5,4 millions

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5,4 millions
En ligne
Les newsletters
de sudouest.fr
remportent
un réel succès
SAMEDI 30 AVRIL 2016
www.sudouest.fr
Page 3
?
NOUVELLE FORMULE
Développement
Au service de tous,
le journal diversifie
ses activités
Page 2
Publicité
La force de la régie
s’exprime du
papier au Web
Page 7
Dans sa dernière version, votre quotidien affiche de nombreux changements. PHOTO THIERRY DAVID/« SUD OUEST »
Beaucoup
plus
qu’un journal
INTERACTIVITÉ « Sud Ouest » dévoile sa nouvelle maquette
et donne plus que jamais la parole à ses lecteurs Pages 4 et 5
La rédaction a revisité votre hebdomadaire. TH. DAVID
Le « Mag » fait
peau neuve
et embrasse
toute la région
WEEK-END Le rendez-vous
du samedi devient « Mag »
et rythme davantage
ses thématiques Page 6
Vous êtes
5,4 millions
à lire le journal, le site
et les applications mobiles.
source : ACPM ONE GLOBAL 2016 V1 - Indicateur 30 jours
Partageons plus
que l’information
2
Opinions
zavances
Samedi 30 avril 2016 SUD OUEST
ÉDITORIAL
« Sud Ouest »,
plus qu’un journal
u moment même où la presse doit affronter la plus essentielle des remises en question auxquelles elle ait été
confrontée, jamais « Sud Ouest » n’a été autant consulté. C’est l’un des grands paradoxes de ces temps nouveaux.
Aux lecteurs des 250 000 exemplaires vendus chaque jour
s’ajoutent les 10 000 abonnés numériques, tandis que la consultation de notre site Web nous place en deuxième position
de la presse quotidienne régionale. Tous, vous nous dites à la
fois votre désir de conserver un journal auquel vous êtes fortement attachés et votre aspiration à nous voir évoluer en
même temps que notre époque.
Ce à quoi notre journal s’est toujours efforcé de répondre.
Avec des ruptures décisives, quand par exemple il a fallu
abandonner, voilà presque quinze ans, un grand format pour
ce tabloïd que « Sud Ouest Dimanche » avait déjà expérimenté. Avec des glissements progressifs parfois, presque insensibles, mais qui s’efforcent d’entendre les désirs sourdement
exprimés. C’est l’une de nos fonctions ; fonction encore plus
nécessaire aujourd’hui avec l’apparition d’une nouvelle région administrative, car notre journal épouse le territoire
d’une vaste entité aux frontières fluctuantes, du sud du Limousin et de la Vendée aux frontières pyrénéennes basque et
béarnaise, des marches toulousaines aux sables de la côte. Un
jour, le géographe Yves Lacoste,
YVES
HARTÉ
pour définir notre région, trouva
[email protected]
cette réponse : « Le Sud-Ouest,
c’est “Sud Ouest”. »
« C’est un lien particulier,
De fait, nous sommes, au fil des
que nous devons
ans, devenus à l’image des habimaintenir et réinventer,
tants de terroirs dissemblables
qui est devenu une
mais unis par une même force
d’attraction atlantique, habitués
marque citoyenne,
aux mêmes lumières océanes,
faite de modération
connaissant la touffeur des aprèset d’humanisme »
midi d’orage l’été, les jours tendres de septembre, les lourdes
pluies du printemps. « Sud Ouest » est plus qu’un journal.
C’est un lien particulier, que nous devons maintenir et réinventer, qui est devenu une marque citoyenne, faite de modération et d’humanisme, de fort attachement à notre sol et à
notre mode de vie et qui, curieusement, n’a jamais empêché
les plus grandes aventures.
À compter du 30 avril, un nouveau quotidien vous est proposé. Semblable mais différent de celui que vous connaissez.
Plus en phase avec son complément numérique. Passant de
son support papier à son édition du soir sur tablette ou
smartphone. Mais toujours fidèle à ce qui est
rassemblé sous son seul nom : « Sud Ouest ». C’est-à-dire un
pays. Votre pays.
A
ÇA VA FAIRE
DU BRUIT
Vous chez nous. Organiser ses séminaires et autres réunions au sein
de notre siège social à Bordeaux,
c’est dorénavant possible !
« Sud Ouest » loue des espaces,
avec vue imprenable sur la Garonne et les quais, à destination
des collectivités ou des entreprises.
Nous organisons votre journée
dans nos murs avec, si besoin, une
partie réceptive et la programmation d’intervenants.
Contact :
[email protected]
+25
L’année
2015 a été
marquée
par une augmentation
importante du trafic sur
notre site sudouest.fr.
+ 20 % de visites, + 15 %
de pages vues et + 25 % de
visiteurs uniques.
Une progression qui
continue cette année.
sur
sudouest.fr
Partageons
plus que
l’information »,
telle est la nouvelle
« baseline » du journal
« Sud Ouest ». Un slogan
qui souligne la
diversification en cours
des activités de
l’entreprise, présentée
dans les pages à suivre.
Tout en restant fidèles
à notre cœur de métier :
informer… et partager.
Retrouvez sur notre site
l’entretien de Patrick Venries
en vidéo.
ENTRETIEN
« Il ne faut pas
se fixer de limites »
DYNAMIQUE
Pour le directeur
de « Sud Ouest »,
l’entreprise doit se
diversifier, et elle le fait
Une nouvelle formule, pour le quotidien, l’édition du dimanche et le
« Mag ». « Sud Ouest » croit donc
encore au papier ?
Patrick Venries Ce serait un comble de ne pas y croire ! Tous les médias que produit l’entreprise doivent défendre leurs chances, le papier comme les autres, afin de
satisfaire nos lecteurs réguliers, nos
abonnés, mais aussi nos occasionnels. Pour cela, nous avons pris le
soin de tester le journal auprès de
panels de lecteurs, et nous avons
apporté des améliorations (lire en
pages 4 et 5) que nous avons testées de nouveau devant ces panels.
Aujourd’hui, ce que nous proposons a été mis au goût du jour.
Toutefois, Internet connaît aussi de
nombreuses évolutions et de nouvelles offres…
Nous avons des objectifs élevés concernant les évolutions numériques, et nous nous en donnons les
moyens. Nous ne sommes pas
qu’un titre généraliste régional.
Nous avons multiplié les newsletters, économiques d’abord, puis
rugby, bassins de vie, et beaucoup
d’autres projets vont suivre. Aujourd’hui, un abonné peut sélectionner ce qui l’intéresse : La Rochelle par exemple, mais aussi
l’économie et le rugby. Il a ainsi
trois médias fabriqués pour lui.
C’est une forme très moderne de
consultation de l’information.
Au sujet des entreprises, pourquoi
accueillez-vous à « Sud Ouest »
des start-up dans un incubateur et
un accélérateur ?
Patrick Venries, directeur général délégué de Sapeso
et directeur de la publication « Sud Ouest ». PH. LAURENT THEILLET/«SO »
Si on ne contrôle pas l’ubérisation
en cours de nos activités traditionnelles, d’autres le feront. Nous préparons l’avenir en accueillant les
gens les plus
innovants que
l’on puisse
« Tous nos
trouver ausavoir-faire
tour de nous.
doivent servir
Début avril,
de base de
nous héberdéveloppement geons l’incupour de
bateur de la
nouvelles
société 1kubator et lançons
activités »
l’accélérateur
Théophraste, filiale du groupe. Il
accueille des start-up susceptibles de
proposer des développements autour de l’information, notre cœur
de métier.
Nouveau logo, nouvelle stratégie,
la régie SOP se présente comme
une agence de communication.
Pour quelle raison ?
Comme l’ensemble de l’entreprise,
la régie a engagé sa transforma-
tion. Elle est naturellement toujours aussi performante sur ses métiers traditionnels, mais elle doit répondre à de nouveaux besoins des
annonceurs, comme faire du surmesure pour montrer à nos clients
que nous sommes leur solution.
De son côté, la rédaction aussi diversifie ses activités. Jusqu’où peut
aller la compétence de « Sud
Ouest » ?
‘‘Sud Ouest’’, c’est d’abord un principe inviolable : produire une information de qualité. Sur ce socle,
on peut réfléchir aujourd’hui à
tout. Tout lancer, tout faire, tout expérimenter, c’est vraiment le moment.
Tous nos savoir-faire reconnus
par la communauté régionale doivent servir de base de développement pour de nouvelles activités :
l’événementiel, la mise en relation
des gens à travers les débats, l’accueil dans notre entreprise, les conférences, les manifestations régionales… Il ne faut pas se fixer de limites.
SUD OUEST
3
Samedi 30 avril 2016
Actualité Sud Ouest
EN BREF
ABONNÉS
Une lettre et des avantages
pour les abonnés
Pour les abonnés et rien que pour les
abonnés, la newsletter mensuelle est à
la fois un best of des articles qu’il ne fallait pas manquer et le rendez-vous incontournable des bons plans pour les
abonnés papier et/ou numérique au
journal « Sud Ouest ». On y trouve les
derniers e-books à télécharger, mais
aussi des jeux-concours, des invitations
à des spectacles ou à des rencontres
sportives, des sorties, des croisières… La
grande majorité des newsletters de
« Sud Ouest » sont gratuites et disponibles sur simple inscription. Pour cela, il
suffit de se rendre à l’adresse suivante :
http://profil.sudouest.fr/newsletters/
BORDEAUX 7
« Direct Matin Bordeaux7 »
au plus près des quartiers
Depuis 2004, « Bordeaux7 » est le quotidien d’information gratuit édité par
« Sud Ouest », en partenariat avec
« Direct Matin ». Diffusé à 30 000
exemplaires tous les matins (du lundi
au vendredi) dans l’agglomération bordelaise, il est hyperurbain et traite de la
vie de l’agglo sous tous ses aspects.
« En 2016, nous voulons être encore
plus proches de nos lecteurs », affirme
Sophie Lemaire, sa responsable, qui a
lancé l’opération En’vie de quartier. Chaque mois, « Bordeaux7 » consacre une
semaine entière de reportages à un
quartier de Bordeaux : Saint-Michel, la
Bastide, Caudéran… Pour trouver le journal, c’est facile. Il est distribué en 15 lieux
différents, souvent proches des axes du
tramway, par des colporteurs habillés
aux couleurs du journal. On peut aussi
trouver « Direct Matin Bordeaux7 »
toute la journée dans des présentoirs
installés dans plus d’une centaine
de lieux en ville ou sur
www.bordeaux7.com
ADHÉRER
Une association pour
les lecteurs et internautes
Depuis 2012, l’Association des lecteurs,
internautes et mobinautes de
« Sud Ouest » œuvre à renforcer le lien
entre « Sud Ouest » et ceux qui lisent
ses supports. Elle organise des rencontres et participe à la vie de l’entreprise.
Pour y adhérer, rendez-vous sur :
http://www.alimso.fr/adhesion/
À chacun sa newsletter
pour faire « son » info
INTERNET
La segmentation
de l’info produite par
la rédaction de « Sud
Ouest » permet aux
lecteurs, internautes,
mobinautes, de
sélectionner leurs
lectures selon leurs
centres d’intérêt
ans l’offre de newsletters de
« Sud Ouest » (http://profil.
sudouest.fr/newsletters/), il y
a d’abord la toute première : celle qui
arrive à 8 heures, tous les matins,
tous les jours de l’année, gratuitement sur simple inscription.
« C’est ‘‘La Matinale’’, une newsletter pour ceux qui ne veulent pas
commencer la journée sans savoir
de quoi sera faite l’actualité du jour »,
explique Sébastien Marraud, chef de
la rédaction de sudouest.fr.
Sept articles et sept infos dans un
e-mail qui donne le ton de la journée
qui commence. Les accros à l’info,
qui veulent être alertés en temps
réel, s’abonneront en plus aux « Alertes infos de la rédaction », envoyées
pour annoncer chaque information
majeure.
D
pionnière, la lettre
Ouest Éco »
1C’estLa«leSud
rendez-vous incontournable
des entreprises, de l’emploi et des décideurs de la région.
Réalisée par une équipe de quatre
journalistes, elle paraît les lundis,
mercredis et vendredis à 14 heures
et propose un panorama complet
de l’actualité économique dans le
Grand Sud-Ouest.
Étroitement liée à « Sud Ouest
Éco », la page entièrement consacrée
à l’économie sur sudouest.fr, la newsletter économique est indispensable pour prendre le pouls de la
grande région, savoir quelles sont les
entreprises qui bougent, celles qui
innovent, celles qui embauchent,
mais aussi connaître les dirigeants
LES CHIFFRES
DU WEB
La rédaction Internet de « Sud Ouest » va continuer
de proposer de nouvelles newsletters PH. THIERRY DAVID « SO »
au travers des portraits qui leur sont
consacrés.
Si la newsletter « Éco » est disponible gratuitement sur simple inscription, elle offre aussi des informations
exclusives aux abonnés.
Le récap
pour ne rien manquer
2
C’est la newsletter régionale par excellence. Du lundi au vendredi, à
17 h 30, elle propose gratuitement
l’essentiel de l’actualité du territoire
couvert par « Sud Ouest ».
C’est la newsletter qu’on lit pour
se remettre à jour avant le dîner. La
promesse de ce « récap », c’est ce qui
fait l’ADN de « Sud Ouest » : l’actualité régionale et départementale.
On peut s’inscrire au récap de son
département, mais aussi à celui du
département voisin ou pourquoi
pas à la totalité des récaps : Béarn,
Charente-Maritime, Dordogne, Gi-
ronde, Landes, Lot-et-Garonne, Pays
basque.
5,5
Le « Sud Ouest
Rugby Mail »
Lancée d’abord à un rythme quotidien pendant la Coupe du monde,
elle est devenue hebdomadaire lors
du Tournoi des Six-Nations. Elle est
envoyée tous les vendredis, aux alentours de midi.
Réalisée par les reporters spécialistes de rugby de « Sud Ouest », elle
s’adresse aux amoureux de rugby
de la région et au-delà. À ceux qui se
passionnent pour le Quinze de
France comme à ceux qui s’intéressent au championnat de Fédérale 1.
Le « Rugby Mail », c’est la newsletter qu’on lit avant son week-end de
rugby pour être parfaitement au
courant des dernières infos, des dernières anecdotes, des analyses et des
horaires de tous les matchs.
3
ALLEZ PLUS LOIN DANS L’INFO
AVEC L’OFFRE 100 % NUMÉRIQUE
C’est, en millions, le nombre
de visites mensuelles sur les
applications mobiles de
« Sud Ouest ». Un des
meilleurs scores de la presse.
100 000
personnes sont inscrites à
l’ensemble de nos newsletters (lire ci-contre).
329 000
followers suivent sur Twitter
« Sud Ouest »… qui compte
aussi 322 000 fans sur
Facebook.
1€
/mois*
SANS ENGAGEMENT
* Tarif à partir de
Rendez-vous sur :
abonnement.sudouest.fr/digital
4
5
SUD OUEST Samedi 30 avril 2016
Samedi 30 avril 2016 SUD OUEST
Sud Ouest Région
TABLEAU DE BORD DE LA SEMAINE
Léa Salamé préférée car « virevoltante et
Nathalie Saint-Cricq, pourtant responsable du service p
France 2, est remplacée ce soir par Léa Salamé. Selon «
enchaîné », Michel Field l’a choisie car il la juge « virevolt
LE
PIÉTON
EN HAUSSE
EN BAISSE
Le Piéton en forme !
Zappés, les zappings
C’est « LE » rendez-vous plébiscité
par tous nos lecteurs. Dans les différentes villes où il sévit, le Piéton est
le roi de nos séquences locales. Le
Piéton continue donc évidemment
sa route, et change juste son logo...
arrondi.
Le zapping n’a pas survécu au changement de maquette. Cette petite
info située en haut de nos pages
dans la version précédente, et ce
dans plusieurs séquences de lecture, n’était pas assez lue. L’espace
laissé libre aère la page.
Nos lecteurs testeurs
sous le charme
Réunis dans des panels composés
avec attention pour qu’ils soient représentatifs (1), les lecteurs testeurs
de « Sud Ouest » ont l’habitude de
se retrouver pour juger des nouveautés qui seront proposées. Ce fut
le cas en mars, où ils ont réagi aux
évolutions graphiques de notre
journal. Ils n’ont pas manqué de
nous faire part de leurs critiques, négatives comme positives. Nous
avons sélectionné certains de leurs
avis, publiés ci-dessous.
(1) Si vous voulez les rejoindre, inscrivezvous sur panel.sudouest.com
VERBATIM
« Il est
plus clair,
plus coloré »
« Les couleurs,
ça sert de repères »
Pascal, 37 ans, abonné
Claire, 54 ans
« C’est plus agréable
à lire, plus visuel »
« L’orientation est plus
facile avec les couleurs »
Michel, 49 ans, abonné
Denis, 51 ans, abonné
« Plus attrayant »
Nathalie, 47 ans
« Je trouve ça plus
visible, les rubriques
plus claires »
Jacques, 52 ans
« La même chose
en mieux »
Pierre, 54 ans
« C’est plus jeune »
« Pour toucher
encore plus
de monde »
Elvire, 40 ans, abonnée
Sophie, 48 ans
« Plus séduisant »
Virginie, 39 ans
« Les faits sont sacrés,
les commentaires
sont libres »
Président-directeur général : Olivier Gerolami
Directeur général délégué,
directeur de la publication : Patrick Venries
Direction de l’information : Yves Harté, Laurent
Cramaregeas, Francis Dupuy
« Il me correspond
mieux»
Chantal, 34 ans
Chef de projet de ce supplément :
Stéphane Vacchiani
Illustration de une : Thierry David
Secrétariat de rédaction et mise en
page : Delphine Coppé, Christophe Vigier
et Laurent Mazzaggio
Rédaction: Carole Villeneuve, Agnès
Dupont-Philippe, Gislaine RaymondDauga et Stéphane Vacchiani
Siège social : 23, quai des Queyries,
CS 20001, 33094 Bordeaux Cedex
Tél. 05 35 31 31 31.
www.sudouest.fr
Un journal de journalistes… et de lecteurs
NOUVEAUTÉS À la découverte
des évolutions du journal, toujours plus
tourné vers ses lecteurs. Suivez le guide
ous l’avez voulu, « Sud Ouest »
l’a fait. Ce pourrait être le slogan de l’évolution de notre
édition papier quotidienne, tant les
responsables du journal ont souhaité associer les lecteurs à ces transformations. La réflexion a été menée au sein de l’entreprise pour décider des nouveautés de notre
quotidien et de sa nouvelle formule,
datée du 30 avril 2016.
« Le lecteur, le client doit être au
cœur de nos préoccupations », justifie Patrick Venries, directeur général délégué. « C’est la première fois
que les lecteurs demandent une
telle remise en cause », a insisté Laurent Cramaregeas, directeur adjoint
de l’information, à l’attention des
journalistes. « Leurs attentes peuvent se résumer à deux niveaux : le
lecteur ne veut plus lire le matin ce
qu’il sait déjà depuis la veille par notre site Web, sudouest.fr, la télé, les
radios, et plus encore par les réseaux sociaux, et ils veulent exister
davantage, eux-mêmes, dans nos
pages. »
Une attente d’« interactivité » en
quelque sorte, qui fait naître un
nouveau rendez-vous baptisé
« Sud Ouest & vous » (lire ci-dessous).
Un rendez-vous quotidien qui sera
en première page du cahier d’informations départementales.
V
comme
la une
U
Cependant, le premier point spectaculaire, c’est évidemment la une.
La première page du journal s’impose à tous, sur le présentoir, chez
le diffuseur, sur la table quand on
pose le journal avant de le lire. Dans
une précédente étude, les lecteurs
reprochaient souvent à « Sud
Ouest » de ne pas assez assumer ses
choix dans cette « vitrine ». « Trop
tiède, trop timide », disaient les per-
sonnes interrogées, qui voulaient
mieux voir ce que l’on mettait en
valeur à l’intérieur.
Pour répondre à cette attente, le titre principal s’impose dorénavant
beaucoup plus : sur trois lignes au
lieu de deux et avec un mot que l’on
met graphiquement en avant, en le
grossissant. « Ce titre ‘‘zoomé’’ doit
permettre de mettre en valeur un
mot-clé, de rendre plus attractif le
titre principal, et donc la une dans
son ensemble », explique Jean-Pierre
Dorian, rédacteur en chef adjoint.
Un choix plébiscité par le panel de
lecteurs qui a testé cette nouvelle
une et un nouveau colonnage souligné par quelques retouches graphiques : logo réduit et introduction de plus de « blancs ». « De quoi
rendre la une plus aérée et nous permettre d’élargir la palette des titres,
qui étaient parfois très contraints
par les formes précédentes, développe Jean-Pierre Dorian. Nous le
ressentions à la rédaction, et nos lecteurs nous l’ont aussi fait savoir… »
comme
la couleur
Passé en tout couleur en avril 2014,
« Sud Ouest » va plus loin, cette fois.
En effet, la rédaction met en place
un code couleurs suivant les conseils de Grégory Leduc, le directeur
artistique indépendant chargé de
cette évolution du journal, avec Delphine Coppé, chargée de la charte
graphique du journal, et Christophe Vigier, système manager à « Sud
Ouest ».
Le rouge pour les informations
générales : Fait du jour, Opinions,
Plein cadre (anciennement Les Plus
de « Sud Ouest »), Monde, France, Région. Le vert pour le sport. Le violet
pour les pages arts de vivre, cinéma,
vins et autres.
Et le bleu enfin pour toute l’infor-
C
Cette page, c’est vous
mation locale développée dans nos
cahiers départementaux, bleus eux
aussi évidemment.
Un clin d’œil coloré que l’on aura dès la une : le mot-clé dans la titraille reprenant la couleur de la thématique traitée.
Mais la couleur reine dans cette
évolution, c’est sûrement… le blanc.
Il y en a beaucoup plus qu’avant. Ces
espaces « blancs » « aèrent le journal, le rendent plus moderne, plus
agréable », justifie Grégory Leduc.
De fait, on trouvera dans ce rendez-vous des contributions interactives issues du Web. Par exemple, une photo prise par un lecteur
ou un tweet sélectionné sur nos réseaux sociaux pour sa qualité, une
citation pertinente captée sur Facebook, Twitter ou sudouest.fr,
mais aussi des espaces d’expression de contributeurs sollicités par
la rédaction.
Autre nouveauté attendue par
les lecteurs dans cet espace, un
temps de lecture « plus court, une
respiration ». Ils ont été entendus.
Guidés par cette perspective, des
groupes de travail réunissant des
journalistes ont élaboré de nouveaux formats éditoriaux. Objectif :
surprendre et séduire…
« La une met
en valeur un
mot-clé qui
souligne le
choix affirmé
de la
rédaction »
comme
mieux se situer
Le rouge, lui, marque aussi les têtières de page. En effet, à la lecture des
informations générales, les lecteurs
demandaient à avoir plus de repères. La têtière Actualité sera donc désormais déclinée avec plus de précision géographique en Monde,
France, voire en Monde/France. « De
précédentes études auprès du panel avaient montré que les lecteurs
tenaient assez peu compte de ce découpage, qui existait autrefois : nous
M
Sud Ouest & vous
Dordogne
BIEN VU !
C’est une des principales innovations éditoriales de cette nouvelle
formule. « Avec la page interactive,
“Sud Ouest” envoie un signe fort
aux lecteurs en programmant ce
rendez-vous tous les jours dans la
plupart des éditions et en première page du cahier départemental », développe Laurent Cramaregeas, directeur adjoint de l’information.
« À l’heure où Internet offre la
possibilité à l’audience de s’exprimer et d’interpeller les médias, nos
lecteurs attendent d’exister autrement dans nos colonnes. Non
parce qu’ils estiment que nous
nous sommes éloignés d’eux, mais
parce qu’ils veulent échanger davantage. »
corrigeons donc, en fixant un cadre
géographique aux articles traités
dans chaque page, répond JeanPierre Dorian. Le tout en respectant
surtout le traitement en entonnoir
auquel tiennent visiblement nos
lecteurs, du fait du jour à la locale,
en passant par le monde, la France,
la région… »
LE COUP DE COEUR DE
Bixente Lizarazu
Ancien footballeur,
Journaliste reconnu,
il nous confie ses
incontournables et
adresses préférées
LE MAS DE MAÏTÉ
Tous les humains actuels ont des origines africaines. La
race, c’est quelque chose lié à une action volontaire, chez
les éleveurs notamment. Dans la nature, une race, ça
n’existe pas.
15 rue de Lens 33680 Lacaneau 0535467564
LE PAS DE L’ ESCALETTE
Tous les humains actuels ont des origines africaines. La
race, c’est quelque chose lié à une action volontaire, chez
les éleveurs notamment.
15 rue de Lens 33680 Lacaneau 0535467564
JOËL MATHOUX, PONT D E PIERRE (BORDEAUX) , 6H30. Hier, l’École des troupes aéroportées de
Pau a fêté les 50 ans des « chuteurs opérationnels », ces paras commandos spécialisés dans la chute libre, dont lapremière formation est apparue là en 1965.
MIMI ET ROGER
Tous les humains actuels ont des origines africaines. La
race, c’est quelque chose lié à une action volontaire
Avec de la poire dedans
15 rue de Lens 33680 Lacaneau 0535467564
LE SAVIEZ-VOUS?
UN DÉPUTÉ LANDAIS A DÉTENU LE RECORD
MONDIAL DE DESCENTE DE BIÈRE !
C’est, en milliard d’euros,le chiffre d’affaires
d’Euralis. La coopérative béarnaise implantée
dans le Grand Sud-Ouest a enregistré cette
année un résultat net de 2 milliards.
L’INDISCRETION
«Deux matchs historiques de
la Coupe du monde de rugby,
Afrique du Sud- Japon et
Angleterre-Pays de Galles, étaient
arbitrés par le Béarnais Jérôme
Garcès ! Prochain sifflet ?
Irlande-Italie, dimanche.»
COUP DE CHAPEAU
UN LEADER NÉONAZI SAUVÉ
PAR DES RÉFUGIÉS SYRIENS
Le leader du Parti National-Démocrate allemand (NPD) à Altenstadt, Stefan Jagsch, a été
secouru suite à un accident de voiture par deux
migrants syriens.
sur
sudouest.fr
sudouest.fr/rv-de-la-redac/grandformat/
VOUS RÉAGISSEZ
Peux-t-on parler vraiment
de race blanche ?
Quelques linges pour contextualiser un peu le débat, Quelques linges pour contextualiser
un peu le débat, Quelques linges pour contextualiser un peu le débat,
“”
“”
Bernard, Lusignac
«Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» praefectus
praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» «Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio
praesens ipse quoque adrogantis ingenii»
«Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» praefectus
praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» «Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio
praesens ipse quoque adrogantis ingenii»
«Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» praefectus
praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» «Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio
praesens ipse quoque adrogantis ingenii»
Jacqueline, Pérgueux
«Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» praefectus
praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» «Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio
praesens ipse quoque adrogantis ingenii»
“”
Franck, Trélissac
“”
Ahmed, Lalinde
«Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» praefectus
praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» «Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio
praesens ipse quoque adrogantis ingenii»
«Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» praefectus
praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» «Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio
praesens ipse quoque adrogantis ingenii»
«Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» praefectus
«Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» praefectus
praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» «Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio
praesens ipse quoque adrogantis ingenii» «Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio praesens
ipse quoque adrogantis ingenii» praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» «Thalassius
vero ea tempestate praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii»
«Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» praefectus
praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» «Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio
praesens ipse quoque adrogantis ingenii»
«Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» praefectus
praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» «Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio
praesens ipse quoque adrogantis ingenii»
comme
la lecture
L
Pour nos lecteurs, les articles doivent être généralement plus courts,
si l’on veut qu’ils soient lus jusqu’au
bout. La rédaction s’y emploie,
« mais ils tiennent toutefois à voir
perdurer une ouverture forte, qui
traite sur deux pages le fait du jour :
celui que l’actualité impose ou celui que ‘‘Sud Ouest’’ choisit de mettre en avant, à sa façon », défend
Jean-Pierre Dorian.
Attachés aussi à des espaces de
lecture plus longs que les papiers
les plus courants, « Les Plus de Sud
Ouest » s’affichent désormais sous
le nom de « Plein écran » : sur une
LES CHIFFRES
DU PRINT
Depuis la conférence de
rédaction à Bordeaux (photo
de gauche) en passant par
toutes les agences de
« Sud Ouest » (à Périgueux, à
droite), les journalistes
accompagnent ces nouveaux
changements valorisés par la
maquette signée Grégory
Leduc (ci-contre, au côté de
Delphine Coppé). PH. THIERRY DAVID
3 900
points de vente assurent
la diffusion
de « Sud Ouest »
800
ET JEAN-CHRISTOPHE SOUNALET/« SO »
correspondants environ
collaborent tous les jours
à la réalisation de « Sud
Ouest » aux côtés de plus
de 200 journalistes.
page, la rédaction de « Sud Ouest » offre un portrait, un reportage, un entretien, du décryptage, entre dans
le détail avec des infographies
pleine page, ouvre le débat avec des
pour/contre…
comme
Web lié au papier
W
Autre nouveauté très visible, car ils
sont en rouge dans cette version papier, les renvois vers le site Internet
sont de plus en plus nombreux.
« C’est une volonté affichée de montrer que le travail des journalistes
est désormais plus que jamais tourné vers le bimédia », explique simplement Jean-Pierre Dorian. Notre
site sudouest.fr traite l’information en direct et dans l’instant. La
version papier s’autorise à la traiter
différemment, plus en longueur ou
en profondeur.
« C’est une manière de montrer
à nos abonnés de la version papier,
de la version numérique, ou des
deux, mais surtout aux lecteurs plus
occasionnels, que ces deux temps
de traitement de l’information existent et se complètent. »
16
éditions sont diffusées
chaque jour, sauf
le dimanche, en Charente,
Charente-Maritime,
Dordogne, Gironde, Landes,
Lot-et-Garonne
et Pyrénées-Atlantiques.
« Sud Ouest Dimanche » aussi en mouvement
Votre journal dominical bénéficie
lui aussi de transformations, mais à
partir du 8 mai, tout en conservant
ses spécificités. « Sud Ouest Dimanche » (« SOD ») ne pouvait pas passer à côté d’une rénovation accompagnant celle du quotidien. Un travail de modernisation de la charte
graphique a été réalisé par le graphiste Grégory Leduc, en collaboration avec la rédact ion et les services techniques du journal. La plupart des évolutions prévues pour le
quotidien se retrouveront dans votre journal dominical.
D’autres lui seront spécifiques.
C’est le cas par exemple pour le cahier Loisirs, dont la une a été modifiée et certaines pages remaniées,
pour plus de clarté, de simplifica-
tion, de choix assumés. « Nous
avons également essayé de mieux
identifier la présence des pages locales, car il y a aussi de l’information locale, insiste Olivier Plagnol,
responsable de ‘‘Sud Ouest Dimanche’’, avec l’ambition de consolider
toute la partie régionale du journal. » Au-delà de ces évolutions de
forme et de fond, les missions de
« Sud Ouest Dimanche » restent les
mêmes que celles qui prévalaient
lors de sa création, en 1948. D’abord,
être réactif sur l’actualité « chaude »
du week-end. Une priorité. Ensuite,
proposer des articles plus longs,
plus approfondis, sur des faits d’actualité passés ou à venir. Ou encore
des chroniques qui invitent le lecteur à la réflexion.
Le plus bel exemple étant le « Paris-Province » de Jean-Claude Guillebaud, qui fêtera cette année ses
30 ans. Sans oublier des propositions de lecture plus décalées, plus
diverses, ouvertes sur le monde et
la société. Et, pour marquer symboliquement cette envie d’exploration, le segment « Société » sera rebaptisé « Horizons ».
« Sud Ouest Dimanche », c’est également un cahier Sports complet
qui revient sur l’actualité souvent
très riche du samedi et présente les
événements du jour. Et puis, il y a le
cahier Loisirs, qui fait partie de
l’ADN de « SOD ». Sa rubrique cinéma, ses pages Lire, ses présentations
de spectacles, entretiens, rencontres, critiques de livres, CD, DVD,
BD… bref, toute l’actualité culturelle nationale et régionale déclinée
par nos spécialistes.
« Il ne s’agit donc pas d’une révolution, mais d’une évolution. Un besoin de bouger un peu les lignes.
De s’adapter, pour ne pas s’endormir », précise encore Olivier Plagnol. Il s’agit surtout, pour nous,
d’une nécessité de se remettre en
question, d’essayer de comprendre
quelles sont aujourd’hui les envies
et les demandes de notre lectorat
dominical. Et de le surprendre, en lui
proposant de nouvelles manières
de présenter l’information, à l’aide
d’infographies, par exemple, ou de
reportages dessinés… qui arriveront bientôt dans ce nouveau « Sud
Ouest Dimanche ».
Depuis septembre 2015,
Olivier Plagnol dirige l’édition
du dimanche. PH. THIERRY DAVID/« SO »
6
Loisirs
zavances
Samedi 30 avril 2016
SUD OUEST
ACTUALITÉ
EN BREF
La région autrement
13 février 2016 # 00
TV7, la télé de proximité
multiécrans
Rugby
si loin du paradis
16 l 17 l 24 l 33 l 40 l 47 l BÉARN l PB l
existe, TV7 respecte son ADN éditorial :
l’information de proximité. Proximité
avec son territoire, d’un côté, et proximité
de comportement (multidiffusion, VOD,
nouveaux écrans) et d’intérêt avec le
téléspectateur, de l’autre.
Cette offre d’une information de
proximité correspond à une demande
du téléspectateur, puisque 532 700 Girondins constituent le public global (Médiamétrie 2015) de la chaîne.
Depuis le 5 avril, TV7 diffuse en HD sur
la TNT (33) pour la zone Gironde ainsi
que sur toutes les box (30) sur tout le
reste du territoire français.
On peut également regarder la
chaîne en live grâce à Internet sur tous
les écrans numériques. TV7 diffuse
24 h/24 h et produit deux heures de programmes « frais » chaque jour. Les journaux d’information sont les rendez-vous
majeurs, étoffés le reste de la journée
par des magazines.
Supplément à votre quotidien Sud Ouest du 00/00/16 | Supplément à Sud Ouest Dimanche du 00/00/16 |
RÉUSSITE Depuis quinze ans qu’elle
La couverture du numéro zéro
de «Mag». Photo de droite,
l’équipe de journalistes pilotée
par Xavier Sota et Marie-Luce
Ribot. PHOTO THIERRY DAVID/« SO »
| CULTURE n Interview |
Dionysos,
né deux fois
Mathias Malzieu raconte dans un livre et dans de nouvelles
chansons son combat contre la maladie. Après une greffe de moelle
osseuse, il livre ses confessions de « Vampire en pyjama »
Texte : Joël Raffier
| CARRÉMENT SUD OUEST |
M
athias Malzieu revient de loin. Fin
2014, il est embarqué dans le
lancement du film « Jack et la
mécanique du cœur » qu’il a écrit et
coréalisé. Mais la fatigue qui l’accable
porte un nom qu’il ignore encore : aplasie
médullaire. Une maladie idiopathique du
sang, un dysfonctionnement critique de
la moelle osseuse. Cloîtré en milieu
stérile, le chanteur de Dionysos sera un
quadra en quarantaine. Dans l’attente
d’une greffe (depuis opérée avec succès),
l’hyperactif du rock français s’est
transformé en vampire, devant sa survie
au sang des autres qui lui était
transfusé. Un livre et un disque (1) avec le
groupe qu’il a fondé à Valence en 1993
témoignent de cette aventure extraordinaire.
« J’ai changé plusieurs fois de groupe
sanguin, explique-t-il. Aujourd’hui, j’ai le
système immunitaire d’un enfant de
15 mois. Et on m’a fait mes premiers
vaccins la semaine dernière. »
Pourquoi avoir choisi d’écrire sur
votre maladie ?
Plus qu’une récréation, écrire au jour le jour
s’est imposé comme un besoin. Mettre des
mots sur ce que je vivais était devenu vital.
Alors j’ai commencé à tenir un journal, en
ignorant ce que cela deviendrait.
Je notais les vraies dates, les noms, les événements réels : la maladie, les transfusions, et
tout ce qui peut se mettre en place dans sa
tête quand on doit subir une épreuve pareille.
Très vite, mon imagination s’en est mêlée, et
j’ai commencé à instiller dans le récit des
éléments poétiques, un peu d’humour aussi.
Ces digressions étaient mes armes à moi pour
mettre un peu la réalité à distance. Sans la
fuir, puisque je devais m’y confronter en permanence.
Alors je veillais à doser correctement les éléments poétiques et l’imaginaire. Il fallait que
je lutte contre la fatalité. L’écriture m’a aidé,
mais ne devait pas prendre toute la place. Sans
trop l’intellectualiser, je m’appuyais sur l’intuition et l’instinct pour trouver cet équilibre.
Avez-vous vécu cette épreuve
comme une aventure ?
D’une certaine façon, oui. J’avais un combat
à mener, je devais aller d’un point A à un
point B, traverser des épreuves, encaisser des
rebondissements inattendus… L’enjeu était
implacable : rester en vie ou pas. En ce sens,
cela relève de l’aventure. Mais c’était une
aventure intérieure. Interne même, puisqu’elle
se jouait à l’intérieur de mon organisme.
Dans l’attente
d’une greffe
(depuis opérée
avec succès),
l’hyperactif
du rock français
s’est transformé
en vampire
Vous avez toujours inventé des
personnages de fiction, dans vos
romans, vos chansons… Vous
écrivez pour la première fois à la
première personne…
Si je transposais les histoires et me cachais
derrière des masques, j’ai toujours dit beaucoup de moi. Dans mon premier livre, quand
j’évoquais la disparition de ma mère, c’était
encore de l’intime projeté. Cette fois, j’avance
à visage découvert.
Quand on m’a retiré le cathéter central, après
quelque 150 transfusions, j’ai compris que
je n’étais plus un vampire. J’ai alors commencé à relire le journal que j’avais tenu, et
j’ai eu envie de le partager. Je l’ai édité comme
un récit, en coupant les redondances, mais
en gardant les dates réelles en entrées de
chapitre…
Le nouvel album de Dionysos est-il
la bande originale du livre ?
Non, mais il est né parallèlement. Parfois,
quand j’écrivais, sortaient des chansons, mais
elles naissaient dans un bain révélateur émotionnellement différent.
J’ai composé à l’hôpital, puis chez moi, d’où
je n’avais pas le droit de sortir. Le reste du
groupe s’est emparé de ce matériau et a construit les arrangements autour. C’est là que
l’on voit qu’on est un vrai groupe : dans la
tempête, tout le monde a fait bloc.
Comment envisagez-vous
les concerts à venir ?
Nous étions en pleine remise en question
quand la maladie m’est tombée dessus.
Sauter partout, chercher la performance
physique à chaque concert… Cela a-t-il encore un sens, au bout de vingt ans ? Devonsnous éternellement répondre à ce que le public
connaît et s’attend à voir ? On ne renie rien,
mais on a mûri. Les concerts comprendront
des passages acoustiques, d’autres très électriques… Mais je sais que l’adrénaline va
revenir.
Est-ce comme commencer
une nouvelle vie ?
Dans ma minimythologie personnelle, il y a
le personnage de Jack, greffé du cœur. Et un
autre, baptisé “Tom Hématome Cloudman”…
Tout cela m’a troublé quand je me suis
retrouvé hospitalisé en hématologie, en
attente d’une transplantation cellulaire…
En faisant des recherches pour comprendre,
j’ai rencontré Damoclès (devenu “Dame
Oclès” dans l’univers Malzieu, NDLR) et
d’autres. Quant à Dionysos, il est vraiment
né deux fois : son père Zeus l’a extrait du
ventre de sa mère, Sémélé, et l’a cousu dans
sa cuisse. L’expression « né de la cuisse de
Jupiter » (l’autre nom de Zeus) vient de là. Et
le nom Dionysos, étymologiquement, signifie
cela : « Né deux fois ».
(1) « Journal d’un vampire en pyjama »,
de Mathias Malzieu (Albin Michel), 240 p., 18 €.
« Vampire en pyjama », par Dionysos, en CD,
vinyle et digital (Auguri, Columbia/ SonyMusic),
11 à 23 €.
Dionysos sera en concert le jeudi 24 mars au
théâtre Fémina, Bordeaux. 25 à 30 €. www.box.fr
Tendances
| LOISIRS | Sortez ! |
|
Jeunes filles en fleurs et à pois
Des dessous élégants
et raffinés pour
adolescentes,
c’est ce que propose
« Fleurs Pois et Cie »
une jeune marque
de lingerie béarnaise
ÉVÉNEMENT
De plus en plus GONFLÉS
Nuisette
Capucine
Vague de rire sur la région avec la 4e édition du festival Escale d’humour à
Royan(17). Un genre qui a la cote…
48€
Signe des temps où les gens ont de
plus en plus besoin de rire ? D’année
en année, l’humour s’impose comme
l’une des locomotives du spectacle vivant, et les festivals poussent ces
temps-ci comme des champignons.
Ainsi, Bordeaux aura enfin le sien en
mars, avec les frénétiques filles de
l’asso C’est Elles Comédies qui préparent pour mars « Les Culottées de l’humour », essentiellement tourné vers la
scène féminine. Et il se murmure déjà
que cet événement serait appelé à gonfler l’an prochain, avec les grosses productions d’Euterpe pour le renforcer.
Boutique en ligne
www.fleurspoisetcie.com
Textes : Sylvie Barrans
Q
uand les petites filles de la génération
2.0 fêtent leurs 13 ans, elles
découvrent le 75 AA, taille de leur
premier soutien-gorge. La mode étant aux
tops transparents, il faut absolument porter
quelque chose en-dessous. « Et c’est là que
les problèmes commencent ! » s’exclame
Caroline Juvin, maman de Louise, 15 ans.
Car le choix de soutiens-gorge pour
adolescentes est limité, avec armatures
inutiles et look trop sexy. Du coup, l’année
dernière, avec l’aide de deux copines comme
elle dans la petite cinquantaine, Caroline a
décidé de créer une ligne de sous-vêtements
romantiques, fabriqués en France à 100%(1).
« C’est un acte citoyen de fabriquer local en
évitant les marchés asiatiques,
s’enthousiasme Véronique, la gestionnaire
dacquoise du trio. Et cela permet de maîtriser
les coûts et les quantités ». L’atelier choisi,
JO2D à Puyoô (64), dispose d’un logiciel
dernier cri permettant d’optimiser la découpe
en minimisant les chûtes de tissus. La recette
de « Fleurs Pois et Cie » est celle des
nouvelles sociétés : 30 000 €, un site internet,
un groupe facebook et ses fans, un blog
d’actu, on touille, et un an plus tard on
affiche plus de 800 pièces vendues autour de
50 €. Zéro catalogue papier, zéro emprunts
(pour ne pas être tributaire des banques).
Boxe
À Royan (17), on avait anticipé la vague
en créant en 2013 l’Escale d’humour,
dont la nouvelle édition va déferler sur
la salle Jean-Gabin du 13 au 20 février.
Et ça marche déjà du feu de dieu : les
têtes d’affiche, Jean-Marie Bigard les
19 et 20, ainsi que D’jal le 16, ont déjà
trouvé leur public. Mais qu’importe !
Car le service animations-jeunesse,
aux commandes de la manifestation,
l’a conçue comme un espace de découverte avant tout. Sélectionnés avec
soin, le Toulousain Vincent Azé et sa
« Mise à jour » le lundi ou le gros
plateau réunissant deux complices des
r
30€
scènes parisiennes, les très caustiques
Dédo et Yacine Belhousse.
Un seul regret : c’est la dernière fois –
a priori – que l’on verra un lauréat du
tremplin révélation qui n’aura finalement tenu que deux éditions. Motif :
« Il semble que le public de Royan ne
soit pas un “découvreur” de talents, résume Yannick Pavon, conseiller municipal délégué à l'animation jeunesse.
Il cherche plutôt à voir des têtes d'affiche. »
Pourtant, le lauréat de l’an dernier, ou
plutôt la lauréate, Charline Supiot,
repérée aussi par Kev Adams, commence à faire pas mal parler d’elle
avec son « Smile Girl Show ». Mais la
Ville ne se résigne pas tout à fait, et
pour maintenir l’effet festival, elle continue de programmer de jeunes
pousses en première partie.
Tous les spectacles sont programmés
à 21 heures. Billetterie via les réseaux
habituels.
Plus d’infos sur www.ville-royan.fr
et sur Facebook : Escale d'humour.
Tél : 05 46 02 88 56.
LOT-ET-GARONNE
BD
FOURQUESSUR-GARONNE
Tél 05 53 64 25 07.
labdestdanslepre.wix.com/labdestdanslepre
y
te Lil
Culot
23€
32 SOmag
Théâtre
Théâtre du Rivage, sera présentée au public à
partir de 11 ans, le 11 février à 20 h 30 à Espace
d'Albret (Quai de Baïse). De 5 à 15 €.
Tél. 05 53 97 40 50
La troisième édition du festival de BD, la « BD est
dans le Pré » se tiendra le 13 et 14 février de 10 h
à 19 h à la Salle Polyvalente, route des pins. Lieu
dit "Mayne des sables".
NÉRAC
« À la renverse », une pièce sur l’adolescence de
Karine Serres, mise en scène par Pascale DanielLacombe et interprétée par la Compagnie
Jazz
AGEN
Toujours à la frontière du Jazz et de la Pop instrumentale, le Erik Truffaz Quartet invite deux
voix à ce concert, « communion des mots et des
notes »: Rokia Traoré (victoire de la musique 2009,
Jury du festival de Cannes 2015) et Oxmo Puccino
(victoire de la musique 2010 et 2013). Le 6 février
au Sans Réserve.
A partir de 18,80 €, réservations via les circuits
habituels.
38 SOmag
Éric Serra-Tosio, Babet Maistre, Mathias Malzieu, Mike Ponton et Stéphan Bertholio : Dionysos est de retour Crédit photo : Roberto Frankenberg
36 SOmag
SOmag
37
Parmi les nouveaux rendez-vous de « Mag », les pages Culture, Loisirs et Carrément Sud-Ouest
Des espaces
pour les annonceurs
dans « Mag »
NOUVEAU La nouvelle formule de
« Mag » (lire ci-contre) offre plus de
souplesse pour les emplacements
publicitaires, largement accueillis en
début de magazine. Nouveauté, la
couverture de « Mag » sera
départementalisée, pour répondre aux
attentes de nos annonceurs.
CONTACTEZ-VOUS
MÉDIATEUR :
[email protected]
« MAG » : [email protected]
« SUD OUEST DIMANCHE » :
[email protected]
DOCUMENTATION : 05 35 31 24 20
SUD OUEST PUBLICITÉ :
[email protected]
SERVICE CLIENTS : 05 57 29 09 33/
[email protected]
COMMUNICATION :
[email protected]
« Le Mag » plus « Mag »
WEEK-END Rendez-vous incontournable, « Le Mag » devient « Mag »
et se densifie. Il est plus que jamais l’outil pour découvrir « la région autrement »
n avril 2012, « Sud Ouest » était le
premier quotidien régional à
lancer un magazine hebdomadaire en France. Quatre ans plus
tard, « Le Mag », notre magazine consacré à la région et à son art de vivre
inséparable de « Sud Ouest » le samedi (et le dimanche dans le Béarn), fait
peau neuve, sur le fond et dans sa
forme.
Marie-Luce Ribot, rédactrice en
chef adjointe et directrice de
l’Agence de développement, détaille
les raisons du changement en profondeur de ce magazine qui « donne
les clés pour comprendre l’ADN de
notre région, mais aussi des conseils
pour en profiter ! »
E
Vous faites évoluer la formule. Pour
quelles raisons ?
Marie-Luce Ribot ‘‘Le Mag’’ est un
rendez-vous plaisir du week-end qui
a très vite trouvé sa place dans notre
offre de lecture. Mais il était temps
de le faire évoluer. Nous avons interrogé près de 1 200 lecteurs pour connaître leurs attentes : le lectorat du
‘‘Mag’’, plus jeune que celui du quotidien, est composé en grande majorité d’hommes.
Ils attendent une ligne éditoriale
plus proche d’un magazine qui propose un retour sur l’actualité. Sachant que le panel interrogé plébiscite la découverte de la région, le patrimoine, la gastronomie, les sorties.
Nous avons travaillé à la refonte de
‘‘Mag’’ dans ce sens.
Quels sont les changements majeurs ?
Nous avons complètement revu la
charte graphique de ‘‘Mag’’, et la maquette est désormais plus moderne,
plus dense, et aussi plus élégante.
La une, tout d’abord, propose une
photo pleine page très percutante.
Le logo ‘‘Mag’’ y est plus présent et
nous avons conservé notre slogan
‘‘La région autrement’’, car il définit
toujours parfaitement notre ligne
éditoriale.
Vous avez séquencé « Mag » ?
Oui, en trois parties. La première s’appelle tout simplement Actualité. Elle
fait une large place aux sujets dans
l’air du temps, aux interviews, à la
photo (parfois sur des doubles pages). On y trouvera deux nouvelles
rubriques : Les 100 jours et On y était.
Dans la première, Zocato reviendra
avec sa liberté de plume sur un fait
d’actualité passé. Dans la seconde, la
rédaction de ‘‘Mag’’ mettra chaque
semaine en exergue un événement
très local -- je dirais presque ‘‘d’extrême proximité’’ -- d’apparence
anecdotique, mais qui en dit long sur
nos phénomènes de société, le tout
avec un ton, et un regard bienveillant.
Et les deux autres séquences ?
La deuxième, Carrément Sud Ouest,
est consacrée à l’art de vivre dans la
région. On y trouve les sujets plébiscités par les lecteurs actuels de
‘‘Mag’’ : le patrimoine, la gastronomie, les balades, la chronique gastronomique de Jacques Ballarin et
les sujets nature avec notamment
une rubrique, Le monde est vert, à
laquelle participe Patrick Sermadiras, propriétaire des Jardins d’Eyrignac.
Dans la troisième partie, Culture
et Loisirs, on trouvera encore la photo des lecteurs, l’agenda des sorties
par département, et les coups de
cœur de la rédaction. Part belle est
également faite aux interviews.
Nous avons souhaité densifier
‘‘Mag’’, et surtout lui donner du
rythme. Nous voulons surprendre
le lecteur, faire en sorte que ‘‘Mag’’
soit différent chaque semaine.
SUD OUEST
7
zavances
Actualité
Samedi 30 avril 2016
Du journal à Google en
passant par l’événement
PUBLICITÉ La régie
commerciale de « Sud
Ouest » se fait agence
de communication pour
répondre aux attentes
de ses clients actuels
et futurs
Deux mots pour définir la régie commerciale de « Sud Ouest »…
Carole Goudal (1) La proximité !
Car nous avons sur le terrain 80 commerciaux répartis sur l’ensemble du
territoire couvert par ‘‘Sud Ouest’’.
C’est notre force. Nous avons une excellente connaissance de nos marchés locaux et de leurs spécificités.
L’expertise aussi ! Nos commerciaux sont non seulement de bons
vendeurs, mais surtout des experts
etdesconseillerscapablesd’accompagner nos clients, nos partenaires dans
toutes leurs problématiques de communication. Des experts du marketing et du digital viennent renforcer
nos compétences et notre capacité à
répondre aux besoins de chacun.
Qu’est-ce qui vous différencie de vos
concurrents ?
L’exhaustivité de notre offre et notre
savoir-faire pour la mise en œuvre de
tous les dispositifs que nous proposons. Bien sûr, nous vendons ‘‘Sud
Ouest’’ et sa puissance inégalable,
avec chaque jour plus de 1 million de
lecteurs sur papier et plus de
360 000 sur le site Internet et les applications mobiles (2).
Mais nous proposons également
des solutions 360° qui peuvent aller
de l’organisation d’un événement à la
production et la diffusion d’une vidéo,delagestiondecampagnesderéférencement payant sur Google à
une campagne sur nos sites ou ceux
de nos partenaires (La Place Média,
YouTube…). Nous proposons à nos
clients la meilleure audience, la plus
ciblée par rapport à leur zone de chalandise ou la plus qualifiée par rapport à leur clientèle.
Carole Goudal, directrice
commerciale. PH. THIERRY DAVID/« SO »
Et vos clients, comment gèrent-ils
l’aspect créatif ?
C’est un des éléments essentiels de
l’efficacité d’un dispositif de communication. Soit nos clients ont leur propre agence de création et nous travaillons avec elle au service de notre
client commun ; soit ils n’ont pas
d’agence, et nous les accompagnons
avecdessolutionscréativesd’unexcellent niveau, sur mesure, et qui se déclinent sur tous les supports papier
et numériques.
Avec une telle offre, comment vos
clients s’y retrouvent-ils ?
Nous nous positionnons en tant
qu’agence, conseil et expert en solutions de communication, avec un enjeu principal : simplicité, adaptabilité,
efficacité et résultat. Notre client a un
seul interlocuteur de confiance qui
lui ouvre un panel de solutions pour
optimiser son retour sur investissement. Notre engagement, c’est la
réussite de nos clients.
Pour en savoir plus :
sudouest-publicite.com
(1) Carole Goudal codirige la régie avec
Marion Parot (directrice marketing et
digital) et Gilles Reale (directeur des
opérations).
(2) Source : ACPM ONE 2015 /
Médiamétrie janvier 2016.
LE « NATIVE ADVERTISING » TRÈS TENDANCE
De nouvelles formes de publicité,
appelées « native advertising », visent à remettre le lecteur et internaute au centre du dispositif publicitaire, avec des messages mieux
ciblés, plus qualitatifs et mieux intégrés dans le contexte du média.
Un marché sur lequel « Sud Ouest »
se développe aussi en s’appuyant
sur ses contenus rédactionnels, réputés pour leur qualité. « Nous
avons développé un véritable sa-
voir-faire pour de la création de formats publicitaires qui s’intègrent
mieux pour nos lecteurs », assure
Carole Goudal, forte d’un éventail
d’offres de communication portées
par du contenu : le publi-information, le dossier spécial ou encore
l’édition déléguée. « Ces formats de
communication sont particulièrement pertinents, c’est un moyen de
communiquer positivement sur sa
marque », insiste-t-elle.
Les premières jeunes pousses numériques sont déjà installées au siège du journal. PHOTO TH. DAVID/« SO »
Start pour
les start-up
INNOVATION « Sud Ouest » lance son propre accélérateur
de start-up et accueille un incubateur. Le tout au cœur du journal
’est très symbolique, et voulu
comme tel. Olivier Gerolami,
président du Groupe Sud
Ouest, et les actionnaires ont quitté
leurs bureaux avec vue imprenable
sur Bordeaux et la Garonne pour laisser la place à de jeunes développeurs
de… start-up. Au quatrième étage du
siège, quai des Queyries, à Bordeaux,
Théophraste, le laboratoire de l’innovationde«Sud Ouest»,estenplaceau
cœur du journal. Cet accélérateur démarreenmêmetempsqu’unincubateur mis en place par la société 1kubator. Si l’incubateur privilégie les jeunes pousses dont les projets
sélectionnés bénéficieront d’un programme d’accompagnement de
cinq mois permettant de passer « de
l’idée au produit », Théophraste est,
lui, davantage tourné vers des projets
plus avancés. Il s’adresse aux start-up
au moment de la phase de leur accès
au marché et dont l’apport peut directement bénéficier à « Sud Ouest ».
C
Un comitédesélection
D’ailleurs, les start-up en sortie du programme 1Kubator pourront ensuite
être intégrées au programme de l’accélérateur Théophraste, qui accueillera aussi les sociétés issues d’autres incubateurs bordelais et proposées par
eux : Auberge Numérique, Héméra,
33entrepreneurs.
Dans tous les cas, ces start-up se-
ront choisies par un comité de sélection mixte composé à la fois de personnes de « Sud Ouest » et extérieures au groupe, selon les synergies potentielles avec « Sud Ouest » et
l’ensemble des supports d’un groupe
de médias moderne : du papier à TV7,
en passant par le Web et les applications.
Frédéric Sitterlé et Adèle Tanguy,
responsables de leur propre structure, 1kbutor, sont chargés du développement de
Théophraste,structure de « Sud
« Les
actionnaires Ouest ». « On les
héberge.
En
de ‘‘Sud
échange, ils nous
Ouest’’ ont
aident à dévelopquitté leurs
per notre accélérabureaux
teur », résume
pour laisser
Guillaume Vasse,
la place à
directeur du développement et du
des startmarketing pour le
up »
groupe, au sujet
de l’apport de 1Kubator, premier réseau d’incubateurs de start-up digitales en France. Cette société présente
à Lyon et Bordeaux a pour vocation
de s’étendre à toutes les villes labellisées French Tech. Au total, ce vaste
open space ouvert sur la Garonne
compte 28 postes de travail.
Contact : [email protected]
Sokengo :
une aide
aux projets
« Sud Ouest » lance une plateforme de financement participatif, baptisée Sokengo. Elle
reprend le modèle créé en Bretagne, en collaboration avec
« Le Télégramme de Brest » et
le Crédit mutuel Arkéa.
Sokengo est destinée à tous
ceux qui cherchent des dons
pour concrétiser un projet associatif ou personnel dans la
grande région.
Les dossiers approuvés par
un comité de sélection sont
présentés sur la plate-forme
et relayés par « Sud Ouest »,
qui s’inscrit ici pleinement
comme facilitateur des actions positives de proximité.
« On souhaite accompagner
les projets des habitants de
notre région », se réjouit Patrick Venries, directeur général
délégué de Sapeso, « une manière pour nous d’être acteurs
et pas simplement commentateurs ! »
Contact : Étienne Millien
[email protected]
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Et si le meilleur ait... SUD OUEST
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source : ACPM ONE GLOB
2016 V1
www.sudouest-publicite.com
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Samedi 30 avril 2016 SUD OUEST
il me
ressemble
il nous rassemble
NOUVELLE
FORMULE
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