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FUNNY GIRL
JE VOUDRAIS ÊTRE AIMÉ
LAID
MISTER Z
PIG NOSE
SPLENDIDE NIGHT
TÊT DE KRAN
BULLDOZER
JE SUIS LE POULET
GINO PIZZA
J’AI MAL AU CŒUR
FUNNY GIRL
I am a girl, a funny girl and i jig up and down
For joy when a boy plays a joke on me
Je suis un garçon qui aime faire des farces
Car c’est un bon moyen pour attirer sur soi l’attention des filles
Mais attention pas n’importe quelles filles, ce serait trop facile
Des princesses tapies au fond des bars
Qui se matérialisent le soir, ce sont les funny girls
Pour attirer l’attention sur moi en équilibre sur le comptoir
J’ai imité un cosmonaute en arrimage sur sa navette
Mais je dérapis sur la carpette et me répandis dans la compote
En vomissant ma purée de carotte sous le regard amouratif de la funny girl
Un rayon de soleil traverse mes paupières, m’arrache à mon sommeil
C’est déjà le soir, aïe, aïe
Je ne vois pas où j’ai bien pu ranger le pot de café, agayagaya
Où çà ? heu ! là-bas ? mais pourtant ! ah, oui
Je l’ai rangé avec les outils qui servent à vidanger mon auto
Il va encore avoir un goût de pneu rechappé, tant pis !
Ich bin ein hund, ein grosse hund
Und ich springe nach den bahnhoff
Um zu zehen…der flug zeug kommt
Tu es un garçon qui aime faire des farces
Car c’est un bon moyen pour attirer sur toi l’attention des filles
Mais attention pas n’importe quelles filles,
Des princesses tapies au fond des bars
Qui gesticulent dans le brouillard, ce sont les funny girls
JE VOUDRAIS ÊTRE AIMÉ
Dans la poche de mon veston, je planque toujours un petit calepin.
C’est avec soin que j’y note mes rendez-vous avec les nanas du coin.
J’y suis tout seul, elles ne viennent point. J’y suis tout seul, elles ne viennent point.
Je guette, je prospecte, j’inspecte. Je mate,j’agate …….degun ! ! !
Je rentre à la baraque, j’en ai marre de prendre ma claque,
Ici je suis le roi, je peux faire n’importe quoi.
J’ouvre le frigidaire, je sors le camembert.
Je me fais une tartine et je pense à Martine.
Je bois le rouge à la bouteille et je pense à Mireille.
J’enlève mes grosse chaussures et je pense à Arthur.
J’ai des corps de filles plein la tête et des orgasmes plein les mains.
Çà me suffit pour attendre mais j’espère que demain,
Je pourrais être aimé même si c’est moi le plus laid
Soupe, soupe, soupe au pistou……
LAID
Ce n’est pas possible d’être si laid
But it’s not possible to be so milk
Warum mich, trinke milch
Warum milch, trinke mich
Ich ? nicht, gute lessive
MISTER Z
Hé ! hé you, what’s your name ? Hello, my name is Mister Z.
Ich bin der tascherspieler, prestidigitator
Les dragons qui partent en fumée, les foulards et les faux pigeons
Les châteaux de cartes, les chapeaux magiques, les compères coupés en petits morceaux
Mister Z, ah, ah, prestidigitator,
Un bouffeur de paillettes chauffé aux projecteurs
Cache derrière son sourire un profond malheur
Every night, le public est rassis, la magie est finie.
Every night, mister Z, quelle enclume !
Disparaît sous son imper, sort par la porte de derrière
Et à coups de parapluie s’introduit profondément dans la brume du matin naissant
Je résume : mister Z….yes, yes, magicien
S’est auto-hypnotisé dans le miroir de la salle de bains
Et croyant faire son numéro
A découpé sa femme en morceaux
Sans réussir à la reconstituer, sans réussir à la reconstituer
Il l’a enfermée dans une valise en fer à la consigne de la gare St Nazaire
Quand il a retrouvé la mémoire, il était trop tard
Il se souvenait comment la recoller mais à l’étroit dans son petit casier,
Elle n’était pas très bien conservée, oh, mister Z, si je puis dire
Here comes the magic killer, master of blood reality show
Disparus les colombes et les petits lapins,
Sa nouvelle vocation : magicien – assassin
Il choisit ses victimes et d’un tour de passe-passe.
Il les pousse à venir sur la piste, quelle astuce !
Il les enferme dans la boîte prétendue magique
Après quoi il saisit sa grande scie égoïste
Il les coupe en rondelles comme de pauvres saucisses
Et les fait disparaître aussi sec en coulisse
Pour l’erreur que vous fîtes votre femme mourût
Et en grand désespoir aussitôt vous tombâtes
Ce n’est pas une raison pour sombrer dans l’abus
Et que des innocents en morceaux vous coupâtes
Pourtant il se peut qu’en effet votre show fît grandir votre réputation qui a chu
C’est sans doute un bon choix, mais quand même, quel gâchis. Si je puis dire !
Here comes the magic killer, master of blood reality show.
Here comes the magic killer, now
This is the story of mister Z, a really, really strange guy
He puts his wife in a magic box and cuts her with a big knife
But does he love this woman ? yes, he does
But what can he do ? you know, it’s his job, you know, prestidigitator,
He wants money to buy food, clothes and shoes
He lips honey, that’s good like a fat goose
Take care girls, this man takes your life to make the show
What kind of show ? the most bloody reality show, i say
The most bloody reality show, you know
Here comes the magic killer, master of blood reality show
Here comes the magic killer, now
PIG NOSE
I got a nose, you got a foot. When you get close, I can smell it.
I don’t like it, you suppose it, cause your stinky shoes kill my pig nose.
I don’t like it, you suppose it, cause your stinky shoes give me the blues
Oh, when your foot is under my nose, i cannot smell, i feel tout chose
Honey your foot is under my nose, your shoes and cheeses shot my roses
Shoes, cheeses shot my roses, your……Kill my roses and your…
Shoes and cheeses shot my roses
Shoes and cheeses shot my... Roses, shoes and cheeses shot my…..
Roses, they hurt my nose
I got a nose, you got a foot. When you get close, I can smell the what ?
I got a nose, you got a foot. When you get close, I can smell the blues
SPLENDIDE NIGHT
Splendide night, rêvons, rêvons
Ces ondes subtiles qui s’égarent puis s’emparent de tes narines
Qui marchettent dans la truc, qui se dilate au moment…..
Ces odeurs subtiles qui s’égarent puis s’emparent de mes narines
Que ta tante dilate, splendide night, sublime nectar, splendide night
TÊT DE KRAN
Le jour que j’ai tombé de mon balcon
En me penchant pour brouter la pelouse
Ma tête incrustée dans le perron
En fut extraite à l’aide d’une ventouse
Mon père set un maître–nougatier
Qui se parfume à la vapeur de cacahuète
Ma mère ménagère sophistiquée
Se maquille exactement comme Mistinguet
Têt de kran, têt de kran, les gens m’appellent têt de kran
Têt de kran, têt de kran, je n’ai plus envie d’aller à l’école.
J’ai la tête plate et le front mol
À l’école, tout le monde est méchant,
Le concierge, les garçons, surtout les filles
La maîtresse, sur le conseil de mes parents,
Me frappe avec ses talons – aiguille
Quand je serai grand, je serai mort – vivant,
Je tituberai dans la rue avec de vieux vêtements
La ville tremblera, hurlera, regrettera,
L’armée tirera et çà me fera même pas mal
Têt de kran, têt de kran, les gens m’appellent têt de kran
Têt de kran, têt de kran, je n’ai plus envie d’aller à l’école.
J’ai la tête plate et le front mol
Têt de kran, têt de kran, ils préfèreraient que je retourne à l’école
Avec moi, ils s’y prendraient autrement car ils ont peur des morts–vivants
Têt de kran, têt de kran, çà me fera même pas mal
BULLDOZER
Lorsqu’un bulldozer travaille en agglomération on peut voir de loin les pulsations du gyrophare
Ensuite on entend le doux murmure de ses pignons et l’on peut humer le chaud parfum de son nectar
Le chauffeur avec adresse relève les mâchoires et les pose avec souplesse sur le bord du trottoir
Il arrache ainsi trois bornes de canalisation du même coup privant d’eau la moitié de la population
J’aurais voulu être conducteur de bulldozer, jouer de la pelle mécanique ou du marteau-piqueur, à la rigueur
J’aimerais tellement conduire un carterpillar, jouer du rouleau-compresseur ou conduire un tracteur. Mais c’est trop tard
Si demain tout le monde pouvait s’acheter un bulldozer, en guise de caravane, on attellerait un container
On pourrait se frayer des chemins, se mettre où l’on veut, c’en serait fini des terrains de camping trop onéreux
On pourrait de temps en temps faire tourner le moteur que toute la famille se souvienne de la bonne odeur
On profiterait de la chaleur du tuyau d’échappement pour se faire griller des brochettes comme au bon vieux temps
Ses pneus munis de crampons défoncent le goudron avec l’innocence d’un nourrisson
Ses chenilles crantées n’écrasent les limaçons qu’en dehors des passages pour piétons
Bulldozer, bulldozer, carrosse de l’enfer, tu m’emmènes sur la route de l’espoir
Et pour payer le mazout, j’aurais vendu ta mère car étant chevalier décadent, j’aurais gagné la guerre
Bulldozer, bulldozer, j’écrase les voitures, j’enfonce les clôtures, je déracine toutes les cultures
Sachez que le siège est muni de ressorts à suspension qui m’évite d’encaisser trop fort les accidents du terrain
Les commandes sont sensibles réagissent à la moindre pression
Et mes pieds survolent allégrement l’accélérateur et le frein. Bulldozer, bulldozer,
Si d’un engin pareil j’étais le propriétaire, j’arracherais les panneaux publicitaires
Détacherais le goudron, le séparerais de la terre et l’enverrais pourrir dans l’ atmosphère
Et si tu veux parler mon frère, tu peux dire ce que tu veux, ouais ! j’ai quelque chose à dire
Si j’avais un bulldozer, j’achèterais 300 kg de pomme de terre
J’irais les offrir à ma mère pour qu’elle les mettent dans son frigidaire
Çà va pas mon frère, 300 kilo de pommes de terre
T’as vu çà où toi hein ? T’as vu çà où toi hein ? Oui, mais tu la connais pas ma mère
Il se trouve justement que je viens d’acquérir un bulldozer et j’en suis très content
Ben, je sais pas moi ? des hamburgers alors et ça ne sert à rien de le repeindre en vert
Ou le décorer de n’importe quelle manière, mieux vaut le laisser jaune comme le soleil
Afin que l’on me voit de loin, afin que l’on te voit de loin
Alain que font le loi de moins, de loin
J’aurais voulu être conducteur de bulldozer
Jouer de la pelle mécanique ou du marteau-piqueur, à la rigueur
J’aimerais tellement conduire un carterpillar
Jouer du rouleau-compresseur ou conduire un tracteur. Mais c’est trop tard
JE SUIS LE POULET
En guise de requiem, ce ne sont que discours, tristes plaisanteries ou infâmes bavardages
L’oraison s’élève à peine sorti du four. Que pet-on espérer d’ignobles volatilisables
Est-il bien doré, est-il assez cuit ? Et l’instant d’après, on devient plus précis :
Voulez-vous une cuisse ou bien un peu de blanc ? Le couteau électrique, c’est l’heure du dépeçage
Vous savez les patates m’excitent tout autant, je n’eusse souhaité un si bel hommage
Je suis le poulet, né dans une cage, mort au bout d’un crochet. Chicken chips !
Entendez-vous mes articulations qui craquent
J’ai comme qui dirait des courants sur les cartilages
J’aurai pu finir dans un sandwich ou un snack
Mais c’est dans un bain d’huile que l’on me partage
Est-il bien doré, est-il assez cuit ? Attends un peu ma poule, c’est pas encore midi
Voulez-vous une cuisse ou bien un peu de blanc ? Le couteau électrique, c’est l’heure du dépeçage
Vous savez les patates m’excitent tout autant. Je n’eusse souhaité un si bel hommage
Je suis le poulet, né dans une cage, mort au bout d’un crochet. Chicken chips !
GINO PIZZA
Il était vandale, auto-proclamé roi, mais Gina n’aimait pas çà
Le Gino savait que pour garder Gina, il devait aller bosser
Je suis pizzaman, je suis livreur de pizzas à domicile, partout et même en ville
Des pizzas-maison, des recettes à ma façon :
Beaucoup de sel, un peu de charbon, des harengs-saurs, quelques gros pieds de porc,
Des piments rouges-sang pour mettre quelques couleurs
Satisfaction garantie et livrée sur l’heure. Z’avez intérêt à apprécier la fine cuisine
Quand c’est livré, faut tout bouffer sinon j’assassine
Gino Karaï cherche à se faire des francs. Larguées les embrouilles, Gino se reprend
Finis la ferraille et les mauvais plans, Gina lui a dit : ” c’est çà où je fous le camp “
Gino Karaï cherche du travail. I say : ” incredibilissitis ! “
Gastronomie, je suis pas un expert mais y’a un truc que je peux bien te faire :
La pizza mécanique au parfum cybernétique :
Deux, trois durites, un segment de piston, un culbuteur, quelques vis gratinées
Prenez une courroie, découpez-la finement, marinée dans du lockheed préalablement
Pour décorer, faut rajouter une tête de delco. T’as intérêt à tout becqueter sinon je te fais la peau
Gino Karaï cherche à se faire des francs, larguées les embrouilles, Gino se reprend
Finis la ferraille et les mauvais plans. Gina lui a dit : ” c’est çà où je fous le camp “
Introducing the worthy mister Qui ?
Gina, tu vois je fais des efforts.Mais qu’est-ce que tu me cherches ?
Pourquoi tu parles plus, ce n’est plus comme au début. Mais qu’est-ce que tu te mêles ?
Ma vie est foutue. Arrête de dire çà, je ne pense qu’à toi
Arrête de mentir, je ne veux plus te voir. Ok, mes conneries, j’arrête dès ce soir
Doit-on une nouvelle fois, à tort, lui faire confiance ? Laisses-moi tenter une petite dernière chance
Il avait vendu son âme au diable. Pour sûr, le gars n’était pas coupable
Gino Karaï cherche à se faire des francs. Larguées les embrouilles, Gino se reprend
Finis la ferraille et les mauvais plans pour l’amour de Gina et des enfants
J’AI MAL AU CŒUR
Depuis que tu es partie - ma chère maman
Que tu n’es plus revenue - j’espère que tu vas bien
Oh ! j’ai bien compris - hier il faisait beau - que tu ne reviendrais plus
La vie est si cruelle - on est allé à la mer
Pleine de désillusion - mais c’était marée basse
Que j’ai envie de partir - aujourd’hui il pleut - en claquant la porte
J’ai mal au cœur à l’idée que tu pars - je veux revenir
J’ai mal au cœur à l’idée que tu pars - oui je voudrais revenir
J’ai mal au cœur à l’idée que tu pars - je voudrais tellement revenir
Des fois je me dis - le vent s’engouffre
La vie est belle des fois - dans les trous du toit
Mais bon quand même - parfois j’ai chaud
Elle serait mieux autrement - parfois j’ai froid
Un jour on se reverra peut-être - la pluie s’écoule
Et ce jour-là tu verras - le long du mur
Tu seras revenue - et détériore
Et ce sera trop tard - toute la structure
Des fois je pense à toi et j’ai envie de partir vers d’autres rivages, vers d’autres mirages
J’ai mal au cœur à l’idée que tu pars - je veux revenir - oui je voudrais revenir
J’ai mal au cœur à l’idée que tu pars - je voudrais tellement revenir