L`Impreza fait le break

Essai
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Vendredi 24 novembre 2006
15 JOURS AU VOLANT SUBARU IMPREZA
Données d’usine
Cylindrée: 1498 cm3
Nb de cylindres: 4 boxer
Puissance maxi: 105 ch à 6400 tr/min
Couple maxi: 142 Nm à 3600 tr/min
Conso. moyenne: 7,9 l/100 km
Vitesse maxi: 168 km/h
0 à 100 km/h: 13,7 secondes
Poids: 1410 kg
Longueur: 4,47 m
Largeur: 1,7 m
Hauteur: 1,49 m
Empattement: 2,53 m
Volume du coffre: de 356 à 1266 dm3
Pneumatiques: 195/60 R15
Prix du modèle essayé: 1.5 R dès
24 500 francs en version «Swiss»
Autres motorisations:
2.0 R (160 ch) dès 27 500 francs
2.5 WRX (230 ch) dès 39 500 francs
2.5 WRX STI (280 ch) dès 53 000
francs
L’Impreza fait le break
Avec l’Impreza 1.5 R,
Subaru propose un vrai
break 4 X 4 à un tarif imbattable sur le marché. Qui dit
petit prix, dit petit moteur.
Nous avons laissé trotter les
105 ch de son nouveau
moulin sur plus de 800 kilomètres.
Pour affronter les frimas de l’hiver,
quatre roues motrices valent mieux que
deux. Avec l’apparition massive des
gros SUV (pour Sport utility vehicle),
on en vient à oublier que 4 X 4 ne rime
pas nécessairement avec mastodonte.
La Subaru Impreza en est le parfait
exemple. La japonaise allie les qualités
de la transmission intégrale et le dynamisme d’une limousine – ou break –
classique. Apparue sur le marché helvétique en 1993, l’Impreza comblait le
fossé séparant la petite Justy de la plus
imposante Legacy. Son succès dans la
catégorie moyenne ne s’est pas fait
attendre.
Du travail pour les 105 ch
Lorsque l’on évoque le mot Impreza,
les passionnés d’automobile imaginent
instantanément la bête de course. Celle
qui est devenue célèbre pour ses nombreux succès en championnat du monde des rallyes. Mais l’Impreza ne joue
pas uniquement dans la carte émotionnelle. Elle se décline dans des versions
plus sages, comme la nouvelle 1.5 R
inscrite au catalogue depuis le mois de
septembre. La nouveauté? Son moteur
de 1,5 litre qui remplace l’ancien «seize-cents». Malgré sa cylindrée inférieure, le nouveau bloc permet au modèle
d’entrée de gamme de gagner 10 chevaux dans la bataille.
Impression féminine
Restylisée en 2005, la Subaru Impreza arbore des boucliers et des optiques plus dynamiques
En réalité, ce gain de puissance ne se
traduit pas dans les performances.
Faute à une puissance certes plus
importante mais également plus haut
perchée (105 ch à 6400 tr/min contre
95 ch à 5200 tr/min). Ainsi, il est souvent nécessaire de monter en régime et
de jouer du levier de vitesses pour
relancer correctement la machine.
Conséquences: le volume sonore augmente et la consommation itou. Au terme des quelque 800 kilomètres parcourus, nos relevés indiquaient une
moyenne de 9 litres aux 100 km. Les
7,9 litres revendiqués par le constructeur ne sont certainement pas impossibles à réaliser. Mais les intéressés
devront adopter une conduite particulièrement feutrée.
Bon comportement
Dans une région vallonnée comme
la Veveyse, le petit boxer de 1,5 litres
nous a paru un peu juste. Les amateurs
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COURT SPORT
soutient depuis plus
« Lade Suisse
15 ans les anciens pays
Thérèse Meyer-Kaelin,
Conseillère nationale
»
Oui
le 26 novembre
www.accords-bilateraux.ch
Comité fribourgeois «Oui aux accords bilatéraux». Resp.: G. Gaillard
communistes dans leur effort de
reconstruction.
Grâce à la loi sur la coopération
avec l’Europe de l’Est, la Suisse
poursuivra son engagement, par
des projets concrets, choisis et
dirigés par notre pays.
de conduite un tant soit peu dynamique ont intérêt à porter leur dévolu
sur une motorisation plus généreuse.
En revanche, les autres organes ne
souffrent pas la critique. Le levier de
vitesses se manie avec facilité et la boîte de réduction «Dual Range» permet
une démultiplication des rapports pour
faciliter les escapades hors des sentiers
battus. Bien calibrée, la direction rend
la voiture agile et maniable en toutes
circonstances. Mais la palme revient
incontestablement au châssis. Les suspensions gomment les irrégularités de
la chaussée avec maestria, tout en
offrant un comportement absolument
irréprochable. Une référence dans la
catégorie.
Un peu tristounet et désormais
dépassé en termes d’esthétique, l’intérieur de l’Impreza brille en revanche
par sa conception fonctionnelle et
robuste. Sa capacité de chargement se
montre plutôt modeste avec un volume
passant de 356 à 1266 litres une fois la
Comparé au tape-cul que je conduis
tous les jours, je dois dire que mes
fesses m’ont dit merci. Elles ont en
effet eu droit au traitement de faveur
attribué par la Subaru Impreza,
quelques allées et venues durant. Ses
suspensions absorbent souverainement les aspérités de la route. Très
confortable comme véhicule. Et très
maniable également. A l’heure des
innombrables ronds-points et villes
engorgées, qui ne nous laissent que de
minuscules places de parc, mes bras
eux aussi étaient ravis. Ses bienfaits
sur mon corps mis à part, la Subaru
Impreza pourra charmer tout ceux qui
doivent rouler sur des chemins de
villes, de villages ou de rocailles. Un
peu moins à vrai dire les adeptes du
pied au plancher. Car son moteur est
trop petit par rapport au poids du véhicule. Un bel attelage sans étalon en
perd de sa prestance.
PR
YNG
banquette arrière rabattue. Pas radine,
la japonaise propose de série la climatisation automatique, un radio-CD avec
quatre haut-parleurs et un équipement
sécuritaire moderne (ABS, airbags,
appuie-tête actifs, etc.). Sa capacité de
chargement est celle d’un petit break
avec un volume variant de 356 à 1266
litres.
Prix/prestations canon
Affichée 24 500 francs, la Subaru
Impreza 1.5 R est une offre imbattable
sur le marché. Certes, son moteur nous
a paru un peu léger, mais Subaru propose un 2 litres de 160 ch pour un surcoût de 3000 francs. A ce prix-là, la
concurrence fait toujours la grimace,
puisque les véritables break 4 X 4 se
négocient à des tarifs dépassant allégrement les 30 000 francs. Quelques petits
SUV rivalisent certes en termes de prix,
mais leurs qualités routières souffrent
cruellement la comparaison. Quant
aux amateurs de sensations fortes, ils
pourront toujours se tourner vers les
Impreza WRX (2,5 turbo, 230 ch) et
WRX STI (2,5 turbo, 280 ch). Deux
sportives dont le prix et les prestations
n’ont plus rien à voir avec la sagesse
des modèles 1.5 R et 2.0 R. Ange ou
démon, il faut savoir quelle Impreza
l’on veut…
Yves-Noël Grin
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JUDO (ATTALENS)
TROIS FOIS LE BRONZE
Quatorze membres du club de judo
d’Attalens étaient qualifiés pour les
finales des championnat suisses individuels. Mais seuls six d’entre eux ont
participé et sont revenus avec trois
médailles de bronze. Marie-Laure
Gilgien a terminé au 3e rang de la
catégorie «Espoirs filles –44 kg». Rudy
Liaudat aussi chez les «Juniors
hommes –73 kg». Et Maude Savoy en
«Juniors dames –52 kg». Avec ces
résultats, le club s’est classé au 46e
rang sur 105 équipes présentes. Suite
à une blessure, Séverine Dewarrat a
préféré se réserver pour les championnats d’Europe du week-end prochain.
comm.
UNIHOCKEY (SEMSALES)
BONNE JOURNÉE POUR LES JUNIORS
Les Sionge Raptors de Vaulruz A et B
ont connu une troisième journée sans
faute. Les juniors A se sont imposés
6 à 5 contre Treyvaux, mais ont écrasé
Morges 12 à 6. Les juniors B se sont
imposés 10 à 7 face à Gruyères et
14 à 6 contre Gurmels. Quant aux
juniors C, ils ont fait bonne figure
contre Yverdon en ne s’inclinant que
d’un but (5-4). Ensuite, ils se sont offert
une belle victoire 12 à 2 contre Sierre.
Ils totalisent 4 points en quatre
matches et occupent la 4e position du
classement. Le week-end dernier, la
deuxième équipe du UHT Semsales
affrontaient les deux premiers du classement. Rencontres difficiles
puisqu’elle a dû concéder la défaite
par deux fois. La première 7 à 4 face à
Sâles, puis 7 à 5 contre Fribourg. Au
classement, Semsales pointe au
8e rang sur dix équipes inscrites, avec
4 points en six matches.
comm.
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