Hôtel, Phanthiêt - Les entreprises coloniales françaises

Transcription

Hôtel, Phanthiêt - Les entreprises coloniales françaises
Mise en ligne : 10 août 2014.
Dernière modification : 15 février 2015.
www.entreprises-coloniales.fr
HÔTEL, PHANTHIÊT
Les événements et les hommes
(Les Annales coloniales, 11 juillet 1921)
M. Frasseto, directeur du Continental-Palace [de Saïgon], a créé à Phanthiêt un
rendez-vous de chasse admirablement organisé qui sera très utile aux disciples
cochincihinois de Saint-Hubert.
————————————
Société d'études pour la construction d'hôtels en Indochine
(Les Annales coloniales, 24 mai 1923)
[…] l'assemblée décide d'aider de toutes ses forces M. Frasseto dans ses efforts
pour créer un hôtel à Phanthiêt. […]
————————————
[Grands Hôtels Indochinois]
(L’Écho annamite, 24 mars 1924)
[…] Lors de sa dernière session, le Conseil de Gouvernement a été appelé à
examiner le projet de contrat avec la Société des Grands Hôtels [Indochinois (SGHI)]
pour l'exploitation des hôtels de Hué, Angkor, Pnompenh, Phan-thiêt et Djiring.
————————————
(L’Écho annamite, 24 mars 1924)
[…] L'hôtel de Pnompenh aura environ 60 chambres, celui d'Angkor une
quarantaine. L'hôtel de Phanthiêt une douzaine et Djiring huit. […]
————————————
ANNAM
(Les Annales coloniales, 7 avril 1924)
Nous extrayons ce qui suit du Courrier d''Haïphong :
« Notre confrère saïgonnais, l'Opinion, énumère plaisamment, dans un de ses
derniers numéros, les mécomptes d'un touriste, amené, par les hasards d'une
randonnée en automobile, à s'arrêter au bungalow de Phanthiêt. Ce petit centre
n'est pas, c'est entendu, une des haltes habituelles sur les itinéraires classiques et
l'on ne s'attend point à y trouver un hôtel comme le Continental ou le Métropole,
qui y serait parfaitement inutile. Cependant, un bungalow étant, sauf erreur de
notre part, une sorte d'auberge gérée ou au moins subventionnée par
l'administration, si celui-là existe, c'est qu'on en a reconnu, en haut lieu, l'utilité et,
dans ces conditions, on y devrait trouver le minimum de confort qu'on puisse
exiger : des chambres propres, de la vaisselle, de la verrerie et du linge en bon état,
sans parler des moyens de faire un repas. L'administration se doit de veiller à ce
que ces conditions soient remplies dans tous les établissements — petits ou grands
— qu'elle subventionne ; puisqu'elle considère que le développement du tourisme
doit devenir un jour une source de richesses nouvelles pour l'Indochine, il faut
admettre la nécessité de créer un peu partout des gîtes acceptables. »
———————————
Au syndicat d'initiative de l'Indochine
(L'Éveil économique de l'Indochine, 20 avril 1924)
[…] Dans le Sud-Annam, un hôtel apparaît nécessaire à Phanthiêt, où l'hôtel créé
avec les fonds du gouvernement général a été détourné de sa destination pour
devenir une école. […] M.de la Pommeraye, président de la Société des Grands
Hôtels Indochinois [SGHI], indique à M. Outrey que l'école de Phanthiêt va être
rendue à sa destination première. […]
————————
Les bungalows d'Annam
(Les Annales coloniales, 17 juillet 1925)
Les bungalows ou hôtels à passagers du Sud Annam vont s'améliorer.
Le Palace-Hôtel va faire disparaître à Nhatrang le bungalow dit hôtel de KhanhHoa. […]
————————
Où en sont les hôtels et auberges de la Côte d'Annam ?
par CLODION [= Cucherousset]
(L'Éveil économique de l'Indochine, 28 mars 1926)
Nous tirons d'un article de l'Opinion et d'une réponse que lui a faite M. Frasseto,
administrateur de la Société des Grands Hôtels, les principaux éléments de la note
qui suit :
Phanthiêt. — En ce qui concerne Phanthiêt, l'on ne trouve encore, dit l'Opinion,
qu'une auberge misérable dont certaines chambres possèdent encore des lits en
bois, agrémentés en permanence de petits hôtes malodorants etindésirables.
« Mais, répond M. Frasseto, l'aménagement, confié à la Maison Lamorte, en sera
terminé au plus tard le 1er juillet 1926. Le nouvel hôtel comportera deux salles à
manger, une petite salle de café et quatorze chambres élégamment et
confortablement meublées ; il sera pourvu d'un aménagement tout à fait moderne.
Bientôt donc, chasseurs et touristes trouveront à Phanthiêt un gîte assuré et
confortable et une bonne chère.
————————
ATTENTION !!
Touristes voyageurs qui devez vous arrrêter à Phanthiêt,
ne confondez pas l’hôtel de Phanthiêt et le bungalow de Phantiêt
Retenez vos chambres et commandez vos repas à l’hôtel de Phanthiêt
BAUDE, directeur
(Le Merle mandarin, hebdomadaire satirique, 9 novembre 1928)
———————
L'INDOCHINE EST LE PARADIS DU TOURISTE
GRÂCE AUX HÔTELS EXPLOITÉS
PAR LA STÉ DES GRANDS HÔTELS INDOCHINOIS [SGHI]
SOCIÉTÉ ANONYME AU CAPITAL DE 600.000 PIASTRES
(L'Éveil économique de l'Indochine, 17 février 1929)
• EN ANNAM À PHANTHIET, sur la route Mandarine : le Grand Hôtel.
——————————
1930 : LIQUIDATION DES GRANDS HÔTELS
INDOCHINOIS (SGHI)
Nous ignorons qui a repris l’hôtel de Phan-thiêt après la faillite de la SGHI. Peutêtre l'hôtel voisin de Ngoc-Lam ???
INDOCHINE 1934
V. — UN MARIAGE ANNAMITE
par le marquis de Barthélemy
(Les Annales coloniales, 22 février 1934)
[…] Puis, ce fut la traversée de la forêt giboyeuse de Baosen, desséchée en ce
moment, enfin Phanthiêt, avec ses jonques, son immense port de pêche, son hôtel
confortable. […]
———————————
INDOCHINE 1934
X. — LA RÉGION DE DJIRING
par le marquis de Barthélemy
(Les Annales coloniales, 12 avril 1934)
[…] J'ai retrouvé Phanthiêt, ses saumures, son confortable hôtel, sa vie toute
moderne, sur la route coloniale n° 1 qui fut ce chemin en sentier qu'on appelait
solennellement « route Mandarine ». […]
———————————
GRAND HÔTEL DE PHANTIET
DIRECTEUR : PIERRE LECAT
(Europe Asia, guide touristique et commercial, juin 1934, p. 36)
Ventilateur de plafond
Cabinet de toilette avec bains, douche, WC. Sc.