Agenda 21 de la CCCL - Communauté de Communes du Chardon
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Agenda 21 de la CCCL - Communauté de Communes du Chardon
Communauté de Communes du Chardon Lorrain, ensemble par nature Agenda 21 2014-2020 du Chardon Lorrain EDITO « Choisir, c’est renoncer », « Gouverner, c’est prévoir » A une période faste, qui a conduit à un accroissement démographique sur notre territoire, succède une période charnière, où il faut affronter à la fois une crise de l’emploi, un ralentissement net de l’augmentation de notre population et une raréfaction durable de la ressource publique. C’est un contexte qui renforce l’enjeu de la planification de nos actions et renforce la responsabilité des choix. Aujourd’hui, il pèse sur notre modèle républicain de légitimes interrogations concernant notamment l’équité territoriale. Le renforcement du fait urbain aux dépens des territoires périurbains et ruraux est sensible, comme en témoigne la dernière loi sur l’affirmation des métropoles. Le risque de devenir une « réserve d’indiens » pour nourrir et divertir la ville est bien présent. Pourtant, il ne faut pas opposer villes et campagnes. L’heure n’est plus au « vivre et travailler au pays », la plupart des habitants ici ont un pied à la ville, à Metz, à Nancy, à Pont-à-Mousson, à Jarny, à Toul. Nous vivons liés, nous ne pouvons nous replier et nous formons entre Metz et Nancy un vaste espace d’équilibre à enjeu métropolitain. Un projet de territoire comme outil de cohérence territoriale Les habitants n’ont que faire de qui est le détenteur de la compétence. Ils veulent le meilleur service, au juste coût et cela implique une obligation de résultat et de performance de nos services publics dans lequel l’articulation des rôles de chacun tient une place importante. La première des priorités était de définir un projet de territoire agrégé entre les politiques communales et intercommunales afin de tracer la route commune pour les prochaines années. La Communauté de Communes se vit en effet comme un outil au service des communes qui permet de mettre en place des politiques publiques locales qu'elles ne pourraient mettre en œuvre seules. Elle est aussi un espace de solidarité et de péréquation. Le projet de territoire 2014-2020 est parfaitement cohérent avec le projet précédent et s'inscrit dans sa continuité. On peut parler d'une maturation de notre intercommunalité depuis la fusion entre les Communautés de Communes des 3 Vallées et du Mad à l'Yron au 1er janvier 2011. La fusion est définitivement digérée et nous sommes en ordre de bataille pour ce mandat avec un projet clair, partagé et cohérent. Doter le territoire d’une boussole Réaliser un Agenda 21, c’est affirmer l’ambition forte du territoire. L’ancien projet de territoire demandait aux 25 communes devenues 39 de créer un ensemble « par nature». La logique de développement était mise en avant dans cette construction du territoire : il s’agissait d’attirer la population, les entreprises et les touristes. Cet objectif est maintenu, parce que le territoire en a les moyens de par sa situation au cœur de l’espace commun entre les agglomérations messine et nancéienne notamment, et le potentiel de Madine et de la ZAC de Chambley Planet’Air. Aujourd’hui, autour d’une collectivité consolidée, le projet se veut créatif, inventif et même à certains endroits utopiste. Il s’agit de viser une qualité de vie et une faculté à s’approprier un territoire qui possède l’atout de se trouver en intégralité dans le Parc Naturel Régional de Lorraine, en s’y montrant actif et citoyen. Une des idées neuves qui ressort de l’analyse globale des propositions mises en avant par les participants aux ateliers de travail puis par les conseillers municipaux, est celle du « vivre bien chez nous ». L’ambition d’une amélioration de la qualité de vie s’exprime par le maintien d’un cadre villageois préservé dans son paysage et renforcé dans ses pratiques sociales, solidaires et conviviales. Les habitants expriment ainsi leur volonté de redonner une fonction de lieu de vie partagé au village. Les espaces de rencontres des individus et des générations sont souhaités par l’interrogation concernant les adolescents, les animations dédiées aux aînés, les lieux collectifs pour les assistants maternels, les cafés ou épiceries associatives, le réemploi des édifices religieux ou encore les aires de jeux et les petites salles de convivialité souhaitées par les communes. La question de l’implication citoyenne est directement liée à cette volonté de redynamiser la vie des communes à travers l’implication dans des chantiers d’entretien des sites naturels et patrimoniaux, la mise en place de réseaux d’échanges de biens et de services, le covoiturage et la mobilité solidaire ou encore l’implication des jeunes dans la vie associative. Ces volontés, qui restent à mettre en application, correspondent à l’esprit de l’Agenda 21. Les actions planifiées par le bloc agrégé des communes et de l’intercommunalité devront s’adapter au contexte, à l’évolution des périmètres territoriaux et s’améliorer dans la continuité. Les propositions et préconisations des habitants, des professionnels et des conseils municipaux montrent une forme de pragmatisme et d’adaptation responsable. Les actions sont a priori modestes. Nous n’envisageons ni piscine, ni ligne de train. Elles mettent en avant le maintien des acquis et la valorisation des ressources locales. C’est en gardant à l’esprit ces principes et ces méthodes que nous atteindrons ensemble nos objectifs de dynamisme, de solidarité, de qualité dans la mise en œuvre d’une politique publique que vous nous avez aidé à construire. SOMMAIRE LA METHODOLOGIE APPLIQUEE LORS DE L’ELABORATION 4 EVALUATION DE L’AGENDA 21 2009-2014 8 UN DIAGNOSTIC PARTAGE DU TERRITOIRE POUR EN DEFINIR LES ENJEUX 13 L’ESPRIT DE LA DEMARCHE CALENDRIER ET METHODOLOGIE UNE MARGE PERIPHERIQUE DU SILLON LORRAIN UN ESPACE SOUS INFLUENCE DE POLES DE SERVICES DIVERS ET EXTERIEURS UN ESPACE RURAL PRESERVE AU DYNAMISME DEMOGRAPHIQUE MENACE 14 16 18 LA STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT DURABLE DU CHARDON LORRAIN 21 UN PLAN D’ACTIONS POUR METTRE EN ŒUVRE NOTRE STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT DURABLE 23 LE PROGRAMME D’ACTIONS 29 « Aller plus loin dans la prise en charge des dechets et la gestion de l’energie » « Des villages attractifs, solidaires, pour l’epanouissement de chacun » « Partager et valoriser notre remarquable nature » « Une economie locale a organiser et renforcer » « L’excellence educative de l’enfance a l’adolescence » LA METHODOLOGIE APPLIQUEE LORS DE L’ELABORATION EN 2014 L’esprit de la démarche Nos collectivités locales, communes comme intercommunalités, doivent élaborer leur programme d’actions dans un contexte difficile où la raréfaction durable de la ressource publique restreint les opportunités et oblige à faire des choix. Un Agenda 21 ? Les agendas 21 sont une manière pour les institutions de formaliser leur engagement pour un développement durable de leur territoire et de leurs activités. Le précédent projet de territoire de la Néanmoins, le développement de notre territoire Communauté de Communes (2009-2014) bénéfiet de son attractivité, pour les nouveaux habitants ciait déjà de cette labellisation accordée par le miet les activités économiques notamment, reste une nistère de l’Environnement. volonté commune et un besoin évident. Cette démarche part du principe que chacun, à De même, l’amélioration du bien-être des habi- son niveau, peut faire évoluer son comportement tants, par le maintien et la création de services qui dans le sens d’un développement durable et sourépondent à de réelles nécessités, doit être poursui- tenable afin de transmettre un monde meilleur aux vie. générations à venir : la CCCL, les communes, les entreprises et les habitants peuvent agir en ce sens Plus que jamais et dans un calendrier de renouveau s’ils en ont la volonté. des instances de décision, il est temps de réfléchir ensemble aux projets à mener, de faire des choix et Le but de l’Agenda 21 est d’améliorer la qualité d’innover. des politiques publiques grâce à la participation C’est dans cet esprit que la Communauté de Com- citoyenne dans leur définition, à une évaluation munes du Chardon Lorrain souhaite renouveler permanente, une approche transversale et à une son projet de territoire dans une démarche de démarche d’amélioration continue de toutes les participation citoyenne forte, qui nous permet politiques publiques autour des enjeux environnede concerter et de réunir autour d’ambitions com- mentaux, économiques et sociaux. munes et d’un projet cohérent, rationalisé et partagé par chacun. Le rôle d’un projet de territoire concerté sera aussi de favoriser ce que veulent les citoyens, c'est-à-dire le meilleur service au meilleur coût. Afin de promouvoir une dynamique de cohérence territoriale et de répartition rationnelle des missions de chacun, la Communauté de Communes souhaite associer les projets des communes à cette dynamique de réflexion. 4 Dans un contexte où l’instabilité juridique et financière est de plus en plus forte, l’Agenda 21 nous semble un outil très pertinent car il sait s’adapter à l’évolution des circonstances grâce à l’obligation d’évaluation annuelle. Nous devrons aussi adapter ce projet en fonction des circonstances, du contexte budgétaire et financier et des orientations de nos principaux partenaires institutionnels (Conseil Départemental, Conseil Régional, Etat, Europe…) Un outil en cohérence avec les communes Pour la Communauté de Communes, l’élaboration du projet de territoire est un outil qui permettra de : - Réfléchir, en concertation, les enjeux et les projets En identifiant ensemble les enjeux prioritaires du territoire, ceux auxquels la collectivité doit apporter une réponse, la communauté de communes et les communes innoveront et trouveront des réponses coordonnées à moyen et long terme (sur une échéance 2014-2020). - Planifier et rationaliser les actions L’Agenda 21 sera un document de référence pour l’action des collectivités pour les six années à venir. Les projets inscrits devront donc faire l’objet d’une observation de leur faisabilité mais également être priorisés, choisis, chiffrés mais aussi inscrits dans un calendrier. - Renforcer l’identité et la cohérence du territoire En associant directement les communes et leurs projets à la démarche, le Chardon Lorrain innove dans ce nouveau projet et cherche à rapprocher les compétences pour rationnaliser les dépenses et souder le territoire autour d’une unité d’action, dans le respect des prérogatives de chacun des acteurs. Une démarche participative et citoyenne L’élaboration d’un tel document pour l’avenir du territoire associera de nombreux acteurs de la société civile (associations, partenaires institutionnels, professionnels…), mais il est également ouvert à tout habitant du territoire souhaitant aider à la construction d’un projet durable en apportant ses idées et ses observations. Mais encore, l’institutionnalisation de la participation citoyenne dans le processus décisionnel de la CCCL permettra, d’une part, de viser à améliorer la qualité des politiques publiques, et d’autre part, d’éclairer les élus dans les choix qu’ils auront à faire. Le rôle déterminant des élus La concertation avec les habitants, les acteurs locaux, les conseillers municipaux des 39 communes et nos partenaires institutionnels doit éclairer le choix des élus communautaires (diagnostic, proposition d’actions et de priorisation). Il revient néanmoins bien au Conseil communautaire, représentant et responsable de l’intérêt général de la Communauté de Communes, de prendre la décision finale sur le programme d’action et le schéma de gouvernance. 5 Calendrier et méthodologie Mars à mi-mai 16 mai - Rembercourt-sur-Mad 22 mai - Limey 27 mai - Mars-la-Tour 13 juin Hannonville-Suzémont 16 juin - Thiaucourt 8 juillet - Thiaucourt Depuis l’été 2014 Travail préparatoire, méthodologique, évaluation interne et pré-diagnostic factuel Réunions publiques de lancement Conférence des Maires sur la gouvernance, la mutualisation des moyens et des services et l’évolution des statuts et périmètres. Les recommandations sont réintégrées dans le projet de territoire. 1ère séance des laboratoires d’idées 2ème séance des laboratoires d’idées Recensement des projets des communes pour intégration à l’Agenda 21 24 novembre Groupe plus-value Développement Durable Thiaucourt 9 décembre Dernière réunion publique Agenda 21 Thiaucourt 28 janvier Conseil communautaire de validation du plan d’actions et de mise en œuvre de Hagéville l’Agenda 21 du Chardon Lorrain et de ses communes 2015-2020 6 1. Les réunions de lancement : 96 participants - Présentation de l’évaluation de l’Agenda 21 2009 et du protocole de fusion avec proposition individuelle d’évaluation de chaque fiche-action sur son devenir (case à cocher) - Présentation du diagnostic statistique et factuel du territoire avec propositions individuelles d’interprétations (choix multiple pour le titre interprétatif à donner au paragraphe analytique) - Quel scénario pour le futur du Chardon Lorrain ? Mise en scène de 3 projets caricaturaux de développement du territoire (la politique d’accueil de la population trop dépensière, le scénario de restriction budgétaire stricte, le scénario « décroissant» puis priorisation des axes stratégiques par les participants, à savoir les objectifs du territoire auxquelles les actions répondront - Inscription des participants dans les laboratoires d’idées 2. Laboratoire d’idées (2 séances par groupe sous forme de 2 rassemblements collectifs) : 80 participants - 1ère séance : tour de table des idées de projet de développement, au niveau de définition plus ou moins avancé, et étude de projets innovants menés sur des territoires ruraux - 2ème séance : approfondissement opérationnel et financier des fiches – actions (recherche du porteur de projet, du cadre de financement, des délais, des partenaires…) et choix des fiches-actions prioritaires et réalistes 3. Démarches aupres des communes : tour des communes pour l’Agenda 21 - compléter le diagnostic territorial - recenser tous les projets, ambitions, des communes et les intégrer à un projet de territoire qui agrège communes et intercommunalité 4. Priorisation : plus de 400 conseillers municipaux consultés Après les laboratoires d’idées, faire débattre les 39 conseils municipaux sur la priorisation des actions à l’intérieur de chaque thématique d’action. Une fiche listant les actions supposées sera transmise aux conseils qui indiqueront, après débat interne, leurs préférences. 5. Groupe « plus-value développement durable » - Groupe d’intervenants « experts » locaux et régionaux de divers aspects du développement durable (environnement, économie, social, démarche participative) - Apporter une évaluation et une amélioration transversale sur chaque fiche-action 6. Dernière réunion publique Agenda 21 : 80 participants - Présentation des grandes lignes du plan d’action en cours de priorisation avec dégagement d’une stratégie de mise en œuvre et d’une ligne directrice - Débat sur le maintien de la participation dans le suivi de la mise en œuvre des idées retenues avec les groupes formés lors des laboratoires d’idées EVALUATION DE L’AGENDA 21 2009-2014 La méthode Cette évaluation a l’originalité de concerner un projet initial dont la territorialité a été étendue suite à la fusion des communautés de communes des 3 Vallées et du Mad à l’Yron en 2011. L’évaluation fiche-action par fiche-action a été préparée par les techniciens et coordonnée par le chargé de mission Agenda 21 à partir du mois de mars 2014 avant d’être présentée, amendée et complétée par les habitants dans le cadre d’une participation large des habitants (96 participations directes). Chaque action a été jugée sur son état de réalisation avec ce code couleur : réalisée (vert), partiellement réalisée (orange) ou non réalisée (rouge). Les participants ont ensuite apporté leur opinion sur le devenir de l’action grâce à un document de séance. Les indicateurs d’évaluation, l’historique (détaillé dans les cases « la réalisation » et « la mise en œuvre» qui expliquent respectivement les étapes de réalisation datées et les raisons des différents choix opérationnels et réorientations qui ont été effectuées), les contributions aux finalités du développement durable mais également l’autocritique (par le biais de la case « les points de vigilance ») ont été préparés par les techniciens de la Communauté de Communes. 8 Les réponses apportées ne sont pas tranchées, elles expriment la variété des points de vue à la fois sur la réalisation en elle-même et sur son devenir. Les tendances significatives sont reportées dans le tableau à la fin de chaque action. L’analyse des résultats a permis de mettre en avant des informations sur ce qu’il faut faire des actions non réalisées d’une part, et de recueillir la perception et le niveau d’information de la population : - la plupart des opérations réalisées ont été acceptées et reconnues par les participants, - les actions non réalisées ont été l’objet d’une demande de remise en perspective pour la plupart mais si certains sujets se sont avérés clivants (logement d’urgence, réseau de chaleur…), - des actions considérées en interne comme achevées se sont avérées perçues comme imparfaites voir perçues comme « à réaliser » car non reconnues comme réellement réalisées par les participants qui n’y ont pas vu de changement dans la pratique du territoire. L’intérêt de cette méthode d’évaluation partagée est qu’elle a permis, dans un temps court, une mise à niveau des connaissances de tous les participants et une projection directe de l’Agenda 21 2009-2014 vers le prochain projet de territoire. En revanche, les questions posées ont été parfois jugées trop complexes pour ceux qui n’avaient suivi aucune démarche participative ni eu connaissance de l’action de la communauté de communes auparavant. Le temps laissé à l’interactivité a aussi parfois obligés les participants à se prononcer trop rapidement sur des sujets qu’ils n’avaient pas eu le temps de digérer. La version complète se trouve en annexe 9 AXE 1 : RENFORCER L’ATTRACTIVITE RESIDENTIELLE PAR L’AMELIORATION DE LA QUALITE DE VIE DES HABITANTS Développer un habitat de qualité accessible à tous / Politique habitat thématique « énergie » avec en priorité les Transformations d’Usage et le développement du locatif Non réalisées Partiellement réalisées Réalisées ■ Action B : Trouver des solutions au ■ Action D : Favoriser la diffusion logement des jeunes - A réaliser des annonces immobilières au plus grand nombre - A améliorer ■ Action C : Créer un logement d’urgence - 45% à abandonner, 46% à réaliser ■ Action A : Lancer une OPAH énergies - A maintenir ■ Action E : Etendre la diffusion des aides à l’habitat (2011) - A maintenir Développer des transports de qualité / Mobilité en lien avec la gare TER de Onville et la future gare de Chambley Partiellement réalisées Réalisées ■ Action B : Développer le covoiturage - A renforcer ■ Action A : Mettre en place un service de transport à la demande - A observer et maintenir ■ Action E : Développer les modes de transports doux entre villages - A finaliser ■ Action C : Aider les jeunes à passer le permis - A maintenir ■ Action D : Trouver des solutions à la mobilité des personnes âgées - A observer et renforcer Etudier l’offre de soins sur le territoire / Réflexion sur le maintien de l’offre médicale / Maintien des services au public Non réalisées Partiellement réalisées Réalisées ■ Action C : Réflexion sur la création ■ Action B : … et éventuellement ■ Action A : Réaliser un diagnostic d’une agence postale intercommunale réaliser une Maison de santé - A territorial sur l’offre de soins - Ob(2011) - A abandonner finaliser server l’évolution ■ Action D : Elargissement du Relais de Services Publics (2011)- A maintenir et améliorer Agir pour la petite enfance, l’enfance et la jeunesse Partiellement réalisées Réalisées ■ Action A : Réfléchir à la création d’une nouvelle struc- ■ Action D : Réflexion sur la prise de compétence « péture d’accueil pour la petite enfance sur Thiaucourt - A riscolaire » (2011) - A maintenir réaliser ■ Action E : Extension des services du Relais Assistantes ■ Action B : Développer le lien intergénérationnel - A Maternelles (2011)- A maintenir améliorer et concrétiser ■ Action F : Extension du Contrat d’Animation Jeunesse ■ Action C : Répondre aux difficultés des jeunes - A et Territoire (2011) - A maintenir améliorer et concrétiser AXE 2 : AMELIORER L’ATTRACTIVITE ECONOMIQUE DU TERRITOIRE AFIN DE PERMETTRE DES SYNERGIES AVEC LES ENTREPRISES IMPLANTEES SUR LE SITE DE CHAMBLEY ET DEVELOPPER L’ECONOMIE RESIDENTIELLE Développer l’économie résidentielle Non réalisées Partiellement réalisées Réalisées ■ Action C : Réalisation puis mise en ■ Action F (2011) : Soutenir l’écono- ■ Action A : Informer les commerœuvre d’un schéma de services - A mie touristique - A concrétiser çants sur les disponibilités foncières et immobilières - A maintenir abandonner ■ Action B : Soutenir le projet d’épicerie sociale du centre Multiservices - A maintenir ■ Action D : Communiquer sur l’offre de services locale - A maintenir ■ Action E (2011) : FISAC A maintenir Réalisation d’une zone d’activités et d’un bâtiment relais à Thiaucourt respectueux du développement durable Non réalisées Partiellement réalisées ■ Action C : Animer la zone d’activités ■ Action B : Réaliser un cahier des - Avis partagé charges « développement durable » pour la construction des bâtiments de la ZAE - Avis partagé Réalisées ■ Action A : Réaliser une zone d’activités économiques et un bâtiment relais à Thiaucourt respectueux du développement durable - A maintenir Définition d’une stratégie de développement économique Partiellement réalisées Réalisées ■ Action B : Se doter d’une véritable stratégie de dévelop- ■ Action A : Formaliser la relation aux entreprises - A pement économique - A réaliser améliorer AXE 3 : PRESERVER LE CADRE DE VIE ET VALORISER LE PATRIMOINE CULTUREL ET IDENTITAIRE Entretenir le Rupt-de-Mad et l’Yron / Appliquer les recommandations de la conférence citoyenne sur la rivière Non réalisées Partiellement réalisées Réalisées ■ Action A : Programme de sensibilisation, d’information et de formation auprès des riverains (habitants : propriétaires et usagers) - A faire ■ Action D : Acquisitions foncières (sauvegarde du patrimoine naturel, sentiers de découverte…) - Avis partagé ■ Action B : Contrepartie concernant le développement de démarches d’animation et de découvertes sur les bords de cours d’eau - A maintenir ■ Action C : Contrats d’entretien : riverains volontaires - A faire ■ Action E : Réaliser un document pédagogique à l’usage de l’ensemble des riverains - A faire ■ Action F : Entretien du Rupt-deMad et de l’Yron (2011) - A achever et observer l’évolution ■ Action G : Lutter contre l’utilisation de produits phytosanitaires par les communes et les habitants - Observer l’évolution ■ Action H : Expérimentation sur la redevance incitative - A maintenir Favoriser l’élimination des déchets verts et lutter contre les décharges sauvages Partiellement réalisées Réalisées ■ Action A : Fermer et réhabiliter en espaces naturels les ■ Action B : Relancer la vente de bacs de compostage et décharges sauvages - A concrétiser rééditer la fiche « comment faire un bon compostage » A maintenir ■ Action C : Relancer la réflexion sur la gestion des déchets verts et résidus de la taille de bois des particuliers ■ Action D : Valoriser les résidus de la taille du bois de la - A améliorer et à relancer CC et des communes - A maintenir Maîtriser les consommations énergétiques Partiellement réalisées Réalisées ■ Action A : Prendre en compte les recommandations du ■ Action B : Agir sur l’éclairage public - A maintenir Bilan carbone et articuler notre démarche avec celle du Parc Naturel Régional - A renforcer ■ Action C : Doter le territoire de réseaux de chaleur A abandonner Favoriser la consommation de produits locaux Non réalisées Réalisées ■ Action B : Développer les points de vente de produits ■ Action A : Développer le maraîchage - A maintenir locaux - A réaliser ■ Action C : Faire entrer les produits locaux dans les services de restaurations collectives - A maintenir et renforcer DIAGNOSTIC PARTAGE DU TERRITOIRE POUR EN DEFINIR LES ENJEUX Préambule méthodologique Partant d’un constat statistique neutre, ce diagnostic a été caractérisé de qualificatifs lors de sa présentation aux premiers participants des réunions de lancement de la démarche Agenda 21. Les sous-titres de l’exposé ci-dessous ont été votés en parallèle du débat sur le constat chiffré dressé par le chargé de mission. Les participants ont ainsi apporté un ressenti et une interprétation à la situation de leur territoire, thématique par thématique, parmi un choix varié de propos d'opinion (0, 1 ou plusieurs choix par ordre de priorité) L’organisation du plan n’est pas thématique, elle vise à expliquer le fonctionnement et les enjeux du territoire par rapport à l’échelle dans laquelle elle s’insère. Nous commencerons donc par expliquer le contexte régional qui dicte les dynamiques du territoire, avant d’observer comment ce dernier vit sa ruralité vis-à-vis d’une multitude d’influences urbaines, puis de clôturer sur les caractéristiques autodéterminées de son territoire et de sa population. 13 1. Une marge périphérique du sillon lorrain Un territoire qui contraint les actifs à chercher du travail plus loin s’accroître du nord vers le sud du territoire intercommunal. Le territoire du Chardon Lorrain, malgré l’absence de pôle urbain et industriel significatif, n’est pas un territoire dépourvu d’emplois. Il compte, en son sein, 4 employeurs de plus de 50 salariés dans les secteurs industriels et médicosociaux (INSEE, 2012). Il héberge ainsi en 2009, 49 emplois pour 100 actifs occupés résidents. Ce ratio a connu une diminution importante dans les années 2000 en raison autant de la disparition d’emplois locaux que, surtout, de l’installation d’actifs. Le taux d’emploi des 15-64 ans est élevé, 69% d’entre eux ont un emploi (contre 62% dans le département, INSEE 2011). En conséquence, la part de demandeurs d’emploi en fin de mois (soit l’équivalent territorial du taux de chômage) n’était que de 8,40% à la même date (en comparaison, elle était de trois points supérieure en Meurthe-et-Moselle). Le chômage local est majoritairement féminin (54% des chômeurs sont des femmes). Il n’est pas spécialement marqué par la forte présence des publics les plus isolés. Seuls 12% des chômeurs le sont depuis plus de 2 ans (54 : 17%) et 21 % des chômeurs ont moins de 26 ans (54 : 23 %). Seuls 10% des actifs occupés du territoire y travaillent et seuls 28% des emplois du territoire sont occupés par des habitants. La population des employés du territoire et celle de ses résidents est donc quasiment totalement distincte. Nombre d’emplois du territoire pour 100 actifs occupés résidents (INSEE, 2011) (source : ADUAN) Les déplacements des travailleurs du territoire dépassent très largement les frontières de leur bassin de vie pour s’étendre de manière particulièrement diffuse vers le sillon lorrain d’abord (Metz, Nancy, Pont-à-Mousson…) et les pôles urbains secondaires ensuite (Toul, Jarny…). Ce caractère diffus des navettes domicile-travail est particulièrement présent au sud et au centre du territoire. Le nord et la vallée sont quant à eux bien plus polarisés par l’agglomération messine. Cette influence rurbaine de la polarisation des emplois vers l’agglomération messine tend à 14 Un habitat adapté aux familles en quête de Un espace délaissé par propriété les grands réseaux et la communication La typologie de l’habitat des communes du Chardon Lorrain est un élément important pour expliquer la population qui s’y installe. Les logements y sont grands (5 pièces en moyenne), essentiellement destinés à l’accès à la propriété (à plus de 80%) et anciens (60% des habitations ont été construites avant 1949). La Communauté de Communes du Chardon Lorrain étend son territoire du nord au sud en périphérie occidentale directe de l’axe mosellan qui structure la région lorraine. Elle n’est traversée que par des axes routiers seCes caractéristiques typiques des espaces ruraux condaires qui peuvent malgré tout localement ont façonné une population qui vit dans des mé- être des sources de nuisances (présence de poids nages relativement concentrés (2,63 personnes lourds autour du centre de stockage de carburant par ménage en moyenne contre 2,27 sur l’en- à Saint-Baussant). semble du département) et en logement principal à 95%. L’absence de polarisation urbaine du territoire Le renouvellement de la population y a pour- conduit également à un écartement vis-à-vis des tant été très fort dans les années 2000 : 26,4% lignes de transports en commun. des habitants du territoire intercommunal en En dehors du transport à la demande Tedibus, 2008 ne l’étaient pas en 2003. expérimenté par la Communauté de Communes depuis moins d’un an, le territoire ne bénéficie La construction a en parallèle connu un essor que d’une gare TER (Onville) et de lignes de cars important avec une augmentation de 18% du scolaires. nombre de logements dans la décennie 2000 Les grands axes routiers et ferroviaires les plus (l’augmentation départementale a été de 10%). importants pour le territoire (A31, LGV Est, Cette dernière est néanmoins, comme dans les A4) sont situés directement à l’entrée de ce derterritoires voisins, en chute libre depuis 2008- nier mais jamais dedans. 2009. Avec trois « zones blanches » ADSL sur son territoire, le territoire connaît des lacunes très importantes sur son accès internet qui n’est, dans la pratique, pas accessible (même à bas débit) à l’ensemble des foyers du territoire. Pourtant, trois linéaires de fibre optique traversent le territoire… sans le desservir. Cette situation illustre parfaitement les difficultés pour le territoire d’être intégré aux dynamiques de développement et de progrès qui s’exercent directement à ses portes. 15 2. Un espace sous influence de pôles de services divers et extérieurs Un territoire dépourvu de nombreux ser- toire connaît aussi la particularité de comporter vices, dépendant quotidiennement des villes une part très peu importante d’auto-entrepreneurs (13% des créations en 2011 contre 55% dans le dévoisines partement). Malgré des présences horaires réduites et des effectifs en diminution, les services publics de sécurité maintiennent leur présence sur le territoire avec trois gendarmeries, un centre de secours et cinq centres de première intervention. Six postes, relais postaux au sein de commerces ou agences postales, trouvent encore leur place dans le territoire malgré des conditions de maintien difficiles à assumer pour les collectivités et des services disponibles restreints selon la qualification du lieu. Il reste également une trésorerie à Thiaucourt ainsi qu’une agence bancaire et distributeur automatique, ce qui est peu pour un territoire de 10 517 habitants mais relatif à la rareté des points de consommation (voir 3.2.2.). Pour faire face à la faible présence des services publics sur le territoire, la Communauté de Communes a initié la mise en place de Relais de Services Publics à Thiaucourt puis à Mars-la-Tour. Ces espaces permettent et facilitent l’accès aux services publics dématérialisés et sont également des lieux d’exercices de nombreuses permanences de services à caractère sociaux ou de l’habitat notamment. Des commerces en crise bridés par la consommation des habitants à l’extérieur Nous avons déjà observé le nombre relativement peu important d’entreprises de grandes tailles (voir 3.1.1.). Cette structuration du monde entrepreneurial habituelle en milieu rural se base sur un tissu de petites entreprises et une surreprésentation des secteurs artisanaux et de la construction (autour de 20 entreprises artisanales pour 1 000 habitants). La dynamique de création d’entreprises du terri16 La part d’économie présentielle, c'est-à-dire qui s’adresse à une clientèle locale ou touristique (commerces, services aux particuliers, artisanat de consommation courante…) ne représente malgré tout que 58% des emplois du territoire (INSEE 2011), part qui a diminué de 9 points en 10 ans et est très inférieure à la moyenne départementale (71%). Ce paradoxe s’explique sans doute par un tissu de petites entreprises elles-mêmes plutôt tournées vers des productions exportées sur des périmètres larges. A la fois conséquence de cette offre résidentielle restreinte et explication de la faible initiative économique dans ces domaines, la dernière analyse de la consommation des ménages (effectuée sur l’ancien périmètre de la Communauté de Communes des 3 vallées) a déterminé que seule 8% de la consommation des ménages locaux s’effectue sur le territoire intercommunal (INSEE). Le danger des départs en retraite des médecins L’offre de soins du territoire est incomplète mais existe avec la présence de dentistes, de kinésithérapeutes, d’infirmiers libéraux et de six médecins généralistes, soit une densité de 0,58/1 000 habitants (1,72/1 000 habitants dans le département). La présence encore substantielle de ces professionnels de santé sur le territoire doit être éclairée par le fait que 4 d’entre eux ont plus de 55 ans et que leur remplacement est à anticiper. De même, 52% de la population habitent à plus de 5 kilomètres d’un généraliste, 3 communes sont même à plus de 10 kilomètres. L’isolement est donc sensible et contribue à entretenir la dépendance des habitants vis-à-vis de l’offre de service des pôles urbains voisins. Malgré la présence de 3 établissements spécialisés pour personnes âgées, la consommation d’actes de soin était en 2011 la plus faible du département avec 5,30 actes par habitant (5,92 actes en Meurthe-etMoselle, INSEE). La part de bénéficiaires d’allocations spécifiques aux personnes handicapées est systématiquement inférieure aux comparaisons départementales. Ces deux observations tendent à faire comprendre qu’une population fortement demandeuse de soins pourrait avoir comme obligation de quitter le territoire pour y trouver les soins adaptés. Sports et culture : peu d’animation et une concurrence trop forte des plus grandes infrastructures voisines Le territoire est numériquement correctement pourvu en équipements sportifs. On compte, toutes pratiques sportives confondues 4,7 équipements pour 1 000 habitants (INSSE 2011), ce qui n’est que légèrement inférieur à la moyenne départementale (5,4). Parmi ces équipements, le territoire compte notamment un gymnase et deux stades en herbe qui sont les quelques complexes multisports à la portée extra-communale du territoire. En dehors des deux centres équestres privés, les autres équipements ont des fonctions très locales et aux possibilités restreintes en termes d’accueil et de pratique de la compétition (tennis, boulodromes, salles à fonctions extra-sportives, dojo, aires de jeux, plateaux urbains pour sports de glisse…). Le Chardon Lorrain est également un territoire favorisé pour la pratique des sports en milieu naturel mais seuls des circuits de randonnées pédestres et équestres existent à l’heure actuelle (voir 3.3.). Une quinzaine de clubs sportifs existent sur le territoire, liés ou non à des équipements. Les moyens d’animations de ces clubs sont par ailleurs très limités et l’enseignement de la pratique, aux plus jeunes notamment, n’est pas systématique. Le constat autour de la lecture publique est sensiblement le même. De petits équipements existent avec notamment une médiathèque à Thiaucourt, une bibliothèquerelais, quatre points de lecture ou dépôts et le passage du bibliobus dans 13 communes, mais les moyens dédiés au renouvellement des collections et surtout à l’animation sont faibles et essentiellement bénévoles, ce qui ne permet pas de concurrencer l’offre urbaine même lointaine. Une offre de garde plutôt riche et diversifiée mais une jeunesse isolée Pour répondre à une demande importante des familles qui ont fait du Chardon Lorrain un territoire privilégié pour leur installation, une offre de garde importante et variée s’est développée sur le territoire. Avec 75 places chez les assistants maternels pour 100 enfants de moins de 3 ans, l’offre est ici de 50% supérieure à la moyenne départementale. Le Centre Multi-Accueil de Bayonvillesur-Mad et le conventionnement de la collectivité avec les deux crèches de Manonville et de Vigneulles-Lès-Hattonchâtel complètent la qualité de l’offre de garde du territoire. La présence dans de nombreux points du territoire d’associations d’éducation populaire et d’un Contrat d’Animation « Jeunesse et Territoire » est un atout pour les jeunes du territoire. Le panel d’animations proposées sur place n’est cependant pas suffisant et les difficultés de déplacement dans le territoire comme vers les villes voisines rendent la pratique des loisirs jeunes difficile. 18,5% des 15 ans et plus sont diplômés de l’enseignement supérieur (INSEE 2011), c’est moins qu’à l’échelle départementale (23 %). Cela s’explique notamment par la faible présence sur le territoire de la génération la mieux formée, celle des plus jeunes adultes. En effet, l’absence d’études post-bac réalisables sur le territoire contraint cette génération à un départ systématique. 17 3. Un espace rural préservé au dynamisme démographique menacé Un territoire préservé et équilibré entre acti- Une terre historiquement très riche et qui vité humaine et respect de l’environnement doit mettre mieux en valeur son passé S’il ne bénéficie pas des conforts et services des multiples pôles urbains dont ses habitants dépendent, le territoire bénéficie d’un environnement préservé et reconnu pour sa qualité de biodiversité et paysagère. Six grands périmètres de protection s’y croisent et des sites naturels remarquables y trouvent place et le territoire est entièrement inscrit dans le périmètre du Parc Naturel Régional de Lorraine. Le territoire possède une grande variété de paysages entre forêts (32% de la superficie), étangs, pelouses calcaires et vallons encaissés s’insérant dans un plateau agricole parsemé de haies replantées lors d’opérations récentes. Les cours d’eau y jouent un rôle majeur dans l’équilibre des écosystèmes et sont au centre des attentions. Avant les travaux de réhabilitation en cours, le Rupt-de-Mad et le ruisseau de Trey présentaient un état physico-chimique moyen à bon alors que l’Yron était considéré comme « médiocre » (Agence de l’Eau 2011). Le cadre naturel dans lequel s’inscrivent les villages du territoire les rend pour certains sensibles aux risques naturels, plus particulièrement dans la vallée encaissée du Rupt-de-Mad soumise aux inondations et aux éboulements et glissements de terrains. 18 Le patrimoine vernaculaire des communes du Chardon Lorrain ne bénéficie pas d’une reconnaissance particulière à l’exception d’une dizaine d’édifices essentiellement religieux classés Monument Historique mais pour autant assez peu mis en valeur. Ces efforts de mises en valeur patrimoniales se sont très largement concentrés sur l’histoire moderne et contemporaine du territoire très marqué par les guerres de 1870 et de 1914-1918. Un musée d’histoire militaire, une muséographie de plein air et des sites de guerre aménagés (tranchées, cantonnement, villages détruits…) ont été l’objet d’une attention particulière et maintenue avec la mise en valeur du centenaire de la guerre de 1914-1918. La restauration point noir de l’offre touristique Pour profiter et faire profiter de son patrimoine naturel et historique reconnu, le territoire dispose de quelques infrastructures à vocation touristique. Eparpillée sur le territoire, l’offre d’hébergement est variée et relativement importante. 75 places en chambres d’hôtes et meublés de tourisme, un gîte de groupe, un hôtel et 135 emplacements répartis sur 2 campings permettent l’accueil de touristes (INSEE 2011). En termes d’aménagements destinés à la découverte du territoire, 140 kilomètres de sentiers, pédestres et équestres, sont également disponibles. En revanche, le territoire connaît une très faible densité d’offre de restauration avec trois restaurants (dont aucun sur les 2 bourgs-centres) complétés par deux enseignes de petite restauration. Une agriculture peu diversifiée et peu adaptée à la consommation locale La vocation agricole du territoire marque son paysage et son économie. 12,8% des emplois localisés sur le territoire sont des emplois de l’agriculture. Il s’agit d’une agriculture intensive et très mécanisée, habituellement rencontrée sur les plateaux lorrains. La taille moyenne des exploitations est assez importante avec près de 130 Ha (100 Ha en Meurtheet-Moselle) et le modèle dominant associe culture céréalière et oléoprotéagineux (INSEE 2011). Les cultures vouées à une consommation locale sont très minoritaires. L’élevage, et à plus forte raison, le maraîchage (deux exploitations maraîchères sur tout le territoire !), existent grâce notamment à la mise en valeur d’une douzaine de producteurs-vendeurs de produits finis locaux. Mais le modèle reste marginal et inadapté à une consommation de produits locaux régulière et généralisée. Un isolement rural qui renforce la précarité des situations En masse, le public qui présente potentiellement des difficultés sociales apparaît assez peu nombreux. On ne comptait en 2013 (CG54) que 164 ménages bénéficiaires du RSA (363 personnes couvertes), soit 4 % des ménages dont une majorité de RSA dit « activité », c'est-à-dire complémentaire à une activité rémunérée. 62,8% de ces allocataires sont des femmes (ce qui est à relier avec le taux de chômage spécifiquement féminin observé). Pour 17,6% des allocataires CAF, les prestations représentent plus de 50% des revenus (54 : 38%). La dépendance aux aides sociales est donc plus faible qu’ailleurs mais néanmoins importante. Si leur nombre est relativement peu important, la précarité peut facilement être accentuée par l’isolement géographique des ménages les plus modestes et les difficultés d’accès à l’emploi, à la formation, à la santé ou à d’autres services. Pour y répondre, la présence de deux structures d’insertion professionnelle sur le territoire (Communauté de Communes du Chardon Lorrain, Centre Multi Services) est importante. De même, la tenue régulière de permanences des principaux services médico-sociaux en bourg-centre (voir 3.2.1.) permet de rendre possible l’exercice pour tous des politiques de soutiens existantes. Une population qui, comme ailleurs, a souffert de la crise et de la baisse du pouvoir d’achat Le revenu fiscal annuel moyen des foyers du territoire est de 23 100 € (INSEE 2009). Cette somme est légèrement supérieure à la moyenne départementale (22 616 €). De même, 55% des foyers sont imposés (contre 51% en Meurthe-et-Moselle). 19 Compte tenu de l’absence relative de public à caractère social tirant vers le bas les moyennes, on peut considérer ces indicateurs comme plutôt significatifs d’une très forte prédominance de foyers de classe moyenne à revenus limités. aux images mentales que l’on peut associer aux territoires ruraux, n’y sont pas plus nombreuses qu’ailleurs. L’enjeu du dynamisme du Chardon Lorrain et de sa capacité à proposer des services à sa populaSi le chômage et les situations de grande précarité tion réside donc bien dans sa capacité à renouveler sa population jeune qui quitte le territoire à sont rares, les foyers aisés le sont également. Ces revenus sont également à relier à des dé- sa majorité sans garantie d’y revenir. L’attraction penses obligatoires plus importantes. 49,6% des des urbains en quête de propriété se ralentit déjà ménages ont 2 voitures (54 : 32%) (INSEE 2009) et les migrants des années 2000 tendent à rester sur place. ou plus, contre 42% en 1999. Le surcoût local du transport et de l’énergie (taille L’accroissement démographique annuel est toudes foyers, ancienneté et caractère individuel de jours positif mais est descendu en 2011 sous les l’habitat) sont notamment deux éléments qui 0,5%/an. participent à renforcer la faiblesse de la capacité à consommer des habitants du territoire. Un territoire qui a besoin d’attirer plus de jeunes Si le territoire a connu une vague significative d’installation dans les années 2000, il reste un espace très faiblement peuplé avec 28 habitants/ km², soit cinq fois inférieur à la moyenne départementale. Il en garde les activités et les caractéristiques que cela implique en termes d’accès aux services, d’adaptation à l’emploi et de qualité naturelle et paysagère. L’augmentation de la population a été de 1,3% par an sur cette décennie faste. Une performance qui s’explique essentiellement par le meilleur solde migratoire de tout le département (+114 entrées / an sur cette période). La natalité y a également été plutôt importante (12‰ en 2009), mais contrebalancée par une forte mortalité qui a produit un solde naturel neutre (certes artificialisé par la présence de trois maisons de retraite sur le territoire). Le résultat est une population à la répartition par classe d’âge atypique. Les moins de 15 ans et leurs parents (30-44 ans) y sont très largement surreprésentés quand la classe d’âge intermédiaire déserte le territoire. Les populations les plus âgées, contrairement 20 LA STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT DURABLE DU CHARDON LORRAIN Préambule méthodologique Après avoir défini les enjeux du territoire, les participants à l’élaboration de cet Agenda 21 se sont définis des objectifs à atteindre. Ceux-ci ont été formulés de cette manière et par ordre de priorité. Il s’agit d’objectifs de long terme qui ont permis d’axer la recherche sectorielle de pistes d’actions aux attentes des habitants. - Favoriser le maintien de l'activité économique et soutenir les initiatives - Maîtriser les dépenses et renforcer l'efficacité de l'action publique - Répondre aux besoins de services publics de la population - Attirer de nouvelles populations et lutter contre son vieillissement - Construire un territoire de vie, dynamique et actif dans ses loisirs et sa culture - Maintenir la qualité paysagère et environnementale du territoire Au travers de ces préconisations, des notions transversales ont émergé et ont été confirmées lors des débats publics. Il s’agissait donc de définir les principes théoriques de l’action souhaitée pour les années à venir • Tout d’abord, il s’agissait d’inscrire l’Agenda 21 dans la continuité du précédent projet achevé et de mettre en avant la cohérence de la nouvelle stratégie avec les acquis du territoire et ses points forts. Dans de nombreux domaines, il s’agira avant tout d’aller plus loin dans l’innovation, dans la performance et dans la préservation de ce qui fait nos forces. Le terme de « changement de cap » n’a pas été prononcé dans l’élaboration de cette stratégie, il s’agissait d’être meilleur, d’aller plus loin et d’en faire plus. Les termes de « maintien », de « préservation » ont été mis en avant dans les objectifs stratégiques. Il convient également que beaucoup d’idées sont nées de l’évaluation du précédent Agenda 21 qui a permis de remettre à jour, avec une ambition nouvelle, des objectifs qui restent valables. • La logique de développement était mise en avant dans cet ancien projet Agenda 21 de 2009 qui coïncidait avec la construction d’un territoire alors en fusion. Il s’agissait d’attirer la population, les entreprises et les touristes. Cet objectif est maintenu mais aujourd’hui, autour d’une collectivité consolidée, le projet se veut créatif, inventif et même à certains endroits utopiste. Il s’agit de viser une qualité de vie et une faculté à s’approprier un territoire en s’y montrant actif. Une des idées mise en avant par les participants aux ateliers de travail, est celle du « vivre bien chez nous ». L’ambition d’une amélioration de la qualité de vie s’exprime par le maintien d’un cadre villageois préservé dans son paysage et renforcé dans ses pratiques sociales, solidaires et conviviales. 21 Les habitants expriment ainsi leur volonté de redonner une fonction de lieu de vie partagé au village. Les espaces de rencontres des individus et des générations sont souhaités par l’interrogation concernant les adolescents, les animations dédiées aux aînés, les lieux collectifs pour les assistants maternels, les cafés ou épiceries associatives, le réemploi des édifices religieux ou encore les aires de jeux et les petites salles de convivialité souhaitées par les communes. • Ensuite, la question de l’implication citoyenne a été soulignée. Elle est directement liée à cette volonté de redynamiser la vie des communes à travers l’implication dans des actions bénévoles, solidaires et conviviales. Mais elles sont aussi le reflet d’un territoire prêt à s’approprier les moyens d’actions, à donner son avis, comme le montrent les propositions de chantiers d’entretien des sites naturels et patrimoniaux, la mise en place de réseaux d’échanges de biens et de services, le covoiturage et la mobilité solidaire ou encore l’implication des jeunes dans la vie associative. • Enfin, les actions planifiées par le bloc agrégé des communes et de l’intercommunalité doivent être cohérentes. Les habitants n’ont que faire de savoir quelle collectivité est responsable de quel service. Ils veulent une action efficace et répondant à des besoins, au meilleur « coût ». Ainsi, les ambitions des deux niveaux de collectivités, communes et intercommunalité, ont été mis en rapport et en cohérence pour viser la même stratégie. Elles sont toutes les deux intégrées au même projet de territoire. Les axes stratégiques A la croisée de ces principes et des objectifs, cinq axes thématiques stratégiques de développement durable, croisant l’ensemble des compétences des collectivités, ont été définis dans un plan d’actions : - « Aller plus loin dans la prise en charge des déchets et la gestion de l’énergie » - « Des villages attractifs, solidaires, pour l’épanouissement de chacun » - « Partager et valoriser notre remarquable nature » - « Une économie locale à organiser et renforcer » - « L’excellence éducative de la petite enfance à l’adolescence » 22 UN PLAN D’ACTIONS POUR METTRE EN ŒUVRE NOTRE STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT DURABLE 1. L’élaboration du programme d’actions Phase 1: Les laboratoires d’idées -2ème séance : approfondissement opérationnel et financier des fiches-actions (recherche du porteur de projet, du cadre de financement, des délais, des partenaires…) et définition du caractère « réalisable » et « urgent » de chacune des propositions de la première séance. Les participants, à l’issue de leurs analyses issues de la première phase de travail (évaluation, diagnostic partagé et définition des objectifs stratégiques), ont été amenés lors de deux séances à proposer des nouvelles idées pour répondre aux problématiques identifiées. Ce sont les laboraLors de la première séance, une synthèse thétoires d’idées. matique des résultats des consultations lors des Ils étaient thématiques et au nombre de 6 (les réunions d’évaluation était à disposition des parcinq chapitres du présent document accompa- ticipants. gnés d’un groupe « solutions de mobilité innovantes » animé dans une démarche particulière Il résumait, par politique sectorielle, l’opinion des habitants et la variété des points de vue sur accompagnée par un bureau d’étude). l’état du territoire et servait ainsi de base aux débats sur les nouvelles orientations à proposer Les deux séances se sont déroulées sur ce mo- dans le cadre du nouveau projet de territoire. dèle : -1ère séance : tour de table des idées de projet de développement, au niveau de définition plus ou moins avancé, avec une méthode dite « post-it » et un regard sur l’évaluation du précédent Agenda 21 et le diagnostic partagé et étude de projets innovants menés sur des territoires ruraux ; 23 Laboratoires d’idées - Liste des projets soumis à la seconde phase de concertation par groupe de travail Axe « CONTRIBUER AUX OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT DURABLE GLOBAUX » 1. Chercher une place de stockage pour le réemploi des objets de la déchetterie 2. Organiser à l’échelle intercommunale la répression des déchets sauvages 3. Sensibiliser les habitants au compostage et distribuer du compost aux habitants 4. Sensibiliser les élus aux économies d’éclairage public 8. Donner aux particuliers un accès au broyeur de bois de taille 5. Renforcer la communication sur l’Espace Info-Energie 9. Définir une Charte d’exemplarité de la collectivité dans ses pratiques éco-responsables 6. Diminuer la fréquence de ramassage des ordures ménagères 7. Accompagner les élus dans la maîtrise de l’énergie avec un conseiller en énergie partagé 10. Etablir un groupement d’achat pour l’approvisionnement en électricité et en gaz Axe « PROPOSER UN TERRITOIRE D’INSTALLATION A L’EXCELLENCE PAYSAGERE ET D’AMENAGEMENT » 1. Inciter à la pratique du logement intergénérationnel 4. Former les riverains et les exploitants à l’entretien des rivières 8. Créer des logements adaptés aux personnes âgées 2. Mener une réflexion d’urbanisme à l’échelle intercommunale 5. Créer des itinéraires VTT 9. Organiser des chantiers bénévoles intergénérationnels 3. Proposer aux habitants l’achat groupé de fruitiers et développer des jardins sur les terrains communaux 6. Mener une réflexion sur le devenir des églises 7. Aider au développement du locatif de petite taille 10. Organiser un événementiel sportif nature et découverte du territoire 11. Entretenir et gérer les sites naturels d’intérêt Axe « CONSTRUIRE UN TERRITOIRE SOLIDAIRE AU SERVICE DE SA POPULATION » 1. Mettre en place un réseau d’échanges de biens, de services et de savoirs locaux 2. Renforcer l’animation sociale à destination des personnes âgées 3. Établir un schéma des équipements sportifs 6. Favoriser la mise en place de café associatif multifonctions 4. Communiquer sur les services 7. Mettre en réseau les bibliothèques 5. Réagir aux urgences sociales de logement Axe « FAVORISER LE MAINTIEN DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET ENCOURAGER LES INITIATIVES » 1. Établir un club d’entreprises et proposer des réunions thématiques 4. Former les entreprises à la réduction des déchets 7. Répertorier les auto-entrepreneurs 2. Étudier les besoins des petits producteurs et transformateurs locaux 5. Créer un second bâtiment relais sur la ZAE des Vignes 8. Maintenir le Forum Economie 3. Commercialiser la ZAE 6. Participer au développement de la base de Chambley 9. Mettre en place la signalétique économique Axe « AGIR POUR L’ENFANCE ET LA JEUNESSE » 1. Enquêter auprès des adolescents pour connaître leurs besoins 5. Répondre aux besoins d’accueils atypiques 2. Faire se rencontrer les générations 6. Renforcer l’animation estivale extrascolaire pour préadolescents et adolescents 3. Optimiser l’organisation scolaire et périscolaire 4. Développer avec le Carrefour des Jeunes un projet territorial 24 7. Animer des ateliers d’aides à la recherche d’emploi 8. Associer les jeunes à la vie associative 9. Trouver une solution d’accueil collectif de la petite enfance pour le nord du territoire 10. Créer un local collectif pour les assistants maternels Phase 2: Le choix des élus tivité afin d’assurer une mise en œuvre raisonnable et potentiellement exécutable avec les moyens humains La suite du déroulé a été confiéE aux élus des conseils existants. municipaux qui ont eu à charge de prioriser les acAvec ce premier vote de priorisation, le Bureau Pertions proposées par les laboratoires d’idées. manent, puis le Conseil Communautaire, au nom Commune par commune, des débats ont eu lieu sur de l’intérêt collectif, ont proposé quelques amendela pertinence de s’orienter en priorité vers tel ou tel ments à cette proposition de priorisation pour voter une stratégie et un plan d’action opérationnel. projet. Les propositions ont été séparées par axe thématique correspondant aux pôles de compétence de la collec- Résultats des votes des conseils municipaux qui ont permis aux instances délibérantes intercommunales d’élaborer le plan d’action détaillé en 5.2. Axe « CONTRIBUER AUX OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT DURABLE GLOBAUX » Axe « PROPOSER UN TERRITOIRE D’INSTALLATION A L’EXCELLENCE PAYSAGERE ET D’AMENAGEMENT » 25 Axe « CONSTRUIRE UN TERRITOIRE SOLIDAIRE AU SERVICE DE SA POPULATION » Axe « FAVORISER LE MAINTIEN DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET ENCOURAGER LES INITIATIVES » Axe « AGIR POUR L’ENFANCE ET LA JEUNESSE » 26 « Trouver des solutions de mobilités innovantes » Cette thématique a la particularité d’avoir été l’objet d’une étude menée par un cabinet de conseil. Les priorités ont été déterminées dans une concertation propre à la méthodologie de cette étude. Mettre en œuvre un ambassadeur de la mobilité Objectifs : - informer localement sur l’offre de déplacements, - impulser le changement de comportement (écoles, entreprises,…), - diffuser l’information et faire adhérer le plus grand nombre au Tédibus, au système de covoiturage et au système de mobilité sociale, exercer un lobbying auprès des AOT, - former les élus à l’intégration des modes doux à usage utilitaire et touristique dans les documents d’urbanisme, - organiser et gérer une enquête « déplacements » auprès des navetteurs ferroviaires afin de mieux connaître leurs pratiques et de faciliter la chaîne de mobilité. Organiser le covoiturage Objectifs : - permettre aux personnes âgées et aux jeunes d'avoir un autre moyen de déplacement plus souple pour leurs besoins de mobilité et inciter les actifs à s'inscrire et à renseigner leurs trajets domiciletravail ou loisirs. Principes : - organiser des réunions par commune pour informer la population et inciter à l’inscription (actifs et jeunes), - faire le choix du ou des site(s) internet, - mobiliser des relais d’information, - aménager des aires de covoiturage et communiquer et informer. Développer la mobilité solidaire Objectifs : - mettre en relation des personnes répondant à certains critères avec des bénévoles pour la réalisation de déplacements ponctuels, répondre à des motifs variés : achats, santé, loisirs (visite d’un parent,…), - rompre l’isolement en développant le lien social, la solidarité intergénérationnelle et le sentiment de cohésion territoriale. Le service s’adresserait aux bénéficiaires de minimas sociaux, aux ménages à faibles ressources et aux personnes âgées. Développer le stop amélioré en facilitant, sécurisant et organisant la pratique du stop en complément des autres moyens de déplacements sur les accès routiers où le trafic est important. Des expérimentations ciblées pourraient être proposées (Vallée du Rupt de Mad et/ou itinéraire estival vers Madine). Développer l’autopartage via deux principes § L’autopartage Véhicule Particulier, pour permettre aux personnes non motorisées d'avoir une voiture à la carte. § l’autopartage minibus, pour optimiser les besoins de minibus des habitants (permettre à la population de se déplacer en groupe pour un coût moindre et plus de sécurité), clubs, associations et collectivités. 27 Le programme d’actions 2014-2020 giq ue 1 Axe stra té 1.1. « Aller plus loin dans la prise en charge des déchets et la gestion de l’énergie » • Contribuer aux objectifs environnementaux planétaires ↘ en réduisant la production de déchets du territoire ↘ en diminuant les productions et consommations évitables • Maîtriser les dépenses et renforcer l’efficacité de l’action publique ↘ en diminuant les coûts de traitement et de ramassage • Favoriser le maintien de l’activité économique et soutenir les initiatives ↘ en encourageant l’économie circulaire Objectifs Contexte Dans le cadre du Programme Local de Prévention des Déchets dont la convention a été signée en 2011 pour cinq ans, un des objectifs fixés a été la promotion du réemploi et la mise en place d’une ressourcerie. L’étude qui a suivi cet objectif met en avant des apports d’encombrants pouvant être destinés au réemploi sont faits sur les déchetteries du territoire. Les contacts pris avec les associations de réemploi les plus proches du territoire font état d’un coup de transport pour le ramassage trop élevé pour un volume trop faible. La mise en place d’une activité propre de réemploi n’apparaît pas réaliste compte-tenu des faibles quantités et du besoin important de main d’œuvre. Contenu Trouver une place de stockage des objets potentiellement réemployables, qui permettraient aux associations d’effectuer des ramassages « rentables ». Des partenariats avec les associations et les collectivités voisines peuvent êtres dressés. Les objets réparés et/ou récupérés pourraient également être l’objet d’une revente locale, avec le concours d’une association, dans le but d’un réemploi local, support d’une promotion de l’économie circulaire. Cette vente pourrait prendre la forme d’une brocante ou d’une ouverture au public du local de stockage. En parallèle, la mise en place des caissons de réemploi suite à la mise aux normes des deux déchetteries participera à la structuration de la filière du réemploi et aux partenariats à tisser. Compétence Compétence « Gestion des déchets ménagers et assimilés » de la Communauté de Communes ©F. Blitz/ADEME ©C. Weiss/ADEME Priorité 1 ACTION 1.1. : PRATIQUER LE REEMPLOI AVEC LES APPORTS DE LA DECHETTERIE 31 Calendrier et étapes Budget et portage Phase 2 Recherche d’une place de stockage Recherche des modalités de partenariat et définition du niveau de récupération (par l’observation d’expériences voisines) Ressources techniques internes CCCL avec associations actives régionalement dans le réemploi et soutien technique de l’ADEME (Emmaüs, SNI…) Ingénierie : 6 mois - 1/20 ETP Phase 3 Faisabilité d’une ouverture du stock aux habitants ou d’un stand lors de brocantes locales Ressources techniques interne CCCL, comité citoyen déchets et partenaires Ingénierie : 6 mois – 1/20 ETP Selon résultats de la phase 3 Phase 1 Mise en place de caissons dédiés dans les déchetteries Phase 4 Suite à donner Eco mobilier et ressources techniques internes CCCL - En cours de réalisation : 2015 Contributions aux objectifs du développement durable • Cohésion sociale, solidarité entre les territoires et les générations Possibilité de partenariat avec des structures d’insertion professionnelle, avec le CAJT pour un atelier réparation Soutien de l’équipement des ménages modestes • Préservation de la biodiversité, des ressources et des milieux Diminution de la consommation de ressources pour la production de biens • Modes de production et de consommation responsables Promotion de l’achat responsable de biens au potentiel réemployable avéré et de l’économie circulaire • Lutte contre les changements climatiques et protection de l’atmosphère Diminution de l’énergie grise liée à la production de biens • Epanouissement de tous Vocation de sensibilisation au réemploi dans l’ouverture au public ou la présence en brocante Démarche et évaluation • Transversalité - Impact social : à qui profite la récupération ? Faut-il privilégier des publics dans la redistribution ? - Impact économique : Y a-t-il concurrence ? Mise en péril d’activités associatives ? L’économie sociale et solidaire est-elle soutenue dans cette opération ? • Organisation du suivi (pilotage, participation et amélioration continue) Comité citoyen « déchets » : Présentation d’un bilan de la phase 2, élaboration partagée d’une proposition en phase 3 et bilan suivi lors des conférences annuelles Agenda 21. • Indicateurs de réussite - Action d’évitement par le réemploi (en tonne) (indicateur du Programme de Prévention des Déchets) - Partenariat(s) établi(s) avec les structures de réemploi existantes - Présence temporaire ou permanente d’une ouverture au public des biens récupérés giq ue 1 « Aller plus loin dans la prise en charge des déchets et la gestion de l’énergie » ACTION 1.2. : SENSIBILISER LES HABITANTS AU COMPOSTAGE ET DISTRIBUER DU COMPOST AUX HABITANTS • Contribuer aux objectifs environnementaux planétaires ↘ en assurant la promotion d’une filière de traitement durable des déchets Objectifs Priorité 1 Axe stra té 1.2. • Maintenir la qualité paysagère et environnementale du territoire ↘ en promouvant les engrais domestiques naturels préservant les sols et l’eau Contexte Dans le cadre du Programme Local de Prévention des Déchets dont la convention a été signée en 2011 pour cinq ans, la promotion du compostage domestique était un des objectifs principaux. Depuis 2010, la CCCL vend des composteurs à prix réduits. Depuis 2012, elle anime un réseau de guides-composteurs bénévoles. A la demande des habitants ou en support d’animations ponctuelles (en écoles notamment), ils font la promotion du compostage et donnent des conseils pratiques notamment via l’édition d’un guide des bonnes pratiques. Aujourd’hui, ce réseau souffre d’un manque de volontaires. La CCCL collecte les déchets verts par apport volontaire en déchetterie. Ceux-ci sont ensuite transformés en compost par un prestataire. Contenu Une distribution du compost dont les habitants ont participé, via l’apport de déchets verts en déchetterie, pourrait être proposée annuellement. La distribution pourrait s’accompagner de formations au compostage grâce aux guides-composteurs dont le nombre doit être étendu. La communication pourrait être délocalisée par villages ou groupements de villages (notamment lors de pose de bennes à composts). Compétence Compétence « Gestion des déchets ménagers et assimilés » de la Communauté de Communes 33 Calendrier et étapes Budget et portage Phase 1 Relance du recrutement et de la formation de guides-composteurs Ressources techniques internes CCCL Ingénierie : 6 mois - 1/10 ETP Phase 2 Achat du compost, organisation de la distribution et communication avec le comité citoyen Ressources techniques internes CCCL Ingénierie : 6 semaines - 1/3 ETP Coût : 50€ / m3 Phase 3 Distribution Ressources techniques internes CCCL Logistique : 1 ETP / jour de distribution Contributions aux objectifs du développement durable • Cohésion sociale, solidarité entre les territoires et les générations Possibilité de lier la fourniture de composteurs à des structures d’insertion • Préservation de la biodiversité, des ressources et des milieux Participation à la réduction des intrants dans la culture maraîchère particulière et des pollutions induites • Modes de production et de consommation responsables Réduction des impacts du transport des déchets par le compostage individuel • Lutte contre les changements climatiques et protection de l’atmosphère Réduction des impacts du transport des déchets par le compostage individuel • Epanouissement de tous Incitation à une consommation alimentaire sans préparation et variée Démarche et évaluation • Transversalité - Impact social : Comment le compostage peut-il se développer dans les foyers locatifs sans jardin ? Pour quel usage ? Le compostage permet-il le développement d’un maraîchage de subsistance ? - Impact économique : L’augmentation locale de la production de compost permet-elle de répondre à un besoin de l’agriculture ? Dans quelles proportions ? • Organisation du suivi (pilotage, participation et amélioration continue) Association du réseau de guides-composteurs et du comité citoyen pour l’élaboration des propositions d’actions et leur méthodologie. Pérennisation et auto-évaluation de la démarche avec le réseau de guides-composteurs • Indicateurs de réussite - Action d’évitement des fermentescibles (en tonne) (indicateur du Programme de Prévention des Déchets) - Nombre de jours de distribution de compost - Nombre de bénéficiaires de la distribution - Evolution de la demande de composteurs vendus par la collectivité - Evolution de la demande de conseils auprès des guides-composteurs giq ue 1 Axe stra té 1.3. « Aller plus loin dans la prise en charge des déchets et la gestion de l’énergie » ACTION 1.3. : FORMER LES ENTREPRISES A LA REDUCTION DES DECHETS Objectifs Priorité 1 • Contribuer aux objectifs environnementaux planétaires ↘ en réduisant la production de déchets des activités économiques • Favoriser le maintien de l’activité économique et soutenir les initiatives ↘ en permettant aux entreprises de diminuer le coût de leur facture déchets Contexte La gestion des déchets est un coût pour la collectivité et pour l’entreprise. La gestion du déchet d’entreprise, par les quantités, la maximisation du temps qu’elle implique nécessite un accompagnement spécifique et différent de celui pratiqué dans le cadre de la prévention des déchets auprès des particuliers. En plus de l’économie suscitée, une pratique de limitation des déchets peut être mise en avant par l’entreprise dans sa communication. Certains déchets d’entreprises peuvent également être revendus (bois, ferraille...). L’aide à la réduction des déchets d’entreprises est aussi un objectif du Programme de Prévention des Déchets. Contenu Un audit de la pratique des entreprises volontaires pourrait être proposé et suivi de conseils. Selon la nature de la demande, cet audit pourra être mené par des organismes spécialisés et experts tels que le CNIDEP ou directement en interne pour des demandes correspondant à une première approche ou à des informations de base sur la gestion des déchets. Compétence ©R. Bourguet/ADE ME Compétence « Gestion des déchets ménagers et assimilés » de la Communauté de Communes 35 Calendrier et étapes Budget et portage Phase 1 Sensibilisation des entreprises à la démarche, recueil des problématiques des entreprises Ressources techniques internes CCCL, ADEME, chambres consulaires, Fédération du bâtiment, CNIDEP, PNRL Ingénierie : 2 semaines – 1/3 ETP Phase 2 Audit des pratiques de l’entreprise Ressources techniques internes CCCL, ADEME, chambres consulaires, Fédération du bâtiment, CNIDEP, PNRL Ingénierie : ½ journée – 1 ETP / entreprise Phase 3 Etablissement de recommandations et Ressources techniques internes CCCL, ADEME, conseils chambres consulaires, Fédération du bâtiment, CNIDEP, PNRL Ingénierie : 2 jours – 1 ETP / entreprise Contributions aux objectifs du développement durable • Préservation de la biodiversité, des ressources et des milieux Incitation à une production économe en utilisant des matières premières pour la réduction de déchets à la source • Modes de production et de consommation responsables Promotion du tri et des techniques peu productrices de déchets, répercussion possible sur les consommateurs et les fournisseurs • Epanouissement de tous Formation des employés au tri, à de nouvelles méthodes de travail, valorisation du partage de savoir-faire Démarche et évaluation • Transversalité - Impact économique : les économies de production de déchets permettent-elles une économie des charges de l’entreprise ? - Impact social : pratiquer la réduction des déchets dans l’entreprise est-il un vecteur pour la reproduction des bons comportements dans le cercle privé ? • Organisation du suivi (pilotage, participation et amélioration continue) - Suivi de l’application des préconisations particulières des entreprises à organiser - Action collective à envisager sur proposition des comités citoyens « déchets » et « économie » • Indicateurs de réussite - Nombre d’entreprises volontaires après sensibilisation pour un audit particulier - Réduction des déchets constatée dans les entreprises qui ont bénéficié d’un accompagnement giq ue 1 Axe stra té 1.4. « Aller plus loin dans la prise en charge des déchets et la gestion de l’énergie » Objectifs Priorité 2 ACTION 1.4. : DIMINUER LA FREQUENCE DE RAMASSAGE DES ORDURES MENAGERES • Contribuer aux objectifs environnementaux planétaires ↘ en poursuivant l’incitation à la réduction de la production de déchets ↘ en diminuant l’impact carbone (transports) de la collecte des déchets • Maîtriser les dépenses et renforcer l’efficacité de l’action publique ↘ en diminuant le coût de la collecte des déchets Contexte La CCCL collecte les ordures ménagères au rythme d’un passage par semaine. C’est actuellement la durée maximum autorisée. Cependant, un décret est en préparation pour diminuer la fréquence de passage minimale obligatoire. Actuellement, suite à la mise en place de la redevance incitative au 1er janvier 2013, les foyers sortant les bacs d’ordures ménagères moins d’une fois toutes les deux semaines sont majoritaires. Un Programme Local de Prévention des Déchets a été signé en 2011 avec l’ADEME. Contenu Pour aller plus loin que la redevance incitative, un des derniers leviers d’économie pourrait être la diminution à un ramassage tous les 15 jours. Le nombre minimum de levées (actuellement de 20) diminuerait en conséquence. La possibilité de mettre en place des fréquences évolutives peut être étudiée. Comme pour redevance incitative à son époque, sa mise en place devra s’accompagner d’un effort de communication important. Une observation à titre expérimental des comportements des foyers pourrait être envisagée même si les délais ne permettent pas l’expérimentation sur un territoire restreint. Compétence Compétence « Gestion des déchets ménagers et assimilés » de la Communauté de Communes 37 Calendrier et étapes Budget et portage Phase 1 Communication préventive par l’inter- Ressources techniques internes CCCL médiaire de réunions publiques et de conseils Sensibilisation et conseils : 1 an – 1/2 ETP pratiques Communication : 500 à 1 000 € Phase 2 Etablissement d’un nouveau marché de Ressources techniques internes CCCL collecte Ingénierie : 4 mois – 1/4 ETP Phase 3 Préparation d’une méthode d’observation des comportements et suivi pendant un an Ressources techniques internes CCCL, recours à un étudiant ou laboratoire d’ingénierie (ENSGSI…) Ingénierie : préparation 4 mois – 1/2 ETP Suivi : 1 an – 1/5 ETP Frais stagiaire : 1 500 € Contributions aux objectifs du développement durable • Préservation de la biodiversité, des ressources et des milieux Incitation à la consommation responsable, peu consommatrice de ressources • Modes de production et de consommation responsables Incitation à la consommation responsable • Lutte contre les changements climatiques et protection de l’atmosphère Diminution de l’impact carbone de la collecte des déchets via la circulation des camions de ramassage Incitation à une consommation moins productrice de déchets donc moins consommatrice d’énergie grise • Epanouissement de tous Réduction des nuisances du ramassage des déchets Incitation à une consommation responsable moins chargée en aliments préparés Démarche et évaluation • Transversalité - Impact social : la salubrité peut-elle être mise en cause dans les foyers les plus modestes notamment pendant la période estivale ? - Impact économique : des activités économiques nécessitent-elles de fait un ramassage hebdomadaire ? - Impact environnemental : Les dépôts sauvages peuvent-ils être renforcés ? • Organisation du suivi (pilotage, participation et amélioration continue) Association du comité citoyen et des référents communaux lors de l’observation, appui pour l’information aux habitants et remontée des problèmes • Indicateurs de réussite - Partage du référentiel d’observation - Sollicitations de l’ambassadrice du tri giq ue 1 Axe stra té 1.5. « Aller plus loin dans la prise en charge des déchets et la gestion de l’énergie » Objectifs Priorité 2 ACTION 1.5. : AGIR SUR LES ECONOMIES D’ECLAIRAGE PUBLIC • Contribuer aux objectifs environnementaux planétaires ↘ en incitant à la réduction des consommations énergétiques ↘ en facilitant l’arrêt et le remplacement des ampoules ayant un impact sur l’environnement • Maîtriser les dépenses et renforcer l’efficacité de l’action publique ↘ en diminuant les dépenses d’éclairage public Contexte La CCCL réalise un marché groupé pour l’entretien de l’éclairage public (curatif et préventif) des communes. Ce dernier s’accompagne depuis cette année d’un diagnostic des économies d’énergie. Contenu Les bénéfices de la coupure nocturne, totale ou partielle, de l’éclairage public pourraient faire l’objet d’une formation des communes via des visites nocturnes de villages pratiquant déjà ces coupures mais également par l’observation de simulations financières et la présentation de la classification des voies (pour leur apporter un éclairage adapté). La même technique pourrait être proposée pour le changement du type d’ampoule. Dans la poursuite, l’étude au cas par cas des économies à réaliser par commune pourrait être proposée. Au-delà d’alerter directement les élus, il s’agit de leur donner les arguments, et les documents de communication pour les habitants, pour convaincre la population de l’intérêt de ces économies. Compétence Compétence communale mais groupement des opérations par le biais du marché groupé et réflexion à l’échelle intercommunale 39 Calendrier et étapes Budget et portage Phase 1 Sensibilisation aux économies d’énergies réalisable dans le cadre d’une conférence et d’une visite de réalisations exemplaires Syndicat d’électricité 54, PNRL Déjà entamé en novembre 2014 Ingénierie : externe Phase 2 Simulations financières et énergétiques Syndicat d’électricité 54, PNRL, CCCL des changements de luminaires et/ou d’ampoules Ingénierie : relais d’infos essentiellement pour les communes intéressées Phase 3 Accompagnement dans les changements Syndicat d’électricité 54, PNRL, CCCL de système d’éclairage dans la démarche de mé- Ingénierie : externe + 2jours - 1ETP / demande (médiation) diation avec les habitants Phase 4 Etude d’une extension du marché groupé vers un changement massif de luminaires CCCL, Syndicat d’électricité 54 Ingénierie : 1 mois – 1/4 ETP Contributions aux objectifs du développement durable • Préservation de la biodiversité, des ressources et des milieux Attention portée aux nuisances générées par les éclairages nocturnes sur la biodiversité • Modes de productions et de consommation responsables Attention particulière à portée aux éclairages nocturnes relatifs aux activités économiques • Lutte contre les changements climatiques et protection de l’atmosphère Diminution de la consommation énergétique et des effets carbonés de la maintenance par le groupage des opérations de relampage • Epanouissement de tous Médiation avec les habitants sur la question de la sécurité, amélioration de la qualité de la nuit et communication sur ses effets bénéfiques sur le sommeil et la santé Démarche et évaluation • Transversalité - Impact environnemental : quel est l’impact des nouvelles ampoules choisies ? Une diminution de la facture énergétique est-elle systématiquement liée à une diminution de la consommation ? - Impact social : quels sont les effets sur la sécurité ? • Organisation du suivi (pilotage, participation et amélioration continue) : Compétence des communes, possibilité de groupage du pilotage sur plusieurs étapes • Indicateurs de réussite - Nombre de communes ayant effectués un diagnostic énergétique - Evolution du nombre de communes pratiquant l’extinction nocturne - Nombre de communes adhérentes au groupement de commande - Baisse globale de la consommation en électricité des communes (en KWh) giq ue 1 « Aller plus loin dans la prise en charge des déchets et la gestion de l’énergie » ACTION 1.6. : FAVORISER LE PAILLAGE EN DONNANT AUX PARTICULIERS UN ACCES AU BROYEUR DE BOIS DE TAILLE Objectifs Priorité 2 Axe stra té 1.6. • Contribuer aux objectifs environnementaux planétaires ↘ en favorisant le compostage et le réemploi des résidus de taille de bois • Maintenir la qualité paysagère et environnementale du territoire ↘ en évitant les feux de jardiniers et les fumées liées Contexte Le service technique de la CCCL possède une déchiqueteuse de bois de taille permettant la mise en compost des branchages ou la fabrication de paillis. La commune d’Arnaville en possède également une qu’elle met à disposition de ses habitants. Les bois issus de taille des particuliers sont déposés en déchetteries, le plus souvent. Un Programme Local de Prévention des Déchets a été signé en 2011 avec l’ADEME. Contenu L’idée est de proposer un accès (encadré) à une déchiqueteuse (ou broyeur) pour permettre aux habitants de repartir avec du paillis ou de composter eux-mêmes les résidus. Cela pourrait être mis en place par une tournée de commune à commune ou une présence ponctuelle en déchetterie. Compétence Compétence « Gestion des déchets ménagers et assimilés » de la Communauté de Communes 41 Calendrier et étapes Budget et portage Phase 1 Etude du besoin, des disponibilités et de la faisabilité de la mise à disposition, concertation avec le comité citoyen et élaboration d’une proposition Ressources techniques internes CCCL Ingénierie : 3 mois – 1/4 ETP Phase 2 Achat de matériel, subvention des com- Ressources techniques internes CCCL, communes ou mutualisation mune d’Arnaville Achat d’un broyeur : 15 000 € Phase 3 Mise à disposition encadrée de la (des) déchiqueteuse(s) Ressources techniques internes CCCL Logistique : 1 ETP / période de mise à disposition Contributions aux objectifs du développement durable • Préservation de la biodiversité, des ressources et des milieux Intérêt du paillage pour la limitation de la consommation d’eau par les jardiniers et enrichissement des sols • Modes de production et de consommation responsables Possible utilisation du paillage par les entreprises maraîchères ou pour l’alimentation de chaufferie bois • Lutte contre les changements climatiques et protection de l’atmosphère Solution alternative aux déchets verts brûlés, possibilité d’utilisation dans les chaufferies bois Démarche et évaluation • Transversalité - Impact social et environnemental : possibilité de mutualisation de l’action sur les chantiers bénévoles intergénérationnels, les vergers et jardins partagés, l’entretien des haies et les chantiers du Parc Naturel Régional de Lorraine - Impact environnemental et économique : la ressource produite pourra-t-elle être utilisée comme combustible ? Quel en serait l’impact carbone ? • Organisation du suivi (pilotage, participation et amélioration continue) Faisabilité et proposition technique élaborées sur proposition du comité citoyen concerné Bilan de fréquentation à effectuer sur les premières ouvertures au public • Indicateurs de réussite - Nombre de demi-journées d’accessibilité du/des broyeurs - Nombre de personnes concernées par les accès au(x) broyeur(s) Sans oublier les actions en cours… - Extension des déchetteries de Charey et de Bernécourt - Projet d’une Zone de Développement Eolien sur le sud du territoire intercommunal - Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat (OPAH) à vocation énergétique « Habitez Mieux » giq ue 2 Axe stra té 2.1. « Des villages attractifs, solidaires, pour l’épanouissement de chacun » Priorité 1 ACTION 2.1. : MENER UNE REFLEXION D’URBANISME A L’ECHELLE INTERCOMMUNALE Objectifs • Attirer de nouvelles populations et lutter contre son vieillissement ↘ en anticipant le besoin de logements des potentiels futurs habitants dans leur diversité • Maintenir la qualité paysagère et environnementale du territoire ↘ en maîtrisant la consommation foncière et ses impacts sur l’environnement et le paysage • Maîtriser les dépenses et renforcer l’efficacité de l’action publique ↘ en mutualisant les coûts d’étude et en anticipant le besoin d’ingénierie dans le domaine du droit du sol Contexte La demande de mise en compatibilité des documents d’urbanisme avec le SCoT Sud 54 et de passage de POS en PLU est importante parmi les communes du territoire. Elle est renforcée par la mise en œuvre de la loi ALUR. La CCCL a d’ores et déjà accompagné les communes dans la définition d’une stratégie foncière, dans le cadre d’un conventionnement avec l’EPFL et d’une étude en partenariat avec le Conseil Départemental de Meurthe-et-Moselle, pour la mise en œuvre de la répartition des droits à construire introduits dans le SCoT. Contenu Devant la multiplication des obligations auxquelles doivent faire face les communes et la nécessité de maintenir une politique d’accueil de nouvelles populations cohérente, la réflexion stratégique foncière et autour de l’urbanisme doit aussi être menée à l’échelle intercommunale. Dans la poursuite de la stratégie foncière entamée, un Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUI) pourrait être élaboré sur le territoire après l’étude attentive par les élus de ses conditions de mise en œuvre lors de réunions et de formations. La solution alternative pourrait être celle de la mise en œuvre d’un Schéma d’Aménagement Durable du Territoire. Parallèlement, les modalités opérationnelles d’administration du droit du sol doivent être repensées aux vues des trop nombreuses compétences qui échouent sur les épaules des communes. Compétence Compétence des communes, réflexion à l’échelle intercommunale 43 Calendrier et étapes Budget et portage Phase 1 Information et débat sur la prise de com- Ressources techniques internes CCCL, Mairie pétence PLUI Conseils, SCoT Sud 54, Mairie Conseils En cours de réalisation Phase 1bis Faisabilité et recherche de partenariat pour la création d’un service ADS pour le territoire Ressources techniques internes CCCL, CC du Bassin de Pompey, PETR du Val de Lorraine Ingénierie : 6 mois – 1/10 ETP Phase 2 Etude de faisabilité d’une prise de compé- Ressources techniques internes CCCL, CG54, tence PLUI ou création d’un Schéma d’Aménagement SCoT Sud 54, PNRL et de Développement Durable du Territoire Ingénierie: 6 mois – 1/5 ETP Phase 2bis Instruction, suivi des futurs documents d’urbanisme Portage et coûts de personnel à définir dans Phase 1bis Contributions aux objectifs du développement durable • Cohésion sociale, solidarité entre les territoires et les générations Attention portée à la mixité sociale et générationnelle et à un développement équilibré des territoires dans les documents d’urbanisme • Préservation de la biodiversité, des ressources et des milieux Attention portée au respect des terres non bâtis, à la continuité des corridors écologiques et à l’impact des constructions sur le milieu et les risques • Modes de production et de consommation responsables Réflexion sur la localisation des activités économiques et de leur impact sur le paysage et le milieu • Lutte contre les changements climatiques et protection de l’atmosphère Réflexion large sur les liaisons entre activités et habitat pour la diminution des impacts sur le climat • Epanouissement de tous Attention portée à l’accès aux services Démarche et évaluation • Transversalité Document transversal par essence, le PLUI ou SADD associe la prise en compte de l’économie, des activités humaines, de leur accès, de l’habitat, des conséquences sociales et des impacts et préservations à anticiper sur le milieu et le paysage • Organisation du suivi (pilotage, participation et amélioration continue) Commission urbanisme composée uniquement d’élus, consultation publique à prévoir dans l’élaboration des documents d’urbanisme, évaluation régulière des modalités d’administration de l’ADS • Indicateurs de réussite - Réalisation d’une étude sur la prise de compétence Urbanisme par la CCCL - Elaboration d’un PLUI ou SADD - Evolution du délai de réponse à une demande de permis de construire giq ue 2 « Des villages attractifs, solidaires, pour l’épanouissement de chacun » ACTION 2.2. : METTRE EN PLACE UN RESEAU D’ECHANGES DE BIENS, DE SERVICES ET DE SAVOIRS LOCAL Objectifs Priorité 1 Axe stra té 2.2. • Construire un territoire de vie, dynamique et actif dans ses loisirs et sa culture ↘ en favorisant les échanges sociaux, culturels entre les générations • Etre solidaire des habitants les plus dépendants ↘ en permettant l’échange de biens et des services entre habitants qui n’y ont pas accès Contexte Des personnes âgées isolées sur le territoire peuvent avoir des soucis de mobilité, d’accès aux commerces, d’entretien de leur maison (jardinage, petit bricolage) pour lesquels ils peuvent faire appel à des services marchands (services à la personne, livraisons, taxis...) qui ne sont pas toujours très accessibles pour les plus petits budgets. D’un autre côté, des ressources et des savoir-faire pourraient être échangés par ces mêmes personnes contre une aide (mise à disposition d’une partie du potager, meuble à donner, « cours » ménager, artistique, aide aux devoirs...) Contenu La mise en place d’une bourse d’échange, dont la communication pourrait utiliser la radio ou la presse écrite, favoriserait des interactions entre habitants et un échange bénéfique à tous. La communication doit être placée à l’échelle des communes ou groupements de communes. Compétence Compétence « Action sociale d’intérêt communautaire » de la Communauté de Communes 45 Calendrier et étapes Budget et portage Phase 1 Définition du champ des échanges possibles Ressources techniques internes CCCL, associations locales Ingénierie : 6 mois – 1/3 ETP Phase 2 (facultative) Recherche de local et convention de mise à disposition Ressources techniques internes CCCL Ingénierie : 2 mois – 1/5 ETP Phase 3 Communication de l’existence du réseau Ressources techniques internes CCCL Ingénierie : 2 mois – 1/3 ETP Communication : 500 à 1 000 € Phase 4 Animation du réseau, communication pérenne Ressources techniques internes CCCL ou association avec les partenaires sociaux et associations familiales Recherche de la matérialisation du réseau (local ?) et de son modèle de fonctionnement Définition du portage du réseau Ingénierie partagée Contributions aux objectifs du développement durable • Cohésion sociale, solidarité entre les territoires et les générations Participation à l’équipement des ménages les plus modestes Création de lien social et de solidarité intergénérationnelle • Modes de production et de consommation responsables Mise en valeur des produits réutilisables et durables et d’une consommation de biens pérennes • Lutte contre les changements climatiques et protection de l’atmosphère Participation à la diminution de l’impact en énergie grise liée à la consommation des ménages • Epanouissement de tous Participation à l’accès à la culture, aux loisirs, au partage de connaissance Démarche et évaluation • Transversalité - Impact environnemental : Lien à tisser avec la pratique du réemploi dans les déchetteries - Impact économique : A partir de quels types de biens proposés rentre-t-on en concurrence avec les artisans ou commerçants ? - Impact social : Peut-on intéresser toutes les générations et tous les types de ménages ? • Organisation du suivi (pilotage, participation et amélioration continue) Champ de compétence et portage à définir entre associations qui seront le relais et comité citoyen à l’initiative du projet Evaluation régulière du public concerné afin de concerner tous les habitants • Indicateurs de réussite Nombre d’adhérents au réseau Nombre d’échanges pratiqués giq ue 2 Axe stra té 2.3. « Des villages attractifs, solidaires, pour l’épanouissement de chacun » • Construire un territoire de vie, dynamique et actif dans ses loisirs et sa culture ↘ en favorisant la réappropriation des bâtiments identitaires par tous Objectifs Priorité 1 ACTION 2.3. : MENER UNE REFLEXION SUR LE DEVENIR DES EGLISES • Maintenir la qualité paysagère et environnementale du territoire ↘ en anticipant la préservation des principaux bâtiments patrimoniaux du territoire Contexte Les églises représentent pour les communes un patrimoine important à entretenir, prestigieux pour l’identité du village mais aussi parfois sous-utilisé. D’un autre côté, les opportunités immobilières pour certains projets manquent (accueil périscolaire, logement locatif, lieu culturel, stockage, administratif, accueil touristique, bâtiment relais, panneaux photovoltaïques...). Contenu Une réflexion sur l’usage, temporaire ou permanent, des églises pour d’autres fonctions que la pratique religieuse pourrait être lancée. Les possibilités d’une autre affectation, les conditions de cohabitation des différents usages, les travaux et leurs coûts pourraient être étudiés. La question du statut des édifices et d’une coordination efficace des fonctions de chacune pourra être posée à la concrétisation de cette réflexion. Compétence Compétence des communes, réflexion à l’échelle intercommunale 47 Calendrier et étapes Budget et portage Phase 1 Etude diagnostic de l’état des églises, de Ressources techniques internes CCCL, CAUE, leur utilisation et des opportunités d’aménage- écoles d’architectures, communes, diocèse… ment et de réemploi Ingénierie / suivi de stagiaires : 4 mois – 1/10 ETP Frais stagiaire : 1 500 € Phase 2 Animation d’un dialogue avec les élus et Ressources techniques interne CCCL, CAUE, les utilisateurs autour des propositions écoles d’architectures, communes, diocèse… Ingénierie : 1 an – 1/5 ETP Contributions aux objectifs du développement durable • Cohésion sociale, solidarité entre les territoires et les générations Création de logements et de lieux de rassemblement des générations à étudier dans les opportunités • Modes de production et de consommation responsables Intégration de la réflexion sur le développement touristique et la localisation des activités économiques • Lutte contre les changements climatiques et protection de l’atmosphère Attention portée à l’optimisation énergétique des bâtiments et à l’adaptation des activités aux capacités, voire à la production possible d’énergie renouvelable (photovoltaïque notamment) • Epanouissement de tous Création de services de proximité à étudier dans les opportunités Valorisation et appropriation du patrimoine vernaculaire Appel à l’initiative populaire et citoyenne par la mise à disposition de locaux Démarche et évaluation • Transversalité - Impact social : comment arbitrer le ressenti des habitants vis-à-vis de l’utilisation de leur patrimoine, comment conjuguer l’intérêt collectif et la sensibilité des croyants ? - Impact économique : le secteur du bâtiment local est-il adapté aux travaux particuliers qui pourraient découler de ces propositions ? • Organisation du suivi (pilotage, participation et amélioration continue) Si la réflexion est menée à l’échelle intercommunale, les propriétaires et usagers de ces bâtiments restent les communes et l’Eglise qui doivent être destinataires des propositions. Le comité citoyen peut suivre l’élaboration des propositions transmises à ces derniers mais les suites à donner sont de ces derniers. • Indicateurs de réussite Nombre de propositions d’aménagement / d’occupations des lieux différentes par lieu Participation des communes à la concertation Nombre de débats communaux menés suite au rendu giq ue 2 Axe stra té 2.4. « Des villages attractifs, solidaires, pour l’épanouissement de chacun » • Construire un territoire de vie, dynamique et actif dans ses loisirs et sa culture ↘ en permettant les animations sportives dans de bonnes conditions Objectifs Priorité 1 ACTION 2.4. : ÉTABLIR UN SCHEMA DES EQUIPEMENTS SPORTIFS • Répondre aux besoins de services publics de la population ↘ en proposant des infrastructures sportives de qualité et adaptées au besoin du territoire • Maîtriser les dépenses et renforcer l’efficacité de l’action publique ↘ en mutualisant les dépenses et en répartissant géographiquement au plus juste les futurs équipements Contexte Les équipements sportifs du territoire, répartis sur les plus grandes communes essentiellement, sont globalement présents et complémentaires mais leur état est très inégal. Le rayonnement des principaux équipements dépasse le cadre de la commune. Le territoire n’accueille en revanche qu’une quinzaine de clubs. Contenu Une réflexion groupée sur la répartition, l’entretien, la compétence de gestion, le soutien aux associations et le périmètre d’intervention de ces dernières pourraient favoriser de meilleurs équipements et un équilibre sur l’animation de ces derniers. La création de futures aires de jeux pluri-générationnels, lieux de vie du territoire, pourrait être coordonnée dans ce schéma (groupements de commande, visite de sécurité mutualisée…). Compétence Compétence des communes, réflexion à l’échelle intercommunale 49 Calendrier et étapes Budget et portage Phase 1 Diagnostic de l’existant Elaboration de propositions d’un entretien et d’une animation partagée Identification des pistes d’investissement prioritaire DDJS, ressources techniques internes CCCL, associations Ingénierie (suivi d’un stagiaire) : 4 mois – 1/10 ETP Frais de stage : 1 500 € Phase 2 Débat sur les propositions d’organisation Ressources techniques internes CCCL et de développement Ingénierie : 4 mois – 1/5 ETP Contributions aux objectifs du développement durable • Cohésion sociale, solidarité entre les territoires et les générations Renforcement d’une activité créatrice de lien social Solidarité intercommunale autour des équipements utilisés par tous • Préservation de la biodiversité, des ressources et des milieux Attention portée aux économies d’eau dans les entretiens • Modes de production et de consommation responsables Attention portée au caractère responsable de l’achat de matériel sportif (maillots, ballons…) • Lutte contre les changements climatiques et protection de l’atmosphère Réflexion sur les déplacements, l’efficacité du chauffage et l’éclairage liés à la pratique sportive • Epanouissement de tous Promotion de la pratique sportive, de ses effets positifs sur la santé, et renforcement de son accessibilité Démarche et évaluation • Transversalité - Impact social : comment intégrer la pratique sportive dans une démarche éducative plus large? Comment profiter de l’attention portée aux équipements pour renforcer la pratique et la dynamique associative autour du sport sur le territoire ? - Impact économique : comment intégrer les pratiques sportives exercées dans des lieux privés à la démarche (clubs équestres, circuit automobile…) ? - Impact environnemental : la localisation des activités sportives dans les villages doit-elle être intégrée à la réflexion intercommunale sur l’urbanisme ? • Organisation du suivi (pilotage, participation et amélioration continue) Approfondissement de la réflexion sur les propositions après diagnostic et sur le renforcement de la dynamique associative en travail conjoint du comité citoyen et des associations locales volontaires • Indicateurs de réussite Réalisation du diagnostic Nombre d’acteurs rencontrés Participation des communes aux débats de mise en œuvre des recommandations giq ue 2 Axe stra té 2.5. « Des villages attractifs, solidaires, pour l’épanouissement de chacun » • Construire un territoire de vie, dynamique et actif dans ses loisirs et sa culture ↘ en valorisant la pratique de la lecture Objectifs Priorité 1 ACTION 2.5. : METTRE EN RESEAU LES BIBLIOTHEQUES • Répondre aux besoins de services publics de la population ↘ en favorisant l’accès à la lecture pour tous • Maîtriser les dépenses et renforcer l’efficacité de l’action publique ↘ en mutualisant les ressources et en les rendant complémentaires et accessibles Contexte Les moyens mis en œuvre par les communes, assistés par les réseaux départementaux comme le bibliobus, sont aléatoires d’un bout à l’autre du territoire. Les ressources documentaires et les locaux mis à disposition ne correspondent pas toujours à l’animation. Une médiathèque intercommunale a été créée à Thiaucourt. Contenu La mise en réseau des médiathèques, bibliothèques, ressources documentaires et intervenants professionnels ou associatifs du domaine de la lecture pourrait permettre de renforcer l’accès de toute la population à des ressources sous-exploitées. Le développement du numérique dans la lecture publique pourrait également être envisagé (tablettes...). Cela pourrait se solder par la prise de compétence lecture publique par la CCCL. Compétence Compétence des communes et du Conseil Général 54, réflexion à l’échelle intercommunale 51 Calendrier et étapes Budget et portage Phase 1 Etude (diagnostic, consultation des acteurs) pour une organisation intercommunale de la lecture publique Proposition de pistes de coordination et de développement Ressources techniques internes CCCL, CG54 et communes Ingénierie (suivi d’un stage) : 4 mois – 1/10 ETP Frais de stage : 1 500 € Phase 2 Réflexion sur une amélioration de la lecture publique et un renforcement des réseaux locaux CCCL CCCL Ingénierie : 2 mois – 1/4 ETP Phase 3 Etablissement d’un plan d’aménagement des lieux d’emprunt et de lectures sur le territoire si nécessaire Ressources techniques internes CCCL, CG 54 + prestataires Etude : 10 000 € Phase 4 Etablissement d’une programmation Ressources techniques internes CCCL, associaculturelle, animation du réseau de bénévoles, tions et CG54 des partenariats, documentation et gestion d’une Ingénierie : coordination permanente - 1/2 ETP enveloppe permettant l’enrichissement du fonds documentaire Contributions aux objectifs du développement durable • Cohésion sociale, solidarité entre les territoires et les générations Attention portée à la promotion de la lecture auprès de tous • Modes de production et de consommation responsables Attention portée au développement de la lecture sur support numérique • Epanouissement de tous Renforcement de l’accès à la culture et incitation à l’investissement bénévole dans la vie des lieux Démarche et évaluation • Transversalité Impact social : Comment inciter les non-lecteurs à la fréquentation des bibliothèques ? • Organisation du suivi (pilotage, participation et amélioration continue) Comité citoyen associé lors des propositions de développement effectuées à la suite de la première étude • Indicateurs de réussite Volume horaire d’ouverture au public de l’ensemble des bibliothèques/médiathèques Nombre d’animations culturelles programmées Nombre de bénéficiaires et de consultations Nombre de bénévoles giq ue 2 Axe stra té 2.6. « Des villages attractifs, solidaires, pour l’épanouissement de chacun » Objectifs Priorité 2 ACTION 2.6. : CREER DES LOGEMENTS ADAPTES AUX PERSONNES AGEES • Proposer une qualité résidentielle optimale ↘ en créant une offre de logement nouvelle adaptée à des besoins intermédiaires • Etre solidaire des habitants les plus dépendants ↘ en proposant des conditions de vie et de logements adaptées à certaines personnes âgées Contexte La seule offre de logement du territoire dédiée aux personnes âgées consiste dans ses trois maisons de retraite. Contenu La construction de résidences de plain pied en cœur de village, à proximité de quelques commerces de proximité, à destination des personnes âgées pourrait permettre un maintien à domicile plus long de certains. On les appelle également « logements intermédiaires ». Il peut également s’agir de logements-foyers dont certaines pièces sont communes (laverie, cuisine…). La facilitation des liens avec les services à la personne et au médical pourrait également être envisagée dans ce cadre. Le cadre juridique de ces constructions (publiques, privées) doit être approfondi. Compétence Compétence « Habitat » de la Communauté de Communes 53 Calendrier et étapes Budget et portage Phase 1 Etude de faisabilité juridique, modélisation des différentes méthodes d’élaboration de ce projet Ressources techniques internes CCCL, CG54, CAL 54 Ingénierie : 2 mois – 1/3 ETP Phase 2 Recherche de partenariats privés ou avec les bailleurs sociaux et préfiguration d’une organisation avec les services (commerces, santé, services à la personne…) Ressources techniques internes CCCL, bailleurs sociaux, association de commerçants, services, CG54, CAL 54… Ingénierie : 4 mois – 1/5 ETP Phase 3 Définition d’un cahier des charges Ressources techniques internes CCCL, CG54, CAL 54 Ingénierie : 3 mois – 1/5 ETP Contributions aux objectifs du développement durable • Cohésion sociale, solidarité entre les territoires et les générations Maintien d’une mixité générationnelle sur le territoire • Modes de production et de consommation responsables Facilitation d’une activité économique de proximité par l’organisation des services à la personne et le rapprochement des consommateurs et des commerces • Lutte contre les changements climatiques et protection de l’atmosphère Attention portée à l’efficacité énergétique du logement • Epanouissement de tous Renforcement de l’accès aux services, notamment à la santé Démarche et évaluation • Transversalité - Impact économique : Comment veiller au maintien de la concurrence pour les services et commerces proposés aux personnes âgées « captives » ? Un projet immobilier de ce type est-il rentable? Quel est le rôle de l’acteur public dans sa construction ? - Impact social : La construction d’un équipement d’ampleur au sein d’une commune peut-il « vieillir » le village, la cohabitation avec les autres générations sera-t-elle réelle ? Comment tisser des liens avec la réflexion sur le maintien d’une offre de soin sur le territoire ? • Organisation du suivi (pilotage, participation et amélioration continue) Si le choix du modèle partenarial et du rôle de la collectivité dans une construction de ce type appartient aux instances décisionnelles classiques, le cahier des charges peut être élaboré en relation avec le travail du comité citoyen sur la question des services à associer. • Indicateurs de réussite Nombre de places en logement-foyer disponibles, taux de remplissage Nombre de services disponibles dans les logements-foyers giq ue 2 Axe stra té 2.7. ACTION 2.7. : RENFORCER L’ANIMATION SOCIALE A DESTINATION DES PERSONNES AGEES Objectifs Priorité 2 « Des villages attractifs, solidaires, pour l’épanouissement de chacun » • Construire un territoire de vie, dynamique et actif dans ses loisirs et sa culture ↘ en favorisant les loisirs et la culture des personnes âgées • Etre solidaire des habitants les plus dépendants ↘ en développant le lien social pour des personnes âgées parfois isolées Contexte Il n’y aurait qu’un seul « club des Aînés » sur tout le territoire dont le volume d’activité est assez limité. Les animations et les interactions entre personnes âgées ne sont pas particulièrement organisées, ce qui peut participer au départ des jeunes retraités vers les zones urbaines. Contenu Renforcer l’association de Thiaucourt et/ou favoriser la création de nouvelles associations pourraient renforcer les relais d’animation auprès des personnes âgées. Proposer des activités innovantes à ces clubs permettrait aussi leur renouveau et le dynamisme de ces associations. Des ateliers mémoire ou la rédaction de livres de recettes pourraient être proposés. Compétence Compétence « Action sociale d’intérêt communautaire » de la Communauté de Communes 55 Calendrier et étapes Budget et portage Phase 1 Définition d’un programme d’activités Ressources techniques internes CCCL, associaavec les partenaires locaux et professionnels tions des aînés ruraux, MSA, CAF CG54, CAJT Réflexion sur l’accessibilité aux activités (trans- Ingénierie : 6 mois – 1/3 ETP ports, bâtiments, freins psychologiques…) Phase 2 Communication et mise en place du pro- Ressources techniques internes CCCL, associagramme d’activités tions des aînés ruraux, MSA, CAF, CG54, CAJT Ingénierie : permanent - 1/10 ETP Intervenants : 300 € / animation Communication : 500 à 1 000 € Contributions aux objectifs du développement durable • Cohésion sociale, solidarité entre les territoires et les générations Lutte contre l’isolement et la précarité des personnes âgées Renforcement du lien social et création d’un support à l’exercice de la solidarité • Modes de production et de consommation responsables Par le biais de la cuisine, des liens entre une consommation responsable et la transmission de tradition peuvent être tissés Renforcement de l’économie présentielle • Lutte contre les changements climatiques et protection de l’atmosphère Support pour des actions éco-citoyennes • Epanouissement de tous Participation à l’accès à la culture, aux loisirs, au partage de connaissance Support potentiel pour des actions de santé public Démarche et évaluation • Transversalité - Impact social : comment s’assurer de la possibilité pour le plus grand nombre d’avoir accès aux animations proposées ? - Impact économique : faut-il lier le commerce aux rendez-vous proposés ? • Organisation du suivi (pilotage, participation et amélioration continue) Travail sur l’accessibilité et l’adhésion de chacun aux activités à élaborer avec le comité citoyen. Le programme d’activités devrait, quant à lui, plutôt être partagé entre professionnels et associations porteuses. Un bilan portant sur la satisfaction et la participation permettra d’affiner le programme au fur et à mesure. • Indicateurs de réussite Nombre d’animations proposées / Nombre de participants giq ue 2 Axe stra té 2.8. « Des villages attractifs, solidaires, pour l’épanouissement de chacun » Objectifs Priorité Priorité 12 ACTION 2.8. : COMMUNIQUER SUR LES SERVICES • Construire un territoire de vie, dynamique et actif dans ses loisirs et sa culture ↘ en valorisant les initiatives locales • Répondre aux besoins de services publics de la population ↘ en rendant l’information claire et facile d’accès pour tous Contexte Le site internet comporte l’ensemble des informations sur les services mis en place par la CCCL pour les habitants. Ce site propose également un guide des services qui synthétise l’ensemble des équipements, administrations, commerces et autres adresses utiles pour les habitants du territoire. Contenu Pour rapprocher les habitants des services publics proposés par la Communauté de Communes (déchets, transports, animation patrimoniale, accueil périscolaire...), il faudrait renforcer la communication thématique sous forme de fiches pratiques à destination des foyers et plus particulièrement des arrivants. L’actualité pourra, quant à elle, prendre la forme de lettre d’informations sous format numérique. Compétence Compétence transversale de la Communauté de Communes 57 Calendrier et étapes Budget et portage Phase 1 Conception des fiches pratiques et impression Ressources techniques internes CCCL ou prestataire de communication Communication : 3 000 € Phase 2 Distribution Ressources techniques internes CCCL, communes Logistique : 2 semaines : 1/10 ETP Contributions aux objectifs du développement durable • Cohésion sociale, solidarité entre les territoires et les générations Accès équitable à l’information et à la promotion des services de solidarité • Préservation de la biodiversité, des ressources et des milieux Valorisation de la communication dématérialisée à long terme • Epanouissement de tous Renforcement de l’accès aux services par l’information partagée Démarche et évaluation • Transversalité Impact environnemental : Comment limiter l’impact en termes de consommation énergétique de l’envoi en masse de courriels ? L’impact est-il réellement moins important que celui du papier ? • Organisation du suivi (pilotage, participation et amélioration continue) Communication élaborée sur proposition du comité citoyen • Indicateurs de réussite Réalisation des plaquettes à destination des nouveaux habitants giq ue 2 Axe stra té 2.9. « Des villages attractifs, solidaires, pour l’épanouissement de chacun » Objectifs Priorité Priorité 12 ACTION 2.9. : AIDER AU DEVELOPPEMENT DU LOCATIF DE PETITE TAILLE • Attirer de nouvelles populations et lutter contre son vieillissement ↘ en diversifiant les opportunités d’installation du territoire et en favorisant son renouvellement • Proposer une qualité résidentielle optimale ↘ en adaptant les logements du territoire à la déconcentration des ménages Contexte Le territoire souffre d’une uniformité de son offre de logement et manque d’habitations de petite taille pour ménage réduit et non-propriétaire. Il n’y a par exemple que 3,4 % de logements de 2 pièces ou moins (INSEE, RP 2011). Dans le même temps, les foyers se déconcentrent et la taille diminue. Contenu Au même titre que l’adaptation du logement ou à la rénovation énergétique (programme « Habitez Mieux »), un programme accompagnant la réhabilitation de logements vacants en habitat locatif pourrait être lancé notamment pour les espaces entre 50 et 100 m². La gestion du locatif étant une tâche difficile pour les communes, un partenariat avec un bailleur social pourrait être lancé à l’échelle intercommunale. Compétence Compétence « Habitat » de la Communauté de Communes 59 Calendrier et étapes Budget et portage Phase 1 Lancement d’un diagnostic habitat ciblé sur les opportunités de création / réhabilitation de locatif de petite taille. Recensement des logements vacants. Etude de faisabilité d’une adaptation de l’OPAH actuelle afin de rendre plus attractif le développement du petit locatif CAL, ressources techniques internes CCCL, communes Ingénierie / suivi de l’étude : 4 mois – 1/10 ETP Phase 2 Définition d’une éventuelle OPAH complé- Ressources techniques internes CCCL, CAL, ANAH mentaire ou modification du règlement Subvention : à définir Phase 2 bis Proposition d’un conventionnement avec un Ressources techniques internes CCCL bailleur social pour la gestion du parc locatif des communes Ingénierie : 4 mois – 1/5 ETP Contributions aux objectifs du développement durable • Cohésion sociale, solidarité entre les territoires et les générations Développement d’un habitat de qualité adapté à tous et de la mixité sociale Renforcement de l’accès au logement pour les foyers inadaptés à l’offre existante Equité territoriale dans la répartition du logement social • Préservation de la biodiversité, des ressources et des milieux Préservation de la biodiversité, des ressources et des milieux Valorisation de l’adaptation des logements déjà existants aux dépens de la construction neuve • Lutte contre les changements climatiques et protection de l’atmosphère Attention portée à la performance énergétique des logements (via l’OPAH Energie existante) Démarche et évaluation • Transversalité Impact social : la création de logements pour des foyers trop modestes dans un environnement où les services ne sont pas accessibles risque-t-elle de créer des situations d’isolement ? • Organisation du suivi (pilotage, participation et amélioration continue) Cadrage du subventionnement et de la cible des aides à débattre dans le cadre de la réflexion plus large sur l’urbanisme à l’échelle intercommunale • Indicateurs de réussite Nombre de logements créés par l’aide Occupation des logements créés sans oublier les actions en cours… Réaliser les Maisons de Santé Pluridisciplinaires à Thiaucourt et Mars-la-Tour et dans les communes… - Des aménagements de lieux de convivialité au cœur du village: création d’un relais de services associatif par les Chanterelles à Waville des aires de jeux et terrains de pétanque à Villecey/Mad, Euvezin, Rembercourt/Mad, Jaulny… des petites salles, des préaux à Charey, St-Julien-lès-Gorze, Chambley, Seicheprey… création de liaisons piétonnes à Prény, Hannonville, Puxieux… aire de pique-nique à Dommartin-la-Chaussée - Des logements communaux à créer ou adapter: des rénovations à Essey-et-Maizerais, Beaumont, Mamey, Seicheprey ; des créations à Waville, Chambley - Des projets d’embellissements : Fleurissement groupé et autonome à Sponville et Essey-et-Maizerais… La décoration du château d’eau de Mamey - Des lieux publics à rendre accessibles à tous dans toutes les communes giq ue 3 « Partager et valoriser notre remarquable nature » ACTION 3.1. : ORGANISER A L’ECHELLE INTERCOMMUNALE LA REPRESSION DES DECHETS SAUVAGES Objectifs Priorité 1 Axe stra té 3.1. • Contribuer aux objectifs environnementaux planétaires ↘ en permettant le traitement de tous les déchets • Maintenir la qualité paysagère et environnementale du territoire ↘ en dissuadant les pollutions spontanées, visuelles, des sols et des eaux du territoire Contexte Le pouvoir de police des communes contre le dépôt d’ordures en bord de route ou dans d’autres milieux naturels est difficile à appliquer, par manque de moyens et de ressources humaines et juridiques. Un débat a déjà lieu autour d’un éventuel transfert de compétence qui n’a pas été souhaité. Contenu La CCCL dispose de savoir-faire en la matière et pourrait assister les communes en mettant à disposition des moyens de répressions (enquêtes, lien avec la gendarmerie, l’ONF, mise à disposition de pièces juridiques...) et éventuellement mener une réflexion sur le transfert de ce pouvoir de police. Il faut communiquer sur l’accompagnement proposé par la CCCL mais aussi garder le lien avec les maires dans la mise en place de la répression Compétence Compétence des communes, réflexion à l’échelle intercommunale 61 Calendrier et étapes Budget et portage Phase 1 Elaboration d’une proposition métho- Ressources techniques interne CCCL dologique d’accompagnement avec le comité Ingénierie : 3 mois - 1/20 ETP citoyen Phase 2 Communication et formation des élus et Ressources techniques interne CCCL personnels municipaux étude de faisabilité juri- Ingénierie : 2 mois – 1/3 ETP dique d’une assermentation d’agents communautaires Phase 3 Accompagnement lors des infractions Ressources techniques interne CCCL Ingénierie : 1 jour – 1 ETP / infraction Contributions aux objectifs du développement durable • Cohésion sociale, solidarité entre les territoires et les générations Possible intervention du chantier bénévole intergénérationnel sur des opérations de nettoyage • Préservation de la biodiversité, des ressources et des milieux Traitement des pollutions en milieu naturel et des éventuelles pollutions de l’eau et du sol qui peuvent en découdre, participation au traitement des « points noirs paysagers » identifiés par le PNRL • Modes de production et de consommation responsables Incitation à des modes de production produisant moins de déchets • Lutte contre les changements climatiques et protection de l’atmosphère Attention portée aux déchets brûlés à anticiper • Epanouissement de tous Sensibilisation au respect du territoire partagé et valorisation du civisme Démarche et évaluation • Transversalité - Impact social : la redevance ordure ménagère est-elle difficile à assumer pour certains ménages? La sensibilisation est-elle suffisante ? Pour tous les publics ? - Impact économique : toutes les activités du territoire ont-elles des solutions de traitement de leurs déchets ? • Organisation du suivi (pilotage, participation et amélioration continue) Elaboration d’une organisation de la répression par le comité citoyen et négociation avec les maires • Indicateurs de réussite : Nombre de communes ayant recours à l’aide de la CC pour traiter l’infraction constatée / Nombre de communes ayant constaté un problème Diminution à long terme du nombre d’infractions observées giq ue 3 Axe stra té 3.2. « Partager et valoriser notre remarquable nature » • Construire un territoire de vie, dynamique et actif dans ses loisirs et sa culture ↘ en rendant les habitants acteurs de leur patrimoine Objectifs Priorité 1 ACTION 3.2. : ORGANISER DES CHANTIERS BENEVOLES INTERGENERATIONNELS • Maintenir la qualité paysagère et environnementale du territoire ↘ en améliorant la qualité paysagère des sites remarquables Contexte Des chantiers-jeunes ont œuvré activement à la mise en valeur des sites de guerre sur le territoire. Les besoins sont toujours assez nombreux (villages détruits, enfrichement des côtes, décharges sauvages...) Contenu L’organisation de journées d’entretien « coup de poing » pourraient permettre de sensibiliser la population à la fragilité du patrimoine bâti et naturel et d’effectuer des entretiens demandant peu de technique. Les besoins, dans leur diversité, pourraient être recensés par la CCCL. Un appui des associations locales pourrait être recherché et un moment convivial proposé en « récompense ». Si la démarche est suivie, elle pourrait trouver les moyens de se pérenniser. Les sentiers de randonnées et historiques pourraient également bénéficier de ces opérations. Pour ces derniers, un réseau de référents dans les communes, pour faire remonter les besoins d’entretien, doit être mis en place. L’aspect intergénérationnel du projet doit être accompagné par une mise en valeur de la transmission des savoirs et un encadrement spécifique. Compétence Compétence « Environnement » de la Communauté de Communes, les sites bénéficiaires peuvent être de la compétence communale auquel cas, la compétence sera partagée 63 Calendrier et étapes Phase 1 Recensement des besoins d’entretien paysagers et patrimoniaux sur le territoire Budget et portage Ressources techniques internes CCCL, communes, PNRL Ingénierie : 2 mois – 1/3 ETP Phase 2 Définition des modalités de fonctionne- Ressources techniques internes CCCL, CAJT, ment, du programme éducatif et intergénération- CPIE nel, de la sensibilisation au milieu, du réemploi et Ingénierie : 2 mois – 1/3 ETP du traitement des éléments ramassés Phase 3 Mobilisation des volontaires et des associations Ressources techniques internes CCCL, communes, CAJT, PNRL Ingénierie : 2 mois – 1/5 ETP Communication : 500 à 1 000 € Phase 4 Organisation des chantiers par ordre de priorité avec définition des travaux à effectuer, mobilisation du matériel et organisation de l’instant de convivialité Ressources techniques interne CCCL, communes, CAJT, CPIE Ingénierie : 3 semaines – 1/3ETP / opération Matériel : 2 000 à 5 000 € ; Intervenants : 300 € / opération; Convivialité : 300 € / opération Contributions aux objectifs du développement durable • Cohésion sociale, solidarité entre les territoires et les générations Vecteur de transmission de savoirs intergénérationnelle, d’initiation à certains métiers Solidarité et citoyenneté de territoire et développement de lien social • Préservation de la biodiversité, des ressources et des milieux Mise en valeur des sites naturels, création des conditions de maintien des milieux et des espèces, entretien d’espaces de continuité écologique à prévoir dans les inventaires • Lutte contre les changements climatiques et protection de l’atmosphère Possibles liaisons avec la production d’énergie renouvelable (plaquette bois ?) • Epanouissement de tous Support de partage de la connaissance sur le milieu naturel et les savoir-faire Démarche et évaluation • Transversalité Impact économique et social : y a-t-il concurrence avec des activités économiques existantes ? Des structures d’insertion ? Peut-il servir de base à une démarche de formation et est-ce l’objectif ? • Organisation du suivi (pilotage, participation et amélioration continue) Implication forte du comité citoyen, à l’initiative du projet, pour la définition des modes d’actions, des partenariats, pour le relais local auprès des bénévoles et l’inventaire des zones nécessitant une opération Cohabitation de plusieurs objectifs partenariaux sur une même opération (animation intergénérationnelle, entretien d’une haie, d’un site de guerre…) coordonnée par la Communauté de Communes Bilan à chaque chantier à opérer • Indicateurs de réussite Nombre de participants Nombre de partenariats associatifs et institutionnels Nombre de chantiers proposés Nombre de jeunes volontaires giq ue 3 « Partager et valoriser notre remarquable nature » ACTION 3.3. : PROPOSER AUX HABITANTS L’ACHAT GROUPE DE FRUITIERS ET DEVELOPPER DES JARDINS SUR LES TERRAINS COMMUNAUX Objectifs Priorité 1 Axe stra té 3.3. • Maintenir la qualité paysagère et environnementale du territoire ↘ en mettant en valeur un élément essentiel du patrimoine paysager local Contexte Les vergers entourant le village est une composante paysagère importante du patrimoine lorrain. Des OPAV ont déjà permis la mise en place de plusieurs vergers communaux et intercommunaux, conservatoires d’espèces fruitières locales et rares. Contenu Pour étendre ces vergers vers les jardins des particuliers, la CC pourrait proposer aux propriétaires l’achat groupé d’espèces de fruitiers choisies et triées pour leur adaptation paysagère et biologique au territoire. Cette distribution pourrait s’accompagner de formations sur l’entretien. Sur des terrains d’intérêt paysager et environnemental majeur (notamment ceux qui menacent d’enfrichement des côtes de la vallée du Rupt-de-Mad), des jardins et vergers pourraient être mis en place : sur des terrains communaux mais également du foncier privé abandonné sur lesquels des mesures d’abandon et de prêt gracieux peuvent être proposées. Des ruches pourraient également être installées dans les vergers animées auprès des publics jeunes en partenariat avec les apiculteurs. Une expérimentation de cette opération pourra être menée entre 2015 et 2017 dans le cadre de la candidature Plan Paysage développée en lien avec la CC du Val de Moselle et le Parc Naturel Régional de Lorraine sur l’entité paysagère de la vallée du Rupt-de-Mad. Si l’expérimentation est positive, la démarche pourra être exportée sur l’ensemble du territoire. Compétence Compétence « Environnement » de la Communauté de Communes, les sites bénéficiaires peuvent être de la compétence communale auquel cas, la compétence sera partagée 65 Calendrier et étapes Budget et portage Phase 0 Expérimentation dans le cadre du Plan Paysage 2015-2017 dans la vallée du Rupt-de-Mad avec la Communauté de Communes du Val de Moselle Ressources techniques internes CCCL, communes, PNRL, CC Val de Moselle; Ingénierie : 2 ans – 1/4 ETP Expérimentation : voir étapes suivantes Phase 1 Identification des zones d’intérêt paysager à planter ou à entretenir, inventaire des terrains publics disponibles, des vergers communaux et intercommunaux à entretenir et améliorer Ressources techniques internes CCCL, communes, PNRL, CEN Ingénierie : 4 mois – 1/4 ETP Phase 2 Sensibilisation et recueil des demandes de particuliers pour un achat groupé et des terrains privés abandonnés à replanter Ressources techniques internes CCCL, PNRL, Chambre d’Agriculture ; Ingénierie : 3 mois – 1/4 ETP Communication : 500 à 1 000€ Phase 3 Procédures foncières pour la récupération de terrains privés abandonnés Ressources techniques internes CCCL, SAFER, DDT, Chambre d’Agriculture; Ingénierie : 9 mois – 1/10 ETP Phase 4 Commande groupée d’arbres par marché public Ressources techniques internes CCCL ; Ingénierie : 2 mois – 1/10 ETP ; Achat d’essence pour les terrains intercommunaux : selon l’état des lieux Phase 1 Subvention de l’achat des particuliers : 6-7 € / plant Phase 5 Livraisons, conseils aux particuliers et plantations et aménagement des jardins communaux Ressources techniques internes CCCL, Chambre d’Agriculture, prestataires ; Logistique livraisons : 2 jours - 3 ETP ; Conseil : 1 mois – 1 / 3 ETP ; Aménagement paysager : 1 500 € / parcelle; Plantation / aménagement des jardins : 3 000 € / Ha Contributions aux objectifs du développement durable • Cohésion sociale, solidarité entre les territoires et les générations Possibilité de mener un travail avec les structures d’insertion sur l’entretien des vergers, vergers et ruches potentiellement supports d’actions trans-générationnelles de partage de savoirs • Préservation de la biodiversité, des ressources et des milieux Préservation d’essences rares, attention portée à l’intégration paysagère, à l’irrigation, à l’impact sur les sols • Modes de production et de consommation responsables Promotion d’une consommation de fruits locaux • Lutte contre les changements climatiques et protection de l’atmosphère Création pérenne de capteurs de carbone • Epanouissement de tous Partage de connaissance sur le patrimoine paysager et biologique local Impact positif sur le risque glissement de terrain par la stabilisation des sols et incendie par l’ouverture des abords enfrichés des villages en côte Démarche et évaluation • Transversalité - Impact social : Que faire des fruits des vergers et légumes des jardins ? Peuvent-ils être support à une animation autour de la nutrition ? A une opération de solidarité extraterritoriale ? - Impact économique : Comment associer les maraîchers et arboriculteurs à la démarche ? Comment éviter la concurrence ? • Organisation du suivi (pilotage, participation et amélioration continue) Comité citoyen et relais locaux pour l’inventaire des possibilités et la définition des animations qui seront liés aux terrains publics aménagés Meilleure prise en compte de l’entretien et du renouvellement des animations par un suivi lors de la conférence annuelle Agenda 21 • Indicateurs de réussite Nombre de particuliers adhérents à la commande groupée Nombre de vergers publics réaménagés (/nombre de vergers publics existants) Terrains enfrichés cédés (en Ha) / Terrains identifiés comme à l’abandon giq ue 3 « Partager et valoriser notre remarquable nature » ACTION 3.4. : FORMER LES RIVERAINS ET LES EXPLOITANTS A L’ENTRETIEN DES RIVIERES • Contribuer aux objectifs environnementaux planétaires ↘ en contribuant à la préservation de la qualité chimique de l’eau Objectifs Priorité 2 Axe stra té 3.4. • Maintenir la qualité paysagère et environnementale du territoire ↘ en renforçant l’entretien paysager des cours d’eau Contexte La réhabilitation de l’Yron et du Rupt de Mad sont une opération, en cours, de la CCCL. Cette dernière se substitue aux riverains et aux exploitants agricoles riverains dans cette tâche. En 2009, une conférence citoyenne autour du Rupt de Mad avait proposé aux élus de mettre en place une formation des riverains de ce cours d’eau au fonctionnement, au patrimoine et aux opérations d’entretien nécessaires à leur maintien. Contenu Le principe proposé en 2009 pourrait être appliqué sur les deux cours d’eau où des travaux de restauration sont actuellement effectués pour prendre le relais. Des conventions d’entretien pourraient ainsi être rédigées pour engager le propriétaire formé. Compétence Compétence « Environnement » de la Communauté de Communes 67 Calendrier et étapes Budget et portage Phase 1 Etablissement d’un programme de formation et mobilisation des riverains Ressources techniques internes CCCL, Agence de l’eau, PNRL, Chambre d’Agriculture, CPIE Ingénierie : 2 mois – 1 / 3 ETP Communication : 500 à 1 000 € Phase 2 Formation collective des riverains en Ressources techniques internes CCCL, Agence plusieurs étapes de l’eau, PNRL, Chambre d’Agriculture… Frais de formation : 5 000 € Phase 3 Conseils pratiques particuliers et Ressources techniques internes CCCL, CPIE ou contrôle des travaux à effectuer prestataire Ingénierie : 1 / 3 ETP permanent Ou prestations : 20 000 € annuel Contributions aux objectifs du développement durable • Cohésion sociale, solidarité entre les territoires et les générations Responsabilisation citoyenne de l’entretien du bien commun • Préservation de la biodiversité, des ressources et des milieux Promotion d’un entretien respectueux de l’écosystème et visant l’amélioration de la qualité de l’eau • Modes de production et de consommation responsables Concertation avec les agriculteurs sur leurs pratiques impactant le cours d’eau • Epanouissement de tous Partage de la connaissance sur le fonctionnement des écosystèmes aquatiques Répercussions positives sur la santé par la qualité de l’eau Démarche et évaluation • Transversalité - Impact économique : les activités économiques riveraines sont-elles contraintes dans leur fonctionnement ? - Impact social : Comment renforcer durablement le sentiment d’appropriation et de bien commun de la population vis-à-vis du cours d’eau ? • Organisation du suivi (pilotage, participation et amélioration continue) Possibilité d’associer des représentants des riverains ponctuellement au comité citoyen en charge de la question. Ce dernier pourra être amené à travailler à la définition du contenu de la formation, à la communication ou au mode de contrôle • Indicateurs de réussite Nombre de personnes et d’entreprises formées Part des contrôles positifs effectués giq ue 3 Axe stra té 3.5. « Partager et valoriser notre remarquable nature » • Construire un territoire de vie, dynamique et actif dans ses loisirs et sa culture Objectifs Priorité 2 ACTION 3.5. : CREER DES ITINERAIRES VTT ↘ en favorisant l’essor d’une pratique sportive adaptée au territoire • Favoriser le maintien de l’activité économique et soutenir les initiatives ↘ en participant au développement d’un tourisme local de loisirs Contexte Les itinéraires de randonnées pédestres sont nombreux sur le territoire mais celui-ci manque de circuits cyclables. Le balisage de circuits VTT doit être soutenu par un club cycliste affilié à la Fédération Française de Cyclisme, ce qui a, jusqu’ici, freiné le projet. Aujourd’hui, la plupart des étapes de réalisation de ce projet sont prêtes à être mises en œuvre. Le blocage se situe au niveau de la première phase, la création du club cycliste. Contenu La création de sentiers de randonnées doit donc être précédée d’une démarche d’accompagnement de la collectivité dans la création d’un club. Dans leur mise en œuvre, la collectivité devra veiller aux droits de passage et à la mise en place du balisage. La démarche pourrait être poursuivie par la réflexion sur la création d’un événement sportif d’ampleur qui utiliserait et mettrait en valeur les infrastructures créées. Compétence Compétence « Tourisme » de la Communauté de Communes 69 Calendrier et étapes Budget et portage Phase 1 Accompagnement pour la création d’un club Ressources techniques internes CCCL, Office de Tou- Phase 2 Définition et validation des tracés des futures pistes VTT Ressources techniques interne CCCL Déjà réalisé Phase 3 Conventionnement avec les propriétaires du linéaire et concertation avec les usagers de l’espace forestier; Réflexion sur les impacts sur la faune et la flore et la prévention déchets Ressources techniques internes CCCL, associations, ONF, propriétaires forestiers, DIREN, PNRL Ingénierie : 4mois – 1/3 ETP Phase 4 Conception des balises et pose Ressources techniques internes CCCL, club de VTT et prestataires ; Conception et impression : 50 000 € ; Pose : 2 semaines – 4 ETP Phase 5 Communication multimédia avec édition Ressources techniques internes CCCL, OT Conception et impression : 5 000 € + ventes des guides Phase 6 Réflexion sur la création d’un évènement sportif Ressources techniques internes CCCL, associations, OT, PNRL; Ingénierie : 4mois – 1/5 ETP sportif de VTT d’un guide des pistes créées risme (OT), PNRL ; Ingénierie : 3 mois – 1/5 ETP Contributions aux objectifs du développement durable • Cohésion sociale, solidarité entre les territoires et les générations Concertation à mener entre usagers de l’espace forestier • Préservation de la biodiversité, des ressources et des milieux Prise en compte du respect de la faune, de la flore, des sols sensibles et des déchets dans la communication • Modes de production et de consommation responsables Possibilité de privilégier des supports de communication et de balisage • Lutte contre les changements climatiques et protection de l’atmosphère Promotion de la mobilité douce, connexion avec les gares voisines à anticiper • Epanouissement de tous Valorisation de la pratique sportive Support de partage de la connaissance sur le paysage, le milieu naturel ou l’histoire Démarche et évaluation • Transversalité - Impact économique : quelles passerelles peut-on trouver avec l’économie touristique ? La présence renforcée de cyclistes peut-elle gêner l’économie forestière ? - Impact social : comment faire pour que chacun puisse profiter des tracés et de la pratique et démocratiser l’accès au sport en milieu naturel ? - Impact environnemental : comment mesurer les éventuels effets négatifs des passages de VTT en forêt ? • Organisation du suivi (pilotage, participation et amélioration continue) Concertation avec les nombreux représentants des activités liées à l’espace forestier à mener, pilotage coexercé par la collectivité, le responsable de la communication (Office du Tourisme ?) et le support associatif Point sur la fréquentation à mener pour adapter éventuellement les tracés à la demande • Indicateurs de réussite Création d’un club VTT sur le territoire Nombre de kilomètres de pistes VTT balisés Avis favorable des représentants des autres activités liées à la forêt Nombre de guides des pistes vendus giq ue 3 « Partager et valoriser notre remarquable nature » Objectifs ACTION 3.6. : ENTRETENIR ET GERER L’ENSEMBLE DES SITES NATURELS D’INTERET • Maintenir la qualité paysagère et environnementale du territoire ↘ en préservant la qualité naturelle de sites tout en maintenant leur ouverture au public Contexte La CCCL est gestionnaire de l’ENS de la confluence Rupt-de-Mad/Moselle à Arnaville et de l’ENS « Vallée du Rupt-de-Mad ». Contenu Les étangs de Grandfontaine, situés sur les communes de Waville et Villecey-sur-Mad, constituent un site d’intérêt paysager, récréatif et naturel majeur sur le territoire. Il est identifié comme ENS par le Conseil Général de Meurthe-et-Moselle. La délégation de sa gestion à la CCCL par un conventionnement permettrait un aménagement de sensibilisation à l’environnement et sa préservation par l’aménagement de son accès au public. Par la suite, d’autres sites naturels identifiés comme ENS sur le territoire (pelouses calcaires, etc.) seront susceptibles de bénéficier de ce type de traitement sur le territoire par le partenariat à construire entre le Conseil Départemental 54 et la Communauté de Communes. Compétence Compétence du Conseil Départemental 54, propriété des communes. La Communauté de Communes peut agir en relais technique, voire, le cas échéant, en reprenant la maîtrise foncière. ©M. Berceville Priorité 2 Axe stra té 3.6. 71 Calendrier et étapes Budget et portage Phase 1 Etude de préfiguration et conventionnement pour la gestion partenariale des ENS Ressources techniques internes CCCL, ENS, CEN, AERM, PNRL, DDT, ONEMA ; Ingénierie : 2 mois – 1/4 ETP / ENS En cours de réalisation pour l’ENS Grandfontaine Phase 2 Etudes d’aménagement Ressources techniques internes CCCL, ENS, CEN, AERM, PNRL, DDT, ONEMA ; Ingénierie partagée Phase 3 Travaux d’aménagement Ressources techniques internes CCCL, ENS, CEN Ingénierie partagée Phase 4 Signalétique et communication Ressources techniques internes CCCL, CEN, PNRL Ingénierie partagée Contributions aux objectifs du développement durable • Cohésion sociale, solidarité entre les territoires et les générations Possibilité d’associer un chantier d’insertion aux travaux d’entretien • Préservation de la biodiversité, des ressources et des milieux Mise en valeur et protection d’un milieu naturel et de l’écosystème qui y est lié • Modes de production et de consommation responsables Participation à la promotion d’un tourisme vert • Epanouissement de tous Support de partage de la connaissance sur le milieu naturel Démarche et évaluation • Transversalité Impact économique et social : Comment mettre en valeur les sites naturels à préserver dans une optique touristique et de lieu de vie partagé sans créer de nuisances avec une trop forte fréquentation ? • Organisation du suivi (pilotage, participation et amélioration continue) Opération essentiellement menées par les services extraterritoriaux compétents • Indicateurs de réussite Nombre de sites aménagés et protégés Fréquentation et documentation disponible sans oublier les actions en cours… Travaux d’aménagement de l’Yron puis du Rupt de Mad et dans les communes… - A la reconquête des côtes enfrichées dans la vallée du Rupt de Mad : accompagnement de l’opération forestière foncière du CRPF à Vandelainville-Onville et Thiaucourt réflexion sur l’usage des abords directs du village en côté à Waville : nouveaux vergers ? jardins partagés ? - Des espaces humides à protéger et valoriser: protection des sources et captages d’eau à Puxieux et Villecey/Mad zone humide à Dommartin-la-Chaussée ancienne carrière de Sponville - Des haies, vergers et chemins à créer, entretenir, valoriser et sécuriser: des vergers à Beaumont, Sponville, Dommartin-la-Chaussée, Xammes…. des haies à Puxieux, Waville, Dampvitoux, St Julien-lès-Gorze, Hagéville… sentiers de bords de rivières à Hannonville, Euvezin promenades à Mamey, Mars-la-Tour, Pannes, Buissières… médiation à mener avec les sports motorisés à Vilcey/Trey giq ue 4 « Une économie locale à organiser et renforcer » ACTION 4.1.: ÉTUDIER LES BESOINS DES PETITS PRODUCTEURS ET TRANSFORMATEURS LOCAUX • Favoriser le maintien de l’activité économique et soutenir les initiatives Objectifs Priorité 1 Axe stra té 4.1. ↘ en soutenant le développement d’activités économiques emblématiques et durables • Contribuer aux objectifs environnementaux planétaires ↘ en rapprochant les producteurs et les consommateurs Contexte Les producteurs alimentaires locaux apportent une forte plus-value au territoire en termes d’image touristique. Ils sont potentiellement créateurs d’emplois durables et contribuent à la diversification du paysage agricole. Contenu Leur soutien est un enjeu territorial important mais leurs besoins sont peu connus en termes de promotion et de développement de marché. Une étude économique, à mener en interne, ciblée sur les producteurs existants et sur les porteurs de projet pourrait permettre une action de la collectivité dans le futur. Par le lien qu’il peut se développer avec l’action autour des vergers et jardins partagés, l’action peut s’inscrire dans une expérimentation à l’échelle de la vallée du Rupt-de-Mad dans le cadre du Plan Paysage 2015-2017 en lien avec la CC du Val de Moselle et le Parc Naturel Régional de Lorraine. Compétence Compétence « Développement Economique » de la Communauté de Communes 73 Calendrier et étapes Budget et portage Phase 1 Etude des besoins ciblés des producteurs Chambre d’Agriculture, Office du Tourisme, Reslocaux du territoire sources techniques internes CCCL, PNRL, PETR Val de Lorraine Etudes : 15 000 € Suivi : 4 mois – 1/10 ETP Phase 2 Proposition d’actions collectives de dé- Chambre d’Agriculture, Office du Tourisme, Resveloppement et définition de l’intervention de la sources techniques internes CCCL PNRL, PETR Val de Lorraine collectivité Ingénierie : 2 mois – 1/5 ETP Contributions aux objectifs du développement durable • Cohésion sociale, solidarité entre les territoires et les générations Thématique de la coopération internationale solidaire à développer • Préservation de la biodiversité, des ressources et des milieux Valorisation des productions agricoles locales comme faisant parti de la préservation d’un écosystème • Modes de productions et de consommation responsables Réflexion sur les labellisations environnementales et sociales et la vente en filière courte • Lutte contre les changements climatiques et protection de l’atmosphère Participation au développement d’une consommation moins énergivore en termes de transports • Epanouissement de tous Valorisation d’une production alimentaire Démarche et évaluation • Transversalité - Impact social : comment démocratiser l’accès aux produits locaux pour toutes les bourses ? - Impact environnemental : toutes les productions locales sont-elles durables ? • Organisation du suivi (pilotage, participation et amélioration continue) Action proposée par les ateliers de l’Agenda 21 mais qui rejoint certaines préconisations de l’étude de Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences menées par la Maison Territoriale de L’Emploi et de la Formation du Val de Lorraine sont déjà des premières réponses. L’étude devra donc prendre en compte ces propositions. • Indicateurs de réussite Nombre de producteurs et transformateurs locaux enquêtés Nombre de propositions d’actions giq ue 4 Axe stra té 4.2. « Une économie locale à organiser et renforcer » Objectifs Priorité 1 ACTION 4.2.: REPERTORIER ET SE RAPPROCHER DES AUTO-ENTREPRENEURS • Favoriser le maintien de l’activité économique et soutenir les initiatives ↘ en associant les entrepreneurs émergents aux travaux de développement économique Contexte Le soutien des projets économiques repose sur leur connaissance. Parmi ces derniers, les auto-entreprises sont les plus difficiles à apprécier. Contenu L’acquisition d’un fichier complet et mis à jour des auto-entrepreneurs du territoire et de la nature de leur activité apparaît donc intéressante avant d’appréhender une action de soutien à leur activité. L’accompagnement ciblé du développement de ces auto-entrepreneurs pourra ensuite être abordé lors de l’un des rendez-vous partenarial à mettre en œuvre. Compétence Compétence « Développement Economique » de la Communauté de Communes 75 Calendrier et étapes Budget et portage Phase 1 Acquisition d’une base de données Ressources techniques internes CCCL, MTEF, ALACA, chambres consulaires, PETR Val de Lorraine Achat d’un fichier : 1 000 € Phase 2 Vérification et mise à jour Ressources techniques internes CCCL, MTEF, ALACA, chambres consulaires, PETR Val de Lorraine Ingénierie : 1 jour – 1 ETP / an Phase 3 Elaboration d’un programme d’accompagnement avec les partenaires et les auto-entrepreneurs volontaires Ressources techniques internes CCCL, MTEF, ALACA, chambres consulaires, PETR Val de Lorraine Ingénierie : 1 mois – 1/5 ETP Contributions aux objectifs du développement durable • Cohésion sociale, solidarité entre les territoires et les générations Aide au développement d’activités pouvant permettre la sortie de situation précaire • Modes de production et de consommation responsables Orientation des créateurs d’entreprises vers des choix responsables dès le développement • Lutte contre les changements climatiques et protection de l’atmosphère Participation au développement du travail à domicile, qui limite l’impact des transports sur le climat • Epanouissement de tous Développement de la formation continue et du partage d’expérience, valorisation des initiatives, développement potentiel d’entreprises de services Démarche et évaluation • Transversalité - Impact social : L’accompagnement des auto-entrepreneurs, particulièrement de ceux pour qui il s’agit d’une activité complémentaire, nécessite-t-il une double démarche sociale et économique ? - Impact environnemental : Comment valoriser les démarches éco-responsables dans les projets naissants ? • Organisation du suivi (pilotage, participation et amélioration continue) Propositions à élaborer en dialogue avec le comité citoyen pour l’économie qui doit amener des propositions pour renforcer le passage à l’initiative individuelle • Indicateurs de réussite Nombre d’auto-entrepreneurs volontaires pour une démarche d’accompagnement giq ue 4 Axe stra té 4.3. « Une économie locale à organiser et renforcer » Objectifs Priorité 1 ACTION 4.3. : RENFORCER LA VISIBILITE DES ENTREPRISES LOCALES • Favoriser le maintien de l’activité économique et soutenir les initiatives ↘ en favorisant la visibilité des activités du territoire • Maintenir la qualité paysagère et environnementale du territoire ↘ en préservant la qualité visuelle de l’affichage économique et en prévenant les excès de publicité Contexte Dans le cadre d’une étude globale de signalétique sur son territoire en 2013, la CCCL a défini une charte qui concerne aussi l’indication des activités économiques et touristiques. Cette dernière définit précisément l’emplacement et le coût de ces panneaux. Elle anticipe le changement de réglementation sur les panneaux. Un guide des services dématérialisé et géo-localisé est en cours d’élaboration. Contenu La Communauté de Communes propose de mener une réflexion sur la forme que doit prendre la signalétique économique à l’heure de la dématérialisation et la généralisation du GPS : - à travers les panneaux dans le cadre de la modification de la réglementation - à travers les systèmes de géo-localisation. Compétence Compétence « Développement Economique » de la Communauté de Communes Réflexion à l’échelle intercommunale pour les communes qui gardent la compétence voirie (panneaux) Calendrier et étapes Budget et portage Phase 1 Finalisation et promotion du guide des Ressources techniques internes CCCL services dématérialisé Ingénierie : 6 semaines - ¼ ETP Communication : 3 000 € Phase 2 Concertation autour de l’étude signalétique et modifications Ressources techniques internes CCCL, PNRL Ingénierie : 1 mois - 1/3 ETP Phase 3 Réflexion sur l’établissement d’une nou- Ressources techniques internes CCCL, comvelle signalétique munes, PNRL ; Ingénierie : 3 mois – 1/5 ETP 77 Contributions aux objectifs du développement durable • Préservation de la biodiversité, des ressources et des milieux Prise en compte de l’intégration paysagère de la signalétique et de la publicité • Modes de production et de consommation responsables Possibilité d’utiliser des matériaux durables (bois…) • Epanouissement de tous Participation à l’accès de tous aux services Démarche et évaluation • Transversalité - Impact écologique : Comment renforcer le caractère pérenne et durable de la signalétique pour limiter son renouvellement et un entretien dispendieux ? - Impact économique et environnemental : Comment conjuguer la bonne visibilité des entreprises et la prise en compte des enjeux paysagers ? - Impact social : Comment garantir à tous l’accès à la même information dans le cadre d’une indication dématérialisée ? • Organisation du suivi (pilotage, participation et amélioration continue) Concertation des communes et comité citoyen sur la base de l’étude existante sur les modifications à apporter et l’entretien à prévoir L’idée d’un fonds de concours sera débattue par les instances délibérantes de la Communauté de Communes sans oublier les actions en cours… Commercialiser la ZAE des Vignes et y proposer un second bâtiment relais Reconduire le Forum de l’économie et de l’habitat et dans les communes… - Un coup de pouce pour l’aménagement urbain : Création d’une terrasse pour le restaurant à Essey-et-Maizerais - Une attention portée à la reprise des commerces et bâtiments productifs: Café-brasserie et relais postal de Chambley Café à Jaulny - Des projets de mise en valeur des productions locales: Une maison du miel à Mandres-aux-4-Tours - Des services en appui à l’économie locale: Réouverture et mise aux normes du camping municipal de Mandres-aux-4-Tours Et aussi... les actions choisies par les entrepreneurs lors de la GPEC territoriale menée par la MTEF du Val de Lorraine: - Ateliers de co-développement Accompagner l’entrepreneur de TPE dans ses prises de décisions stratégiques et renforcer les solidarités professionnelles : accompagnement et soutien au recrutement; accès à la formation des entrepreneurs ; répondre aux nouvelles attentes des consommateurs et renforcer la compétitivité des commerces de proximité : « Le Drive» des indépendants et projets de mutualisation de tournées - Assistant de dirigeant partagé - Groupe de réflexion sur le marketing territorial - Agriculture : Partenariat à renforcer avec la Chambre d’Agriculture pour s’appuyer sur l’existant et arriver en complémentarité « de la Production locale à la Consommation Locale » : un circuit court entre agriculteurs et collectivités locales (écoles) Exploitation agricole : un lieu pour réapprendre le travail (insertion par l’activité agricole) Connaître et découvrir les potentiels de la multi – activité ou agri-ruralité giq ue 5 « L’excellence éducative de l’enfance à l’adolescence » ACTION 5.1. : ENQUETER AUPRES DES ADOLESCENTS POUR CONNAITRE LEURS BESOINS • Construire un territoire de vie, dynamique et actif dans ses loisirs et sa Objectifs Priorité 1 Axe stra té 5.1. culture ↘ en développant les sources d’activités à destination du public jeune • Etre solidaire des habitants les plus dépendants ↘ en prenant en compte les problématiques sociales propres à la jeunesse Contexte Les besoins d’animation, d’orientation, de soutien, de lieux de rassemblement sont mal connus. Les pratiques actuelles de la jeunesse, leurs consommations culturelles, sportives et ludiques le sont aussi plutôt mal. Contenu Des réflexions en cours sur les lieux de rassemblement, d’animation mais aussi de soutien, d’écoute, de parole et de lien avec les professionnels médicaux et sociaux dédiés à l’adolescence ont été abordées sans réelle maîtrise des besoins du territoire. Cette étude est donc une première étape nécessaire. Les méthodes d’enquête propres à la jeunesse devront être travaillées avec un savoir-faire éducatif et une connaissance de la psychologie de l’enfant. L’objectif est également de permettre le renforcement de l’attachement au territoire pour ses jeunes. Cette étude devra être intégrée au futur Plan Educatif Territorial (P.E.T.). Compétence Compétence « Animation jeunesse d’intérêt intercommunal » de la Communauté de Communes 79 Calendrier et étapes Budget et portage Phase 1 Définition d’une méthodologie d’en- Ressources techniques internes CCCL, CAJT, quête auprès des adolescents et mobilisation des collège, associations, missions locales… ressources disponibles Ingénierie : 2 mois – 1/5 ETP Phase 2 Enquête et sollicitation de la jeunesse autour de démarches projets Ressources techniques internes CCCL, communes volontaires et comité de pilotage issus de la phase 1 Animateur / Etudes : 10 000 € ou délégation au CAJT Communication : 500 à 1 000 € Contributions aux objectifs du développement durable • Cohésion sociale, solidarité entre les territoires et les générations Prise en compte des difficultés sociales et d’insertion des adolescents, observation des situations précaires • Préservation de la biodiversité, des ressources et des milieux Diagnostic de l’état et du besoin de la sensibilisation à l’environnement envisageable • Lutte contre les changements climatiques et protection de l’atmosphère Vers un développement d’activités de proximité pour éviter des déplacements systématiques vers les villes voisines • Epanouissement de tous Vers un renforcement de l’accès à la culture, aux loisirs, à la santé, à la connaissance, au soutien des initiatives et à l’auto-détermination Démarche et évaluation • Transversalité Impact économique : La connaissance des entreprises et la découverte des métiers sont-ils un manque à combler pour les jeunes du territoire ? Les animations jeunesse à planifier peuvent-elles participer au projet global autour du Centenaire de la Grande Guerre ? • Organisation du suivi (pilotage, participation et amélioration continue) Pilotage interne ou à confier au CAJT à définir. Thématiques de l’enquête à travailler en comité citoyen. Conclusions de l’enquête à analyser avec ces mêmes acteurs enrichis de tous ceux qui pourraient être capables de mettre en action les propositions issues de la jeunesse. • Indicateurs de réussite Nombre de jeunes rencontrés Nombre de propositions élaborées giq ue 5 Axe stra té 5.2. « L’excellence éducative de l’enfance à l’adolescence » Objectifs Priorité 1 ACTION 5.2.: OPTIMISER L’ORGANISATION SCOLAIRE ET PERISCOLAIRE • Répondre aux besoins de services publics de la population ↘ en répondant au mieux aux obligations d’accueil et d’animation des temps périscolaire • Attirer de nouvelles populations et lutter contre son vieillissement ↘ en développant une qualité de prise en charge concurrentielle avec l’offre urbaine Contexte La CCCL possède la compétence périscolaire. Un diagnostic de l’organisation actuelle de territoire en matière scolaire (avec les communes et les syndicats scolaires) et périscolaire (notamment dans la perspective de l’arrêt des transports méridiens) a été effectué début 2014. Au niveau de la compétence scolaire communale, le territoire se compose de 15 écoles réparties en 9 RPI et concerne 1 000 élèves environ. La rentrée 2014-2015 s’inscrit dans un contexte particulier : - Mise en place des nouveaux rythmes scolaires dans les écoles par la CCCL - Fin de la gratuité des transports méridiens, organisés par le Conseil Général de Meurthe et Moselle - Mise aux normes accès personnes à mobilité réduite des bâtiments publics - Une volonté de l’éducation nationale de privilégier les regroupements pédagogiques concentrés - Certaines écoles sont anciennes et seront confrontées à des besoins de mises aux normes. Contenu A la suite du diagnostic factuel réalisé en interne par la CCCL, des propositions de réorganisation des infrastructures scolaires et périscolaires, et de leur fonctionnement, seront formulées et débattues avec les communes, syndicats scolaires et les partenaires. Progressivement, la CCCL se fixe comme premier objectif de rattraper les retards locaux (matériels ou humains) d’accueils périscolaires sur le territoire puis d’adapter le fonctionnement aux changements récents (nouveaux rythmes scolaires, transports méridiens…) A plus long terme, des solutions devraient être trouvées pour arriver à un niveau équivalent d’accueil pour chaque école du territoire. Compétence Compétence « Périscolaire » de la Communauté de Communes Réflexion à l’échelle intercommunale pour l’organisation scolaire (compétences des communes et syndicats scolaires 81 Calendrier et étapes Budget et portage Phase 1 Mission d’études pour l’élaboration de propositions d’organisation CCCL, communes, syndicats scolaires Etudes : 30 000 € Phase 2 Mise en œuvre d’une nouvelle organisa- Ressources techniques internes CCCL, communes, CAF tion périscolaire Ingénierie : selon étude Travaux : selon étude Phase 3 Concertation autour de l’avenir des com- CCCL, communes, Education nationale pétences scolaires et de la carte, puis mise en ac- Ingénierie : selon étude tion d’une nouvelle organisation scolaire Contributions aux objectifs du développement durable • Cohésion sociale, solidarité entre les territoires et les générations Volonté d’équité de l’éducation sur l’ensemble du territoire • Préservation de la biodiversité, des ressources et des milieux Utilisation de l’école comme support à l’initiation à l’environnement • Lutte contre les changements climatiques et protection de l’atmosphère Prise en compte de la consommation énergétique des bâtiments • Epanouissement de tous Renforcement de l’accès à un service d’éducation de qualité et de proximité, promotion de la culture, de la santé et du sport dans l’organisation périscolaire Démarche et évaluation • Transversalité Impact économique : Les métiers qui dépendent du monde scolaire et périscolaire seront-ils renforcés par les nouvelles organisations malgré un coût optimisé ? • Organisation du suivi (pilotage, participation et amélioration continue) Gouvernance à arbitrer entre le comité d’usagers des services périscolaires qui doivent faire remonter leur sentiment d’utilisateur et les instances décisionnelles de la Communauté de Communes et des communes. • Indicateurs de réussite Satisfaction renforcée des utilisateurs Equité dans le matériel à disposition et les services proposés sur l’ensemble des sites scolaires et périscolaires du territoire giq ue 5 « L’excellence éducative de l’enfance à l’adolescence » ACTION 5.3. : RENFORCER L’ANIMATION ESTIVALE EXTRASCOLAIRE POUR PREADOLESCENTS ET ADOLESCENTS • Répondre aux besoins de services publics de la population Objectifs Priorité 1 Axe stra té 5.3. ↘ en répondant à une lacune dans l’offre d’accueil du territoire • Construire un territoire de vie, dynamique et actif dans ses loisirs et sa culture ↘ en construisant un projet d’animation ambitieux Contexte Le déficit d’accueil extrascolaire pour les 12-15 et 15-18 ans est important. Des chantiers-jeunes et d’autres animations existent par le biais du CAJT mais ne concernent qu’une part restreinte de la population de jeunes du territoire. Contenu L’élaboration d’une programmation d’animations jeunesse complètes et permettant d’accueillir une plus large part de la jeunesse du territoire pourrait être coordonnée à l’échelle intercommunale. D’autres animations locales et ponctuelles pourraient également compléter la proposition d’animation à destination de la jeunesse lors des longues vacances estivales. A la marge, une réflexion sur l’intérêt de la création d’un camp, de type colonie, sur ou à l’extérieur du territoire, pourrait être étudiée. Compétence Compétence « Animation jeunesse d’intérêt intercommunal » de la Communauté de Communes 83 Calendrier et étapes Budget et portage Phase 1 Etude de préfiguration portant sur la question des lieux, du portage et du financement Etablissement d’une programmation Ressources techniques internes CCCL, CAJT, Francas, Carrefour des Jeunes, CAF, DDJS… Ingénierie : 8 mois – 1/2 ETP Phase 2 Mise en œuvre, gestion et animation Selon définition du portage Fonctionnement : selon étude Contributions aux objectifs du développement durable • Cohésion sociale, solidarité entre les territoires et les générations Accès à des vacances pour tous les jeunes du territoire • Préservation de la biodiversité, des ressources et des milieux Support potentiel d’animations liées à l’environnement • Epanouissement de tous Vers un renforcement de l’accès à la culture, aux loisirs, à la santé, à la connaissance, au soutien des initiatives et à l’auto-détermination Démarche et évaluation • Transversalité Impact économique : Ce projet est-il créateur d’emploi durable ? Impact social : Comment promouvoir le « vivre ensemble » à travers ces animations estivales ? • Organisation du suivi (pilotage, participation et amélioration continue) Association du comité citoyen à la définition du projet après analyse des besoins de la jeunesse Question de la maîtrise d’ouvrage du projet à définir avec les acteurs traditionnels du secteur d’activité • Indicateurs de réussite Création d’animations estivales Participation giq ue 5 Axe stra té 5.4. « L’excellence éducative de l’enfance à l’adolescence » Objectifs Priorité 2 ACTION 5.4. : ASSOCIER LES JEUNES A LA VIE ASSOCIATIVE • Construire un territoire de vie, dynamique et actif dans ses loisirs et sa culture ↘ en renforçant les liens entre les activités du territoire et leurs bénéficiaires potentiels Contexte Les actions associatives dans les villages sont, de manière générale, souvent destinées aux familles et aux plus petits. Les adolescents et jeunes adultes sont souvent absents. Néanmoins, la vie associative locale est dans une situation peu dynamique et manque de bénévoles. Contenu Intégrer les jeunes dans les bureaux associatifs leur permettrait de développer un esprit de responsabilité et de créativité. Il peut permettre à l’association de renouveler son regard sur la gestion de l’association. L’intégration demande toutefois un démarchage actif et une formation des futurs membres du bureau. Compétence Compétence « Animation jeunesse d’intérêt intercommunal » de la Communauté de Communes 85 Calendrier et étapes Budget et portage Phase 1 Démarchage des associations et des jeunes volontaires Ressources techniques internes CCCL, CAJT, collège Ingénierie : 3 mois – 1/3 ETP Communication : 500 à 1 000 € Phase 2 Elaboration d’un plan de formation et animation des rencontres bureau/jeunes Ressources techniques internes CCCL, CAJT Ingénierie partagée avec le CAJT Contributions aux objectifs du développement durable • Cohésion sociale, solidarité entre les territoires et les générations Renforcement des dynamiques de solidarité intergénérationnelle à l’échelle des communes • Préservation de la biodiversité, des ressources et des milieux Potentielle action à caractère environnemental à proposer pour fédérer les générations • Epanouissement de tous Prise en compte de toutes les attentes dans la définition des animations d’une association communale Démarche et évaluation • Transversalité Impact environnemental : Liens à tisser avec les chantiers bénévoles intergénérationnels • Organisation du suivi (pilotage, participation et amélioration continue) Propositions d’une méthodologie de sensibilisation et d’intégration à élaborer avec le comité citoyen Observation des premiers résultats et bilan à dresser pour affiner l’action • Indicateurs de réussite Nombre d’associations volontaires Nombre de jeunes volontaires Nombre d’actions initiées par les jeunes portées par les associations giq ue 5 Axe stra té 5.5. « L’excellence éducative de l’enfance à l’adolescence » Objectifs Priorité 2 ACTION 5.5. : ANIMER DES ATELIERS D’AIDES A LA RECHERCHE D’EMPLOI • Etre solidaire des habitants les plus dépendants ↘ en participant à l’accès à l’emploi des jeunes Contexte La Mission Locale du Val de Lorraine tient une permanence à Thiaucourt notamment pour l’accompagnement des 16-25 ans vers l’emploi. Contenu Dans la poursuite des forums « Bouge ton été », des ateliers réguliers et destinés à la jeunesse pour la recherche d’un premier emploi pourraient être proposés. A noter que les 16-25 ans peuvent déjà être conseillés par la Mission Locale pour ce besoin précis et que tous peuvent être ponctuellement aidés dans la rédaction de CV et lettres de motivation dans le cadre de l’animation du Relais de Services Publics à Thiaucourt. Compétence Compétence « Animation jeunesse d’intérêt intercommunal » de la Communauté de Communes Calendrier et étapes Budget et portage Phase 1 Sollicitation des intervenants potentiels Ressources techniques internes CCCL, Mission locale, MTEF, Pôle Emploi Ingénierie : 1 mois – 1/10 ETP Phase 2 Organisation logistique et communication Ressources techniques internes CCCL, Mission locale, MTEF, Pôle Emploi Ingénierie : 1 mois – 1/5 ETP Communication – 500 à 1 000 € 87 Contributions aux objectifs du développement durable • Cohésion sociale, solidarité entre les territoires et les générations Renforcement de l’accès à l’emploi pour un public qui peut en être éloigné • Préservation de la biodiversité, des ressources et des milieux Mise en avant des démarches dématérialisées Démarche et évaluation • Transversalité - Impact social : comment inciter les jeunes les plus éloignés de la démarche de recherche à se rendre aux animations proposées ? Comment poursuivre le suivi au-delà de cette proposition ? - Impact économique : comment associer les entreprises locales à la démarche ? - Impact environnemental : les chantiers bénévoles intergénérationnels peuvent-ils servir de propositions à une première expérience de formation ? • Organisation du suivi (pilotage, participation et amélioration continue) Propositions à faire émerger dans l’enquête adolescents et le comité citoyen pour aller au-delà de cette animation à caractère ponctuel • Indicateurs de réussite Nombre d’ateliers programmés Nombre de participants sans oublier les actions en cours… Extension des accueils périscolaires qui le nécessitent et dans les communes… -Le devenir des bâtiments scolaires en réflexion: à Thiaucourt, Mars-la-Tour, Bernécourt, Mandres-aux-4-Tours… - Des projets de lieux de vie: des aires de jeux à créer à Villecey/Mad, Euvezin, à entretenir partout… réappropriation du Carrefour des Jeunes à Beaumont réflexion sur un lieu de vie commun à Thiaucourt, Bouillonville et Jaulny Des places sportives à créer et entretenir Création d’un terrain sportif pour les jeunes à Vilcey/Trey et Pannes vestiaires à Waville, stade de Mars-la-Tour Des médiations à mener ouverture de dialogue sur les besoins à Thiaucourt création d’un conseil des jeunes à Villecey/Mad médiation sur les nuisances à Mamey Des animations à créer Atelier photo à Thiaucourt COMMUNAUTE DE COMMUNES DU CHARDON LORRAIN 2bis rue Henri Poulet 54 220 THIAUCOURT Tél. 03 83 81 91 69 courriel: [email protected] www.cc-chardonlorrain.fr