Compte rendu du comité de concertation de lignes de Besançon du
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Compte rendu du comité de concertation de lignes de Besançon du 16 novembre 2015 Présents en tribune : • • • • Région : Alain Fousseret (Vice-Président en charge des transports), Laurent Moynac (Directeur Général Adjoint « Aménagement durable et Mobilités »), Pierre Ohleyer (Directeur des Transports), Emmanuelle Lavaux (Chef du service Transports régionaux), Christophe Richard (Chargé de mission gestion du réseau ferroviaire et dessertes transfrontalières), Sandrine Nascimento (Chargée de mission TER), Carine Leuthold (Chargée de mission TER), Céline Malet (Chargée de mission TER), Véronique Faédo (Assistante Direction transports), Armelle Barthelet (Chargée de communication et relations usagers). SNCF : Emmanuel Guigon (Directeur délégué TER Franche-Comté), Christophe Mouget (Responsable Pôle production TER Franche-Comté), Stéphane Relier (Responsable Pôle lignes TER FrancheComté). SNCF Réseau : Jean-Marc Paris (Chargé de compte), Raphaël Lefebvre (Préfigurateur du Pôle clients et services) Keolis Monts-Jura : Alexandre Guilmot (Directeur du secteur Keolis Monts-Jura), Aurélie Martin (Référente LIVEO) Avant d’ouvrir la séance, M. Alain Fousseret, Vice-Président du Conseil Régional de Franche-Comté, rend hommage aux victimes des attentats de Paris et de l’accident de la rame d’essai de la LGV Est en Alsace. Il demande à l’assemblée d’avoir une pensée à leur égard et propose de garder un instant le souvenir des évènements qui sont intervenus durant le week-end. Il remercie les personnes présentes à ce comité de concertation de lignes qui, comme en 2014, est organisé sur une date unique. Il rappelle que tous les voyageurs et usagers, qui l’ont souhaité, ont pu déposer, au préalable de cette réunion publique, leur avis ou question via le site Internet de la Région Franche-Comté. De même, il précise que, comme l’an dernier, ce comité de concertation de ligne est retransmis en direct sur ce même site Internet. Avant de présenter les grandes lignes de la politique des transports en Franche-Comté, M. Alain Fousseret tient à dire quelques mots sur la fusion qui interviendra au premier janvier 2016 entre les Régions Bourgogne et Franche-Comté. Il rappelle quelques éléments de contexte institutionnel : dernière séance du comité de concertation de lignes Franche-Comté, dernière réunion publique organisée par le Conseil régional de Franche-Comté, choix des électeurs début décembre 2015 qui déterminera la majorité de cette nouvelle Région. A ce titre, il précise qu’aucun bilan sur la politique des transports réalisée au cours de ce mandat ne sera effectué lors de cette réunion. De même, il ne sera pas possible de communiquer sur ce qui va se passer en termes d’organisation suite à cette fusion, dans la mesure où cela n’a pas encore été défini. Par contre, certaines décisions qui ont été prises pour les mois à venir pourront être présentées lors de cette séance. 1/14 Concernant le transport de voyageurs, le contexte national est également délicat. En effet, une évolution de la mobilité est observée. Cette dernière vient perturber un certain nombre de schémas qui ont guidé les politiques de transport durant des années. Elle se caractérise par Internet, l’arrivée de l’autopartage et du covoiturage, modes de transport de plus en plus adoptés par un certain profil d’usagers. Cette évolution est également marquée par la mise en œuvre de la loi Macron qui vient définir de nouvelles dispositions en termes de mobilité, avec entre autres, l’arrivée d’entreprises privées de transport par autocars sur le marché régional. Le voyageur quotidien reste la préoccupation principale du Conseil régional de Franche-Comté. Ce dernier a conscience qu’il arrive parfois que des travaux peuvent venir perturber les circulations ou que des retards impromptus, accidentels, liés à la fiabilité du matériel ou à différentes raisons peuvent intervenir. M. Alain Fousseret souligne que lors de l’une des dernières assemblées régionales, il a été décidé de commander 7 rames Régiolis supplémentaires, en plus de la commande déjà effectuée pour 9 rames. Au total, 16 rames viendront ainsi remplacer le matériel le plus ancien (RRR et Z2). Cette commande de 16 rames représente un coût d’environ 108,7 M€. Par ailleurs et toujours par rapport aux usagers empruntant quotidiennement le TER, il précise que la Région Franche-Comté est vigilante sur la ponctualité des trains et que son exigence de ponctualité est plus forte pour les trains circulant en heure de pointe. A ce titre, il signale qu’en moyenne 9 trains sur 10 arrivent à l’heure. Un autre point, sur lequel la Région reste attentive, concerne les liaisons transfrontalières : liaison Frasne – Neuchâtel avec sa correspondance TGV, inquiétudes pour les années à venir pour le TGV Lyria qui dessert Paris, Dole, Frasne, Vallorbe et Lausanne. M. Alain Fousseret explique que ces liaisons transfrontalières répondent à des contraintes techniques pour lesquelles la législation suisse est de plus en plus exigeante, nécessitant des investissements toujours plus lourds. La Région Bourgogne Franche-Comté sera amenée à échanger avec les cantons de Neuchâtel et de Vaud à ce sujet. Concernant le train effectuant le trajet Pontarlier, Frasne, Vallorbe tôt le matin, celui-ci est maintenu. Sa fréquentation reste importante et augmente en période hivernale. La proposition d’un deuxième horaire reste au stade de projet. Dans le cadre des liaisons transfrontalières, M. Alain Fousseret félicite le partenariat avec les cantons suisses même s’il juge que le travail doit se poursuivre. M. Alain Fousseret revient sur différents éléments du TER Franche-Comté, à commencer par le coût d’exploitation. Il représente environ 110 M€ hors achat de trains pour l’année 2015 pour un budget régional de l’ordre de 516,2 M€ toutes politiques confondues, ce qui correspond à plus 20 % du budget régional. Les transports restent l’un des budgets les plus importants de la Région avec la formation tout au long de la vie et les lycées. Sur ces 110 M€, la vente de billets par SNCF rapporte environ 19,5 M€. Au final, le coût du service directement pris en charge par le Conseil régional de Franche-Comté représente un montant de plus de 82 M€ (hors compensation pour tarification régionale). Un kilomètre de train TER en Franche-Comté coûte 20 €. S’il est décidé d’ajouter un horaire, par exemple entre Besançon et Belfort (180 km aller-retour), le coût pour le concrétiser serait de 1,3 M€. Il termine en rappelant que la Région Franche-Comté investit également dans les infrastructures, bien que cela ne soit pas directement une de ses compétences. L’exemple de la halte des Trois Chênes est cité. Celle-ci sera opérationnelle à compter du 15 décembre prochain. Des investissements sont également réalisés dans le cadre du CPER (Contrat de Plan Etat-Région) avec la ligne des Hirondelles (6 M€), celles du Revermont (35 M€), des Horlogers (12 M€), Dijon-Besançon (20 M€). Tous ces investissements sont concrétisés avec la contribution de SNCF Réseau. Un bilan de l’année 2015 est présenté. Il évoque les points suivants : • Des informations générales sur les charges d’exploitation du TER Franche-Comté, l’évolution de la • La livraison de la première rame Régiolis. fréquentation entre 2013 et 2014, la ponctualité des trains, la qualité de service. • La tarification destinée aux voyageurs occasionnels. • Les travaux sur les lignes Besançon – Belfort et Andelot – Saint-Claude. 2/14 • La réouverture de la halte des Trois-Chênes. • Les lignes Livéo Gray, Livéo Vesoul. Les évolutions de desserte pour 2016 sont abordées : • L’offre TGV. • La desserte TER Franche-Comté : navettes Besançon Viotte – Besançon Franche-Comté TGV, ligne Besançon – Morteau – La Chaux-de-Fonds, mise en œuvre du cadencement des horaires du réseau TER Métrolor de la Région Lorraine et du TGV Est 2 ème phase, modifications de TER pour assurer des correspondances, ajustement de l’offre du réseau routier TER. • Le réseau routier Livéo. De nouvelles mesures techniques pour la circulation des autorails X73500 ont été mises en place suite à un incident en Loire Atlantique (décision de l’Etablissement Public de Sécurité Ferroviaire pour renforcer la sécurité de circulation de ces autorails). Ces mesures et leurs conséquences sur le plan de transport en Franche-Comté sont présentées. 3/14 Thèmes abordés Observation ou suggestion recueillies M. François Jeannin, représentant de la FNAUT, insiste sur le fait qu’il s’agit du dernier comité de concertation de lignes de la Région Franche-Comté, et qu’à ce titre cela constitue un évènement important. Il ne souhaite pas revenir sur le compte rendu de la réunion publique qui s’est tenue l’an dernier, ce dernier étant complet. Il invite les participants à s’y référer. Il retient à la fois les compliments, les questions et reproches de la FNAUT. La FNAUT tient par ailleurs à souligner que la Franche-Comté a obtenu, pendant la durée d’un mandat, trois fois le ticket vert de la FNAUT lors de ses congrès : une fois pour la création des liaisons transfrontalières, ensuite pour l’avènement du tramway de Besançon (Grand Besançon) et enfin pour la réouverture de la ligne Belfort-Delle. FNAUT M. François Jeannin est satisfait qu’il s’agisse du dernier CCL car il n’aurait pas assisté à un troisième comité de concertation de lignes unique, futile et « Internetisé » et espère que ce dispositif ne sera pas reconduit par la grande Région Bourgogne Franche-Comté dans la mesure où cette formule n’apporte pas de satisfaction pour la FNAUT. En effet, la formule précédente consistait à se rendre dans les villes de différentes gares du territoire franc-comtois, quelle que soit la ligne, et correspondait en son sens à un vrai comité de concertation de ligne où le débat démocratique, même difficile, était présent. Par ailleurs, il précise que l’ancienne formule permettait d’être destinataire plus en amont des informations et documents en lien avec les différentes réunions publiques, facilitant ainsi la préparation des temps d’échanges. La FNAUT conteste par ailleurs la vision des comités de lignes qui consisterait à dire que ces réunions représentent une perte de temps et d’argent. M. Alain Fousseret ne souhaite pas revenir sur la bonne pertinence ou non de ces comités de concertation de lignes. Il laisse le soin à ses successeurs de se positionner sur ce sujet. M. François Jeannin poursuit sur le contexte dans lequel se déroule ce dernier comité de concertation de ligne. Pour lui, cela représente le constat du « décès » d’une Franche-Comté ferroviaire, qui n’aura vécu que 13 ans. Celui-ci confirme les craintes de la FNAUT. Les associations ont attendu d’être sollicitées pour les projets de la Région Bourgogne FrancheComté. La FNAUT explique, que faute de concertation, elle exercera son droit de réserve. Le contexte actuel se caractérise aussi par un système TGV qui se trouve en grande difficulté. Les Régions ont du mal à maintenir la dynamique et garder les recettes qu’elles avaient établies dans le cadre de la loi SRU lors de la création des régions ferroviaires et de leur développement. Avec l’application de la loi de la réforme SNCF et de la loi Macron, du report en 2026 d’une libéralisation possible du système de transport ferroviaire, cela signifie que le contexte est morose. La FNAUT ne s’oppose pas aux autocars, là où ils sont nécessaires, où ils apportent un meilleur service que le train et là où il n’existe pas de lignes de chemin de fer. M. Jeannin illustre ses propos avec l’exemple de la ligne Besançon – Vesoul, qui a fermé, et explique que le service Livéo mis en place sur ce trajet rencontre un réel succès. A cause de tous ces facteurs, la FNAUT est inquiète pour l’avenir du système ferroviaire en France. M. Alain Fousseret ne partage pas le constat de décès. Il ne s’agit pas d’un décès mais d’un changement qui arrive. Les services de la Région Franche-Comté travaillent depuis de longs mois avec ceux de la Région Bourgogne pour harmoniser les politiques. Les élus décideront ensuite. Aujourd’hui, il convient d’attendre les résultats des élections car pour l’instant nul ne sait qui présidera la Région Bourgogne Franche-Comté. Cela constitue un élément déterminant pour savoir quelles vont être les orientations politiques poursuivies. Par contre, ce qui est inscrit dans les deux CPER (Bourgogne et Franche-Comté) sera maintenu. Politique de transports M. François Jeannin évoque la signature qui est intervenue en 2015 dans le cadre du plan Etat Région, dont le contenu ferroviaire réel et important, s’avère insuffisant pour la FNAUT. Celui-ci a concrétisé la volonté de ne pas fermer la ligne des Hirondelles. La FNAUT demande à la future Région Bourgogne Franche-Comté de garder cet objectif. Selon elle, il n’est pas de question que les Francs-Comtois puissent accepter un quelconque projet de fermeture de cette ligne. Elle sait d’ailleurs qu’elle peut compter sur la mobilisation des forces locales du Jura. Cette signature a par ailleurs également permis la concrétisation de l’axe Sud (Revermont) auquel la FNAUT est particulièrement attachée. Par rapport à la présentation faite au préalable des échanges, il précise que la suppression d’un TGV Rhin-Rhône correspond à la répudiation d’un engagement pris par Louis Gallois auprès du Maire de Besançon sur le nombre de trains qui doivent partir et arriver de Besançon Viotte. La FNAUT tient à rappeler ce fait. Suite à cette suppression, la FNAUT souhaite qu’un retour soit fait sur cette liaison avec la Suisse. M. Jean-Claude Roy, représentant de l’association des usagers des transports de l’agglomération de Besançon, conforte les propos de François Jeannin concernant les trois allers-retours Besançon Viotte – Paris gare de Lyon. Ceux-ci faisaient partie d’un accord avec Louis Gallois, confirmé par Guillaume Pepy, et figuraient dans le dossier d’approbation 4/14 ministériel. Ces trois allers-retours garantis Besançon Viotte pour arrimer la grande vitesse au cœur de ville et faire son effet réseau avec tous les modes de mobilité présents sur le PEM de Besançon, seront encore effectifs jusqu’à la fin de l’année. Il lui semble que leur préservation aurait été le minimum, d’autant que ces trois allers-retours sont pénalisés d’une part par une manœuvre en gare de Dijon Ville et d’autre part, par la desserte qui leur a été affectée de la gare de Montbard. M. Jean-Claude Roy salue par ailleurs le travail mené par SNCF pour la nouvelle gare Besançon Viotte, gare qu’il juge formidable pour les usagers. M. Alain Fousseret reconnait que parfois, les promesses d’un directeur SNCF peuvent être égarées par les directeurs suivants. Il est vrai aujourd’hui que les élus de Besançon et de Franche-Comté ont un combat à mener pour défendre la gare de Besançon Viotte. Il précise que diverses possibilités existent pour défendre cette gare y compris pour un trafic plus important et en utilisant des TERGV. M. François Jeannin termine son intervention en abordant le sujet des Trains d’Equilibre du Territoire (TET) et plus particulièrement de la ligne 4 reliant Paris à Bâle. La FNAUT a pu s’exprimer deux fois auprès de la commission Duron et rencontrera M. le Préfet Philizot le 4 décembre. Elle insiste sur l’importance de maintenir cette ligne Paris – Mulhouse via Langres, Chaumont, Vesoul, Lure, Belfort. M. Alain Fousseret tient à apporter un certain nombre de précisions sur cette ligne. Aujourd’hui, il existe quatre allers-retours Belfort-Paris. Suite à la défaillance des locomotives, il est annoncé, depuis plusieurs années, que des Coradia assureront cette desserte. Ils permettraient de réaliser deux allers-retours par jour. M. Alain Fousseret affirme qu’il a proposé l’idée que, comme ces Coradia sont acquis, il conviendrait de garder pour les deux autres allers-retours les wagons corail qui seraient tractés par des motrices utilisées pour le Fret. Des réserves ont été émises de la part de SNCF quant à cette suggestion. Il explique qu’intervenir sur un moteur de motrice ou le changer pour permettre d’atteindre la vitesse de circulation des TET actuels coûterait moins cher que l’achat de Coradia. Il souhaiterait que cette piste soit étudiée. Cette dernière a été relayée auprès du Préfet Philizot lors d’une rencontre avec la Présidente de la Région Franche-Comté. M. Emmanuel Guigon, Directeur délégué TER Franche-Comté, rappelle que le modèle pour les TET, dont l’autorité organisatrice est l’Etat, n’est pas à l’équilibre et qu’il est un problème pour SNCF. En effet, le système en place fait que c’est le système TGV qui le finance. Le rapport Duron a été rédigé, rapport sur lequel SNCF ne s’exprime pas. Celui-ci donne des préconisations mais aucune décision n’a été prise à ce jour. M. Emmanuel Guigon informe que le train Strasbourg – Nice desservira de nouveau les gares de Montbéliard et Besançon puisque les travaux sont terminés. Il ne passera donc plus par Culmont-Chalindrey. M. Jean-Philippe Muller intervient en fin de séance pour compléter le point sur la reconversion de motrices Fret en motrices voyageurs. Il annonce que cela se serait déjà produit il y a 10 ou 15 ans en Région parisienne. M. Christian Mougenot, représentant l’association de la halte des Trois-Chênes, souhaite revenir sur ce sujet. L’association tient à remercier M. Joly, Préfet du Territoire de Belfort et la Région Franche-Comté qui ont été des acteurs moteurs sur ce dossier. Ils ont permis l’aboutissement d’un nouveau quai sécurisé et la pérennisation à long terme de cette halte. Elle n’oublie pas tous les autres acteurs qui ont pu intervenir de près ou de loin pour la concrétisation de ce projet. Réouverture de la halte des Trois-Chênes En parallèle, l’association fait part de quelques remarques : L’abri prévu compte trois places alors que parfois, 25 à 30 personnes sont présentes sur le quai. L’association demande à ce qu’un abri offrant une plus grande capacité soit implanté. L’association souhaiterait également l’implantation d’un garage à vélos car quelques personnes se rendent à la halte avec ce mode de transport. Concernant la circulation des trains, la halte dessert les entreprises Alstom et General Electric. Beaucoup de personnes viennent d’Alsace mais le train qu’elles empruntent ne les conduit pas jusqu’aux Trois-Chênes. L’association sollicite un aménagement de correspondances pour que le lien soit fait entre la gare de Belfort et ce site. M. Emmanuel Guigon confirme l’arrêt et indique que la fréquentation est présente. Beaucoup d’investissements ont été réalisés pour trouver une solution. Il a bien noté la remarque concernant les abris mais il ne peut pas se prononcer à la place de SNCF Réseau ou de Gare & Connexions par rapport à ce sujet. 5/14 Grèves M. Christian Mougenot explique qu’auparavant, en cas de grève, les usagers trouvaient des solutions pour se rendre au travail. Par contre, une partie du coût de l’abonnement était remboursée. Aujourd’hui, des cars sont mis en place en substitution des trains qui ne circuleraient pas. Ce dispositif ne permet plus le remboursement d’une partie de l’abonnement. Or, le car ne remplace pas le train dans la mesure où les temps de trajet sont plus longs. Par conséquent, les personnes arrivent en retard au travail, ce qui n’est pas acceptable. La majorité préfère donc prendre son véhicule pour se déplacer. Christian Mougenot demande que l’ancien système soit remis en place à savoir le remboursement proportionnel de l’abonnement de travail en fonction du nombre de jours de grève. Pour ce sujet, M. Emmanuel Guigon informe qu’une convention prévoit un remboursement d’une part importante de l’abonnement en cas de perturbations supérieures à 15 jours. Cette dernière ne prévoit pas de remboursement au prorata comme cela a été évoqué précédemment. Ligne Belfort <> Epinal Concernant ce sujet, M. Christian Mougenot prend l’exemple du train de 7h26 au départ de la gare de Lure. Celui-ci circule tous les jours de la semaine sauf le lundi et les lendemains de jour férié. Ce régime de circulation est compliqué pour les usagers qui ont des horaires réguliers. Il souhaiterait savoir pourquoi il existe ce cas de figure et s’il n’était pas envisageable que ce train puisse être également proposé le lundi matin. M. Emmanuel Guigon confirme la circulation de ce train dès que la deuxième phase de la ligne LGV Est sera mise en service. Les modifications des TGV Rhin-Rhône auront une incidence sur les horaires de la ligne Belfort-Epinal. La circulation de ce train à 7h26 sera possible. M. Vincent Lobjois, usager de la ligne TER La chaux-de-Fonds – Morteau – Besançon, a constaté la perte d’une correspondance à compter du mois d’avril 2016 suite à la mise en service de la LGV Est. La liaison (directe) de 8h09 au départ de La Chaux-de-Fonds et de 8h35 de Morteau avec une très bonne correspondance pour Paris à Besançon Franche-Comté TGV avec le TGV Mulhouse - Paris disparaît du lundi au vendredi. Pour le samedi et le dimanche, là où la circulation du TGV est assurée, un TER arrivera à Besançon Viotte à 10h08, alors qu’une navette partira de Besançon Viotte pour Besançon Franche-Comté TGV à 10h05. Pour trois minutes, les usagers en provenance de la Chaux-de-Fonds se retrouvent sans correspondance pour cette gare mais aussi pour Dijon, Montbéliard et Belfort. Ce fait va inciter les usagers à utiliser leur véhicule personnel pour se rendre en gare d’Auxon et emprunter le TGV dont il est question. M. Vincent Lobjois trouve cela fort dommageable et pense qu’une institution sérieuse comme le Conseil régional devrait étudier une solution de remplacement pour trois minutes. La gare de Besançon Viotte se trouve en voie de garage à cause d’un croisement au niveau de Saône au lieu de L’Hôpital du Grosbois. Le train de 9h35 à destination de la Chaux-de-Fonds assure bien la correspondance du TGV qui vient de Paris. Ce TGV n’existant pas le week-end, il ne comprend pas pourquoi le TER ne pourrait pas être décalé de 10 min pour permettre la correspondance avec d’autres trains. Ligne des horlogers M. Vincent Lobjois attire l’attention sur le temps de trajet du TER qui partira à 7h28 de Besançon Viotte pour arriver à 9h59 à Morteau à partir d’avril 2016. Cette augmentation du temps de parcours s’explique par l’attente d’une heure en gare de Valdahon. Sur ce point, M. Jean-Philippe Muller suggère d’étudier en lien avec SNCF Réseau la possibilité d’avoir une voie d’évitement au niveau de Valdahon. M. Alain Fousseret complète ces propos en informant que des études ont conclu à l’augmentation du nombre de voies d’évitement pour fluidifier les secteurs et que la question de financement se posait. M. Jean-Philippe Muller complète les propos de Vincent Lobjois en formulant une remarque sur le TER en partance de Besançon Viotte à 7h00. Dans ce créneau horaire au sein de cette gare, si les usagers n’empruntent pas ce train, le prochain départ est programmé à 8h59, en sachant que le train précédent part à 5h50 et un car à 6h33, ce qui pose un problème de répartition pour le premier quart de la journée. Par ailleurs, concernant ce même TER de 7h00, les voyageurs en provenance de la gare de Besançon Franche-Comté TGV manquent pour quatre minutes ce train puisque la navette arrive en gare de Besançon Viotte à 7h04. De même, une rupture de correspondance est à noter pour le premier train du matin venant de Lons-le-Saunier qui arrive peu après 7h00, pour le car de Rioz qui arrive environ un quart d’heure après le départ du TER, pour le deuxième TER du matin venant de Dijon dont l’horaire d’arrivée est 7h26. Il conclut en demandant pourquoi la proposition faite le samedi matin pour ce TER (départ à 7h28) ne pourrait pas s’appliquer en semaine afin de permettre d’assurer les correspondances citées précédemment. M. Jean-Claude Roy constate qu’une croix a été mise sur une relation sans rupture de charge, construite année après année entre la Chaux-de-Fonds et la gare de Besançon Franche-Comté TGV. Il s’agit d’un travail qui a demandé beaucoup de temps pour obtenir un aller-retour et demi 6/14 par jour alors que les Suisses militent depuis des années pour avoir une coopération avec la Région Franche-Comté pour améliorer petit à petit cette relation. Dans le cas cité, les clients vont se retrouver dans une situation de rupture de charge. Il rappelle à ce titre que, en termes de transports publics, il n’y a rien de plus pénalisant qu’une rupture de charge. Il ajoute que mettre en relation Neuchâtel, La Chaux-de-Fonds avec Besançon Franche-Comté TGV sans rupture de charge représentait pour la Suisse un aspect très important. Ce fait a été rappelé au Maire de Besançon dans le cadre des échanges avec la ville Neuchâtel, ville jumelée avec Besançon. M. Jean-Claude Roy trouve pénalisant et attristant qu’il soit mis fin à cette desserte au lieu de la conforter. Mme Claire Colin intervient en tant qu’usager TER et conseillère de la Mairie de Pontarlier. Elle rejoint la position des personnes qui sont intervenues sur la ligne des horlogers, d’autant plus que le canton de Neuchâtel travaille actuellement sur un RER neuchâtelois. Il est par conséquent essentiel de garder une desserte sur La Chaux-de-Fonds, qui est la première ville du canton de Neuchâtel en direction de Besançon. M. Alain Fousseret explique qu’il est nécessaire de s’éloigner des dogmes pour se donner des possibilités. Si des horaires sont ajoutés, il convient de trouver l’argent pour les financer. La problématique du financement ferroviaire en France reste terrifiante, certains dispositifs qui auraient pu y contribuer n’ont pas été réalisés (Ecotaxe par exemple). Des solutions doivent être trouvées car les Régions se trouvent face aux usagers. Les instances nationales devront dégager des financements pour le ferroviaire en France. M. Emmanuel Guigon rappelle qu’il existe toujours trois allers-retours entre Besançon et La Chaux-de-Fonds. Il comprend les réactions difficiles car effectivement cette année il n’a pas été possible de proposer l’intégralité des trajets La Chaux-de-Fonds – Besançon Franche-Comté TGV avec correspondance TGV directs. Il en donne les raisons qui sont essentiellement liées à des contraintes d’exploitation : modèle suisse cadencé, voie unique pour la ligne de Morteau, prise en compte des différentes correspondances, horaires TGV qui ont évolué cette année. Il assure que tout a été fait pour essayer de trouver des solutions pour maintenir un train direct et que ce fait ne relève pas d’une volonté de la Région Franche-Comté mais de contraintes techniques. Beaucoup de discussions ont eu lieu entre SNCF et les services de la Région pour trouver des solutions. Ligne routière CulmontChalindrey Vesoul M. Damien Huguet, usager de la ligne, indique qu’il a déjà adressé à la Région Franche-Comté un certain nombre de remarques concernant cette desserte. Il revient sur la suppression de quatre trajets, à compter du nouveau service horaire effectif en décembre 2015, le dimanche pour les allers Jussey-Chalindrey et Jussey-Vesoul, le car de 6h45 Vesoul - Culmont-Chalindrey limité à Jussey et le vendredi pour le car Vesoul – Culmont-Chalindrey de 18h40. En tant qu’usager régulier de la ligne, il soulève l’absence de desserte le lundi matin. Les horaires proposés en matinée ne sont pas compatibles avec ceux de personnes salariées. Il rappelle que le bassin de Culmont-Chalindrey – Langres comprend 15 000 habitants. M. Damien Huguet trouve décevant que les économies réalisées sur la suppression de ces quatre trajets ne permettent pas de bénéficier d’un horaire au départ de la Haute-Marne tous les matins. Il formule quelques idées pour cette ligne : desservir d’autres communes pour lesquelles la ligne passe à proximité (Blondefontaine, Bourbonne-les-Bains), plusieurs villages desservis ne comptent plus d’arrêt de car (Pusey, Chaux-les-Port), certains arrêts sont dangereux (Chaudenay, Grattery) car ils se trouvent le long de la nationale et sont dépourvus de trottoir. Le vendredi, l’horaire au départ de Fayl-Billot est maintenu. Il indique qu’il n’est pas possible d’acheter un titre de transport sur le site Internet au départ de cette commune. Par ailleurs, il informe que l’abonnement activi’TER annuel n’existe pas pour le trajet Culmont-Chalindrey – Vesoul. Matériel X73500 M. François Jeannin ne conçoit pas qu’avec le matériel récent, il soit possible de ne pas savoir shunter des circuits de voie alors que tout le système de sécurité se base sur cet aspect. Il paraît incroyable que des matériels qui ne shuntent pas aient été acceptés. Lorsqu’il est nécessaire de mettre en place une unité multiple au lieu d’une unité simple pour assurer le shuntage, le coût supplémentaire généré par cette opération est pris en charge par la Région. Cette facture n’est pas abordable par les finances régionales. M. Jean-Claude Roy aborde également ce point. Il répète que la région Franche-Comté a acheté ce matériel neuf et qu’il est difficile de concevoir qu’il n’existe pas la capacité technique dans les ateliers pour faire shunter les trains, même s’ils sont dits « légers », car SNCF a auparavant 7/14 réalisé d’autres prouesses techniques grâce à des ingénieurs et des constructeurs compétents. Il n’est pas possible de mettre de côté ce matériel neuf pour proposer aux clients des transferts sur route. Il n’est pas non plus envisageable de continuer ainsi. M. Jean-Claude Roy invite M. Alain Fousseret, en tant qu’élu, à lancer un cri d’alarme en ce sens. Il est indispensable de se donner les moyens pour trouver des solutions techniques. Suite à ces interventions, M. Emmanuel Guigon souligne que cette problématique est nationale. Quelques incidents sont intervenus sur ce sujet. Une réflexion importante a été menée en conséquence et des mesures ont dû être prises. Actuellement 5 ou 6 Régions suppriment des TER parce qu’elles ne peuvent pas gérer sur leurs sites ces problèmes techniques. Il précise que pour la Région Franche-Comté, les navettes sont en unité multiple et que des unités simples continuent de circuler. Pour permettre ces circulations en unité simple, SNCF a obtenu des dérogations. Ce qui n’est pas le cas pour toutes les Régions. Il ajoute que cela est également possible grâce la gestion des circulations en mode manuel sur le site de Besançon. Après de longues discussions, des compromis ont pu être trouvés pour respecter les mesures imposées par l’EPSF (Etablissement Public de Sécurité Ferroviaire), qui sont propres à chaque Région. Il indique que ces mesures sont provisoires. Ces dispositions ont entraîné la suppression d’une navette TGV (un aller-retour du lundi au jeudi) avec une solution de report alors qu’initialement 30 à 40 TER étaient concernés. Ce sujet a été traité de manière à ce qu’il y ait le moins de conséquences possibles pour les usagers francs-comtois. Le shuntage est un vaste sujet de sécurité qui ne concerne pas uniquement SNCF mais aussi les constructeurs. M. Alain Fousseret tient à ce titre à remercier SNCF et les services de la Région pour avoir fait en sorte que cet incident soit mineur par rapport à ce qui peut se passer dans d’autres régions. La nouvelle demande en termes de législation est respectée et une seule incidence directe est à noter pour la Franche-Comté. Mme Claire Colin indique qu’il a été mis en place une liaison Pontarlier – Vallorbe via Frasne. Pour l’instant seul un aller-retour est proposé. Cette ligne est utilisée. Elle l’est d’autant plus l’hiver avec des conditions météo qui s’avèrent plus difficiles. Mme Claire Colin demande la possibilité de doubler cette ligne. Elle précise qu’il existe en effet une forte demande pour l’horaire de 5h24 mais qu’il pourrait être envisageable de prévoir un deuxième train aux alentours de 6h00 au départ de Pontarlier. Cette même remarque serait également à prendre en compte le soir. Actuellement, le train part de Vallorbe à 16h52. Elle propose d’étudier la possibilité de doublage avec un horaire qui partirait vers 17h15. Ligne Pontarlier – Vallorbe via Frasne – Transport sur le Haut-Doubs Mme Claire Colin attire l’attention sur le fait qu’aujourd’hui, ne viennent sur la gare de Pontarlier que des trains suisses réalisant des trajets Pontarlier, Travers, Neuchâtel et qui font la liaison avec le TGV. Elle ajoute que le train du soir qui part de Neuchâtel à 18h00 assurant le lien avec le TGV est très utilisé par les travailleurs frontaliers. Par rapport à ce point, elle suggère à la Région Franche-Comté de réfléchir à un horaire au départ de Neuchâtel aux alentours des 17h00 pour rejoindre Pontarlier. Elle soulève le problème du car qui se retrouve fréquemment dans les bouchons au niveau de la Cluse-et-Mijoux. Les personnes préfèrent prendre ce train qui part plus tard plutôt que le car afin d’éviter de se trouver dans les embouteillages. Mme Claire Colin termine en précisant que beaucoup de personnes circulent sur la RN 57 et sur l’axe Les Verrières – Neuchâtel et que, de ce fait, la Région Franche-Comté doit aussi prendre ses responsabilités pour permettre à ces personnes de se déplacer autrement qu’avec leur véhicule personnel, notamment par rapport au contexte actuel (accords climat, COP 21…). Sur le secteur du Haut-Doubs, il n’y a pas que le TGV. Il a aussi besoin de transports et notamment de transports régionaux. Intervention de M. Emmanuel Guigon remercie les participants pour leurs remarques ainsi que M. Alain Fousseret pour la tonalité donnée aux échanges pour ce comité de lignes mais également pour les précédents. Chacune de ces réunions publiques a été animée dans le respect mutuel, même dans les moments difficiles, et malgré parfois des points de vue divergents pour permettre au débat de se tenir. SNCF Mobilité M. Emmanuel Guigon revient sur l’accident survenu ce week-end qui s’est produit sur le train d’essai en Alsace. Les causes ne sont pas encore connues puisque trois enquêtes sont en cours. Il indique que cet accident peut remettre en cause la date d’ouverture de cette deuxième phase de la LGV Est et donc de la date du mois d’avril pour les dessertes qui connaîtront des changements à cette période. 8/14 Questions et remarques recensées sur le site Internet de la Région Franche-Comté La Région Franche-Comté remercie toutes les personnes qui ont déposé une question ou un commentaire en lien avec le réseau TER ou Livéo sur son site Internet. A partir de ces sujets, la synthèse ci-dessous a été réalisée afin d’apporter les éléments de réponse. Lignes Synthèse des concernées questions Besançon <> Dijon Besançon <> Belfort Réponses Consistance de l’offre le week-end (pas de départ de Dijon entre 12h13 et 16h09) A ce jour, il n’existe pas de potentiel de voyageurs suffisant en début d’après-midi le week-end au départ de Dijon, permettant la création d’un train supplémentaire. Les moyens sont concentrés pour répondre aux besoins avérés de retour en fin d’après-midi. Importance de maintenir une offre variée et qu’un train sur deux ne soit pas un omnibus. Aujourd’hui, deux familles de trains circulent sur cette ligne : les omnibus (desservant tous les arrêts) et les intercités (desservant Genlis, Auxonne, Dole, Saint-Vit). 46 trains circulent chaque jour, soit 23 allers-retours. 7 allers-retours sont assurés en omnibus et 16 allers-retours en intercités. La Région n’envisage pas de modifier cette politique d’arrêts au cours des prochaines années et conservera ces deux familles de train et leur répartition dans la grille horaire, répondant aux besoins des usagers de l’ensemble de la ligne. Nombre important de retards Le taux de ponctualité global sur cette ligne est de 89 % et 94 % pour les trains de pointe (sur l’année 2015), ce qui signifie que 89 % des trains arrivent à l’heure (+ ou - 5 min) au terminus. Les trains au départ de Lyon ou de Lons-le-Saunier en particulier connaissent des difficultés de circulation sur la première partie de leur parcours (sortie de la gare à Lyon difficile ou problématique de croisements entre Lons-le-Saunier et Mouchard), ce qui explique une grande partie des retards à l’arrivée à Belfort. La Région est particulièrement vigilante sur le suivi quotidien de la ponctualité des trains, en lien avec SNCF. Renforcement de certains trains le lundi matin (départ de Besançon à 07h12) et le vendredi soir (départ de Montbéliard à 16h53) La fréquentation des trains au regard de leur capacité est suivie de près par SNCF et la Région. La priorité est donnée là où le besoin est le plus important : chaque cas est étudié pour trouver une solution acceptable. L’ensemble du parc du matériel TER Franche-Comté est engagé le lundi matin et le vendredi soir, quand les besoins de capacité sont forts, sur l’ensemble du réseau. Il est également rappelé aux voyageurs que les sacs et valises doivent être placés sur les porte-bagages plutôt que sur les sièges. Consistance de l’offre : creux de dessertes Les horaires ont été construits, d’après des études, de manière à répondre à la majorité des flux. Sur cette ligne, seuls les trains Intercités circulent en période creuse pour répondre à la demande des voyageurs qui se déplacent en majorité entre les villes principales de la ligne. Actuellement, il n’est pas envisagé d’augmenter le nombre de trains qui circulent sur cette ligne. 9/14 Besançon <> La Chaux-deFonds Dégradation des correspondances au 13 décembre 2015 (en lien avec le train au départ de Morteau à 08h35, navettes, pour Dijon ou Belfort) Une correspondance depuis Morteau à destination de Paris le matin sera toujours possible du 13 décembre 2015 au 3 avril 2016. A partir de cette date, le TGV à destination de Paris quittant la gare de Besançon FrancheComté TGV à 10h40 (pour lequel il existe aujourd’hui une correspondance depuis La Chaux-de-Fonds) n’existera plus. La Région a demandé à plusieurs reprises à SNCF Voyages, qui décide de l’offre TGV, de maintenir ce train afin de conserver une arrivée à Paris en mi-journée et la correspondance depuis La Chaux-de-Fonds. Cette proposition n’a pas été retenue par SNCF Voyages. En conséquence, la Région a étudié la possibilité d’assurer une correspondance TER avec un départ à Valdahon à 11h34 pour le TGV suivant à destination de Paris. Les remarques sur les correspondances à destination de Dijon et Belfort pourront être étudiées. Rame supplémentaire pour le train de 06h18 au départ de Morteau Aujourd’hui, une double rame TER Franche-Comté circule sur ce train et il n’est pas possible d’en ajouter une troisième. La ligne de La Chaux-de-Fonds implique une gestion particulière du matériel roulant car la signalisation suisse est différente de la signalisation française et nécessite des équipements spécifiques sur les rames TER Franche-Comté. Quatre rames sont équipées de ce système : 3 sont systématiquement en circulation, la quatrième assure le remplacement pour les visites de maintenance périodique. Il n’existe donc pas de rame à ajouter aux deux rames déjà engagées sur le train de 06h18 (la troisième assurant un autre train au même moment). Création d’une liaison Chaux-deFonds – Valdahon entre 12h00 et 13h00 La création d’offre supplémentaire de transport n’est pas prévue pour l’ensemble du réseau à court terme. Nouvelles rames pour cette ligne La circulation des nouvelles rames Régiolis électrique est prévue sur l’axe Dijon – Besançon – Belfort. Il n’est pas prévu de les engager sur la ligne de la Chaux-de-Fonds non électrifiée qui bénéficie déjà d’un matériel moderne (les rames les plus anciennes ont été mises en service en 2003). Définition d’un retard Un train est considéré en retard lorsqu’il arrive au terminus au-delà de 5 minutes par rapport à l’horaire prévu. Cette règle s’applique pour tous les trains en France. Capacité des trains lundi matin et vendredi soir L’ensemble du parc du matériel TER Franche-Comté est engagé le lundi matin et le vendredi soir, quand les besoins de capacité sont forts, sur l’ensemble du réseau. La fréquentation des trains au regard de leur capacité est suivie de près par SNCF et la Région. La priorité est donnée où le besoin est le plus important : chaque cas est étudié pour trouver une solution acceptable. Il est également rappelé aux voyageurs que les sacs et valises doivent être placés sur les porte-bagages plutôt que sur les sièges. Fermeture de la gare de Poligny : le système de substitution mis en place est plus coûteux et moins rentable La fermeture du guichet répond à divers enjeux (évolution des modes de consommation, baisse de la fréquentation des modes physiques d’achat de billets, recherche d’un mode de contact et de vente aux voyageurs plus efficient). L’agent de service des territoires présent sur les secteurs de Poligny et Champagnole assure la vente, est au contact des usagers et les aide à utiliser les TER Franche-Comté. En complément, des services de vente de billets existent auprès des commerçants du secteur, avec des plages horaires d’ouverture plus adaptées. Ce système de vente n’est pas plus coûteux. Besançon <> Lons-leSaunier 10/14 Besançon <> Lons-leSaunier Annulation d’un TER à Poligny le 07/09 (18h20) Le TER 895 842 a été supprimé le 7 septembre 2015 suite à un problème de matériel. Un car de substitution est mis en place dans la mesure du possible. Sur des parcours très longs, la pertinence d’un car de substitution n’est pas vérifiée car les voyageurs arriveraient après l’arrivée du train suivant circulant. Il n’était pas possible de décaler le car au départ de Poligny à 19h05 pour cause de correspondance au départ de Lons-le-Saunier avec le TER de 18h01. Train 895 864 au départ de Mouchard (07h22) ne part plus à l’heure : possibilité de changer l’horaire de ce train et suppression de ce même train l’été Un changement d’horaire ne serait pas judicieux dans la mesure où un autre train part 20 minutes avant. Ce dernier est compatible avec les correspondances bus et tramway et circule du lundi au samedi sans allègement l’été. Les retards évoqués sont dus à un ralentissement au niveau d’Arbois et aux croisements que doivent effectuer les trains du fait d’un passage d’une voie double à une voie simple. Proposition de mettre un train à 07h20 au départ de Lons-le-Saunier Les horaires ont été fixés pour le Service Annuel 2016. Actuellement, la Région Franche-Comté n’a pas pour objectif de créer de nouvelle desserte en raison d’un budget contraint. Mise à jour des marches suite à la radiation des X4750 pour une lisibilité dans les horaires Lure-Belfort La desserte Belfort <> Epinal est réalisée en partie avec du matériel X73500. La desserte entre Belfort et Nancy va évoluer en avril 2016, suite au cadencement horaire sur le réseau lorrain. L’offre sera construite avec une correspondance supplémentaire entre Belfort et Nancy en semaine et le dimanche. Cette nouvelle offre aura l’avantage de proposer une desserte identique toute la semaine. Cadencement du train 894 411 à compter d’avril 2016 suite à son décadencement pour insérer un autre train. La desserte sur cet axe est identique depuis le Service Annuel 2012 (pas de modification substantielle d’horaires, quelques décalages de minutes). Quatre services ferroviaires permettent une arrivée à Belfort avant 9h00. Ceux-ci sont également valables à compter du Service Annuel 2016. Cette proposition pourra être étudiée par les services de la Région Franche-Comté et SNCF. Consistance de l’offre : horaires, correspondances Les correspondances à Mouchard sont suivies avec attention chaque année. Un travail a été réalisé pour améliorer les correspondances en gare de Mouchard : amélioration de 6 correspondances pour le service 2016 (5 en direction de Lons-le-Saunier et une en direction de Pontarlier). Manque de TER entre ChampagneArdenne et Franche-Comté (à l’exception du lundi matin pas de départs le matin les autres jours de la semaine de Chalindrey ou Langres) Toute modification doit être appréciée en fonction des contraintes techniques, de la proximité d’un arrêt existant ainsi que du potentiel de voyageurs concernés. er La modification des périmètres et Régions avec l’existence dès le 1 janvier 2016 des deux futures grandes Régions (Bourgogne FrancheComté et ACAL) pourra être l’occasion de réfléchir à une évolution de la desserte entre ces deux territoires. Belfort <> Vesoul-Epinal Dole <> SaintClaude Vesoul <> CulmontChalindrey 11/14 Belfort <> Rapport Duron + en cas de suppression du Paris-Belfort, assurance que la Région FrancheComté reprenne à son compte les dessertes intercités Le rapport Duron propose notamment de faire évoluer la Ligne 4 en réduisant son offre de moitié entre les gares de Troyes et Belfort et en supprimant la desserte de la gare de Lure. Des courriers de la Région Franche-Comté ont été transmis le 22 mai 2015 à M. Vidalies, Secrétaire d’Etat chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, et le 21 septembre 2015 à M. Philizot, Préfet Interministériel à l’aménagement de la Vallée de la Seine (évolutions envisageables des dessertes en cause dans ce rapport) dans lesquels la Région rappelle sa position. En effet, la Région Franche-Comté reste fortement mobilisée, comme depuis de nombreuses années, pour la préservation de cette ligne et de son niveau d’offre. Consistance de l’offre Vesoul > Belfort (Lure) : 2 trains en 40 min puis rien pendant 3 heures Quatre trains assurent, en fin d’après-midi, la desserte entre Vesoul et Lure : 2 Intercités et 2 TER. La desserte sera identique en 2016. La Région Franche-Comté n’est pas l’Autorité Organisatrice des Intercités, mais elle reste fortement mobilisée pour la préservation de la Ligne 4 et de son offre actuelle. Remarques concernant les courses réalisées par cars entre Frasne et Vallorbe 7 courses sont impactées par des allègements sur la liaison routière Frasne-Vallorbe. Les courses 33810, 33801, 33804 ne sont pas concernées. Par ailleurs, la prolongation de ces courses, entre l’usine UMV à Vallorbe et la gare de Vallorbe (pour les courses 33810 et 33801) et entre Jougne et Vallorbe (pour la course 33804), ne semble pas répondre à une demande. S’agissant des allègements mis en œuvre, ils répondent à un constat de très faible fréquentation sur ces services. Ainsi, la course 33807 (Frasne 14h51 > Vallorbe 16h02) est supprimée le samedi et dimanche entre Jougne et Vallorbe (fréquentée que par une personne en moyenne). La course 33802 (Vallorbe 5h51 > Frasne 7h04) est supprimée le samedi, dimanche et pendant les vacances (fréquentée par 3 personnes en moyenne). La course 33812 (Vallorbe 17h53 > Frasne 19h06) est supprimée entre Vallorbe et Jougne (pas fréquentée). Consistance de l’offre : création d’un deuxième allerretour PontarlierFrasne-Vallorbe La Région Franche-Comté n’a pas pour objectif de créer de nouvelles offres TER pour 2016 sur cette ligne. Le premier aller-retour n’enregistre actuellement qu’une moyenne de 60 voyageurs. Confort des cars L’ensemble des véhicules a été remplacé récemment. L’âge moyen du parc est de 3,5 ans. Les véhicules respectent la norme environnementale Euro V avec l’option antipollution EEV (Enhanced Environmentally friendly Vehicle) et permettent une réduction de la consommation moyenne de carburant. Tous disposent de caractéristiques communes en termes de confort clientèle (sièges inclinables, climatisation individuelle, liseuses individuelles…) d’aménagement intérieur, de système d’information dynamique à bord et d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. Toutefois, des cars de doublage sont mis en place sur certaines courses et peuvent être différents de ceux décrits précédemment. Vesoul Pontarlier <> Frasne <> Vallorbe Livéo Besançon <> Vesoul 12/14 Livéo Besançon <> Conduite des conducteurs N’ayant pas plus d’indications sur ce sujet, il n’est pas possible de répondre de manière précise. Toutefois, les réclamations concernant la conduite de conducteurs restent exceptionnelles. Tarifs en hausse La gamme tarifaire Livéo s’appuie sur la gamme tarifaire SNCF. Aussi, les augmentations décidées nationalement pour les tarifs SNCF sont également répercutées sur les tarifs Livéo. A titre informatif, la Région Franche-Comté finance l’organisation des lignes Livéo à hauteur de 1 200 000 € par an et les recettes commerciales perçues ne couvrent que 48,5 % des dépenses. Différence de tarif entre les réseaux (notamment avec Mobidoubs) La Région Franche-Comté est l’Autorité Organisatrice des lignes TER et cars Livéo. La tarification sur ces différents réseaux régionaux se base sur la tarification SNCF. Les lignes Mobidoubs sont gérées par le Département du Doubs qui dispose de sa propre tarification. Toutefois, la Région reste attentive à l’attractivité des tarifs sur le réseau de transport régional. Le coût d’un voyage Besançon - Vesoul pour un abonné mensuel avec des déplacements quotidiens est de 2,20 € par trajet. Consistance de l’offre : disparition du bus de 16h à Rioz direction Besançon et dernier départ de Rioz pour Besançon à 18h58 La desserte Livéo Vesoul via Rioz n’a pas été modifiée. La course de 17h13 à Rioz circule toujours. La course de 18h58 est fortement fréquentée. Elle sera adaptée à compter du Service Annuel 2016 (départ à Vesoul avancé de 10 minutes) et la mise en correspondance sera améliorée. Création d’un arrêt à Rioz sur le direct au départ de Vesoul à 19h15 La modification de l’itinéraire de cette ligne sans arrêt n’est à ce jour pas envisagée, une desserte Livéo Vesoul via Rioz existant par ailleurs. Retards ligne Express Besançon – Vesoul départ gare Viotte à 18h20 problème correspondance TER en direction de Lure Cette desserte n’est pas en correspondance avec le TER 894 455 (Vesoul 19h12 > Lure 19h29). Une correspondance avec ce train est toutefois possible avec la course Livéo précédente (départ Besançon gare Viotte à 17h45). Une modification de l’horaire de départ n’est pas envisageable puisqu’il s’agit d’une course fortement fréquentée majoritairement par des abonnés effectuant le trajet quotidiennement. Temps de trajet Cayenne – Besançon centre (aménagement de tronçon) Il s’agit d’une mise à 2x2 voies de la RN 57 sur 4,5 km. Cette opération est sous la maîtrise d’ouvrage de la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL). Le planning prévisionnel prévoit une mise en service mi-2019. Les informations relatives à ce projet sont consultables sur le site Internet www.franche-comte.developpement-durable.gouv.fr Propreté extérieure des cars Le planning de lavage est mis en place par le transporteur. Des mesures qualité permettent également de relever des anomalies. La propreté extérieure pas toujours optimale à cause des conditions météorologiques plus ou moins favorables. Une vigilance sera demandée au transporteur. Vesoul 13/14 Horaires de cars adaptés aux étudiants mais pas aux salariés notamment pendant les vacances scolaires L’offre Livéo Gray se compose de 5 allers-retours en semaine en période scolaire et 4 en semaine en période de vacances scolaires. Seules les courses au départ de Gray à 17h12 ou au départ de Besançon à 07h30 ne sont pas assurées en période de vacances scolaires au regard des flux moins importants. Retards au départ de Gray du car de 18h12 Ces retards sont dus aux contraintes de circulations du car qui effectue la desserte de 16h55 au départ de Besançon. A compter de décembre 2015, cette course est décalée de 18h12 à 18h22 pour garantir sa ponctualité. Arrêts de cette ligne qui ne se trouvent pas sur la route et qui obligent les cars à entrer dans les villages. Cela aurait pour conséquence le non respect des horaires d’arrivée + problème de sécurité à la sortie de Recologne + Arrêt Micropolis pose souci le soir à cause de la circulation La ligne régionale Livéo Gray dessert 5 communes périphériques entre Besançon et Gray. Une demande d’amélioration de la desserte sur secteur Cult/Bonboillon a été formulée. Cette demande est en cours d’étude par la Région Franche-Comté. La Région Franche-Comté met tout en œuvre pour que les voyages se réalisent dans les meilleures conditions. La circulation dans Besançon s’est fortement améliorée depuis la mise en service du tramway, même si elle reste néanmoins compliquée à certaines heures à Micropolis. Un effort d’information a été demandé au transporteur afin de faciliter la compréhension des usagers de la ligne sur les difficultés de circulation et les projets en cours. Livéo Besançon <> Gray 14/14