Avez-vous UN talent d`écrivain
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Avez-vous UN talent d`écrivain
1 Le 22 mai 2010 Avez-vous UN talent d’écrivain ? Participez au 1ercasting des Nouvelles Plumes ! Une aventure éditoriale inédite PROMOTION 2010 www.joseph-messinger.fr/bec/casting_plumes/ Avez-vous UN talent d’écrivain ? Faites ce test si vous avez envie de savoir ! Quel que soit le résultat n’hésitez pas à nous envoyer votre nouvelle pour prouver que le test aurait tort éventuellement. COMMENT PROCEDER ? Il vous suffit de sélectionner les couleurs dans l’ordre de vos préférences pour cette qualification particulière, d’ajouter votre mail et d’envoyer pour recevoir immédiatement le résultat sur votre courriel. POUR ACCEDER AUX COULEURS Tirez vers le bas la barre de déplacement qui se situe à l’extrême droite ! 2 VOS SCORES Zone de sommeil ( score négatif) : Tous les écrivains ne sont pas des romanciers, loin s’en faut. 4000 à 5000 romans sont édités tous les ans et on peut considérer qu’il y a en francophonie une dizaine de milliers de romanciers professionnels ou occasionnels qui naissent et meurent virtuellement chaque année (un écrivain est toujours immortel). Si vous atterrissez dans cette zone et que vous n’avez jamais taquiné votre inspiration, il semblerait que votre talent d’écrivain soit encore dans la petite graine qui n’a pas germé au soleil de votre créativité. Refaites le test un de ces quatre pour confirmer ou infirmer ce premier diagnostic ! Si vous retombez dans la même zone, il faudra croire que la chance n’est pas avec vous ou que votre talent d’écrivain serait plus récessif que dominant. Bon ! D’accord ! Il y a toujours une marge d’erreur dans ce genre de procédure. M’enfin ! A moins d’une triche volontaire, le langage des couleurs traduit fidèlement la vérité de vos émotions qui n’est pas toujours en harmonie avec celle de votre raison. C’est si bon de se raconter des histoires, parfois ! Ceci étant posé, je dois vous confier un secret mal gardé : autrefois, je voulais écrire un premier opus, un essai psy. C’était tellement mal torché que je ne comprenais pas moi-même en me relisant le message que je croyais avoir passé. Personne n’aurait parié un centime sur mon pseudo-talent d’écrivain. Même pas moi ! Je l’ai expédié à plus de 50 éditeurs par la poste. Ca m’a coûté « bonbon ». Tout ça pour recevoir trois lettres de remerciements polis tout à fait décourageantes. Salut l’artiste ! J’ai remisé « mon complet bleu » dans l’armoire et j’ai remis mon bleu de chauffe de paria en serrant les mâchoires. Et puis, à la suite d’une maladie, disons assez sérieuse, ce talent d’écrivain s’est révélé sans avertissement. J’ai pondu coup sur coup un essai impubliable et deux romans qui l’ont été bien plus tard. Cet aveu vous montre à quel point le talent que vous portez peut-être en vous est capricieux et qu’il ne faut jamais désespérer. Si vous y croyez, tous les tests de la terre ne pourront pas semer le doute dans votre esprit. Même les BEC ! Zone de de la conception (0 à 4/24) : A quoi ça rime de se retrouver dans la zone de la conception ? Cela signifie que le talent que vous pensez avoir est peut-être bien tapi dans un coin de votre héritage génétique et que votre rêve d’écriture n’est pas un caprice. Sauf que… pour que ce talent s’éveille comme 3 la belle au bois dormant, il ne suffit pas d’être un prince très télégénique et de poser un chaste baiser sur ses jolies lèvres vermeilles. Vous devez vous assoir devant l’écran de votre Pc ou prendre du papier et un crayon-gomme pour commencer à écrire ce qui vous passe par la tête. L’inspiration ne vient jamais sur commande, elle a besoin d’une rampe de lancement pour s’exprimer. En refaisant ce test une autre fois, si votre score progresse, ce sera le signe d’un talent embryonnaire. Si vous vous retrouvez dans la zone de sommeil, cela voudra dire que vous n’êtes pas prêt ou pas suffisamment disponible pour vous lancer dans l’écriture, fut-ce celle d’un courrier amical. Inscrivez à vous à un atelier d’écriture, ça ne peut que vous faire le plus grand bien. La création littéraire est un exercice solitaire qui a besoin du regard critique d’autrui pour progresser. Parmi tous les livres que j’ai commis, certains n’ont pas rencontré le succès escompté. Peut-être parce qu’ils ont été trop vite écrits, insuffisamment novateurs et donc peu créatifs. Ceux qui ont remporté du succès ne sont pas forcément ceux qui m’ont demandé un plus gros effort mais plutôt ceux dont l’approche était innovante. Mon public me sert de baromètre. Si un livre que j’ai adoré écrire ne fonctionne pas, c’est qu’il n’a pas enrichi les connaissances de mes fidèles lecteurs et surtout qu’il n’a pas provoqué le buzz qui fait le succès d’un bouquin. Donc, pas de bouche à oreille, qui est à l’origine de tous les succès littéraires. Voilà pourquoi je vous conseille de vous inscrire à un atelier d’écriture. Se confronter avec la réalité n’est pas toujours gratifiant mais cela vous permet au moins de ne pas vous faire des illusions sur un talent que vous possédez, sans doute, mais que vous n’êtes pas disposé à prendre en charge. Car un talent est comme un enfant, il doit grandir avant de devenir adulte. Zone embryonnaire (5 à 7/24) : Là vous basculez dans la zone des rêveurs qui investissent leurs rêves. Ce qui veut dire ? Un rêveur de jour (daydreamer) ne dépense jamais d’énergie pour naturaliser son rêve en réalité. Il rêve à perte. Le rêveur investi est un personnage qui croit en son talent mais qui doute de ses chances de parvenir à séduire son public. Et le doute, comme vous le savez « sans doute » est le cancer de la foi en soi. Il freine les motivations, grignote les ambitions légitimes, se métamorphose en sens 4 critique pour avoir l’air intello ou en scepticisme pour accompagner l’esprit cynique. Si vous laissez entrer le doute dans votre cœur ou votre esprit, vous êtes fichu. Et votre talent d’écriture aussi. Combien de manuscrits envoyés aux éditeurs sont noyés dans ce poison ? Le doute est aussi l’antidote de la réussite. Au point que l’audace est parfois plus payante que le talent. Au début, du moins ! Même conseil que pour la zone précédente : direction atelier d’écriture ! « ON » vous dira que vous n’avez aucun chance d’être édité, « ON » vous promettra un livre à compte d’auteur, si vous avez les quelques milliers d’euros à dépenser ; « ON » vous votera un talent de poète crotté sans avenir ; « ON » regrettera à haute voix qu’aucune fée ne ce soit penchée sur votre berceau ; mais ne vous découragez jamais car la muse de la poésie est capricieuse et elle ne se laisse séduire, en règle générale, que par ceux qui ont blanchi sous le harnais. Voilà ! Maintenant vous savez à quoi vous en tenir. A propos ! Apprenez à utiliser votre clavier en aveugle et écrivez toujours en rivant votre regard sur votre écran. Ca aide à décapoter l’inspiration ! Quand vous écrivez à la main, vous ne vous focalisez pas sur vos doigts, n’est-ce pas ? Zone foetale (8 à 11/24) : La zone fœtale est une zone annonciatrice, une zone d’éveil du talent que vous couvez à votre insu ou non. Vous avez beau vous dire que vous vous racontez des histoires, vous êtes parfaitement capable d’en raconter une, d’histoire, à commencer par la vôtre. Tout écrivain en herbe se doit de dresser, a priori, un bilan de son existence sous une forme littéraire avant de plonger dans son imaginaire pour y cueillir le fantastique ou l’inspiration. Nous nous racontons toujours en filigrane de nos écrits, parfois même, nous nous trahissons carrément. Ce qui vous manque peut-être encore, c’est le carburant émotionnel qui dépend du choix des mots et de la tournure des phrases. Trop de métaphores et pas assez de rythme ! Or, le rythme de l’écriture est fondamental pour retourner les tripes de votre lecteur. Des phrases courtes, impératives et, de temps à autre, une phrase plus longue suivie en cortège de ses subordonnées. Ecrivez, ne rêvez pas ! Ecrivez n’importe quoi, tout ce qui vous passe par la tête ! Progressivement, vos idées se rangeront en ordre de bataille, naîtra l’ébauche d’un récit. Certes, ce ne sera pas génial mais… ce sera. Nous avons tous débuté ainsi sans trop y croire, en 5 jouant à l’écrivain inspiré, assis à une terrasse de café avec un bloc-notes. Et refaites ce BEC dans quelques jours ou semaines pour voir si vous avez évolué dans le bon sens des aiguilles de l’horloge du temps qui passe toujours trop vite. Zone d’accouchement (12 à 15/24) : Etes vous déjà de la partie, comme on dit ? Si c’est le cas, ce score vous confirme dans votre statut d’écrivain, quel que soit le succès de vos livres, au demeurant. Nous n’avons pas tous le bonheur d’en vivre, ce qui ne signifie aucunement que celui qui parvient en tirer sa subsistance est une grande plume. Tout est souvent affaire d’opportunité et de chance avant que le talent n’intervienne vraiment. Eh ! Oui ! C’est injuste, je sais, mais la vie n’est pas toujours sympa et certains talents qui s’y croient déjà manquent de flair, sont anachroniques ou trop boursouflés pour plaire. Ce ne sont ni les médias, ni les critiques littéraires qui font les best-sellers, c’est le public qui décide. Si vous n’avez pas encore publié mais que vous avez déjà beaucoup noirci le papier, c’est qu’il vous manque un élément pour y arriver : le genre qui vous ressemble. Ne transigez pas ! Ne vous lancez pas dans les « chicken lit » parce que c’est la mode. Vous ne tiendriez pas la route très longtemps. Choisissez le genre qui vous colle à la peau sans considération de mode ou d’opportunisme ! Soyez authentique dans votre démarche, authentique avec le sujet ou le domaine qui vous séduit ou vous ressemble. Certains écrivains qui sévissent dans les romans de terroir ou régionaux s’en tirent très, très bien financièrement. Ce qui compte avant tout dans notre métier, c’est la casquette que nous portons et qui fait notre notoriété aux yeux du public. Et cette casquette, il faut du temps pour se la visser sur la tête. Un dernier conseil : il ne faut jamais en changer au risque de la perdre au premier coup de blues. Je connais pas mal de confrères qui ont perdu leur crédibilité auprès de leur lecteurs en s’essayant dans des genres littéraires où on ne les attendait pas. Zone de de la naissance (16 à 19/24) : Quelques dizaines de lauréats sur des milliers de testeurs, tel est le résultat que j’ai enregistré sur tous les internautes qui ont fait un ou plusieurs BEC et qui ont abouti dans cette zone. La zone de la naissance n’est pas ouverte à tous. Si vous avez l’atteinte d’entrée de jeu, c’est que vous avez un fichu talent d’écrivain déclaré ou non. 6 Encore faut-il savoir dans quel genre littéraire vous pourriez devenir incontournable ? A ce niveau, je ne pourrai pas vous aider. A vous de dénicher la bonne piste. Désolé. Mais bienvenue au club ! Si vous n’avez pas encore été publié, n’hésitez à nous envoyer un témoignage sur votre vie professionnelle ou l’histoire d’une/un collègue, un coup de foudre ou une histoire pour enfants ou ados. Vous avez peut-être une chance faire partie des « happy few » qui signeront leurs livres en 2011. Zone du nourrisson (20 à 24/24) : Soit vous êtes déjà une pointure du milieu littéraire, soit vous le deviendrez si vous réussissez à libérer votre talent des contraintes du temps. « Disponibilité » est maître mot dans ce merveilleux métier ! Personne ne tombe dans cette zone par hasard. La marge d’erreur existe mais elle est infime. Vous aviez une possibilité sur 43320 de tomber sur la signature de l’écrivain génial. A moins d’avoir une chance d’enfer au jeu ou en trichant, vous ne pouviez pas enregistrer un pareil score par hasard. Si vous n’êtes pas encore une plume reconnue, il vous reste à le devenir, par exemple, en nous envoyons par mail un de vos récits. [email protected] Participez au 1ercasting des des nouvelles plumes ! Une aventure éditoriale inédite PROMOTION 2010