. Celui-ci
a concrétisé la volonté de ne pas fermer la ligne des Hirondelles. La FNAUT demande à la future
Région Bourgogne Franche-Comté de garder cet objectif. Selon elle, il n’est pas de question que
les Francs-Comtois puissent accepter un quelconque projet de fermeture de cette ligne. Elle sait
d’ailleurs qu’elle peut compter sur la mobilisation des forces locales du Jura. Cette signature a
par ailleurs également permis la concrétisation de l’axe Sud (Revermont) auquel la FNAUT est
particulièrement attachée.
Par rapport à la présentation faite au préalable des échanges, il précise que la suppression d’un
TGV Rhin-Rhône correspond à la répudiation d’un engagement pris par Louis Gallois auprès du
Maire de Besançon sur le nombre de trains qui doivent partir et arriver de Besançon Viotte. La
FNAUT tient à rappeler ce fait. Suite à cette suppression, la FNAUT souhaite qu’un retour soit
fait sur cette liaison avec la Suisse.
M. Jean-Claude Roy, représentant de l’association des usagers des transports de
l’agglomération de Besançon, conforte les propos de François Jeannin concernant les trois
allers-retours Besançon Viotte – Paris gare de Lyon. Ceux-ci faisaient partie d’un accord avec
Louis Gallois, confirmé par Guillaume Pepy, et figuraient dans le dossier d’approbation
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ministériel. Ces trois allers-retours garantis Besançon Viotte pour arrimer la grande vitesse au
cœur de ville et faire son effet réseau avec tous les modes de mobilité présents sur le PEM de
Besançon, seront encore effectifs jusqu’à la fin de l’année. Il lui semble que leur préservation
aurait été le minimum, d’autant que ces trois allers-retours sont pénalisés d’une part par une
manœuvre en gare de Dijon Ville et d’autre part, par la desserte qui leur a été affectée de la gare
de Montbard.
M. Jean-Claude Roy salue par ailleurs le travail mené par SNCF pour la nouvelle gare Besançon
Viotte, gare qu’il juge formidable pour les usagers.
M. Alain Fousseret reconnait que parfois, les promesses d’un directeur SNCF peuvent être
égarées par les directeurs suivants. Il est vrai aujourd’hui que les élus de Besançon et de
Franche-Comté ont un combat à mener pour défendre la gare de Besançon Viotte. Il précise que
diverses possibilités existent pour défendre cette gare y compris pour un trafic plus important et
en utilisant des TERGV.
M. François Jeannin termine son intervention en abordant le sujet des Trains d’Equilibre du
Territoire (TET) et plus particulièrement de la ligne 4 reliant Paris à Bâle. La FNAUT a pu
s’exprimer deux fois auprès de la commission Duron et rencontrera M. le Préfet Philizot le 4
décembre. Elle insiste sur l’importance de maintenir cette ligne Paris – Mulhouse via Langres,
Chaumont, Vesoul, Lure, Belfort.
M. Alain Fousseret tient à apporter un certain nombre de précisions sur cette ligne. Aujourd’hui,
il existe quatre allers-retours Belfort-Paris. Suite à la défaillance des locomotives, il est annoncé,
depuis plusieurs années, que des Coradia assureront cette desserte. Ils permettraient de
réaliser deux allers-retours par jour. M. Alain Fousseret affirme qu’il a proposé l’idée que,
comme ces Coradia sont acquis, il conviendrait de garder pour les deux autres allers-retours les
wagons corail qui seraient tractés par des motrices utilisées pour le Fret. Des réserves ont été
émises de la part de SNCF quant à cette suggestion. Il explique qu’intervenir sur un moteur de
motrice ou le changer pour permettre d’atteindre la vitesse de circulation des TET actuels
coûterait moins cher que l’achat de Coradia. Il souhaiterait que cette piste soit étudiée. Cette
dernière a été relayée auprès du Préfet Philizot lors d’une rencontre avec la Présidente de la
Région Franche-Comté.
M. Emmanuel Guigon, Directeur délégué TER Franche-Comté, rappelle que le modèle pour les
TET, dont l’autorité organisatrice est l’Etat, n’est pas à l’équilibre et qu’il est un problème pour
SNCF. En effet, le système en place fait que c’est le système TGV qui le finance. Le rapport
Duron a été rédigé, rapport sur lequel SNCF ne s’exprime pas. Celui-ci donne des
préconisations mais aucune décision n’a été prise à ce jour. M. Emmanuel Guigon informe que
le train Strasbourg – Nice desservira de nouveau les gares de Montbéliard et Besançon puisque
les travaux sont terminés. Il ne passera donc plus par Culmont-Chalindrey.
M. Jean-Philippe Muller intervient en fin de séance pour compléter le point sur la reconversion
de motrices Fret en motrices voyageurs. Il annonce que cela se serait déjà produit il y a 10 ou 15
ans en Région parisienne.
M. Christian Mougenot, représentant l’association de la halte des Trois-Chênes, souhaite revenir
sur ce sujet. L’association tient à remercier M. Joly, Préfet du Territoire de Belfort et la Région
Franche-Comté qui ont été des acteurs moteurs sur ce dossier. Ils ont permis l’aboutissement
d’un nouveau quai sécurisé et la pérennisation à long terme de cette halte. Elle n’oublie pas tous
les autres acteurs qui ont pu intervenir de près ou de loin pour la concrétisation de ce projet.
Réouverture de
la halte des
Trois-Chênes
En parallèle, l’association fait part de quelques remarques :
L’abri prévu compte trois places alors que parfois, 25 à 30 personnes sont présentes
sur le quai. L’association demande à ce qu’un abri offrant une plus grande capacité soit
implanté.
L’association souhaiterait également l’implantation d’un garage à vélos car quelques
personnes se rendent à la halte avec ce mode de transport.
Concernant la circulation des trains, la halte dessert les entreprises Alstom et General
Electric. Beaucoup de personnes viennent d’Alsace mais le train qu’elles empruntent ne
les conduit pas jusqu’aux Trois-Chênes. L’association sollicite un aménagement de
correspondances pour que le lien soit fait entre la gare de Belfort et ce site.
M. Emmanuel Guigon confirme l’arrêt et indique que la fréquentation est présente. Beaucoup
d’investissements ont été réalisés pour trouver une solution. Il a bien noté la remarque
concernant les abris mais il ne peut pas se prononcer à la place de SNCF Réseau ou de Gare &
Connexions par rapport à ce sujet.
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Grèves
M. Christian Mougenot explique qu’auparavant, en cas de grève, les usagers trouvaient des
solutions pour se rendre au travail. Par contre, une partie du coût de l’abonnement était
remboursée. Aujourd’hui, des cars sont mis en place en substitution des trains qui ne
circuleraient pas. Ce dispositif ne permet plus le remboursement d’une partie de l’abonnement.
Or, le car ne remplace pas le train dans la mesure où les temps de trajet sont plus longs. Par
conséquent, les personnes arrivent en retard au travail, ce qui n’est pas acceptable. La majorité
préfère donc prendre son véhicule pour se déplacer. Christian Mougenot demande que l’ancien
système soit remis en place à savoir le remboursement proportionnel de l’abonnement de travail
en fonction du nombre de jours de grève.
Pour ce sujet, M. Emmanuel Guigon informe qu’une convention prévoit un remboursement d’une
part importante de l’abonnement en cas de perturbations supérieures à 15 jours. Cette dernière
ne prévoit pas de remboursement au prorata comme cela a été évoqué précédemment.
Ligne Belfort <>
Epinal
Concernant ce sujet, M. Christian Mougenot prend l’exemple du train de 7h26 au départ de la
gare de Lure. Celui-ci circule tous les jours de la semaine sauf le lundi et les lendemains de jour
férié. Ce régime de circulation est compliqué pour les usagers qui ont des horaires réguliers. Il
souhaiterait savoir pourquoi il existe ce cas de figure et s’il n’était pas envisageable que ce train
puisse être également proposé le lundi matin.
M. Emmanuel Guigon confirme la circulation de ce train dès que la deuxième phase de la ligne
LGV Est sera mise en service. Les modifications des TGV Rhin-Rhône auront une incidence sur
les horaires de la ligne Belfort-Epinal. La circulation de ce train à 7h26 sera possible.
M. Vincent Lobjois, usager de la ligne TER La chaux-de-Fonds – Morteau – Besançon, a
constaté la perte d’une correspondance à compter du mois d’avril 2016 suite à la mise en
service de la LGV Est. La liaison (directe) de 8h09 au départ de La Chaux-de-Fonds et de 8h35
de Morteau avec une très bonne correspondance pour Paris à Besançon Franche-Comté TGV
avec le TGV Mulhouse - Paris disparaît du lundi au vendredi. Pour le samedi et le dimanche, là
où la circulation du TGV est assurée, un TER arrivera à Besançon Viotte à 10h08, alors qu’une
navette partira de Besançon Viotte pour Besançon Franche-Comté TGV à 10h05. Pour trois
minutes, les usagers en provenance de la Chaux-de-Fonds se retrouvent sans correspondance
pour cette gare mais aussi pour Dijon, Montbéliard et Belfort. Ce fait va inciter les usagers à
utiliser leur véhicule personnel pour se rendre en gare d’Auxon et emprunter le TGV dont il est
question. M. Vincent Lobjois trouve cela fort dommageable et pense qu’une institution sérieuse
comme le Conseil régional devrait étudier une solution de remplacement pour trois minutes. La
gare de Besançon Viotte se trouve en voie de garage à cause d’un croisement au niveau de
Saône au lieu de L’Hôpital du Grosbois. Le train de 9h35 à destination de la Chaux-de-Fonds
assure bien la correspondance du TGV qui vient de Paris. Ce TGV n’existant pas le week-end, il
ne comprend pas pourquoi le TER ne pourrait pas être décalé de 10 min pour permettre la
correspondance avec d’autres trains.
Ligne des
horlogers
M. Vincent Lobjois attire l’attention sur le temps de trajet du TER qui partira à 7h28 de Besançon
Viotte pour arriver à 9h59 à Morteau à partir d’avril 2016. Cette augmentation du temps de
parcours s’explique par l’attente d’une heure en gare de Valdahon.
Sur ce point, M. Jean-Philippe Muller suggère d’étudier en lien avec SNCF Réseau la possibilité
d’avoir une voie d’évitement au niveau de Valdahon.
M. Alain Fousseret complète ces propos en informant que des études ont conclu à
l’augmentation du nombre de voies d’évitement pour fluidifier les secteurs et que la question de
financement se posait.
M. Jean-Philippe Muller complète les propos de Vincent Lobjois en formulant une remarque sur
le TER en partance de Besançon Viotte à 7h00. Dans ce créneau horaire au sein de cette gare,
si les usagers n’empruntent pas ce train, le prochain départ est programmé à 8h59, en sachant
que le train précédent part à 5h50 et un car à 6h33, ce qui pose un problème de répartition pour
le premier quart de la journée. Par ailleurs, concernant ce même TER de 7h00, les voyageurs en
provenance de la gare de Besançon Franche-Comté TGV manquent pour quatre minutes ce
train puisque la navette arrive en gare de Besançon Viotte à 7h04. De même, une rupture de
correspondance est à noter pour le premier train du matin venant de Lons-le-Saunier qui arrive
peu après 7h00, pour le car de Rioz qui arrive environ un quart d’heure après le départ du TER,
pour le deuxième TER du matin venant de Dijon dont l’horaire d’arrivée est 7h26. Il conclut en
demandant pourquoi la proposition faite le samedi matin pour ce TER (départ à 7h28) ne
pourrait pas s’appliquer en semaine afin de permettre d’assurer les correspondances citées
précédemment.
M. Jean-Claude Roy constate qu’une croix a été mise sur une relation sans rupture de charge,
construite année après année entre la Chaux-de-Fonds et la gare de Besançon Franche-Comté
TGV. Il s’agit d’un travail qui a demandé beaucoup de temps pour obtenir un aller-retour et demi
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par jour alors que les Suisses militent depuis des années pour avoir une coopération avec la
Région Franche-Comté pour améliorer petit à petit cette relation. Dans le cas cité, les clients
vont se retrouver dans une situation de rupture de charge. Il rappelle à ce titre que, en termes de
transports publics, il n’y a rien de plus pénalisant qu’une rupture de charge. Il ajoute que mettre
en relation Neuchâtel, La Chaux-de-Fonds avec Besançon Franche-Comté TGV sans rupture de
charge représentait pour la Suisse un aspect très important. Ce fait a été rappelé au Maire de
Besançon dans le cadre des échanges avec la ville Neuchâtel, ville jumelée avec Besançon. M.
Jean-Claude Roy trouve pénalisant et attristant qu’il soit mis fin à cette desserte au lieu de la
conforter.
Mme Claire Colin intervient en tant qu’usager TER et conseillère de la Mairie de Pontarlier. Elle
rejoint la position des personnes qui sont intervenues sur la ligne des horlogers, d’autant plus
que le canton de Neuchâtel travaille actuellement sur un RER neuchâtelois. Il est par
conséquent essentiel de garder une desserte sur La Chaux-de-Fonds, qui est la première ville
du canton de Neuchâtel en direction de Besançon.
M. Alain Fousseret explique qu’il est nécessaire de s’éloigner des dogmes pour se donner des
possibilités. Si des horaires sont ajoutés, il convient de trouver l’argent pour les financer. La
problématique du financement ferroviaire en France reste terrifiante, certains dispositifs qui
auraient pu y contribuer n’ont pas été réalisés (Ecotaxe par exemple). Des solutions doivent être
trouvées car les Régions se trouvent face aux usagers. Les instances nationales devront
dégager des financements pour le ferroviaire en France.
M. Emmanuel Guigon rappelle qu’il existe toujours trois allers-retours entre Besançon et La
Chaux-de-Fonds. Il comprend les réactions difficiles car effectivement cette année il n’a pas été
possible de proposer l’intégralité des trajets La Chaux-de-Fonds – Besançon Franche-Comté
TGV avec correspondance TGV directs. Il en donne les raisons qui sont essentiellement liées à
des contraintes d’exploitation : modèle suisse cadencé, voie unique pour la ligne de Morteau,
prise en compte des différentes correspondances, horaires TGV qui ont évolué cette année. Il
assure que tout a été fait pour essayer de trouver des solutions pour maintenir un train direct et
que ce fait ne relève pas d’une volonté de la Région Franche-Comté mais de contraintes
techniques. Beaucoup de discussions ont eu lieu entre SNCF et les services de la Région pour
trouver des solutions.
Ligne routière
CulmontChalindrey Vesoul
M. Damien Huguet, usager de la ligne, indique qu’il a déjà adressé à la Région Franche-Comté
un certain nombre de remarques concernant cette desserte. Il revient sur la suppression de
quatre trajets, à compter du nouveau service horaire effectif en décembre 2015, le dimanche
pour les allers Jussey-Chalindrey et Jussey-Vesoul, le car de 6h45 Vesoul - Culmont-Chalindrey
limité à Jussey et le vendredi pour le car Vesoul – Culmont-Chalindrey de 18h40. En tant
qu’usager régulier de la ligne, il soulève l’absence de desserte le lundi matin. Les horaires
proposés en matinée ne sont pas compatibles avec ceux de personnes salariées. Il rappelle que
le bassin de Culmont-Chalindrey – Langres comprend 15 000 habitants.
M. Damien Huguet trouve décevant que les économies réalisées sur la suppression de ces
quatre trajets ne permettent pas de bénéficier d’un horaire au départ de la Haute-Marne tous les
matins.
Il formule quelques idées pour cette ligne : desservir d’autres communes pour lesquelles la ligne
passe à proximité (Blondefontaine, Bourbonne-les-Bains), plusieurs villages desservis ne
comptent plus d’arrêt de car (Pusey, Chaux-les-Port), certains arrêts sont dangereux
(Chaudenay, Grattery) car ils se trouvent le long de la nationale et sont dépourvus de trottoir.
Le vendredi, l’horaire au départ de Fayl-Billot est maintenu. Il indique qu’il n’est pas possible
d’acheter un titre de transport sur le site Internet au départ de cette commune. Par ailleurs, il
informe que l’abonnement activi’TER annuel n’existe pas pour le trajet Culmont-Chalindrey –
Vesoul.
Matériel X73500
M. François Jeannin ne conçoit pas qu’avec le matériel récent, il soit possible de ne pas savoir
shunter des circuits de voie alors que tout le système de sécurité se base sur cet aspect. Il paraît
incroyable que des matériels qui ne shuntent pas aient été acceptés. Lorsqu’il est nécessaire de
mettre en place une unité multiple au lieu d’une unité simple pour assurer le shuntage, le coût
supplémentaire généré par cette opération est pris en charge par la Région. Cette facture n’est
pas abordable par les finances régionales.
M. Jean-Claude Roy aborde également ce point. Il répète que la région Franche-Comté a acheté
ce matériel neuf et qu’il est difficile de concevoir qu’il n’existe pas la capacité technique dans les
ateliers pour faire shunter les trains, même s’ils sont dits « légers », car SNCF a auparavant
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réalisé d’autres prouesses techniques grâce à des ingénieurs et des constructeurs compétents.
Il n’est pas possible de mettre de côté ce matériel neuf pour proposer aux clients des transferts
sur route. Il n’est pas non plus envisageable de continuer ainsi. M. Jean-Claude Roy invite M.
Alain Fousseret, en tant qu’élu, à lancer un cri d’alarme en ce sens. Il est indispensable de se
donner les moyens pour trouver des solutions techniques.
Suite à ces interventions, M. Emmanuel Guigon souligne que cette problématique est nationale.
Quelques incidents sont intervenus sur ce sujet. Une réflexion importante a été menée en
conséquence et des mesures ont dû être prises. Actuellement 5 ou 6 Régions suppriment des
TER parce qu’elles ne peuvent pas gérer sur leurs sites ces problèmes techniques. Il précise
que pour la Région Franche-Comté, les navettes sont en unité multiple et que des unités simples
continuent de circuler. Pour permettre ces circulations en unité simple, SNCF a obtenu des
dérogations. Ce qui n’est pas le cas pour toutes les Régions. Il ajoute que cela est également
possible grâce la gestion des circulations en mode manuel sur le site de Besançon. Après de
longues discussions, des compromis ont pu être trouvés pour respecter les mesures imposées
par l’EPSF (Etablissement Public de Sécurité Ferroviaire), qui sont propres à chaque Région. Il
indique que ces mesures sont provisoires. Ces dispositions ont entraîné la suppression d’une
navette TGV (un aller-retour du lundi au jeudi) avec une solution de report alors qu’initialement
30 à 40 TER étaient concernés. Ce sujet a été traité de manière à ce qu’il y ait le moins de
conséquences possibles pour les usagers francs-comtois. Le shuntage est un vaste sujet de
sécurité qui ne concerne pas uniquement SNCF mais aussi les constructeurs.
M. Alain Fousseret tient à ce titre à remercier SNCF et les services de la Région pour avoir fait
en sorte que cet incident soit mineur par rapport à ce qui peut se passer dans d’autres régions.
La nouvelle demande en termes de législation est respectée et une seule incidence directe est à
noter pour la Franche-Comté.
Mme Claire Colin indique qu’il a été mis en place une liaison Pontarlier – Vallorbe via Frasne.
Pour l’instant seul un aller-retour est proposé. Cette ligne est utilisée. Elle l’est d’autant plus
l’hiver avec des conditions météo qui s’avèrent plus difficiles. Mme Claire Colin demande la
possibilité de doubler cette ligne. Elle précise qu’il existe en effet une forte demande pour
l’horaire de 5h24 mais qu’il pourrait être envisageable de prévoir un deuxième train aux
alentours de 6h00 au départ de Pontarlier. Cette même remarque serait également à prendre en
compte le soir. Actuellement, le train part de Vallorbe à 16h52. Elle propose d’étudier la
possibilité de doublage avec un horaire qui partirait vers 17h15.
Ligne Pontarlier
– Vallorbe via
Frasne –
Transport sur le
Haut-Doubs
Mme Claire Colin attire l’attention sur le fait qu’aujourd’hui, ne viennent sur la gare de Pontarlier
que des trains suisses réalisant des trajets Pontarlier, Travers, Neuchâtel et qui font la liaison
avec le TGV. Elle ajoute que le train du soir qui part de Neuchâtel à 18h00 assurant le lien avec
le TGV est très utilisé par les travailleurs frontaliers. Par rapport à ce point, elle suggère à la
Région Franche-Comté de réfléchir à un horaire au départ de Neuchâtel aux alentours des
17h00 pour rejoindre Pontarlier. Elle soulève le problème du car qui se retrouve fréquemment
dans les bouchons au niveau de la Cluse-et-Mijoux. Les personnes préfèrent prendre ce train
qui part plus tard plutôt que le car afin d’éviter de se trouver dans les embouteillages.
Mme Claire Colin termine en précisant que beaucoup de personnes circulent sur la RN 57 et sur
l’axe Les Verrières – Neuchâtel et que, de ce fait, la Région Franche-Comté doit aussi prendre
ses responsabilités pour permettre à ces personnes de se déplacer autrement qu’avec leur
véhicule personnel, notamment par rapport au contexte actuel (accords climat, COP 21…). Sur
le secteur du Haut-Doubs, il n’y a pas que le TGV. Il a aussi besoin de transports et notamment
de transports régionaux.
Intervention de
M. Emmanuel Guigon remercie les participants pour leurs remarques ainsi que M. Alain
Fousseret pour la tonalité donnée aux échanges pour ce comité de lignes mais également pour
les précédents. Chacune de ces réunions publiques a été animée dans le respect mutuel, même
dans les moments difficiles, et malgré parfois des points de vue divergents pour permettre au
débat de se tenir.
SNCF Mobilité
M. Emmanuel Guigon revient sur l’accident survenu ce week-end qui s’est produit sur le train
d’essai en Alsace. Les causes ne sont pas encore connues puisque trois enquêtes sont en
cours. Il indique que cet accident peut remettre en cause la date d’ouverture de cette deuxième
phase de la LGV Est et donc de la date du mois d’avril pour les dessertes qui connaîtront des
changements à cette période.
8/14
Questions et remarques recensées sur le site Internet de la Région Franche-Comté
La Région Franche-Comté remercie toutes les personnes qui ont déposé une question ou un commentaire
en lien avec le réseau TER ou Livéo sur son site Internet. A partir de ces sujets, la synthèse ci-dessous a
été réalisée afin d’apporter les éléments de réponse.
Lignes
Synthèse des
concernées
questions
Besançon <>
Dijon
Besançon <>
Belfort
Réponses
Consistance de
l’offre le week-end
(pas de départ de
Dijon entre 12h13 et
16h09)
A ce jour, il n’existe pas de potentiel de voyageurs suffisant en début
d’après-midi le week-end au départ de Dijon, permettant la création d’un
train supplémentaire. Les moyens sont concentrés pour répondre aux
besoins avérés de retour en fin d’après-midi.
Importance de
maintenir une offre
variée et qu’un train
sur deux ne soit pas
un omnibus.
Aujourd’hui, deux familles de trains circulent sur cette ligne : les omnibus
(desservant tous les arrêts) et les intercités (desservant Genlis, Auxonne,
Dole, Saint-Vit).
46 trains circulent chaque jour, soit 23 allers-retours. 7 allers-retours sont
assurés en omnibus et 16 allers-retours en intercités.
La Région n’envisage pas de modifier cette politique d’arrêts au cours des
prochaines années et conservera ces deux familles de train et leur
répartition dans la grille horaire, répondant aux besoins des usagers de
l’ensemble de la ligne.
Nombre important
de retards
Le taux de ponctualité global sur cette ligne est de 89 % et 94 % pour les
trains de pointe (sur l’année 2015), ce qui signifie que 89 % des trains
arrivent à l’heure (+ ou - 5 min) au terminus.
Les trains au départ de Lyon ou de Lons-le-Saunier en particulier
connaissent des difficultés de circulation sur la première partie de leur
parcours (sortie de la gare à Lyon difficile ou problématique de croisements
entre Lons-le-Saunier et Mouchard), ce qui explique une grande partie des
retards à l’arrivée à Belfort.
La Région est particulièrement vigilante sur le suivi quotidien de la
ponctualité des trains, en lien avec SNCF.
Renforcement de
certains trains le
lundi matin (départ
de Besançon à
07h12) et le
vendredi soir
(départ de
Montbéliard à
16h53)
La fréquentation des trains au regard de leur capacité est suivie de près
par SNCF et la Région. La priorité est donnée là où le besoin est le plus
important : chaque cas est étudié pour trouver une solution acceptable.
L’ensemble du parc du matériel TER Franche-Comté est engagé le lundi
matin et le vendredi soir, quand les besoins de capacité sont forts, sur
l’ensemble du réseau.
Il est également rappelé aux voyageurs que les sacs et valises doivent être
placés sur les porte-bagages plutôt que sur les sièges.
Consistance de
l’offre : creux de
dessertes
Les horaires ont été construits, d’après des études, de manière à répondre
à la majorité des flux.
Sur cette ligne, seuls les trains Intercités circulent en période creuse pour
répondre à la demande des voyageurs qui se déplacent en majorité entre
les villes principales de la ligne.
Actuellement, il n’est pas envisagé d’augmenter le nombre de trains qui
circulent sur cette ligne.
9/14
Besançon <>
La Chaux-deFonds
Dégradation des
correspondances
au 13 décembre
2015 (en lien avec
le train au départ de
Morteau à 08h35,
navettes, pour Dijon
ou Belfort)
Une correspondance depuis Morteau à destination de Paris le matin sera
toujours possible du 13 décembre 2015 au 3 avril 2016. A partir de cette
date, le TGV à destination de Paris quittant la gare de Besançon FrancheComté TGV à 10h40 (pour lequel il existe aujourd’hui une correspondance
depuis La Chaux-de-Fonds) n’existera plus. La Région a demandé à
plusieurs reprises à SNCF Voyages, qui décide de l’offre TGV, de
maintenir ce train afin de conserver une arrivée à Paris en mi-journée et la
correspondance depuis La Chaux-de-Fonds. Cette proposition n’a pas été
retenue par SNCF Voyages. En conséquence, la Région a étudié la
possibilité d’assurer une correspondance TER avec un départ à Valdahon
à 11h34 pour le TGV suivant à destination de Paris.
Les remarques sur les correspondances à destination de Dijon et Belfort
pourront être étudiées.
Rame
supplémentaire
pour le train de
06h18 au départ de
Morteau
Aujourd’hui, une double rame TER Franche-Comté circule sur ce train et il
n’est pas possible d’en ajouter une troisième.
La ligne de La Chaux-de-Fonds implique une gestion particulière du
matériel roulant car la signalisation suisse est différente de la signalisation
française et nécessite des équipements spécifiques sur les rames TER
Franche-Comté.
Quatre rames sont équipées de ce système : 3 sont systématiquement en
circulation, la quatrième assure le remplacement pour les visites de
maintenance périodique. Il n’existe donc pas de rame à ajouter aux deux
rames déjà engagées sur le train de 06h18 (la troisième assurant un autre
train au même moment).
Création d’une
liaison Chaux-deFonds – Valdahon
entre 12h00 et
13h00
La création d’offre supplémentaire de transport n’est pas prévue pour
l’ensemble du réseau à court terme.
Nouvelles rames
pour cette ligne
La circulation des nouvelles rames Régiolis électrique est prévue sur l’axe
Dijon – Besançon – Belfort. Il n’est pas prévu de les engager sur la ligne de
la Chaux-de-Fonds non électrifiée qui bénéficie déjà d’un matériel moderne
(les rames les plus anciennes ont été mises en service en 2003).
Définition d’un
retard
Un train est considéré en retard lorsqu’il arrive au terminus au-delà de 5
minutes par rapport à l’horaire prévu.
Cette règle s’applique pour tous les trains en France.
Capacité des trains
lundi matin et
vendredi soir
L’ensemble du parc du matériel TER Franche-Comté est engagé le lundi
matin et le vendredi soir, quand les besoins de capacité sont forts, sur
l’ensemble du réseau.
La fréquentation des trains au regard de leur capacité est suivie de près
par SNCF et la Région. La priorité est donnée où le besoin est le plus
important : chaque cas est étudié pour trouver une solution acceptable.
Il est également rappelé aux voyageurs que les sacs et valises doivent être
placés sur les porte-bagages plutôt que sur les sièges.
Fermeture de la
gare de Poligny : le
système de
substitution mis en
place est plus
coûteux et moins
rentable
La fermeture du guichet répond à divers enjeux (évolution des modes de
consommation, baisse de la fréquentation des modes physiques d’achat de
billets, recherche d’un mode de contact et de vente aux voyageurs plus
efficient).
L’agent de service des territoires présent sur les secteurs de Poligny et
Champagnole assure la vente, est au contact des usagers et les aide à
utiliser les TER Franche-Comté.
En complément, des services de vente de billets existent auprès des
commerçants du secteur, avec des plages horaires d’ouverture plus
adaptées. Ce système de vente n’est pas plus coûteux.
Besançon <>
Lons-leSaunier
10/14
Besançon <>
Lons-leSaunier
Annulation d’un
TER à Poligny le
07/09 (18h20)
Le TER 895 842 a été supprimé le 7 septembre 2015 suite à un problème
de matériel.
Un car de substitution est mis en place dans la mesure du possible. Sur
des parcours très longs, la pertinence d’un car de substitution n’est pas
vérifiée car les voyageurs arriveraient après l’arrivée du train suivant
circulant.
Il n’était pas possible de décaler le car au départ de Poligny à 19h05 pour
cause de correspondance au départ de Lons-le-Saunier avec le TER de
18h01.
Train 895 864 au
départ de Mouchard
(07h22) ne part plus
à l’heure :
possibilité de
changer l’horaire de
ce train et
suppression de ce
même train l’été
Un changement d’horaire ne serait pas judicieux dans la mesure où un
autre train part 20 minutes avant. Ce dernier est compatible avec les
correspondances bus et tramway et circule du lundi au samedi sans
allègement l’été.
Les retards évoqués sont dus à un ralentissement au niveau d’Arbois et
aux croisements que doivent effectuer les trains du fait d’un passage d’une
voie double à une voie simple.
Proposition de
mettre un train à
07h20 au départ de
Lons-le-Saunier
Les horaires ont été fixés pour le Service Annuel 2016.
Actuellement, la Région Franche-Comté n’a pas pour objectif de créer de
nouvelle desserte en raison d’un budget contraint.
Mise à jour des
marches suite à la
radiation des X4750
pour une lisibilité
dans les horaires
Lure-Belfort
La desserte Belfort <> Epinal est réalisée en partie avec du matériel
X73500.
La desserte entre Belfort et Nancy va évoluer en avril 2016, suite au
cadencement horaire sur le réseau lorrain. L’offre sera construite avec une
correspondance supplémentaire entre Belfort et Nancy en semaine et le
dimanche. Cette nouvelle offre aura l’avantage de proposer une desserte
identique toute la semaine.
Cadencement du
train 894 411 à
compter d’avril 2016
suite à son
décadencement
pour insérer un
autre train.
La desserte sur cet axe est identique depuis le Service Annuel 2012 (pas
de modification substantielle d’horaires, quelques décalages de minutes).
Quatre services ferroviaires permettent une arrivée à Belfort avant 9h00.
Ceux-ci sont également valables à compter du Service Annuel 2016.
Cette proposition pourra être étudiée par les services de la Région
Franche-Comté et SNCF.
Consistance de
l’offre : horaires,
correspondances
Les correspondances à Mouchard sont suivies avec attention chaque
année.
Un travail a été réalisé pour améliorer les correspondances en gare de
Mouchard : amélioration de 6 correspondances pour le service 2016 (5 en
direction de Lons-le-Saunier et une en direction de Pontarlier).
Manque de TER
entre ChampagneArdenne et
Franche-Comté (à
l’exception du lundi
matin pas de
départs le matin les
autres jours de la
semaine de
Chalindrey ou
Langres)
Toute modification doit être appréciée en fonction des contraintes
techniques, de la proximité d’un arrêt existant ainsi que du potentiel de
voyageurs concernés.
er
La modification des périmètres et Régions avec l’existence dès le 1
janvier 2016 des deux futures grandes Régions (Bourgogne FrancheComté et ACAL) pourra être l’occasion de réfléchir à une évolution de la
desserte entre ces deux territoires.
Belfort <>
Vesoul-Epinal
Dole <> SaintClaude
Vesoul <>
CulmontChalindrey
11/14
Belfort <>
Rapport Duron +
en cas de
suppression du
Paris-Belfort,
assurance que la
Région FrancheComté reprenne à
son compte les
dessertes intercités
Le rapport Duron propose notamment de faire évoluer la Ligne 4 en
réduisant son offre de moitié entre les gares de Troyes et Belfort et en
supprimant la desserte de la gare de Lure.
Des courriers de la Région Franche-Comté ont été transmis le 22 mai
2015 à M. Vidalies, Secrétaire d’Etat chargé des Transports, de la Mer et
de la Pêche, et le 21 septembre 2015 à M. Philizot, Préfet Interministériel
à l’aménagement de la Vallée de la Seine (évolutions envisageables des
dessertes en cause dans ce rapport) dans lesquels la Région rappelle sa
position.
En effet, la Région Franche-Comté reste fortement mobilisée, comme
depuis de nombreuses années, pour la préservation de cette ligne et de
son niveau d’offre.
Consistance de
l’offre Vesoul >
Belfort (Lure) : 2
trains en 40 min
puis rien pendant 3
heures
Quatre trains assurent, en fin d’après-midi, la desserte entre Vesoul et
Lure : 2 Intercités et 2 TER. La desserte sera identique en 2016.
La Région Franche-Comté n’est pas l’Autorité Organisatrice des
Intercités, mais elle reste fortement mobilisée pour la préservation de la
Ligne 4 et de son offre actuelle.
Remarques
concernant les
courses réalisées
par cars entre
Frasne et Vallorbe
7 courses sont impactées par des allègements sur la liaison routière
Frasne-Vallorbe.
Les courses 33810, 33801, 33804 ne sont pas concernées.
Par ailleurs, la prolongation de ces courses, entre l’usine UMV à Vallorbe
et la gare de Vallorbe (pour les courses 33810 et 33801) et entre Jougne
et Vallorbe (pour la course 33804), ne semble pas répondre à une
demande.
S’agissant des allègements mis en œuvre, ils répondent à un constat de
très faible fréquentation sur ces services. Ainsi, la course 33807 (Frasne
14h51 > Vallorbe 16h02) est supprimée le samedi et dimanche entre
Jougne et Vallorbe (fréquentée que par une personne en moyenne).
La course 33802 (Vallorbe 5h51 > Frasne 7h04) est supprimée le
samedi, dimanche et pendant les vacances (fréquentée par 3 personnes
en moyenne).
La course 33812 (Vallorbe 17h53 > Frasne 19h06) est supprimée entre
Vallorbe et Jougne (pas fréquentée).
Consistance de
l’offre : création d’un
deuxième allerretour PontarlierFrasne-Vallorbe
La Région Franche-Comté n’a pas pour objectif de créer de nouvelles
offres TER pour 2016 sur cette ligne.
Le premier aller-retour n’enregistre actuellement qu’une moyenne de 60
voyageurs.
Confort des cars
L’ensemble des véhicules a été remplacé récemment. L’âge moyen du
parc est de 3,5 ans.
Les véhicules respectent la norme environnementale Euro V avec l’option
antipollution EEV (Enhanced Environmentally friendly Vehicle) et
permettent une réduction de la consommation moyenne de carburant.
Tous disposent de caractéristiques communes en termes de confort
clientèle (sièges inclinables, climatisation individuelle, liseuses
individuelles…) d’aménagement intérieur, de système d’information
dynamique à bord et d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite.
Toutefois, des cars de doublage sont mis en place sur certaines courses
et peuvent être différents de ceux décrits précédemment.
Vesoul
Pontarlier <>
Frasne <>
Vallorbe
Livéo
Besançon <>
Vesoul
12/14
Livéo
Besançon <>
Conduite des
conducteurs
N’ayant pas plus d’indications sur ce sujet, il n’est pas possible de
répondre de manière précise. Toutefois, les réclamations concernant la
conduite de conducteurs restent exceptionnelles.
Tarifs en hausse
La gamme tarifaire Livéo s’appuie sur la gamme tarifaire SNCF. Aussi,
les augmentations décidées nationalement pour les tarifs SNCF sont
également répercutées sur les tarifs Livéo.
A titre informatif, la Région Franche-Comté finance l’organisation des
lignes Livéo à hauteur de 1 200 000 € par an et les recettes
commerciales perçues ne couvrent que 48,5 % des dépenses.
Différence de tarif
entre les réseaux
(notamment avec
Mobidoubs)
La Région Franche-Comté est l’Autorité Organisatrice des lignes TER et
cars Livéo. La tarification sur ces différents réseaux régionaux se base
sur la tarification SNCF.
Les lignes Mobidoubs sont gérées par le Département du Doubs qui
dispose de sa propre tarification.
Toutefois, la Région reste attentive à l’attractivité des tarifs sur le réseau
de transport régional.
Le coût d’un voyage Besançon - Vesoul pour un abonné mensuel avec
des déplacements quotidiens est de 2,20 € par trajet.
Consistance de
l’offre : disparition
du bus de 16h à
Rioz direction
Besançon et dernier
départ de Rioz pour
Besançon à 18h58
La desserte Livéo Vesoul via Rioz n’a pas été modifiée. La course de
17h13 à Rioz circule toujours.
La course de 18h58 est fortement fréquentée. Elle sera adaptée à
compter du Service Annuel 2016 (départ à Vesoul avancé de 10 minutes)
et la mise en correspondance sera améliorée.
Création d’un arrêt
à Rioz sur le direct
au départ de Vesoul
à 19h15
La modification de l’itinéraire de cette ligne sans arrêt n’est à ce jour pas
envisagée, une desserte Livéo Vesoul via Rioz existant par ailleurs.
Retards ligne
Express Besançon
– Vesoul départ
gare Viotte à 18h20
problème
correspondance
TER en direction de
Lure
Cette desserte n’est pas en correspondance avec le TER 894 455
(Vesoul 19h12 > Lure 19h29).
Une correspondance avec ce train est toutefois possible avec la course
Livéo précédente (départ Besançon gare Viotte à 17h45).
Une modification de l’horaire de départ n’est pas envisageable puisqu’il
s’agit d’une course fortement fréquentée majoritairement par des
abonnés effectuant le trajet quotidiennement.
Temps de trajet
Cayenne –
Besançon centre
(aménagement de
tronçon)
Il s’agit d’une mise à 2x2 voies de la RN 57 sur 4,5 km.
Cette opération est sous la maîtrise d’ouvrage de la Direction Régionale
de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL).
Le planning prévisionnel prévoit une mise en service mi-2019.
Les informations relatives à ce projet sont consultables sur le site Internet
www.franche-comte.developpement-durable.gouv.fr
Propreté extérieure
des cars
Le planning de lavage est mis en place par le transporteur.
Des mesures qualité permettent également de relever des anomalies.
La propreté extérieure pas toujours optimale à cause des conditions
météorologiques plus ou moins favorables.
Une vigilance sera demandée au transporteur.
Vesoul
13/14
Horaires de cars
adaptés aux
étudiants mais pas
aux salariés
notamment pendant
les vacances
scolaires
L’offre Livéo Gray se compose de 5 allers-retours en semaine en période
scolaire et 4 en semaine en période de vacances scolaires.
Seules les courses au départ de Gray à 17h12 ou au départ de
Besançon à 07h30 ne sont pas assurées en période de vacances
scolaires au regard des flux moins importants.
Retards au départ
de Gray du car de
18h12
Ces retards sont dus aux contraintes de circulations du car qui effectue la
desserte de 16h55 au départ de Besançon.
A compter de décembre 2015, cette course est décalée de 18h12 à
18h22 pour garantir sa ponctualité.
Arrêts de cette ligne
qui ne se trouvent
pas sur la route et
qui obligent les cars
à entrer dans les
villages. Cela aurait
pour conséquence
le non respect des
horaires d’arrivée +
problème de
sécurité à la sortie
de Recologne
+
Arrêt Micropolis
pose souci le soir à
cause de la
circulation
La ligne régionale Livéo Gray dessert 5 communes périphériques entre
Besançon et Gray.
Une demande d’amélioration de la desserte sur secteur Cult/Bonboillon a
été formulée. Cette demande est en cours d’étude par la Région
Franche-Comté.
La Région Franche-Comté met tout en œuvre pour que les voyages se
réalisent dans les meilleures conditions.
La circulation dans Besançon s’est fortement améliorée depuis la mise
en service du tramway, même si elle reste néanmoins compliquée à
certaines heures à Micropolis.
Un effort d’information a été demandé au transporteur afin de faciliter la
compréhension des usagers de la ligne sur les difficultés de circulation et
les projets en cours.
Livéo
Besançon <>
Gray
14/14

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