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En ligne Les newsletters de sudouest.fr remportent un réel succès SAMEDI 30 AVRIL 2016 www.sudouest.fr Page 3 ? NOUVELLE FORMULE Développement Au service de tous, le journal diversifie ses activités Page 2 Publicité La force de la régie s’exprime du papier au Web Page 7 Dans sa dernière version, votre quotidien affiche de nombreux changements. PHOTO THIERRY DAVID/« SUD OUEST » Beaucoup plus qu’un journal INTERACTIVITÉ « Sud Ouest » dévoile sa nouvelle maquette et donne plus que jamais la parole à ses lecteurs Pages 4 et 5 La rédaction a revisité votre hebdomadaire. TH. DAVID Le « Mag » fait peau neuve et embrasse toute la région WEEK-END Le rendez-vous du samedi devient « Mag » et rythme davantage ses thématiques Page 6 Vous êtes 5,4 millions à lire le journal, le site et les applications mobiles. source : ACPM ONE GLOBAL 2016 V1 - Indicateur 30 jours Partageons plus que l’information 2 Opinions zavances Samedi 30 avril 2016 SUD OUEST ÉDITORIAL « Sud Ouest », plus qu’un journal u moment même où la presse doit affronter la plus essentielle des remises en question auxquelles elle ait été confrontée, jamais « Sud Ouest » n’a été autant consulté. C’est l’un des grands paradoxes de ces temps nouveaux. Aux lecteurs des 250 000 exemplaires vendus chaque jour s’ajoutent les 10 000 abonnés numériques, tandis que la consultation de notre site Web nous place en deuxième position de la presse quotidienne régionale. Tous, vous nous dites à la fois votre désir de conserver un journal auquel vous êtes fortement attachés et votre aspiration à nous voir évoluer en même temps que notre époque. Ce à quoi notre journal s’est toujours efforcé de répondre. Avec des ruptures décisives, quand par exemple il a fallu abandonner, voilà presque quinze ans, un grand format pour ce tabloïd que « Sud Ouest Dimanche » avait déjà expérimenté. Avec des glissements progressifs parfois, presque insensibles, mais qui s’efforcent d’entendre les désirs sourdement exprimés. C’est l’une de nos fonctions ; fonction encore plus nécessaire aujourd’hui avec l’apparition d’une nouvelle région administrative, car notre journal épouse le territoire d’une vaste entité aux frontières fluctuantes, du sud du Limousin et de la Vendée aux frontières pyrénéennes basque et béarnaise, des marches toulousaines aux sables de la côte. Un jour, le géographe Yves Lacoste, YVES HARTÉ pour définir notre région, trouva [email protected] cette réponse : « Le Sud-Ouest, c’est “Sud Ouest”. » « C’est un lien particulier, De fait, nous sommes, au fil des que nous devons ans, devenus à l’image des habimaintenir et réinventer, tants de terroirs dissemblables qui est devenu une mais unis par une même force d’attraction atlantique, habitués marque citoyenne, aux mêmes lumières océanes, faite de modération connaissant la touffeur des aprèset d’humanisme » midi d’orage l’été, les jours tendres de septembre, les lourdes pluies du printemps. « Sud Ouest » est plus qu’un journal. C’est un lien particulier, que nous devons maintenir et réinventer, qui est devenu une marque citoyenne, faite de modération et d’humanisme, de fort attachement à notre sol et à notre mode de vie et qui, curieusement, n’a jamais empêché les plus grandes aventures. À compter du 30 avril, un nouveau quotidien vous est proposé. Semblable mais différent de celui que vous connaissez. Plus en phase avec son complément numérique. Passant de son support papier à son édition du soir sur tablette ou smartphone. Mais toujours fidèle à ce qui est rassemblé sous son seul nom : « Sud Ouest ». C’est-à-dire un pays. Votre pays. A ÇA VA FAIRE DU BRUIT Vous chez nous. Organiser ses séminaires et autres réunions au sein de notre siège social à Bordeaux, c’est dorénavant possible ! « Sud Ouest » loue des espaces, avec vue imprenable sur la Garonne et les quais, à destination des collectivités ou des entreprises. Nous organisons votre journée dans nos murs avec, si besoin, une partie réceptive et la programmation d’intervenants. Contact : [email protected] +25 L’année 2015 a été marquée par une augmentation importante du trafic sur notre site sudouest.fr. + 20 % de visites, + 15 % de pages vues et + 25 % de visiteurs uniques. Une progression qui continue cette année. sur sudouest.fr Partageons plus que l’information », telle est la nouvelle « baseline » du journal « Sud Ouest ». Un slogan qui souligne la diversification en cours des activités de l’entreprise, présentée dans les pages à suivre. Tout en restant fidèles à notre cœur de métier : informer… et partager. Retrouvez sur notre site l’entretien de Patrick Venries en vidéo. ENTRETIEN « Il ne faut pas se fixer de limites » DYNAMIQUE Pour le directeur de « Sud Ouest », l’entreprise doit se diversifier, et elle le fait Une nouvelle formule, pour le quotidien, l’édition du dimanche et le « Mag ». « Sud Ouest » croit donc encore au papier ? Patrick Venries Ce serait un comble de ne pas y croire ! Tous les médias que produit l’entreprise doivent défendre leurs chances, le papier comme les autres, afin de satisfaire nos lecteurs réguliers, nos abonnés, mais aussi nos occasionnels. Pour cela, nous avons pris le soin de tester le journal auprès de panels de lecteurs, et nous avons apporté des améliorations (lire en pages 4 et 5) que nous avons testées de nouveau devant ces panels. Aujourd’hui, ce que nous proposons a été mis au goût du jour. Toutefois, Internet connaît aussi de nombreuses évolutions et de nouvelles offres… Nous avons des objectifs élevés concernant les évolutions numériques, et nous nous en donnons les moyens. Nous ne sommes pas qu’un titre généraliste régional. Nous avons multiplié les newsletters, économiques d’abord, puis rugby, bassins de vie, et beaucoup d’autres projets vont suivre. Aujourd’hui, un abonné peut sélectionner ce qui l’intéresse : La Rochelle par exemple, mais aussi l’économie et le rugby. Il a ainsi trois médias fabriqués pour lui. C’est une forme très moderne de consultation de l’information. Au sujet des entreprises, pourquoi accueillez-vous à « Sud Ouest » des start-up dans un incubateur et un accélérateur ? Patrick Venries, directeur général délégué de Sapeso et directeur de la publication « Sud Ouest ». PH. LAURENT THEILLET/«SO » Si on ne contrôle pas l’ubérisation en cours de nos activités traditionnelles, d’autres le feront. Nous préparons l’avenir en accueillant les gens les plus innovants que l’on puisse « Tous nos trouver ausavoir-faire tour de nous. doivent servir Début avril, de base de nous héberdéveloppement geons l’incupour de bateur de la nouvelles société 1kubator et lançons activités » l’accélérateur Théophraste, filiale du groupe. Il accueille des start-up susceptibles de proposer des développements autour de l’information, notre cœur de métier. Nouveau logo, nouvelle stratégie, la régie SOP se présente comme une agence de communication. Pour quelle raison ? Comme l’ensemble de l’entreprise, la régie a engagé sa transforma- tion. Elle est naturellement toujours aussi performante sur ses métiers traditionnels, mais elle doit répondre à de nouveaux besoins des annonceurs, comme faire du surmesure pour montrer à nos clients que nous sommes leur solution. De son côté, la rédaction aussi diversifie ses activités. Jusqu’où peut aller la compétence de « Sud Ouest » ? ‘‘Sud Ouest’’, c’est d’abord un principe inviolable : produire une information de qualité. Sur ce socle, on peut réfléchir aujourd’hui à tout. Tout lancer, tout faire, tout expérimenter, c’est vraiment le moment. Tous nos savoir-faire reconnus par la communauté régionale doivent servir de base de développement pour de nouvelles activités : l’événementiel, la mise en relation des gens à travers les débats, l’accueil dans notre entreprise, les conférences, les manifestations régionales… Il ne faut pas se fixer de limites. SUD OUEST 3 Samedi 30 avril 2016 Actualité Sud Ouest EN BREF ABONNÉS Une lettre et des avantages pour les abonnés Pour les abonnés et rien que pour les abonnés, la newsletter mensuelle est à la fois un best of des articles qu’il ne fallait pas manquer et le rendez-vous incontournable des bons plans pour les abonnés papier et/ou numérique au journal « Sud Ouest ». On y trouve les derniers e-books à télécharger, mais aussi des jeux-concours, des invitations à des spectacles ou à des rencontres sportives, des sorties, des croisières… La grande majorité des newsletters de « Sud Ouest » sont gratuites et disponibles sur simple inscription. Pour cela, il suffit de se rendre à l’adresse suivante : http://profil.sudouest.fr/newsletters/ BORDEAUX 7 « Direct Matin Bordeaux7 » au plus près des quartiers Depuis 2004, « Bordeaux7 » est le quotidien d’information gratuit édité par « Sud Ouest », en partenariat avec « Direct Matin ». Diffusé à 30 000 exemplaires tous les matins (du lundi au vendredi) dans l’agglomération bordelaise, il est hyperurbain et traite de la vie de l’agglo sous tous ses aspects. « En 2016, nous voulons être encore plus proches de nos lecteurs », affirme Sophie Lemaire, sa responsable, qui a lancé l’opération En’vie de quartier. Chaque mois, « Bordeaux7 » consacre une semaine entière de reportages à un quartier de Bordeaux : Saint-Michel, la Bastide, Caudéran… Pour trouver le journal, c’est facile. Il est distribué en 15 lieux différents, souvent proches des axes du tramway, par des colporteurs habillés aux couleurs du journal. On peut aussi trouver « Direct Matin Bordeaux7 » toute la journée dans des présentoirs installés dans plus d’une centaine de lieux en ville ou sur www.bordeaux7.com ADHÉRER Une association pour les lecteurs et internautes Depuis 2012, l’Association des lecteurs, internautes et mobinautes de « Sud Ouest » œuvre à renforcer le lien entre « Sud Ouest » et ceux qui lisent ses supports. Elle organise des rencontres et participe à la vie de l’entreprise. Pour y adhérer, rendez-vous sur : http://www.alimso.fr/adhesion/ À chacun sa newsletter pour faire « son » info INTERNET La segmentation de l’info produite par la rédaction de « Sud Ouest » permet aux lecteurs, internautes, mobinautes, de sélectionner leurs lectures selon leurs centres d’intérêt ans l’offre de newsletters de « Sud Ouest » (http://profil. sudouest.fr/newsletters/), il y a d’abord la toute première : celle qui arrive à 8 heures, tous les matins, tous les jours de l’année, gratuitement sur simple inscription. « C’est ‘‘La Matinale’’, une newsletter pour ceux qui ne veulent pas commencer la journée sans savoir de quoi sera faite l’actualité du jour », explique Sébastien Marraud, chef de la rédaction de sudouest.fr. Sept articles et sept infos dans un e-mail qui donne le ton de la journée qui commence. Les accros à l’info, qui veulent être alertés en temps réel, s’abonneront en plus aux « Alertes infos de la rédaction », envoyées pour annoncer chaque information majeure. D pionnière, la lettre Ouest Éco » 1C’estLa«leSud rendez-vous incontournable des entreprises, de l’emploi et des décideurs de la région. Réalisée par une équipe de quatre journalistes, elle paraît les lundis, mercredis et vendredis à 14 heures et propose un panorama complet de l’actualité économique dans le Grand Sud-Ouest. Étroitement liée à « Sud Ouest Éco », la page entièrement consacrée à l’économie sur sudouest.fr, la newsletter économique est indispensable pour prendre le pouls de la grande région, savoir quelles sont les entreprises qui bougent, celles qui innovent, celles qui embauchent, mais aussi connaître les dirigeants LES CHIFFRES DU WEB La rédaction Internet de « Sud Ouest » va continuer de proposer de nouvelles newsletters PH. THIERRY DAVID « SO » au travers des portraits qui leur sont consacrés. Si la newsletter « Éco » est disponible gratuitement sur simple inscription, elle offre aussi des informations exclusives aux abonnés. Le récap pour ne rien manquer 2 C’est la newsletter régionale par excellence. Du lundi au vendredi, à 17 h 30, elle propose gratuitement l’essentiel de l’actualité du territoire couvert par « Sud Ouest ». C’est la newsletter qu’on lit pour se remettre à jour avant le dîner. La promesse de ce « récap », c’est ce qui fait l’ADN de « Sud Ouest » : l’actualité régionale et départementale. On peut s’inscrire au récap de son département, mais aussi à celui du département voisin ou pourquoi pas à la totalité des récaps : Béarn, Charente-Maritime, Dordogne, Gi- ronde, Landes, Lot-et-Garonne, Pays basque. 5,5 Le « Sud Ouest Rugby Mail » Lancée d’abord à un rythme quotidien pendant la Coupe du monde, elle est devenue hebdomadaire lors du Tournoi des Six-Nations. Elle est envoyée tous les vendredis, aux alentours de midi. Réalisée par les reporters spécialistes de rugby de « Sud Ouest », elle s’adresse aux amoureux de rugby de la région et au-delà. À ceux qui se passionnent pour le Quinze de France comme à ceux qui s’intéressent au championnat de Fédérale 1. Le « Rugby Mail », c’est la newsletter qu’on lit avant son week-end de rugby pour être parfaitement au courant des dernières infos, des dernières anecdotes, des analyses et des horaires de tous les matchs. 3 ALLEZ PLUS LOIN DANS L’INFO AVEC L’OFFRE 100 % NUMÉRIQUE C’est, en millions, le nombre de visites mensuelles sur les applications mobiles de « Sud Ouest ». Un des meilleurs scores de la presse. 100 000 personnes sont inscrites à l’ensemble de nos newsletters (lire ci-contre). 329 000 followers suivent sur Twitter « Sud Ouest »… qui compte aussi 322 000 fans sur Facebook. 1€ /mois* SANS ENGAGEMENT * Tarif à partir de Rendez-vous sur : abonnement.sudouest.fr/digital 4 5 SUD OUEST Samedi 30 avril 2016 Samedi 30 avril 2016 SUD OUEST Sud Ouest Région TABLEAU DE BORD DE LA SEMAINE Léa Salamé préférée car « virevoltante et Nathalie Saint-Cricq, pourtant responsable du service p France 2, est remplacée ce soir par Léa Salamé. Selon « enchaîné », Michel Field l’a choisie car il la juge « virevolt LE PIÉTON EN HAUSSE EN BAISSE Le Piéton en forme ! Zappés, les zappings C’est « LE » rendez-vous plébiscité par tous nos lecteurs. Dans les différentes villes où il sévit, le Piéton est le roi de nos séquences locales. Le Piéton continue donc évidemment sa route, et change juste son logo... arrondi. Le zapping n’a pas survécu au changement de maquette. Cette petite info située en haut de nos pages dans la version précédente, et ce dans plusieurs séquences de lecture, n’était pas assez lue. L’espace laissé libre aère la page. Nos lecteurs testeurs sous le charme Réunis dans des panels composés avec attention pour qu’ils soient représentatifs (1), les lecteurs testeurs de « Sud Ouest » ont l’habitude de se retrouver pour juger des nouveautés qui seront proposées. Ce fut le cas en mars, où ils ont réagi aux évolutions graphiques de notre journal. Ils n’ont pas manqué de nous faire part de leurs critiques, négatives comme positives. Nous avons sélectionné certains de leurs avis, publiés ci-dessous. (1) Si vous voulez les rejoindre, inscrivezvous sur panel.sudouest.com VERBATIM « Il est plus clair, plus coloré » « Les couleurs, ça sert de repères » Pascal, 37 ans, abonné Claire, 54 ans « C’est plus agréable à lire, plus visuel » « L’orientation est plus facile avec les couleurs » Michel, 49 ans, abonné Denis, 51 ans, abonné « Plus attrayant » Nathalie, 47 ans « Je trouve ça plus visible, les rubriques plus claires » Jacques, 52 ans « La même chose en mieux » Pierre, 54 ans « C’est plus jeune » « Pour toucher encore plus de monde » Elvire, 40 ans, abonnée Sophie, 48 ans « Plus séduisant » Virginie, 39 ans « Les faits sont sacrés, les commentaires sont libres » Président-directeur général : Olivier Gerolami Directeur général délégué, directeur de la publication : Patrick Venries Direction de l’information : Yves Harté, Laurent Cramaregeas, Francis Dupuy « Il me correspond mieux» Chantal, 34 ans Chef de projet de ce supplément : Stéphane Vacchiani Illustration de une : Thierry David Secrétariat de rédaction et mise en page : Delphine Coppé, Christophe Vigier et Laurent Mazzaggio Rédaction: Carole Villeneuve, Agnès Dupont-Philippe, Gislaine RaymondDauga et Stéphane Vacchiani Siège social : 23, quai des Queyries, CS 20001, 33094 Bordeaux Cedex Tél. 05 35 31 31 31. www.sudouest.fr Un journal de journalistes… et de lecteurs NOUVEAUTÉS À la découverte des évolutions du journal, toujours plus tourné vers ses lecteurs. Suivez le guide ous l’avez voulu, « Sud Ouest » l’a fait. Ce pourrait être le slogan de l’évolution de notre édition papier quotidienne, tant les responsables du journal ont souhaité associer les lecteurs à ces transformations. La réflexion a été menée au sein de l’entreprise pour décider des nouveautés de notre quotidien et de sa nouvelle formule, datée du 30 avril 2016. « Le lecteur, le client doit être au cœur de nos préoccupations », justifie Patrick Venries, directeur général délégué. « C’est la première fois que les lecteurs demandent une telle remise en cause », a insisté Laurent Cramaregeas, directeur adjoint de l’information, à l’attention des journalistes. « Leurs attentes peuvent se résumer à deux niveaux : le lecteur ne veut plus lire le matin ce qu’il sait déjà depuis la veille par notre site Web, sudouest.fr, la télé, les radios, et plus encore par les réseaux sociaux, et ils veulent exister davantage, eux-mêmes, dans nos pages. » Une attente d’« interactivité » en quelque sorte, qui fait naître un nouveau rendez-vous baptisé « Sud Ouest & vous » (lire ci-dessous). Un rendez-vous quotidien qui sera en première page du cahier d’informations départementales. V comme la une U Cependant, le premier point spectaculaire, c’est évidemment la une. La première page du journal s’impose à tous, sur le présentoir, chez le diffuseur, sur la table quand on pose le journal avant de le lire. Dans une précédente étude, les lecteurs reprochaient souvent à « Sud Ouest » de ne pas assez assumer ses choix dans cette « vitrine ». « Trop tiède, trop timide », disaient les per- sonnes interrogées, qui voulaient mieux voir ce que l’on mettait en valeur à l’intérieur. Pour répondre à cette attente, le titre principal s’impose dorénavant beaucoup plus : sur trois lignes au lieu de deux et avec un mot que l’on met graphiquement en avant, en le grossissant. « Ce titre ‘‘zoomé’’ doit permettre de mettre en valeur un mot-clé, de rendre plus attractif le titre principal, et donc la une dans son ensemble », explique Jean-Pierre Dorian, rédacteur en chef adjoint. Un choix plébiscité par le panel de lecteurs qui a testé cette nouvelle une et un nouveau colonnage souligné par quelques retouches graphiques : logo réduit et introduction de plus de « blancs ». « De quoi rendre la une plus aérée et nous permettre d’élargir la palette des titres, qui étaient parfois très contraints par les formes précédentes, développe Jean-Pierre Dorian. Nous le ressentions à la rédaction, et nos lecteurs nous l’ont aussi fait savoir… » comme la couleur Passé en tout couleur en avril 2014, « Sud Ouest » va plus loin, cette fois. En effet, la rédaction met en place un code couleurs suivant les conseils de Grégory Leduc, le directeur artistique indépendant chargé de cette évolution du journal, avec Delphine Coppé, chargée de la charte graphique du journal, et Christophe Vigier, système manager à « Sud Ouest ». Le rouge pour les informations générales : Fait du jour, Opinions, Plein cadre (anciennement Les Plus de « Sud Ouest »), Monde, France, Région. Le vert pour le sport. Le violet pour les pages arts de vivre, cinéma, vins et autres. Et le bleu enfin pour toute l’infor- C Cette page, c’est vous mation locale développée dans nos cahiers départementaux, bleus eux aussi évidemment. Un clin d’œil coloré que l’on aura dès la une : le mot-clé dans la titraille reprenant la couleur de la thématique traitée. Mais la couleur reine dans cette évolution, c’est sûrement… le blanc. Il y en a beaucoup plus qu’avant. Ces espaces « blancs » « aèrent le journal, le rendent plus moderne, plus agréable », justifie Grégory Leduc. De fait, on trouvera dans ce rendez-vous des contributions interactives issues du Web. Par exemple, une photo prise par un lecteur ou un tweet sélectionné sur nos réseaux sociaux pour sa qualité, une citation pertinente captée sur Facebook, Twitter ou sudouest.fr, mais aussi des espaces d’expression de contributeurs sollicités par la rédaction. Autre nouveauté attendue par les lecteurs dans cet espace, un temps de lecture « plus court, une respiration ». Ils ont été entendus. Guidés par cette perspective, des groupes de travail réunissant des journalistes ont élaboré de nouveaux formats éditoriaux. Objectif : surprendre et séduire… « La une met en valeur un mot-clé qui souligne le choix affirmé de la rédaction » comme mieux se situer Le rouge, lui, marque aussi les têtières de page. En effet, à la lecture des informations générales, les lecteurs demandaient à avoir plus de repères. La têtière Actualité sera donc désormais déclinée avec plus de précision géographique en Monde, France, voire en Monde/France. « De précédentes études auprès du panel avaient montré que les lecteurs tenaient assez peu compte de ce découpage, qui existait autrefois : nous M Sud Ouest & vous Dordogne BIEN VU ! C’est une des principales innovations éditoriales de cette nouvelle formule. « Avec la page interactive, “Sud Ouest” envoie un signe fort aux lecteurs en programmant ce rendez-vous tous les jours dans la plupart des éditions et en première page du cahier départemental », développe Laurent Cramaregeas, directeur adjoint de l’information. « À l’heure où Internet offre la possibilité à l’audience de s’exprimer et d’interpeller les médias, nos lecteurs attendent d’exister autrement dans nos colonnes. Non parce qu’ils estiment que nous nous sommes éloignés d’eux, mais parce qu’ils veulent échanger davantage. » corrigeons donc, en fixant un cadre géographique aux articles traités dans chaque page, répond JeanPierre Dorian. Le tout en respectant surtout le traitement en entonnoir auquel tiennent visiblement nos lecteurs, du fait du jour à la locale, en passant par le monde, la France, la région… » LE COUP DE COEUR DE Bixente Lizarazu Ancien footballeur, Journaliste reconnu, il nous confie ses incontournables et adresses préférées LE MAS DE MAÏTÉ Tous les humains actuels ont des origines africaines. La race, c’est quelque chose lié à une action volontaire, chez les éleveurs notamment. Dans la nature, une race, ça n’existe pas. 15 rue de Lens 33680 Lacaneau 0535467564 LE PAS DE L’ ESCALETTE Tous les humains actuels ont des origines africaines. La race, c’est quelque chose lié à une action volontaire, chez les éleveurs notamment. 15 rue de Lens 33680 Lacaneau 0535467564 JOËL MATHOUX, PONT D E PIERRE (BORDEAUX) , 6H30. Hier, l’École des troupes aéroportées de Pau a fêté les 50 ans des « chuteurs opérationnels », ces paras commandos spécialisés dans la chute libre, dont lapremière formation est apparue là en 1965. MIMI ET ROGER Tous les humains actuels ont des origines africaines. La race, c’est quelque chose lié à une action volontaire Avec de la poire dedans 15 rue de Lens 33680 Lacaneau 0535467564 LE SAVIEZ-VOUS? UN DÉPUTÉ LANDAIS A DÉTENU LE RECORD MONDIAL DE DESCENTE DE BIÈRE ! C’est, en milliard d’euros,le chiffre d’affaires d’Euralis. La coopérative béarnaise implantée dans le Grand Sud-Ouest a enregistré cette année un résultat net de 2 milliards. L’INDISCRETION «Deux matchs historiques de la Coupe du monde de rugby, Afrique du Sud- Japon et Angleterre-Pays de Galles, étaient arbitrés par le Béarnais Jérôme Garcès ! Prochain sifflet ? Irlande-Italie, dimanche.» COUP DE CHAPEAU UN LEADER NÉONAZI SAUVÉ PAR DES RÉFUGIÉS SYRIENS Le leader du Parti National-Démocrate allemand (NPD) à Altenstadt, Stefan Jagsch, a été secouru suite à un accident de voiture par deux migrants syriens. sur sudouest.fr sudouest.fr/rv-de-la-redac/grandformat/ VOUS RÉAGISSEZ Peux-t-on parler vraiment de race blanche ? Quelques linges pour contextualiser un peu le débat, Quelques linges pour contextualiser un peu le débat, Quelques linges pour contextualiser un peu le débat, “” “” Bernard, Lusignac «Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» «Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» «Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» «Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» «Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» «Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» Jacqueline, Pérgueux «Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» «Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» “” Franck, Trélissac “” Ahmed, Lalinde «Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» «Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» «Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» «Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» «Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» praefectus «Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» «Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» «Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» «Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» «Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» «Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» «Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» «Thalassius vero ea tempestate praefectus praetorio praesens ipse quoque adrogantis ingenii» comme la lecture L Pour nos lecteurs, les articles doivent être généralement plus courts, si l’on veut qu’ils soient lus jusqu’au bout. La rédaction s’y emploie, « mais ils tiennent toutefois à voir perdurer une ouverture forte, qui traite sur deux pages le fait du jour : celui que l’actualité impose ou celui que ‘‘Sud Ouest’’ choisit de mettre en avant, à sa façon », défend Jean-Pierre Dorian. Attachés aussi à des espaces de lecture plus longs que les papiers les plus courants, « Les Plus de Sud Ouest » s’affichent désormais sous le nom de « Plein écran » : sur une LES CHIFFRES DU PRINT Depuis la conférence de rédaction à Bordeaux (photo de gauche) en passant par toutes les agences de « Sud Ouest » (à Périgueux, à droite), les journalistes accompagnent ces nouveaux changements valorisés par la maquette signée Grégory Leduc (ci-contre, au côté de Delphine Coppé). PH. THIERRY DAVID 3 900 points de vente assurent la diffusion de « Sud Ouest » 800 ET JEAN-CHRISTOPHE SOUNALET/« SO » correspondants environ collaborent tous les jours à la réalisation de « Sud Ouest » aux côtés de plus de 200 journalistes. page, la rédaction de « Sud Ouest » offre un portrait, un reportage, un entretien, du décryptage, entre dans le détail avec des infographies pleine page, ouvre le débat avec des pour/contre… comme Web lié au papier W Autre nouveauté très visible, car ils sont en rouge dans cette version papier, les renvois vers le site Internet sont de plus en plus nombreux. « C’est une volonté affichée de montrer que le travail des journalistes est désormais plus que jamais tourné vers le bimédia », explique simplement Jean-Pierre Dorian. Notre site sudouest.fr traite l’information en direct et dans l’instant. La version papier s’autorise à la traiter différemment, plus en longueur ou en profondeur. « C’est une manière de montrer à nos abonnés de la version papier, de la version numérique, ou des deux, mais surtout aux lecteurs plus occasionnels, que ces deux temps de traitement de l’information existent et se complètent. » 16 éditions sont diffusées chaque jour, sauf le dimanche, en Charente, Charente-Maritime, Dordogne, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne et Pyrénées-Atlantiques. « Sud Ouest Dimanche » aussi en mouvement Votre journal dominical bénéficie lui aussi de transformations, mais à partir du 8 mai, tout en conservant ses spécificités. « Sud Ouest Dimanche » (« SOD ») ne pouvait pas passer à côté d’une rénovation accompagnant celle du quotidien. Un travail de modernisation de la charte graphique a été réalisé par le graphiste Grégory Leduc, en collaboration avec la rédact ion et les services techniques du journal. La plupart des évolutions prévues pour le quotidien se retrouveront dans votre journal dominical. D’autres lui seront spécifiques. C’est le cas par exemple pour le cahier Loisirs, dont la une a été modifiée et certaines pages remaniées, pour plus de clarté, de simplifica- tion, de choix assumés. « Nous avons également essayé de mieux identifier la présence des pages locales, car il y a aussi de l’information locale, insiste Olivier Plagnol, responsable de ‘‘Sud Ouest Dimanche’’, avec l’ambition de consolider toute la partie régionale du journal. » Au-delà de ces évolutions de forme et de fond, les missions de « Sud Ouest Dimanche » restent les mêmes que celles qui prévalaient lors de sa création, en 1948. D’abord, être réactif sur l’actualité « chaude » du week-end. Une priorité. Ensuite, proposer des articles plus longs, plus approfondis, sur des faits d’actualité passés ou à venir. Ou encore des chroniques qui invitent le lecteur à la réflexion. Le plus bel exemple étant le « Paris-Province » de Jean-Claude Guillebaud, qui fêtera cette année ses 30 ans. Sans oublier des propositions de lecture plus décalées, plus diverses, ouvertes sur le monde et la société. Et, pour marquer symboliquement cette envie d’exploration, le segment « Société » sera rebaptisé « Horizons ». « Sud Ouest Dimanche », c’est également un cahier Sports complet qui revient sur l’actualité souvent très riche du samedi et présente les événements du jour. Et puis, il y a le cahier Loisirs, qui fait partie de l’ADN de « SOD ». Sa rubrique cinéma, ses pages Lire, ses présentations de spectacles, entretiens, rencontres, critiques de livres, CD, DVD, BD… bref, toute l’actualité culturelle nationale et régionale déclinée par nos spécialistes. « Il ne s’agit donc pas d’une révolution, mais d’une évolution. Un besoin de bouger un peu les lignes. De s’adapter, pour ne pas s’endormir », précise encore Olivier Plagnol. Il s’agit surtout, pour nous, d’une nécessité de se remettre en question, d’essayer de comprendre quelles sont aujourd’hui les envies et les demandes de notre lectorat dominical. Et de le surprendre, en lui proposant de nouvelles manières de présenter l’information, à l’aide d’infographies, par exemple, ou de reportages dessinés… qui arriveront bientôt dans ce nouveau « Sud Ouest Dimanche ». Depuis septembre 2015, Olivier Plagnol dirige l’édition du dimanche. PH. THIERRY DAVID/« SO » 6 Loisirs zavances Samedi 30 avril 2016 SUD OUEST ACTUALITÉ EN BREF La région autrement 13 février 2016 # 00 TV7, la télé de proximité multiécrans Rugby si loin du paradis 16 l 17 l 24 l 33 l 40 l 47 l BÉARN l PB l existe, TV7 respecte son ADN éditorial : l’information de proximité. Proximité avec son territoire, d’un côté, et proximité de comportement (multidiffusion, VOD, nouveaux écrans) et d’intérêt avec le téléspectateur, de l’autre. Cette offre d’une information de proximité correspond à une demande du téléspectateur, puisque 532 700 Girondins constituent le public global (Médiamétrie 2015) de la chaîne. Depuis le 5 avril, TV7 diffuse en HD sur la TNT (33) pour la zone Gironde ainsi que sur toutes les box (30) sur tout le reste du territoire français. On peut également regarder la chaîne en live grâce à Internet sur tous les écrans numériques. TV7 diffuse 24 h/24 h et produit deux heures de programmes « frais » chaque jour. Les journaux d’information sont les rendez-vous majeurs, étoffés le reste de la journée par des magazines. Supplément à votre quotidien Sud Ouest du 00/00/16 | Supplément à Sud Ouest Dimanche du 00/00/16 | RÉUSSITE Depuis quinze ans qu’elle La couverture du numéro zéro de «Mag». Photo de droite, l’équipe de journalistes pilotée par Xavier Sota et Marie-Luce Ribot. PHOTO THIERRY DAVID/« SO » | CULTURE n Interview | Dionysos, né deux fois Mathias Malzieu raconte dans un livre et dans de nouvelles chansons son combat contre la maladie. Après une greffe de moelle osseuse, il livre ses confessions de « Vampire en pyjama » Texte : Joël Raffier | CARRÉMENT SUD OUEST | M athias Malzieu revient de loin. Fin 2014, il est embarqué dans le lancement du film « Jack et la mécanique du cœur » qu’il a écrit et coréalisé. Mais la fatigue qui l’accable porte un nom qu’il ignore encore : aplasie médullaire. Une maladie idiopathique du sang, un dysfonctionnement critique de la moelle osseuse. Cloîtré en milieu stérile, le chanteur de Dionysos sera un quadra en quarantaine. Dans l’attente d’une greffe (depuis opérée avec succès), l’hyperactif du rock français s’est transformé en vampire, devant sa survie au sang des autres qui lui était transfusé. Un livre et un disque (1) avec le groupe qu’il a fondé à Valence en 1993 témoignent de cette aventure extraordinaire. « J’ai changé plusieurs fois de groupe sanguin, explique-t-il. Aujourd’hui, j’ai le système immunitaire d’un enfant de 15 mois. Et on m’a fait mes premiers vaccins la semaine dernière. » Pourquoi avoir choisi d’écrire sur votre maladie ? Plus qu’une récréation, écrire au jour le jour s’est imposé comme un besoin. Mettre des mots sur ce que je vivais était devenu vital. Alors j’ai commencé à tenir un journal, en ignorant ce que cela deviendrait. Je notais les vraies dates, les noms, les événements réels : la maladie, les transfusions, et tout ce qui peut se mettre en place dans sa tête quand on doit subir une épreuve pareille. Très vite, mon imagination s’en est mêlée, et j’ai commencé à instiller dans le récit des éléments poétiques, un peu d’humour aussi. Ces digressions étaient mes armes à moi pour mettre un peu la réalité à distance. Sans la fuir, puisque je devais m’y confronter en permanence. Alors je veillais à doser correctement les éléments poétiques et l’imaginaire. Il fallait que je lutte contre la fatalité. L’écriture m’a aidé, mais ne devait pas prendre toute la place. Sans trop l’intellectualiser, je m’appuyais sur l’intuition et l’instinct pour trouver cet équilibre. Avez-vous vécu cette épreuve comme une aventure ? D’une certaine façon, oui. J’avais un combat à mener, je devais aller d’un point A à un point B, traverser des épreuves, encaisser des rebondissements inattendus… L’enjeu était implacable : rester en vie ou pas. En ce sens, cela relève de l’aventure. Mais c’était une aventure intérieure. Interne même, puisqu’elle se jouait à l’intérieur de mon organisme. Dans l’attente d’une greffe (depuis opérée avec succès), l’hyperactif du rock français s’est transformé en vampire Vous avez toujours inventé des personnages de fiction, dans vos romans, vos chansons… Vous écrivez pour la première fois à la première personne… Si je transposais les histoires et me cachais derrière des masques, j’ai toujours dit beaucoup de moi. Dans mon premier livre, quand j’évoquais la disparition de ma mère, c’était encore de l’intime projeté. Cette fois, j’avance à visage découvert. Quand on m’a retiré le cathéter central, après quelque 150 transfusions, j’ai compris que je n’étais plus un vampire. J’ai alors commencé à relire le journal que j’avais tenu, et j’ai eu envie de le partager. Je l’ai édité comme un récit, en coupant les redondances, mais en gardant les dates réelles en entrées de chapitre… Le nouvel album de Dionysos est-il la bande originale du livre ? Non, mais il est né parallèlement. Parfois, quand j’écrivais, sortaient des chansons, mais elles naissaient dans un bain révélateur émotionnellement différent. J’ai composé à l’hôpital, puis chez moi, d’où je n’avais pas le droit de sortir. Le reste du groupe s’est emparé de ce matériau et a construit les arrangements autour. C’est là que l’on voit qu’on est un vrai groupe : dans la tempête, tout le monde a fait bloc. Comment envisagez-vous les concerts à venir ? Nous étions en pleine remise en question quand la maladie m’est tombée dessus. Sauter partout, chercher la performance physique à chaque concert… Cela a-t-il encore un sens, au bout de vingt ans ? Devonsnous éternellement répondre à ce que le public connaît et s’attend à voir ? On ne renie rien, mais on a mûri. Les concerts comprendront des passages acoustiques, d’autres très électriques… Mais je sais que l’adrénaline va revenir. Est-ce comme commencer une nouvelle vie ? Dans ma minimythologie personnelle, il y a le personnage de Jack, greffé du cœur. Et un autre, baptisé “Tom Hématome Cloudman”… Tout cela m’a troublé quand je me suis retrouvé hospitalisé en hématologie, en attente d’une transplantation cellulaire… En faisant des recherches pour comprendre, j’ai rencontré Damoclès (devenu “Dame Oclès” dans l’univers Malzieu, NDLR) et d’autres. Quant à Dionysos, il est vraiment né deux fois : son père Zeus l’a extrait du ventre de sa mère, Sémélé, et l’a cousu dans sa cuisse. L’expression « né de la cuisse de Jupiter » (l’autre nom de Zeus) vient de là. Et le nom Dionysos, étymologiquement, signifie cela : « Né deux fois ». (1) « Journal d’un vampire en pyjama », de Mathias Malzieu (Albin Michel), 240 p., 18 €. « Vampire en pyjama », par Dionysos, en CD, vinyle et digital (Auguri, Columbia/ SonyMusic), 11 à 23 €. Dionysos sera en concert le jeudi 24 mars au théâtre Fémina, Bordeaux. 25 à 30 €. www.box.fr Tendances | LOISIRS | Sortez ! | | Jeunes filles en fleurs et à pois Des dessous élégants et raffinés pour adolescentes, c’est ce que propose « Fleurs Pois et Cie » une jeune marque de lingerie béarnaise ÉVÉNEMENT De plus en plus GONFLÉS Nuisette Capucine Vague de rire sur la région avec la 4e édition du festival Escale d’humour à Royan(17). Un genre qui a la cote… 48€ Signe des temps où les gens ont de plus en plus besoin de rire ? D’année en année, l’humour s’impose comme l’une des locomotives du spectacle vivant, et les festivals poussent ces temps-ci comme des champignons. Ainsi, Bordeaux aura enfin le sien en mars, avec les frénétiques filles de l’asso C’est Elles Comédies qui préparent pour mars « Les Culottées de l’humour », essentiellement tourné vers la scène féminine. Et il se murmure déjà que cet événement serait appelé à gonfler l’an prochain, avec les grosses productions d’Euterpe pour le renforcer. Boutique en ligne www.fleurspoisetcie.com Textes : Sylvie Barrans Q uand les petites filles de la génération 2.0 fêtent leurs 13 ans, elles découvrent le 75 AA, taille de leur premier soutien-gorge. La mode étant aux tops transparents, il faut absolument porter quelque chose en-dessous. « Et c’est là que les problèmes commencent ! » s’exclame Caroline Juvin, maman de Louise, 15 ans. Car le choix de soutiens-gorge pour adolescentes est limité, avec armatures inutiles et look trop sexy. Du coup, l’année dernière, avec l’aide de deux copines comme elle dans la petite cinquantaine, Caroline a décidé de créer une ligne de sous-vêtements romantiques, fabriqués en France à 100%(1). « C’est un acte citoyen de fabriquer local en évitant les marchés asiatiques, s’enthousiasme Véronique, la gestionnaire dacquoise du trio. Et cela permet de maîtriser les coûts et les quantités ». L’atelier choisi, JO2D à Puyoô (64), dispose d’un logiciel dernier cri permettant d’optimiser la découpe en minimisant les chûtes de tissus. La recette de « Fleurs Pois et Cie » est celle des nouvelles sociétés : 30 000 €, un site internet, un groupe facebook et ses fans, un blog d’actu, on touille, et un an plus tard on affiche plus de 800 pièces vendues autour de 50 €. Zéro catalogue papier, zéro emprunts (pour ne pas être tributaire des banques). Boxe À Royan (17), on avait anticipé la vague en créant en 2013 l’Escale d’humour, dont la nouvelle édition va déferler sur la salle Jean-Gabin du 13 au 20 février. Et ça marche déjà du feu de dieu : les têtes d’affiche, Jean-Marie Bigard les 19 et 20, ainsi que D’jal le 16, ont déjà trouvé leur public. Mais qu’importe ! Car le service animations-jeunesse, aux commandes de la manifestation, l’a conçue comme un espace de découverte avant tout. Sélectionnés avec soin, le Toulousain Vincent Azé et sa « Mise à jour » le lundi ou le gros plateau réunissant deux complices des r 30€ scènes parisiennes, les très caustiques Dédo et Yacine Belhousse. Un seul regret : c’est la dernière fois – a priori – que l’on verra un lauréat du tremplin révélation qui n’aura finalement tenu que deux éditions. Motif : « Il semble que le public de Royan ne soit pas un “découvreur” de talents, résume Yannick Pavon, conseiller municipal délégué à l'animation jeunesse. Il cherche plutôt à voir des têtes d'affiche. » Pourtant, le lauréat de l’an dernier, ou plutôt la lauréate, Charline Supiot, repérée aussi par Kev Adams, commence à faire pas mal parler d’elle avec son « Smile Girl Show ». Mais la Ville ne se résigne pas tout à fait, et pour maintenir l’effet festival, elle continue de programmer de jeunes pousses en première partie. Tous les spectacles sont programmés à 21 heures. Billetterie via les réseaux habituels. Plus d’infos sur www.ville-royan.fr et sur Facebook : Escale d'humour. Tél : 05 46 02 88 56. LOT-ET-GARONNE BD FOURQUESSUR-GARONNE Tél 05 53 64 25 07. labdestdanslepre.wix.com/labdestdanslepre y te Lil Culot 23€ 32 SOmag Théâtre Théâtre du Rivage, sera présentée au public à partir de 11 ans, le 11 février à 20 h 30 à Espace d'Albret (Quai de Baïse). De 5 à 15 €. Tél. 05 53 97 40 50 La troisième édition du festival de BD, la « BD est dans le Pré » se tiendra le 13 et 14 février de 10 h à 19 h à la Salle Polyvalente, route des pins. Lieu dit "Mayne des sables". NÉRAC « À la renverse », une pièce sur l’adolescence de Karine Serres, mise en scène par Pascale DanielLacombe et interprétée par la Compagnie Jazz AGEN Toujours à la frontière du Jazz et de la Pop instrumentale, le Erik Truffaz Quartet invite deux voix à ce concert, « communion des mots et des notes »: Rokia Traoré (victoire de la musique 2009, Jury du festival de Cannes 2015) et Oxmo Puccino (victoire de la musique 2010 et 2013). Le 6 février au Sans Réserve. A partir de 18,80 €, réservations via les circuits habituels. 38 SOmag Éric Serra-Tosio, Babet Maistre, Mathias Malzieu, Mike Ponton et Stéphan Bertholio : Dionysos est de retour Crédit photo : Roberto Frankenberg 36 SOmag SOmag 37 Parmi les nouveaux rendez-vous de « Mag », les pages Culture, Loisirs et Carrément Sud-Ouest Des espaces pour les annonceurs dans « Mag » NOUVEAU La nouvelle formule de « Mag » (lire ci-contre) offre plus de souplesse pour les emplacements publicitaires, largement accueillis en début de magazine. Nouveauté, la couverture de « Mag » sera départementalisée, pour répondre aux attentes de nos annonceurs. CONTACTEZ-VOUS MÉDIATEUR : [email protected] « MAG » : [email protected] « SUD OUEST DIMANCHE » : [email protected] DOCUMENTATION : 05 35 31 24 20 SUD OUEST PUBLICITÉ : [email protected] SERVICE CLIENTS : 05 57 29 09 33/ [email protected] COMMUNICATION : [email protected] « Le Mag » plus « Mag » WEEK-END Rendez-vous incontournable, « Le Mag » devient « Mag » et se densifie. Il est plus que jamais l’outil pour découvrir « la région autrement » n avril 2012, « Sud Ouest » était le premier quotidien régional à lancer un magazine hebdomadaire en France. Quatre ans plus tard, « Le Mag », notre magazine consacré à la région et à son art de vivre inséparable de « Sud Ouest » le samedi (et le dimanche dans le Béarn), fait peau neuve, sur le fond et dans sa forme. Marie-Luce Ribot, rédactrice en chef adjointe et directrice de l’Agence de développement, détaille les raisons du changement en profondeur de ce magazine qui « donne les clés pour comprendre l’ADN de notre région, mais aussi des conseils pour en profiter ! » E Vous faites évoluer la formule. Pour quelles raisons ? Marie-Luce Ribot ‘‘Le Mag’’ est un rendez-vous plaisir du week-end qui a très vite trouvé sa place dans notre offre de lecture. Mais il était temps de le faire évoluer. Nous avons interrogé près de 1 200 lecteurs pour connaître leurs attentes : le lectorat du ‘‘Mag’’, plus jeune que celui du quotidien, est composé en grande majorité d’hommes. Ils attendent une ligne éditoriale plus proche d’un magazine qui propose un retour sur l’actualité. Sachant que le panel interrogé plébiscite la découverte de la région, le patrimoine, la gastronomie, les sorties. Nous avons travaillé à la refonte de ‘‘Mag’’ dans ce sens. Quels sont les changements majeurs ? Nous avons complètement revu la charte graphique de ‘‘Mag’’, et la maquette est désormais plus moderne, plus dense, et aussi plus élégante. La une, tout d’abord, propose une photo pleine page très percutante. Le logo ‘‘Mag’’ y est plus présent et nous avons conservé notre slogan ‘‘La région autrement’’, car il définit toujours parfaitement notre ligne éditoriale. Vous avez séquencé « Mag » ? Oui, en trois parties. La première s’appelle tout simplement Actualité. Elle fait une large place aux sujets dans l’air du temps, aux interviews, à la photo (parfois sur des doubles pages). On y trouvera deux nouvelles rubriques : Les 100 jours et On y était. Dans la première, Zocato reviendra avec sa liberté de plume sur un fait d’actualité passé. Dans la seconde, la rédaction de ‘‘Mag’’ mettra chaque semaine en exergue un événement très local -- je dirais presque ‘‘d’extrême proximité’’ -- d’apparence anecdotique, mais qui en dit long sur nos phénomènes de société, le tout avec un ton, et un regard bienveillant. Et les deux autres séquences ? La deuxième, Carrément Sud Ouest, est consacrée à l’art de vivre dans la région. On y trouve les sujets plébiscités par les lecteurs actuels de ‘‘Mag’’ : le patrimoine, la gastronomie, les balades, la chronique gastronomique de Jacques Ballarin et les sujets nature avec notamment une rubrique, Le monde est vert, à laquelle participe Patrick Sermadiras, propriétaire des Jardins d’Eyrignac. Dans la troisième partie, Culture et Loisirs, on trouvera encore la photo des lecteurs, l’agenda des sorties par département, et les coups de cœur de la rédaction. Part belle est également faite aux interviews. Nous avons souhaité densifier ‘‘Mag’’, et surtout lui donner du rythme. Nous voulons surprendre le lecteur, faire en sorte que ‘‘Mag’’ soit différent chaque semaine. SUD OUEST 7 zavances Actualité Samedi 30 avril 2016 Du journal à Google en passant par l’événement PUBLICITÉ La régie commerciale de « Sud Ouest » se fait agence de communication pour répondre aux attentes de ses clients actuels et futurs Deux mots pour définir la régie commerciale de « Sud Ouest »… Carole Goudal (1) La proximité ! Car nous avons sur le terrain 80 commerciaux répartis sur l’ensemble du territoire couvert par ‘‘Sud Ouest’’. C’est notre force. Nous avons une excellente connaissance de nos marchés locaux et de leurs spécificités. L’expertise aussi ! Nos commerciaux sont non seulement de bons vendeurs, mais surtout des experts etdesconseillerscapablesd’accompagner nos clients, nos partenaires dans toutes leurs problématiques de communication. Des experts du marketing et du digital viennent renforcer nos compétences et notre capacité à répondre aux besoins de chacun. Qu’est-ce qui vous différencie de vos concurrents ? L’exhaustivité de notre offre et notre savoir-faire pour la mise en œuvre de tous les dispositifs que nous proposons. Bien sûr, nous vendons ‘‘Sud Ouest’’ et sa puissance inégalable, avec chaque jour plus de 1 million de lecteurs sur papier et plus de 360 000 sur le site Internet et les applications mobiles (2). Mais nous proposons également des solutions 360° qui peuvent aller de l’organisation d’un événement à la production et la diffusion d’une vidéo,delagestiondecampagnesderéférencement payant sur Google à une campagne sur nos sites ou ceux de nos partenaires (La Place Média, YouTube…). Nous proposons à nos clients la meilleure audience, la plus ciblée par rapport à leur zone de chalandise ou la plus qualifiée par rapport à leur clientèle. Carole Goudal, directrice commerciale. PH. THIERRY DAVID/« SO » Et vos clients, comment gèrent-ils l’aspect créatif ? C’est un des éléments essentiels de l’efficacité d’un dispositif de communication. Soit nos clients ont leur propre agence de création et nous travaillons avec elle au service de notre client commun ; soit ils n’ont pas d’agence, et nous les accompagnons avecdessolutionscréativesd’unexcellent niveau, sur mesure, et qui se déclinent sur tous les supports papier et numériques. Avec une telle offre, comment vos clients s’y retrouvent-ils ? Nous nous positionnons en tant qu’agence, conseil et expert en solutions de communication, avec un enjeu principal : simplicité, adaptabilité, efficacité et résultat. Notre client a un seul interlocuteur de confiance qui lui ouvre un panel de solutions pour optimiser son retour sur investissement. Notre engagement, c’est la réussite de nos clients. Pour en savoir plus : sudouest-publicite.com (1) Carole Goudal codirige la régie avec Marion Parot (directrice marketing et digital) et Gilles Reale (directeur des opérations). (2) Source : ACPM ONE 2015 / Médiamétrie janvier 2016. LE « NATIVE ADVERTISING » TRÈS TENDANCE De nouvelles formes de publicité, appelées « native advertising », visent à remettre le lecteur et internaute au centre du dispositif publicitaire, avec des messages mieux ciblés, plus qualitatifs et mieux intégrés dans le contexte du média. Un marché sur lequel « Sud Ouest » se développe aussi en s’appuyant sur ses contenus rédactionnels, réputés pour leur qualité. « Nous avons développé un véritable sa- voir-faire pour de la création de formats publicitaires qui s’intègrent mieux pour nos lecteurs », assure Carole Goudal, forte d’un éventail d’offres de communication portées par du contenu : le publi-information, le dossier spécial ou encore l’édition déléguée. « Ces formats de communication sont particulièrement pertinents, c’est un moyen de communiquer positivement sur sa marque », insiste-t-elle. Les premières jeunes pousses numériques sont déjà installées au siège du journal. PHOTO TH. DAVID/« SO » Start pour les start-up INNOVATION « Sud Ouest » lance son propre accélérateur de start-up et accueille un incubateur. Le tout au cœur du journal ’est très symbolique, et voulu comme tel. Olivier Gerolami, président du Groupe Sud Ouest, et les actionnaires ont quitté leurs bureaux avec vue imprenable sur Bordeaux et la Garonne pour laisser la place à de jeunes développeurs de… start-up. Au quatrième étage du siège, quai des Queyries, à Bordeaux, Théophraste, le laboratoire de l’innovationde«Sud Ouest»,estenplaceau cœur du journal. Cet accélérateur démarreenmêmetempsqu’unincubateur mis en place par la société 1kubator. Si l’incubateur privilégie les jeunes pousses dont les projets sélectionnés bénéficieront d’un programme d’accompagnement de cinq mois permettant de passer « de l’idée au produit », Théophraste est, lui, davantage tourné vers des projets plus avancés. Il s’adresse aux start-up au moment de la phase de leur accès au marché et dont l’apport peut directement bénéficier à « Sud Ouest ». C Un comitédesélection D’ailleurs, les start-up en sortie du programme 1Kubator pourront ensuite être intégrées au programme de l’accélérateur Théophraste, qui accueillera aussi les sociétés issues d’autres incubateurs bordelais et proposées par eux : Auberge Numérique, Héméra, 33entrepreneurs. Dans tous les cas, ces start-up se- ront choisies par un comité de sélection mixte composé à la fois de personnes de « Sud Ouest » et extérieures au groupe, selon les synergies potentielles avec « Sud Ouest » et l’ensemble des supports d’un groupe de médias moderne : du papier à TV7, en passant par le Web et les applications. Frédéric Sitterlé et Adèle Tanguy, responsables de leur propre structure, 1kbutor, sont chargés du développement de Théophraste,structure de « Sud « Les actionnaires Ouest ». « On les héberge. En de ‘‘Sud échange, ils nous Ouest’’ ont aident à dévelopquitté leurs per notre accélérabureaux teur », résume pour laisser Guillaume Vasse, la place à directeur du développement et du des startmarketing pour le up » groupe, au sujet de l’apport de 1Kubator, premier réseau d’incubateurs de start-up digitales en France. Cette société présente à Lyon et Bordeaux a pour vocation de s’étendre à toutes les villes labellisées French Tech. Au total, ce vaste open space ouvert sur la Garonne compte 28 postes de travail. Contact : [email protected] Sokengo : une aide aux projets « Sud Ouest » lance une plateforme de financement participatif, baptisée Sokengo. Elle reprend le modèle créé en Bretagne, en collaboration avec « Le Télégramme de Brest » et le Crédit mutuel Arkéa. Sokengo est destinée à tous ceux qui cherchent des dons pour concrétiser un projet associatif ou personnel dans la grande région. Les dossiers approuvés par un comité de sélection sont présentés sur la plate-forme et relayés par « Sud Ouest », qui s’inscrit ici pleinement comme facilitateur des actions positives de proximité. « On souhaite accompagner les projets des habitants de notre région », se réjouit Patrick Venries, directeur général délégué de Sapeso, « une manière pour nous d’être acteurs et pas simplement commentateurs ! » Contact : Étienne Millien [email protected] e r t o v r u o p ia d e m Et si le meilleur ait... SUD OUEST communication c'ét 5,4 Millionrsndael,lleectseituerset sur le jouations mobiles. les applic AL source : ACPM ONE GLOB 2016 V1 www.sudouest-publicite.com 8 zavances Samedi 30 avril 2016 SUD OUEST il me ressemble il nous rassemble NOUVELLE FORMULE Partageons plus que l’information