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VENDREDI 17 AVRIL 2015 20H30
PHILHARMONIE DE PARIS
ORCHESTRE PHILHARMONIQUE
DE RADIO FRANCE
MYUNG-WHUN CHUNG DIRECTEUR MUSICAL
RUDOLF BUCHBINDER PIANO
MIKKO FRANCK DIRECTION
AMAURY COEYTAUX VIOLON SOLO
PROGRAMME
Johannes Brahms
Concerto pour piano et orchestre n°1 en ré mineur op. 15
1. Maestoso
2. Adagio
3. Allegro ma non troppo
ENTRACTE
Serge Prokofiev
Symphonie n° 5 en si bémol majeur op. 100
1.
2.
3.
4.
Andante
Allegro marcato
Adagio
Allegro giocoso
› Ce concert sera diffusé le vendredi 8 mai à 20h sur France Musique.
Il est également disponible à l’écoute sur francemusique.fr
› Retrouvez la page facebook des concerts de Radio France
et de l’«Orchestre Philharmonique de Radio France».
› Consultez le site sur maisondelaradio.fr rubrique concerts.
JOHANNES BRAHMS 1833-1897
CONCERTO POUR PIANO ET ORCHESTRE N°1
COMPOSÉ ENTRE 1854 ET 1858 / CRÉÉ À HANOVRE LE 22 JANVIER 1859
AVEC BRAHMS EN SOLISTE ET JOSEPH JOACHIM À LA TÊTE DE LA HOFKAPELLE
ÉDITEUR : RIETER-BIEDERMANN (WINTERTHUR, 1861, PARTIES SOLISTE ET
D'ORCHESTRE ; 1875, PARTITION D'ORCHESTRE) – MAISON D'ÉDITION SUISSE
RACHETÉE EN 1917 PAR PETERS (LEIPZIG) / 43 minutes environ
Brahms était un homme agréable, assez corpulent (…) dont
la belle tête, qui est presque celle d’un vieillard, lui donne
l’air engageant d’un vieux prêtre russe affable et bienveillant.
Tchaïkovski
Complexe et tendue, comme toujours avec Brahms dès que surgissent la
figure et l'ombre de Schumann, l'histoire de ce Concert für das Pianoforte
mit Begleitung des Orchesters (« Concerto pour piano avec accompagnement
de l'orchestre ») rejoint celle de la Première Symphonie, achevée vingt ans
plus tard seulement, en 1874-1876. Porté au pinacle par Schumann qui voit
en lui « l'avenir » de la musique et l'invite à se confronter à la symphonie, Brahms
entreprend en 1854 une œuvre qu'il compose non pas en songeant
directement à l'orchestre, dont il n'a encore qu'une connaissance limitée,
mais pour deux pianos. Très vite, la sonorité et les possibilités offertes par
l'instrument – son instrument – lui apparaissent indispensables. Modifiant
alors son projet, auquel se mêle à partir de 1855 celui d'une sonate pour
deux pianos (dont la marche funèbre, sauvée et retravaillée de fond en
comble, sera intégrée au Requiem allemand de 1868), Brahms offre quatre
ans plus tard à un public désemparé le premier de ses Concertos pour piano
(cependant que ni la sonate, ni la symphonie ne seront menées à bien) :
d'abord perçu par les contemporains telle une « symphonie avec piano
obligé », il faudra longtemps avant que l'ouvrage ne trouve une place digne
de lui au sein du grand répertoire concertant. Il sera suivi, à vingt ans
d'intervalle, d'un second Concerto (op. 83, 1878-1881).
Selon Claude Rostand, cette œuvre monumentale et virtuose, « par sa facture
comme par son inspiration et par son caractère expressif, appartient à la
plus haute période de production typiquement nordique de Brahms », qui
ne s'installera définitivement à Vienne qu'en 1862 : l'œuvre est plus proche,
selon le musicologue, de la ballade nordique que des raffinements classiques
jusqu'alors indissociables de la forme du concerto. L'Opus 15 s'ouvre non
pas sur un traditionnel Allegro mais sur un Maestoso, l'intitulé anticipant le
souffle requis et les vastes proportions d'un mouvement aussi grandiose
que modéré – principale section sauvée par Brahms de son projet non abouti
de symphonie. Le violoniste, compositeur et chef d'orchestre Joseph Joachim
affirmait que Brahms l'avait composé sous l'impact du choc suscité par la
tentative de suicide (controversée) de Schumann – il se serait jeté dans le
Rhin en janvier 1854. Brahms avait été chaleureusement accueilli, humainement
et musicalement, l'année précédente par Clara et Robert Schumann.
Le mouvement central suggère une double interprétation en lien avec Clara
et/ou Robert Schumann. Dans une lettre à Clara du 30 décembre 1856 où
il rend compte de l'avancement de son travail, Brahms précise : « Ces jours-ci,
je recopie au propre le premier mouvement du Concerto. Je peins également un
doux portrait de toi, qui en deviendra l'Adagio. » Sur la partition autographe,
cependant, Brahms écrit en tête de cet Adagio : « Benedictus qui venit in
nomine Domini », citation perçue tel un hommage à Robert Schumann,
disparu en 1856 et que Brahms appelait « Mein Herr Domine ». « Quelle est
l'humeur du deuxième mouvement ? », demande Joseph Horowitz à Claudio
Arrau dans leurs fameuses conversations : « Avant tout, c'est la tragédie de
la folie et de la mort de Schumann. […] Les trilles [de la cadence] suggèrent
quelque chose comme une extase religieuse. […] C'est comme un adieu à
Schumann, avec un regard en arrière. Le dernier mouvement pose moins
de problèmes. C'est une affirmation, une acceptation de la vie. C'est bien
la réaction de quelqu'un de jeune au sortir d'une telle tragédie. » – Brahms
avait vingt-cinq ans lorsqu'il acheva son Concerto. Le rondo final est de fait
en rupture avec la démesure et le deuil l'ayant précédé. D'une robuste et
vigoureuse vitalité, lyrique et mélodieux, puissamment rythmé et dynamique, il
regarde vers cet « avenir » que, pour Schumann, Brahms incarnait.
Ces années-là :
1854 : Royaume-Uni et France au côté de l'Empire ottoman contre la Russie
(Guerre de Crimée, 1853-1856) ; la Confédération germanique reste en dehors
du conflit. Dernière œuvre de Schumann : Thème et variations pour piano
ou Geistervariationen (Geister : « esprits », ceux de Schubert et de Mendelssohn
qui lui « dictent » le thème). Création à Paris de L'Enfance du Christ
de Berlioz. Nerval (qui meurt l'année suivante) : Les Filles du feu. Naissance
de Wilde et de Rimbaud (16 et 20 octobre).
1855 : George Sand : Histoire de ma vie. Exposition universelle de Paris
(15 mai-15 novembre). Classification officielle des vins de Bordeaux, pour
l'Exposition, à la demande de Napoléon III. Mort de Camille Pleyel (fils aîné
d'Ignaz, 1757-1831), compositeur et directeur de la société du même nom.
Les frères Pereire fondent la Compagnie générale transatlantique.
1856 : Auber : Manon Lescaut. Hugo : Les Contemplations. Liszt achève
sa Dante-Symphonie. Mort de Schumann et de Heine ; naissance de Freud
et de Shaw.
1857 : Paris, éclairage au gaz des grands boulevards. Début du percement
du tunnel du Mont-Cenis. Flaubert : Madame Bovary (parution et procès) ;
Paul Féval : Le Bossu ; Allan Kardec : Le livre des esprits (ouvrage fondateur du
spiritisme). Hans von Bülow crée la Sonate en si mineur (1853) de Liszt.
Bizet : Le Docteur Miracle. Naissance du photographe Eugène Atget.
1858 : Bernadette Soubirous : visions de la Vierge à la grotte de Massabielle
(Lourdes). Bouffes Parisiens : Orphée aux Enfers d'Offenbach. Naissance à
Paris de l'ingénieur Rudolf Diesel. Théâtre : naissance d'Eleonora Duse,
mort de Rachel. Gautier : Le roman de la momie.
SERGE PROKOFIEV 1891-1953
SYMPHONIE N° 5
COMPOSÉE EN 1944 / CRÉÉE À MOSCOU LE 13 JANVIER 1945 SOUS LA DIRECTION
DU COMPOSITEUR / LES BOIS PAR TROIS ; 3 TROMPETTES, 3 TROMBONES, 4 CORS,
TUBA ; GRANDE PERCUSSION, HARPE, PIANO ; CORDES / PUBLIÉE EN 1946 PAR
MUZGIZ (ANCIENNE MAISON P. JURGENSON – L'ÉDITEUR DE TCHAÏKOVSKI –
NATIONALISÉE EN 1918, DITE MUZYKA OU Музыка APRÈS 1964)
45 minutes environ
Créée sur les bases d’un sovkhoze qui était un don
du gouvernement à l’Union des compositeurs, la Maison
de la création des compositeurs (où Prokofiev composa la
Cinquième Symphonie) était située sur les bords d’une
petite rivière à sec durant l’été. Tout autour il y avait des
champs et, plus loin, de grandes forêts dont nous n’avons
jamais pu atteindre les limites. Certains compositeurs
vivaient dans une grande maison de pierre d’un étage,
qui avait appartenu auparavant à un riche propriétaire.
Kabalevski
Sept symphonies, toutes singulières, jalonnent le parcours de Serge Prokofiev,
depuis sa véritable première partie de carrière, hors de Russie, et jusqu'à
son retour définitif dans ce qui était entre-temps devenu l'Union soviétique.
Composée en 1917, sa Symphonie n° 1, dite « Classique », avait été créée
à Pétrograd en 1918, l'année même du départ pour l'exil : Prokofiev passera en
effet quinze années entre les États-Unis, la France et l'Allemagne, se consacrant
intensément, entre autres, à l'opéra et au ballet. La Symphonie n° 2 verra le
jour à Paris en 1924, au terme d'un long séjour en Bavière. En 1927, Prokofiev
revient pour la première fois en Russie, où il reste trois mois. De retour à
Paris, il compose l'année suivante sa Symphonie n° 3, créée en 1929 par
Pierre Monteux. Composée dans la foulée, en 1929-1930, à la demande
de Serge Koussevitzky pour le 50ème anniversaire de l'Orchestre de Boston,
à la tête duquel il la créera, la Symphonie n° 4 sera largement revue et amplifiée
en 1947. Les deux dernières Symphonies verront le jour après la Seconde
Guerre mondiale : la n° 6 durant l'hiver 1946-1947 : Evguéni Mravinski en
dirigera la première audition à Léningrad ; la n° 7 début 1952 elle, sera
créée à Moscou à l'automne suivant sous la baguette de Samuel Samosoud.
Dans l'intervalle, Prokofiev avait effectué plusieurs séjours en Russie soviétique,
jusqu'à décider en 1936 d'y revenir définitivement (à l'orée d'une période
qui allait se révéler le pire moment des purges staliniennes), momentanément
honoré et choyé, pour après coup, dès 1938-1939, se voir refuser toute
autorisation de sortie du territoire.
La Symphonie n° 5 de Prokofiev, sans doute la plus célèbre et la plus jouée,
est sa dernière grande création des années de guerre, qui virent naître
également son grand œuvre lyrique : Guerre et Paix. Composée en 1944
(soit quatorze ans après la précédente), elle fut créée par l'Orchestre symphonique
d'État de l'URSS, dirigé par Prokofiev lui-même, le 13 janvier 1945 dans la
Grande Salle du Conservatoire de Moscou : elle lui vaudra en 1946 le Prix
Staline, distinction créée en 1939 pour récompenser les opposants aux
dictatures… À l'instar de son contemporain Chostakovitch, avec lequel il
partagea le sort commun du harcèlement et se verra maintes fois fustigé
par les autorités soviétiques, Prokofiev n'avait d'autre choix que de se plier
aux exigences « artistiques » du pouvoir stalinien et donc de concevoir,
a fortiori au moment de l'effort de guerre maximal déployé par son pays
dans les ultimes et dramatiques soubresauts de la Seconde Guerre mondiale,
une œuvre ouvertement patriotique. Cette Symphonie n° 5 n'en fut pas
moins l'une de ses propres créations que Prokofiev estimait réellement le
plus. D'un souffle épique sous-tendu dans les mouvements vifs d'une
formidable et implacable rythmique, typique de Prokofiev, ainsi que d'une
richesse mélodique et d'orchestration non moins caractéristique, cette
Cinquième « couronne en quelque sorte toute une période de mon travail ;
je l'ai pensée comme une œuvre glorifiant l'âme humaine. Dans la 5ème
Symphonie, j'ai voulu chanter l'homme libre et heureux, sa force, sa
générosité et la pureté de son âme. Je ne peux pas dire que j'ai choisi
ce thème : il est né en moi et devait s'exprimer » (Prokofiev, Mes Œuvres
pendant la guerre) – quand bien même certains mots laissent amèrement
transparaître les souffrances endurées par le compositeur dans cette
résidence forcée que son retour volontaire lui avait imposée.
La commotion consécutive à sa chute dans la rue, quelques jours après la
création de la Symphonie n° 5, devait lui laisser des séquelles à vie, entre
autres nombreuses épreuves l'ayant accablé jusqu'à la fin de ses jours –
ainsi l'arrestation et la déportation de sa première épouse (la mère de ses
deux fils) ou l'acharnement de Jdanov, qui avait la haute main sur la vie
culturelle soviétique mais disparaît en 1948, puis de Khrennikov, nommé
par Jdanov secrétaire général de l'Union des compositeurs soviétiques,
lequel ira jusqu'à parler, à propos de la Symphonie concertante de 1952
(Concerto pour violoncelle de 1938 transformé pour Rostropovitch) de «
dégénérescence sénile ». On sait que l'ironie du sort ira jusqu'à faire mourir
Prokofiev le même jour que Staline, le 5 mars 1953, disparition qui, naturellement,
éclipsa complètement celle de l'un des plus grands maîtres russes du XXe
siècle.
Michel Roubinet
Ces années-là :
1943 : fin de la bataille de Stalingrad (depuis juillet 1942) – reddition allemande le
2 février. Débarquement anglo-américain en Sicile (Opération Husky, juillet).
Création à New York du Concerto pour deux piano et orchestre de Bartók ;
à Paris des Visions de l'Amen pour deux pianos de Messiaen, par le compositeur
et Yvonne Loriod, de la Sonate pour violon et piano de et par Poulenc, avec
Ginette Neveu ; à Léningrad de la Symphonie n° 8 de Chostakovitch, par
Mravinski. Sorties cinématographiques : Goupi Mains Rouges (Jacques Becker),
Ossessione (« Les amants diaboliques », Luchino Visconti), L'éternel retour
(Jean Cocteau), Pour qui sonne le glas (Sam Wood). Washington : inauguration
du Pentagone. Saint-Exupéry : Le Petit Prince ; Sartre : L'Être et le Néant ;
Barjavel : Ravage ; Zweig : Le Joueur d'échecs (posthume, l'auteur s'étant
suicidé au Brésil en 1942).
1944 : le fondateur des Chœurs de l'Armée rouge, Alexandre Vassilievitch
Aleksandrov, compose le nouvel hymne national soviétique, qui remplace
L'Internationale (depuis 1922). Antoine de Saint-Exupéry disparaît au large
de Marseille. Mort d'Yvette Guilbert – et de Glenn Miller (sans doute au-dessus
de la Manche). Naissance de Christian de Portzamparc, architecte de la
Cité de la Musique. Création de A Child of Our Time de Michael Tippett ; de
la Sonate pour violon seul, par Menuhin, et du Concerto pour orchestre, par
Koussevitzky, de Bartók – qui meurt à New York l'année suivante. Accords
de Bretton Woods (redéfinition du système financier international).
1945 : le 27 janvier (anniversaire de la naissance de Mozart et de la mort de
Verdi), les troupes soviétiques libèrent le camp d'Auschwitz ; 4-11 février :
Conférence de Yalta (Crimée) ; 26 juin : signature de la Charte des Nations
Unies (New York). Les Forains d'Henri Sauguet (Théâtre des Champs-Élysées) ;
Mravinski crée à Léningrad la troisième et dernière Symphonie de guerre de
Chostakovitch, la n° 9. Fondation de la Série noire (Gallimard) ; Carlo Levi :
Le Christ s'est arrêté à Eboli ; Simone de Beauvoir : Le Sang des autres ;
Sartre : L'existentialisme est un humanisme (conférence). Mort de Robert
Mallet-Steven ; naissance de Jean Nouvel, architecte de la Philharmonie de
Paris. Premier essai nucléaire américain (désert du Nouveau-Mexique) ;
6 et 9 août : bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki – à l'automne,
le Général de Gaulle charge Frédéric Joliot-Curie et Raoul Dautry d'instaurer
le Commissariat à l'énergie atomique. Cinéma : Rome, ville ouverte
(Rossellini), Les Enfants du paradis (Carné), Boule de suif (Christian-Jaque).
Création posthume, à Buenos Aires, de La Maison de Bernarda Alba de
Lorca ; révélation de Gérard Philippe dans Caligula (Camus) au Théâtre
Hébertot ; Louis Jouvet met en scène à l'Athénée La Folle de Chaillot de
Giraudoux (création).
Pour en savoir plus :
- Claude Rostand, Johannes Brahms, Fayard (Préface de Brigitte et Jean
Massin, 1978) – le grand classique des études brahmsiennes, initialement
paru en 1958 et republié à plusieurs reprises (relié, broché).
- Alfred Einstein, La musique romantique, Gallimard, 1959 (collection Tel,
1984).
- Stéphane Barsacq, Johannes Brahms, Actes Sud, coédition Classica,
2008 (Préface d'Hélène Grimaud).
- Claudio Arrau, Arrau parle – Conversations avec Joseph Horowitz,
Gallimard, 1985 (traduction André Tubeuf).
- Michel Dorigné, Serge Prokofiev, Fayard, 1994.
- Serge Prokofiev, Voyage en URSS, 1927, Actes Sud, 1991 (reprend
l'autobiographie du compositeur de 1941 : de la naissance jusqu'à l'année
1936).
- Frans C. Lemaire, La musique du XXe siècle en Russie et dans les anciennes
Républiques soviétiques, Fayard, collection Les chemins de la musique,
1994.
- André Lischke, La musique en Russie depuis 1850, Fayard/Mirare, 2012.
À écouter (podcast) : Prokofiev, un déçu du stalinisme, émission de
Christophe Bourseiller (Musicus politicus) du 26 octobre 2014 – disponible
sur le site de France Musique jusqu'au 22 juillet 2017 – avec Claude
Samuel.
http://www.francemusique.fr/emission/musicus-politicus/20142015/prokofiev-un-decu-du-stalinisme-10-26-2014-17-02
MIKKO FRANCK direction
Né à Helsinki (Finlande), où il commence l'étude du violon à l'âge de cinq ans.
1992 : entre à l'Académie Sibelius d'Helsinki. Étudie ensuite à New York,
en Israël et en Suède.
1995 : se forme à la direction d'orchestre auprès de Jorma Panula.
2001 : l'enregistrement de En saga et de la Suite Lemminkaïnen de Sibelius,
avec l'Orchestre Symphonique de la Radio Suédoise, est nommé aux
Grammy Awards (Meilleure interprétation orchestrale) et remporte un
Diapason d'or.
Depuis 2002 : directeur artistique du Festival de musique de Kangasniemi
(Finlande).
2002-2007 : directeur musical et premier chef de l'Orchestre National
de Belgique.
2003 : crée Raspoutine d'Einojuhani Rautavaara à l'Opéra National de Finlande,
qui donnera lieu à un enregistrement DVD (2005). Débuts avec l'Orchestre
Philharmonique de Radio France.
2006 : nommé directeur musical général de l'Opéra National de Finlande.
2008 : devient le directeur artistique de l'Opéra National de Finlande, où il
dirigera notamment Parsifal, Thaïs, La Bohème, Manon Lescaut, Eugène
Onéguine, Rigoletto, I pagliacci…
2009 : sortie de son premier enregistrement avec l'Orchestre Philharmonique
de Radio France (Œuvres de Debussy chez RCA).
À récemment dirigé les orchestres philharmoniques de Berlin, Munich,
New York, Los Angeles, Israël, Londres, les orchestres symphoniques de
Bamberg, Dallas, Chicago, Tokyo, San Francisco…
2014 : dirige La Bohème et Lohengrin à l’Opéra de Vienne. Débuts avec
l’Orchestre Philharmonique de Vienne dans Chostakovitch et Richard
Strauss en juin.
Septembre 2015 : succédera à Myung-Whun Chung à la direction
musicale de l'Orchestre Philharmonique de Radio France.
RUDOLF BUCHBINDER piano
Né en Tchécoslovaquie, se forme à l’Académie des arts et du spectacle de
Vienne.
Depuis 2007 : fondateur et directeur artistique du Festival de Grafenegg
(Autriche).
2008 : parution de sa biographie, Da Capo, en Autriche.
2012 : reçoit un Echo Klassik dans la catégorie « Instrumentiste de l’année »
et le « Choc de l’année 2012 » pour l’enregistrement live des Sonates de
Beethoven au Semperoper de Dresde (Sony/RCA Red Seal). A donné
l’intégrale des Sonates de Beethoven dans plus de 45 villes, parmi lesquelles
Vienne, Berlin, Pékin, Buenos Aires, Saint-Pétersbourg, Milan, Munich,
Dresde, Istanbul et Zurich. A réalisé plus de 100 enregistrements dont
l’intégrale des œuvres pour piano de Haydn (Warner Classics) qui a
remporté le grand prix du disque.
Nourrit ses interprétations de sources historiques grâce à ses 38 éditions
complètes des Sonates de Beethoven et son importante collection de
partitions autographes, documents originaux et premières éditions.
2014/2015 : se produit en récital à la Scala de Milan, avec le Chicago
Symphony Orchestra et Riccardo Muti, le Wiener Philharmoniker et Zubin
Mehta, l’Orchestre Philharmonique de Saint-Pétersbourg et Mariss
Jansons… Dirige depuis le clavier l’Orchestre Symphonique de Barcelone,
l’Orchestre du Mai musical florentin, l’Orchestre du Théâtre Mariinsky…
ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE RADIO FRANCE
SAMEDI 18 AVRIL 2015 11H
MAISON DE LA RADIO – AUDITORIUM
Concert Jeune Public Familial
STEVEN ISSERLIS VIOLONCELLE ET PRÉSENTATION
TON KOOPMAN DIRECTION
Joseph HAYDN
Concerto pour violoncelle n° 1
Tarifs : 12 € adulte – 7 € enfant à partir de 7 ans
Renseignements : 01 56 40 15 16 - maisondelaradio.fr
SAMEDI 18 AVRIL 2015 20H
MAISON DE LA RADIO – AUDITORIUM
JULIEN HARDY BASSON
STEVEN ISSERLIS VIOLONCELLE
TON KOOPMAN DIRECTION
Wolfgang Amadeus MOZART
Concerto pour basson
Joseph HAYDN
Concerto pour violoncelle n°1
Symphonie n° 60 « Le distrait »
Tarifs : 45 – 35 – 25 – 17 – 10 €
Renseignements : 01 56 40 15 16 - maisondelaradio.fr
Directeur de la publication
Directeur de la musique de Radio France : Jean-Pierre ROUSSEAU
Coordinatrice d’édition Sophie FAGET
Choix des textes illustratifs Christian WASSELIN
Réalisation/mise en page Philippe LOUMIET
Couverture, graphisme Hind MEZIANE-MAVOUNGOU