Top départ de la Cap Istanbul 2007

COMMUNIQUE DE PRESSE N°10 – CAP ISTANBUL 2007 – 26 mai 2007
Top départ de la Cap Istanbul 2007 !
En bref :
ère
- Départ de 1 étape de 490 milles entre Marseille et Trapani (Sicile)
- Yannick Bestaven et Ronan Guérin (Aquarelle.com) mènent la danse
Photos libres de droits : © Jacques Vapillon
- Flotte sous spi :
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- Passage de marque :
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- Croisements :
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- Bords à bords :
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Le Comité de Course, sous la direction de Jean-Marie Vidal, a donné le coup d’envoi, à 15h08,
ère
de la Cap Istanbul 2007, avec le départ splendide de la 1 étape vers Trapani en Sicile. Le
décor était somptueux ! La rade sud de Marseille, baignée de soleil, était chahutée par une
brise de secteur sud - sud ouest entre 12 et 15 nœuds. Dès les premières minutes de course,
Aquarelle.com, mené par Yannick Bestaven et Ronan Guérin, prend les commandes de la
flotte, suivi de Domaine du Mont d’Arbois du duo Duprey - de Pavant et Koné Elevators de
Nicolas Bérenger et Thierry Chabagny.
C’est bel et bien parti pour cette bataille de 1520 milles à travers la Méditerranée. Après la Sicile, les
concurrents rejoindront la Turquie, avec une escale à Phocée puis à Bozcaada à l’entrée des
Dardanelles, avant de traverser la Mer de Marmara et toucher l’envoûtante Istanbul.
Si Yannick Bestaven et Ronan Guérin ne cachaient pas ce matin leur « faim » de victoire, ils étaient
talonnés de près sur le plan d’eau par un autre duo favori : celui de Thierry Duprey du Vorsent et Kito
de Pavant, tout de suite dans le coup à bord de Domaine du Mont d’Arbois. A la tourelle « Sourdanas
», juste devant le Vieux Port, Nicolas Bérenger et Thierry Chabagny étaient troisièmes au pointage
(comme au prologue jeudi), confirmant la bonne vitesse de leur Koné Elevators et le potentiel de leur
récente association.
La première partie du voyage des 16 concurrents et des quatre bateaux accompagnateurs s’annonce
tonique. « Pour la première nuit, le vent tournera Ouest, montant jusqu’à 15 nœuds, » explique le
directeur de course, Jean-Marie Vidal. « Les bateaux progresseront samedi et dimanche, travers au
vent dans ce flux stable qui forcit en revanche, de 20 à 25 nœuds dans la journée de lundi. Ça va aller
très vite ! A priori sous spi. Nous attendons les premiers concurrents mardi matin à Trapani. »
Bruits de ponton
Marc Thiercelin a dû renoncer cette année à faire équipe, comme en 2006, avec Eric Drouglazet
(Luisina Design). Le skipper est néanmoins à Marseille où il effectue dimanche sa qualification pour la
Solitaire Afflelou le Figaro. Le Rochelais nous présente à sa manière, « Droug », ce marin iconoclaste
avec lequel il a aussi couru trois transats en double : « Au début, les coureurs avaient du mal à le
cerner. C’est un personnage complexe, très différent à terre et en mer. On ne s’ennuie jamais avec
lui. Il est drôle, surprenant et à une grosse volonté. Cela doit faire 15 ou 16 ans qu’il fait du Figaro et il
a gardé une envie intacte de gagner.»
Autre visite de luxe aujourd’hui à Marseille. Celle de Loïck Peyron, le manager du Gitana Team.
L’écurie du Baron de Rothschild compte désormais dans ses rangs un Figaro Bénéteau 2. Il est mené
par Thierry Duprey du Vorsent, habitué jusqu’ici aux grisants multicoques ORMA. « Oui, lorsque l’on
voit un bateau partir, on a toujours envie d’y aller » lance Peyron. « Je suis ravi de l’association de
Thierry et Kito. Une bonne doublette. Extrêmement efficace. Lorsque l’on passe comme Thierry de la
Formule 1 au karting, le meilleur moyen est de s’associer à l’un des meilleurs spécialistes comme
Kito. Je lui ai dit d’observer la manière dont ces vieux briscards font, ou ne font pas, certaines choses.
Ces petits détails qui permettent de gagner. »
Ils ont dit :
Eric Drouglazet (Luisina Design) : « Le vent va monter progressivement sur le parcours ce qui
permet de se mettre bien dans le rythme avant que ce soit la furie à bord. Il faudra bien dormir à tour
de rôle pour arriver frais au Sud de la Sardaigne et attaquer. L’important sur cette étape n’est pas
forcément la victoire mais de faire un bon temps sans déchirer de spi. »
Christian Gout (Suzuki Automobiles), équipier de Eric Defert : « Je suis un triple bizuth : de la
Cap Istanbul, du Figaro et du large. J’ai fait beaucoup de dériveur (champion d’Europe de 420 en
1990) puis d’habitable, en Class 8 et en JOD 35, mais jamais de Figaro. En tant que directeur de
course de la Solitaire, j’ai suivi deux fois les coureurs, en mer, à bord du catamaran suiveur et j’ai été
surpris de mon comportement. Cela semblait à ma portée. J’apporte à Eric mon exigence de la
performance, dans tous ses aspects : le sommeil, l’alimentation, mais aussi la finesse des réglages ou
la lecture du plan d’eau. Je m’occupe de la tactique à court terme, pour battre les bateaux autour de
nous. Eric gère la stratégie à plus longue échéance, avec son expérience du large acquise en Mini et
en Figaro. »
Nicolas Lunven, successeur de Charles Caudrelier à bord de Bostik (24 ans) : « On sent que la
relève se fait dans le circuit Figaro. Les Beyou, Eliès, Caudrelier, de Pavant se tournent vers les 60
pieds, et des nouveaux débarquent comme Thomas (Rouxel), Ronan (Treussart), Oliver (Krauss),
Erwan (Israël), Fred (Rivet) ou moi. Nos prédécesseurs sont de gros travailleurs, avec une rigueur
presque militaire. Je ne sais pas comment nous évoluerons dans les deux ou trois ans. Pour l’instant,
j’appréhende plus de faire la Cap Istanbul que la Solitaire. Je découvre la Méditerranée alors que je
navigue depuis toujours entre l’Espagne, l’Angleterre ou l’Irlande. Quand je fais quelque chose, j’y
vais à fond, alors forcément, je viens ici apprendre comment gagner la Solitaire. Peut-être que Oliver
(Krauss, son co-équipier sur la Cap Istanbul) parlera dans son sommeil ! »
ème
Elise Garcin (M@rseillentreprises), 2
édition avec Jean-Paul Mouren : « En 2006, c’était la
magie de la découverte avec un plateau plus hétéroclite que cette année où l’on retrouve les Bretons
figaristes. Nous faisons escale à Phocée, la ville des fondateurs de Marseille, une richesse historique
de ce parcours. La Turquie est un pays exceptionnel, laïque, extrêmement développé, avec une
économie dynamique et un excellent niveau d’études pour les jeunes. J’ai des origines libanaises et il
est important de s’ouvrir à ces pays du Moyen-Orient. Jean-Paul est un très bon marin, plus résistant
au sommeil que certains jeunes. Il apporte aussi depuis 20 ans la course au large à Marseille, où ici,
c’est l’OM et le foot d’abord.»
Classement à la tourelle « Sourdanas », devant le Vieux Port de Marseille, passage à 15h45
1 – Aquarelle.com / Yannick Bestaven & Ronan Guérin
2 – Domaine du Mont d’Arbois / Thierry Duprey du Vorsent & Kito de Pavant
3 – Koné Elevators / Nicolas Bérenger & Thierry Chabagny
4 – Défi Mousquetaires – Thomas Rouxel & Erwan Israël
5 – Docteur Valnet Aromathérapie / Laurent Pellecuer & François Gabart
6 – Groupe Celeos – Ronan Treussart & Anthony Marchand
7 – TEB / Erwan Tabarly & Romain Attanasio
8 – Vakko / Frédéric Rivet & Adrien Hardy
9 – Baïko / Antonio Pedro Da Cruz & Pierre-Yves Collet
10 - M@rseillentreprises / Jean-Paul Mouren & Elise Garcin
11 – Luisina Design / Eric Drouglazet et Christophe Bouvet
12 – Bostik / Nicolas Lunven & Oliver Krauss
13 – Suzuki Automobiles / Eric Defert & Christian Gout
14 – Brossard / Servane Escoffier & Christophe Le Bas
15 – Capitol / Christian Bos & Rodolphe Jacq
16 – Ergo Isvicre / Vedat Tezman & Ergun Türker
La course :
Imaginée pour favoriser les liens et les échanges entre la France et la Turquie, la Cap Istanbul offre
une occasion privilégiée de découvrir la Turquie et d’en savoir plus sur ce pont jeté entre l’Orient et
l’Occident, depuis toujours situé au croisement des civilisations et des époques. La Cap Istanbul
2007 : course en double en Figaro Bénéteau 2 du 20 mai au 17 juin 2007. Prologue le 24 mai en rade
de Marseille, régate de clôture le 17 juin dans le Bosphore. Départ le 26 mai de Marseille…
Plus d’informations sur www.capistanbul.com
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