Imprimer ce numéro - Polytechnique Montréal

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Imprimer ce numéro - Polytechnique Montréal
Bibliothèque
de l’École Polytechnique
de Montréal
Infotech 49, Mars 2009
Sommaire
Mot de l’éditeur...............................1
Infotech
Mot de l’éditeur
Luc Foucault
Bye-bye! mon Advance!.................. 2
Tendances catalogue....................... 3
Des livres traités
aux petits oignons!......................... 4
Faites vos choix................................ 5
Dépôt de thèse
à rendement élevé.......................... 6
L’îlot Trésor, une oasis de culture... 7
Une collection prestigieuse............ 8
Bourses CRSNG :
des détails qui comptent!............... 8
En appui aux demandes
de subvention!................................ 8
Les fils qui ReSStent........................ 9
Chroniques
L’heure du «compte».................. 9
Échos de la boîte
à suggestions............................. 10
La Bibliothèque,
c’est aussi des gens................... 11
Alors que le numéro précédent commençait
par le mot de l’ « ancien » directeur, c’est par
le mot de l’éditeur, éditeur par intérim par
surcroît, que le présent numéro débute.
Au cours des derniers mois, plus précisément
entre août 2008 et février 2009, la
Bibliothèque était sous la gouverne de
monsieur Marc Hiller. Depuis, c’est madame
Minh-Thu Nguyen qui en assure la direction
par intérim. Ce mouvement de personnel n’a
pas empêché la Bibliothèque de progresser
dans plusieurs dossiers dont deux majeurs.
C’est ce que vous constaterez à la lecture de
ce numéro.
Premier dossier majeur, le changement
de notre système intégré de gestion de
bibliothèque, communément appelé SIGB.
Notre actuel SIGB a atteint l’âge vénérable
de 16 ans. C’est beaucoup! Quel est le travail
à accomplir et quelles sont les étapes menant
à l’acquisition d’un nouveau SIGB? C’est ce
que vous découvrirez en lisant l’article de
Greg Whitney, responsable de ce dossier.
L’article suivant d’Ingrid Lecours décrit,
quant à lui, les principales tendances qui
existent dans le monde des bibliothèques
en ce qui a trait à la partie « visible » d’un
SIGB, le catalogue Web ou, si vous préférez,
l’interface de recherche.
Depuis l’automne, plusieurs efforts ont été
déployés en vue de la mise sur pied d’un dépôt
institutionnel. Idéalement, un tel dépôt
contiendrait, sous forme électronique, tous
les documents scientifiques et techniques
produits par les membres de la communauté
polytechnicienne. Naturellement, nous en
sommes encore loin. Mais déjà, un projet
pilote est en cours et concerne les mémoires
de maîtrise et les thèses de doctorat rédigés
par les étudiants du Département de génie
informatique et génie logiciel. MinhThu Nguyen nous explique les dessous
de cet autre dossier majeur piloté par la
Bibliothèque.
Comme vous le savez, depuis quelques
années la Bibliothèque a pris le virage de
l’électronique. Cela ne veut pas dire que
nous n’achetons plus de livres imprimés.
Or, ces livres n’arrivent pas sur nos tablettes
comme par magie. L’article d’André Maltais
démystifie le travail que nous effectuons
entre la commande d’un livre et son arrivée
sur nos rayons.
Parlant de livres imprimés, vous savez que
nous en avons qui ne sont pas dédiés aux
domaines scientifiques. Sylvie Rancourt vous
les fait découvrir en présentant certains titres
de notre collection culturelle. Si le contenu
de son article a de quoi surprendre, ce n’est
rien comparé aux lectures passionnantes que
vous apporteront les livres mentionnés.
D’autres articles et nouvelles ainsi que
nos chroniques régulières complètent ce
numéro. Aussi, c’est avec plaisir que me
revient la tâche, en l’absence temporaire de
Lison Dallaire, éditrice de l’Infotech, de vous
souhaiter bonne lecture.
!FFILIÏEÌL5NIVERSITÏDE-ONTRÏAL
Infotech 49, Mars 2009
1
Bye-bye! mon ADVANCE!
Greg Whitney
En 1994, nous avons implanté le système
intégré de gestion de bibliothèque (SIGB)
ADVANCE d’Infor (à l’époque Geac). Il
s’agissait alors d’un système de bibliothèque à la fine pointe. Il faut cependant
se rappeler que l’Internet et la technologie Web en étaient à leurs premiers balbutiements et que le seul « navigateur »
disponible pour ce Web embryonnaire
était Mosaïc. Depuis, le système ADVANCE a bien sûr évolué grâce à l’ajout
d’un catalogue Web et d’une suite de
logiciels Windows pour le personnel.
Il n’en reste pas moins que l’architecture
de base et les fonctionnalités du système
ADVANCE datent d’une époque… lointaine et qu’elles ne répondent plus aux
exigences d’autres outils, plus modernes.
Par exemple, la suite de logiciels ADV
développée pour le système ADVANCE
qu’utilise le personnel de la Bibliothèque
n’est pas compatible avec Windows Vista,
ni avec le nouveau Windows 7. Autre
exemple, notre catalogue actuel GeoWeb
ne peut pas vous offrir les nombreux
avantages dont sont pourvus les catalogues de bibliothèques Web 2.0 : des fils
RSS, la navigation assistée par facettes,
des suggestions « Essayez avec cette orthographe » à la Google, l’affichage de
livres connexes à l’Amazon, l’intégration
dans d’autres environnements externes
(ex. : Moodle), etc. En 2002, notre fournisseur Infor a même reconnu l’architecture
« vieillotte » d’ADVANCE, en décidant
de ne plus le développer et de lancer sur
le marché nord-américain un tout nouveau produit d’origine hollandaise, Vubis
Smart.
Puisque le remplacement d’un SIGB nécessite un investissement avoisinant les
six chiffres, la planification et le moment
d’une telle opération ne s’improvisent
pas. Dans son plan quinquennal
d’investissement, l’École a prévu un montant pour le remplacement d’ADVANCE
en 2009-2010. C’est pourquoi la Bibliothèque procède actuellement à un appel
d’offres auprès de fournisseurs de SIGB.
Ce processus comprend plusieurs étapes :
la rédaction d’un cahier des charges (liste
des fonctionnalités demandées), la tenue
de diverses démonstrations de système, la
diffusion de l’appel d’offres, l’évaluation
des réponses des fournisseurs et, bien sûr,
le choix final d’un produit.
La version préliminaire de notre cahier
des charges comprend une soixantaine
de pages. Pourquoi autant de spécifications pour un simple système de bibliothèque? En tant qu’usagers, il est tout à
fait normal que vous vous posiez cette
question, car la majorité d’entre vous ne
voit et n’utilise qu’un seul module d’un
SIGB, soit le catalogue Web. (Vous aurez
d’ailleurs un aperçu des nouvelles tendances de catalogues de bibliothèques
Web 2.0 en prenant connaissance de
l’article « Tendances catalogue » dans ce
même numéro.)
Mais là ne s’arrêtent pas les fonctionnalités d’un SIGB. En effet, celui-ci sert aussi
à informatiser presque toutes les opérations de la chaîne documentaire d’une
bibliothèque. Il comporte plusieurs modules cachés utilisés uniquement par le
personnel, mais dont, en bout de ligne,
profitent nos usagers : acquisitions (gestion des achats de la documentation
imprimée et électronique), périodiques
(gestion des commandes de revues), catalogage (gestion du répertoriage de la
documentation acquise), prêt (gestion de
la documentation prêtée aux usagers),
catalogue Web (interface de recherche
au public), etc. Puisque notre cahier des
charges doit recenser tous les besoins
propres à Polytechnique, nous avons
invité l’ensemble du personnel de la Bibliothèque à participer à la rédaction de
ce document, qui s’est faite au cours de
l’automne 2008.
Achèteriez-vous une voiture sur simple
présentation d’une fiche technique ou
en consultant uniquement le site Web du
fabricant? Évidemment non! Il en va de
même pour un SIGB. On ne peut s’en procurer un en ne se fiant qu’aux réponses
données par les fournisseurs. C’est pourquoi la Bibliothèque invitera quelques
chefs de file du marché des SIGB à venir
nous rencontrer pour nous présenter concrètement et en détail le fonctionnement
de leur système. Étant donné toute la logistique de planification requise afin de
bien évaluer le système en question, ce
genre de démonstration peut facilement
prendre une ou deux journées.
de l’un ou de l’autre : la viabilité financière et la fiabilité du fournisseur, sa vision à moyen terme, les frais d’entretien
du système, la fréquence des mises à jour,
les expériences concrètes et la satisfaction d’autres clients dont les besoins se
comparent aux nôtres, le support technique offert, etc.
Il existe plusieurs types d’appels d’offres :
ouvert ou public, restreint, sur invitation.
La Loi sur les contrats des organismes
publics, en vigueur depuis octobre 2008,
oblige les universités à procéder à un appel d’offres ouvert pour tout contrat excédant 100 000 $. La Bibliothèque doit
donc aussi travailler étroitement avec le
Service des finances de l’École afin de
s’assurer que le contenu et le processus
de notre appel d’offres ouvert respectent
tous les règlements établis par le gouvernement du Québec.
À l’étape de l’évaluation, il nous faut
regrouper tous les critères mentionnés
ci-dessus dans une seule grille d’analyse
et leur attribuer une pondération. Cette
grille nous permettra d’évaluer tous les
fournisseurs de la même façon.
Chose certaine, les nombreuses étapes de
ce long processus s’avèrent nécessaires,
car l’achat d’un SIGB est un investissement à long terme. Après tout, on n’en
change pas tous les ans, ni même tous
les cinq ans. À cet égard, rappelons que
la Bibliothèque possède et exploite le
système actuel ADVANCE depuis 16 ans!
Bref, nous désirons acquérir un SIGB qui,
en plus de répondre à nos besoins actuels, est offert par un fournisseur capable
d’en assurer le développement constant
afin de répondre aux besoins futurs des
bibliothèques.
Dans un prochain numéro, nous vous
tiendrons informés de notre choix et nous
vous donnerons un aperçu de l’échéancier
d’implantation du futur système intégré
de gestion de bibliothèque.
Bien sûr, en plus des fonctionnalités et du
prix d’un SIGB, d’autres facteurs doivent
être pris en considération dans le choix
Infotech 49, Mars 2009
2
Tendances catalogue
Ingrid Lecours
Vous avez probablement remarqué qu’au cours des dernières années votre catalogue a déployé des efforts pour plaire à la gent
polytechnicienne, que ce soit par l’intégration de la table des
matières des documents à la notice bibliographique ou même
par la présence de plus en plus répandue de la couverture du
document, de sa table des matières originale ainsi que de son
sommaire. Son dernier coup d’éclat : le nouvel habit qu’il partage avec le moteur de métarecherche sur la page d’accueil du
site Web de la Bibliothèque.
Votre catalogue se prépare toutefois à une transformation extrême et examine présentement les nouvelles tendances1 et, surtout, les nouvelles possibilités qui s’offrent à lui…
Pour ce qui est de l’interrogation, la tendance se modernise. Le
must cette saison? Une interface de recherche simple, intuitive et
conviviale. Par ailleurs, il est maintenant « in » d’intégrer un système qui corrige automatiquement un mot clé mal orthographié,
ou encore de suggérer une graphie différente. De même, il est
de bon ton d’effectuer la recherche non seulement sur le terme
saisi, mais également sur les autres termes ayant la même racine.
De cette manière, si un usager entre le mot ingénieur, le système
repérera, d’une part, ses variantes au pluriel et au féminin et,
d’autre part, le mot ingénierie, par exemple.
Figure 1 – Affiner la recherche à l’aide de facettes (North Carolina
State University).
En ce qui concerne l’affichage des résultats, nous assistons à une
multiplication des genres. Ainsi, il est maintenant de mise d’offrir
à l’usager d’affiner sa recherche à l’aide de facettes (figure 1),
ou d’aspects, tels le domaine, le type de document, la langue,
ou encore d’un « nuage de mots clés » ou d’un schéma heuristique2. Ces atouts visent tous le même but : diminuer le temps de
recherche et éviter que l’usager ne se retrouve devant un message désolant du type « Aucun résultat ne correspond à votre
recherche »!
En ce qui a trait à la consultation des références bibliographiques,
le catalogue se pare résolument des accessoires de la mode 2.0.
En offrant aux usagers la possibilité d’insérer des marqueurs
(tags), des commentaires, des évaluations, ou encore d’ajouter
des références à leurs signets partagés – tels del.icio.us ou autres –, le catalogue tendance s’ouvre à eux (figure 2). De plus,
s’il s’avère que la recherche effectuée débouche sur des résultats
particulièrement intéressants, il est possible de faire en sorte que
l’usager soit averti par un fil RSS lorsque de nouvelles acquisitions, dont le contenu correspond au sujet de sa recherche, sont
ajoutées au catalogue.
Figure 2 – Fonctionnalités de l’ère 2.0 (University of Washington).
Enfin, sur le plan technique, l’impression, l’envoi par courriel ou par messagerie texte, de même que l’exportation de références
vers un logiciel de références bibliographiques semblent être des incontournables, alors que l’intégration même du catalogue au
moteur de métarecherche est on ne peut plus en vogue.
Dans cette mer de styles, de couleurs et de fonctionnalités, votre catalogue magasine encore pour se refaire une beauté. Après
tout, une transformation extrême de bon goût nécessite qu’on y mette le temps!
1.C.-A. Julien, « Le catalogue réinventé », Corporation des bibliothécaires professionnels du Québec. [En ligne].
Disponible : http://www.cbpq.qc.ca/congres/congres2008/Actes/Atelier11_Julien.pdf. [Consulté le 27 octobre 2008].
2.Le schéma heuristique consiste en une représentation graphique d’aspects particuliers, s’articulant autour d’une idée centrale. Par exemple, pour le mot clé engineer, soit l’idée
centrale, l’usager pourrait se voir offrir les aspects suivants : scientist, inventor, degree, salary, etc. (University of Pittsburgh)
Infotech 49, Mars 2009
3
Des livres traités aux petits oignons!
André Maltais
Toutes les bibliothèques au monde,
qu’elles soient réelles ou virtuelles,
doivent traiter l’information et les supports qui la contiennent. C’est une opération obligée. Sans elle, en effet, comment
repérer le livre ou l’article de revue qui
nous intéresse parmi des centaines de
milliers, voire des millions d’autres?
Le présent article vise à démystifier le
traitement qui attend, dans les coulisses, tout nouveau livre qui passe entre
les mains tant de bibliothécaires que de
commis et de techniciennes en documentation. Chez nous, ce traitement se réalise
en sept étapes, comprises entre le moment où le livre arrive aux Services techniques en provenance des acquisitions et
celui où il est prêt à prendre sa place sur
les rayons de la Bibliothèque. Voyons ces
sept étapes.
Recherches dans notre catalogue
Nous faisons d’abord une recherche dans
notre catalogue afin de vérifier si notre
« petit nouveau » est en lien, d’un point
de vue bibliographique, avec des volumes
déjà traités.
Ce pourrait être, par exemple, une nouvelle édition d’un livre dont la notice fait
déjà partie de notre catalogue. Il sera
alors avantageux d’insérer cette notice
dans le nouveau livre afin d’en minimiser
le travail de description dans les étapes
ultérieures. En effet, dans le cas de deux
éditions d’un même livre, l’auteur, le
titre, la maison d’édition, les sujets, la
cote, etc., resteront presque les mêmes.
Seules changeront la date de publication
et la mention d’édition.
Éditions nouvelles, traductions, ouvrages
appartenant à la même collection ou
à une même conférence, etc. : dans un
cas comme dans l’autre, cette recherche
préliminaire a pour but de repérer des
notices modèles qui nous feront économiser du temps de travail dans les étapes
à venir.
Recherches dans
les autres catalogues
Si la première recherche est infructueuse,
une technicienne vérifie alors si une autre bibliothèque n’aurait pas déjà décrit
le livre qu’on a en main. Le cas échéant,
pourquoi ne pas profiter du travail de
nos confrères et consœurs?
Pour ce faire, nous utilisons un logiciel
de recherche appelé Bookwhere, qui permet de chercher simultanément dans plusieurs catalogues de bibliothèques. Avant
de procéder, nous avons choisi les bibliothèques répondant le mieux à nos critères
(langue, rapidité et qualité de traitement, collections exhaustives en science et en technologie, etc.) et configuré
le logiciel pour qu’il cherche uniquement
dans ces bibliothèques.
Si une notice repérée provient, comme
dans la majorité des cas, d’une bibliothèque universitaire anglophone, nous
adoptons tels quels plusieurs éléments
de la description et nous traduisons les
autres, ce qui est plus simple que de créer
une toute nouvelle notice à partir du
livre.
Indexation
L’étape suivante consiste à attribuer au
petit dernier de nos livres un indice de
classification (la cote) et des sujets, d’où
l’importance des étapes de recherche
précédentes.
En effet, comme nous l’avons dit, si notre
livre est lié à une édition précédente, il y a
de bonnes chances qu’il traite des mêmes
sujets et que sa cote soit très semblable.
De même, si une autre bibliothèque a
déjà décrit notre livre et lui a attribué des
sujets, notre tâche s’en trouvera grandement facilitée. On n’aura plus qu’à vérifier les sujets attribués et, s’ils nous conviennent, à les traduire en français.
Si nos recherches n’ont abouti à rien,
l’indexeur doit examiner l’ouvrage
(lire le résumé, la table des matières,
l’introduction, etc.) et lui attribuer les
sujets pertinents qui, par la suite, vous
permettront de repérer ce nouveau livre.
Quant à la cote, elle servira, d’une part,
à placer l’ouvrage sur les rayons, près des
autres livres qui traitent du même sujet.
Elle servira aussi, d’autre part, à retrouver l’ouvrage à partir de sa notice bibliographique.
Deux outils servent de guides pour choisir
les sujets et les cotes. Il s’agit respectivement du Répertoire des vedettes matière
de l’Université Laval et des Library of
Congress classification schedules.
Catalogage
Les sujets ayant été déterminés, il faut les
attacher à une description de notre nouveau livre, dont la rédaction s’appelle
« catalogage ». Elle comporte, pour
chaque livre, plusieurs éléments : l’auteur,
le titre, la date de publication, le numéro
ISBN, le titre de la collection à laquelle il
appartient, le nom de la maison d’édition,
etc.
À partir de ces éléments, on alimente ensuite les index auteur, titre, collection et
autres, ce qui vous permettra de repérer
le livre en question lorsque vous effectuerez des recherches dans ces mêmes
index.
Vérification du catalogage
Une fois la description créée, elle sera
relue par une technicienne afin de détecter et de corriger les erreurs (fautes
de frappe, mauvais codage, etc.) qui auraient des conséquences néfastes sur le
repérage en modes « mot clé » et « parcourir ». Par exemple, une recherche avec
le terme « nanotubes » ne repérera pas
un ouvrage dont la notice contiendrait
plutôt, à cause d’une coquille oubliée, le
terme « nonotubes ».
La personne qui lit les notices descriptives
n’est jamais celle qui les a rédigées, de
sorte que c’est un « œil frais » qui les parcourt, et qu’il est plus apte à en déceler
les erreurs.
Tables des matières
L’ajout de la table des matières d’un livre
dans sa notice descriptive vous permet
même d’en repérer un chapitre intéressant. Cela représente un enrichissement
énorme pour le catalogue, car les mots
des titres de chapitres sont généralement
bien plus précis que les mots du titre d’un
livre.
Nous pouvons généralement sauter cette
étape pour les ouvrages en anglais [»]
Infotech 49, Mars 2009
4
puisque nous exportons leurs notices
bibliographiques à une entreprise qui,
ensuite, nous les retourne enrichies de
leur table des matières. Cela se fait sans
toucher au volume, simplement à partir
du numéro ISBN présent dans la notice.
Mais il en va tout autrement des livres en
français, qui n’ont pas encore la chance
qu’une entreprise s’intéresse à leur table
des matières. Pour ne pas les défavoriser
en ce qui a trait au repérage, un commis
saisit donc les titres de premier niveau de
tous ces volumes.
Préparation matérielle
La dernière étape du traitement d’un
ouvrage consiste à le préparer physiquement à affronter sa future vie de livre de
bibliothèque. Il devra être bien équipé,
car il va passer dans d’innombrables
mains, visiter bien des sacs à dos et chambres d’étudiants, et rencontrer bon nombre « d’indésirables » tels chats, chiens,
bébés humains, mains collantes et autres
cafés renversés!
Pour le protéger, on recouvrira le livre
d’une pellicule plastique. Si besoin est,
on renforcera une couverture trop molle
ou on enverra carrément le volume chez
notre relieur externe.
On lui apposera également une étiquette
de cote pour que ceux qui veulent le consulter ou l’emprunter puissent le trouver,
et pour qu’on puisse lui faire reprendre
sa place sur les rayons après chaque utilisation.
On lui appliquera enfin une bande de
détection pour que les utilisateurs « distraits » n’oublient pas de l’emprunter officiellement s’ils veulent l’apporter à la
maison.
Voilà, vous savez maintenant tout (ou
presque!) sur le traitement d’un livre à la
Bibliothèque. En résumé, traiter un ouvrage, c’est le décrire, attacher des points
d’accès (sujets, cote, auteur, titre, table
des matières, etc.) à cette description et
préparer physiquement un volume qui
sera, nous l’espérons, consulté, emprunté
et manipulé le plus souvent possible.
Faites vos choix
Luc Foucault
Depuis septembre 2008, le lien Parutions
récentes sous la rubrique Quoi de neuf de
notre page d’accueil vous permet de consulter des listes de livres nouvellement
parus sur le marché. Préparées par nous,
ces listes se présentent selon un système
de classification maison : les « grands
domaines », que nous vous présentions
en détail dans le numéro 47. La figure
ci-dessous le reprend dans ses grandes
lignes.
Revenons aux parutions récentes qui
apparaissent dans nos listes. Il s’agit de
livres scientifiques offerts sur le marché
et distribués par un de nos principaux
fournisseurs. Vous pouvez consulter les
parutions du dernier, des trois derniers et
même des six derniers mois. De plus, il arrive souvent qu’une imagette apparaisse
à gauche du titre. Un clic sur cette imagette vous donne accès au résumé et à la
table des matières du livre pour que vous
puissiez mieux en évaluer la pertinence.
Cette fonction est intéressante, car elle
vous permet d’avoir accès à des éléments
qui vous aideront à mieux juger du contenu d’un volume avant d’en suggérer
l’achat à partir des listes (figure 2).
Par ailleurs, plutôt que de vous rappeler
où se trouve le lien « Parutions récentes
», nous vous invitons à vous abonner aux
fils RSS pour recevoir les mises à jour associées à votre champ d’intérêt directement sur votre poste de travail. N’est-ce
pas formidable?
Figure 1 – Liste des grands domaines.
[»]
Infotech 49, Mars 2009
5
L’avenir maintenant. Vous comprendrez
que nous aimerions étendre ce service,
notamment en ce qui a trait aux livres
publiés en français. Ce que nous pouvons
dire, c’est que, notre fournisseur étant
également actif en sol européen, nous
croyons que la couverture du livre francophone devrait s’améliorer au cours des
prochains mois. Histoire à suivre…
Figure 2 – Exemple d’une liste de parutions.
En cliquant sur l’imagette, vous avez accès à
d’autres informations qui vous permettent
de mieux évaluer la pertinence du livre.
Dépôt de thèse à rendement élevé
Minh-Thu Nguyen
Il y a environ trois ans, un comité a été
mis en place pour étudier la possibilité de
diffuser électroniquement les thèses et
les mémoires rédigés par les étudiants de
Polytechnique. Dirigé par Jean Dansereau,
directeur des études supérieures à la Direction de l’enseignement et de la formation, ce comité était composé à l’origine
des directeurs de la Bibliothèque, du Service informatique et du Département de
génie informatique et génie logiciel.
Au printemps 2008, le comité a convenu
d’aligner son approche sur celle en développement à l’Université de Montréal,
en adoptant le format PDF pour la diffusion des mémoires et des thèses ainsi que
l’utilisation du logiciel de dépôt à accès
libre Eprints, développé à l’University of
Southampton, en Angleterre.
technique pour une tâche qui, dans la
majorité des cas, ne se répétera pas.
Différence majeure par rapport à
l’approche de l’Université de Montréal,
à Polytechnique, c’est le personnel – et
non l’étudiant – qui effectue le dépôt et
la saisie des métadonnées. De cette façon, les documents sont ponctuellement
déposés et disponibles, les métadonnées
sont saisies de manière uniforme et sans
erreur, et les étapes administratives habituelles menant à la diplomation sont
effectuées sans trop de perturbations.
De plus, par cette approche, on élimine
la nécessité de créer un compte pour
chaque étudiant qui soumet un mémoire
ou une thèse, et de lui fournir un soutien
Dès l’été 2008, des membres du personnel de la Bibliothèque et du Service informatique se sont affairés à monter, à explorer et à configurer le système, nommé
par la suite « PolyPublie ». Au cours de la
même période, le comité s’est élargi et il
a élaboré une proposition officielle pour
la mise en œuvre de la diffusion électronique des mémoires et thèses, ainsi
que pour l’établissement des premiers
paramètres d’un projet pilote.
En novembre, un nouveau serveur dédié
plus efficace a été installé et des tests
ont débuté au sein du Département [»]
Infotech 49, Mars 2009
6
de génie informatique et génie logiciel
et du Registrariat. Une chaîne de travail éprouvée a été mise en place et un
guide d’utilisation détaillé a été préparé
à l’intention du déposant (personnel du
département) et de l’éditeur (personnel
du Registrariat).
niques des thèses et mémoires des étudiants de ce département. Nous en
sommes à valider toute l’opération. À
l’automne 2009, nous prévoyons être
prêts à étendre ce service à tous les départements si l’École nous en donne le
feu vert.
Depuis mars 2009, un projet pilote est
en cours avec la participation du Département de génie informatique et génie
logiciel. Le personnel affecté à ce projet a
déjà effectué les premiers dépôts électro-
PolyPublie est géré conjointement par le
Service informatique (machine, système,
sécurité, accès, etc.) et la Bibliothèque
(paramétrage, configuration, normes,
formation, soutien, etc.).
En terminant, mentionnons que la
prochaine étape sera de déterminer les
modalités d’implantation du dépôt des
articles et d’autres types de documents
produits à Polytechnique, et ce, à la demande de la Direction de la recherche et
de l’innovation.
L’îlot Trésor, une oasis de culture
Sylvie Rancourt
Les statistiques d’utilisation de la collection culturelle – qui était
demandée depuis longtemps – prouvent que le besoin existait
vraiment.
Les manuels de langue figurent parmi les documents les plus
empruntés. Ils sont suivis de près par les guides touristiques et
les romans. Par contre, certains ouvrages semblent méconnus
de notre clientèle. Vous êtes-vous déjà laissé aller à imaginer
tous les trésors qui se cachent derrière les points mauves de
cette collection?
Les amateurs de sports friands de belles photos et de statistiques pourront se régaler de textes assez courts portant sur
notre sport national ainsi que sur notre équipe de hockey préférée. Ces deux volumes se trouvent respectivement aux cotes
GV 846.5 M35 2006 et GV 848 C2 B78 2003.
Aux usagers attirés par l’évolution des sciences, nous suggérons :
« La surprenante histoire de la fée électricité », « Une histoire
du temps et des horloges » ainsi que « Histoire des sciences au
Québec ». Ces trois ouvrages contiennent une mine de renseignements intéressants et sauront sûrement vous captiver.
La culture vous intéresse? Qu’à cela ne tienne, nous avons aussi
pensé à vous! Pour connaître les 1001 films qu’il faut avoir vus
dans sa vie, rendez-vous à la cote PN 1995 M55 2006; les peintures de Claude Monet vous éblouiront dans l’ouvrage classé à
la cote ND 552 S24 2006 et la bande dessinée n’aura plus de secrets pour vous après la consultation du « Dictionnaire mondial
de la bande dessinée ».
Les passionnés d’histoire trouveront chaussure à leur pied en
feuilletant la collection « Aux limites de la mémoire ». Ces
quelques documents, illustrés de photos noir et blanc, racontent des pans de l’histoire québécoise selon différents angles.
« L’Hôtel du Parlement : mémoire du Québec » dévoile les secrets d’un édifice prestigieux. Enfin, l’ « Atlas historique du
monde méditerranéen » propose de nombreuses cartes illustrant les frontières politiques et religieuses de cette région à
travers le temps.
Vous désirez pratiquer une activité qui vous permettra de vivre
en bonne santé physique et mentale? Empruntez « Yoga :
guide complet » et le tour sera joué! Vous cherchez l’âme sœur,
mais ignorez comment être certain de l’avoir trouvée? Consultez « Êtes-vous faits l’un pour l’autre? » et vous aurez votre
réponse!
La collection culturelle comporte aussi plusieurs « beaux livres »,
véritables trésors remplis de photos uniques toutes plus attirantes les unes que les autres. Certains de ces ouvrages doivent
être consultés sur place, mais la grande majorité de ces documents peuvent être empruntés par toutes les catégories de personnel et par les étudiants bien entendu. Pour vous tremper
dans ce beau bouillon de culture – et pour plein d’autres bonnes
raisons que vous pourrez trouver –, nous vous convions à venir
faire un tour dans notre aire de détente et à y bouquiner en
toute tranquillité.
La surprenante histoire de la fée électricité
QC 507 B63 2006
Une histoire du temps et des horloges
BD 632 L27 2007
Histoire des sciences au Québec
Q 127 C2 C42 1987
Dictionnaire mondial de la bande dessinée
PN 6707 G28 1997
Aux limites de la mémoire
F 1053 A89
L’Hôtel du Parlement : mémoire du Québec
F 1053 D47 2007
Atlas historique du monde méditerranéen
G 1782 M42 C42 1995
Yoga : guide complet
RM 727 Y64 K72 2007
Êtes-vous faits l’un pour l’autre?
HQ 801 H63 2005
Infotech 49, Mars 2009
7
Une collection prestigieuse
Bourses CRSNG :
des détails qui comptent!
Marc Hiller
Madeleine Proulx
Grâce à un achat collectif négocié par la CREPUQ et auquel ont participé plusieurs bibliothèques universitaires
québécoises, nous sommes en mesure de vous offrir un
accès électronique à tous les volumes de la collection Lecture Notes in Computer Science publiés de 1997 à 2008
inclusivement.
Lors de concours pour des bourses de haut niveau, les demandes
des candidats doivent permettre aux examinateurs de repérer
rapidement les citations et la contribution à la recherche des
étudiants dans leur liste de publications. Une demande impeccable tant par son contenu que par sa présentation peut faire
toute la différence entre obtenir ou non une bourse de plusieurs milliers de dollars.
Cette collection prestigieuse, publiée par la maison
d’édition Springer, comprend plus de 5500 volumes publiés depuis 1973. La plupart comprennent des comptes
rendus d’ateliers et de conférences en informatique. On
y trouve des communications de plusieurs de nos chercheurs. Par ailleurs, les communications d’autres chercheurs de partout dans le monde publiées dans cette collection sont régulièrement citées par les auteurs de Polytechnique.
Pour l’instant, les livres de Lecture Notes in Computer Science ne sont pas répertoriés dans le catalogue de la Bibliothèque. Pour y accéder, rendez-vous sur le site www.
springerlink.com et choisissez « Computer Science » sous
l’intitulé « Subject Collection ». Puis, sur le côté droit de
l’écran, sous « Content Type », cliquez sur « Book Series »
afin d’obtenir le lien qui vous mènera à la liste complète
des volumes de cette magnifique collection.
À l’automne 2008, la Bibliothèque a fait ses premiers pas dans
le soutien accordé aux étudiants qui veulent être candidats aux
bourses du CRSNG.
La démarche a consisté à insérer dans le matériel
d’accompagnement des demandes des exemples de citation
respectant le style CRSNG. Les types de citations ont aussi été
expliqués lors de l’atelier de révision animé par Marie-Ève Plamondon, agente de recherche à la Direction de l’enseignement.
Quelques candidats qui en ont manifesté le besoin ont pu profiter des conseils personnalisés de Madeleine Proulx, de la Bibliothèque.
Les publications d’un étudiant des cycles supérieurs exigent tellement de travail qu’il vaut la peine de soigner les moindres
détails d’un dossier de candidature à une bourse pour qu’elles
soient vraiment mises en valeur. Mais les quelques minutes supplémentaires que nécessite un travail bien fait peuvent rapporter gros!
En appui aux demandes de subvention!
Madeleine Proulx
En septembre 2008, Huguette Mallet
et Madeleine Proulx ont contribué à la
revue de la littérature pour une demande de subvention de la professeure
Catherine Beaudry déposée aux Instituts
de recherche en santé du Canada.
À titre de spécialistes en recherche documentaire des banques de données en
sciences et en génie, ce tandem de
cerveaux a enrichi la documentation
déjà répertoriée par la professeure
Beaudry et ses collaborateurs. Leur apport a permis de compléter la liste
des sources d’information soumise à
l’organisme subventionnaire et d’établir
une liste de mots clés ciblant le sujet de la
recherche. Si la subvention est accordée
à la professeure Beaudry, cette participation se poursuivra, car les deux consœurs
deviendront membres à part entière du
projet de recherche.
Le travail de collaboration offert par la
Bibliothèque en appui au personnel, aux
professeurs et aux étudiants se concrétise
parfois dans des interventions originales
et diversifiées dont les retombées sont
appréciées!
Infotech 49, Mars 2009
8
Les fils qui ReSStent
Luc Foucault
Depuis la parution du dernier numéro, vous avez pu prendre connaissance de plusieurs nouvelles sur le site Web de la Bibliothèque. Qu’on pense à la barre d’outils LibX pour le fureteur FireFox, qui permet à certains services de la Bibliothèque de vous
suivre partout sur le Web, ou encore à E ! Science News, un intégrateur inédit de nouvelles scientifiques créé par un étudiant
de l’Université Laval. Autre exemple, le site arXiv.mobi permet la consultation d’articles scientifiques sur un cellulaire. Ces
informations, et bien d’autres, sont toujours accessibles à l’adresse :
www.polymtl.ca/biblio/quoideneuf/nouvelles/archive2008.php
Plus récemment, en janvier 2009, l’annonce des améliorations apportées au site Science.gov, portail d’accès aux ressources
scientifiques et techniques officielles américaines, a aussi fait l’objet d’une diffusion.
Nous avons su piquer votre curiosité ? Surtout, ne vous gênez pas pour consulter notre site. Les nouvelles y sont regroupées
dans la page Quoi de neuf?. Rappelez-vous aussi que vous pouvez vous abonner à nos fils RSS à l’adresse suivante :
www.polymtl.ca/biblio/quoideneuf/rss/comment.php
L’heure du « compte »
Marc Hiller
La crise économique s’est fait sentir à la Bibliothèque depuis le
début de l’automne 2008 par la dévaluation du dollar canadien.
Cela s’explique par le fait que les bibliothèques scientifiques et
techniques acquièrent une part importante de leurs collections
auprès d’éditeurs et de fournisseurs américains ou d’éditeurs
et fournisseurs autres qui utilisent le dollar américain comme
devise de facturation.
Le graphique suivant montre que de juin 2004 à janvier 2008
le pouvoir d’achat du dollar canadien en relation avec le dollar
américain s’est accru de façon presque continue. Nous avons
certes profité de cette amélioration pour augmenter nos achats
de livres ou contrer les effets des réductions budgétaires pendant quelques années. Puis, jusqu’en août 2008, nous avons
vécu une période de parité entre les deux devises. Depuis, c’est
la dégringolade.
Qu’est-ce que cela signifie pour
les achats de documents cette année?
Cette année, le budget des collections est de 883 000 $. Les
graphiques suivants comparent la répartition prévue du budget
avec celle que nous avons adoptée à la suite de la dévaluation
du dollar canadien. On constate que les hausses de coûts des
revues et banques de données ont grugé la moitié de la part du
budget qui avait initialement été allouée aux achats de livres.
Le budget des collections est maintenant épuisé. En conséquence, la Bibliothèque tente de cibler des catégories de
dépenses qui pourraient être reportées à plus tard afin de
permettre l’achat d’autres livres d’ici la fin de l’année budgétaire.
Infotech 49, Mars 2009
9
Échos de la boîte à suggestions
André Maltais
Portables critiquables
Apportez votre rétroprojecteur!
Le nombril du retardataire
« Les portables qu’on peut emprunter
comportent quelques problèmes. Premièrement, ils n’ont pas la nouvelle version d’Office alors qu’elle est installée
dans tous les autres labos de l’école. Il
est donc impossible de lire les fichiers
d’Office 2007 sur les portables.
« Une salle avec des rétroprojecteurs
pour que l’on puisse réviser les oraux, serait une bonne idée. »
« J’ai réservé un livre qui devait revenir le
23 novembre. Nous sommes aujourd’hui
le 28 et j’en ai besoin cette semaine. La
personne qui ne rapporte pas ce livre
n’aura qu’à payer un ou deux dollars
d’amende tandis que moi j’aurai de la
difficulté à faire mon travail. Pourriezvous y faire quelque chose? »
Deuxièmement, lorsqu’on travaille dans
Word, la police Greek est manquante et,
surtout, l’objet Microsoft Equation n’est
pas disponible. Il est donc impossible
d’écrire des équations, ce qui n’est pas
très pratique pour la rédaction des rapports qui en contiennent des dizaines! »
Alors là, on a de très bonnes nouvelles
pour vous. D’abord, à l’été 2008, on a entièrement renouvelé notre flotte de portables et les 25 nouveaux qu’on a achetés
permettent d’utiliser les logiciels Office
2007. Nos anciens portables ont « pris
le bord » puisque, trop vieux, ils ne pouvaient supporter la version 2007 d’Office
(c’est comme ça, parfois, les vieux; ça ne
supporte pas grand-chose!).
Autre bonne nouvelle : pour donner
suite à votre commentaire, un technicien
a équipé tous nos portables du logiciel
Microsoft Equation. Cela s’imposait, bien
sûr, étant donné la nature de vos travaux
(non mais parfois, on se demande où on
a la tête!).
Pour terminer, disons que nous
n’ajouterons pas la police Greek, d’abord,
parce que nous en offrons déjà beaucoup
et ensuite, parce qu’il en existe une quantité infinie et que nous ne voulons pas
nous embarquer dans un service d’ajout
de police à la demande.
Voilà. Maintenant, on aura un peu moins
honte de vous prêter nos portables.
« Munir certaines des salles pour le travail en équipe de projecteurs afin de
pouvoir se pratiquer lorsque nous avons
des présentations orales dans nos cours
ou à la fin de nos projets. »
Nos salles de travail en équipe ne sont
pas munies de rétroprojecteurs, mais
vous pouvez facilement en utiliser un
quand même. Pour cela, vous n’avez qu’à
réserver l’appareil au service audiovisuel
(pavillon principal : B-528.1, ou pavillon
Lassonde : M-1130) et demander au personnel de ce service de l’apporter dans la
salle que vous avez réservée à la Bibliothèque.
Ainsi, au lieu d’apporter votre vin (ce qui
ne se fait pas dans une bibliothèque!),
nous vous permettons « d’apporter votre
rétroprojecteur ».
De plus, savez-vous que trois de nos salles
de travail sont maintenant équipées d’un
grand écran relié à un ordinateur? Vous
pouvez donc y répéter le déroulement de
vos présentations en toute intimité!
Votre commentaire fait parfaitement ressortir que les conséquences d’un retard
sont loin de se limiter au seul désagrément, pour le retardataire, de payer une
amende.
En fait, les bibliothèques sont un service
collectif et l’usager qui emprunte un livre
doit être conscient que, durant la période du prêt, il en prive tous les autres
usagers.
Toutefois, outre sensibiliser les utilisateurs les plus insouciants au fait que la
terre ne tourne pas autour de leur nombril, nous ne voyons pas très bien ce que
nous pourrions faire d’autre, d’autant
plus que, à cause de leur prix exorbitant,
la Bibliothèque ne peut globalement pas
se permettre d’acheter ses livres en plusieurs exemplaires.
Augmenter le montant des amendes ne
nous paraît pas non plus une solution
envisageable puisque notre système informatique ne nous permet pas de gérer
différents types d’amendes. Nous serions alors forcés d’augmenter toutes
les amendes et non pas seulement celles
liées au cas que vous décrivez.
Fort heureusement, il n’arrive pas souvent qu’un retardataire prive un autre
utilisateur du livre dont il a besoin. Alors,
si cela vous arrive, vous pouvez très bien
demander à rencontrer notre responsable
du service de prêt, madame Lyse Bourget,
qui verra s’il n’existe pas une solution de
rechange pour vous prêter le livre dont
vous avez besoin (emprunt à une autre
bibliothèque, par exemple).
On ne va quand même pas vous laisser à
la merci du nombril d’un retardataire!
Infotech 49, Mars 2009
10
La Bibliothèque, c’est aussi des gens…
Lison Dallaire
qui se perfectionnent :
Marie-Hélène Dupuis, Mireille Landry
et Chantal Tétreault ont assisté à la
journée de perfectionnement Colombo
à l’École de technologie supérieure le 4
septembre 2008;
Manon Du Ruisseau a assisté, le 18
septembre 2008, à une journée « CREPUQ/
IDLS : Partenariat CREPUQ/UWO – état
d’avancement des travaux, nouvelle
structure de gouvernance, perspectives
et horizons nouveaux »;
Marie-Hélène
Dupuis
a
assisté
à un atelier précolloque intitulé
« ProfeTIC : Environnements numériques
d’apprentissage et bibliothèques », à HEC
Montréal, le 15 octobre 2008;
Manon Du Ruisseau et Ingrid Lecours
ont assisté au colloque « 10 ans de TIC à
l’université : Enseignement, recherche et
administration », organisé par la CREPUQ
et tenu à l’École Polytechnique les 16 et
17 octobre 2008;
Greg Whitney a assisté aux réunions du
sous-groupe de travail NST (Nouvelles
solutions technologiques) de la CREPUQ
le 17 octobre 2008;
Madeleine Proulx a suivi une formation
intitulée « La gestion de projet », donnée
à l’École de technologie supérieure les 30
et 31 octobre 2008;
Manon Du Ruisseau a assisté à une
formation de la CBPQ (Corporation des
bibliothécaires professionnels du Québec)
intitulée « Utilisation et production de
fils RSS en bibliothèque », le 31 octobre
2008;
Ingrid Lecours et Manon Du Ruisseau
ont assisté à une formation de la CBPQ
intitulée « Design, développement
et production de capsules vidéo
didactiques », le 14 novembre 2008;
Manon Du Ruisseau et Huguette
Mallet ont assisté à une formation de
la CBPQ intitulée « Intégrer les blogues
à sa pratique : atelier de création et
d’exploitation », le 28 novembre 2008.
qui s’impliquent :
Marie-Hélène Dupuis participe aux
travaux du nouveau Groupe de travail sur
la gestion concertée des opérations de
prêt et d’emprunt entre bibliothèques;
ce groupe a été créé en mai 2008 par
le Sous-comité des bibliothèques de la
CREPUQ;
Claire Biron a de nouveau accepté de
participer à la campagne Poly-Centraide
2008;
Marie-Hélène
Dupuis
a
fait
une présentation « Mieux vaut
tard que jamais : les compétences
informationnelles aux cycles supérieurs »,
dans le cadre du colloque « 10 ans de TIC
à l’université : Enseignement, recherche
et administration », organisé par le
Sous-comité sur les technologies de
l’information et de la communication de
la CREPUQ et tenu à l’École Polytechnique
les 16 et 17 octobre 2008;
QUI OBTIENNENT UNE
AFFECTATION :
Claire Biron a obtenu une affectation
temporaire sur un poste de technicienne
en administration de décembre 2008 à
février 2009;
Minh-Thu Nguyen assume le poste de
directrice de la Bibliothèque par intérim
depuis le 2 mars 2009.
présenté « Richard le jeune »; Minh-Thu
Nguyen, « Richard le gestionnaire »;
Claire Biron, « Richard le bâtisseur »;
Lison Dallaire, « Le harem de Richard »;
et André Maltais, « Richard le gars de
party ». Ce survol a permis de constater,
d’une part, que Richard avait accompli
beaucoup de choses à la Bibliothèque
et, d’autre part, que c’est une personne
qui s’implique, tant dans son travail que
dans les activités sociales. Par la suite,
Marc lui a remis un premier cadeau, soit
la « vue panoramique » qu’il avait de son
ancien bureau du pavillon Lassonde…
histoire de lui faire regretter un peu le
beau bureau qu’il a laissé en quittant
la Bibliothèque! Puis on lui a offert un
beau stylo Montblanc de la part de tout
le personnel de la Bibliothèque et de
M. Savard. Richard a semblé très content
et ému de recevoir ces deux présents. Le
party s’est ensuite déplacé au restaurant
Station F de Montréal, où un bon repas
nous attendait. C’est donc dans une
ambiance des plus amicales que s’est
déroulé ce souper. Rires, plaisanteries
et taquineries fusaient de toutes parts.
Une belle façon de souligner que Richard
était et demeurera toujours notre bien
aimé patron… mais surtout notre bon
ami à tous!
qui font des choses :
Sylvie Rancourt et son conjoint Pierre
ont présenté leur miniroman Les six bras
d’Alexandra au Salon du livre de l’Estrie
le dimanche 19 octobre 2008 avec une
séance de dédicace. Ils ont également
présenté leur album Simon et le chasseur
de dragons au Salon du livre de Montréal
le vendredi 21 novembre 2008 avec une
séance de dédicace.
qui s’amusent :
C’est vendredi le 26 septembre dernier
que tout le personnel de la Bibliothèque
ainsi que M. Gilles Savard ont été conviés
à un cocktail suivi d’un souper afin de
souligner dignement le départ de Richard
Dumont pour l’Université de Montréal.
Le tout a débuté à 17 h par un cocktail
à la Bibliothèque, où plusieurs surprises
attendaient notre ancien directeur! Afin
de retracer le « chemin polytechnicien »
de Richard, nous lui avons dévoilé cinq
photos, avec explications : Marc Hiller a
En terminant, un gros merci aux
organisateurs de cette belle fête : Lyse
Bourget, Lison Dallaire, Nathalie
Dionne, Marie-Hélène Dupuis, Marc
Hiller, Huguette Mallet, Minh-Thu
Nguyen et Greg Whitney.
Le 16 octobre 2008, histoire de déjouer
la grisaille de l’automne, le Comité [»]
Infotech 49, Mars 2009
11
des activités sociales (CAS) a convié
le personnel à un dîner « bouffe
communautaire ». Plusieurs personnes
ont répondu à cette belle invitation dont
le but était de partager entre collègues
de petits plats froids maison. Durant
le dîner, un jeu intitulé « Fais-moi un
dessin » a permis aux invités de s’amuser
en dessinant au tableau un titre de
conte, le thème désigné pour le jeu. Trois
équipes se sont affrontées : celle de Marc
Hiller, Lyse Bourget, Huguette Mallet
et Manon Du Ruisseau; celle de Greg
Whitney, Ingrid Lecours et Barbara
Sandrzyk; et celle de Madeleine Proulx,
Sylvie Rancourt et Mireille Landry.
Les scores ont été respectivement de 6,
16 et 12. C’est donc l’équipe de Greg qui
a été consacrée championne. Aux dires
des participants, ce fut une activité bien
amusante.
qui fêtent Noël :
Le coup d’envoi du jeu « À chacun son
téteux » a sonné le début des festivités
de Noël pour l’année 2008. Ce petit jeu
simple, mais bien amusant, a été orchestré
par Nathalie Dionne. Le but du jeu
était de couvrir la personne pigée de
petits cadeaux ou de petites attentions,
mais sans se dévoiler. Dès les premiers
jours, les participants s’en sont donné à
cœur joie en envoyant des messages, des
diaporamas, des photos truquées, etc.
Plus le jeu avançait, plus les attentions se
complexifiaient. Par exemple, Chantal
Tétreault a eu droit à une salutation à la
radio; François Darrick, à deux chorales;
Mireille Landry, à un message lu
publiquement; et Manon Du Ruisseau,
à un fabuleux montage. Toutefois, toute
bonne chose ayant une fin, après deux
semaines intensives de tétage, on a
décerné trois prix.
1. .Découvrir son téteux : Il a fallu faire
un tirage au sort pour déterminer le
gagnant puisque André Maltais, Louise
Desaulniers, Mylène Lajoie, Ingrid
Lecours, François Darrick et Francine
Trudeau ont découvert leur téteux.
L’heureuse gagnante fut Ingrid;
2. .Meilleur acte de tétage : La gagnante
fut Huguette Mallet pour avoir orchestré
le message à la radio;
3. .Pour l’ensemble de son œuvre de
tétage : La gagnante fut Marie-France
Lévesque.
Entre-temps, Barbara Sandrzyk a lancé
son jeu de chansons de Noël. Le but du jeu
consistait à donner le titre de la chanson
à partir d’un extrait tiré d’un couplet ou
du refrain. Même si ce jeu était moins
spectaculaire que le premier, plusieurs
personnes y ont participé, et près de
la moitié ont trouvé toutes les bonnes
réponses. Un tirage au sort a déterminé
la gagnante, Nathalie Dionne.
tout le restaurant. Placés comme nous
l’étions, autour d’une table carrée, on
imagine sans peine que nous n’avions
pas les coudées franches! Comme l’a fait
remarquer une collègue, on peut dire que
cette soirée nous a tous « rapprochés »
les uns des autres! Mais trêve de
plaisanterie, la soirée du 18 décembre a
été très agréable, la nourriture bonne et
généreuse, et l’ambiance excellente.
À la mi-décembre, André Maltais nous
a dévoilé le troisième jeu des festivités de
l’avent : le jeu des surnoms. Comme le nom
l’indique, le but du jeu était d’associer un
surnom à un ou une collègue de travail.
Dans la liste de 24 surnoms, il y en avait
des comiques (comme Barniques ou
Bouboule) et des insolites (comme Q-Tips
ou Maringouin). Ti-Bœuf, la personne qui
a eu le plus de bonnes réponses, et P’tite
abeille électrostatique, la personne qui
n’a pas été découverte, ont toutes deux
gagné un prix. Pouvez-vous deviner de
qui il s’agit?
Barbara Sandrzyk
En dernier lieu, Greg Whitney nous a
proposé un amusant jeu de rôles. Dès
notre entrée dans la salle multifonctions,
nous devions piger un petit papier
contenant nos instructions. La plupart
de ces papiers étaient restés blancs, sauf
pour quelques malchanceux qui devaient
présenter des tics. Par exemple, Nathalie
Dionne devait se passer la main dans les
cheveux, Madeleine Proulx, se plaindre
continuellement de l’hiver, André
Maltais, être fatigué parce qu’il a passé
une nuit blanche. Certains tics n’étaient
vraiment pas évidents, et il fallait
réellement être fin observateur!
Pour conclure, sur une note plus sérieuse,
le Comité des activités sociales (CAS) a
souligné le bon travail de notre directeur
par intérim, Marc Hiller, et, par la même
occasion, a voulu l’aider dans la sélection
du nouveau directeur de la Bibliothèque.
Pour ce faire, il lui a proposé, pancarte
à l’appui, la candidature d’un homme
d’une quarantaine d’années, bon leader
et disponible. Cet homme se nomme
Mario Dumont! Marc a promis d’étudier
sa mise en candidature et d’en parler
avec son patron, Gilles Savard!
Le repas de Noël, le jeudi 18 décembre,
est venu clore les festivités pour l’année
2008. Nous nous sommes rendus dans un
charmant petit restaurant nommé Bistro
des Moulins. Notre groupe, composé
d’une vingtaine de personnes, occupait
qui voyagent :
Greg Whitney, notre globe-trotter
attitré, s’est envolé pour Las Vegas, où il
a séjourné du 18 au 26 août 2008. C’est
sous un ciel ensoleillé et sans nuages et
par une chaude température oscillant
entre 43 °C et 45 °C qu’il a entrepris de
belles visites dans cette ville tape-à-l’œil
qui ne dort jamais. Résidant au Caesars
Palace, Greg a pu admirer le style « grécoromain » de cet immense complexe très
luxueux ainsi que les derniers vestiges du
passage de « Céline », dans la boutique
de souvenirs. Il ne lui a fallu que 3 ou 4
jours pour visiter les principaux hôtels du
fameux Strip de Las Vegas : Mandalay
Bay, Luxor, Excalibur, Tropicana, New York
New York, MGM Grand, Monte Carlo,
Aladdin, Bellagio, Paris, Ballys, Flamingo,
Imperial Palace, Harrah’s, Venetian,
Mirage, Treasure Island, Wynn, Riviera,
Circus Circus, Sahara, Stratosphere, etc. Il
a également assisté aux spectacles O, Love
et Mystère du Cirque du Soleil. De plus, il
a visité le « vieux Las Vegas », le centreville original datant de 1905, qui débute
à l’intersection de Freemont Street et
de Main Street, la rue où les premiers
casinos ont vu le jour durant les années
quarante et cinquante. Fait étonnant, audessus de cette rue est suspendu, à une
hauteur de 30 mètres (9 étages), un toit
convexe muni d’un écran géant composé
de 12 millions de voyants DEL, aussi long
que cinq terrains de football! Regarder
un film – 550 000 watts de son! – sur cet
écran super-géant est une expérience
assez hallucinante, semble-t-il! Qui dit
Las Vegas, dit gambling; alors Greg a joué
aux machines à sous et il a gagné 250 $!
Que faire d’une telle somme? Pourquoi
pas se payer un bon souper au luxueux
restaurant français situé dans l’autre
tour Eiffel avec une vue magnifique
sur le lac artificiel et les fontaines de
l’hôtel Bellagio? Là où la chemise à
manche longue et le pantalon long [»]
Infotech 49, Mars 2009
12
sont de mise… et où, heureusement,
le restaurant prête des chaussettes aux
hommes lorsqu’ils sont pieds nus dans
leurs sandales! À ce souper, Greg a porté
une attention particulière à la bouteille
de vin qu’il commandait… les prix variant
en effet de quelques dizaines de dollars à
quelques dizaines de milliers de dollars la
bouteille! Ce qui a le plus étonné Greg?
D’une part, la fumée des cigarettes
et des cigares, omniprésente dans les
casinos (on n’est plus habitués à cela!),
et, d’autre part, le fait qu’il y a toujours
deux files d’attente (VIP et Monsieur ou
Madame Tout-le-monde) partout : dans
les lobbys d’hôtel, les restos, les taxis,
etc. En somme, un autre beau voyage
« torride » pour notre grand voyageur!
André chez les Bretons! Tel pourrait être
le titre de la petite histoire de voyage
d’André Maltais, qui s’est retrouvé
une fois de plus chez ses beaux-parents
Raymonde et Ronan Douérin à Locronan,
en Bretagne, du 20 mars au 16 août 2008.
Un long séjour de repos pour André,
sa conjointe Anne et leur fils Léo. Très
rapidement, notre ami André s’est fait
une petite routine : joutes de pétanque
au bord de l’étang, visites au Bar des Arts,
petites gâteries avec Léo à la boulangerie
Brien, promenades au bord de la rivière
Scorff. Pour Anne, c’était un retour à
la maison familiale; pour Léo, c’était
l’expérience de fréquenter une école
bretonne, l’école Paul-Langevin, pour y
compléter sa 3e année primaire. Il s’y est
fait très facilement de nombreux amis,
dont Théo, qui fut le plus significatif;
ils sont devenus inséparables. Léo a
également fait un « Village vacances »,
expression française pour un camp de
vacances. Il a passé une semaine à SaintJean-de-Monts, un très beau site pour les
jeunes au bord de l’océan Atlantique. Il
s’y est bien amusé, d’autant plus que la
mascotte du village s’appelait… Léo! En
somme, pour André et sa petite famille,
un beau séjour de cinq mois, une belle
façon de se ressourcer et de voir le temps
passer en compagnie de la parenté. André
se rappellera longtemps les succulents
et interminables moments passés à une
table autour de laquelle des convives
de toutes les générations confrontaient
leurs idées avec autant de passion que de
bonne humeur.
Décidément, Greg Whitney a « les
voyages dans le sang », et toutes les
occasions sont bonnes pour quitter le
Québec, surtout en hiver! Cette fois, c’est
Hélène et Elzo, des amis à lui qui vivent
à Rotterdam, qui lui ont demandé de
devenir le parrain calviniste de Heijko, leur
nouveau petit bébé. Notre globe-trotter
a quitté le Québec pour s’envoler vers
l’Europe durant la période des Fêtes. Il a
d’abord visité le sud de l’Écosse pendant
une semaine, fêtant Noël à la québécoise
à Édimbourg et à Glasgow. De retour sur
le continent, un petit détour en Belgique
s’imposait pour visiter la ville médiévale
de Bruges et acheter des feux d’artifice
« costauds » pour la fête du Nouvel An.
Puis aux Pays-Bas, Greg a visité d’autres
villes, dont Dordrecht, Gouda, La Haye,
Vlissingen, Utrecht. Le soir du Nouvel An,
installé au bord du fleuve Maas (Rhin), il
a lancé des feux d’artifice dans les airs,
comme des dizaines de milliers d’autres
Hollandais qui s’y étaient rassemblés. De
23 h 30 à 0 h 30, tout le ciel de Rotterdam
s’est enflammé grâce aux milliers de feux
d’artifice lancés chaque minute. Greg
n’oubliera jamais cet immense spectacle
pyrotechnique commun improvisé, une
tradition annuelle partout aux Pays-Bas.
La cérémonie de baptême du petit Heijko
s’est déroulée dans une cathédrale du 13e
siècle nommée Grote Kerk, à Dordrecht.
Greg a dû prononcer son serment de
parrain en langue hollandaise… ce qui
semble avoir bien fait rire les Hollandais
présents, car le « gros » accent allemand
de Greg s’est fait, paraît-il, bien entendre!
Une magnifique cérémonie traditionnelle,
malgré l’ambiance austère calviniste, aux
dires de notre collègue.
qui reviennent :
André Dupuis est de retour à son
poste de commis à la conservation des
documents aux Services techniques
depuis le 2 février 2009;
Cynthia Lisée a été réengagée à titre de
bibliothécaire contractuelle pour donner
deux sections du cours ING6900 à la session
d’hiver 2009, et comme correctrice pour
l’ensemble des groupes de ce cours. De
plus, depuis le 25 mars 2009, elle occupe
le poste de bibliothécaire aux Services
d’accès à l’information, en remplacement
de Geneviève Gamache-Vaillancourt.
qui demeurent :
Barbara Sandrzyk a obtenu le
poste régulier de technicienne en
documentation aux Services techniques.
ET QUI QUITTENT :
Mélina Carelli a quitté son poste de
commis des Services techniques en mars
2009;
Ingrid Lecours a obtenu un poste
de bibliothécaire à la Commission
scolaire de Laval. Elle a quitté le poste
de bibliothécaire (remplacement de
Geneviève Gamache-Vaillancourt) le 25
mars 2009.
Publié deux fois par année, aux semestres d’automne et d’hiver, l’Infotech est le bulletin de la Bibliothèque de l’École
Polytechnique. Il a pour but d’informer la communauté sur les activités, les ressources et les services de la Bibliothèque
de même que sur les diverses tendances dans le monde des bibliothèques universitaires nord américaines.
L’Infotech est diffusé par courriel, en format HTML et PDF, aux étudiants, aux professeurs ainsi qu’à tout le personnel
de l’École. Un comité de rédaction de sept personnes assiste l’éditrice :
Éditrice : Lison Dallaire • .Comité de rédaction : Marie-Hélène Dupuis, Luc Foucault, Geneviève Gamache-Vaillancourt,
Marc Hiller, André Maltais et Sylvie Rancourt • Mise en page Web : Nathalie Dionne