Le curieux du ciel

Le curieux du ciel
Club d’astronomie de Gueugnon
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N°101
Ami (e) les Curieux du ciel,
« Deux CURIEUSES DU CIEL à Paris »
Tel est le titre de ce palpitant feuilleton que vous avez pu suivre cet sur
la page Facebook des Curieux du ciel.
Lilas et Laurence étaient à Paris pour un concert et une randonnée
astronomique et insolite. Voici un extrait de leur découverte pour suivre
l’intégralité de leur périple n’hésitez pas à vous rendre sur le blog
photo du Curieux du ciel, cela mérite grandement le détour ! (A la fin
de l’extrait, on vous donnera le lien.)
«… le changement est radical, ça fait même mal aux yeux, on arrive à
la Place de la concorde !!! L’obélisque de la Concorde sert de gnomon
à un cadran solaire dont les chiffres romains et les lignes sont tracés
au sol par des incrustations de métal dans le revêtement du centre de
la place. En 1913 l’astronome Camille Flammarion, fondateur de la
Société astronomique de France, proposa à la Ville de Paris de tracer
place de la Concorde le « plus vaste cadran solaire du monde » en se
servant de l’obélisque comme gnomon. Il voulait graver les inscriptions
correspondantes sur le sol de la place. Mais la guerre de 1914 a mis
fin au projet. En 1938, Daniel Roguet, l’architecte de l’observatoire de
Juvisy, reprend l’idée de Flammarion et les travaux reprennent en
1939. Mais encore une fois les travaux furent interrompus par la
Seconde Guerre mondiale. Quelques traces sont toujours visibles
aujourd’hui. Au pied de l’obélisque, côté rue Royale, cinq lignes ont été
creusées dans le sol de la chaussée. L’une d’elle possède toujours sa
structure métallique d’origine. Le projet a finalement abouti plus de
cinquante ans plus tard sous la houlette de Philippe de la Cotardière et
Denis Savoie. Le cadran solaire a été inauguré le 21 juin 1999. Les
lignes du cadran partent du pied de l’obélisque, traversent la chaussée
sous forme de lignes de plots en bronze et aboutissent sur les terrepleins de la place. A leur extrémité, des chiffres romains, qui vont de VII
à XVII marquent l’heure solaire. (Source : paris méconnu Editions
Jonglez, complément Société astronomique)
On continue à l’ombre des platanes de la Cours de la Reine et là …
A SUIVRE sur http://curieuxduciel.blogvie.com/2015/08/15/
Racontez nous votre constellation favorite?
D'abord, nous observons le ciel en couple mais de façon très
différente.
Monsieur
plus
« scientifiquement » Madame, juste pour
avoir la tête dans les étoiles, beaucoup plus
« rêveusement ».
Nous avons pourtant tous les deux pensé à
CASSIOPEE.
D'abord parce que son nom nous plait. Ça ce
n'est pas scientifique du tout.
Monsieur dirait parce que cette constellation
est facile à repérer pour les amateurs que
nous sommes. Ses 5 étoiles les plus brillantes forment un W facile à
identifier. Attention, elle apparaît parfois inversés (plutôt formant alors
un M) Mais pourquoi donc ?
Madame parlerait de l'origine de son nom : La légende prétend que,
dans la mythologie, Cassiopée était reine d'Éthiopie. Elle était connue
pour sa vanité, se prétendant plus belle que les Néréides (nymphes des
eaux). Cela suscita la colère de Poséidon ce qui failli couter la vie de sa
fille Andromède. Cassiopée serait depuis ce jour condamnée à être
accrochée à son trône et à tourner éternellement autour du Pôle Nord
céleste (Polaris). Elle apparaît donc parfois à l'envers, dans une
position peu avantageuse. (Le W devient M)
Si on l'observe, cette constellation est visible toute l'année aux latitudes
moyennes septentrionales. L'automne est la meilleure période pour
admirer Cassiopée. Elle se trouve en effet au plus haut dans le ciel, au
dessus de l'étoile polaire.
Pour la localiser, commencez par repérer la constellation de la Grande
Ourse (la casserole) puis les deux étoiles du bec de la dite casserole.
On prolonge jusqu'à l'étoile Polaire et si on continue à même distance,
on arrive sur une des extrémités du W. Le centre du W de Cassiopée
pointe sensiblement sur l'Etoile Polaire.
Les constellations voisines de Cassiopée sont Persée, Céphée,
Andromède, la Girafe et le Lézard.
A vous maintenant de lever les yeux au ciel !
Monique et Bernard
Parlons matériel photo
Qui n’a pas un jour voulu immortaliser un croissant de Lune, un
couché de soleil ou encore une conjonction planétaire ? Quasiment
tout le monde… oui mais avec quel matériel photo ?
Divers équipements sont possibles :
 Tout d’abord le Smartphones, tout le monde ou presque en
possède un. Les dernières générations de téléphone portables
disposent de capteurs photo de très bonne qualité permettant
d’avoir des résultats très corrects. Le portable peut être utilisé
comme un appareil traditionnel pour des photos à « bout de
bras ». Il est intéressant de s’attarder sur le cadrage afin d’avoir
une photo assez esthétique. On peut également les utiliser par
projection derrière un oculaire sur un télescope. Cependant leur
utilisation se limitera aux objets les plus lumineux du ciel.
 Nous avons également les appareils compacts et bridges. Pour
quelques dizaines d’euros, il est possible de s’offrir des appareils
de très bonne qualité. ceux-ci permettent de faire les mêmes
images qu’avec un Smartphone, mais avec une qualité accrue, et
différents modes de prise de vue qui facilitent bien la vie et
s’adaptent au contexte de l’instant. Cependant ces appareils
présentent quelques avantages supplémentaires. Parmi ceux-ci,
on peut citer les temps de poses, que l’on peut réaliser sur
plusieurs dizaines de secondes, à condition de disposer d‘un
trépied ou d‘une monture équatoriale. On peut également varier la
longueur de la focale, ou utiliser le zoom afin de cibler un peu
mieux l’objet que l’on convoite. On peut jouer sur le niveau de
qualité et les iso afin d’avoir des images de meilleure qualité ou
moins bruitées.
 Et enfin le graal pour les photographes, qu’ils soient amateurs ou
professionnels : l’appareil photo réflex. Les avantages de ceux-ci
sont très nombreux par rapport aux deux premiers surtout en
astronomie. Les vitesses d’obturation (ouverture- fermeture du
diaphragme) vont de quelques millièmes de secondes à plusieurs
minutes, on peut réaliser des poses très longues afin de capter un
maximum de signal et ainsi faire ressortir des objets que l’on ne voit
pas à l’œil nu. Autre avantage, les objectifs sont interchangeables.
Selon l’objet ou le champ de ciel que l’on veut capter on utilisera
différents objectifs, un 14 mm (ou même le 18-55 mm fourni
généralement avec l‘appareil) par exemple pour faire du grand
champ de la voie lactée ; ou un 200 mm (ou plus) si l’on veut figer
un objet bien précis. Le seul frein à l’utilisation des objectifs à
longue focale est la rotation de la terre, qui sur des poses longues
va donner un aspect allongé aux étoiles. Ces appareils réflex
peuvent également être directement montés sur un télescope, pour
faire de la photo au foyer, par l’intermédiaire d’une bague
d’adaptation. L’avantage de ce montage permet d’utiliser le
télescope comme un objectif à très longue focale (1200 mm dans
mon cas) et en même temps de bénéficier de la motorisation de la
monture pour compenser le déplacement de notre planète et garder
ainsi des étoiles ponctuelles et nettes. Si vous souhaitez faire de la
photo du ciel à grand champ et à longues poses, sans pour autant
investir dans un télescope complet, il est possible d’acquérir des
petites montures photos qui sont d’une efficacité redoutable.
Concernant le budget pour un réflex, la fourchette est très large. Le
prix d’un boitier avec un objectif de base va de quelques centaines
d’euros (350-400) à plusieurs milliers d’euros. Il en va de même
pour les objectifs si l’on veut étoffer sa gamme. Pour ce qui est des
petites montures photos, comptez entre 400 et 600 euros, auxquels
il faudra rajouter un bon trépied.
Donc on peut dire que la photo astro peut être à la portée de tous
même avec du matériel basique, il suffit juste de savoir vers quel type
de photo on veut aller, et bien connaitre la limite de son matériel.
N’hésitez pas à vous rapprocher des membres du club, nous vous
accueillerons avec plaisir
Fred