Et ce soir,j`entends le cri des vaches sur l`autoroute

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Et ce soir,j`entends le cri des vaches sur l`autoroute
Barbara Libotte
Et ce soir,j'entends le cri
des vaches sur l'autoroute...
Publié sur Scribay le 05/09/2015
Et ce soir,j'entends le cri des vaches sur l'autoroute...
Et ce soir,j'entends le cri des vaches sur
l'autoroute...
Pour ceux et celles qui l'ignoraient encore, je suis fan de Jim Morrison et je ne
connais pas Jim Moisson, j'adore les œufs, le chocolat et les œufs en chocolat aussi.
Je n'aime pas les esprits fermés.
Je parviens à m'émerveiller face à une fourmi qui transporte un bout de pain, le soleil
qui se couche ( je dors plutôt tard le matin donc j'ai pour projet de me réveiller un
jour très tôt pour sans doute pouvoir m’émerveiller aussi quand il se lèvera face à
moi)
J'aime être entourée de beaucoup de personnes, même si je n'interagis pas
nécessairement avec elles.
Regarder la vie qui passe est un de mes passe-temps favoris. Je peux survivre dans
un bois avec une couverture moelleuse, j'aime regarder les reflets et les jeux de
lumières entre la lumière et les végétaux.
Je crois fermement qu'il se cache des trésors en chaque personne.
Je parviens toujours à trouver une excuse à tout le monde.
Je n'en ai rien à cirer de la mode, j'aime l'odeur de la pluie en été et je sais que pour
voir un arc en ciel il doit impérativement pleuvoir...
J'étais fan d'Albator et amoureuse du ténébreux Terry dans Candy alors que toutes
mes copines d'école ne parlaient que d'Anthony. J'aimais les oeufs, le chocolat et les
oeufs en chocolat aussi...
Je ne savais pas que les esprits fermés existaient.
Je parvenais à m'émerveiller face à une fourmi qui transportait un bout de pain, au
soleil qui se levait ( j'étais obligée de me coucher plutôt tôt le soir, donc j'avais pour
projet de m'endormir un jour très tard pour sans doute pouvoir m’émerveiller aussi
quand il se coucherait face à moi).
J'aimais que beaucoup de personnes me regardent, même si je n'interagissais pas
nécessairement avec elles.
Regarder la vie qui passait me faisait flipper à mort et j'aimais flipper une de mes
auto-thérapies favorite à l'âge de six ans était de m'infliger le supplice de regarder
les chiffres du radio-réveil de la chambre de mes parents égrener une seule minute
et m'obliger à penser au nombre de choses affreuses qui pourraient
hypothétiquement se produire dans ma vie. Lorsque le chiffre changeait, je pouvais
partir dans mon bois retirer mes chaussettes moelleuses et enfoncer mes orteils dans
la boue. j'aimais regarder les reflets et les jeux de lumières entre la lumière et les
végétaux.
Je croyais fermement qu'il se cachait des trésors dans des milliers d'endroits
mystérieux et, un jour, j'en ai même trouvé un.
Et ce soir,j'entends le cri des vaches sur l'autoroute...
Je parvenais jamais à trouver d'excuse à personne, un méchant était un méchant, je
ne l'aimais pas et je ne me posais pas de question.
J'en avais marre de porter des bottines orthopédiques et je voulais des sandales en
vernis rouge. J'aimais pas l'odeur de la pluie en été car je devais rentrer et je n'avais
compris que pour voir un arc en ciel il devait impérativement pleuvoir...
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